Bonjour ! J'appartiens à la maison : Professeur de Soins aux Créatures Magiques. J'ai posté : 288 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 0 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.
Tristan trouvait cela dommage qu’une jeune mariée ne se souvienne pas de son propre mariage. Ce jour-là était très important pour un couple. Tristan, lui, se souvenait de chaque détail du sien. Il se souvenait du stress qu’il avait ressenti juste avant la cérémonie, de sa mère qui était venu le voir et qui lui avait parlé pendant près d’une demi-heure pour le rassurer, et lui dire que tout irait bien. Le souvenir de sa femme s’avançant vers lui dans l’allée, avec sa robe blanche. Les larmes aux yeux qu’il avait eu devant tant de beauté. Et puis cette longue soirée dansante et chaleureuse. C’était de bons souvenirs qui resteraient gravé dans la mémoire du jeune homme à tout jamais, même si sa femme n’était plus là pour les partager avec lui. Ce jour-là avait été synonyme de beauté. Il n’avait peut-être pas été le plus beau jour de la vie de Tristan, même s’il aurait dû l’être, mais il avait été un jour absolument inoubliable.
Il lui avait dit qu’il espérait qu’elle retrouve le souvenir de son mariage. Il était sincère là-dessus, après tout, il ne souhaitait aucun mal à cette femme, et future collègue qu’il venait à peine de rencontrer, et dont il commençait tout juste à faire connaissance. Elle lui répondit qu’elle souhaitait s’en souvenir, mais que c’était qu’une simple journée. Ce qui l’intéressait d’avantage était de retrouver ses souvenirs d’avant, pour savoir comment elle en était arrivée là, à se retrouver marier à un homme. Cela devait vraiment être effrayant de se réveiller un matin au côté d’une personne dont on a aucun souvenir, prisonnière d’un mariage. Elle voulait avoir ses souvenirs, pour comprendre qui elle était devenue au fil du temps. Elle parlait de manière détachée et neutre. Il était assez dur de savoir ce que cette femme avait vraiment au fond d’elle.
*Tu ne peux pas décrypter les gens en un coup d’œil de toute façon. L’humain est bien trop complexe pour ça.*
– Qui êtes-vous sans souvenir ? Une sang-pur marié à un homme qu’elle ne connaît pas, et pour qui elle n’a pas de sentiments.
Commença-t-il doucement, d’une voix neutre. Qu’elle n’ait pas de souvenirs étaient un peu triste, mais si elle avait déjà vu les médicomages et qu’ils n’avaient rien fait pour elle, pour arranger ça, sa situation était surement irréversible, et elle devrait s’habituer à ça, et se reconstruire de nouveaux souvenirs à défaut de pouvoir ramener les anciens.
– Pas si différent finalement.
Au final avec ou sans souvenirs, ce n’était pas si différent pour une femme de son rang qui n’avait pas son mot à dire sur l’homme qu’elle devait épouser. Oui Tristan continuait de juger, et ce n’était surement pas la meilleure façon de se faire une amie, s’il continuait à critiquer le monde du nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Mais c’était aussi une bonne façon de se rendre compte qui était vraiment cette femme après tout
Tristan avait déjà critiqué le mariage des Sang-pur et cette femme lui avait répondu que le monde magique vivait très bien avec ces règles et ces codes depuis des milliers d’années alors pourquoi les changer, puis peu de personnes voudraient s’impliquer dans ce genre de combat.
– Intéressant comme point de vue. L’esclavage a été en place très longtemps et a pourtant été aboli. Je pense que les règles peuvent être changé si les gens se donnent la peine de se battre pour ce qui est important.
Pour Calypso le plus important dans son mariage et dans l'absence de souvenirs de ce dernier, c'est le fait que justement elle ne sait rien des raisons qui l'ont faites choisir Hadès. Car à vivre tout les jours auprès de lui, sous son autorité, ce n'est vraiment pas ce qu'il y a de plus agréable. Or si la jeune femme l'a choisit c'est qu'il y a une raison puisqu'il lui a déjà assuré par le passé que leur mariage ne résulte pas d'un arrangement entre les deux familles. A moins qu'il ai menti sur ce point mais la rouquine ne voit pas bien quel intérêt il pourrait avoir à faire quelque chose comme cela. Alors voilà ce qui lui manque le plus dans cette affaire. Pour le reste, comme la robe ou le parfum des petits fours la jeune femme s'en fiche. Et ne se souvenant pas d'un quelconque amour qu'elle aurait porté à Hadès, elle ne ressent aucune émotion spéciale ni aucun besoin de ce souvenir du moment d'embrasser la mariée. Alors que c'est habituellement l'un des souvenirs préférés de toutes les femmes quand il est question de leur mariage.
«- Et que voudriez-vous que je sois de plus ? Quand je vois de quelle manière certains finissent à Sainte-Mangouste ne vous en faîtes pas je me considère relativement chanceuse même si effectivement ignorer des pans entiers de son passé est aussi un peu handicapant, je ne vous le fait pas dire.» se contente de confirmer la belle.
Son point de vu défaitiste est intéressant ? Ce n'est pas vraiment ce que la jeune femme aurait dit à ce sujet là mais elle ne prend pas la peine de corriger son interlocuteur. Tout ceci à vrai dire lui semble vraiment dérisoire. Et obsolète. On se fiche pas mal de son avis, ans son monde en tout cas. Ou tout du moins Hadès lui, son propre époux, n'en a rien à faire du tout. Il veux, il exige et la sorcière aux boucles brune doit céder dans l'instant.
«- La vrai question monsieur Allister n'est pas de savoir si ma vision est intéressante ou pas, ni de savoir comment j'en suis arrivé là, la justice dans le monde magique. Je doute fort que qui que ce soit monterait au créneau pour prendre la défense du mariage libre pour tous. Je crois que ni les nés-moldus ni les sang-mêlés ne réagiraient vraiment parce que ce sont nos règles et coutumes depuis des siècles. Tout le monde se fiche de cela aujourd'hui. Ils ne sont pas concernés, ne l'oubliez pas. Mais soit.»
MEMBRE DE L'ORDRE
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❝ Tristan A. Allister ❞
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Professeur de Soins aux Créatures Magiques. J'ai posté : 288 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 0 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.
Cette femme était vraiment difficile à cerner pour le jeune professeur. Elle demeurait un mystère même après près d’une demi-heure de conversation. Elle était une sang-pur marié à un homme dont elle n’était pas amoureuse. Du point de vue de Tristan, cela était exactement à quoi les mariages de ces personnes dites supérieurs avaient l’air. Qu’elle ait perdu la mémoire ou non, le résultat aurait sans doute été le même. Mais cela pouvait être compréhensible que la demoiselle soit frustrée d’ignorer comment elle en était arrivé-là. Aucun détail de sa vie. Elle avait atterri un beau matin dans une vie qui n’était pas la sienne, avec un homme qu’elle ne connaissait pas. Sa vie était loin d’être enviable. Elle avait peut-être oublié le plus beau jour de sa vie, mais ce n’était pas tout. Elle ignorait qui elle était et c’était le plus triste dans l’histoire. Elle ne devait même pas se comprendre elle-même. Pourquoi avait-elle choisi cet homme plutôt qu’un autre. Ou peut-être même lui avait-on imposé ce choix. Tellement de possibilité et si peu de réponses. Tristan repensait à sa propre vie, et s’il avait été à sa place, oubliant tout souvenir de son ancienne vie, se retrouvant marié à Estoria sans savoir ce qui s’était passé avant. Il aurait autant été coincé que ce professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Ces souvenirs étaient ce qui lui permettait de comprendre pourquoi il avait fait le choix de se marier. Tristan la plaignait sincérement, mais d’un autre côté, il n’avait absolument aucun pouvoir pour l’aider à avancer, ou à trouver une solution. Il n’avait jamais étudié la médicomagie de près ou de loin, et ne savait donc pas où étaient les limites de la magie pour soigner certaines blessures. Tristan ne voulait même pas ça pour son pire ennemi, et ne comprenait donc vraiment pas comment, et à quel point la personne devait haïr Miss Selwyn pour lui infliger une telle punition.
*Peut-être que c’est une affreuse personne qui mérite absolument tout ce qu’il lui arrive, tu as réfléchis à cette possibilité.*
Non personne ne mérite de ne plus se souvenir de sa vie. Les épreuves c’est ce qui forge une personne, ce qui définit qui elle est et pourquoi elle est comme ça. Lui enlever est inhumain, du point de vue de Tristan en tout cas. La jeune femme le fit sortit de ses songes lorsqu’elle lui répondit en lui demandant ce qu’il voudrait qu’elle soit de plus. Elle se considérait chanceuse par rapport à certains patients de Sainte-Mangouste, l’hôpital des sorciers, même si ignorer des parties de sa vie était quand même assez handicapant.
– Une femme libre.
Se contenta de répondre doucement le jeune homme. Il savait qu’il n’était pas en train de se faire une amie, en commentant systématiquement de la sorte son point de vue sur les personnes de son rang. Mais il n’y avait pas mieux pour juger quelqu’un au final. Et plus ils avançaient dans la conversation, plus le jeune homme commençait à se faire une idée du genre de personne que pouvait être Calypso Selwyn. La vision qu’elle avait été intéressante, et Tristan lui avait même dit. Il ne pensait pas comme elle, une situation pouvait s’améliorer si on s’en donnait la peine, ce qui pourrait être le cas pour la situation des femmes chez les Sang-pur. La jeune femme lui annonça que la vraie question n’était pas de savoir si sa vision était intéressant, ni de savoir comment elle en était arrivée là. Elle doutait que des gens se battraient pour défendre le mariage libre pour tous. Les sang-mêlé et les né-moldu ne s’impliqueraient pas dans une querelle qui n’était pas leur.
– Vous vous focalisez trop sur vous-même, Miss Selwyn. Le mariage libre pour tous va bien au-delà des Sangs-Pur.
Répondit-il. Oui en effet, chez les Sang-Pur la femme devrait avoir le droit de ne pas se faire imposer son mariage. Mais le mariage pour tous pouvait être réfléchi à une plus large échelle, comme les personnes comme lui qui pouvait apprécier des gens du même sexe. Eux-aussi voudraient peut-être se battre pour changer les idées fermées de la société sur ce que doit-être le mariage.
La liberté. Quel doux nom. Mais qu'il peu être cruel aussi. La jeune femme soupire, se disant sue ce n'est pas le moment de débattre là-dessus. Elle ne sera jamais totalement libre et cela elle la bien compris. Alors elle préfère ne même pas en rêver. Elle sera toujours une femme de sang-pur, mariée à un homme de même rang addictif au contrôle. Elle sera toujours entre les griffes d'Hades Selwyn, à subir ses violences et ses abus, ses interdictions loufoques de ne pas visiter certaines pièces du manoir, sa brutalité au lit en cherchant à concevoir un petit héritier. Non la brune n'est pas libre et elle ne le sera jamais. Même si les femmes gagnaient des droits, la sorcière n'a guère d'espoir pour elle. Hades est trop dangereux ef elle ne sait pas encore à quel point. Alors elle hausse les épaules en parlant de liberté mais ne répond pas au sorcier en préférant fuir ce débat à son goût stérile.
Le mariage arrangé et sa chute... là encore la jeune femme hausse les épaules. D'abord parce que cela ne la concerne plus. Ensuite parce qu'il faut bien admettre qu'elle n'est pas au courant de tout. Elle ignore que le problème touche aussi les sang-mêlés qui peuvent ne pas accepter une condition sexuelle et se marier "normalement" pour faire plaisir à un parent. Mais une chose frappe quand même son esprit et ce même sans connaître le passif de ce sorcier.
"- Même si l'on interdisait le mariage arrangé... cela changerait-il vraiment quelque chose à la situation ? Peut-être que les gens se marieraient quand-même selon la convenance pour faire plaisir à leur paternel. Y avez-vous songé ?" questionne la brune en posant sur lui un regard curieux, intéressée par la réponse qu'il va bien pouvoir faire à cet argument.
MEMBRE DE L'ORDRE
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❝ Tristan A. Allister ❞
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Professeur de Soins aux Créatures Magiques. J'ai posté : 288 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 0 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.
Bon ce petit café entre futurs collègues n’était pas forcément la meilleure idée que Tristan ait eu de sa vie. Tout cela partait d’une très bonne intention. Le jeune homme est quelqu’un de plutôt gentil et aime beaucoup rencontrer de nouvelles personnes. Il avait reconnu cette femme dans cette ruelle, et avait tout de suite remis son visage. Il lui avait paru tout à fait naturel d’inviter la demoiselle à venir partager une boisson pour faire plus ample connaissance. De son point de vue, il était toujours plus agréable de connaître un peu mieux ses collègues plutôt que de s’en tenir à une relation purement professionnel. La jeune femme avait accepté son invitation et ils s’étaient très vite retrouvés en train de discuter. Mais les deux professeurs semblaient assez différents. Trop différent même. Elle était de sang-pur, enfermé dans une vie qui n’était visiblement pas la sienne, ne cherchant pas à faire ses propres choix, simplement suivre les volontés de son mari. Elle n’était pas libre. Elle n’avait pas trop le droit d’avoir des opinions sur son statut. Elle n’était même pas amoureuse de son mari. Tristan trouvait que cette vie était plutôt triste et monotone. Il pensait qu’il faudrait se battre pour changer tout ça. Les règles étaient peut-être là depuis des centaines et des centaines d’années, cela ne voulait pas dire que rien ne pouvait changer. Elle pensait simplement que personne ne se battrait pour la liberté et le mariage pour tous des sang-purs.
Pour Tristan, elle ne comprenait pas, elle se focalisait simplement trop sur elle-même et sur les problèmes des personnes de son rang. Mais si on regardait un peu mieux, le mariage pour tous allait bien au-delà des Sang-purs, il pouvait également concerner les gens de sang-mêlé et les né-moldu. Il pouvait également le concerner lui personnellement. Si le mariage pour tous était accepté dans leur société, peut-être qu’aimer les hommes ne serait plus quelque chose de tabou, ne serait plus quelque chose de formellement interdit.
*Vous ne vous comprendrez pas, vous êtes un peu trop différent je pense.*
La jeune femme lui répondit que même si l’on interdisait le mariage arrangé, cela ne changerait peut-être pas grand-chose, peut-être que les gens se marieraient quand même selon la convenance pour faire plaisir à leurs pères. Elle lui demanda également s’il y avait songé. Bien sûr qu’il y avait réfléchi. Des gens continueraient à exercer cette pratique surement, mais d’autres pourraient en être totalement libéré. L’interdire ne ferait pas plus de mal.
– Ils auraient le choix. Ce ne serait plus une obligation pour eux.
Se contenta-t-il de répondre calmement. Ils n’auraient surement pas le même avis sur une question de sitôt. Tristan jeta un coup d’œil à sa montre. Le temps avait très vite passé, et il était tant pour lui de s’en aller. Il avait rendez-vous avec un ami dans une dizaine de minutes.
– Je m’excuse de mon impolitesse Miss Selwyn, mais on m’attend quelque part. Au plaisir de vous revoir très vite au château.
Lui dit-il juste avant de disparaître par la porte de ce café. Au moins Tristan avait pu se faire un premier jugement concernant sa future collègue. Il était désormais sûr qu’il ne serait jamais vraiment ami avec la demoiselle, ils ne semblaient pas vraiment faits pour s’entendre. Mais au moins, il en avait appris un peu plus sur cette femme. Il pourrait continuer à la connaître quand ils se retrouveront tous les deux à Poudlard pour enseigner. Ainsi il pourrait très vite se rendre compte si son premier jugement était le bon ou non.
Le regard d'ambre et de chocolat de la sorcière se pose sur le visage de son interlocuteur, le détaillant quelques instants alors qu'elle tique encore sur son propos, sur sa manière de vouloir réformer le monde et sa construction. La sorcière à la solde de voldemort se sent comme attaqué par cet homme, comme ce dernier essai de remettre en cause tout ce en quoi elle croit. Tout ce qu'elle croit savoir, tout ce que son mari lui raconte depuis qu'elle est revenue à elle ce fameux jour après l'attaque des mangemorts. Comment peut-il ainsi oser remettre en question le peu de chose en quoi croit une pauvre femme qui n'a plus de souvenirs ou si peu ?
La conversation commence à agacer prodigieusement la jeune femme autant qu'elle la perturbe. Parce qu'elle croit en peu de choses et aimerait autant pouvoir continuer à croire à ces valeurs, même si elles lui semblent absurdes, même si ce ne sont pas les siennes. Elle a di peu se chose à quoi se raccrocher. Commençant à avoir mal à la tête en l'écoutant parler, le détestant prodigieusement sans savoir en plus que son mari fera de l'effet à cet homme, la sorcière a envie de partir. De s'enfuir d'ici, retrouver sa prison dorée et ses mensonges, retrouver son maigre univers, son bateau à la dérive. Elle se lève d'ailleurs brusquement sans un mot pour son interlocuteur dans un premier temps, dardant seulement sur lui un regard à faire peur.
"- Je ne crois pas que qui que ce soit parmi les sang-pur écoutera ce qu'un petit professeur au sang-impur aura à dire. Nos coutumes de vous concernent en rien monsieur et nous n'avons... ils n'ont que faire de votre jugement, de votre pensée. Continuez donc de vous bercer de vos douces illusions mais notre monde n'est pas le votre. Maintenant je vous prierai de me laisser en paix et de ne pas chercher à jouer le preux chevalier !" La jeune femme s'imagine bien dire cela, mais l'homme s'excuse et s'en va. Elle ne tarde pas à faire de même, prodigieusement agacée.
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