AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyMer 18 Avr - 21:37

Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Les vacances avaient commencés depuis quelques semaines maintenant. Allison avait finalement quitté Poudlard. Ses études aux châteaux étaient terminés, et dans quelques mois, elle commençerait son éducation supérieure à l’université de Londres. Tout cela était tout nouveau pour la jeune femme. Si d’un côté, elle était impatiente de commencer les cours en septembre, elle ressentait tout de même le besoin de profiter calmement et tranquillement de ses vacances bien mérités, surtout après une année aussi folle que celle qu’elle venait de passer. Elle avait l’impression de pouvoir enfin mettre les soucis derrière elle, et tant que la scène politique était toujours entre les mains de l’ordre, ils étaient tous plus ou moins tranquille. La veille, l’ancienne serdaigle avait finalement quitté la demeure familiale pour retourner dans la capitale du pays. Clairement, cela ne servait absolument à rien de rester dans le sud dans une maison vide, très loin de toute activité. Elle s’était dit qu’en remontant un peu, elle pouvait avoir l’occasion de voir ses amis : Spencer et Capucine. Ses parents étaient partis en voyage, « une deuxième lune de miel » selon leurs dires, et seraient encore absents pendant deux semaines. Son père lui avait laissé sa carte de crédit. Et comme, la demoiselle n’avait pas encore d’appartement dans la plus grande ville du pays, elle s’était prise un hôtel dans le centre de Londres, assez prêt du chemin de traverse pour pouvoir aller faire des emplettes, et retrouver le monde sorcier si l’envie lui prenait. D’ailleurs ce soir-là, elle avait invité Capu à venir la voir. Les deux supers copines devaient absolument sortir et faire la fête. Après tout, c’était leur première fois en dehors de Poudlard, et maintenant qu’elles pouvaient enfin goûté à la liberté, elles n’allaient pas s’en priver. Les deux demoiselles passèrent donc un très long moment dans cette chambre d’hôtel à trouver les vêtements qu’elles allaient porter. Capu porta finalement son choix sur une jupe à fleur avec une petite chemisette blanche, un look été, frais qui la mettait clairement en valeur. Allison avait un peu plus de mal à se décider. Elle ne savait pas si elle préférait mettre une robe, ou alors mettre une tenue un peu plus cool. Bon après des arguments pour et contre, et la perte de patience de sa meilleure amie, Allison enfila un pantalon noir, avec un haut blanc assez mignon et sexy à la fois. Les deux demoiselles se rendirent dans la salle de bain pour une petite séance de maquillage. Alli attacha ses cheveux en une queue de cheval pour donner un petit style un peu plus rock à sa tenue. Finalement après des heures de pomponnerie, les deux jeunes femmes étaient prête pour sortir et s’amuser. Mais la question d’où aller se poser désormais. Bah oui, il leur fallait un plan quand même. Mais quoi ?

– Oh bah je sais pas moi, on pourrait … euh … peut-être faire un tour au chaudron baveur, histoire de boire quelques verres, et ensuite on verra, on ira dans un club ou …
– Chaudron baveur ? Une proposition totalement innocente, hein ?


Répondit Capucine le sourire aux lèvres, tandis qu’elle taquinait clairement sa meilleure amie. Si Allison n’allait surement pas l’avouer à voix haute, Capu la connaissait bien, et oui ce n’était pas totalement innocent, puisque les deux filles savaient très bien que l’un de leur ancien camarade travaillait désormais là-bas : Leroy Odgen. Oui ce garçon qu’elle était censé détesté, oui ce garçon qu’elle avait fuit les dernières semaines dans les couloirs de Poudlard, ce même garçon en effet. Le pire dans tout cela, c’était qu’Allison n’avait même pas d’explications à son comportement. Mais au final, ce fut bien là-bas que les deux filles se rendirent par la suite. Elles entrèrent rapidement dans le pub, direction les toilettes pour pouvoir s’admirer un instant dans les toilettes. Il y avait du monde en plus ce soir au chaudron baveur, apparemment pas mal d’étudiants ou d’étudiants en devenir s’étaient décidé à venir passer la première partie de soirée dans le bar. Bon au moins, ça ferait moins stupide de se retrouver ici alors. Alors qu’Allison s’était planté en plein milieu, Capu la tira vers le bras non loin du bar. Allison croisa le regard de Leroy et détourna immédiatement le sien pour se reconcentrer sur Capu.

– Bon tu vas aller lui parler ou pas ?
– De qui tu parles ?
– Odgen.
– Hein ? Mais je m’en fiche de lui, on est pas venue ici pour que je lui parle. C’est soirée filles ce soir, bébé.
– ALLI. Allez va le voir, ça va être marrant. En plus j’ai soif. Rapporte moi une tequila quand tu auras fini.


Tout en pouffant de rire comme une idiote, Capu la poussa vers le bar. Allison se cacha le visage d’une main. LA HONTE. Si Odgen les avait vu, qu’est-ce qu’il allait penser ? Parce que voir une fille en train de rire tout en jetant quelques regards, avant de pousser sa pote vers l’endroit où il est, ça fait quand même suspect. Allison était rouge de honte, et ne savait clairement plus où se mettre. Elle allait vraiment tuer sa meilleure amie pour le coup. Elle arriva au bar, tout en essayant de se cacher le visage comme elle pouvait, en espérant que Leroy n’ait pas vu la scène, et que quelqu’un d’autre vienne la servir.

*Pitié qu’ils ne viennent pas me servir. Pitié qu’ils ne viennent pas me servir. Pitié qu’ils ne viennent pas me servir. Pitié qu’ils ne viennent pas me servir. Pitié qu’ils ne viennent pas me servir.*

Elle releva la tête, et évidemment un blond apparut sous ses yeux.

*Foutu karma, je te hais.*

– Pourquoi tu souris toi ? Sers-moi deux verres de tequila s’il te plait.

*T’es en mode : je joue les méchantes comme ça je vais pas me faire griller ? Je crois que c’est trop tard ma grande.*

Elle ne savait vraiment plus où se mettre, et n’avait qu’une seule envie, avoir ses verres pour retourner se cacher dans la foule.


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
SOUTIEN VOLDEMORT
Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: L'orage
Patronus: Chat Siamois
Capacité spéciale: Aucune

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyMer 18 Avr - 22:36

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Cela faisait plusieurs semaines que Leroy avait pris son emplois au chaudron Baveur. Il avait passé un entretien avant de sortir de Poudlard, pour être certain d’avoir une porte de sortie à défaut de devoir aller à l’université. Déjà il ne pouvait pas y aller par manque d’argent, mais en plus ce travail lui permettait de voir pleins de tête, d’avoir un toit sur sa tête et surtout d’avoir une bonne planque ou personne ne viendrait l’embêter. Depuis qu’il était là, il avait bien évidemment vu des têtes connues, mais la plupart allait et venait sans que cela sorte en grand discours ou grande conversation. Leroy vivait dans l’une des chambres, à l’étage le plus haut, très peu habité et son salaire était un peu réduit pour qu’il puisse se la payer. On pouvait penser que le tenancier du bar profitait du fait qu’il soit jeune, mais ça l’évitait au moins de devoir vivre dans la rue depuis que l’orphelinat l’avait mis dehors. Ayant atteint la majorité, il ne pouvait plus rester là-bas et s’il n’avait pas trouvé un travail par lui-même, on aurait surement trouvé un pour lui. Mais quitter le monde magique n'était pas encore prévu dans son programme, alors il préférait rester entre ses deux mondes, magique et moldu. La chambre était convenable, même si on entendait le train non loin d’où il se trouvait, il avait pris l’habitude d’oublier ce bruit, le transformant presque en berceuse pour s’endormir. Tous les jours se ressemblaient. Il se levait, il aidait au ménage, il aidait à la cuisine et au comptoir. Parfois il n’y avait presque personne et d’autres fois énormément. Dans ce genre de moment, notamment pendant l’été, le tavernier employé des jeunes pour la soirée afin de ne pas être trop surchargé de travail. Comme tous les jours, il s’était réveillé ce matin-là, avait pris sa douche et son petit-déjeuner avant de s’attabler à ses tâches ménagères quotidiennes. Le fait d’avoir aider à l’orphelinat l’aidait bien et tout ce qu’on pouvait lui donner comparé à ça était très basique, mais au moins c’était propre. Et puis la journée avait été relativement calme, ne servant que très peu de monde, discutant avec un sorcier de passage qui travaillait pour le ministère sur des choses dont il ne pouvait parler ouvertement, même avec de l’alcool dans le sang. Leroy n’avait jamais vu quelqu’un qui puisse correspondre à la description d’un mangemort ici et il se doutait que ce n’était pas forcément le lieu pour des personnes comme eux. D’un côté cela aurait pu créer des problèmes avec tout ce qui s’était passé cette année, les gens auraient mal pris d’avoir un mangemort à leur côté. Le soir vint vite, 18h déjà et les gens commençaient à venir en masse, des étudiants ou de futur étudiant, Leroy ne savait pas trop faire la différence, se ressemblant tous pour lui. Ils étaient très bruyants, mais au moins cela rendait le bar vivant. Si le jeune homme pensait qu’il pourrait y avoir quelques groupes qui viendraient, ce ne fut pas le cas et rapidement, le bar fut rempli de monde. Les bières coulaient, les verres s’entassaient dans la cuisine et les gens attendaient d’être servit ou brayait dans des langages incompréhensibles. Il était encore bien tôt pour qu’ils soient saoul, mais cela ne devrait pas tarder et on devrait alors les mettre dehors avant que des tables ne soient cassés.

Leroy continuait à servir, les heures et les minutes passaient, quand sonna sa pause. Il sortit du côté où on accédait au chemin de traverse et fuma sa cigarette bien méritée. Cinq minutes avant de retourner dans le brouhaha du bar, cela était si agréable. Il réfléchissait, se disant qu’il s’habituerait à tout ça et voir le monde ainsi, c’était plus d’argents qui rentraient. Au moins dans ce monde il ne pourrait voir personne qu’il connaissait. Leroy continua à fumer, avant d’écraser sa clope dans le cendrier prévu à cet effet et de retourner à l’intérieur. Son patron lui gueula dessus en lui disant que ce n’était pas vraiment le moment de faire des pauses, même si c’était dans son contrat. L’ancien serpentard l’écouta attentivement, mais alors qu’il commençait à boire de l’eau, il aperçu un visage qu’il n’était pas prêt d’oublier. Allison Carter. Avec une autre fille, sans doute sa pote de Poudlard donc Leroy ne retenait jamais le prénom. Et pendant que son patron continuait à lui faire des remontrances, plus sur le fait que c’était la folie et que les étudiants allaient lui amener des problèmes, il écoutait d’une oreille, ne quittant pas l’ancienne préfète des yeux. Au final elle ne l’avait pas encore vu. Leroy reprit son poste au niveau du comptoir, mais s’il continuait à servir les gens qui venaient commander, il lançait des regards en direction d’Allison de manière fréquentes. Il ne savait même pas pourquoi il agissait ainsi, après tout elle le détestait et l’avait évité tout le reste de l’année scolaire après leur discussion dans les toilettes. Il aurait dû oublier. Mais ça ne l’empêchait pas de jeter des coups d’œil, lorsque finalement les deux regards se croisèrent. Ce fut bref, très bref avant qu’elle ne détourne ses yeux de ceux du blond. Et il ne put s’empêcher de se mettre à sourire. Il continua à servir, mais tout en servant, ses pas le dirigeaient presque de manière inconsciente vers l’endroit où se trouvait Allison, qui sans doute allait venir commander quelque chose. Ce qui ne manqua pas d’arriver. Leroy finit de servir une bière, avant finalement de se diriger vers l’ancienne préfète qui semblait vouloir se cacher de lui. Pour le coup c’était louper. Il se posa devant elle et attendit qu’elle relève la tête, un sourire toujours afficher sur le visage du blond. Et de manière très agressive, qui dans l’esprit de Leroy sonnait très faux, elle lui demanda pourquoi il souriait. La voir réagit ainsi ne pouvait que le faire sourire d’avantage, lui qui pourtant souriait peu, trouvait la situation très amusante. « Je dois te demander l’autorisation pour sourire ? Intéressant ...  » dit-il laissant en suspend le dernier mot pour se retourner choper une bouteille de téquila, deux verres et de servir les doses comme il avait dû apprendre. Déposant la commande devant Allison, il reprit en l’observant : « Tu t’es mis sur ton trente et un, tu comptes sortir après j’imagine. » Aller on recommence avec la tenue ? Ou bien elle allait encore prendre la mouche et retourner chez elle pour se changer ?

electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyJeu 19 Avr - 3:47

Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Elle allait finir par tuer sa meilleure amie. Capu l’avait clairement affiché là, et elle ne savait plus où se mettre. La jeune femme aurait aimait être une petite souris, et rentrer dans son trou ni vu ni connu. Capu était du genre sans aucunes gêne, et surtout tellement pas discrète que ça en devenait presque drôle, ou du moins tant que ce n’était pas Allison la victime de sa maladresse. Parce que les deux filles étaient venus au chaudron baveur pour faire leur before. Bon Allison avait proposé cet endroit « innocement ». Capucine avait vu clair dans son jeu parce que les deux anciennes serdaigles savaient que l’un de leur camarade y avait été engagé. Elles avaient eu vent de cela par une fille qui l’avait su par quelqu’un d’autre : une sorte de petite bouche-à-oreilles. Mais en venant donc sur le lieu de travail de Leroy Odgen, Allison n’avait pas réellement de plan. Au moins, elle avait eu de la chance que le bar soit bondé, comme ça, on ne pouvait croire qu’elle était venu ici simplement pour croiser l’ancien serpentard. Elle se trouvait aussi tellement stupide. Après tout, c’était elle qui avait décidé de l’ignorer pendant les dernières semaines à Poudlard. Elle avait clairement choisi de le fuir, et d’essayer de ne jamais se retrouver dans la même pièce ou même couloir que lui. Et pourtant, c’était encore elle qui avait décidé aujourd’hui de se rendre dans un endroit où il était. Pourquoi ? Pour le voir ? Pour lui parler ? Elle semblait dire le contraire. De toute façon, elle n’avouerait jamais. Elle allait très certainement nier toute envie qui pouvait s’approcher de près ou de loin de l’ancien serpentard qu’elle « détestait », rappelons-le bien. Mais alors qu’elle discutait avec Capu, celle-ci voulait absolument l’envoyer vers le garçon. Elle tentait de garder la face mais évidemment sa meilleure amie lui donna presque l’ordre d’aller chercher les boissons. Allison essaya de cacher son visage, rouge de honte de ce qui venait de se passer. Si Odgen avait vu la scène, il allait surement se foutre allegrement d’elle. GENIAL. Elle avança donc vers le bas, toujours la main au dessus des yeux, priant intérieurement qu’il serait occupé avec un autre client. Mais malheureusement pour elle, ce fut bien le blondinet qui se planta devant elle. Elle lui demanda de façon presque faussement agressive pourquoi il était en train de sourire, avant de lui demander deux verres de tequila. Le bon côté, c’est qu’elle n’avait quand même pas oublié la politesse. Mais dans sa tête, elle avait juste honte, et elle ne savait pas quoi faire pour se détendre et se la jouer cool après ce numéro de gamine de quinze ans et demi. En plus il souriait encore. D’un ton surement assez sarcastique il pointa le fait qu’il trouvait intéressant le fait qu’il devait lui demander l’autorisation pour sourire. Il devait sans doute savoir très bien pourquoi elle lui disait cela, mais qu’il fasse l’innocent était encore plus insupportable, et ne l’aidait pas à se sentir mois honteuse.

La jeune femme se décida à ignorer ce commentaire. Parce qu’elle n’avait clairement pas envie de lui rappeler les faits. Elle n’allait pas lui reprocher de sourire parce qu’il l’avait vu avec sa copine parlait de manière suspicieuse en lui lançant quelques regards. NON. Parce que dans l’infime chance qu’il n’ait rien compris, il ne fallait pas ajouter de l’huile sur le feu. De toute façon, il s’était déjà retourné pour attraper la bouteille de tequila, et faire les verres. Quand il eut finit, il les posa devant la jeune femme, avant de faire un petit commentaire sur sa tenue. La demoiselle essaya de ravaler le sourire qu’elle eut en l’entendant à peine fut-il apparu. Il lui avait quand même fait une sorte de compliment ; et ça faisait forcément plaisir.

– Oui on va–
– HEEEEEEEEEEEY. Leroy, c’est ça ? Alli m’a beaucoup parlé de toi.
– Attend. Quoi ?
– Et oui on sors après, tu devrais venir, ça serait hyper cool.


Et cette connasse repartit aussi vite qu’elle était arrivé, avec un grand sourire aux lèvres, envoyant un baiser à Allison. Elle allait la tuer. Oui elle était sa meilleure amie, mais c’était une grande malade. Alors qu’elle pensait ne pas pouvoir avoir plus honte, elle était au bord du précipice maintenant. Elle hésitait entre se cacher, ou partir en courant. Et pendant l’espace d’un instant, elle n’osa pas regarder Odgen, ne voulant surtout pas vérifier s’il avait un sourire victorieux sur son stupide visage. La jeune femme prit une grande inspiration, comme si elle était en train de bien réfléchir avant de s’apprêter à donner un discours préparé à l’avance. Elle se retourna donc pour faire à nouveau face à Leroy.

– Remettons les choses dans leur contexte avant que tu te fasses des idées. Je ne parle PAS beaucoup de toi. Pas du tout même. Ton prénom ne traverse pas mes lèvres. Jamais de la vie, d’accord ?

Commença-t-elle. En se justifiant un peu trop, cela allait sans doute avoir l’effet inverse qu’elle voulait sur le garçon. La jeune femme attrapa son verre de tequila et l’avala d’une seule traite. Oui elle avait besoin de cela pour essayer de ressentir un peu moins de honte à cet instant précis. Avoir Capu comme meilleure amie, ce n’était définitivement pas facile tous les jours. Le pire, c’est qu’Allison savait que Leroy allait jubilé d’apprendre des trucs comme ça. Et elle ne voulait pas. Pour qui elle allait passer ?

– Et pour la soirée. C’est vraiment trop bête que tu travailles hein.

Annonça la jeune femme avec un grand sourire « faussement » désolé en haussant les épaules. Manquerait plus qu’il finisse tôt … Bon maintenant qu’elle s’était bien tapé la honte, il fallait vraiment qu’elle reprenne le dessus et qu’elle essaie de se la jouer cool. Sinon il gagnerait, et elle ne pouvait pas le laisser faire. Mais sortir un truc cool maintenant, ça lui paraissait quand même compliqué.

– Bon t’attends quoi, mon verre est vide.

Bon le coup de la fille méchante et autoritaire n’allait pas marché longtemps, c’est clair. Mais pour le moment, elle ne semblait pas trop trouver d’autre méchanisme de défense.

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
SOUTIEN VOLDEMORT
Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: L'orage
Patronus: Chat Siamois
Capacité spéciale: Aucune

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyJeu 19 Avr - 4:30

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Le monde était fou, mais pas gênant. Il fallait que Leroy arrive à faire avec car depuis qu’il avait commencé à travailler, c’était assez régulier d’avoir certains soir où les gens venaient nombreux. En général des jeunes qui allaient en boîte après pour danser, se saouler la gueule et trouver une âme en peine qui voudrait bien d’eux. Leroy n’aimait pas ce genre de comportement. Non pas qu’il n’ait jamais été en soirée, mais de manière générale il ne buvait pas ou pas et lorsqu’il sortait à une fête, il restait en retrait à observer tout le monde, notant des choses, jouant à un jeu simple dans sa tête. Se moquant parfois d’ailleurs des comportements des autres, totalement stupide sous l’emprise de l’alcool, il en avait vu des cas ici depuis qu’il travaillait, des gens saouls qui ferait frémir les plus gros fêtards de l’alcool. On pouvait le dire, l’alcool était bien pour s’amuser, mais cela pouvait devenir un poison quand on en abusait trop, un peu comme Leroy savait que fumer n’était clairement pas une bonne chose pour lui. Trop de vice dans ce monde, mais des vices dans lesquels les jeunes sombraient allègrement sans se rendre compte de ce qu’il se passait. Le jeune homme avait commencé le soir sur les chapeaux de roues, enchaînant les verres à servir, n’ayant même pas vraiment le temps de parler avec une personne ou une autre. Parfois certains lui lançait un ‘bon courage’ ou échangeait quelques mots pendant qu’il leur servait leur boisson, mais à la différence aucun ne s’attardait. Dans ce genre de cas, les barmans devenaient simplement des robots et servaient en écoutant les clients brillaient à tout va. Alors forcément la pause avait été bien venue. Il aurait dû savoir qu’en faire une n’était pas une bonne chose, mais sans doute que s’il ne l’avait pas fait, il ne se serait jamais attardé sur la salle devant lui et n’aurait jamais remarqué Allison dans le flot de personne. Leroy ignorait pourquoi c’était ce visage qui l’avait frappé dans la foule, peut-être parce qu’il ne l’avait pas vu depuis longtemps. Il avait rapidement compris qu’elle l’évitait à Poudlard et qu’elle ne souhaitait plus lui parler, comme si la haine qu’elle pouvait éprouvait pour lui semblait disparaitre. Quand il avait vraiment commencé à discuter avec elle, Leroy avait eu l’impression que derrière cette haine envers lui se cachait des sentiments positifs plus profond. Une envie de pouvoir faire comme lui ou tout simplement ce que tout le monde recherchait : être attiré par quelqu’un. Mais elle avait fait dans de cinéma pour lui faire comprendre que ce n’était pas le cas qu’il en était venu à se remettre lui-même en question sur la vérité. Car elle avait semé le doute en lui, Leroy qui pourtant ne s’occupait pas de ça, laissant les autres l’aimer ou le détester était quand même cesse revenue vers elle jusqu’à la discussion dans les toilettes. Peut-être parce qu’il l’appréciait simplement, la taquiner autant qu’il pouvait jusqu’à la faire sortir de ses gonds, ou peut-être était plus profond et qu’il refusait de se le dire. Il n’avait pas trouvé de réponse à ses questions intérieures, les laissant de côté pour continuer sa vie, mais la revoir ici refaisait surgir tout ça. D’autant qu’il ne cessait de la fixer, de jeter des coups d’œil dans sa direction au point de croisé son regard. Elle avait un drôle de manège avec son amis et le fait qu’il l’ait vu semblait la gênée. Sa pote gloussait à côté, tel un poule prête a pondre un œuf et Leroy avait beau faire tout les efforts du monde, le prénom de cette fille ne lui revenait pas en tête. Tant pis.

Il continua à lancer des regards en direction d’Allison, jusqu’à la voir se diriger vers le bar. Quelqu’un d’autre allait sans doute prendre sa commande, mais ses pieds dirigèrent le jeune homme vers l’endroit où elle se trouvait. Souriant, il l’observa tenter de se cacher, de ne pas montrer qu’elle était là, de l’éviter en fait comme elle l’avait fait autrefois, mais pour une fois elle ne pouvait pas. Demandant d’un air faussement agressif d’arrêter de sourire et de la servir, Leroy ne loupa pas l’occasion pour lui lancer une petite pique avant finalement de lui donner sa commande. Elle ne disait rien, peut-être trop gênée. Leroy lui donna les deux verres, avant finalement de lui faire un compliment sur sa tenue, demandant par la même occasion quel était le programme de sa soirée. Un instant, Leroy vit un sourire sur le visage d’Allison, mais ce dernier disparut rapidement. Elle aurait peut-être répondu, vu que la tenue avait déjà été abordé dans leurs conversations, mais son amie débarqua au moment où l’ancienne préfète ouvrait la bouche. Apparemment cette fille connaissait son prénom par le biais d’Allison. Qui parlait beaucoup de lui. Leroy ne put que s’en amusé, continuant à sourire en voyant les deux jeunes filles discuté. Allison semblait très mal à l’aise, ne comprenant pas ce que disait sa copine. Cette dernière reprit la parole expliquant donc le programme de la soirée demandant par la même occasion à Leroy s’il pouvait venir. L’ancien serpentard l’observa, mais n’eu même pas le temps de répondre qu’elle s’en alla aussi rapidement qu’elle était venue. En l’observant s’éloigner dans la foule, il se fit la réflexion qu’il devrait vraiment tenter de retenir son prénom. Mais Leroy se reconcentra sur Allison, fuyant son regard. Il continuait de sourire amusé par la situation, servant par la même occasion un client non loin d’eux, lorsqu’elle reprit finalement la parole. Apparemment non elle ne parlait pas beaucoup de lui, ou jamais, cela semblait être un peu compliqué dans son esprit. Leroy n’avait pas besoin autant d’explication et il espérait qu’elle se rendait compte qu’elle ne faisait qu’appuyer les propos de sa copine. « Mais oui tu parles de moi pour dire à quel point tu me déteste, n’est-ce pas ? » demanda-t-il, sa voix trahissant clairement son air amusé. Il prit une nouvelle commande, la regardant à côté boire d’une traite sa tequila. Pas bon, en général on préférait savourer ce qu’on consommait à moins de vouloir être totalement ivre. Parlant de la fameuse soirée, de l’emploi du temps de Leroy, elle semblait mieux le connaitre que lui d’après ce qu’elle lui disait. Mais elle n’avait pas totalement tort, même en l’ayant voulut il n’aurait pas pu. Il donna sa bière au client avant de revenir en face d’elle : « Je travaille tard oui, on aura du monde toute la nuit, je pense et je fais la fermeture. » Justification trop explicite ? Leroy venait à douter maintenant. A force de voir Allison toujours se justifier dans de grande tirade, il en venait à se demander si lui-même ne faisait pas ça sans le vouloir, de manière inconsciente. Et puis finalement le prenant sans doute pour un moins que rien, lui ordonna de remplir son verre car ce dernier était vide. Leroy soupira, chopa la bouteille et servit à nouveau Allison avant de la regarder à nouveau : « Tu sais que tu vas devoir payer tout ce que tu bois ? » Déjà deux vu qu’elle en avait prit pour sa copine et ça faisait trois si Leroy calculait bien. D’ailleurs il se demandait si sa copine allait encore venir subitement ou si elle allait trouver une autre occupation que de s’incruster dans la discussion. Parce qu’à se rythme là si elle voulait participer, autant rester.

electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyJeu 19 Avr - 5:59

Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.


La relation qu’elle entretenait avec Leroy avait toujours été simple dans sa tête. Elle le détestait et ne pouvait pas le voir en peinture. C’était concis et d’une simplicité parfaite. Et ça allait très bien à la jeune préfète à l’époque. Elle ne voulait pas en savoir plus, ne voulait pas apprendre à le connaître, et aimait continuellement lui hurler dessus à lui percer les tympans. Mais il y avait eu un hic. Evidemment. Comme un tournant dans cette relation lorsqu’ils s’étaient retrouvés enfermé dans les toilettes du troisième étage. Elle s’était calmé, avait appris à le connaître, et était entré dans l’intimité. Bien sûr, avec toutes ces données en tête, c’était devenu un peu plus difficile de le détester aveuglement. Il l’avait chamboulé clairement, même si elle ne l’avouerait pas. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait finalement choisi de le fuir pendant les dernières semaines. Elle ne savait plus réellement comment se comporter avec ce garçon. C’était bizarre et étrange à la fois. Et si toutes ces histoires l’avaient poussé à le fuir, aujourd’hui elles l’avaient poussé à se rendre dans le bar où il travaillait. C’était bien trop gros pour être une coincidence. Mais Allison ne pouvait pas réellement mettre de mots là-dessus. Apparemment Capucine, sa meilleure amie, avait sa propre opinion sur la question, puisqu’elle l’avait clairement poussé à aller parler à l’ancien serpentard. Alli n’avait jamais été la fille la plus sûre d’elle, et Leroy avait apparemment réussi à donner un bon coup de pieds dans ses certitudes lors de leur dernière vraie entrevue en retenue. En même temps quel idiot de lui mettre des idées dans la tête comme quoi sa haine cachait de l’attirance pour lui. Après tout, quand on mettait des idées dans la tête d’une serdaigle, elle y réfléchissait un peu trop. Et Allison y avait un peu trop longtemps réfléchi. Bref. C’était donc toute honteuse, et essayant de se cacher du blond qu’elle marcha en direction du bar. Mais le jeune homme l’avait sans doute vu arriver de loin puisque ce fut finalement lui qui vint lui servir à boire. Elle n’aurait clairement pas pu être plus mal à l’aise qu’à cet instinct. Elle allait tuer Capu si elle remettait la main sur elle. Mais le pire allait à venir. Alors que Leroy continuait de lancer des piques, Capucine sembla croire que c’était le bon moment pour se pointer et s’incruster dans la conversation. Premièrement elle balança à leur camarade qu’Allison parlait beaucoup de lui. QUOI ? Mais pourquoi ? Mais ce n’était pas possible, comment pouvait-elle être aussi stupide. Si Allison avait pu l’étrangler, elle l’aurait fait. Mais elle était tellement sur le cul des révélations de son ami qu’elle n’arrivait même pas à aligner quelques mots. Elle éxagérait pour le coup. Bon d’accord Alli avait abbordé le sujet Odgen avec Capu. Plus d’une fois pendant ces dernières semaines, mais ce qu’elle lui avait confié n’était pas fait pour être révélé devant le jeune homme. Elle ne savait pas tenir sa langue ou quoi ? Si le garçon était amusé par la situation, Allison était très embarassé. Il en profita pour servir des verres, tandis que l’ancienne préfète essayait de reprendre le contrôle d’elle-même, et trouver une réponse logique à la suite de cette conversation. Elle devait reprendre le contrôle et vite pour le coup. Finalement, elle ouvra la bouche pour lui expliquer qu’elle ne parlait pas de lui, se justifiant d’ailleurs peut-être un peu trop pour que ça ne paraisse pas louche. Leroy avait toujours ce sourire insupportable collé aux lèvres. D’un air amusé, il lui donna une réponse toute conçu dans sa bouche.

– Oui exactement pour dire à quel point tu es insupportable. Au moins, tu as compris, c’est bien. Capu est sans doute un peu bourré déjà, il ne faut pas faire attention.

*Ah oui clairement, elle a juste pas encore eu son verre, donc bon elle ne doit pas pouvoir être aussi saoule que tu le dis.*

Bon Allison n’était pas sûr que Leroy soit totalement tombé pour ses explications, mais elle n’allait pas trop remuer. Elle préférait croire naïvement qu’il avait accepté son excuse sans chercher trop de significations là-dessous. La demoiselle profita du moment où il partit servir un verre à quelqu’un d’autre pour finir le sien en une seule traite. Oui elle avait bien besoin de cela. Son but n’était clairement pas de finir saoule au point de vomir dans les toilettes d’un bar miteux, mais elle avait besoin de ce petit remontant pour faire passer sa gêne un peu plus rapidement. Puis de toute façon, elle n’avait pas besoin d’excuses, elle était ici pour passer une bonne soirée, elle pouvait bien boire ce qu’elle voulait de toute façon. Allison en profita ensuite pour clarifier un second point, le fait que Capu l’ait invité à leur soirée. Dommage qu’il travaille, annonça-t-elle à voix haute. Le garçon confirma finalement qu’il allait travaillait tard et qu’il ferait sans doute la fermeture. Allison aurait dû être contente pour concorder avec sa petite pique précédente, et pourtant intérieurement, elle était comme un peu déçu d’entendre cela. Même elle ne comprenait pas ce qui était en train de lui arriver. Déçu ? Mais pourquoi ? C’était censé être une bonne nouvelle qu’il ne puisse pas s’incruster à leur soirée entre fille.

– Ah je vois.

Oups. Elle aurait dû se taire. Parce que clairement, vu le son de sa voix, il allait comprendre qu’elle aurait préféré avoir une réponse. Mais ce n’était pas le cas. Ou peut-être que si ? Raaaaaaaah, c’était de sa faute à lui, à venir mettre le bordel dans ses pensées. La jeune femme ouvrit de grands yeux ronds comme si elle venait de dire une grosse bêtise. Il allait falloir se reprendre et vite, elle ne pouvait pas continuer à montrer des faiblesses comme ça, ou alors autant lui remettre directement le trophée de la victoire, ça serait plus simple.

– Non je veux dire cool. Enfin continue de bosser. Oui faut travailler. Parce que de toute façon, je … Hein ? Il nous faut des gens pour nous servir à boire, en fait.

*WHAAAAAAAAAAT ? Mais qu’est-ce que tu es bête ma pauvre fille … Le prix de la phrase incompréhensible revient à … Si tu essayais de te rattraper, tu n’as fais que creuser un trou.*

Comme un réflexe, la jeune femme porta à nouveau sa main à son visage, tout en détournant son regard du blond. Mais ce n’était pas possible d’être aussi stupide, si ? Alors entre Capucine qui la mettait dans de beaux draps, et elle qui continuait de s’enfoncer, cette soirée était bien parti pour être un désastre, du moins pour garder la face devant son ancien camarade d’école. Et comme Allison n’avait pas forcément d’autres techniques pour reprendre le contrôle, elle reprit la facette de petit chef tyrannique croisé avec une princesse pimbêche en faisant remarquer à Leroy que son verre était vide, sous-entendu qu’il n’allait pas se remplir tout seul. Elle le vit clairement soupiré, ce qui la soulagea un peu. Au moins, si elle arrivait toujours à lui pourrir un peu la vie, elle n’était peut-être pas une cause perdu, si ? Il attrapa une bouteille et remplit à nouveau le verre de la jeune femme. Verre qu’elle attrapa, histoire de boire une gorgée, avant de le reposer sur le bar. Leroy finit par lui demander si elle était courant qu’elle allait devoir payer tout ce qu’elle buvait. Elle leva un sourcil interrogateur. Euh … oui. Enfin ce n’était pas la première fois qu’elle sortait.

– Ah bon ? Je pensais que pour chaque bêtise faite à Poudlard, ça valait un verre gratuit. J’avais prévu de boire à l’œil toute la soirée moi.

Déclara la jeune fille avec un sourire au coin des lèvres. Bon au moins, elle avait retrouvé un semblant d’assurance grâce aux paroles que venaient de lui dire le garçon. Bien sûr, elle jouait avec lui. Elle n’allait pas le faire flipper longtemps tout de même. Parce qu’après tout, le pauvre c’était son job, et il ne fallait pas rendre le boss mécontent. La jeune femme sortit donc une carte bleue de sa poche, qu’elle posa sur le bar juste devant Leroy en mode petite princesse, avant de déclarer joyeusement.

– C’est mon père qui régale ce soir. Tu peux même te prendre un verre sur son compte si tu veux.

POURQUOI ? La première partie de la phrase était très bien. Cela faisait prétentieuse, hautaine, et la faisait revenir dans le game. Alors pourquoi avait-elle rajouté la seconde phrase ? Pourquoi son cerveau, ses pensées, son inconscient voulait offrir un verre au garçon ? Mais le pire était qu’elle était coincé. Parce qu’en réalité, elle aurait très bien pu venir, commander ses verres, et se barrer retrouver sa pote. Mais non, elle restait ici, continuant clairement la conversation. Leroy n’avait pas le choix que d’être derrière le bar, Allison avait le choix de partir. Elle lui donnait le pouvoir simplement en restant où elle était …


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
SOUTIEN VOLDEMORT
Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: L'orage
Patronus: Chat Siamois
Capacité spéciale: Aucune

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyJeu 19 Avr - 13:13

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Relation bizarre, relation compliqué et inqualifiable voilà ce qu’était la relation qu’entretenait Leroy et Allison. Il n’aurait pas pu mettre un mot dessus. Ami non, ennemis, non plus, mais il n'était pas certains que ça aille jusqu’à l’attirance. Peut-être que si, Leroy ne cessait de douter à ce sujet et pas uniquement d’Allison envers lui, mais également de lui envers elle. Trop de questions lui avaient taraudé l’esprit, ne sachant comme agir, se demandant si tout ça n’avait pas une certaine explication au final, le fait qu’il cherche à la connaitre, à lui mettre des bâtons dans les roues en faisant des bêtises. Tout ça devait avoir une explication. Comme le fait qu’elle l’ait ignoré pendant des semaines entières depuis leur conversation. L’ancien serpentard avait été un peu attristé de voir ça, car il avait mit du temps à comprendre son manège, pas très futé au final, et lorsqu’il avait comprit cela n’avait fait que soulever d’autres questions. Pourquoi ? Après tout ils avaient pourtant bien discuter, rentrant dans l’intimité de l’autre en posant de simples questions qui pouvaient totalement passer pour anodines. Ils avaient appris à se connaitre tout les deux, mais peut-être était-ce pour cette raison qu’elle avait décidé de l’éviter pendant toute le reste de l’année scolaire. Allison était censé le détester, enfin c’est ce qu’elle voulait se faire croire, Leroy ayant une autre idée en tête des véritables raisons qui avaient poussé la jeune femme à finalement se rapprocher de lui. D’abord des hurlements, des cris, avant finalement de ne plus avoir vraiment d’excuses pour lui reprocher des choses. Il avait parlé de sa vie avec cette fille, il avait même parlé de choses qu’il ne pensait pas lui dire un jour et d’un coup comme si cela avait effrayé Allison elle venait à ne plus vouloir le voir. Cela n’avait pas changé la vie de Leroy, il n’avait simplement fait que de se poser des questions, mais aujourd’hui alors qu’il la voyait dans une nouvelle situation, des circonstances où il serait compliqué de le fuir, le jeune homme souriait de la voir tenter vainement de ne pas croiser son regard. Leroy s’amusait de diverses situations, trouvant amusant de voir sa copine glousser à côté d’elle et il aurait aimé avoir une bonne ouïe pour savoir ce qui s’était dit. Il ne pouvait que supposer la conversation, voir la gêne sur le visage de l’ancienne préfète, comme si elle appuyait ce que lui pensait. Leroy ignorait si elle était venue consciemment ici, si elle savait qu’il y travaillait et qu’en décidant de venir elle s’était dit qu’elle aurait donc une chance de le voir. Est-ce que c’était voulu tout ça ? Est-ce qu’après l’ignorance, elle avait pris son courage à deux mains pour venir lui faire face ? Elle avait choisi de le faire ? Leroy commençait à devenir suspicieux à se dire en la regardant que si Allison Carter s’était retrouvée ici ce soir ce n’était pas pour rien. Peut-être aussi que c’était sa copine qui l’avait poussé à venir, vu comment cette dernière le regardait avec un drôle de regard. Possible aussi, les filles avaient trop de pensées dans leur tête pour qu’il puisse chercher à comprendre leur manière de penser.

L’ancienne préfète était gênée et elle ne semblait quand même pas vouloir le voir en face, malgré le fait que ce soit lui qui vienne la servir et ainsi lui parler. Et puis finalement sans avoir été inviter dans la conversation qui commençait tout juste sa copine était venue pour annoncer à Leroy qu’Allison parlait beaucoup de lui. Il ne pu s’empêcher de sourire, sans doute de manière très stupide, mais quel garçon ne le ferait pas en apprenant qu’une fille parlait de lui. Et le pire dans tout ça c’était que là où elle aurait pu trouver une manière de lui dire que ce n’était pas vrai, Allison dans sa justification, semblait presque validé les propos de son amie. Il espérait quand même qu’elle s’en rendait compte et peut-être pour l’aider un peu à se sortir de cette histoire, le jeune homme rappela le fait que le simple moyen pour qu’Allison parle de lui était pour dire à quel point elle le détestait. Même si cela aurait pu être vrai, le temps et les conversations venaient lui souffler à l’oreille que c’était faux. Est-ce qu’elle pouvait toujours le détester ? En lui parlant, Leroy ne voyait aucunement un agaçant vrai, aucun son agressif qui ne sonnait pas faux. Mais elle confirma, affirmant que sa copine, Capu -drôle de prénom- avait sans doute trop bu pour sortir des histoires pareilles. Bon il avait un prénom, c’était déjà, fallait qu’il le retienne maintenant. Par contre vu que le verre qu’il avait servit à son amie était toujours sur le comptoir, il doutait sincèrement que ce soit l’alcool qui la fasse parler. « Capu c’est le prénom de ta copine ? Je pense pas qu’elle ait suffisamment bu pour dire des bêtises à moins qu’elle soit très très bête de base. » Bah quoi ? Il ne la connaissait pas, il pouvait bien dire ce qu’il voulait d’elle et tant pis si Allison lui faisait la morale en disant que son amie n’était pas stupide. Du point de vue de Leroy si les propos étaient faux, c’était donc une invention de la part de la fameuse Capu, donc que sortir ce genre de chose était d’une idiotie sans non. D’un autre côté comme le jeune homme pensait aussi que c’était vrai, elle ne l’était peut-être pas non plus. Leroy était assez perdu, mais voyant Allison se justifier, il n’allait pas la mettre encore plus dans la panade. Le jeune homme continuait à faire son travail, sachant qu’il ne pouvait pas simplement stopper ses activités pour parler avec elle. Son patron allait le tuer s’il faisait ça avec le monde qu’il y avait. Mais il ignorait combien de temps les deux jeunes filles resteraient avant de partir et ses semaines sans parler à Allison pouvaient être rattrapés ce soir, alors il avait bien l’intention d’en profiter. Malheureusement pour lui, l’invitation à les rejoindre à leur sortie se devait d’être refusé, lui se justifiant sur le fait qu’il y avait du monde ce soir qu’il travaillait tard et qu’il devrait sans doute être là jusqu’à la fermeture. Mais elle sembla déçue d’entendre que ce n’était pas possible. Déçue, c’était bien ça qu’il percevait ? Leroy avait un doute que ce soit lui qui extrapolait, mais alors qu’il continuait à servir d’autres clients, il entendit une phrase avec aucune cohérence sortir de la bouche d’Allison. Elle perdait ses moyens, complètement, comme tentant de justifier la déception qui avait traverser sa bouche juste avant. Leroy eu un petit rire en l’entendant avant de répondre : « Oui en effet, il nous faut des gens pour servir les verres, faire attention que les clients ne boivent pas trop. Mais si je puis me permettre j’ai senti une pointe de déception dans ta voix. » Pas besoin de poser plus de questions, tout était dit, soit elle inventer une nouvelle excuse, justification pour se mentir à elle-même, soit elle avouait qu’elle aurait bien voulut qu’il vienne avec eux. Leroy n'osait pas encore dire que tout ce qui était sortie n’était pas sa tasse de thé et que se retrouvait avec deux filles étaient une situation bien étrange pour lui.

Peut-être qu’il voulait l’aider à éviter de se sentir gênée, mais lorsqu’elle lui demanda de le resservir et qu’il le fit, Leroy lui fit remarquer qu’elle devrait payer ce qu’elle consommait. Le jeune homme voyait la gêne chez elle, mais cette remarque sembla revigorer la jeune femme. Plus d’une fois quand les anciens élèves avaient compris qui était Leroy ils avait essayer de ne pas avoir à payer leur consommation, mais lui qui avait vraiment besoin d’argent ne laissait pas ça passer. Malgré tout Allison semblait surprise qu’il lui sorte ça et s’en amusa en lui disant que vu toutes les bêtises commises à Poudlard sera aurait très bien pu valoir des verres gratuits. Leroy eue un petit rire. Elle n’avait pas tort, pour le coup c’était une bonne raison pour qu’il ne lui fasse pas payer, mais comme il lui avait dit quelques minutes plus tôt, c’était son travail, il devait le faire bien. « Chaque bêtise à Poudlard pour un verre gratuit … je crois que c’est la meilleure proposition qu’on m’ait faites pour boire à l’œil. » Clairement entre les gens qui lui disaient ‘mais on était pote à Poudlard, tu sais’ ou ‘si tu me fais pas payer, je ferais ce que tu veux’ ce que venait de lui dire Allison était sans doute la meilleure raison pour qu’il ne lui fasse pas payer. Mais heureusement pour lui c’était son père qui semblait payer l’adition ce soir par la carte de crédit. La petite princesse était donc de retour, montrant son château doré et son pouvoir à la vue du jeune pauvre. Allison lui proposa quand même de prendre un truc pour lui s’il le souhaitait, puisque ce n’était pas elle qui payait. S’il n’aurait pas refusé dans d’autre circonstance, vu le monde qui grouillait, ce n’était pas vraiment le moment de boire quelque chose. « Je ne bois pas en service et surtout pas un soir comme celui-là. On verra quand il y aura peut-être moins de monde, sauf si tu pars avant. » Parce que rien n’était certain, elle avait l’intention de sortir faire la fête après, elle partirait à un moment où un autre. Pour le moment elle restait là, assise devant lui, lui parlant et si la soirée lui était venu à l’esprit comme une corvée fatigante, retrouver Allison ici, rendait son boulot beaucoup plus intéressant.

electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyJeu 19 Avr - 16:47

Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.


Comment échapper à une honte qui semblait vous coller à la peau ? Car visiblement tout était fait ce soit pour que la jeune femme se sente ridiculisé devant un garçon. Et pas n’importe lequel en plus, une personne devant qui elle ne voulait clairement pas perdre la face. Si elle pensait que Capucine l’avait déjà affiché rien qu’en gloussant et en jetant des regards envers le bartender. Elle avait réussi à faire pire en venant carrément s’incruster en plein milieu de la conversation pour faire des « révélations ». Elle était parti aussi vite qu’elle était arrivé, semant la zizanie comme si de rien n’était, avant de retourner vaquer à ses occupations. Quelle plaie cette fille. C’était dans ces moments qu’elle se demandait ce qu’elle avait fait au bon dieu pour écoper d’une meilleure amie comme elle. C’était comme si elle ne savait pas fermer sa bouche au bon moment. Mais Allison devait avoir l’habitude maintenant. Capu était du genre à l’ouvrir quand il ne fallait pas, à dire tout haut ce qu’il fallait clairement garder tout bas, et à faire des gaffes en permanence. Alli se plaignait souvent, mais au fond, elle avait quand même besoin de cette folle dans sa vie. L’ancienne préfète avait connu sa « bestah » après la répartition. A l’époque, elles étaient brunes toutes les deux, et se ressemblaient assez, alors comme ça, par accident presque, elles avaient décidés de se mettre ensemble lors de la répartition des dortoirs. Depuis ce moment, elles ne s’étaient plus jamais quittées. Ou presque. Sauf la fois où elles s’étaient boudés parce qu’elles avaient craqué sur le même garçon. Ca avait quand même duré le temps d’un trimestre, tout ça, pour au final apprendre que ce fameux garçon était gay. Bref tout ça pour dire que dans la vie d’Allison, Capucine faisait parti des meubles. Mais pour le coup, elle y était quand même allée fort en venant interrompre à coup de sous-entendus étrange. Comment Allison allait-elle rattrapé ce qu’elle venait de lui dire franchement. Elle eut besoin d’un moment, de quelques secondes pour remettre ses idées en place, pour essayer de reprendre le contrôle, et construire un discours qui se voudrait logique et concis. Bon pour la logique, ce fut quand même Leroy qui lui donna une réponse toute faite. Et pour le concis … C’était Allison, et elle avait tendance à toujours se justifier encore et encore. Un peu trop d’ailleurs. Elle avait l’impression que répéter les paroles de l’ancien serpentard n’allait pas suffire. Alors elle décida d’ajouter et d’appuyer sur le fait que sa meilleure amie avait surement un peu trop abusé de l’alcool, et qu’il ne fallait pas faire attention à elle. Leroy n’était pas censé savoir qu’elle était totalement sobre, et qu’elle agissait de cette manière au naturel. Mais visiblement le garçon tiqua sur cette énième justification, s’interrogeant premièrement sur le prénom même de sa copine, avant de donner son avis sur la consommation d’alcool de cette dernière.

– Elle s’appelle Capucine. Et depuis quand exactement es-tu expert en évaluation de quotient intellectuel toi ?


Lança la jeune femme du tac au tac pour répondre à son interlocuteur. Pas mal, au moins, elle était fière de sa réponse, et semblait reprendre du poil de la bête, et retrouver une certaine répartie. Clairement, si cela permettait de dévier du sujet premier, et de faire passer outre la honte qu’elle venait de se prendre, elle n’allait clairement pas se gêner. Et puis finalement, c’était un peu la base de la relation entre Leroy et Allison de s’envoyer des piques à longueur de journée. Même si la préfète avait tenter de le fuir ces dernières semaines, maintenant qu’ils étaient à nouveau réunis, « fruit du hasard », le naturel revenait au galop. Ce n’était pas qu’il l’insupportait autant que par le passé, mais elle avait toujours envie de lui faire fermer son clapet pour lui montrer qu’elle aussi était capable de gagner au jeu des petits pics. Question de fierté surement. Mais alors que la demoiselle semblait avoir bien reprit le dessus, Leroy allait de nouveau tout détruire. En effet, elle lui avait cyniquement dit que c’était dommage qu’il doive travaille ce soir. Mais le garçon avait appuyé ses dires, avortant tout espoir de les rejoindre pour quoi que ce soit ce soir. Cela aurait dû ne rien lui faire. Elle aurait dû jubiler. Ou si ce n’était pas le cas, elle aurait quand même du faire semblant, pour ne pas perdre la face, minimum quoi. Mais non, cette idiote avait répondu un peu trop rapidement, laissant visiblement exprimer sa déception par la même occasion. Mais ce n’était pas possible d’être aussi stupide, si ? Alors pour pallier à ce moment de stupidité intense, la demoiselle essaya tant bien que mal de se relever, en se justifiant encore et encore. Mais plus elle essayait de parler, moins elle était claire, et plus elle s’enfonçait. Mon dieu, mais quelle horreur cette soirée. Si quelqu’un pouvait venir la sauver immédiatement, elle ne dirait clairement pas non. Elle allait avoir besoin d’un miracle pour pouvoir s’en sortir après cette énième gaffe. Pourquoi perdait-elle ses moyens devant ce crétin, franchement ? Il était en train de se moquer d’elle en plus, elle l’avait bien entendu rire, avant de daigner lui répondre. Il appuya quand même ses paroles sur le fait qu’il y avait besoin de personnes pour servir les verres, et faire attention aux clients. Et il commença avec « Mais si je peux me permettre » NON TU NE PEUX PAS. « J’ai senti » TAIS TOI, NE DIS RIEN. Et mince. Evidemment il l’avait remarqué. Evidemment, il s’est senti obligé de le faire remarquer à voix haute, comme si elle n’avait pas déjà assez honte. Maintenant il allait falloir se relever et vite. Elle venait de lui donner le pouvoir sur un plateau d’argent, et devait lui reprendre le plus vite possible, avant qu’il ne se fasse trop d’idées saugrenues.

– Parce que tu t’imagines que j’avais qu’une seule envie : passer la soirée avec toi ? Pitié.

*XPTDR. Et l’oscar de la meuf qui assume tellement pas revient à …*

Elle n’avait aucune justification, aucun contre argument à lui donner contre ce qu’il venait de lui dire. Alors oui son seul recours avait été ce ton légèrement hautain, sans pour autant être méchant, histoire d’essayer d’écrases toute suspicion. Bon cela aurait sans doute plutôt bien marché si Allison était un peu moins rouge, et un peu plus assuré. Mais avec le mauvais éclairage, et le bruit autour, dans un malentendu, ça pouvait peut-être passer, qui sait ? Allez il était grand temps de bouger, de changer de conversation parce que là rien n’allait plus pour l’ancienne préfète des serdaigle. Leroy lui fit remarquer qu’elle allait devoir payer pour ses verres lorsqu’elle en commanda un autre. Elle fut surprise évidemment par cette phrase, elle avait toujours eu dans l’intention de payer. Mais elle décida de jouer sur le comique de la situation pour justifier le fait qu’elle aurait amplement mérité de boire des verres à l’œil toute la soirée, si chacune des bêtises qu’il avait fait à Poudlard valait une boisson. Le garçon salua son originalité. Et elle afficha très vite un petit sourire fier.

– Heureusement pour toi que cela ne s’applique pas, j’aurais pu venir des années sans payer, n’est-ce pas ?


Dit-elle en rajoutant une couche. En même temps, il était vrai que Leroy avait fait de nombreuses bêtises à Poudlard. D’ailleurs il les avait accumulés pendant les dernières semaines, et la jeune femme avait dû réellement prendre sur elle pour ne pas intervenir, préférant visiblement le fuir plutôt que de l’enguirlander. Enfin bon, elle n’allait pas lui faire peur plus longtemps et finit quand même par sortir sa carte bleue, tout en lui annonçant que c’était son père qui payait pour ce soir. Il s’en ficherait. Après tout, son père était au courant qu’elle était à Londres, alors il s’attendait surement à ce qu’elle fasse chauffer la carte de crédit. Chose qu’elle avait déjà faite en se prenant un bon hôtel non loin du bar. D’un bon sentiment, elle proposa même à Leroy de prendre un verre sur son compte. Mais celui-ci refusa sa proposition. Il ne buvait pas en service, ni pendant des soirs remplies comme celui-ci. La jeune femme leva un sourcil interrogateur, et laissa sortir de sa bouche ce qu’elle avait en tête, sans prendre le temps de réfléchir un instant …

– Donc tu as dans l’intention de refuser toutes mes propositions ce soir ?

*Hum. Je peux te rappeler que la proposition de venir en soirée avec toi étant censé venir de Capu, et que tu es censé lui avoir dit de ne pas vouloir passer la soirée avec lui ? C’est bien Allison, si tu donnes le bâton pour te faire battre en même temps …*


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
SOUTIEN VOLDEMORT
Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: L'orage
Patronus: Chat Siamois
Capacité spéciale: Aucune

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyJeu 19 Avr - 17:44

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy était ravi de retrouver Allison. Il ne pouvait pas dire vraiment qu’elle lui avait manqué ce serait avouer qu’il y avait quelque chose entre eux, mais oui au final c’était un peu cette sensation qu’il ressentait à ce moment précis. La jeune femme était amusante et le moins que l’on puisse dire était que la situation actuelle n’était pas en sa faveur. Déjà elle avait tenté de le fuir, puis finalement revenait ici alors qu’elle savait qu’il y travaillait, appuyant l’impression déjà prédominante dans l’esprit du jeune homme. Mais en plus sa copine Capucine qui avait fait irruption à l’improviste dans la conversation l’avait mis dans de beaux draps en laissant supposer qu’Allison parlait beaucoup de Leroy. C’était flatteur. Très flatteur et il ignorait si c’était vraiment en bien ou en mal. A vrai dire il ignorait où il en était avec Allison, entre haine et … même pas une sorte d’amitié, c’était bizarre entre. La seule chose qui n’avait pas changé c’était le fait qu’ils continuaient à se lancer des piques. Mais ce n’était même pas méchant, Leroy ne l’avait jamais vraiment été envers elle, même quand elle lui avait posé des questions concernant son adoption et le fait de détester ses parents. Il avait toujours été heureux de parlé avec elle, amusée même et oui cela lui avait manqué de la voir, gênée, mal à l’aise en sa présence, tenant vainement de trouver la réplique qu’il fallait pour lui faire fermer son clapet. Elle n’y arrivait pas, mais elle commençait à plutôt bien se débrouiller. Dommage qu’elle ait dû passer des semaines loin de lui sans doute aurait-elle pu être redoutable sur les répliques. Mais Leroy n’en avait pas rencontré de plus vil que Nathan Davis, jusqu’à aujourd’hui et l’ancien serpentard était toujours très douée pour trouver les bons mots pour mettre mal à l’aise l’autre. Avec Allison c’était relativement simple pour lui, il ne connaissait pas toutes ses faiblesses, mais quand il avait fait son compliment sur sa tenue, le jeune homme savait que cela pouvait amener une certaine gêne chez elle. Allison n’aimait pas son apparence, peut-être avec le temps cette image d'elle serait différente, mais pour le moment Leroy trouvait ça triste de la voir presque se dénigrer.

Sa copine Capucine dont il avait enfin eu le nom avait couper court à cette possible discussion, laissant le doute planer sur les intentions d’Allison envers Leroy. D’un côté il ne pouvait pas dire que parler beaucoup d’un garçon en particulier était totalement anodin. Même si c’était pour lui crier dessus le simple fait que sa meilleure amie connaisse son prénom était déjà un indice. Les amis retenaient tout, mais ils retenaient surtout l’important dans les conversations, des choses que le protagoniste ne voyait pas toujours. Forcément Allison, trop fière ou en voulant pas qu’il se monte dans les têtes des histoires, c’était justifier. Une première fois d’abord, beaucoup trop au goût de Leroy qui avait la bonté d’âme de venir à sa rescousse, mais la deuxième fois elle reprit également parlant de sa meilleure amie qui avait sans doute trop bu. A en croire le barman, c’était peu probable qu’elle ait bu beaucoup de verre et elle devait sans doute être très bête selon lui. Mais c’était un jugement personnel. Capucine avait tout inventé, si c’était le cas elle avait sans doute une bonne imagination. Tandis qu’il insultait presque ouvertement la meilleure amie d’Allison, cette dernière ne manqua pas de lui faire remarquer qu’il n’était pas le mieux placé pour parler d’intellect. Leroy resta sur le cul, pendant quelques instants, ne sachant quoi répondre. Rien ne venait et il trouvait cette réplique parfaitement bien placée. Il pria pour qu’Allison n’ait pas vu son instant de doute et servant un autre verre, il reprit : « L’intelligence ne fais pas parti de mes qualités sans doute, la ruse par contre c’est une autre histoire. » Serpentard contre Serdaigle, c’était bien trouvé. Oui et c’était beaucoup trop facile à sortir. Leroy se sentait con, il allait rapidement devoir reprendre la main avant de perdre toute contenance.

Et elle lui donna cette occasion sur un plateau d’argent. Allison avait clairement dû s’en rendre compte, il ne s’agissait plus de Capucine qui disait des bêtises ou même d’autre chose, puisque les deux jeunes filles avaient décidé de sortir ce soir et que l’amie de l’ancienne préfète dans son incroyable bonté avec invité Leroy. Ce dernier n’osait pas vraiment dire qu’il ne voulait pas y aller parce que ce n’était pas son truc et sans mentir il avoua que ce soir il ne pourrait pas à cause du monde, de la fermeture qu’il devait faire. Mais alors que cela aurait dû ravir Allison de ne plus l’avoir dans les pattes, cette dernière afficha une mine déçue. Intéressant … elle avait donc imaginé un instant qu’il puisse les rejoindre dans leur sortie. Avait-elle donc envie de passer plus de temps avec lui ? Ce n’était pas cohérent après l’avoir évité pendant des semaines et elle s’en rendit rapidement compte en déblatérant une phrase sans aucune cohérence. Bon il comprenait bien sûr qu’elle essayait de se justifier, qu’elle tentait de ne pas montrer sa déception, mais Leroy l’avait déjà perçu et son cerveau avait été capté par ce sentiment qu’elle montrait peu. Décidemment elle enchaînait les gaffes, entre le fait de parler beaucoup de lui, d’être déçu qu’il en vienne pas, si elle lui disait encore une fois qu’elle n’avait pas un minimum d’intérêt pour lui, Leroy ne la croirait pas. Avouant que les barmans avaient en effet beaucoup de chose à faire, il ne se gêna pas de son côté pour sous-entendre ce qu’il avait vu. De nouveau un grand sourire s’afficha sur ses lèvres. Encore une fois Allison tenta de se justifier. Dans une autre conversation, il aurait sans doute roulé des yeux devant son incapacité à dire des choses cohérentes. Comme si elle allait vraiment lui faire croire qu’elle n’avait pas eu l’espoir qu’il dise oui. « Pas forcément, mais de ce que je comprends, tu n’aurais pas était contre le fait que je viennes. » Si elle niait encore, il allait finir par abandonner. Se mentir à soi-même ce n’était pas bon.

D’un côté Leroy en venait lui-même à se demander s’il aurait dit oui dans le cas où il n’aurait pas fini aussi tard. Il n’aimait pas les soirées, il ne connaissait pas Capucine. En fait si cette dernière n’avait pas été de la partie, la réponse aurait sans doute être positive, malheureusement il ne pouvait pas ce soir. Mais être entre les deux ce n’était pas une bonne idée selon lui. Servant d’autres clients, Leroy entendit Allison lui ordonner de remplir le sien à nouveau, alors qu’elle aurait très bien pu prendre le verre de son amie encore plein sur le comptoir. Mais le jeune homme servit, laissant la bouteille non loin de lui au cas où elle en aurait à nouveau envie, rappelant toutefois le besoin de gagner de l’argent. C’était stupide, elle allait sans doute payer quand même, mais les profiteurs il connaissait suffisamment pour ne pas avoir envie de se faire avoir.  Allison avait toutefois un bon argument, celui d’échanger des verres contre toutes les bêtises qu’il avait faite. Fière qu’il avoue que c’était une manière originale de boire à l’œil, l’ancienne préfète afficha un sourire. Un nouveau. Leroy avait arrêté de les compter, mais il aurait dû, simplement profitant des occasions où elle lui en donnait. « Des années je n’irais pas jusqu’à là quand même, à un moment j’ai besoin d’argent aussi, mais pour une soirée ça aurait pu marcher. » Si ce n’avait pas été aujourd’hui, Leroy se serait engager à lui payer tout ce qu’elle voulait comme boisson, prenant sur son salaire toutes les consommations.

Mais pas ce soir, il y avait trop de monde à servir. Leroy en pouvait même pas se permettre de boire un coup avec quelqu’un, comme il aurait pu le faire lors de soir plus calme. Il devait garder son cerveau en éveil, ne pas faire boire des mineurs, faire attention à la consommation d’alcool de chacun et tout en ayant une discussion avec Allison, continuer à faire son boulot. Elle sortit toutefois sa carte de crédit pour lui montrer qu’elle avait bien l’intention de payer, son père en tout cas. Petite princesse riche. Leroy se demandait si elle avait déjà travaillé dans sa vie, autre qu’à l’école ou si elle comptait toujours sur ses parents tête en l’air pour ça. LA carte de crédit sur le comptoir, Allison proposa quand même au jeune homme de lui payer à boire. Il n’allait pas mentir, dans d’autres circonstances il aurait dit oui, mais il ne pouvait pas ce soir refusant encore une fois l’une de ses propositions. Elle l’observa alors qu’il continuait à s’afférer pour que tout le monde soit servi et elle lui demanda avec une sincérité sans égale s’il comptait vraiment refuser tout ce qu’elle lui proposait. Il s’arrêta, servant la dernière bière et la posant sur le comptoir avant de venir se remettre face à elle, les coudes sur le comptoir et de plonger son regard dans les siens. « Ça dépend de l’heure à laquelle tu me demandes ça. Déjà pour la soirée, je ne peux pas si vous y aller tôt et pour le verre, je ne peux pas boire tant qu’il n’y a pas moins de monde. Mais tu sais joli cœur j’ai l’impression que tu as irrésistiblement envie de quelque chose venant de moi. ». Leroy afficha alors un sourire satisfait. Elle s’était grillée toute seule et cela depuis le début de la conversation. Là où à Poudlard, Allison pouvait nier, aujourd’hui tout semblait changer.

electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyJeu 19 Avr - 21:13

Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.


Avec les dernières interventions de sa meilleure amie, Allison avait compris qu’elle allait devoir garder un œil sur Capu et sa grande bouche toute la soirée, si elle ne voulait pas que cette dernière continue ses pitreries. S’il y avait bien une chose que la jeune demoiselle aurait préféré éviter, c’était de se taper la honte devant Leroy. C’était vraiment la dernière personne qu’elle voulait qu’il la voit comme cela. Mais malheureusement pour l’ancienne préfète, elle ne pouvait pas contrôler ses amis, c’était bien dommage d’ailleurs. En attendant, elle avait intérêt de reprendre le pouvoir et très vite, avant que le garçon ne se rende compte de sa faiblesse pour ce soir. Heureusement pour elle, il lui servit une occasion en or lorsqu’il attaqua l’intelligence de sa meilleure amie. S’il y avait bien un truc à savoir sur les filles, c’était qu’il ne fallait pas s’attaquer à la meilleure pote. Quand bien même elle serait horriblement insupportable. Capucine était sa bestah. Depuis toujours. Depuis des années, et cette relation fusionnelle qu’elle avait avec sa meilleure amie était intouchable, par qui que ce soit, même pas par Spencer. Quand on attaquait Capu, on l’attaquait elle par la même occasion. Après, Allison partageait tout de même l’avis de Leroy. Ce soir, elle était terriblement bête. Mais au lieu de remettre la faute sur la demoiselle, elle décida d’achever Leroy à coup d’un petit pic cinglant qui allait lui redonner de la motivation, et de la confiance en elle par la même occasion. Bah oui parce qu’après tout, depuis quand monsieur Odgen était il expert en évaluation de quotient intellectuel, hein ? Elle n’était pas peu fier d’avoir réussi à balancer une aussi bonne répartie. Et cette phrase allait surement rentrer dans son top trois des phrases les mieux balancés à quelqu’un d’autre. Le sourire de la demoiselle s’agrandit d’ailleurs en voyant son camarade restait silencieux pendant quelques secondes. HA. Donc lui aussi avait surement remarqué le caractère énormissime de ce pic brillamment lancé. Il ne fallait surtout pas douter devant elle, parce qu’étant très observatrice, ce n’était clairement pas le genre de truc qui lui passait sous le nez. Elle était tellement fière que son sourire ne put s’effacer immédiatement. Il fallait qu’elle profite de cet instant de puissance avant que Leroy ne lui pique à nouveau la vedette. Parce qu’elle était quand même lucide, en temps normal il était bien plus douée qu’elle pour ce petit jeu de réplique cinglante. Même si elle ne lui donnerait pas le plaisir de lui dire, Allison devait reconnaître que le garçon avait un don pour la répartie. Ajouté à cela, il n’était pas facilement déstabilisé. Contrairement à elle. Pour Allison, c’était tout le contraire. Généralement elle se basait sur ses connaissances pour répondre, et puis vu toutes ses insécurités, la gêner ou la déstabiliser était un jeu d’enfant quand la personne en face d’elle savait où frapper.  Et finalement après quelques secondes, Leroy trouva à nouveau l’usage de la parole pour tenter de répondre à la demoiselle. Il venait de faire part de l’intelligence des serdaigle et de la ruse des serpentard. Ah bon ?

– Je m’attendais à une super réponse de la part du roi de la répartie. Tu peux reconnaître ma supériorité sur cette réplique, je t’en prie.


Déclara la demoiselle d’un ton amusé, savourant avec délectation sa fraiche victoire. Bon elle faisait bien de profiter tout en sirotant son verre parce que cette soit disant « supériorité » n’allait clairement pas durer. Parce qu’elle avait essayé de se justifier sur l’invitation pour Leroy de les rejoindre. Et elle avait clairement échoué. Encore une fois, elle avait montré une certaine incohérence mêlée à de la gêne, le tout avec une voix trop peu assuré. Mais pourquoi ? Pourquoi tout cela lui arrivait-il à elle aujourd’hui ? Le pire dans tout cela était qu’elle avait laissé échapper une pointe de déception en apprenant que le jeune homme ne pourrait pas les accompagner pour cette soirée. Elle avait du mal à comprendre elle-même pourquoi elle avait eu cette réaction spontanée et non calculée. Voulait-elle réellement qu’il vienne au fond d’elle ? Mais pourquoi était-elle déçu qu’un type qu’elle déteste ne veuille pas passer la soirée avec elle, hein ? C’était la faute de ce crétin. Elle était tellement bien et tranquille du temps où elle le détestait sans raison. Mais non monsieur avait commencé à lui parler, partagé sa vie, posé des questions, et maintenant elle avait l’impression de douter de tout. Le pire était qu’elle se rendait bien compte qu’elle était ridicule, accoudé à ce bar, à continuer à lui parler, alors qu’il avait clairement d’autres choses à faire. Etait-elle sa groupie ? OMG NON. Il fallait réellement qu’elle se remette les idées en place et vite. N’importe quoi. Et tout ça c’était évidemment de la faute de Leroy, qui d’autre de toute façon. Le problème : il était en train de l’enfermer dans un cercle vicieux. Doucement mais surement, il lui enlevait toute possibilité de nier quoi que ce soit. Elle usa de l’ironie, espérant que ça ferait l’affaire, et qu’il la lâchera avec cette histoire. Mais non, il campait sur ses positions. Pour elle, dans un sens il voulait qu’il dise oui à la proposition de Capu. Qu’est-ce qu’elle pouvait répondre à cela ? Continuer de nier ? Ca paraissait très compliqué. Mais avouer ? C’était tout aussi dur. GENIAL. Si elle pouvait disparaitre maintenant, et ne pas avoir à répondre elle le ferait. Sa crédibilité, ou sa fierté allait prendre un coup. Il ne manquait plus de savoir laquelle maintenant.

– Très bien. Je n’aurais pas été contre certes. Mais c’est très différent d’être pour.

*Adieu fierté.*


Elle avait dit ça tellement bas, qu’elle espérait que le bruit dans le bar avait couvert ses paroles. Certes, elle ne niait pas complètement, mais elle n’avait pas besoin de lui faire le plaisir de le dire très fort pour que tout le monde en profite. Allison était frustrée intérieurement, même si elle ne le dirait pas. Déçu et frustré à l’idée qu’il ne veuille pas passer la soirée avec elle. Ce qui était stupide clairement. Elle ne savait même pas d’où venaient ces sentiments bizarres. Ce n’était pas comme si elle l’aimait bien. Elle l’avait quand même fuit pendant des semaines. Alors où était la logique maintenant ? Elle s’était barrée en courant, surement. Mais le refus du garçon était logique. Il travaillait dans un bar. Et ce soir, il y avait beaucoup de monde au chaudron baveur. Normal pour un vendredi soir. Alors il ne pouvait très clairement pas partir en plein milieu de la soirée, pour aller s’amuser. Contrairement à elle, il avait un boulot.

– Si j’avais su, je n’aurais pas sorti ma carte Odgen.


Répondit-elle avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Il avait un boulot et besoin d’argent. Si Allison ne jugeait clairement pas le fait qu’il prenne ses responsabilités de cette façon, elle n’avait jamais eu besoin de le faire. Elle n’avait jamais travaillé de sa vie. En même temps, elle allait à Poudlard avant. Mais même pendant les vacances d’été, elle n’avait pas cherché de boulot. Parce qu’elle n’en avait pas besoin. Parce que la petite princesse n’avait jamais eu besoin de gagner de l’argent. Son père était propriétaire d’une entreprise de couette. Donc bon l’argent n’avait jamais été un problème. On lui avait toujours dit de se concentrer sur ses études, et c’était bien ce qu’elle avait fait ces années. Alors que cet été elle était en transition de Poudlard à l’université, elle avait prévu de profiter de ses vacances, et travailler n’était clairement pas dans ses projets. Alors qu’elle sirotait tranquillement le verre qu’il lui avait resservi,  elle lui demanda de but en blanc s’il avait l’intention de refuser toutes ses propositions ce soir. C’était sorti comme ça, sans qu’elle ne puisse le retenir, comme si ça venait réellement du fond du cœur, sans être maquillé par sa fierté. Evidemment elle regretta immédiatement d’avoir dit ça. Le jeune homme servit un verre à un autre client avant de venir se mettre face à elle. Il posa ses coudes sur le comptoir et la regarda d’une façon qui la mettait déjà mal à l’aise. Mais pour autant elle ne semblait pas forcément capable de détourner son regard du sien. Elle était stressé et en même curieuse d’entendre la réponse à sa question. Alors le garçon lui annonça à nouveau que pour la soirée il ne pouvait pas si elles y allaient tôt, et pour le verre, pas tant qu’il y avait du monde. Bien elle comprenait. Et voilà qu’il recommença à utiliser un surnom sur elle, avant de lui dire clairement qu’en gros il voyait clair dans son jeu et qu’il avait l’impression qu’elle voulait quelque chose venant de lui. Il avait un sourire satisfait, et Allison était clairement dépassé par la situation, que pouvait-elle répondre à cela ? Et elle finit son verre. Parce qu’un peu d’alcool ne pourrait pas la rendre plus mal de toute façon. Et surtout déstabilisé par sa position, par son regard sur elle, et par ses paroles.

– Hum … je … Donc, soyons clair, si je te redemande dans une heure, tu arrêteras de te faire désirer ?

*Il t’arrive quoi ?*

Elle essayait de garder le cap, et dans un même temps, elle paniquait complètement intérieurement. Car d’ordinaire elle n’aurait évidemment jamais dit ça, mais maintenant dans le contexte, cela semblait acceptable, non ? Il y avait quelque chose qui se passait. Comme un danger qui l’attirait curieusement. La curiosité la poussait apparemment à continuer sur cette pente glissante, comme si elle voulait savoir ce qu’elle trouverait au bout du chemin si elle sortait de sa zone de confort pour une fois. Et c’était complètement fou, elle le savait bien. Elle n’avait pas d’explications rationnelles à son comportement maintenant. Elle allait sur une pente étrange et dangereuse. Et elle savait qu’elle faisait une connerie. Parce que clairement à ce jeu là, elle n’allait pas coincer Leroy qui était toujours beaucoup plus à l’aise qu’elle en toute situation.

– Soit tu as raison, soit tu as tort. Dans tous les cas, tu ne le sauras que si tu prends un risque ce soir.

*BIM assurance fake et tout le tralala pour faire genre je suis une meuf hyper sur de moi, alors qu’en fait j’ai juste envie de me pisser dessus de trouille à l’heure qu’il est.*

Et elle attrapa le verre à l’origine pour Capu, sirotant le liquide grâce à la paille, en mode « princesse », l’air faussement fière, comme si elle lui donnait un défi. Elle allait surement se faire vite rattraper par son jeu la pauvre.



code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
SOUTIEN VOLDEMORT
Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: L'orage
Patronus: Chat Siamois
Capacité spéciale: Aucune

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyJeu 19 Avr - 22:45

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Sa meilleure amie n’avait pas refait surface depuis un moment et les deux jeunes gens continuaient à parler. Leroy se demandait d’ailleurs ce que la fameuse Capucine pouvait bien faire à ce moment précis. Peut-être seule à une table en train de regarder le duo ou tout simplement en train de parler avec d’autres personnes. Sans vouloir être offensant il ne la trouvait pas vraiment mignonne ou très belle, mais elle pourrait sans doute parler à un mec également. Dans tous les cas elle ne semblait pas vouloir aider Allison, en balançant des informations sur des conversations censées resté privée. Leroy, comme tout être humain était curieux de savoir. Car il voulait savoir de quoi elle parlait quand Allison parlait de lui. S’il avait eu une idée pendant un moment du sujet, notamment le fait qu’il pouvait être arrogant et hautain quand il le voulait, depuis leur conversation dans les toilettes, Leroy sentait au fond de lui que les discussions avaient dû changer. Normalement quand on voulait connaitre des choses sur une fille, on parlait avec sa meilleure amie. Car toutes les filles étaient pareilles, elles se confiaient à celle qu’elles appelaient ‘besta’, parlant des garçons et de choses qu’elles ne voulaient elle-même pas s’avouer. Leroy n’avait jamais vraiment compris tout ça, mais il trouvait étrange la relation amicale qui pouvait lier deux filles, bien différent de deux gars ou même un gars et une fille. Tant qu’il ne changerait pas de sexe de toute façon il ne changerait pas d’avis sur la question, continuant à penser que les filles étaient des êtres complexes, qui parfois se prenaient trop la tête et qui lorsqu’elles étaient intéressés par un garçon devenait complètement étrange. Et eux les mecs devaient sans arrêt faire le premier pas quand une fille leur plaisait, parler sentiment entre gars n’étaient pas une chose commune, préférant parler d’autres choses. Les relations sociales resteraient toujours un mystère pour le jeune Leroy. Et malgré tout ça avec Allison c’était établis un lien bien étrange, nouveau de tout ce qu’il avait pu connaitre avant. Aucune relation ne se ressemblait, mais ce n’était même plus une amitié, mais ce n’était pas non plus une haine. Autre chose et Leroy voulait en savoir plus. Il voulait savoir où ça allait les mener. Peut-être n’était-ce que de passage, que dans quelques années ni l’un ni l’autre ne se reverrait.

Aujourd’hui pourtant, Leroy était tout simplement heureux de la revoir, de parler avec elle et de la voir comme à son habitude gênée en sa présence. La discussion continuait, comme deux bonnes vieilles connaissances qui échangent des nouvelles à coup de piques. Leroy était habitué à ce genre de jeu, mais elle allait le prendre à son propre jeu. Il avait insulté sa meilleure amie et elle ne laisserait pas passer ça. Les relations entre filles ça pouvait même pousser quelqu’un qui n’était pas douée en répartie à en trouver une bonne. Insulter Capucine avait été une erreur, surtout sur l’intelligence, parce qu’Allison ne manqua pas de lui faire remarquer qu’il n’était pas un exemple dans la matière. Et l’entendre lui balancer ça avait laissé Leroy sur les fesses. Il avait laissé un long silence passé avant de répondre, montrant très clairement qu’il n’avait aucune repartie sanglante à lui donner. Elle avait réussi à le bloquer, sa seule défense fut d’utiliser l’atout des maisons comme justifications. Il aurait pu faire mieux, il aurait dû faire mieux et maintenant elle fanfaronnait joyeusement en sirotant son verre. L’ancien serpentard n’aimait pas être dans ce genre d’état, déjà il n’aimait pas avouer qu’elle avait réussi pour une fois à lui clouer le bec, mais en plus elle ne se gêna pas pour lui demander de concéder le fait qu’elle avait été plus forte que lui. Remballer sa fierté ? Pour elle ? Pour avouer ? Non Leroy ne pouvait pas faire ça, non ce n’était pas possible, pas sur ce genre de chose, pas la répartis qui était son domaine. Cependant il y avait une chose qu’il avait apprise, on pouvait gagner une bataille sans gagner la guerre et si la répartie avait été bien placée, les autres qui suivront devraient en faveur de Leroy. Soupira, il avoua : « Reconnaitre ta supériorité sur cette réplique ? Je l’admets c’était bien jouer, mais ce n’est qu’une parmi tant d’autres, très chère. » Et il comptait bien reprendre la main rapidement, la garder pour lui et ne jamais la lui redonner.

Allison avait marqué un point, elle avait été victorieuse pendant un temps, mais Leroy allait vite reprendre le pouvoir. Même s’il adorait son sourire, le fait qu’elle continuait à afficher un sourire satisfait, allait l’agacer et comme il avait pu se montrer gamin autrefois, il aurait pu réagir à nouveau de cette manière aujourd’hui. Ce n’était qu’une bataille, il comptait bien gagner la guerre et il allait le faire. Grâce à elle d’ailleurs, incapable de donner une bonne justification à sa déception de savoir qu’il ne pouvait pas venir avec elle ce soir. Déçue parce qu’elle espérait en son for intérieur qu’il allait venir, vraiment ? Leroy sentait que ce n’était pas uniquement dû à une affection quelconque. Elle restait là en plus, laissant son amie toute seule dans un coin. C’était elle qui était venue dans ce bar et alors qu’elle aurait sans doute lui montrer ne pas être intéressée, ne pas avoir cette envie, comme une justification bateau dans le sens où un garçon pouvait toujours les protéger, non elle n’arrivait même pas à enfiler deux mots pour trouver une explication cohérente. Cela l’amusait tellement de la voir se dépatouiller de cette manière, surtout que Leroy n’allait pas la lâcher dessus. C’était peut-être trop simple d’ailleurs de jouer là-dessus et de la voir se démerder avec ce qu’il laissait supposer. Chaque phrase sortit de la bouche du jeune homme semblait apparaitre parfois comme une énigme, ne disant rien de concret mais laissant tout en supposition. Il avait continué encore sentant au fond d’elle qu’il y avait une part de vérité dans ses propos.  Et elle allait finir par avouer, ne pouvant éternellement essayer de se trouver des excuses bidon. Allison ne tarda pas à céder. Elle avoua qu’elle n’était pas contre, sans vouloir être pour non plus. Leroy haussa un sourcil interrogateur. Les deux termes étaient des oppositions, il n’y avait pas de juste milieu dans ce genre de cas. Et dans leur conversation il ne s’agissait pas de demi-mesure, pas une déception en mode ‘si oui c’est bien, si non tant pis’ et elle ne pourrait pas jouer cette carte avec lui. « Explique moi la différence alors, parce que de mon point de vue ne pas être contre, c’est être pour. » Nouvelle enigme, il aurait simplement pu se contenter de ce qu’elle venait de dire, puisqu’elle avait plus ou moins avouer, mais Leroy avait déjà perdu une fois il comptait bien l’emmener dans un cercle ou lui seul était maitre.

Il continua à servir les verres, le bruit de l’auberge résonnant à ses oreilles, alors que la voix aigue d’Allison couvrait tout le reste. Et elle continuait à boire assise au comptoir, sans être interrompu par les autres qui continuaient à boire. Etrange d’ailleurs, mais sans doute parce qu’elle parlait au barman, personne à part sa meilleure amie ne venait la déranger. Il lui dit remarquer que les consommations n’étaient pas gratuites et en réponse elle sortit sa carte bleue et lui avait proposé de boire un coup avec elle. Leroy aurait dit oui dans d’autre circonstance, il aurait sans doute aussi proposé en échange des nombreuses bêtises qu’il avait commise à Poudlard de ne pas lui faire payer ses verres un soir. Malheureusement le bar était trop rempli pour qu’il puisse faire ça ce soir, qu’il puisse non seulement boire avec elle mais ne pas la faire payer. « Ce sera pour un autre soir alors. ». Pour Allison tout était simple, elle avait un père riche et n’avait pas besoin de travailler, ni l’été, ni les autres moments de l’année. Elle pouvait simplement profiter alors que Leroy devait trimer depuis l’âge de treize ans dans divers petits boulots. Mais celui-là il comptait bien le garder pendant un petit moment. Un jour Allison devrait user des ses petites mains pour travailler, de sa baguette magique ou de son cerveau, pour le moment elle avait de la chance, mais ce jour viendrait et Leroy avait même une idée en tête, ne sachant trop s’il pouvait la mettre en exécution. Déjà parce que son patron était dans le coin et qu’en plus il ne savait pas comment le proposer à Allison. Elle continuait à faire sa maligne, à lui envoyer des piques, mais en refusant de boire ce soir, l’ancien serpentard avait pousser Allison à croire qu’il allait refuser toutes les propositions qu’elle lui ferait ce soir. Leroy ne s’attendait pas à ce qu’elle se montre aussi honnête tout d’un coup, sortant cette phrase sans aucun filtre. Allait-il vraiment dire non à tout alors que dans d’autres circonstances, il aurait dit oui ? Et puis ça dépendait de quand elle lui demandait et des propositions en question. Leroy continua sa partie de maitre, bloquant son regard dans celui d’Allison, s’accoudant devant elle sur le comptoir, il expliqua clairement la situation dans laquelle il se trouvait. Et finalement termina sa phrase par une supposition pleines de sens. Allison était bloquée, complètement bloquée. A son tour de l’être, comme lui l’avait été, il voyait nettement dans ses yeux qui ne quittaient pas les siens qu’elle ignorait quoi répondre. Servant un autre client, détournant le regard, Leroy la vit finir d’une traite son verre avant d’attaquer celui de sa meilleure amie. Et elle lui demanda si elle pouvait avoir une réponse positive une heure plus tard. Leroy se mit à sourire, décidemment elle voulait vraiment boire un verre avec lui. « Peut-être s’il y a moins de monde, oui j’accepterais. » Il n’avait pas vraiment dit oui, la simplement utilisation d’un mot d’hésitation, laissait supposer que cela n’était pas totalement acquis.

Si Leroy avait été complètement maitre depuis la fois où il l’avait perdu, il avait vu qu’elle était non seulement gênée mais qua sa proposition n’aurait jamais été faites dans d’autre circonstance. Allison ne l’aurait pas invité à boire un verre, s’il n’avait pas déjà été dans le bar en question. Et finalement elle reprit le dessus, titillant la curiosité de Leroy au plus profond de lui. Il ne savait pas où tout ça allait le mener, ni elle ni lui, mais alors qu’elle lui affirmait qu’il n’avait ni tort ni raison, soit dit en passant une nouvelle justification complètement stupide, elle lui parla d’un risque a prendre. Leroy haussa un sourcil à nouveau en l’observant. De quoi elle parlait ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire ? Ou voulait-elle en venir. Leroy détestait quand son cerveau était comme ça, à chercher la solution qu’il n’avait pas, à essayer de comprendre quelque chose qui lui échappait. « Un risque ? Là tu attises ma curiosité, de quel genre de risque tu parles ? » Allison avait intérêt à lui dire de quoi elle parlait. Leroy ne supporterait pas de ne pas savoir. Mais se reprenant rapidement, ne voulant pas laisser la curiosité trop longtemps l’emporter, il se mit à sourire, s’accouda à nouveau sur le comptoir et souffla, très bas pour que seule elle puisse entendre : « Et puis qui sait peut-être que je prendrais ce risque quand je saurais de quoi il s’agit. » Il était joueur, pour n’importe quel jeu tout comme elle l’était et si la haine n’était plus entièrement présente entre eux, c’était sans doute grâce au jeu.

electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyVen 20 Avr - 4:46


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.


La jeune femme était tellement fière d’elle. Car après avoir accumulé les moments embarrassants depuis le début de la soirée face à son camarade, elle avait enfin réussi à marquer des points avec une réplique fantastique. Elle ne savait pas réellement d’où ça lui était sorti, mais l’important était le résultat. Elle avait réussi à laisser l’ancien serpentard sans voix, et c’était sans doute le principal, n’est-ce pas. Allison ne comprenait pas réellement ce qui était en train de lui arriver. Elle ne savait pas pourquoi elle restait au bar, alors qu’elle aurait pu aller rejoindre sa copine et faire la fête entre filles, comme c’était prévu initialement. Mais au lieu de profiter de Capucine, elle semblait incapable de se détacher de l’endroit où elle était, voulant absolument continuer à parler au serpentard. POURQUOI ? Telle était la question dans le fond. Mais le problème était qu’elle n’avait pas de réponse. Elle n’arrivait pas à expliquer, ou à trouver une raison logique à ce qu’elle était en train de faire. Leroy était le garçon qu’elle détestait le plus ou monde. Du moins c’était une certitude qu’elle avait eu. Maintenant elle n’était plus trop sûre. Pire, elle doutait totalement. Parce que dans le fond, si elle était venu dans le même bar ou Leroy travaillait, c’était bien parce qu’elle avait envie de le croiser. Encore une fois : pourquoi ? Pourquoi tenait-elle tellement à voir cet idiot ? Pourquoi était-elle venue lui parler ? Et surtout pourquoi était-elle encore plantée là, alors qu’elle avait eu des dizaines d’occasion de se barrer depuis le début de la conversation ? A cause de toutes ses bêtises, il allait définitivement continuer de penser qu’elle avait quelque chose pour lui. Etait-ce le cas ? Génial, maintenant elle en venait même à douter. Non elle ne pouvait pas, elle devait continuer à suivre sa ligne directrice et continuer à le haïr. Et pourtant elle ne pouvait plus vraiment. Comme si cette retenue avait définitivement était un tournant dans leur relation. La demoiselle chassa toutes ces pensées de son esprit. Elle ne pouvait pas se laisser distraire. Surtout pas maintenant. Parce qu’après tout, elle venait de gagner une bataille, il fallait qu’elle en profite, plutôt qu’elle ne commence à douter encore et encore. Allison voulait d’ailleurs le pousser à admettre qu’elle s’était montrée supérieure en lui répondant. Il ne pouvait pas le nier, non ? Mais de là à lui avouer, c’était tout de même une autre histoire. Il avait autant de fierté qu’elle, et ne la laissa pas de côté si facilement, malheureusement pour l’égo de la demoiselle. S’il commença évidemment par soupirer, il finit par lui avouer qu’elle avait bien jouer ses cartes, pour le plus grand plaisir de la jeune femme qui affichait désormais un sourire victorieux. Ce n’était pas si compliqué que cela quand même !

– Ne gâche pas mon moment de gloire en minimisant ma victoire Odgen. Laisse-moi profiter de cette douce victoire.


Répondit-elle un sourire malicieux accroché aux lèvres et un ton taquin. Bien sûr qu’elle était contente. Après tout, ce n’était pas souvent qu’elle arrivait à déstabilisé son adversaire. C’était surement l’une des première fois grâce à une fantastique répartie. Il allait falloir qu’elle s’entraine sur l’art de parler, comme ça elle pourrait réitérer cette expérience si agréable. Mais elle avait tout de même conscience que ce n’était qu’une bataille, et que l’ancien serpentard était loin de s’avouer vaincu. Surtout maintenant qu’il venait de lui concéder une victoire. Sa fierté allait surement reprendre le dessus, et il essaierait de faire tomber la princesse de son trône. Leroy allait être chanceux d’ailleurs, puisque princesse Allison allait se casser la figure toute seule avec sa maladresse et ses incohérences. La pauvre était déstabilisé, et il faut dire que l’intervention de Capucine et ses révélations ne l’avait clairement pas aidé. Comment Leroy arrivait-il à la mettre dans cet état ? Elle n’arrivait clairement pas à faire une bonne phrase. Pourtant elle n’était pas stupide, elle savait parler. Elle savait répondre. Et qu’on lui envoie des piques ne l’avait jamais empêché de faire sa vie avant cela. Mais Leroy avait comme un espèce de pouvoir étrange sur elle. Le genre de pouvoir qu’elle aimerait bien qu’il n’ait pas, surtout si c’était pour qu’elle passe pour la dernière des imbéciles la plupart du temps. Ainsi la demoiselle essayait tant bien que mal de s’en sortir, même si elle avait quand même l’impression de s’enfoncer à chaque phrase qu’elle prononçait. Clairement, elle était en train de creuser sa propre tombe ce soir. Voilà qu’elle essayait de faire la fille en lui disant qu’elle n’était pas contre qu’il vienne, mais qu’elle n’était pas pour, ce qui n’avait clairement aucun sens. Et Leroy en profita d’ailleurs bien pour lui faire remarquer. Visiblement il ne voulait pas passer au dessus, et aimer la voir s’embrouiller un peu plus à chaque parole. Mais là, ce n’était plus possible. Il fallait qu’elle redevienne elle-même, qu’elle retrouve un discours logique et qu’elle lui donne une réponse structuré. Elle n’était pas une groupie sans cervelle quand même. La demoiselle ne pouvait pas jeter les paroles qu’elle avait déjà dites à la poubelle, mais il y avait quand même sans doute un moyen de s’en sortir. Du moins, elle espérait.

– Très bien, je m’excuse pour mon manque de clarté. Ce que je voulais dire, c’est que je n’étais pas contre que tu viennes. Tu pouvais prendre cette décision car ce n’était pas moi mais Capu qui te l’avait proposé. Après de là à dire que j’étais « pour » sous-entendu j’avais réellement envie de passer la soirée avec toi, c’était tout de même un peu exagéré.


*D’une, tu mens. De deux, tu essaies de le noyer avec des longues phrases. De trois, tu mens. De quatre, tu ne sais pas mentir. De cinq, tu serais plus crédible si tu n’avais pas les joues rouges écarlate. De six, ça se voit comme un bouton sur le nez que tu voulais qu’il veuille passer la soirée avec toi.*

Ca pouvait passer. Quoi que. C’était surtout un mensonge. Et forcément, ce qui allait se passer dans la suite de la conversation n’allait surement pas aider la jeune femme à le convaincre. Mais bon, elle espérait tout de même que Leroy ne fasse pas comme à son habitude, à creuser encore et encore pour essayer d’avoir la « vraie » vérité. Le fait est, qu’elle était clairement vexée qu’il ne veuille pas passer la soirée avec elle. Finalement, dans la suite de la discussion, il lui rappela que les verres allaient devoir être payé. Si elle taquina légèrement sur le fait qu’il aurait pu lui payer des verres pour toutes les bêtises qu’il avait faite à Poudlard, elle ne le fit pas stresser très longtemps et sortit finalement la carte bleue de son père. Bah oui, elle n’allait quand même pas débourser son argent non plus. Pour le coup, la demoiselle agissait vraiment en petite princesse. C’était plutôt commun dans la famille Carter ce genre de situation. Si les parents partaient souvent en voyage, et parfois même sans la prévenir, elle avait tout le temps une carte de bleue appartenant à l’un des comptes de son père pour pouvoir survivre. Enfin survivre … Pour pouvoir dépenser à sa guise, se faire des petits plaisirs, et avoir son petit confort. Comme cette semaine tout frais payé dans un hôtel de Londres, ses verres pour cette soirée, et surement une petite séance de shopping dans quelques jours. Il y avait un monde entre Allison et Leroy de ce côté-là. Parce que lui, il devait travailler s’il voulait avoir quelque chose. Alors que pour l’ancienne préfète, tout arrivait quand elle le voulait, sans qu’elle n’ait besoin de se poser plein de questions. Alli commençait légèrement à être frustré. Et quelque chose sortit de sa bouche sans qu’elle n’eut réellement le temps ou l’envie de le contenir. Allait-il donc refuser toutes ses propositions ce soir. Elle essaya de creuser pour voir si elle allait avoir plus de chances d’ici une heure. Mais le garçon faisait sa tête de mule, et se la jouer mystérieux et difficile, en mode peut-être mais pas sûr. La petite princesse qui n’avait pas exactement ce qu’elle voulait au moment où elle le voulait ? Sérieusement ?

– Tu n’auras pas le choix, Odgen.

*Elle vient d’où cette assurance ?*

Bon s’il ne voulait pas lui donner le pouvoir de lui-même, elle allait le prendre par ses propres moyens. Ce qui était d’origine une question n’en était donc plus une. Elle continuait de siroter son petit verre d’un petit air suffisant et provocateur. OMG. Qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? Elle était folle. Complètement folle. Tellement tarée. Même elle ne savait même pas où elle allait. Elle laissait sa petite voix intérieure la guider. Et elle allait clairement complètement hors de sa zone de confort. C’était étrange, c’était comme si le goût du risque l’attirait clairement ce soir, comme si c’était la soirée de toutes les possibilités, et qu’elle cherchait à jouer avec le feu pour voir où ça allait la mener. Et la jeune femme continua d’ailleurs sur cette même lancée. Il pensait qu’elle voulait quelque chose de lui. Peut-être. Mais s’il voulait savoir ce que c’était, il allait devoir prendre le risque. Du moins, ce fut ce qu’elle lui balança. Intérieurement, elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle était en train de faire ou raconter. Mais visiblement avec cette phrase qui était clairement sorti de nulle part, elle venait d’attiser sa curiosité. Et la jeune femme aimait l’effet qu’elle venait de lui faire. Elle continuait donc de sourire, tout en continuant de boire (alerte mal de tête demain matin). Monsieur voulait savoir de quoi elle parlait. Il voulait savoir quel était le risque, lui faisant comprendre qu’il serait plus enclin à le prendre s’il savait de quoi elle voulait parler. Un nouveau sorte de jeu venait de commencer entre eux. Allison ne savait pas si c’était le contexte, le lieu, ou le fait qu’elle ait déjà ingurgité pas mal de boisson, mais elle ressentait comme une petite excitation. Ce genre de sentiment qu’on ressent face à l’incertitude, dans un moment où on n’a pas la moindre idée de ce qui va se passer.

*Faut que tu trouves un truc à répondre Miss-je-balance-des-phrases-de-ouf-avec-une-fausse-assurance-sans-avoir-d’idées.*

Mais elle avait quand même le sourire aux lèvres, parce que dans un sens, elle avait l’impression d’avoir réussi à récupérer un peu le pouvoir.

– Odgen, Odgen, Odgen …

Commença-t-elle avec un grand sourire aux lèvres, comme pour planter la situation, comme pour lui montrer qu’elle contrôlait cette situation d’une main de maître. Du moins en apparence bien sûr.

– Tu vas prendre ce risque même en ignorant de quoi il s’agit. Car je vois dans tes yeux que tu veux savoir où cette situation va aller.

Petit haussement de sourire, sirotant sa boisson, une assurance insupportable.

– Et parce que passer un moment privilégié avec moi, ce n’est pas donné à tout le monde. Du moins pour toi en tout cas.

*Bah oui tu es censé le détester et ne pas avoir envie de passer de moment avec lui, c’est ça ? Si je ne m’embrouille pas trop avec tes changements d’avis.*


Elle approcha un peu de lui pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Son ton changea, et elle débita les paroles à une vitesse éclaire.  

– OMG, je suis clairement en train de baisser une grosse barrière pour te laisser légèrement passer, sachant que je te déteste, ne l’oublie pas. Si tu as l’audace de me dire non, je t’anéanti toi et tout ton petit monde, d’accord ?

*Tu es une folle.*

C’était comme les coulisses, une petite indication qu’elle venait de donner à Leroy ni vu ni connu, comme si ça n’arrivait pas dans la vraie vie. Mon dieu cette fille était complètement tarée. Bon déjà parce qu’elle se la jouait hyper sûre d’elle et séductrice, pour l’instant d’après faire comprendre à Leroy qu’il devait vraiment saisir cette occasion. Non parce qu’en réalité, s’il l’envoyait réellement bouler, la jeune femme allait surement être vexé, déçu et triste. Et comme elle tenait à son propre bonheur, elle donnait les clés au garçon. D’un côté, c’était presque sympa, non ? Légèrement taré, certes, mais bon. Après lui avoir dit cette phrase si rapidement que s’il chopait tous les mots, il serait un chanceux, elle se redressa pour continuer de siroter son verre avec un petit sourire aux lèvres.

– Rendez-vous dans une heure alors ?

Demanda-t-elle comme si l’aparté entre eux n’avait jamais eu lieu.

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
SOUTIEN VOLDEMORT
Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: L'orage
Patronus: Chat Siamois
Capacité spéciale: Aucune

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyVen 20 Avr - 5:58

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy s’était lamentablement fait berner par l’ancienne préfète. Elle avait réussi à lui clouer le bec pour une fois, chose qu’elle essayait de faire depuis qu’ils se connaissaient. Ce n’était pas donné à tout le monde d’avoir cette capacité à trouver la bonne réplique quand il fallait, de montrer qu’on pouvait nous aussi rendre l’autre mal à l’aise et elle avait réussit avec brio. Leroy en aurait presque été fier, si lui-même ne se sentait pas complètement bête de s’être fait avoir de cette manière. Il était un maitre dans cette matière, là où d’autre excellait en potion ou en métamorphose, son domaine était la répartie, parfois méchante et sanglante et parfois gentille, celle qu’il utilisait actuellement avec Allison. Sa réplique l’avait sans doute touché en plein cœur, un peu vexé qu’elle ne le considère pas comme quelqu’un d’intelligent. L’intellect dans tous les cas pouvait se mesurer à plusieurs choses et que se considéré comme bête sur un sujet ne montrait pas qu’on était stupide sur un autre. Et merde ! En y pensait il aurait dû l’embrouiller de cette manière pour pouvoir réussir à gagner la guerre. Toutefois, il voulait bien concéder cette victoire, comme une nouvelle force en lui pour réussir à gagner la guerre. C’était ainsi que leur discussion fonctionnait, depuis le début, sans que cela ne se soit arrêter en présence d’autres personnes les piques revenaient, alors que seuls, tout apparaissait bien différent. Ils s’ouvraient l’un à l’autre, discutant, oubliant la haine qu’Allison pouvait ressentir envers lui. Leroy n’était pas assez stupide pour ne pas comprendre qu’elle-même continuait à se poser des questions, mais s’ils avaient les réponses, peut-être refusaient-il eux-mêmes de se les donner ? Pourquoi était-elle venu au chaudron baveur ce soir-là alors qu’elle l’avait ignoré pendant des semaines entières ? Pourquoi est-ce que le regard du jeune homme avait été irrémédiablement attiré par elle quand il l’avait vu dans le bar ? Pourquoi est-ce que ces pas l’avait emmener jusqu’à elle ? Pourquoi restait-elle en décidant de laisser son amie en plan ? Il n’y avait pas de logique, trop de questions et pas assez de réponse à fournir. Mais la question que continuait à se poser inlassablement Leroy était une double question : Est-ce qu’elle le haïssait toujours et que ce que le jeune homme pensait se vérifiait au fur et à mesure ? Ou est-ce que lui-même sans se l’avouer pouvait ressentir quelque chose pour elle ?

Calmant les ardeurs de la demoiselle, Leroy lui fit quand même savoir qu’il s’avouait vaincu pour cette fois. Et elle semblait tellement heureuse d’avoir eu sa petite victoire que c’était mi-agaçant, mi-amusant. Bon après ce n’était qu’une victoire parmi tant d’autre, il allait vite rependre la main. Toutefois ne voulant pas qu’elle s’emporte il le lui fit remarquer. Trop heureuse, trop fière elle lui demanda de le laisser profiter tout simplement. « Profite autant que tu peux, je te laisse jubiler toute seule. » Tant qu’elle ne venait pas inlassablement lui ressortir sa victoire sur un tapis, Leroy pourrait supporter ce sourire qui ne voulait pas s’enlever du visage de la jeune femme. Un beau sourire certes, mais dans les circonstances restait agaçant. Leroy ne s’avouait pas vaincu, ne lui concédant pas grand-chose, il réappuya les propos qu’elle avait elle-même mit sur le tapis via sa meilleure amie. Elle balbutiait dans sa barbe des excuses incompréhensibles et elle devait sans doute que tout ceci n’avait pas de sens après avoir afficher une mine déçue devant son premier refus. Il ne comptait pas la lâcher aussi facilement, elle pourrait lui sortir toutes les excuses du monde, tant qu’elle n’avouerait pas, Leroy continuerait. Encore une fois elle tenta d’éviter de répondre à la question signifiant ne pas être pour ni être contre, mais il ne comprenait pas vraiment comment après tout ce qu’elle lui avait dit on pouvait hésiter entre l’un ou l’autre. Il attendait, l’observant en continuant sa besogne. Allison s’excusa de ne pas avoir été assez clair et il sourit de plus belle en l’entendant dire qu’elle n’était pas contre qu’il vienne, mais que l’invitation ne venait pas d’elle à l’origine. D’ailleurs il en venait à se demander si sans Capucine, elle lui aurait demandé également. Dans tout les cas, Leroy sentait le mensonge dans sa voix, une énième justification qui résonnait à ses oreilles encore et encore. Il rigola. « Alors on remet la faute sur la copine, du coup ? On arrive plus à se défendre ? Tu mens mal Allison, très mal, mais ce n’est pas bien grave et c’est flatteur que tu ais envie de passer la soirée avec moi. Au point d’être déçu que je dise non. » Et le tour avait été joué en quelques mots. Il avait réussis à la mettre mal à l’aise sur le fait qu’elle ne savait pas se défendre, ensuite qu’elle ne savait pas mentir et pour finir il li rappelait les fait qui était qu’elle restait déçue qu’il ne l’accompagne pas.

Elle lui avait proposé un verre, elle lui avait proposé de sortir et Leroy ne cessait de dire non. Ce n’était pas de sa volonté propre, il avait des responsabilités autres que celles de s’amuser comme Allison se complaisait à faire. Elle ne bossait pas, elle vivait simplement en profitant des moments de la vie et Leroy aurait adoré pouvoir faire ça. Il aurait adoré boire un verre avec elle, il aurait sans doute pu même se laisser convaincre de sortir avec Allison et son amie. Elle retenta une approche en lui demandant si dans une heure ce serait possible et n’étant malheureusement pas devin, Leroy ne pouvait pas lui donner une réponse affirmative. La petite princesse semblait être frustrée d’être ainsi rejeté, par deux fois déjà sur plusieurs sujets différents et elle lui balança qu’il n’aurait simplement pas le choix. Pardon ? Depuis quand ? C’était lui qui servait, il pouvait refuser de servir un client s’il le souhaitait, il pouvait se servir un verre quand bon lui chantait. Alors est-ce Elle était capable de lui dire qu’il n’aurait pas le choix ?   « Je n’aurais pas le choix ? Je devrais donc me servir un verre contre mon grès, parce que tu me le demande ? » demanda-t-il. En soit il le ferait, mais il n’avait pas envie non plus qu’elle prenne trop ses aises de princesses, surtout que jusqu’à preuve du contraire entre Leroy et Allison, il restait le maitre des lieux.

Elle commença à parler d’autre chose, une chose qui allait les pousser dans des chemins que jusqu’alors ils n’avaient jamais parcourait. Leroy ne savait pas dans quoi il s’embarquait, elle parlait de risques sans exprimés lesquels il devait prendre. Les risques pouvaient être tout et n’importe quoi, de dépasser ses limites comme de les pousser à l’extrême. La curiosité de Leroy était en éveil et cela se voyait clairement sur son visage, chose qu’Allison semblait avoir perçu continuant à afficher un sourire. Elle changea de position, sirotant son verre de martini d’une manière pour le moins provoquante. Leroy ne l’avait jamais vu ainsi ni aujourd’hui, ni jamais. Est-ce qu’il délirait ou est-ce qu’elle était réellement de le chauffer pour le coup ? Entre l’idée du risque et maintenant ça, il sentait qu’elle avait une idée derrière la tête et il mourrait d’envie de savoir de quoi il s’agissait. Et si elle ne voulait pas le lui dire, prendrait-il le risque quand même ? Leroy avait tant de question en tête, et il n’arrivait pas à détacher son regard d’Allison. Elle continuait de sourire, laissant le silence prendre possession, le brouhaha environnant les envahir et Leroy eu l’impression pourtant pendant quelque instant que le temps c’était arrêter dans l’attente de la réponse à ses questions. Il n’y avait plus qu’elle et le risque qu’elle lui proposait de prendre. Elle l’appela par son prénom, trois fois pour lui annoncer semblait-il quelque chose d’évident, mais au lieu de ça, Allison lui ordonna de prendre ce risque sans savoir de quoi il s’agissait. Elle n’avait pas tort, les yeux du jeune homme trahissait clairement son envie, son excitation à l’idée de rentrer dans le jeu où elle menait. Il ne pouvait pas mentir. Et finalement tout en continuant à le fixer, à sourire de plus en plus elle lui expliqua qu’il ne pouvait refuser de passer du temps avec elle, surtout lui qu’elle était censée détesté. Leroy sentait son esprit partir dans tout les sens, entre l’envie de prendre ce risque, ses hormones qui s’affolaient, l’excitation d’un nouveau jeu où les règles ne semblaient pas clairement définies, mais aussi une certaine angoisse de se laisser entraîner là- dedans. Allison s’approcha de lui et lui murmura quelque chose à l’oreille, sans doute sous le coup de l’alcool, elle parla si vite que Leroy eu du mal à comprendre. La surprise se lut sur son visage un instant, étonnée d’entendre une phrase déblatérée aussi vite, mais il comprit vite où elle voulait en venir. Elle baissait sa garde, elle lui autorisait presque une conversation cordiale comme ils avaient eu autrefois.  Et entendant la menace résonner à son oreille, Leroy ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire. Avant qu’elle ne reprenne sa position assise, il lui glissa alors à l’oreille : « Je prends le risque. » Elle se détacha de lui, continuant à boire et d’un air très assuré sans pouvoir parler de ce qu’ils s’étaient murmurés, elle lui demanda s’il se retrouvait bien dans une heure. Leroy lui redonna la carte de crédit, faisant comprendre qu’elle payerait quand elle sortirait du bar et lui donna deux autres verres de téquila. « A dans une heure. » répondit-il.

Finalement le temps passa, Leroy continuait à servir les commandes, ne voyant plus vraiment Allison dans les environs, même si jetait des coups d’œil à la salle dans l’espoir de la voir. Elle lui avait dit qu’elle reviendrait dans une heure, il espérait qu’elle tienne parole, car il ne saurait comment il pourrait réagir dans le cas contraire, déçu à son tour. Le monde dans le bar commençait à se dissiper à mesure que le temps passait, les jeunes rejoignant d’autres bars, d’autres endroits, certains restant d’autres non. N’ayant toujours pas de montre, il en pouvait vraiment pas savoir combien de temps était passé, mais lorsqu’il la vit revenir au comptoir, bien moins peu peuplé qu’avant il ne put s’empêcher de lui dire : « J’ai failli attendre. » Un sourire sur son visage. « Du coup on le boit ce verre ? »demanda-t-il.

electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyVen 20 Avr - 6:54


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.


Profite lui disait-il. Et c’était bien ce qu’elle comptait faire. Pour une fois qu’elle réussissait à gagner la bataille de la répartie avec le maître en la matière, elle n’allait pas se priver. Elle minaudait, souriait, en faisait des tonnes, se délectant de sa victoire de manière peut être un peu abusive certes. Mais en même temps, ça lui arrivait rarement. Et puis le serpentard ne se gênait pas pour pavaner devant elle quand il réussissait à la mettre mal à l’aise. Alors pourquoi devrait-elle se gêner maintenant, hein ? L’une des bonnes choses dans l’environnement dans lequel elle se trouvait était le fait qu’elle pouvait boire. Premièrement, cela lui occupait les mains. Ensuite, elle pouvait se déstresser avec un peu d’alcool, et puis sans cette boisson, elle ne se serait peut-être pas autorisé le comportement qu’elle avait. Pas parce qu’elle avait besoin d’être saoule, mais plus parce que le contexte donnait lieu à un jeu un peu différent de ce qui pouvait être fait dans l’enceinte du château de Poudlard par exemple. Cette entrevue n’avait rien à voir avec les dernières. Jamais Allison ne lui avait parlé de cette façon ou pas complètement. Tout semblait différent maintenant qu’ils n’étaient plus enfermés dans le château. Se voir n’était plus le fruit du hasard, elle n’avait plus l’excuse de son insigne pour lui parler ou lui crier dessus non plus. La tête de la jeune femme était remplie d’interrogations qu’elle essayait tant bien que mal de faire disparaître pour garder le cap face au garçon qui n’attendait qu’un signe de faiblesse pour attaquer. Il ne pouvait qu’apprécier la suite de la conversation où il avait totalement repris le contrôle et le dessus sur la jeune femme. Il trouvait la faiblesse, et appuyait dessus pour la faire réagir, pour la faire sortir de sa zone de confort, pour la forcer à faire une erreur qu’il utiliserait par la suite. Leroy était intelligent, observateur et rusé, on ne pouvait lui enlever cela. Et Allison devait l’être encore plus pour ne pas se faire dévorer. Il ne lui rendait pas la tâche facile loin de là. Il la poussait tellement qu’elle n’eut pas réellement d’autres choix que de finir par avouer que non ça ne l’aurait pas dérangé qu’il accepte la proposition de sa copine. Elle avait essayé de lui expliquer ses pensées, en mentant, et en essayant de prendre l’avantage, mais c’était sans compter l’incroyable répartie du garçon qui la renvoya à terre une nouvelle fois. Il appuyait sur le fait qu’elle était dans l’incapacité de se défendre, en rejetant la faute sur son amie, avant d’accuser son jeu d’actrice, et de conclure par son envie indéniable de passer cette soirée avec lui. Il voyait clair dans son jeu. Et il avait encore une fois réussi à la mettre mal à l’aise. Il était réellement terrible pour ça celui-ci. Et maintenant quoi ? Elle essayait une nouvelle fois de revenir à la surface en niant ? Stupide idée ? Elle lui donnait la victoire ? Stupide idée également. La demoiselle avait la sale impression qu’elle serait perdante peu importe ce qu’elle se décidait à lui répondre. Génial.

– Je … Qu’est-ce que tu peux être agaçant.

Rien qu’avec cette phrase, elle avait avoué son échec. Parce que quand l’ancienne préfète ne trouvait plus rien à redire, elle l’insultait. Il savait qu’elle avait perdu, et elle le savait aussi. Elle avait presque envie de lui crier dessus maintenant, et de lui expliquer à quel point il pouvait être chiant. Mais le faire ne lui aurait donné que plus raison, et elle avait sans doute assez remonté son égo pour le coup. Elle n’allait pas lui faire le plaisir de s’énerver maintenant. C’était tout à fait hors de question. Mais la demoiselle semblait absolument vouloir rester auprès de lui dans le bar. Et ce n’était pas faute de lui avoir fait quelques propositions. Propositions qu’il avait refusé les unes après les autres. Sérieusement ? Sa fierté en prenait quand même un coup. Allait-il passer sa soirée à refuser tout ? Bien sûr, c’était facile pour elle. Elle était venue ici en tant que cliente pour faire la fête. Leroy était ici pour travailler. Alors il ne pouvait pas tout laisser tomber parce que mademoiselle la princesse l’avait décidé. C’était sans doute un peu compliqué à comprendre pour la jeune femme, mais elle n’avait pas le choix que de faire avec. De plus en plus frustré de ne pas réussir à recevoir une réponse positive, la demoiselle décida de prendre les devants en ne laissant plus le choix au garçon. Oui il allait boire un verre avec elle. Peut-être pas maintenant. Mais avant la fermeture de ce bar. Allison semblait vouloir l’attention du garçon, ou du moins elle faisait tout pour l’avoir. Car clairement les minutes avaient bien défilés depuis qu’elle l’avait rejoint, et elle ne semblait toujours pas prête à vouloir rejoindre sa copine. Le garçon lui répondit par des questions, visiblement interloqué par ce qu’elle venait de dire.

– C’est l’idée. Il y a pire comme ordre à obéir, tu sais. Et je suis sûre que tu ne le feras pas totalement contre ton gré.


Répondit-elle avec un sourire angélique. Oui elle ne lui demandait pas la lune quand même, boire un verre devait être dans ses cordes. Allison se demandait quel genre de boisson il buvait. Lui savait désormais que la demoiselle était plus branché tequila, mais lui ? Elle avait lu dans un article que le genre de boisson que l’on buvait en révélait également beaucoup sur la personnalité. Mais cherchant à récupérer le pouvoir, elle ne pouvait pas s’intéresser à lui aussi ouvertement sans risque de le perdre. Elle devrait sans doute patienter un peu. Après tout, elle aurait d’autres occasions de lui poser la question, ou tout simplement de le voir de ses propres yeux. Allison commença à s’enfoncer un peu plus profondément dans un jeu qui allait surement la dépasser bien plus vite qu’elle ne le pensait. Dans ce bar à l’éclairage sombre, elle semblait plus libéré, plus sûre d’elle, ou du moins en apparence. Mais cet endroit avait également révélé une envie de jeu et de danger, ou alors était-ce l’effet que Leroy avait sur elle ce soir ? Elle aurait été totalement incapable de le dire. Mais elle semblait simplement se laisser guider par ce qu’il se passait, par la voix du garçon, et par les pensées qui lui venaient en tête. Elle était complètement folle dans un sens, et elle marchait sur une pente glissante. Pour autant, elle avait comme qui dirait des frissons. De l’excitation face à cette situation totalement inconnue, totalement incontrôlable. Ce sentiment de danger de ne pas savoir comment cette soirée allait tourner. Car si la demoiselle essayait de montrer en apparence qu’elle contrôlait tout, en réalité, elle ne contrôlait absolument rien. Elle ne savait pas elle-même quel risque elle proposait au garçon. Mais elle ressentait que cette soirée entière en sa compagnie était un risque. Un risque inconnu. Et pourtant un risque qu’elle avait clairement envie de prendre maintenant. Elle ressentait la curiosité de son camarade. Elle savait qu’il voulait plus d’information, qu’il voulait deviner ce qu’elle avait en tête. Si seulement elle savait elle-même. La situation était intense et folle en même temps. Et la demoiselle continuait à jouer. Avec la patience du garçon, avec ses paroles, et avec elle-même. Elle avait été claire et honnête avec lui pour une fois, en lui disant très clairement ce qu’elle attendait de lui. Elle laissait une porte entrouverte, à lui de saisir cette chance qui s’ouvrait à lui. Les paroles en soit pouvaient être pris étrangement. Allison parlait-elle de quelque chose de physique. Surprenant de sa part. Mais elle n’avait surement pas encore conscience du chemin qu’elle empruntait. Avant que la demoiselle se redresse, Leroy lui murmura à l’oreille qu’il prenait le risque, laissant la demoiselle très satisfaite. Il avait comprit. Enfin une réponse positive. Ils allaient donc se retrouver dans une heure. Avec un sourire au coin des lèvres et deux verres pleins dans les mains, la demoiselle s’éloigna du bar.

Allison retrouva très vite sa meilleure amie qui avait rencontré un groupe d’étudiant. Capu semblait tout excité par ces nouvelles rencontres, notamment celle d’un garçon nommé Lévi qui apparemment était totalement son style. Ah les garçons, toujours au centre des conversations apparemment. Les deux copines décidèrent de se rendre dans les toilettes des filles. Bah oui. Et pendant une bonne demi-heure, il y eut un petit débrief de ce qui s’était passé pour elles des deux côtés. Capu lui donnait son avis, et se risquait à lui donner quelques conseils. Les deux retournèrent avec le groupe et continuèrent à boire, à danser, à rigoler, profitant de cette soirée. Allison avait le sourire aux lèvres. Les vacances commençaient réellement sur les chapeaux de roues. Capucine voulait aller dans un club branché dans le centre ville dans un petit moment. « Si tu veux rester avec Leroy tu me fais le signe dont on a parlé » avait-elle dit. Allison avait simplement rigolé, et roulé des yeux comme seule réponse. Le temps passait vite quand on s’amusait. Mais environ dix minutes avant de devoir y retourner, la jeune femme ne pouvait penser qu’à son retour près du bar. Tellement de questions, de suppositions. Elle ne savait tellement pas ce qui allait se passer … Un mélange de sentiments tellement différent parcourait son corps. Et ce fut après un dernier debrief de la part de sa meilleure amie qu’Allison retourna au bar, ramenant au passage son verre vide. A peine était-elle arrivée qu’elle fut accueillie par un « J’ai failli attendre » de la part du garçon. Sérieusement ? Elle se serait peut-être vexée en temps normal, mais finalement cette phrase la flattait beaucoup. Ce fut le sourire aux lèvres qu’il lui demanda s’ils allaient boire ce verre.

– Montre-moi tes talents de bartender et surprends-moi.

Annonça la jeune fille un sourire malicieux, et une pointe de défi dans la voix. Elle n’allait quand même pas commander une énième tequila, autant utiliser ses connaissances dans les cocktails pour essayer quelque chose de nouveau. A peine revenue, la demoiselle s’était à nouveau replongée dans ce sentiment de provocation et de jeu. Tellement déstabilisant et excitant à la fois, qu’elle ne savait plus réellement où donner de la tête. Le bar s’était vidé peu à peu, et visiblement la plupart des étudiants avaient décidés de migrer vers un autre endroit. Très bien, parce que cela arrangeait les affaires de la demoiselle en plus de cela. La jeune femme s’accouda au bar, croisant ses bras, en attendant sa prochaine boisson.

– Une seule et simple règle pour cette soirée avec moi : aucun refus ne sera toléré. Après tout, tu as déjà utilisé tous tes jokers, n’est-ce pas ?


Un ton de défi, un sourire un peu trop assuré, et un regard appuyé. Avec cette simple phrase, la jeune femme donnait le départ au jeu. Aucun des deux ne savait peut-être quel était la nature de celui-ci. Et c’était ce côté inconnu qui était sans doute le plus excitant et frissonnant. Mais une chose était sûre, Allison comptait bien reprendre du pouvoir. Evidemment en décidant d’instaurer sa propre règle, sans le vouloir, elle lui donnait aussi l’opportunité d’instaurer la sienne.

code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
SOUTIEN VOLDEMORT
Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: L'orage
Patronus: Chat Siamois
Capacité spéciale: Aucune

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyVen 20 Avr - 12:47

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Des victoires, Leroy lui en concédait, comme le maitre pouvait laissé l’élève jubiler d’avoir appris un talent c’était exactement ce qui se passait pour Allison. Elle était née dans un milieu où l’argent n’était pas un problème et son arme restait sa capacité non seulement à aimer les règles, mais également à ne manquer de rien. Celle de Leroy était la répartie, afin d’éviter de ne devenir un souffre-douleur pour les plus grands de l’orphelinat à l’époque c’était le seul moyen de se défendre. Aucun muscle ne pouvait l’aider, préférant forcer l’adversaire à capituler, dans le cas des jeunes de l’orphelinat, à le frapper, montrant le niveau d’intelligence. Quand ils commençaient à utiliser la violence, à ce moment-là Leroy savait toujours qu’il avait gagné la guerre. Mais en arrivant à Poudlard c’était bien différent, Allison était différente. Elle essayait depuis qu’ils se connaissaient d’être plus forte question répartie que lui, tentant tout en le détestant de lui clouer le bec, mais elle n’avait jamais réussi, le jeune homme reprenant toujours l’ascendant sur la conversation. Et pourtant ce soit il lui avait concédé cette victoire, ressentant une sorte de fierté, comme si la voir réussir à répondre le rendait heureux. Allons-bon que lui arrivait-il ? Il était heureux de se faire rembarrer maintenant ? C’était bizarre, non seulement parce qu’elle l’agaçait à sourire comme ça, malgré le fait qu’il apprécie son sourire, mais qu’en plus il laissait sa fierté de côté pour lui avouer qu’elle avait gagné la bataille. Leroy allait finir par se perdre s’il continuait sur cette lancée et pas uniquement perdre la guerre. Sans pouvoir expliquer pourquoi, Allison avait une certaine emprise sur lui. Elle était censée le détester, le haïr de toutes son âme et c’était totalement masochiste que de vouloir continuer à quelqu’un qui ne nous aimait pas. C’était totalement étrange non de guetter le moindre des ses mouvements, d’interpréter et de ne pouvoir détourner son regard d’elle quand elle ne le regardait pas. Ce n’était même pas logique pour Leroy, ni même logique d’être fier de s’être fait avoir par une réplique. Il ne comprenait vraiment pas et faisait tout pour que sur son visage rien n’affiche les multiples questions qui se bousculaient dans sa tête. D’un autre côté c’était stupide de ne pas en parler, de ne pas demander pourquoi elle avait choisi de venir ce soir, pourquoi elle l’avait ignorer les semaines précédente et pourquoi laissait-elle sa meilleure amie de côté pour rester avec lui au bar. Leroy supportait simplement les questions dans sa tête.

Les questions allaient rester longtemps dans son cerveau, il allait devoir faire avec, mais pour le moment bien qu’Allison aurait dû se méfier de gagner une victoire tant qu’elle n’avait pas gagner la guerre, Leroy avait accéder qu’elle jubile sur sa répartie. Elle semblait bien trop heureuse et fière de ce qu’elle lui avait dit, comme si cela allait changer le monde. D’après l’ancien serpentard, elle jubilait beaucoup trop pour une simple réplique. Il ne pouvait pas lui en empêcher, mais Allison devait comprendre que d’un il ne comptait pas la laisser gagner aisément la guerre et que de deux montré sa joie là-dessus de manière trop visible pouvait être terriblement agaçant. Leroy continuait à servir, la laissant dans son coin avec sa répartie, attendant une occasion de reprendre la main. Occasion qu’elle lui donna sur un plateau en argent, voire même en or en se noyant toute seule dans une multitude d’explications plus aussi stupides les unes que les autres. Leroy avait compris, rapidement d’ailleurs que la déception qu’elle avait laissé paraitre signifiait que dans son petit cœur, elle avait espéré qu’il accepte de les accompagner à la soirée. Et elle essayait de nié alors que lui voulait simplement la vérité, la faisant tourner en bourrique avec ses réflexions, la voyant tourner en rond tel un poisson dans son bocal, ce qui le faisait indéniablement sourire, preuve de son amusement. Finalement ce fut à lui de gagner la bataille alors qu’elle essayait une énième fois de se justifier, il se montra arrogant en lui expliquant que non seulement utiliser la carte de la meilleure amie ne l’aidait pas, mais qu’elle avait clairement menti. Avouer qu’elle avait envie était-ce si difficile que ça ? En soit il l’aidait un peu en disant tout haut ce qu’elle essayait de nier, comme pour lui montrer que ce n’était pas si grave d’avoir cette envie.  Leroy savait qu’elle était coincée et à moins de trouver la bonne réponse, Allison n’avait d’autre joie que de capituler. Elle lui balança alors qu’il pouvait se montrer agaçant. Le sourire de l’ancien serpentard s’agrandit. Il avait chacun remporté leur bataille. Leroy ignorait si elle était vraiment en colère qu’il ait pu réussir à la piéger ou si elle concédait simplement parce que lui l’avait fait précédemment, mais peut-être que les mauvaises manies d’Allison de lui crier dessus avaient envie de ressurgir. Et elle avait sans doute comprit que lui hurler dessus était pire que de simplement lui parler. Car les hurlements ça ne faisait rien à Leroy, surtout que dans les circonstances où ils étaient, crier en pleins milieu aurait été extrêmement étrange.

Dans une autre conversation, avec une autre personne, Allison serait sans doute partie du bar, emportant ses deux verres à moitiés pleins pour retrouver sa meilleure amie. Mais elle restait, continuant à boire, continuant à lui parler, comme si une force extérieure invisible l’appelait à rester assise au comptoir. Et cela n’allait aucunement déranger Leroy. Sa compagnie était bien différente des autres qui passait du temps en sa compagnie et il avait la chance de pouvoir lui parler aujourd’hui après des semaines de silence. Il ne comptait pas se priver, malgré le fait que la question du pouvoir persistait dans sa tête. L’ancien serpentard continuait de servir, de donner les boissons aux clients nombreux qui se pressaient au comptoir. Dans ses circonstances il ne pouvait pas vraiment boire le verre qu’Allison lui proposait. Il devait rester lucide pour être capable de réagir au besoin et elle pouvait sans doute le comprendre non. Les responsabilités elle connaissait, non ? Mais la princesse ne semblait pas connaitre, avouant d’une certaine manière sa déception à l’idée qu’il refuse sans cesse ses propositions. L’ancien serpentard ne s’était même pas rendu compte que c’était la deuxième fois qu’il disait non et s’il continuait, elle allait sans doute partir pour rejoindre Capucine. Quel con ! D’un autre côté elle devait comprendre, au-delà de sa frustration, qu’il ne pouvait pas absolument faire tout ce qu’il voulait. Mais non la petite princesse voulait quelque chose et si elle le voulait, elle l’ordonnait presque. Leroy ne l’avait jamais vu comme ça, aussi frustrée et encore moins à ne pas lui laissé le choix de boire ou non. D’un côté il en était attristé comprenant qu’Allison avait vraiment envie de passer du temps avec lui. Leroy ne pouvait s’empêcher de sourire à cette pensée, mais il préféra remettre les choses au clair sur le fait de boire ou non, étant maitre de ses décisions, la princesse ne pourrait choisir à sa place. Par contre elle avait raison il y avait pire comme ordre et il ne comptait pas refuser éternellement. « Certes, on verra bien le monde qu’il y aura. » D’un autre côté, Leroy commençait de plus en plus à ce dire qu’il allait accepter ce verre quand elle allait le lui redemander.

Tout les deux commençaient lentement à descendre une pente jamais emprunté auparavant. Il ne savait même pas comment ils en étaient arrivés à là, s’il était question d’alcool de la part d’Allison ou d’une volonté plus profondément enfuit, mais elle avait changé de comportement envers lui. Se montrant provocante, lui lançant l’idée d’un jeu où tout les risques étaient permis. Leroy ignorait de quoi elle parlait, il ne savait pas et ses yeux le trahissaient dans son envie d’en apprendre d’avantages. Est-ce qu’elle-même savait où elle l’emmenait ? Est-ce qu’elle avait conscience des risques qu’elle prenait ? Leroy n’avait aucune idée, mais son cerveau était embrouillé de pensée entre les diverses réactions qui s’éveillait à lui, excitation, curiosité et envie. Il n’était pas doué pour cacher ce genre de truc et elle avait sans doute perçu qu’il tiquait à l’idée de jouer à un jeu où le risque était incertain. Où allait-elle l’emmener ? Quel plan avait-elle en tête ? Les questions continuaient à se bousculer dans sa tête et lorsqu’elle lui murmura quelque chose à l’oreille de manière trop rapide pour tout comprendre, Leroy avait rapidement comprit qu’Allison allait complètement baisser les barrières. Comme elle avait été lors de leur retenue, il n’était plus question de masque et de faux-semblants, il était question d’un accord autant mental que physique entre eux que Leroy n’avait qu’à signé de quelques mots. Tout semblait permit s’il acceptait, absolument tout pouvait arriver. Une partie de lui aurait dû lui dire de ne pas faire ça, lui crier que ne pas savoir pouvait être dangereux, mais il n’en avait que faire, prenant soin d’écouter son envie qui lui ordonna de signer le contrat. Il prendrait le risque. Leroy voulait savoir où tout ça allait les mener. Et elle partit prenant ses deux verres de téquila. Une heure avant de revenir.

Leroy continua son travail et heureusement qu’il avait ça car ça lui permettait d’occuper ses pensées. Il n’arrivait pas à oublier la conversation qu’il venait d’avoir avec Allison, curieux et excité de pouvoir reprendre la discussion là où ils l’avaient laissé. Leroy ne la voyait pas dans la foule, et en même temps servir tout le monde était quand même assez éprouvant ce qui faisait qu’on loupait parfois des informations que nos yeux voyaient mais pas notre cerveau. Il attendit, les minutes défilantes. Une heure était-il passé ? Leroy devait vraiment penser à s’acheter une montre, mais il n’aurait pas pu s’empêcher de la regarder comme un demeuré tout le temps en attendant cette fameuse heure qui allait venir. L’ancien serpentard s’occupait les pensées et se demandait même si elle n’allait pas le laisser en plan, partir faire une autre soirée ailleurs et le laisser travailler. Non elle ne pouvait pas faire ça, pas après ce qui s’était passé. Après sa copine pouvait peut-être la convaincre, mais bon, Capucine avait été plus entreprenante sur le fait que tout les deux se retrouvent seul, plutôt que de vouloir qu’Allison s’éloigne de lui. Mais finalement l’ancienne préfète s’avança vers le bar et Leroy ne put s’empêcher de lui balancer qu’il avait faillit attendre. En vrai non, vu qu’il ne savait combien de temps était passé. Au lieu de demander une téquila, elle lui demanda de le surprendre en faisant un cocktail. Intéressant. Leroy sourit, sortit des bouteilles et commença à faire un mélange digne des plus beaux cocktails, avant finalement de déposer le verre devant Allison, ayant réaliser une Téquila Sunrise pour la demoiselle. Simple, mais vu qu’elle aimait la téquila c’était peut-être le meilleur à faire. Après il pouvait tous les faire et il avait en réserve un cocktail typiquement sorcier, qu’il était prêt à lui concocter. Leroy sortir un verre à Whisky et se servit un peu, laissant le verre derrière le comptoir afin non seulement d’éviter de se le faire piquer, mais en plus de donner une mauvaise image de lui. Allison continuait dans la provocation, dans le jeu, lui expliquant les règles. Une seule : il n’y avait aucun refus possible. Leroy en était ravi, montrant sa satisfaction sur son visage, il sirota un peu son verre, avant de reprendre : « Aucun refus, donc aucune règle ?  » demanda-t-il pour être sûr d’avoir bien comprit. Bon au moins il savait qu’elle avait sans doute l’intention de passer une bonne partie de la soirée ici, à défaut de la passer avec sa copine et ça c’était bon. Toutefois il reprit : « Je pense pouvoir utiliser autant de joker que je veux, mais j’ai choisis de prendre le risque, je compte bien m’y tenir. » Si cela ne se voyait pas Leroy se sentait complètement prêt à tout faire ce soir et cela sans être sous l’emprise de l’alcool ou d’une quelconque substance. Etrange, mais Allison le poussait à agir ainsi, continuant dans un jeu où tout les deux allaient se perdre. Un jeu dangereux car l’issus était incertaine. Leroy sirota à nouveau son whisky et reprit : « Serait-ce une soirée de défi qu’on se lance pour ne pas pouvoir opposé de refus ? Ou as-tu une autre idée en tête ? » Il aurait dû demander ce que faisait sa meilleure amie à ce moment-là, pourquoi Allison l’avait-elle laissé encore une fois, mais ça reviendrait sans doute dans la conversation car cette envie incessante de revenir vers le comptoir laisser soulever une nouvelle idée, une nouvelle question : A quoi était-elle prête pour continuer à lui parler ?

electric bird.
Revenir en haut Aller en bas
NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy EmptyVen 20 Avr - 16:34


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.


Cette soirée était complètement folle, et Allison ne savait réellement pas comment ça allait se finir. C’était comme si elle était totalement en train de plonger dans l’inconnu tout en prenant tous les risques possibles et inimaginables. Allait-elle regretter le comportement qu’elle venait d’avoir avec Leroy quand elle sentirait qu’elle avait beaucoup moins le contrôle ? Ou allait-elle continuer sur cette lancée, simplement guidé par l’excitation du moment. Ainsi après son petit manège avec l’ancien serpentard, Allison était donc parti retrouvé sa meilleure amie. Parce qu’elle avait énormément besoin de Capucine maintenant. Déjà pour lui raconter tout ce qu’il venait de se passer, mais également pour avoir des conseils de sa part (conseils qu’elle ne suivrait surement pas comme d’habitude). Sa copine avait trouvé un groupe de quatre personnes avec qui elle semblait passer un bon moment. Alli était presque embêté de les couper en plein milieu de ce qui semblait être une super intéressante conversation. PRESQUE. Ainsi, elle kidnappa Capu direction les toilettes du bar pour se faire un petit débrief. Capucine semblait tout excitée et elle voulait absolument connaître tous les détails de la conversation. Allison n’avait pas le droit d’omettre le moindre détail apparemment. Ah les filles … Mais après tout, elles étaient toutes comme ça non ? Si les garçons se confiaient peu, ou ne se racontaient que quelques détails. Pour les filles, chaque détail avait son importance. De manière générale, les garçons avait un cercle d’ami plus large. Mais la relation qu’ils entretenaient entre eux était beaucoup moins intense. Les filles se donnaient complètement dans leur relation avec leur meilleure amie. Et Allison ne faisait pas exception à la règle. Sa relation avec Capucine, sa meilleure amie, était très particulière. Elles s’aimaient d’un amour inconditionnel, elles se racontaient tout, elles pouvaient se montrer jalouses si l’autre ne lui donnait pas assez d’attention. En réalité, cela pouvait ressembler à une relation amoureuse, sans le côté physique ou amoureux de la chose. Les deux demoiselles se retrouvaient donc dans les toilettes. Etrangement, les filles se retrouvaient toujours dans cet endroit particulier quand elles étaient en soirées pour parler. Capucine entra comme une furie, ayant du mal à cacher sa curiosité, elle jeta un coup d’œil dans chaque cabine pour s’assurer qu’elles étaient bien seules, en mode « périmètre sécurisé, raconte moi tout ». Alors Allison commença donc son petit récit, elle lui raconta comment elle lui avait mis la honte par deux fois avec ses commentaires, et le fait qu’elle se soit incrustée à un moment précis. Puis elle lui confia ce qu’ils s’étaient dit une fois qu’elle était parti, comment elle avait échoué à démentir le fait qu’elle avait envie de passer une soirée avec lui dans le fond, comment il avait été tellement fier et narquois d’avoir réussi à le coincer sur le sujet. Et finalement Allison prit une grande inspiration avant de se décider à lui raconter la suite des évènements. Bah oui, parce que quand même c’était différent d’elle, et Capucine allait surement être surprise. Grande inspiration et c’était parti. Allison lui annonça donc ce côté provocateur et joueur qui était sorti d’on-ne-sait-où, comment elle avait pris le contrôle de la conversation, et s’était octroyé le pouvoir comme si elle était une femme complètement sûre d’elle. Quand elle racontait tous les détails à Capucine, elle ressentait toujours de l’excitation, mais aussi de la fierté et un peu d’anxiété. Elle avait énormément besoin de l’avis et des conseils de son amie maintenant. Après tout, c’était son job, non ?

– WHAAAAAT ? OMG. T’es sérieuse ? Tu as fais le coup de la meuf qui plante son drapeau en terrain inconnu ?
– Non mais qu’est-ce que je fais moi maintenant ? Je suis sensé y retourner dans une heure.
– T’as envie de continuer la soirée avec lui ?
– Oui je pense.
– Bon au moins t’assume. Maintenant regarde toi dans le miroir, seins en avant, fesses en arrière, et joue de tes atouts bébé.


Cette fille était une folle, il n’y avait vraiment qu’elle pour donner des conseils comme celui-ci franchement. Mais elle avait besoin de plus de conseils, surtout de savoir sur quelle pente elle allait se diriger quand elle y retournerait. Elle ne pouvait quand même pas y retourner la bouche en cœur, et faire comme si rien ne s’était passé, non ? Allison commençait à paniquer légèrement, se demandant si elle n’avait pas fait une grande connerie en agissant de la sorte.

– Je vais me taper la honte. Si ça se trouve, il est déjà en train de se moquer de moi dans sa tête, ou pire avec ses collègues. Ou alors il est en train de penser que je fais ma pouf. Je suis trop stupide. Pourquoi je suis incapable d’utiliser mon foutu cerveau ce soir ?
– TAAAAAAAAAAIS TOI.


Lui cria sa meilleure amie dans les oreilles. Il faut dire qu’après sept ans d’amitié, Capucine avait plus que l’habitude des crises de sa meilleure amie. Ce n’était pas la première fois qu’elle la voyait paniquer pour des petites choses. Et elle avait compris qu’essayer de lui parler gentiment et tranquillement ne marchait pas la plupart du temps. Ainsi, Capu usait maintenant de sa grosse voix, et lui criait dans les oreilles. Au moins, ça avait été le mérite d’être efficace, puisque sous le coup de la surprise, Allison s’était simplement tût, regardant sa copine avec de grands yeux ronds. Capu la prit par les épaules comme pour la secouer un peu, et lui faire comprendre qu’elle devait arrêter de déblatérer comme une folle.

– Est-ce que tu as cinq ans et demi ?
– Non.
– Alors arrête d’agir comme un bébé et de pleurnicher sur ton sort. T’es une femme, pas une gamine, on est d’accord ?
– Oui.
– Alors on va sortir des toilettes, on va aller danser comme si personne ne nous regardait. Et puis tu vas prendre ton courage sous le bras, bouger ton cul, et continuer à te la jouer femme fatale devant ton mec, c’est clair ?
– Mais c’est pas mon mec, t’es une fo–
– C’EST CLAIR ?


Capucine avait toujours été une grande gueule. Et puis, elle ne mettait pas les formes quand elle voulait dire quelque chose. Elle avait souvent tendance à pousser Allison, et à la faire clairement sortir de son petit monde. Mais au moins sa technique « dure » avait le mérite de bouger la jeune femme. Les deux retournèrent donc sur la piste de danse, prête à relâcher toute cette pression avant de devoir bientôt retourné au bar. Bouger au rythme de la musique fit beaucoup de bien à Allison, qui pendant un moment oublia totalement son stress. Capucine avait raison, elle n’avait pas besoin de se stresser ou de se poser cinquante milles questions. Elle devait simplement se laisser porter par le flot. Elle devait se laisser continuer sur le chemin du danger et advienne que pourra, n’est-ce pas ? Bon elle avait surement ce genre de pensées, parce qu’elle était avec sa meilleure amie, et pas face à Leroy pour l’instant. Mais bientôt ce fut le moment d’y retourner, et après un dernier mot d’encouragement de la part de sa « bestah », la demoiselle se dirigea vers le bar pour se retrouver face à un Leroy qui lui reprochait d’avoir failli attendre. Dans un sens, ça lui faisait quand même plaisir, ayant l’impression qu’il avait impatiemment attendu le moment qu’elle revienne. Pour être honnête, elle n’avait pas réellement fait attention à l’heure qui était passé, et ne savait donc pas exactement combien de temps s’était écoulé. Mais alors que la demoiselle avait tant douté, visiblement le discours de Capucine avait eu de l’effet. Elle avait retrouvé son assurance et avait bien l’intention d’asservir son pouvoir. C’est pourquoi elle fit part d’une règle à son « compagnon de jeu ». Ce soir, le refus n’était pas toléré. Après tout, il lui avait déjà assez dit non en une soirée n’est ce pas ? Le garçon lui reposa une question pour être sûr de comprendre : aucun refus ne signifiait-il aucunes règles ? C’était étrange. Aucune règle ? Etait-ce bien la Allison qu’on connaissait accoudé à ce bar ? Pour celle qui aimait les règles, cela relevait déjà d’un grand défi. Monsieur voulait montrait qu’il était quand même le maitre en disant que s’il voulait utiliser des jokers, il pouvait, admettant quand même qu’il ne le ferait pas.

– Je veux bien te laisser l’illusion de croire que tu as le choix, Odgen. Mais oui, tout à fait. Aucun refus, aucune règle.

Annonça-t-elle d’un ton qu’elle se voulait sûr de lui, même si au fond d’elle elle mourrait de trouille après cette déclaration. Car elle savait qu’elle serait sans doute celle qui aurait le plus de mal à laisser tomber toutes ses barrières pour se plonger totalement dans le jeu. Et si à un moment, le jeu se retourner contre elle ? Mais elle était tellement curieuse de savoir où tout cela allait la mener. Elle avait peur, mais elle n’avait pas la moindre envie de faire machine arrière. Elle voulait continuer sur la route du danger. C’était un peu masochiste sur les bords, et dangereux en même temps, mais une force plus forte qu’elle l’attirait dans les ténèbres. De nouveau face à Leroy, elle ne pensait plus réellement à Capucine ou au monde qui l’entourait. C’était comme s’ils n’étaient que deux dans le bar. Lui et elle. Alors que la demoiselle pouvait enfin gouter son cocktail, Leroy semblait avoir commencé par un whisky. Il avait mis de la tequila dans sa boisson, ce qui la fit sourire. Visiblement, il avait compris qu’elle aimait particulièrement cette boisson. Le jeune homme était curieux et intrigué, elle le sentait. Et c’est pourquoi, il lui posa une autre question. Il voulait visiblement savoir un peu ce qui allait se passer. Etait-ce une soirée de défi qui attendant les deux adolescents ? Ou tout autre chose. Est-ce qu’elle avait une autre idée en tête ? Franchement elle aurait tellement aimé avoir autre chose, quelque chose de fantastique qui le mettrait sur le cul, et qui l’impressionnerait. Mais Allison était très loin de sa zone de confort, elle s’enfonçait en terrain inconnu, et forcément, elle n’était pas réellement sûre de ce qui se passait maintenant. Mais elle allait trouver, elle devait continuer son petit jeu. Parce qu’elle l’aimait bien. Elle aimait ce frisson qui parcourait son corps un peu plus chaque minute. Ce garçon était tellement mystérieux, il y avait tellement de choses qui pouvaient être intéressantes ce soir.

– Défi, questions … Une chose est sûre, tu vas sortir de ta zone de confort Odgen. Je peux t’assurer que pour une fois, je ne serais pas la seule à être déstabiliser ce soir.

Répondit-elle avec un grand sourire. Elle avait bien l’intention de creuser derrière ce côté si mystérieux ce soir.

– Quel est votre plus grand désir, monsieur énigmatique ?

Le jeu était lancé. La jeune femme plongea son regard dans le sien, tout en sirotant son cocktail, un sourire provocateur aux lèvres. Elle commençait sur les chapeaux de roues, elle s’en rendait compte. Elle n’avait pas commencé avec une question facile. Mais l’avantage, c’est qu’il n’avait pas le droit de refuser de répondre selon les règles …


code by lizzou — img/gifs by TUMBLR — 000 WORDS.

Revenir en haut Aller en bas
❝ Contenu sponsorisé ❞

I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
»  Shame [Terrain de quidditch ]- Charlotte P.Deauclaire
» I just want to feel something, anything. w/Leroy
» Walk on the wild side
» Hope Survive ~ Rp
» The Hope is survive ~ Liens

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Love Always Lives  :: Un coin de paix... :: Le ministère du patrimoine :: Archives des RPS classiques-
Sauter vers: