EVENT n°7 ♣ A l'attaque !

Daphné s'inquiète, naturellement et ce d'autant plus qu'elle a l'impression de n'arriver à rien contre les défenses infligées au ministère de la magie. Et elle enrage intérieurement en voyant ces mangemorts rêver de grandeur et ne pas être capable de se battre comme des hommes, d'être obligés de se protéger de toute intervention potentielle, lâchement. Qu'elle force de convictions ! Alors que les aurors et les membres de l'ordre du phénix qui interviennent sont tous prêts à mourir pour sauver l'angleterre de ces mangemorts, de ces soldats du seigneur des ténèbres. Ils sont tous prêt à se sacrifier pour le bien commun. Daphné veut bien donner tout ce qu'elle a, quitte à mourir, pour que sa soeur puisse vivre dans un monde en paix. Mais dans l'idéal, elle voudrait que cela n'arrive pas, ou que sa mort ne survienne qu'une fois sûre que sa soeur sera hors de danger. Elle acquiesce comme un membre de l'ordre, qui n'est autre qu'un professeur de soins aux créatures magiques, à Poudlard, lui indique qu'ils n'ont pas de nouvelles du château, ce qui tend à leur dire que normalement, il n'y a pas de problèmes là-bas. La sorcière l'espère de tout son cœur alors que sa baguette pointe cette porte.

"- Espérons qu'ils n'aient pas décidés d'attaquer sur deux fronts dans ce cas !" se contente-t-elle de répondre avant de se concentrer sur son objectif, à savoir pénétrer dans le ministère et le libérer. Elle prend quelques instants pour mettre du coeur dans son sortilèges et elle vise finalement la porte en lançant la formule, la même que son interlocuteur avait précédemment lancé. "CONFRINGO !" prononce-t-elle aussi distinctement que cela lui est possible malgré l'émotion et la peur qui étreignent son coeur alors qu'elle espère qu'il dit vrai, en répondant qu'à Poudlard tout doit bien se passer.

La jeune femme hoche la tête en entendant la réponse de son professeur de soin aux créatures magiques, qui ne fait par ses mots que confirmer les doutes de la jeune sorcière. En cas d'une attaque contre Poudlard, il y a fort à parier qu'ils n'auraient pas assez de membres pour intervenir sur les deux fronts. Il faudrait donc espérer qu'à l'école, les étudiants de septième année se battent pour défendre les plus jeunes, en compagnie de leurs professeurs, comme les étudiants de 1998 avaient été obligés de le faire pour défendre leur école et les êtres chers qui y vivaient. Mais seraient-ils près à remettre leurs vies en dangers ? Probablement. Et c'est terrifiant, quelque part, de songer que de si jeunes gens sont près à mourir, quand ils devraient avoir une furieuse envie de vivre. Des projets d'avenirs plein la tête, non pas celui de rentrer chez eux après avoir vaincu un seigneur des ténèbres frappa dingue !

Elle ne dit rien pour répondre aux propos de l'enseignant, considérant qu'elle n'a pas besoin de parler pour que l'homme sache que la sorcière partage son avis. L'air inquiet qu'elle arbore est suffisamment parlant comme cela à vrai dire. La jeune femme se demande aussi ce qui les attends derrière, alors qu'elle tente de se faire une brèche dans la porte. Que vont-ils trouver ? Qu'est-ce qui peut bien les attendre derrière ces murs ? Combien de mangemorts ont prit d'assaut le ministère et ne vont-ils pas crever comme des chiens, sitôt qu'ils auront réussit à mettre un pied dans la bâtisse ? Les souvenirs d'une autre bataille lui reviennent en mémoire et elle s'inquiète encore davantage, mais elle sait aussi qu'elle ne doit pas perdre de vu l'objectif du jour, pour vaincre ses adversaires.

"- CONFRINGO !" hurle-t-elle de nouveau, visant la même cible que Tristan.

Tibus n'a pas tord, tant qu'à mourir... Ils peuvent toujours essayer de mourir en essayant de s'en sortir, si la finalité est la même. Mais elle aimerait mieux vivre, si c'est possible. La sorcière n'est pas pressée de mourir, elle a encore trop de choses à vivre, même si dans le contexte actuel, la sorcière sait bien que survivre est compliqué : elle le voit somme toutes trop souvent dans la gazette. Ce n'est pas monnaie courante mais chaque articles dans la gazette du sorcier suffit à émouvoir la jeune femme, à lui tirer quelques larmes. Mais elle ne doit pas pleurer, là. pas aujourd'hui alors qu'elle doit défendre sa vie. Mary doit être forte et faire ressortir la part de Gryffondor qu'elle doit forcément avoir, puisque c'est dans cette maison qu'elle a été répartie au cours de ses années à Poudlard : face à l'adversité et pour sauver les gens auxquels elle tient, les gens qu'elle aime, la sorcière est prête à tout.

Comme Tibus rate son sortilège, la jeune femme vise à son tour l'éboulis en se concentrant pour jeter sa formule et pouvoir descendre rapidement les étages. Son but est simple, la sorcière veut tout bêtement atteindre le premier étage au plus vite, parce que de là, ils ont un espoir de pouvoir sauter par une fenêtre sans se faire mal. A moins qu'ils ne tentent le diable jusqu'à descendre au rez-de-chaussée mais c'est prendre des risques supplémentaires de croiser des mangemorts.

"- BOMBARDA MAXIMA !"

La jeune femme réussit son sort et ils peuvent alors passer sans crainte. Elle passe la première, puisqu'elle a réussit son attaque. La sorcière tend l'oreille, au cas où, ne voulant pas prendre le moindre risque. Elle déglutit un peu, craignant qu'un mangemort ne les attende de l'autre côté. Mais il n'y a personne. Alors elle avance et atteint, avec ses comparses, les escaliers menant au quatrième étage. Sitôt qu'elle les descend, un éclair de lumière rouge manque de l'atteindre, mais un protego la met à l'abri. Prudemment, elle avance pour voir ce qu'il se passe. Mais c'est bien un mangemorts, qu'ils ont en face d'eux.

Quand ils atteignent les escaliers qui mènent au quatrième étage, Calypso a un mauvais pressentiment mais naturellement elle ne peut pas en faire part à ses compagnons "d'infortune" dans la mesure où Mary qui prend les reines du groupe est déjà descendue en se protégeant d'un protego, après avoir faillit recevoir un sortilège. Calypso est certaine qu'en bas de ces marches iol y a de ses semblables. Des mangemorts comme elle, mais qui sont bien décidés pour leur part à faire régner le mal, à rependre des flots de larmes, à semer la mort sur leur passage. Mais la sorcière a d'autres projets, d'autres ambitions : celles de sauver son bébé. Et tout ce qui l'inquiète présentement, c'est de ne plus trouver Hades, ni plus ni moins. Alors elle espère le retrouver au quartier général de leur mouvement, en espérant qu'il soit seulement parti à temps de la bataille, pour ne pas recevoir l'éboulis sur lui.

"- Stupéfix !" lance la jeune femme, pour se débarrasser de ce gêneur.

L'homme encapuchonné tombe comme une masse sur le sol, pétrifié sur place même s'il reste conscient et la sorcière passe rapidement côté de lui en disant à Mary et Tibus qu'il n'y a pas une minute à perdre, qu'ils doivent absolument se dépêcher de sortir de là comme les tremblements reprennent. Elle presse l'allure, par ailleurs, cherchant les escaliers qui les conduiront au second étage. La sorcière regarde à sa gauche, à sa droite. Mais le dédale des couloirs la perd un peu et elle se tourne vers Tibus et Mary, en espérant qu'ils auront de meilleures idées qu'elle.

"- Par où sont les escaliers d'après vous ? Je ne sais jamais me repérer dans le ministère, il est tellement grand !" La jeune femme tousse. Elle montre finalement la direction à droite. "Serait-ce là ? ou à l'opposé ?"