Ayla - Petit accident de... coloration

Fin octobre. À l'approche des fêtes d'Halloween la jolie Daphné Greengrass se perd dans les rayonnages de chez zonko à la recherche d'un petit quelque chose en plus à ajouter à sa tenue pour être absolument parfaite. Le petit détail qui change tout. Elle ne sait pas avec qui elle sera ce soir là car les couples sont tirés au hasard apparemment. Mais la demoiselle espère tomber sur quelqu'un qu'elle aime bien. Sachant danser ce serait parfait. Quelqu'un qui serait un peu comme Drago son fiancé, si ce n'est lui. Dray est un jeune homme séduisant, classe et sachant danser. Le cavalier que toutes les filles voudraient avoir pour une telle soirée. Un cavalier que la brune ne rechignerai pas à avoir.

Son regard parcourt les rayonnages non sans une certaine curiosité. Tout attire son regard par de belles couleurs, des formes, des volutes de fumées parfois. La demoiselle touche avec les yeux, il y a tant de monde ici que la sorcière a peur de se faire bousculer et de briser une fiole ou une autre. Son regard se porte enfin sur une fiole bleu glacée qui va avec la couleur de sa robe. Sur l'étiquette la jeune femme remarque que c'est de la "glace liquide". L'idée d'en mettre sur sa robe la fait sourire. Cela pourrait être amusant. Le détail fun de sa tenue si ce n'est pas trop froid ou trop insupportable.

Une personne à ses côtés trébuche, une fiole à la main, qui se brise non-loin de la sorcière et la voilà, avec une seconde victime, éclaboussée par la mixture, leurs peau prenant une couleur bleu.

"- C'était quoi comme potion !" demande Daphné au responsable de ce massacre. "Les effets sont temporaires n'est-ce-pas ?" s'inquiète la serpentard en voyant que le bleu vire lentement mais sûrement vers la couleur violette.

❝La beauté plaît aux yeux. La Douceur charme l'âme❞

Ayla profitait de son temps libre en allant se balader à Près-Au-Lard elle n'avait rien de prévus pour la journée alors elle pouvait bien perdre du temps dans le petit village sorcier. Elle n'avait rien de spécifique à acheter, mais c'était surtout pour le plaisir de se balader entre les différentes boutiques et de pouvoir regarder tout les rayons des boutiques que cela soit Honeydukes et ses bonbons à ce faire mal à l'estomac, dont elle était sortie avec deux gros sachets de friandises ou Zonko dans lequel elle venait de pénétrer pour trouver deux trois babioles susceptibles de l'amuser un peu sauf que rien ne se déroula comme prévue, alors qu'elle parcourait le magasin tranquillement en regardant les nouveautés avec attention un idiot de première trébucha à côté d'elle et fit tomber une potion qui lui colora la peau, elle n'allait pas ressembler à une stroumphette il en était hors de question. Hé oui même dans ce genre de moment Ayla pensait dessin animé pour enfant non-sorcier, certaines habitudes, on la vit dur, mais elle sort de ses pensées et met de côté ses petits bonshommes bleus quand une voix qu'elle connaît s'élève dans la petite boutique. Il s'agissait de Daphné qui était en train d'interroger le coupable pour savoir qu'elle type de potion, il venait d'envoyer à terre et donc de projeter sur la peau, cela ne devait pas être bien dangereux, car mis à part la couleur qui changeait désormais la Serdaigle ne sentait aucune douleur particulière. " Ah non ! Je ne veux pas me transformer en Stroumphette cas, tu fais sombre idiot !" Normalement, la jeune fille était plus polie que cela, mais quand on touchait à son corps, elle avait du mal à rester calme, son physique était son principal atout et violette, elle était beaucoup moins belle surtout que cela ne touchait qu'une partie de son corps.

Pour avoir des réponses, elle parcourut à nouveau les rayons à la recherche de la potion qui l'avait éclaboussé pour pouvoir en lire l'étiquette le garçon qui avait trébuché ne répondant pas assez vite à son goût. Pas très Serdaigle qui normalement son plutôt calme, mais c'est tout de même réfléchi alors ça passe, elle trouve enfin la potion et retourne auprès de Daphné pour lui dire " Ce type vient de nous transformer en arc-en-ciel pour douze heures pas de potion pouvant contrer les effets de celle sur notre peau, nous pouvons le tuer désormais. Je ne supporte pas d'être de toutes les couleurs comment je vais faire pour séduire comme ça" Elle était vraiment énervée même si cela n'était pas réellement grave juste embêtant. Très embêtant. " Sinon comment tu vas ma belle depuis la dernière fois qu'on s'est croisée ?" Les deux jeunes filles s'étaient vues rapidement et n'avait pas vraiment eu le temps ce parler correctement.© 2981 12289 0

Daphné observe le jeune garçon face à elle, qui semble totalement paralysé devant la sorcière changeant de couleur de peau comme on pourrait changer de chemises, par sa faute. Elle ne tirera probablement loin de lui et lève les yeux au ciel en regardant la drôle de couleur que prend sa peau maintenant, à mi-chemin entre le bleu et le violine. Super, ça va durer longtemps ? Certes, elle cherchait un truc pour sa tenue d'Halloween mais ça... ce n'est pas du tout ce que la jeune femme voulait et pour le coup, même si ça ne fait pas mal, ce n'est pas agréable. On va pouvoir bien se moquer d'elle à Poudlard, la jeune femme se sent furieuse. Une autre fille l'est tout autant, Daphné le comprend à l'éclat de voix qui se fait entendre, qu'elle reconnait pour appartenir à Ayla, de la maison Serdaigle. Une fille qui ne laisse pas vraiment Daphné indifférente.

"- Encore ça va tu n'as qu'une partie de touchée... Regarde ça mon bras droit, mon buste, ma joue gauche... un vrai carnage ! Et en plus il ne répond pas. C'était qu'elle potion bon sang !?" questionne la brune.

Elle reste calme mais exprime une certaine forme de volonté qui ne parvient pourtant pas à décider son interlocuteur à dire ce qu'il sait. Alors Daphné imagine quelque chose de grave, quelque chose de déplaisant... Même si elle espère que non et ne pas connaître de souffrances plus tard. Quoique Zonko ne vend que des farces et attrapes, elles ne sont donc pas sensé avoir des séquelles de ce genre de chose, mais tout de même... Elle ne tient pas à rester trop longtemps ainsi. Regardant Ayla s'en aller elle s'étonne de la voir partir si précipitamment puis haussant les épaules elle dévisage l'homme qui lui fait face.

"- Vas-tu enfin me dire ce que tu nous as renversé dessus ?" demande-t-elle encore.

Comme Ayla revient en expliquant les effets de la potion Daphné lâche un soupir. ce n'est pas possible, c'est un cauchemar. Douze heures c'est long, la sorcière n'ose pas croire qu'elles vont rester dans cet état aussi longtemps, que toute l'école va pouvoir se moquer d'elles. Naturellement la princesse des serpentard n'a pas l'habitude d'être la risée de qui que ce soit, où qu'elle aille. L'idée de s'y soumettre ce soir lui est des plus déplaisantes. La jeune femme ne peut pour autant pas réprimer un sourire en entendant quelques mots lancés par sa partenaire d'infortune. Vraiment, elle la surprendra toujours, avec ses petites manies.

"- Si tu arrive encore à parler de séduction, c'est que tout va bien j'imagine." sourit la sorcière avant de poursuivre. "Ne t'en fait pas Ayla tu es toujours aussi sexy même... même en verte !" essai de la rassurer la Greengrass en affichant toutefois un petit air désolé. "Je vais très bien et toi ? Cela te dirai que l'on aille discuter... quelque part loin des regards ? Je ne tiens pas à ce que nous devenions une attraction par la stupidité de ce garçon..."

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Ayla était partie puis revenue parce que le garçon coupable de leur changement de couleurs ne semblait pas décider à ouvrir la bouche pour leur répondre, en bonne Serdaigle elle était partie chercher seule la réponse à leur question et elle avait trouvé, malheureusement la réponse n'arrangeait aucune des deux jeunes filles qui ne se voyait pas traverser Poudlard et les alentours en changeant de couleur de peau toutes les deux minutes environs, elle allait surement tué le responsable de ce carnage, pour justifier sa colère, elle avait parlé de séduction et c'était en partie vrai sauf qu'elle ne s'amusait plus à séduire tout l'établissement scolaire où elles étudiait toutes les deux, mais seulement un garçon qui avait réussi à l'assagir un peu à lui donner envie de se concentrer sur une seule et unique personne, mais elle n'allait pas le dire à voix haute surtout dans un lieu public, elle n'était pas prête à crier sur tous les toits qu'elle était en train de changer, de découvrir le doux sentiments qu'était l'amour. Non, elle n'était réellement pas prête à faire cela alors elle jouait le jeu et donnait le change comme elle le pouvait comme aujourd'hui ou elle avait lancé une phrase totalement dans le genre qu'elle pouvait dire quand elle était en mode croqueuse d'homme. Et cela fit sourire Daphné qui était bien plus touchée qu'elle par la potion et qui lui proposait d'aller ailleurs, plus à l'abri des regards même si elles ne pourraient passer les douze heures d'action de la potion planqué à Pré-Au-Lard, les jeunes filles voulaient juste se donner un peu de temps avant de devenir les clowns du village puis de l'école tout entière, la poisse était sans doute leur amie aujourd'hui.

" Je parlerais séduction même dans ma tombe, on ne se refait pas, j'aime plaire ce n'est pas vraiment mal..." Surtout qu'elle commençait à vouloir plaire à un seul homme ce qui était une grande avancée pour elle, qui n'avait plus penser à se mettre en couple depuis des années " Je vais bien aussi si on omet mon bras et sa couleur atypique et je te remercie pour le compliment, je pourrais te le retourner, mais je t'avoue te trouver plus sexy quand tu a une couleur humaine sur l'intégralité de ton corps" La Serdaigle était toujours franche et directe, pas de détours et de gants, c'était une qualité et un défaut, mais on s'y faisait vite quand on apprenait à la connaître comprenant qu'elle ne cherchait pas à être méchante mais juste à dire ce qu'elle pense réellement sans utiliser de filtre de politesse. " Bonne idée, allons nous planquer, même si on ne pourra pas échapper aux moqueries pendant douze heures limitons les dégâts le plus possible. Avant que des envies de meurtre me prenne à l'égard de cet idiot sans nom" L'étudiante n'était pas violente et cherchait juste à effrayé le garçon pour se venger un peu de sa bêtise, parce qu'elle n'était pas vraiment heureuse de voir sa journée tourné ainsi alors qu'elle avait si bien commencé et que pour cela, elle voulait que la journée du garçon inconnu devienne-t-elle aussi beaucoup moins amusante et si il avait peur d'être attaqué par deux jeunes filles en furie cela serait bien suffisant pour elle.

L'aigle se retourna et quitta la boutique faisant bien attention à ne pas se faire remarquer et se mis dans une petite ruelle entre deux boutiques pour attendre que Daphné la rejoigne.
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Daphné ne peut pas s'empêcher de laisser courir un petit rire quand Ayla déclare qu'elle parlera encore de séduction dans sa tombe. Si cette phrase n'est pas drôle en soit elle a le mérite d'activer l'imagination de la jolie sorcière ce qui pousse alors cette dernière à visualiser la scène, l'amusant au passage. Non aimer plaire n'est évidemment pas mal mais l'assumer de cette façon a quelque chose de beau. C'est à se demander comment les deux filles n'ont jamais finit par coucher ensemble alors même qu'elles ne cessent pas de se tourner autour depuis quelques temps.

"- Je te vois bien essayer de draguer le squelette de la tombe d'à côté ! Ah tu seras bien mignonne tiens ! Et pour le rendez-vous galant tu n'oublieras pas de te refaire une beauté à grand renfort de rouge à lèvres ?" demande la jeune femme en arborant une mine radieuse et un sourire amusé face au comportement et aux propos de son interlocutrice.

La sorcière en vert et argent adressé un sourire, de nouveau, à la blonde qui subit les événements avec elle comme cette dernière avoue la trouver plus sexy en temps normal. Ayla et son habitude d'être toujours au top de la franchise... cela a du bon comme du mauvais mais la Greengrass ne prend pas ombrage de tels mots, qui lui passent totalement au-dessus de la tête. Elle n'est pas du genre à se vexer pour un oui ou pour un non.

"- Je vois qu'on peu toujours compter sur toi pour être au top de la générosité dans les mots." fait remarquer Daphné en se laissant aller à un petit rire. "Trop aimable." poursuit la jeune femme avant d'enchainer. "Je suis habillée pour la saison."

En réalité tout ceci ne sont pas des reproches et c'est très amusée que la sorcière emboîte le pas d'Ayla sans trop savoir en définitive où se planquer. C'est pourquoi elle se presse pour calquer le rythme de ses pas sur celui de la blonde afin de se maintenir à son niveau. Puis elle se lance.

"- Il parait que dans le château une salle peu nous donner tout ce qu'on veut. On pourrait se cacher là tu crois ?" interroge la sorcière en essayant d'être la plus discrète possible.

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Les deux jeunes filles s'étaient déjà tournées autours plusieurs fois, même si Ayla s'était calmée sur les aventures depuis quelque temps, elle trouvait toujours Daphné très charmante, sa franchise l'avait pousser à dire à la brune qu'elle la préférait sans couleurs louches sur la peau, mais ce n'était pas méchant en sois pour elle. C'était juste pour lui parler un peu et être franche avec elle parce qu'elle ne supportait pas l'hypocrisie. Et la brune blaguait pour le moment, sur le fait qu'Ayla pouvait sans doute draguer le squelette de la tombe à côté de la sienne, si elle était encore en état de le faire sûrement, se maquiller serait sans doute plus difficile pour elle vu qu'elle ne se promenait pas toujours avec une trousse de maquillage. " Draguer le petit squelette à côté de ma propre tombe d'accord, mais pour pouvoir me maquiller, il faudra penser à m'enterrer avec le nécessaire, que je sois magnifique pour pouvoir avoir du succès. Somme nous bizarre de parler de la sorte" Parler de la mort n'était pas censé être drôle, mais les deux étudiantes en riaient pour le moment parce qu'elles n'étaient pas du tout sérieuses dans leurs paroles et qu'avoir peur de la mort n'était pas une bonne chose pour pouvoir correctement vivre leur vie d'adolescente.

Une fois la boutique quitter elles cherchèrent un endroit ou se planquer en attendant que les effets de la potion disparaissent et les laisse être à nouveau elle même. Aucune des filles ne voulaient être la risée de toute l'école, alors elles n'avaient pas vraiment le choix soit elle rentrait normalement dans l'école et subissait les moqueries des autres soit elle trouvait un moyen de se planquer et ne ressortait que quand elles étaient à nouveau elle même. Mais Ayla ne savait pas ou se trouvait là salle dont Daphné lui parlait alors elle n'était pas vraiment en mesure de savoir si rendre en passant inaperçue et si elle devait fouiller le château pour trouver la fameuse salle secrète elle allait se faire remarquer. " Tu trouves que je suis trop franche ? Parce qu'on me le reproche souvent et je ne fais pas exprès, je veux juste être franche" Souvent, elle pouvait vexer sans vraiment le vouloir parce qu'elle n'aimait pas passer faire des détours et elle manquait de tact " Aimable, c'est mon deuxième prénom, tu ne savais pas ? Je dis ça en rigolant, mais ma mère et son amour des A auraient pu trouver ça possible" L'horreur si son deuxième nom n'avait pas été Alhy mais aimable. La Serdaigle revint sur le sujet de la salle mystère où elles pourraient trouver refuge pour passer le temps. " J'en ai entendu parler, mais je ne sais pas où elle se trouve... Tu sais où elle doit être normalement ?"
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Elles sont folles de parler de choses pareilles avec un air aussi détaché, de parler de choses comme cela avec un tel sourire, comme si la mort n'était rien, alors que la jolie brune l'a quand même frôlée il y a peu de temps, quand le 2 mai elle cherchait à défendre sa vie et celle de sa sœur, quand elle s'est battue avec les membres de l'ordre du phénix dont elle fait parti. Et là, elle n'a pas l'air particulièrement traumatisée à parler de morts alors que certains étudiants manquent, qu'ils sont morts, comme Fred Weasley par exemple, même si la jeune femme ne le connait pas des masses.

"- On te donnera ça ne t'en fais pas, on ne voudrait pas que tu rate ton rancart mortuaire... Ce serait quand même bête que... tu te prenne un os !" rit la demoiselle amusée, poursuivant la lancée de leurs blagues plus que douteuses. Et elle sourit, elle s'amuse avec la sorcière aux cheveux blonds et ce malgré le fait qu'elles ont eu un petit accident, que leur peau se colore de drôles de teintes. Et les deux sorcières arrivent encore à s'éclater, parler de séduction. "Je crois que nous sommes un peu folles ou sérieusement atteintes parce que ce n'est pas très drôle à la base..." répond la jeune femme en souriant à son interlocutrice.

Les questions qui fâchent, la sorcière a tout à coup bien peur d'avoir vexé la jeune fille à ses côtés hors ce n'est pas ce qu'elle voulait. De fait Daphné lui adresse un petit sourire désolé des plus sincères, craignant réellement d'avoir blessé la bleu et bronze à ses côtés.

"- Non tu n'es pas trop franche je voulais juste plaisanter, rebondir sur ce que tu as dis. Mais tu n'es pas si terrible que ça malgré ta franchise ne te fais pas de soucis, ce n'était pas vraiment une critique alors je qui désolée si tu l'a pris comme ça... Quand à la salle je ne sais pas trop on m'a parler d'une truc qui danse et d'une tenture mais je ne sais pas grand chose de plus, mais si ça peut t'aider..." répond la jeune femme.

La vérité c'est qu'elle sait exactement où est la salle sur demande mais elle est sensé être par ici depuis peu de temps alors elle joue le jeu, elle donne le change, fait croire qu'elle sait peu de chose sur cette histoire.

❝La beauté plaît aux yeux. La Douceur charme l'âme❞

La mort n'a jamais réellement effrayée la jeune blonde qui vit pleinement sa vie sans penser au moment où elle serait forcée de quitter la terre, ne pas y penser pour ne pas craindre ce moment, c'était son leitmotiv, et elle s'y tenait, surtout qu'elle ne pouvait pas se douter que son amie à été frôlée de peu la mort à plusieurs reprises, dans le monde d'Ayla les mangemorts n'était pas encore très développé et si certaines attaque avait déjà lieu rien de très dangereux ne, c'était passer, les sorciers ne se doutait pas encore de l'importance qu'allait prendre se groupe de fanatique, pour eux les aurors vont réussir à calmer le phénomène et leur vie va être belle. Si elle savait peut-être qu'elle ne parlerait pas ainsi de la mort. " Si je meurt mariée je veux mon maris dans la tombe d'à côté pour pouvoir le séduire à nouveau et m'assurer qu'il n'aille pas voir ailleurs. Je ne suis pas habituée à essuyer des refus dans ce domaine-là, je devrais m'en sortir même si je suis à mon désavantage" Les deux étudiantes de Poudlard se rendait bien compte que leur sujet de conversation n'était pas normal, pas banal et pas réellement drôle, mais pour elle, c'était assez comique pour le moment, et c'était suffisant pour qu'Ayla réponde s'en se prendre la tête. Il fallait savoir faire preuve de légèreté même sur des sujets sérieux sinon la vie devenait vite une corvée ennuyeuse et la blondinette se refusait à se ranger dans les cases de la société pour mourir d'ennuis.

" Un proverbe dit que l'on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde" Elle avait demandé à Daphné si celle-ci l'avait trouvé trop franche, parce qu'elle recevait souvent cette critique et que cela pouvait être problématique dans ses relations humaine, parce qu'elle ne possédait pas de filtre et que tout sortait tel qu'elle le pensait, mais la brune ne semblait pas blessée de ses mots, surtout qu'ils n'étaient en rien méchant, juste véridique, la brune était une très belle femme, mais elle l'était encore plus quand elle ne changeait pas de couleur sur certaines parties de son corps. En soit le compliment était présent juste un peu camoufler par le reste de ses paroles.

" Oh, tu sais, je suis habituée à ce qu'on me dise que je suis trop franche et que je devrais faire plus attention à la tournure de mes phrases, mais je ne cherche jamais à blessé juste à dire le plus simplement possible ce que je pense. Et si cela ne t'a pas blessée ou vexée alors je suis contente, j'ai parfois du mal à voir ou son les limites de l'impolitesse. Surtout qu'au fond, je te complimentais réellement. Et pour ta salle, je pense que cela doit se trouver au sixième ou au septième étage, tu sais comment on pénétré dans cette salle secrète ? Parce que je peux chercher, mais si on ne sait pas comment y entrer, on va vite se faire repérer" La blonde avait entendu la rumeur d'une salle qui pouvait fournir ce qu'un sorcier voulait, parce qu'elle était une Serdaigle et qu'elle aimait tout savoir sur l'endroit où elle habitait, mais jusqu'alors c'était restée pour elle une légende n'ayant jamais trouvé l'entrée de cette pièce si mystérieuse, mais les indications de la Serpentarde lui donnait un champ de recherche plus restreint deux étages assez élevé dont un presque vide, elles pourraient sans doute trouver à elle deux. " Nous devons nous rendre au sixième étage sans nous faire remarquer, c'est l'étage le plus vide de l'école et là, on pourra chercher et ensuite passer au septième si on ne trouve pas quand dis-tu ?"
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La mort. Voilà bien un sujet qui intrigue et inquiète Daphné. Non pas pour elle bien entendu puisqu'elle est membre de l'ordre du Phénix ce qui représente un danger constant mais pour ses proches, comme sa famille. Sa sœur, surtout, évidement. La verte et argent ne pourrait pas supporter que quoi que ce que de mal arrive à la jeune Astoria, sa très chère sœur cadette qu'elle a quelque peu élevé. La mort est du coup un sujet qui ne pourrit certes pas la vie de la future madame Malefoy mais un sujet dont rire est assez délicat. C'est pourtant ce que font les deux filles, assez curieusement, à parler de séduction et de rendez-vous entre squelettes, aussi surprenant que cela puisse paraitre. Et elles semblent d'ailleurs bien rire avec leurs bêtises.

"- Non tu seras absolument parfaite j'en suis tout à fait certaine. A faire craquer ton petit mari une seconde fois, vous allez faire un joli petit couple de squelettes et vous serait magique, vous irez jouer aux osselets et danser sous la lune le soir d'halloween en faisant hurler de terreur les moldus, devant tant de... beauté décomposée !" rit la sorcière à l'attention de son amie, riant avec elle de ces bêtises.

La brune accorde un sourire à son interlocutrice comme cette dernière lance un petit dicton, que la sang-pur ne se souvient pas d'avoir déjà entendu. Peut-être parce que c'est moldu alors ? Mais à bien y penser les Abbot sont une famille de sang-purs aussi. Mais moins conservateurs, il lui semble, que ne le sont les Greengrass. Et puis la sorcière n'a pas beaucoup voyagé, pas beaucoup rencontré de gens pouvant connaître une phrase pareille alors elle sourit à son interlocutrice.

"- C'est sympa comme phrase, d'autant plus que c'est très vrai je trouve, très bien choisit." répond la demoiselle en souriant à la bleu et bronze.

Chercher la salle sur demande. La sorcière ne peut évidemment pas montre qu'elle en connait trop sur ce sujet parce qu'elle n'est là que depuis quelques semaines et on la tuerait si on savait qu'elle a vendu la mèche, probablement, si elle ne créé pas un problème dans l'espace-temps. Du coup la serpentard préfère se montrer prudente et ne pas se montrer au courant de trop de choses à son sujet. Sauf que malheureusement pour elle, Ayla ne sait pas comment on y entre. Du coup Daphné fait mine de réfléchir.

"- On m'a dit que ça marche si tu veux voir apparaître la salle alors... il faut peut-être juste passer devant l'endroit ou elle est en faisant la demande de ce qu'on veux ? Enfin ça semble tout à fait débile mais votre école est vraiment surprenante..." fait remarquer la sorcière à l'attention de son interlocutrice. "Et tellement fascinante en même temps, il y a toujours de nouvelles choses à découvrir sur Poudlard, j'adore vraiment ça !" déclare la brune en dévisageant son amie, lui souriant d'un petit air enjoué.

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Et elles continuaient à parler de mort de squelettes et de drague, tout cela était vraiment bizarre si on les entendait parler, elles passeraient pour deux folles, mais heureusement, elles étaient seules et cacher pour le moment, leur problème de peau les aidaient bien à passer inaperçue le temps de pouvoir rire un peu de chose pour la plupart des mortels par drôle. Mais comme le disait le proverbe citer par la blonde tout était possible si on était bien entouré, et pour le moment, c'était le cas Daphné rentrait dans son jeu et riait avec elle, rajoutant encore et encore des blagues par-dessus les blagues. Parlant toujours avec le sourire aux lèvres, elle répondit en souriant " Il faut toujours faire craquer son mari sinon il va voir ailleurs, je ferais tout pour être toujours parfaite pour qu'il ne me quitte pas, déjà que si j'arrive à me marier sa serra sans doute un miracle. Oh faire hurler les moldus pourquoi pas, mais si par hasard, je tombe sur mon père ou quelqu'un de sa famille, je m'en voudrais un peu, j'irais les effrayer dans un autre cimetière pour ne pas tomber sur des gens que je connais. Nous ne sommes pas gentilles avec ses pauvres petits moldus, eux ne peuvent pas comprendre que je suis une belle sorcière en pleine reconquêtes de son mari, il loupe quelque chose"

La famille de son papa étant moldu Ayla savait vivre parfaitement parmi eux, elle se fondait dans la masse et pouvait oublier un peu la magie de temps en temps pour se souvenir de la beauté de la terre, ce qu'elle ressentait avant de découvrir que la magie pouvait exister. Parce qu'elle ne l'avait pas su tout de suite, sa mère avait longtemps cacher qu'elle était sorcière pour ne pas faire peur à son bébé et la petite fille s'émerveillait devant des choses toute simples telles que les manèges fait de cheveux de bois, les boules à neige, les lumières de Noel. Chose qui paraissait un peu fade quand on pouvait voir ce que la magie pouvait offrir, mais dont elle tentait de se souvenir pour ne pas renier une partie d'elle, léguer par son paternel. " C'est un proverbe moldu qui me vient de mon père, il aime me le dire quand je tombe dans des sujets un peu tabou, que je vais faire une bourde en parlant de magie ou autre... Heureusement qu'il est là. Mais je trouve qu'il colle parfaitement à notre situation ", C'était vrai sans doute qu'avec une autre personne aucune d'elle n'aurait parler de ce sujet. Et la conversation revint sur la fameuse salle mystère qu'elles devaient trouver pour pouvoir se cacher.

La brune n'avait pas beaucoup d'information, mais elle n'était pas là depuis longtemps, et elle qui était dans l'école depuis six ans avait toujours pensé que cela n'était qu'une légende, alors aujourd'hui, elle apprenait que c'était vrai et ne savait pas vraiment ou chercher de façon précise, mais il fallait bien tenter. " Tu sais avec Poudlard il faut s'attendre à tout même au bout de six ans de scolarité, je suis sûre que je ne connais pas tout le château, certaines parties ne sont pas accessible par les élèves, il y a des passages secrets, et autre alors cette salle est surement dans le château apparaissant quand on la désire si on se trouve au bon endroit reste à trouver le bon étage en les deux qui me semble plausible..." Pour le moment, il fallait déjà atteindre l'école de magie pour pouvoir, aller chercher l'entrée de la salle. " Tu verras, tu vas découvrir encore plein de choses sur l'école" Elle en était sûre même si elle ne savait pas que la brune devait en connaître autant qu'elle sur l'école.
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"- Message reçut cinq sur cinq ma belle. Bon... le soucis pour moi c'est qu'au train où vont les choses je vais me marier avec un infidèle, de base alors le garder... Cela dit comme je ne suis pas plus fidèle que lui et que je renouvèle mes conquêtes à l'envie... je ne vais pas le lui reprocher, n'est-ce pas ?" rit la jeune femme.

Daphné dit cela en dévisageant son interlocutrice, souriant à cette dernière, montrant que cette conversation aussi incongrue soit-elle l'amuse beaucoup. D'ailleurs elle éclate carrément de rire, à s'en tenir les côtes, lorsque la jolie blonde dit qu'elles sont méchantes avec les moldus qui ne peuvent évidemment pas comprendre qu'elle est une ravissante sorcière dansant avec son mari pour le reconquérir, alors qu'elle est sensé être un macchabée à six pieds sous terres. L'image est édifiante, drôle... La sorcière ne peut définitivement pas retenir son rire, le soucis c'est que toutes deux espèrent passer inaperçu avec leur couleur se peau rendue suspecte par la potion. Alors la brune attrape la main d'Ayla pour courir et échapper à cette situation, échapper aux regards des gens sur elles deux. Et en courant elles arrivent à discuter encore de leur sujet si troublant, si perturbant.

"- Ah oui je me disais bien que c'était un proverbe moldu, parce que je ne le connais pas du tout, c'est parce que moi pour ma part j'ai grandis seulement avec des sorciers alors ce n'est pas évident de... enfin de connaitre ce genre de choses. Oui ça colle bien à notre situation c'est le cas de le dire ! On aurait pas parlé de ça avec quelqu'un d'autre je pense !" répond la jeune femme en souriant avant de s'arrêter pour souffler un peu, les joues rouges et quelques cheveux collés sur son front. Elle met un peu de temps à retrouver une respiration normale à vrai dire, après leur course pour ne pas trop se faire encontre par des témoins et les voilà dans le parc de Poudlard, déserté en ce jour de permissions pour pré-au-lard.

La demoiselle est un peu surprise à vrai dire, elle était persuadée que les Abbot étaient une famille de sang-pur sauf que... Le fait que le papa de la sorcière face à elle connaisse un proverbe des moldus lui fait penser qu'elle se trompe probablement sur les origines de la jeune femme avec elle. Aurait-elle donc un moldu dans sa famille ? Cela l'étonne mais peut-être qu'une partie de la famille n'est pas si pure que les Abott le disent. Ils sont assez discrets cela dit sur ce genre de choses, si c'est le cas.

"- J'espère bien découvrir encore plein de choses, ça m'a l'air fascinant. Et puis pour le coup... oh franchement la légende que je préfère c'est celle de la chambre des secrets, il parait qu'elle a été ouverte il y a trente ans et que quelqu'un est mort. Tu crois que c'est vrai ? Non parce que pour le coup ça ferait peur un peu non ? Moi ça me ferait flipper. Enfin bon il parait que ça ne menace que les nés moldus mais c'est... Enfin ce serait quand même totalement dingue !"

❝La beauté plaît aux yeux. La Douceur charme l'âme❞

" Au moins, tu es au courant qu'il ne t'est pas fidèle et tu ne lui es pas aussi alors bon, c'est une façon de vivre le couple qui n'est pas la mienne, mais si vous avait trouver votre équilibre comme cela, c'est temps mieux pour vous..." Pour Ayla, la fidélité était un principe important, elle ne le mettrait jamais de côté, ne donnant son cœur que si elle était sûre d'aimer la personne à cent pour-cent pour ne jamais avoir à aller voir ailleurs, mais elle pouvait comprendre que tous ne voient pas le monde comme elle. Elle était très ouverte d'esprit et respectait les principes de chacun même si ils n'étaient pas identiques au siens.

Et la brune éclate de rire, ne pouvant que déclencher le rire de la blonde, les deux rigolaient comme des enfants de leur blague pourtant pas drôle du tout, parler d'infidélité, de mort et d'effrayer de pauvre personne innocente n'aurait sans doute pas dû les faire, mais aller, comprendre leur humour un peu décalé, c'était juste parce qu'elles étaient ensembles qu'elles pouvaient se permettre de rire autant de s'amuser de la situation tout en cherchant un moyen de se faire oublier pendant encore douze longues heures. Au moins, elles étaient deux et elles s'entendaient bien cela aurait pu être pire si l'une ou l'autre avait fini coincée avec son ennemi juré ou avec un parfait inconnu, dans ce genre de situation Ayla n'aurait sans doute pas passé du temps avec l'autre personne impliqué, l'aiglonne aurait sans doute choisi la solitude pour passer le temps, pourtant, elle était très sociable, mais il ne fallait pas lui demander la lune non plus. Mais l'idiot qui les avait aspergées avait quand même bien fait en les visant toutes les deux ensembles. La brune revint sur le proverbe moldu citer par la blondinette, Ayla devait avoir une Sang-pur devant elle à n'en pas douter vu que la jeune fille avouée n'avait grandi qu'avec des sorciers et donc ne pas connaître la phrase dites plutôt par sa camarade. Pour Ayla, aucune différence, elle ne faisait pas attention au statut de sang des autres, ce n'était peut-être pas le cas de Daphné, mais elle n'était pas du genre à mentir sur sa filiation. " Ma mère vient d'une famille de Sang-Pur, elle est médicomage à Sainte-Mangouste et si un jour, tu passe là-bas ce que je ne te souhaite pas, tu la reconnaîtra surement du premier coup d'œil. Mais mon père lui vient d'une famille de sans pouvoir, dans sa famille il y a déjà eu des nés-moldus mais lui n'as jamais eu de pouvoir et il s'en fiche un peu, il aime sa vie et son monde. Et vu que le sang n'a aucune importance pour moi cela ne me gêne pas non plus..."

Et les deux étudiantes se mirent à courir en direction du château, la Serdaigle était habituée à la course à pied, c'était pour elle un moment de plaisir et elle gérait totalement son corps et sa respiration la Serpentarde semble avoir un peu plus de mal qu'elle, peut-être ne faisait-elle pas de sport dans son ancienne école, du coup, elle la laisse reprendre un peu son souffle étant donné que le parc est désert, elle peuvent se permettre de perdre une ou deux minutes avant de partir ce cacher. Où plutôt chercher la salle magique, parce qu'il fallait déjà mettre la main dessus pour pouvoir, aller s'y cacher. " Je suis d'accord avec toi. Bien sûr que c'est vrai, une jeune fille est morte à cause de ce monstre, mais depuis personne n'a été attaqué à nouveau. Je ne sais pas si il est mort ou si il est juste enfermé mais bon peut-être qu'un jour, on aura de nouveau sa visite. Je ne serais pas la première menacée, je suis une sang-mêlé mais je ne souhaite à aucun nés moldu de se trouver en face de ce monstre. Bon allons chercher la salle avant que quelqu'un n'arrive" Et elle partit en direction du château pour monter d'abord au sixième étage.
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Daphné accorde un sourire à son interlocutrice. Oui en effet ils savent l'un et l'autre qu'il n'y a aucune fidélité dans leur couple. Oui c'est un concept de vie mais il faut dire aussi que les deux jeunes gens n'ont pas vraiment d'amour l'un pour l'autre. C'est souvent le cas dans les mariages arrangés par les parents. Cela dit il y a de l'affection et les deux sorciers sont bien loin de se détester. Ils passent du temps ensemble et parfois même du très bon temps. La demoiselle a un petit sourire en songeant à cela. Drago et elles savent comment s'amuser c'est le cas de le dire. Ils savent passer le temps ensemble, que ce soit sous une couette ou non. Dans les soirées de sang-pur par exemple la demoiselle a grand plaisir à être sa cavalière et ce d'autant plus que toutes les femmes de l'assistance l'envient souvent, désirant être à sa place, pouvoir danser avec un aussi bon cavalier. Leurs discutions aussi plaisent beaucoup à la brune car les propos de son fiancé sont emplis d'une rare intelligence et elle apprécie de converser ainsi avec lui, d'échanger des idées, de discuter avec intelligence et raison. Certes parfois, dans la bouche de Drago c'est Lucius que l'on entend mais la brune sait que dans le fond celui qui lui est destiné comme futur époux est loin d'être un mauvais homme, bien au contraire.

"- Oui et puis il faut dire qu'au moins nous nous respectons tout deux, à défaut de nourrir un amour véritable. Mais que veux-tu c'est là le lot des mariages arrangés et je me considère chanceuse d'avoir hérité de Drago. C'est un homme bon, derrière le masque froid et arrogant qu'il affiche et il n'est pas si terrible qu'on pourrait le croire." indique Daphné un doux sourire sur les lèvres. "Le tout est de ne pas être malheureux. Je ne crois pas que Drago le soit. Quand à moi pour peut qu'Astoria aille bien, le reste m'est égal. Je me sens bien dans ma vie comme cela." reprend la sorcière avec un éclatant sourire.

En écoutant Ayla parler de ses origines et se confier sur son père moldu, Daphné dessine sur ses lèvres un sourire. Elle s'est trompé sur la Abbot mais peu lui importe. La jeune femme n'est pas convaincue par la théorie de la suprématie du sang pur. Elle lutte contre l'idéologie des mangemorts après tout alors elle ne va pas commencer à faire de la discrimination dans ses fréquentations, elle ne va pas juger la sorcière face à elle pour si peu. Ce n'est pas son genre, ce n'est pas ainsi qu'elle a l'intention de mener sa vie.

"- Je comprend ne t'en fais pas. Le statut du sang m'est égal, je ne vais pas te juger là-dessus et je trouve tout ceci parfaitement idiot." fait remarquer la jeune femme avec un sourire pour la sorcière qui lui fait face. "Et puis on sait tous que c'est une manière de penser totalement dépassés certains grands sorciers étaient de sang-mêlés voire nés-moldu n'est-ce pas ?" rappelle la jeune femme en souriant.

La chambre des secrets une réalité. Oui bien sûr, Daphné est bien placée pour le dire comme la chambre a été réouverte au cours de sa seconde année, faisant alors plusieurs victimes. Elle ne sait toujours pas quel est le genre du monstre qui a pétrifié tant d'élève et qui en a tué une dans les années 1950 mais ce qu'elle sait, c'est que plus jamais elle ne veut voir cela.

"- Non je ne leur souhaite pas non plus. Je ne comprend pas que l'on puisse être si cruel." indique la sorcière comme elles se mettent en route et gravissent les étages pour parvenir bientôt au sixième. "Bon... voyons vois si on trouve une tenture qui ressemble à ce qu'on m'a dit."

❝La beauté plaît aux yeux. La Douceur charme l'âme❞

Les deux jeunes filles avaient couru et elles étaient désormais dans le couloir du sixième étage, en pleine recherche d'une tenture qui leur indiquerait qu'elle était proche de l'entrée de la salle magique. Tout en discutant toutes les deux de manière franche et pourtant agréable, la blonde avait parler de son père et du monde de celui-ci, les différences entre les deux jeunes filles étaient présentes et elle le découvrait leur de leur discutions surtout sur le point de vue de chacune sur la vie de couple, Daphné était soumise à un mariage arrangé, elle se pliait aux règles qu'on lui avait fixées, et n'aimais pas réellement son futur mari ce qui la poussait à lui être infidèle et lui faisait pareil. Pour la blonde, le mariage était un acte d'amour ses parents en était la preuve et pour leur fille la fidélité était une des bases les plus importantes d'un couple, elle ne se voyait donc pas vivre la même histoire que sa camarade verte et argenté, mais en discuter était quand même une bonne chose cela lui permettait de voir qu'il existait différent de point de vue à ce sujet et que tout le monde était différent. Si le respect était là, c'était déjà une bonne chose pour eux, ils arriveraient peut-être à faire tenir leur mariage sans réels sentiments d'amour entre eux juste une affection légère et une bonne connaissance des limites fixée par chacun.

" Je n'aimais pas être une sang pur pour ne pas avoir à vivre une situation comme la tienne, dans mon monde le mariage est un acte d'amour pas une mise en scène forcer, cependant, je dois avouer que tu a l'air d'avoir tiré un plutôt bon parti même si je ne connais pas vraiment Drago et que je ne fais que le croiser en cours. Mais si vous trouvez votre bonheur dans votre drôle d'arrangement, c'est le principal enfin, je pense..." Difficile pour elle de vraiment savoir ce qui était le plus important, parce qu'elle n'était pas dans cette situation qu'elle ne connaissait pas le nom de celui qu'elle épouserait et que le jour où elle aurait un anneau au doigt, elle l'aurait choisi, elle pas ses parents pour une question de rang et d'argent, seulement elle et son cœur, l'amour était une belle chose bien que ce sentiment soit craint par les hauts rangs de la société magique parce que rien ne pouvait garantir qu'un sorcier pouvait aimer un autre sorcier.

Ayla avait donc confié à la jeune fille qu'elle était une sang-mêlé et qu'elle s'en fichait totalement, car pour elle le sang n'avait pas la moindre importance, la valeur d'une personne n'était pas définie par la pureté de ce liquide vitale pour elle et Daphné semblait d'accord avec elle vu qu'elle lui répondit qu'elle non plus n'était pas dans le jugement des autres par rapport à leur statut de sang. Au moins, elles étaient d'accord là-dessus cette idéologie était stupide et seulement à cause de sorciers qui avait peur de l'inconnu. Les nés-moldu n'étaient pas une menace pour le monde sorcier, les sang-pur suprématistes eux l'était, car il prenait des vies sans raison, créait une guerre sans que cela ne soit nécessaire et justifier. C'était eux qui fallait enfermer et surveiller, mais bon le monde sorcier n'en n'était pas encore arriver à la même conclusion que la Serdaigle. " Je suis contente de voir que tu ne fais pas partie de ses sang-pur qui vouent une haine déplacée envers les sorciers issue de famille sans pouvoirs. Ce sont eux les vrais dangers pour notre société, car leur vendetta n'a aucune justification et aucun fondement, j'aimerais pouvoir leur ouvrir les yeux, mais malheureusement ses personnes ne sont pas vraiment attentives au discours des autres. La puissance d'un sorcier ne provient pas de son sang, mais de son envie de bien faire de s'améliorer, de son travail alors oui de grand sorciers n'avaient pas le sang parfaitement pur et pourtant ils ont créer notre monde..."

La chambre des secrets existait, elle en était sûre, mais elle ne savait pas où était l'accès à cette chambre et au vu de la rumeur sur le terrible habitant de cette pièce, elle n'irait pas chercher à en savoir plus, ce n'était pas ce qui l'intéressait et elle souhaitait plus que tout que cette chambre reste fermer pour le restant de leurs vies à tous. " La peur de l'inconnu... Les sang-purs ne sont pas habitué aux moldus aux coutumes et habitudes de ses personnes et leur différence les effrayent enfin, je ne vois que cette explication pouvant justifier un temps soit peu leur gigantesque folie ... Alors une tenture... Si ce n'est pas ici, c'est l'étage du dessus, nous allons bien finir par trouver" A elle deux, parcourir deux étages allait être plus simple surtout que la brunette possédaient quelques informations pouvant les aider dans leur recherche.
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Au sixième étage de Poudlard, Daphné se sent un peu mal à l'aise de ses mensonges. Dire qu'elle sait exactement où se trouve la salle sur demande et comment on y entre... mais elle ne peut pas le dire pour protéger le secret des étudiants de son année. Elle ne doit rien montrer du fait qu'ils connaissent déjà les lieux, ce serait louche. Alors la vert et argent joue le jeu devant la bleu et bronze, faisant mine de chercher un couloir avec une tapisserie représentant une leçon de danse. À vrai dire elle espère que ce soit Ayla qui la "trouve" pour ne pas attirer les regards sur sa personne. Et tout en cherchant les deux filles continuent de papoter de choses et d'autres. principalement de mariage et d'amour, de respect, de mariage arrangé et de moldus comme c'est ce qu'est le père de la sorcière aux longs cheveux blonds. Daphné en est vraiment surprise même si cela ne la dérange pas. Elle n'est pas du genre à accorder de l'importance au statut du sang alors qu'Ayla ne soit pas une sang-pur comme elle l'a cru jusqu'ici ne lui semble pas si terrible, elle ne se sent en rien flouée.

"- Mais donc tu as le nom de ta mère ? Parce qu'il me semblait que les Abbot étaient une famille de sang-pur." fait quand même remarquer la brune avec un sourire. "Bien que cela ne me dérange pas du tout si ce n'est pas le cas.

Oui le mariage de Drago et Daphné a quelque chose de très étrange, il faut dire que le couple n'y est pour rien puisque ce n'est pas un mariage d'amour et qu'ils sont promis l'un à l'autre depuis leur plus tendre enfance, sans que personne ne se soit inquiété de connaître leur avis à ce sujet. Cela ne semble pas plaire à Ayla qui ne se prive pas de l'exprimer. Daphné a vrai dire partage ce point de vu, plus ou moins, elle reconnait que ça fait rêver. Mais jamais personne ne lui a apprit à vraiment adopter ce leitmotiv alors la brune ne sait pas trop de quoi il retourne. Sur le papier ce genre de mariage a l'air beau mais... Ce n'est pas de cette manière qu'on lui apprend à penser depuis son enfance, c'est un fait. Hors tout son raisonnement fonctionne autour de cette éducation qui a été la sienne.

"- Disons qu'enfant on ne se rend pas compte, c'est après que l'on prend conscience de toute la portée de la chose, de ce que cela veut dire, clairement. Après je ne peut pas me plaindre, parce que mon fiancé n'est pas si terrible que ça, on s'entend plutôt bien et on s'est mis d'accord sur les terme de notre engagement l'un envers l'autre." répond Daphné en haussant les épaules d'un air détaché. "Ta vision des choses est belle certes mais je n'ai pas grandit comme cela alors... Cela a l'air d'être une très belle façon de vivre mais... ce ne sera sûrement jamais la mienne."

La peur de l'inconnu et des sangs impurs, voilà que la discussion s'oriente de nouveau plus particulièrement sur le statut du sang et Daphné arbore un sourire. Non, elle n'est pas le genre de connasse au sang pur qui se croit supérieure aux autres, qui imagine que sa vie vaux mieux, que son pouvoir est plus grand. Tout ça se sont des conneries et c'est bien pour cela que la sorcière est membre de l'ordre du phénix, c'est pour venir en aide à ces personnes mises plus bas que terre, pour lutter contre ce genre de pensées tout à fait archaïque.

"- Non je ne suis pas ce genre de personne et quand j'entend dire qu'il y a une montée en puissance de force radicales opposées aux sangs "impurs..." ça me rend malade, je te le dis !" soupire Daphné.

Sujet: Re: Ayla - Petit accident de... coloration

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