Installée à mon bureau de Sainte-Mangouste, je prenais mon nouveau poste à cœur. Cela me faisait certes plus de responsabilités, mais j’aimais cela. Puis ça m’évitais de penser au fait que ma fille était loin de moi et que je ne la reverrais qu’aux prochaines vacances. Plongée dans le planning des médicomages, je n’entendis pas tout de suite le hibou qui tapait à ma fenêtre. Ce ne fut que lorsque le hibou frappa un peu plus fort qu’auparavant et je levais doucement la tête. Allant ouvrir la fenêtre, j’accueillis le volatile en lui donnant une petite friandise et je pris le parchemin qu’il avait à la patte.
« Une lettre de Poudlard ? Espérons qu’il n’y ait rien de grave … »
Evidemment, j’avais tout de suite pensé que ma petite fille avait des problèmes. Oui, je dis toujours ma « petite » car même si elle avait l’âge de transplaner, elle restait toujours ce petit bébé que j’avais tenu dans mes bras pendant tant d’années, à qui j’avais appris à marcher et qui avait illuminé notre vie, à son père et à moi. Parcourant le parchemin des yeux, je fus rassurée de voir qu’Albus Dumbledore venait simplement me demander s’il m’était possible de donner quelques cours de médicomagie pour former nos jeunes à sauver des vies, avec les premiers secours. Je trouvais immédiatement que c’était une merveilleuse idée. Je devais néanmoins d’abord en parler avec le directeur de l’hôpital. Cela me prit bien trois heures, puisqu’il me proposa d’autres solutions, d’autres médicomages, mais je campais sur mes positions et il m’autorisa à m’absenter deux jours par semaine. J’étais consciente que cela allait me demander plus de travail, mais en tant que guérisseuse, je ne comptais déjà pas mes heures. Mon mari y était habitué puisqu’en tant que chirurgien moldu, il était dans le même cas.
Je pris donc le chemin de Poudlard, en transplanant à Pré-au-Lard et en me rendant tranquillement au château, à pieds. J’avais répondu au hibou de Dumbledore, le prévenant que j’arrivais dans l’après-midi pour parler de tout cela. J’étais impatiente de rendre tout cela concret, me disant que cela me ferait une petite bouffée d’air. Transmettre son savoir était quelque chose qui m’intéressait réellement, et cela me permettrait en plus de voir Ayla et de m’assurer que tout allait bien pour elle. Oui, je suis parfois un peu trop mère-poule. J’aurais d’ailleurs peut-être du en parler d’abord avec ma fille … Quoique, pour l’instant, je n’avais rien accepté.
Me retrouver devant l’école que j’avais fréquentée il y a plus de vingt ans me rendait totalement nostalgique. J’avais apprécié mes années à Poudlard, et une foule de bons souvenirs me revenait en tête. Je montais les escaliers, me rendant au bureau du directeur. J’en ressortis une heure plus tard, le sourire aux lèvres, en serrant la main de ce grand sorcier. Je venais d’accepter ce poste. Deux jours par semaine de cours, ouverts à tous les élèves, avec un mélange de pratiques présentées. J’étais ravie de pouvoir enseigner, et Dumbledore semblait ravi d’avoir trouvé un professeur de médicomagie.
Je redescendis donc les escaliers et je regardais dans la grande salle. Ma fille s’y trouvait. Je devais lui annoncer la nouvelle avant qu’elle ne l’apprenne en venant dans mon cours. Rentrant dans la salle, je m’avançais vers la jolie blonde.
« Ayla chérie ! Bonjour ! Comment vas-tu ? »
Ne pensant strictement pas au fait qu’elle puisse être entourée de ses amis, je déposais un baiser sur son front, un sourire éclatant. Comme cela me faisait du bien de la voir !
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Sujet: Re: Une nouvelle vie ? Ayla Ven 5 Aoû - 17:50
Améthyste & Ayla Si le premier de tous les liens est l'amour, la tendresse maternelle est le second
La jeune fille venait de passer une journée comme les autres, elle s'était levée et préparer comme à son habitude, avait déjeuner dans la grande salle puis avait été en cours pour le début de la journée, tout était donc parfaitement comme les autres jours et rien ne la préparait à croiser sa mère dans les couloirs de l'école. Elle avait discuté avec ses amis, avait même croiser Mathéo après un de leur cours pour discuter un peu avec lui qu'elle ne voyait pas autant qu'elle l'aurait voulu les jours de cours ne pouvant pas trop lui parler, parce qu'ils étaient chacun avec leurs groupes d'amis et avait des emplois du temps parfois différent, même souvent différent n'ayant que quelque cours en commun. Ayla avait même eu une heure de libre dans la journée où elle avait pris l'air, tout en travaillant sur un projet qui lui tenait à cœur, mais qu'elle gardait secret pour le moment, elle en parlerait à sa mère en temps voulu ayant besoin de son accord pour faire ce qu'elle projetait. La journée était passée donc normalement, et elle se retrouvait une nouvelle fois dans la grande salle assise à la table de sa maison et entourée de ses amies, discutant tranquillement de leur journée, de garçon, des professeurs et de leurs devoirs, après tout, nous sommes chez les Serdaigles les études ont une grande place dans les conversations des étudiants de cette maison, qui aime partager leur point de vu sur leurs travaux, histoire de pouvoir avoir les réponses les plus complètes possible et pouvoir apprendre de nouvelles choses grâce au connaissance des autres.
Quand la jeune blonde entendit son prénom dans la grande salle, elle se retourna ne comprenant pas qui était en train de l'appeler, et pourquoi cette voix ressemblait fortement à celle de sa mère qui n'avait rien à faire ici, elle allait bien et n'avait pas fait de grosses bêtises le directeur n'avait donc pas pu convoquer sa mère à cause de son comportement et cela intrigua la jeune fille qui était un peu gênée de voir sa mère se comporter de la sorte face à ses amis. Ayla adorait ses parents qu'on ne s'y méprenne pas, mais elle était tout de même une adolescente qui ne voulait pas passer pour un bébé devant toute son école et sa mère devait comprendre cela pour ne plus agir de la sorte dans son école, après tout, c'était son territoire ici, elle était normalement libre d'agir sans avoir ses parents dans son dos. Et elle ne comprenait pas pourquoi la médicomage se trouvait ici à cette heure-ci, surement pas un problème avec son père vu le sourire qui ornait son visage. Décidément, cette journée n'allait pas finir comme une journée habituelle. Elle se leva donc pour entraîner sa maman hors de la grande salle à l'abri des regards. " Maman, mais qu'est-ce que tu fais ici ? Rien de grave ? Et oui maman, je vais bien, j'irais mieux si tu ne me traitais pas comme un bébé dans la Grande salle" Elle était pourtant heureuse de la voir, étant très proche de la femme qui l'avait mis au monde seize ans plutôt, mais quand même la blonde restait une jeune fille en pleine période d'adolescence et donc qui voulait un peu d'espace. Et encore vous aller me dire la pauvre ne sait pas que sa mère va se trouver au château deux jours chaque semaine pour donner des cours.
" Alors que fais-tu ici ?" Curieuse et impatiente ? Un peu... Bon d'accord beaucoup même, mais que voulez-vous Ayla aime savoir les choses et comprendre les situations auxquelles elle doit faire face, elle veut donc des réponses toujours des réponses à ses question. Sa mère ne peut lui en vouloir, car sa fille lui ressemble beaucoup après tout et que leurs deux caractères ne sont pas si opposés l'un à l'autre.
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Sujet: Re: Une nouvelle vie ? Ayla Sam 6 Aoû - 21:07
Une nouvelle vie ?
Je n’avais pas vraiment conscience de la gène que pouvait provoquer mon comportement chez ma fille. Tout ce que je voyais à ce moment-là, c’est que je pouvais enfin embrasser ma fille que je n’avais pas revu depuis Noël. Autant vous dire que pour moi, c’était une éternité. J’avais vraiment eu du mal à vivre loin de la chair de ma chair, depuis son entrée à Poudlard. Heureusement, mon travail m’avait permis de penser à autre chose, même si, au final, j’envoyais régulièrement des hiboux à ma petite Ayla, à peu près un par semaine. Bon, si ça ne tenait qu’à moi, ce serait un parchemin par jour, mais je devais aussi laisser un peu de liberté à ma bleue et argent, ainsi qu’un peu d’air. J’étais un peu trop mère-poule sur les bords, on me le répétait assez. Mais je n’y pouvais rien si ma fille était tout pour moi. Bien sûr, son père était lui aussi très important. Notre histoire était la meilleure chose qu’il m’était arrivé et malgré notre travail qui était vraiment prenant, nous parvenions à nous retrouver régulièrement, pour nous offrir des petits moments en amoureux. Je devais l’avouer, ma vie était parfaite, et maintenant que j’allais enseigner, cela allait être encore mieux.
Je compris que j’avais été un peu trop démonstrative lorsque ma fille m’embarqua un peu plus loin, afin de ne pas être sous les regards de ses camarades. Bon, à retenir : ne pas embrasser sa fille sur le front, du moins pas devant ses amis. J’allais avoir des choses à apprendre pour ne pas qu’Ayla se sente envahi dans son espace, dans son monde car je n’oubliais pas que j’étais tout de même sur son territoire. Avoir négocié avec Dumbledore le fait de ne venir que deux jours par semaine allait peut-être l’aider à avaler le fait qu’elle allait devoir s’habituer à voir sa mère trainer dans les parages. Personnellement, je me projetais avec plaisir dans cet endroit. Mais il allait vraiment falloir que je me retienne de voir ma fille à chaque fois que je serai là. Mais j’étais assez grande pour prendre sur moi, et je voyais déjà mon époux me rappeler à quel point une adolescente avait besoin de son jardin secret, de son endroit et que je ne devais en rien intercéder dans cela. Il était assez axé psychologie de l’enfant, et il était toujours de sages conseils.
[color:f908= #993366]« Pardon ma chérie, mais je suis si ravie de te voir. Ne t’en fais pas, rien de grave. Ton père va très bien et moi aussi comme tu peux le voir. J’ai quelque chose à t’annoncer ! Non, pas un petit frère ni une petite sœur, rassure-toi ! Dumbledore m’a envoyé ce matin un hibou pour me demander si cela me tenterait d’initier les élèves de Poudlard à la médicomagie. Alors tu me connais, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. Je deviens enseignante à Poudlard à temps partiel. Deux jours par semaine ! J’espère que cela te fait plaisir ! Je vais pouvoir rencontrer tes amis … et … Peut-être ton petit-ami ! »
Un immense sourire restait posé sur mon visage tandis que j’annonçais la nouvelle. J’étais vraiment ravie. Je m’aperçus alors qu’une mèche de cheveux rebelles était mal placée, et, instinctivement, je la remis doucement derrière l’oreille de l’adolescente.
[color:f908= #993366]« Tu devrais faire attention quand même ma puce. Il faut vraiment qu’on te fasse un petit rafraichissement au niveau de ta coupe. »
Je suis parfois un peu trop perfectionniste, et je dois avouer que je fais assez attention à mon physique. Après tout, le charisme passe aussi par là !
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Sujet: Re: Une nouvelle vie ? Ayla Dim 7 Aoû - 15:52
Améthyste & Ayla Si le premier de tous les liens est l'amour, la tendresse maternelle est le second
La jeune fille avait traîné sa mère hors de la grande salle pour ne pas que ses amis voient le comportement trop mère poule de celle-ci alors elle tomba sur les fesses en apprenant que sa mère allait être au château deux jours chaque semaine pour donner des cours de médicomagie. Enfin, elle ne tomba pas littéralement, mais elle était sous le choc un peu, ne s'attendant pas à avoir sa maman dans le château un jour, surtout pas comme professeur. Ayla ne savait pas vraiment comment réagir à la nouvelle, bien sûr, elle était heureuse pour sa mère et sa réussite professionnelle, mais elle n'était pas sûre et certaine que celle-ci arrive à rester à sa place et n'empiète pas trop sur son jardin intime, parce que l'adolescente n'était pas prête à tout partager avec la femme qui l'avait mis au monde. Elle laissa la blonde plus âgée lui expliquer ce qui s'était décidé aujourd'hui et pourquoi elle était là aujourd'hui, donc pour s'arranger avec le directeur de l'école. Écoutant attentivement les explications donner, avant de répondre à sa maman. " On est quand même à l'école maman, s'il te plaît pas devant mes amies, je n'ai pas envie qu'on me prenne pour un bébé même si je suis ravie de te voir aussi. Bon s'il n'y a rien de grave, je suis rassurée. J'aurais été heureuse d'avoir une petite sœur ou un petit frère... Dommage alors. Tu vas venir enseigner à Poudlard ? En plus de ton travail à Sainte-Mangouste ? Cela ne va pas être trop fatiguant pour toi ? Maman ! Laisse Mathéo tranquille, tu vas lui faire peur si tu y vas trop frontalement avec lui" Elle était un peu inquiète pour sa mère qu'elle ne se fatigue pas trop pour ne pas mettre sa santé en danger pour un nouveau poste, mais sa mère était une guerrière, elle voulait toujours réussir tout ce qu'elle entreprenait, et se donnais toujours de nouveaux défis pour ne jamais arrêter de faire de nouvelles choses.
Ayla retrouvait bien sa mère dans ce genre de petite remarque, elle était toujours comme ça à la maison oubliant parfois que sa petite fille était maintenant plus grande et capable de se débrouiller par elle-même. Ce n'était pas méchant en sois, mais parfois gênant quand elle faisait ce genre de chose en public, la blondinette devait s'affirmer un peu plus pour que sa génitrice comprenne que désormais, elle pouvait décider par elle-même ce qui était bien ou non pour elle, surtout au niveau physique, elle savait ce qu'elle voulait pour ses cheveux, et elle ne les couperait pas pour le moment les voulant long et beau pour les prochaines vacances où elle voulait se rendre à un casting pour un shooting photo. " Je suis assez grande pour savoir quoi faire de mes cheveux maman, et je ne les couperais pas, j'ai remarqué un casting pour les prochaines vacances et il cherche une blonde au cheveux long. Ils ne sont juste pas bien coiffer aujourd'hui parce que je suis en cours et ce n'est pas bien grave" Ayla ne savait pas comment sa mère prendrait le fait que sa fille chérie veuillent travailler dans un tel milieu, mais la jeune fille voulait profiter un peu de sa jeunesse avant de rentrer dans une case et de se tourner vers un métier posé qui lui rapporterait beaucoup plus de stabilité. Son physique était un avantage donné par Merlin, elle aurait tort de ne pas en profiter maintenant et de passer à côté d'une chose qui la faisait rêver depuis toute petite. " Donc tu vas venir ici quel jour exactement ?" Elle pourrait ainsi choisir quand elle pourrait voir sa maman et quand se faire oublier, parce qu'elle était dans son deuxième chez soit et c'était normal pour elle de garder ses habitudes prise et sa liberté aussi, surtout que sa mère ne risquait pas d'être contente en apprenant des choses concernant son bébé.
La Serdaigle allait devoir faire attention à ses actions maintenant pour ne pas avoir de gros problèmes, tout allait être compliqué pour elle qui n'avait pas l'habitude de faire attention à son comportement en dehors de chez elle. Heureusement qu'elle avait un peu d'intelligence, et qu'elle était plutôt douée pour être discrète et ne pas trop se faire remarquer quand elle n'en n'avait pas envie.
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Sujet: Re: Une nouvelle vie ? Ayla Lun 8 Aoû - 23:25
Une nouvelle vie ?
Bien évidemment, ma fille me passa un savon une fois que nous fûmes loin de ses amis. Enfin, l’expression était un peu trop forte car elle ne me cria pas dessus, mais je voyais bien à son air qu’elle n’était pas ravie de ma démonstration d’affection publique. Je n’avais pourtant pas pour habitude que l’on me reprenne ainsi, à vrai dire, seule ma fille se le permettait. Son père, quant à lui, allait sûrement me faire les yeux ronds lorsque j’allais lui raconter ce que j’avais fait en allant voir Ayla et en l’embrassant sur le front. Je le voyais déjà en train de secouer la tête de gauche à droite en me disant : « Amy, t’es sérieuse ? Tu sais bien qu’Ayla est une adolescente ! Elle a du se sentir honteuse ! Tu es vraiment irrattrapable ma chérie. » Et moi, j’allais simplement lui rappeler qu’en tant que mère, j’en avais tout à fait le droit.
Je ne pus m’empêcher de sourire en entendant qu’Ayla aurait été ravie d’avoir un petit frère ou une petite sœur. Nous n’évoquions jamais cela pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas lui avouer que cela faisait des années que son père et moi essayions d’avoir un enfant, mais que cela ne marchait pas. C’était le genre de choses que je gardais pour moi et que je ne me voyais pas partager avec ma fille. Puis finalement, plus le temps avançait, plus mon mari et moi faisions le deuil de ce second enfant. Il y avait bien eu une fois où cela avait failli marcher, mais hélas, une fausse couche était venue balayer ce bonheur. Ayla avait alors à l’époque 9 ans, et j’avais essayé de garder la tête haute, pour ne pas que notre princesse ressente le profond sentiment de tristesse qui m’envahissait. Alors forcément, sa réponse me fendit un peu le cœur, mais je ne montrais rien, souriant doucement en voyant que ma fille s’inquiétait que j’en fasse trop.
« Ne t’en fais pas pour moi. Deux jours par semaine, cela n’est pas trop. Et puis cela donne une autre dimension à mon travail. Permettre à de futurs adultes de prodiguer les premiers soins, sans que l’on ne récupère à Sainte-Mangouste de pauvres patients s’étant retrouvés face à une personne s’improvisant guérisseur et faisant n’importe quoi. Et pour ce qui est de la fatigue, ne t’en fais pas pour moi. Mes journées à Poudlard seront même moins remplies que celles à Sainte-Mangouste. Bon, je t’avoue que mes quatre autres journées vont être des marathons, mais de toute façon, ton père est au travail et toi ici. »
Bien évidemment, il fallait que je remarque cette petite mèche rebelle et que je le dise. J’étais vraiment impossible avec mon fichu perfectionnisme. Et Ayla démarra au quart de tour, me rappelant qu’elle était assez grande pour choisir sa coiffure et elle me parla d’un shooting. Je soupirai, mais j’entendais déjà mon mari me dire « Laisse-la faire. Elle est grande … Arrête de vouloir qu’elle ne prenne qu’un seul chemin, elle ne peut pas savoir à 17 ans ce qu’elle veut faire plus tard. Laisse-la vivre. » Je pris donc une profonde inspiration, et, secouant doucement la tête, je montrais à Ayla que je cédais :
« Va pour la coupe des cheveux … Va pour le shooting … Mais s’il te plait, ne me dis pas qu’en cours, l’apparence n’a pas d’importance. Je pensais quand même t’avoir appris qu’il fallait paraitre parfaite jusqu’au bout des ongles. D’ailleurs … J’espère que tu ne te les ronges pas ! »
Ben oui, il fallait bien que je trouve quelque chose à redire, à vérifier … Mais je n’oubliais pas la dernière question de ma fille.
« Le mardi et le vendredi. Mais ne change pas tes habitudes pour moi ma puce, d’accord ? »
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Sujet: Re: Une nouvelle vie ? Ayla Mar 9 Aoû - 18:09
Améthyste & Ayla Si le premier de tous les liens est l'amour, la tendresse maternelle est le second
La jeune fille et la mère avaient quand même des sujets de désaccord, des petits conflits de temps à autre, parce qu'une adulte et une adolescente ne pouvaient pas toujours se comprendre, s'entendre et s'accorder, son père disait souvent qu'en plus, elle avait une mère très présente et que c'était sans doute pour cela qu'elle se prenait moins la tête avec son père qui lui la laissait plutôt vivre sa vie, sans trop être derrière son dos. Parce qu'il voulait que sa jeune fille apprenne à découvrir la vie par elle-même, qu'elle fasse ses erreurs, pour comprendre par elle-même, mais Améthyste, elle semblait vouloir protéger sa fille de toute les choses mauvaise qui pouvait lui arriver, une sorte de mission impossible spécial maman surement. Elles étaient donc dans le couloir près de la Grande Salle, la fille remettant un peu la mère à sa place ne voulant pas être la risée de l'école. Ce qui était tout de même compréhensible, même si cela devait être plus dur à comprendre pour sa mère qui ne voyait en elle que le bébé qu'elle avait mis au monde. Il fallait que la jeune fille arrive à délimiter des règles à respecter pour que les deux Abbot puissent cohabiter correctement durant les jours de présence de la plus âgée. Après tout l'équilibre d'Ayla n'était pas parfait et un rien pouvait tout faire basculer. " C'est une bonne chose que la médicomagie sois apprise à Poudlard, c'est vrai que cela pourra être utile à tout le monde. Et tu es la meilleure personne qui puisse apprendre la médicomagie à des jeunes. Même si certains doivent en avoir rien à faire"
La jeune fille avait questionné sa mère pour en savoir plus sur les jours de présence de la médicomage à Poudlard, pour savoir quand elle la croiserais et quand elle devrait se tenir à carreau pour ne pas avoir de gros soucis. Mais elle était plutôt rassurée par le fait que la femme ne vienne que deux jours par semaine. Si elle avait été professeur, à temps, complet la jeune fille n'aurais surement pas tenue le coup aimant s'amuser et se sentir libre de ses mouvements plus en tout cas que chez elle. C'était le paradis d'être à Poudlard car justement, les parents n'étaient pas dans leur dos, et ne pouvaient donc pas les surveiller de trop prêt et elle aimerait que cela reste comme ça ne voulant pas voir ses habitudes changer. Améthyste avait remarquer une mèche de cheveux un peu mal coiffé sur la tête de son enfant et la remarque avait fusé, mais Ayla avait répliquer et avait à peut-près gagné, elle avait l'autorisation de sa mère pour son shooting et avait gagner la paix de ses cheveux. Même si elle avait le droit à une réflexion sur le fait de devoir toujours être parfaite, c'était important pour sa mère, mais un peu moins pour elle. Fallait-il encore que l'adulte le comprenne. " Merci maman, je suis heureuse que tu me laisses aller au shooting. Mais tu sais ce n'est pas parce que tu aimes être toujours parfaite, et tirer à quatre épingle que je suis pareille, j'aime parfois ne pas me préparer, pendant des heures, et puis ce n'est qu'une mèche de cheveux ce n'est pas la fin du monde" Pour elle ce n'était qu'un détail, mais cela semblait vraiment important pour sa génitrice.
" Tu sais maman, je n'ai pas besoin de mettre trois mille couche de maquillage, et passer cinq heures à peigner mes cheveux pour être jolie, les gens me trouvent belle comme cela" Après tout, elle avait un petit ami, et avait eu de nombreuses conquêtes, mais cela, elle ne pouvait pas vraiment en parler à sa mère qui ne prendrait pas bien le fait que sa petite fille soit une sorte de marie couche toi là. C'était compliqué de discuter de la sorte avec la femme qui l'avait mis au monde, car on ne pouvait pas se permettre de dire tout ce que l'on pensait, de peur d'être grondé, ou punie, et la jeune fille voulait éviter de devoir, se faire, gronder au milieu du hall de son école.
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Sujet: Re: Une nouvelle vie ? Ayla Jeu 11 Aoû - 13:45
Une nouvelle vie ?
J’étais tout à fait consciente que mes cours de médicomagie n’intéresseraient pas tout le monde. Il fallait être particulièrement mature pour comprendre comment fonctionner cet art. Il ne s’agissait pas simplement de prononcer des formules et de savoir faire des gestes. Le cœur devait être entièrement tourné vers les autres, un cœur plein d’empathie et d’amour pour autrui. Autant vous dire qu’il était compliqué pour les personnes emplies de haine de parvenir à panser une blessure grâce à la magie. Mais Dumbledore m’avait aussi demandé de leur apprendre les techniques moldues, afin que les élèves puissent agir même s’ils n’avaient pas leur baguette ou s’il n’arrivait pas à faire les sortilèges.
J’aimais le fait que ma fille me trouve la plus apte à enseigner la médicomagie. Je ne m’étais jamais vraiment penchée sur l’enseignement, même si je recevais régulièrement de jeunes sorciers commençant leur formation en médicomagie. Dans ces moments-là, il m’arrive de les prendre sous mon aile le temps de leur stage dans mon service, afin de leur apprendre quelques bases de pansements des blessures faites par des créatures vivantes. Et autant vous dire que j’ai déjà vu de tout en matière de stagiaire : de celui qui tombe dans les pommes à celui qui pense tout connaitre.
« Merci ma puce, mais ne t’en fais pas pour ça, ce sera un cours sur volontariat, donc seuls les élèves s’intéressant à la médicomagie y assisteront. J’espère t’y voir. Même si tu en connais déjà énormément. »
Ma fille avait raison sur un point. Elle était jolie de nature, et elle n’avait pas besoin de passer des heures et des heures dans une salle de bain pour être une belle femme. Je n’en avais pas forcément besoin non plus, mais on m’avait toujours appris à faire attention à mon physique. Je passais donc facilement une heure le matin devant le miroir, notamment pour la coiffure. Il fat dire qu’en étant à Sainte-Mangouste, je devais faire un chignon parfait pour ne pas mettre de cheveux partout. Puis j’étais perfectionniste, voire parfois un peu maniaque. Et même si j’avais essayé de transmettre cela à Ayla, elle tenait bien plus de son père qui considérait que les gens devaient le prendre au naturel, comme il était. C’était un bel homme, qui ne se mettait sur son 31 que pour nos soirées en amoureux. Et je dois avouer que cela me faisait plaisir lorsque je le voyais faire un effort pour moi.
Une mèche de cheveux n’était pas la fin du monde. Elle avait raison dans un sens mais tout commençait par cela. Quand on commence à ne plus faire attention à sa coiffure, on commence aussi à ne plus rien avoir à faire avec un trou dans un vêtement, puis à une odeur de scrout à pétard … Voilà ma vision des choses. Heureusement, ma fille était loin d’en être là.
« On ne va pas s’éterniser sur ce point, tu sais que je ne suis pas d’accord. Tout ceux qui ont commencé à se négliger ont fini par ressembler à … à rien. »
La phrase qu’elle prononça alors me fit un peu de peine. Je sentis mon cœur se serrer et je grimaçais doucement. C’était ce que ma fille pensait ? Que je mettais des tonnes de maquillage pour me faire jolie ? Moi qui ne mettais qu’un simple rouge à lèvres et parfois un peu de crayons sur les yeux, j’avais du mal à m’imaginer que l’on pouvait penser de moi que j’étais un pot de peinture.
« C’est comme ça que tu me vois ? Comme un pot de peinture sur pattes ? Je ne suis certes pas aussi jolie que toi, et tu l’es bien plus que je ne l’étais à ton époque, mais tout de même ! »
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