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 I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy

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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptyVen 20 Avr - 17:48

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Cette soirée était spéciale, bien plus que tout celle qu’il avait passé au Chaudron Baveur depuis qu’il avait commencé à y travailler. Elle était spéciale parce qu’Allison y était venue, qu’elle lui avait parlé après des semaines de silence et qu’il semblait exister quelque chose entre eux d’indescriptible. Leroy ne pouvait toujours pas mettre de mots sur leur relation et n’étant pas du genre à aller raconter sa vie à d’autres personnes, il n’avait personne pour lui donner un avis extérieur sur la situation. Même ses collègues ne le connaissaient pas suffisamment pour s’interroger sur le lien qui unissait Allison et Leroy. Personne ne pouvait répondre aux questions dans sa tête, personne ne pouvait lui des conseils sur ce qui se passait réellement. Il était seul avec lui-même, continuant à servir les boissons qu’on lui commandait, impatient d’être une heure plus tard. Et pourtant elle le détestait, normalement. Leroy n’était plus sûr de ça, plus du tout, tout avait changé et elle en était même venus ce soir à presque le chauffer en usant d’une position qui sous-entendait beaucoup de chose. DE princesse elle s’était transformé en femme fatale pour lui demander de prendre les risques sans en connaitre leur nature. Elle avait joué avec lui, l’emmenant délicatement sur une route qu’il ne pensait clairement pas emprunter avec elle. Jamais, mais tout semblait pouvoir arriver ce soir, un trou s’étant créer dans l’univers où les possibilités se dessinaient devant eux. Et Leroy mourrait d’envie de savoir où ça allait les mener, où ils allaient arriver avec tout ça. Quels risques étaient-ils prêts à prendre ? Et pourquoi d’ailleurs, pourquoi cette envie de jouer avec leur limite ? Ils n’avaient rien à gagner … enfin il ne voyait pas de récompense à part passer du temps avec elle. C’était peut-être ça l’enjeu qui était mit en place, se donner des excuses mutuelles pour une envie qu’ils avaient tout les deux au fond d’eux. Encore une question en suspens, une supposition qui laissait sous-entendre deux hypothèses, autant dans cette envie de discussion que de parler d’envie physique. Il chassa cette idée de sa tête. C’était sa faute à adopter des postures provocantes aussi, Leroy restait un gars quand même, mais il devait apprendre à se contrôler un minimum. Pas parce qu’elle agissait ainsi que ses hormones devaient devenir de vraies furies. « Elle est jolie. La fille. » Leroy s’arrêta pour observer John Crawford, un habitué de l’auberge prononcé ses quelques paroles. Le jeune homme l’observait tandis que le vieil homme levait son verre avant d’en boire une grosse gorgée. « Elle va revenir n’est-ce pas ? » L’ancien serpentard acquiesça ne sachant pas où le bonhomme voulait en venir. Non clairement il ne savait pas pourquoi John sortait de son mutisme habituel, même si avec un coup dans le nez il devenait aussi bavard qu’une fille. « Bon bah t’as intérêt à assurer, gamin. » Pardon ? Leroy écarquilla de grands yeux en regardant John. Qu’est-ce que ? Mais il n’eue pas le temps de poser plus de questions que le vieil homme se leva, déposant quelques billets sur le comptoir pour finalement sortir du bar.

C’était quoi ce bordel ? Leroy ne savait pas pourquoi d’un coup l’habitué venait lui sortir ça. Est-ce qu’il avait vu à travers le monde les deux jeunes gens discuter ou tout simplement en voyant l’air impatient de Leroy il s’était douté qu’il y avait quelque chose avec une fille. Encore des questions qui allaient rester sans réponses. Chassant cette entrevue de sa tête, pensant à servir les commandes, son œil fut attiré un instant par Capucine et Allison qui dansaient sur la piste de danse. Malheureusement il ne pu pas les observer plutôt longtemps, étant trop absorbé par les clients qui s’empressait en direction du comptoir. D’autant que Donovan celui qui bossait avec lui pendant l’été, certains soir, n’allait pas non plus tarder à finir son service et que Leroy allait rapidement se retrouver seul. Il espérait sincèrement qu’il y aurait moins de monde et que tous les clients boiraient leur consommation lentement, comme ça il aurait tout le loisir de parler avec Allison. Il y avait peut-être un dieu dans ce monde, vu que les gens commencèrent à partir au fur et à mesure que le temps passait et il vit même Donovan partir après l’avoir salué. Leroy ignorait toujours quelle heure il était, ni combien de temps était passé, l’horloge n’étant pas visible de là où il était. Elle ne devrait plus tarder, sans doute et a peine avait-il eu cette pensée qu’il la vit débarqué, s’asseoir au comptoir. Oui Leroy l’avait attendu clairement, ne se gênant pas pour lui en faire le reproche, mais qui ne sonnait pas comme tel. Allison semblait toujours aussi confiante en ses capacités autant à diriger la conversation qu’à lui faire prendre des risques. Elle lui demanda de lui servir quelque chose de surprenant, sans doute quelque chose qu’elle n’aurait pas commandé et Leroy s’affaira à mélanger l’alcool pour lui donner une téquila Sunrise. Il avait remarqué en effet qu’elle aimait bien cette boisson. Allison remit les choses au clair. A partir de maintenant, ni l’un ni l’autre n’avait le droit de refuser quelque chose. Etait-ce ça le risque ? Si elle demandait quelque chose, lui devait faire ? Si lui posait une question, elle répondrait honnêtement. Il demanda pour être sur si le fait de n’avoir aucun refus amenait le non-respect des règles qu’elle aimait tant. Il doutait sincèrement qu’elle accepte totalement le laisser entrer dans sa zone de confort. « Aucune règle … Arriveras-tu à tenir cette promesse ? » Il doutait, il ne savait pas si elle y arriverait et au fond de lui il espérait qu’elle ait cette capacité à assumer ce qu’elle-même avait mit en place.

Leroy ne doutait pas d’en être capable, il était prêt à parler de choses et d’autres avec elle, même à parler de sujets dont il refusait de parler, mais il espérait qu’elle n’avait pas l’intention de remettre ça sur le tapis. Pas son adoption, pas ses parents, uniquement Allison et Leroy. Est-ce qu’on pouvait dire qu’ils se cherchaient un peu ? D’une certaine manière oui, en se lançant toujours des piques. Il y avait toujours la question du pourquoi tout ceci se passait ainsi, là où leur relation avait terriblement mal débuté, mais il restait la curiosité de l’autre. L’envie du jeu surtout et il se demandait ce qu’elle avait pu prévoir. Allison jouait la maligne, se la jouant sûre d’elle. Jouer était dangereux, surtout quand on ne connaissait pas les risques, quand on ne connaissait pas l’enjeu et où tout ça les mènerait, mais l’un comme l’autres semblaient avoir totalement accepté la possibilité d’une fin de soirée incertaine. Ils allaient sans doute parler pendant un long moment, laissant Capucine de côté et tout ce qui les entourait se concentrant uniquement l’un sur l’autre. Etrange sensation, étrange envie de vouloir être uniquement là tout les deux. Leroy était ravis qu’il y ait moins de monde, car elle lui parlait avec une telle assurance, qu’il n’avait jamais vu que cela était excitant. Non pas dans le sens sexuel, là-dessus il arrivait encore à contrôler pour le moment, mais tout simplement le fait de ne pas savoir, couplé avec la curiosité mettait tout ses sens en alerte. Le jeune homme demanda alors des précisions, notamment sur la tournure de la conversation, savoir si chacun allait devoir prendre des risques par des défis ou simplement si elle avait une autre idée en tête. Il sentait que l’assurance qu’elle dégageait n’était qu’une façade et sans doute ressentait-elle également la même sensation d’excitation que lui. Leroy bu une gorgé de Whisky en l’entendant parler, il faillit s’étouffer en entendant qu’elle comptait le déstabiliser. « Je suis curieux de voir ça. » Pour le coup il doutait encore plus qu’elle n’y arrive. Mais d’un autre, elle pouvait sans doute être la seule à en être capable. Allison lui posa alors une question, une seule qui laissait supposer pleins d’autres. Quel était son plus grand désir ? Leroy se laissa le temps de réfléchir, n’en ayant aucune idée au fond de lui. Ce n’était pas une question simple car ça englobait énormément de choses. Le désir dans le futur, l’envie dans le physique, le désir autant de chair comme cela pouvait être le rêve. Leroy n’en avait aucune idée, vraiment aucune. S’il devait dessiner son avenir, il se voyait pour le moment seul, dans un bar à continuer à faire son métier, parler avec les autres. Il pouvait aussi parler de découvrir ses origines, de réussir à pardonner à ses parents adoptifs, de retrouver ses parents biologiques. Et dans le désir de chair, il ne pouvait pas vraiment dire, n’ayant pas de sentiment pour le moment, pas de ressentit envers une fille et s’il se fiait à ses hormones ça n’allait pas aller. « Je vais te répondre en deux temps. Mon plus grand désir est de savoir d’où je viens, qui je suis et qui était mes parents. Mais je ne peux pas nier non plus que mon plus grand désir est aussi de trouver une femme que j’arrive à aimer, me fasse perdre la tête et qui puisse m’aimer en retour. Et parce que je suis aimable, je vais te demander de répondre à la même question avant de t’en poser une autre. »  C’était comme le portrait chinois, tout se remettait en place, mais il n’était plus question de plantes, de sort ou de lieux, mais bien de questions plus personnelles et spirituelles. Il but une nouvelle gorgée avant de rependre, fixant Allison dans les yeux : « Quelle est ta plus grande crainte ? » Sans qu’il s’agisse d’un épouvantard, Leroy voulait savoir ce qu’elle craignait, si c’était les araignées, les rats ou bien la nuit noire qui ne laisse filtrer aucune lumière.

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptyVen 20 Avr - 21:20

Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

La provocation, l’envie de toujours aller plus loin, l’envie de dépasser ses limites et de prendre des risques. Les gens se ressemblaient, ils étaient tous d’une certaine manière attiré par l’inconnu, accro à l’adrénaline, poussé par ses envies et l’envie de se challenger. D’une certaine manière, Leroy faisait ressortir toutes ces émotions en elle, sans qu’elle puisse réellement le comprendre ou le ralentir. Elle laissait apparaître une autre facette de sa personnalité, une facette bien caché d’elle-même qu’elle ne soupçonnait pas. Il était fou, il était insupportable, il était toujours contre elle. Et pourtant, elle était encore là. Alors que la fin de son éducation à Poudlard était sa porte de sortie pour ne plus jamais revoir ce garçon, elle était sur son lieu de travail ce soir. C’était un choix conscient, c’était une envie. Et même si elle ne l’avouait pas à voix haute, elle le savait. L’ancien serpentard avait surement compris aussi. Car Londres était une grande ville, elle aurait pu aller n’importe où. Elle l’avait cherché, pour l’abandonner pendant une heure, histoire de se donner du temps, histoire de parler avec sa meilleure amie, afin d’évacuer son stress et d’avoir un avis extérieur sur la situation. Sa discussion n’avait pas forcément apporté de réponses à la demoiselle, simplement soulevé d’autres questions, et une envie de continuer son petit jeu dangereux. Et elle était de nouveau devant le garçon, un cocktail désormais dans sa main. Elle semblait enchainer les verres ce soir, et le fait qu’elle soit un petit spécimen allait surement la plonger dans un mauvais mal de tête le lendemain matin. Evidemment, elle ne pensait pas à cela maintenant. Elle utilisait ce verre comme une sorte de protection, dans un certain sens. Il occupait ses mains, il la détendait, la rendait plus cool, et lui donnait également une excuse rationnelle pour rester près du bar en compagnie de Leroy. Rien n’était rationnel pourtant dans cette histoire. Car si la demoiselle avait suivi la logique et la raison, elle ne serait surement plus plantée devant lui depuis un bon petit moment. Elle n’était pas la seule à ressentir cette petite folie, cette curiosité malsaine, son interlocuteur semblait tout comme elle décidé à savoir où cette soirée allait les mener. Elle avait décidé de rajouté du piment dans cette situation en n’instaurant aucune règle. Derrière cette phrase, elle voulait surtout faire comprendre à Leroy qu’il n’aurait plus le droit de lui accorder un refus ce soir. Mais elle ne se rendait surement pas totalement compte qu’elle était en train de se creuser un trou par la même occasion. Car entre les deux, elle était celle à cheval sur les règles, elle était celle rassuré par un cadre et un règlement. Si la conversation se poursuivait, elle serait sans doute celle qui allait le plus en baver par ce qu’elle venait elle-même de dire. Tant pis pour elle, elle verrait bien quand les limites seront atteintes, et n’aurait d’autre choix que de se faire violence pour ne pas paraître faible. Leroy semblait également douté du fait qu’elle soit capable de suivre la règle qu’elle avait elle-même instauré.

– Il faut croire que je ne vais pas avoir le choix. J’imagine que tu ne me laisseras pas me défiler, n’est-ce pas ?


Annonça-t-elle avec un sourire en coin. Non elle sentait que si elle voulait ne pas respecter cette promesse, le garçon sauterait sur l’occasion pour l’en empêcher. Et après tout, c’était totalement son droit. Si elle ne respectait pas elle-même une promesse, pourquoi devrait-il le faire aussi ? L’avenir leur dirait surement ce qui allait se passer. Car à ce moment précis, Allison ignorait totalement sur quelle pente elle était. Sa conversation était simplement remplie de surprise. Il lui était impossible de se préparer à l’avance à ce qui allait se passer. Leroy avait demandé quelques explications. Et Allison lui en avait donné. Cette soirée était ouverte à toutes les possibilités. Ils allaient surement subir des questions personnelles, même peut-être des défis. Ils allaient créer leur jeu au fur et à mesure, et ils étaient les propres maîtres de leur destin ce soir. Allison avait l’impression d’être seule au monde dans ce bar. Il n’y avait qu’elle et le jeune homme. Le brouhaha était devenu comme une musique de fond. Capucine était surement en train de faire sa vie, peut-être même d’essayer de les observer tranquillement. Mais elle ne pouvait pas se détacher de son jeu, et ne pensait pas le moins du monde à chercher le regard de sa meilleure amie. La demoiselle ouvra donc le jeu de tous les risques en lui posant une question plutôt large. Quel était son plus grand désir ? Elle savait à quel point cette question pouvait être vague et compliquée. Elle savait que cela pouvait englober tellement de choses. Mais plus que la réponse en elle-même, comment il allait aborder cette question était tout aussi intéressante. Il allait donner le ton, en trouvant lui-même un sens à cette question selon sa vie, ses envies, et son parcours personnel. Allison regarda le jeune homme réfléchir sans un mot. Elle sirotait son cocktail, assez à l’aise, tant qu’elle n’était pas le centre de l’attention. Et finalement le jeune homme ouvrit sa bouche pour lui confier qu’il avait décidé de lui répondre en deux temps. Intéressant. La première partie concernait ses origines. Il voulait savoir d’où il venait et qui était ses parents. Dans un sens, elle pouvait voir la logique dans cette réponse. Pour quelqu’un qui avait été abandonné à la naissance, il semblait important de savoir ce qui s’était passé, de connaître ses parents biologiques. Chose que si la demoiselle pouvait essayer de comprendre, elle ne pourrait jamais réellement comprendre ce que ressentait Leroy par rapport à cela. Il lui confia un autre désir, beaucoup plus surprenant venant de lui : le fait de trouver une fille qu’il pourrait arriver à aimer. Intéressant, mais surprenant. Allison l’écouta attentivement et s’accorda quelques secondes. Elle ne savait pas s’il attendait d’elle qu’il rebondisse sur toutes ses paroles. Sa famille était surement un sujet sensible. Avait-elle réellement envie de se plonger là-dedans au risque de le mettre mal à l’aise ? Intentionnellement, elle décida donc de réagir sur la seconde partie. S’il voulait lui parler plus de son désir de retrouver sa famille, il prendrait cette décision, elle n’allait pas insister d’elle-même pour ne pas le brusquer.

– Honnêtement ? Je ne m’attendais pas à trouver sur ta liste de désir l’envie de trouver une fille. J’ai toujours pensé que tu étais un garçon solitaire qui était bien au dessous de la superficialité que peut représenter l’amour.

Dit-elle avec un petit sourire. Ce n’était aucunement méchant, et dans un sens, elle s’ouvrait à lui, en lui révélant ce qu’elle avait réellement pensé de lui avant de commencer à le connaître. Car après tout, ce soir il continuait sur cette lancée en se posant des questions très personnelles. Mais il lui avait quand même renvoyé la question. Elle n’avait pas le choix, elle devait répondre. Après tout, elle ne pouvait pas se dérober. Pas maintenant, pas aussi tôt dans le jeu. La demoiselle réfléchit un instant, se demandant comment elle allait décider de s’ouvrir pour commencer. Allait-elle lui donner les clés ? Ou allait-elle continuer sur ce comportement légèrement provocateur qu’elle abordait depuis le début de la conversation.

– Mes plus grands désirs pour cette année étaient d’escalader l’échelle sociale pour faire parti du groupe populaire de Poudlard, et perdre ma virginité. Très ambitieux comme tu peux voir.


Finit-elle par dire. Dans un sens, elle n’était pas en train de mentir car c’était réellement des « résolutions » qu’elle avait prise en début d’année scolaire, c’était réellement des désirs qu’elle avait voulu se voir réaliser. Mais en ajouter une valeur qualificative après cette aveu, elle démontrait tout de même un aspect critique envers ses propres désirs, ce qui pouvait aussi prouver qu’évidemment ce n’était pas ses plus grands désirs. Ce n’était pas qu’elle ne prenait pas le jeu entre elle et Leroy au sérieux. Mais le contexte était totalement différent de cette fois où ils s’étaient retrouvés dans les toilettes de l’école, et ses réponses l’étaient également en conséquence. Le danger, et l’humour étaient plus présents. Elle ne savait réellement pas comment l’expliquer. Si elle n’avouerait jamais que c’était une sorte de séduction qui se passait, ils évoluaient tout de même sur ce genre de modèle ce soir, et le côté provocateur, mais souriante et ouverte semblait être ce qui ressortait le plus naturellement. Il lui avait quand même posé une nouvelle question. Apparemment il voulait donc maintenant savoir quelle était sa plus grande crainte. Très vague comme question aussi. Cela dépendait à quel niveau la jeune femme allait placer cette question.

– Echouer à l’université, je pense. Pas très original, je le reconnais, mais c’est surement ma plus grande crainte à l’heure qu’il est. Devoir s’habituer à un nouvel environnement, recevoir une éducation plus spécialisé. Et toi ?


Et la demoiselle n’avait sans doute pas choisi la carrière la plus simple non plus. L’université allait être un challenge beaucoup plus compliqué pour elle où la peur d’échouer était mêlé à l’excitation d’apprendre. Mais c’était désormais à nouveau à son tour de challenger l’ancien serpentard.

– Hum … Je change de registre, tu dois choisir qui tu épouses, qui tu tues, et avec qui tu passerais une nuit entre Télia Dubois, Serena Winter, et James Potter.

Lança la demoiselle un sourire malicieux au coin des lèvres. Cette soirée risquait de passer de choses très personnelles, à des choses complètement loufoques en permanence. Allison avait donné trois noms connus, étant donné que l’un comme l’autre avaient fait leurs études avec ces personnes.

– Tu me fais confiance pour te préparer ton prochain verre ?


Lança-t-elle joueuse, un air de défi sur les lèvres.


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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptyVen 20 Avr - 23:42

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Le jeu était dangereux, Leroy le sentait au fond de ses tripes, sachant tout ce qui s’était passé entre Allison et lui. Entre haine, confidence, ni l’un ni l’autre ne savait où ils en étaient. Ce n’était pas faute d’essayer de comprendre pourquoi parmi tous les bars de la ville, elle avait pris la décision de venir ici. Il avait beau tenter d’explication cette sensation étrange qu’il avait en sa présence, rien ne semblait définir la relation qu’ils avaient tout les deux. Et puis il y avait autre chose, le jeu n’était pas plat, pas banal puisqu’elle cherchait clairement à le provoquer. Pas de la manière dont elle avait l’habitude de le faire, bien au contraire, Allison agissait de manière sournoise, presque séductrice et Leroy sentait d’étrange sensation au fond de lui.  Le jeu n’était-il là que pour mieux se donner une raison de rester ici tous les deux ? D’oublier un instant le brouhaha de l’auberge, pour uniquement se concentrer sur l’un et l’autre ? Ou bien ce jeu de révélation totalement différent des jeux auxquels ils avaient pu jouer autrefois n’était là que pour camoufler quelque chose d’autre qu’ils ne voyaient pas ? Leroy avait l’impression d’être aveugle, de louper un truc qui était pourtant net au milieu du visage, mélangeant diverses pensées entre la haine qu’elle avait éprouvé pour lui, ce sentiment d’attirance qu’il pensait qu’elle avait pour lui, mais également mélangé à la manière dont elle lui avait parlé une heure plus tôt. Il allait finir par devenir fou et il se rassurait en se disant que toutes ses pensées étaient uniquement dans sa tête. Tant qu’il ne les laisserait pas échappés, rien ne pouvait lui arriver, rien ne pouvait devenir incontrôlable. Mais Allison restait un mystère pour lui, il avait cette envie d’en savoir davantage sur ses intentions, d’en apprendre plus sur elle et tout les risques qu’elle lui proposait de prendre. Et puis Leroy avait dans son esprit les paroles de John sans arrêt qui lui demandait d’assurer. Mais assurer quoi bordel ? Assurer niveau répartis, ça il en avait bien l’intention, mais est-ce que le vieil homme voulait dire autre chose. Leroy était comme perdu, fixe dans ses pensées, un visage de marbre se dessinant sur son visage alors que dans son cerveau ses neurones dansaient la lambada. Dans d’autres circonstances, il aurait simplement prit un bon bol d’air et aurait réfléchit cinq minutes en trouvant des raisons logiques à tout ça, des excuses bidons qui fonctionnaient quand même. Mais il ne pouvait pas espérant simplement qu’elle ne percevrait pas toutes ses interrogations sur son visage quand elle reviendrait. Elle était là devant lui, son verre à la main, continuant à jouer dans sa manière à elle de montrer une certaine confiance en elle. Il aurait sans doute pu s’amuser là-dessus, lui dire que ce n’était pas utile d’agir comme si avec lui, mais Leroy trouvait ça charmant de la voir sous un nouveau visage, un visage totalement inconnu pour lui.

Si le jeu était simple des questions restaient à éclaircir, notamment sur les règles. D’après elle après tous les refus qu’il lui avait fait ce soir, il n’en avait plus le droit aucun. Leroy comprenait et était prêt à accepté de prendre ce risque, mais c’était elle qui avait un problème avec les règles. Lui avait souvent tendance à les enfreindre et tout était partis de là entre eux. Le jeune homme doutait qu’elle soit capable de se plier à ses propres règles, qu’elle lui dise non alors qu’elle avait promit de ne rien refuser, qu’elle le stoppe dans une question et revienne à ses bonnes vieilles habitudes en tentant de se justifier. Le but de ce soir n’était-il pas après tout de dépasser ses limites ? Elle devait prendre conscience que si lui prenait le risque de le faire, elle devait également y participer et oublier que les règles étaient son moyen d’être en sécurité. Leroy lui demanda, pour être certain qu’elle se rendait compte dans quoi elle l’emmenait et dans quoi elle s’embarquait elle-même. Mais Allison lui répondit simplement ne pas avoir le choix, que dans le cas contraire, le jeune homme ne manquerait pas de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait se défiler. Leroy eu un petit sourire. L’ancienne préfète commençait à bien le connaitre. « Il y a peu de chance en effet que je te laisse t’en tirer aussi facilement. » Mais cela dépendait aussi de quoi il s’agissait, les limites n’étaient pas les même pour tout le monde et il pouvait comprendre le mal aise que certaines demandes pouvaient provoquer chez les autres. Dans un cas où il la verrait totalement en difficulté même s’il adorait la taquiner, si ça touchait vraiment en plein cœur, Leroy réagirait. Il ne savait pas pourquoi, peut-être de savoir à quel point les règles étaient importante pour elle, mais dans les limites infranchissables pour le moment, l’ancien serpentard se sentait capable de dire stop au jeu. Même s’il devait se faire lyncher pour ça, même s’il devait subir des remontrances après, si ça partait trop loin sans qu’elle l’ait réellement voulu, le jeu s’arrêterait. Et si ça s’arrêtait est-ce que cela annonçait la fin ? Ce n’était pas comme avant où les questions étaient de simples réponses sans vraiment de fond aux premiers abords, il s’agissait de défi, de choix à faire et de réponse à donner qu’il fallait absolument être incapable de nier. Et elle commença par une demande pour le moins étrange. Celle de savoir quel était le plus grand désir de Leroy. Il avait réfléchi, ne sachant quoi donner comme réponse, tant de choses venant à son esprit. Mais il avait fini par donner une réponse en deux temps, toutes deux venant du cœur : celle de retrouver ses parents et celle d’être capable de tomber amoureux. Cette dernière idée semblait surprendre Allison, n’ayant en vu qu’un être incapable d’aimer, rechignant contre l’amour et souhaitait sans doute rester célibataire toutes sa vie. Leroy n’allait pas mentir, il voulait rencontrer la fille parfaite pour lui, ne l’ayant simplement pas encore trouvé, mais il était vrai que l’hypothèse de vivre seul lui avait longtemps effleuré l’esprit. Disons qu’il n’était pas fermé à l’idée que l’amour vienne frapper à sa porte un jour, puisque d’après Kayla on ne pouvait lutter contre. « Tout le monde recherche cette perle impossible à trouver, si je m’y suis résigné, le désir et l’envie que cette possible fille existe reste ancré en moi. Car si je base sur cette idée, l’amour que je ne veux pas ressentir pourrait ainsi venir à moi sans que j’en ai eu le choix. C’est ça qui m’effraie et me plait le plus. » Il était honnête, beaucoup trop à son goût, mais elle avait un talent à lui faire parler de chose dont Leroy n’avait jamais parlé à quiconque. Elle en était capable, avec un simple regard semblait-il. Allison continuait de sourire, de satisfaction, Leroy ne savait pas vraiment pourquoi, mais le sourire n’était-il pas un moyen de montrer un amusement dans la conversation ?

Il fit le choix de lui retourner la question, cherchant à déceler son désir le plus profond. Mais sa réponse le déçu. Cela devait sans doute se voir sur son visage, Leroy aurait préféré qu’elle lui parle d’autre chose que de ses résolutions de l’année scolaire. S’il avait dans l’esprit que l’année n’était pas complètement finie, une autre chose le fit tiquer. Elle voulait perdre sa virginité cette année. Sérieusement ? Leroy semblait un peu plus intéressé sur le sujet, plus que la popularité trouvant cela bien subjectif et il réafficha un sourire charmeur avant de lui demander : « Est-ce que tu penses avoir réussi à accomplir tes désir ? » Le premier ne l’intéressait pas, mais le dernier était beaucoup plus important à ses yeux. Pourquoi ? Leroy n’avait pas d’explication, la curiosité sans doute, même si dans son esprit la réponse était déjà toute claire. Avoir coucher avec quelqu’un pour la première fois cela se voyait sur le visage et Allison n’avait clairement pas cette étincelle. Il voulait simplement connaitre sa réponse, ensuite il lui ferait sans doute part de sa vision des choses. Leroy ne manqua pas de rajouter une question au tableau, en demandant quelle était la plus grande crainte d’Allison. A nouveau il apparut déçu, ne voyant en cette réponse qu’un bref aperçu de la vérité. Elle ne voyait pas assez loin, elle ne cherchait pas vraiment au fond d’elle-même et si les études pouvaient être important pour Allison, elles étaient toujours renouvelables. Il soupira. « Tu te restreint sur tes choix de réponses et ne pense pas plus loin que les prochaines années, mais soit. Tu vas sans doute te moquer de moi, mais ma plus grande crainte est l’orage. Depuis tout petit et ça ne changera pas de sitôt. » Très peu de personnes étaient au courant à Poudlard. Kayla le savait, ses potes du dortoir également et Dumbledore. Il était rarement là les soirs d’orages préférant rester dans sa chambre à ne rien faire qu’attendre. C’était le genre de peur irrationnelle qu’il en pouvait pas contrôler, qui lui faisait parfois avoir des crises d’angoisses, mais il avait toujours vécu avec. Sans doute que cette peur témoignait de quelques choses de plus profond en lui, mais n’étant pas psychologue, le jeune homme n’avait jamais chercher plus loin.

La discussion était différente, bien plus légère et moins lourdes de sens, même si Leroy restait aussi mystérieux qu’habituellement, se montrant totalement honnête avec Allison. Il n’aurait pas dû dévoiler ses cartes de cette manière, mais il sentait au fond de lui comme un contrôle impossible à reprendre en la présence d’Allison. L’humour, la provocation était au rendez-vous et elle changea vite de thème abandonnant les questions, rythmant la danse de leur conversation. Allison lui proposa trois noms que Leroy avat connu.  Enfin c’était vite dit, puisque parmi les trois il n’y en avait qu’une à qui il avait déjà parlé. Le jeune homme ne réfléchit pas longtemps avant de donner sa réponse. « Choix simple : j’épouse Serena Winter, je passe une nuit avec Télia Dubois et malheureusement je tue James Potter.  » Bon tuer ce n’était pas trop son dada pour l’instant, mais s’il devait vraiemnt faire un choix, c’est ainsi qu’il procèderait. Télia n’était pas vraiment la plus disponible mais pour un soir, il accepterait sans aucun doute, Serena bien que lionne en furie avait quand même un certain charme et la voir s’énerver lui donnait quelque chose de mignon. L’épouser pouvait être envisageable. Quant à James, il restait dernier dans la liste, étant pour Leroy celui qu’il connaissait le moins. Et d’un coup Allison se lança dans un nouveau jeu. Elle voulait l’aider à préparer un cocktail enfin pour lui plus spécialement. Leroy ouvrit des grands yeux ronds avant de lui répondre en souriant : « Madame veux travailler ? Mais je t’en prie passe derrière le comptoir. Si une autre commande arrive tu la prends également. » Il l’invita à passer par la porte qui menait à derrière le comptoir, là où tout les alcools étaient entreposés, les bouteilles et les diluant. Leroy l’observa faire son cocktail attentivement, cherchant quelque chose à redire à sa manière de faire, mais il n’avait aucun reproche à faire. Pour le moment elle arrivait à se débrouillait et il était curieux de savoir ce qu’elle allait lui concocter. Joueur, il reprit la main, l’observant en même temps. : « Qui tu épouse, tu tues et avec qui tu passes une nuit entre : Godric Blavis, Eren Hornby et … » Il marqua une pause cherchant un prénom dans son esprit, sachant très bien que ce n’était pas sa tasse de thé et soudain un lumière vint s’emparer de son esprit. Il quitta sa position d’observateur,  s’approcha d’elle pendant qu’elle s’affairait à sa tâche et lui souffla à l’oreille : « Et moi ? » Puis finalement il se détacha d’elle, un sourire narquois aux lèvres et la regarda en haussant un sourcil. Allison avait prévu de le déstabilisé ce soir, mais avec le maitre en la matière, elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait.

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 0:57

Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Après s’être accordé une heure de pause, les deux adolescents étaient de nouveau réunis pour entamer ce jeu, et pour prendre les risques que la demoiselle avait promis. Clairement, elle ne se rendait surement pas encore totalement compte dans quoi elle venait de s’embarquer. Elle avait joué, sous-entendu, et laisser entrevoir un large choix de possibilités. Tellement qu’elle ne savait plus où donner de la tête. Elle, qui voulait de base venir dans ce bar, avait maintenant réellement l’occasion de passer cette soirée avec Leroy. Allait-elle être à la hauteur de ses propres attentes ? Rien n’était sûr. Car la demoiselle avançait sur ce chemin qui lui était totalement inconnu. Elle pénétrait dans un monde dont elle ignorait tout, dévoilant quelque chose de nouveau, dévoilant une facette d’elle-même qu’elle ne connaissait pas. L’excitation et la peur la dirigeait phrase après phrase, mot après mot. Il n’y aurait pas de refus dans ce jeu. Chacun allait devoir pousser ses limites et se faire violence pour se dévoiler, pour être honnête. Et c’était la jeune femme qui avait lancé les hostilités en demandant au garçon quel était son plus grand désir. Très honnêtement, il lui avait fait part de sa réponse. Et Allison avait tiqué sur la deuxième partie. Si le but était de se montrer honnête, elle pouvait lui dire ce qu’elle pensait aussi. Il avait partagé son envie de trouver la femme qu’il lui conviendrait, celle qu’il aimerait inconditionnellement et celle qu’il l’aimerait en retour pour ce qu’il était. Allison ne pouvait pas cacher le fait qu’elle était surprise que cela soit l’un de ses désirs. Dans sa tête, le jeune homme aurait été plus du genre solitaire, préférant vivre à l’écart de la meute, et donc à l’écart d’une potentielle histoire d’amour. Mais comme il le disait, tout le monde était finalement à la recherche du grand amour, à la recherche de cette personne qui lui donnerait tout. En écoutant le jeune homme en parler, Allison était touchée, d’une certaine manière. Ses paroles étaient réellement belles. C’était une vision optimiste. Plus optimiste que ce qu’il pouvait dévoiler au reste du monde en soit. Allison se retrouvait aussi dans cette vision. Elle voulait l’amour. Elle voulait trouver ce garçon pour qui son cœur battrait et qui l’aimerait pour ce qu’elle était : avec ses qualités, ses défauts, ses petits manies insupportables. Quelqu’un qui la prendrait pour un tout, et qui saurait également la tirer vers le haut. Elle avait toujours ce rêve de petite fille, cette idée d’amour avec un grand A comme dans les contes de fées. Et oui, elle se faisait moquer pour ça, mais elle avait envie d’y croire. Car l’amour était l’une des plus belles choses dans ce monde. Encore plus après cette année terrible que le monde sorcier avait subie. La jeune femme le regardait dans les yeux, en buvant les paroles et sa description de l’amour, comme si elle rêvait simplement en l’entendant. Pas qu’elle voulait être sa personne, mais elle adorait tellement parler d’amour, ou en entendre parler.

– Je n’aurais jamais pensé pouvoir qualifier des paroles qui sortent de ta bouche de mignonne. Mais c’est beau et optimiste, bien différent de ce que tu laisses entrevoir en temps normal.

Répondit la jeune femme avec un sourire. Elle appréciait le fait que le jeune homme se plonge totalement dans le jeu et réponde très honnêtement à sa première question. Visiblement, il prenait au sérieux ce jeu entre eux. Etrangement, ce fut Allison qui garda une certaine distance pour cette première question. Elle décida de parler de ses désirs de cette année, comme quelque chose la bloquait encore pour se donner complètement comme lui l’avait fait. Peut être le stress, ou tout simplement la peur de se mettre à nue, de se montrer vulnérable, alors qu’elle avait essayé tant bien que mal de se montrer forte et sûre d’elle ce soir. Peut-être parce qu’elle avait peur d’être jugé, parce qu’elle avait peur qu’on se moque d’elle, parce qu’elle avait peur que ses désirs soient sans intérêts. Le fait qu’Allison n’était pas sûre d’elle n’était pas une grande nouvelle, mais un garçon (hormis Spencer bien sûr) ne s’était jamais réellement intéressé à elle. Les seules fois où elle avait osé s’ouvrir à quelqu’un par le passé, elle l’avait vite regretté et en avait subi les moqueries. Evidemment elle ne voulait pas que cela arrive de nouveau. Même si elle savait qu’elle allait devoir laisser tomber son masque et ses craintes si elle voulait jouer cartes sur table avec le garçon. Parce qu’après tout, lui jouait le jeu, elle devrait en faire autant. Et Allison savait que Leroy attendait plus d’elle, elle avait senti de la déception sur son visage, comme s’il avait bien compris qu’elle n’allait pas en profondeur. Il lui posa quand même une question, et lui demanda si elle pensait avoir réussi à accomplir ses désirs. Clairement pas. Ni l’un ni l’autre. L’année scolaire était terminée, et elle n’avait pas du tout fait ce qu’elle avait envie. Elle n’avait pas été la plus populaire de l’école, loin de là, et elle était plus vierge que jamais.

– Non, j’ai échoué. C’était plutôt prévisible.

Répondit-elle simplement. Comme elle lui avait confié n’avoir jamais embrassé un garçon pendant sa retenue. Bien sûr, quelque chose aurait pu arriver pendant les quelques semaines où elle l’avait fui. Mais ça n’avait pas été le cas. En réalité la demoiselle avait pris ses résolutions en septembre, et il s’était passé beaucoup de chose cette année. Ces désirs étaient devenus très futiles plus la guerre avançait, et ses préoccupations avaient été vite remplacés par des choses nettement plus importantes, comme ses examens, et évidemment la protection de Spencer, et son inquiétude pour ses proches. Leroy lui posa une question à son tour, il voulait qu’elle lui révèle l’une de ses plus grandes craintes. Pour autant, la demoiselle continua encore une fois à rester sur la retenue, se contenant de rester sur le côté superficielle de la question. Leroy l’avait remarqué, et il décida clairement de lui faire remarquer. Il attendait plus d’elle évidemment. Allison le regarda, comme quelque peu honteuse. Si elle voulait que ce jeu soit juste, elle allait devoir se montrer beaucoup plus honnête et ne pas simplement rester à la surface des choses. Elle écouta d’ailleurs sa peur, qui était plutôt surprenante, et irrationnelle dans un sens. Elle n’aurait pas pensé qu’il avait peur de quelque chose d’aussi commun. Les nuits d’orages ne devaient sans doute pas être pratiques pour lui alors. Elle se demandait d’ailleurs comment il réagissait face à cela.

– Tu veux réellement savoir ce qu’est ma plus grande crainte ? De me dévoiler. Complètement, sans masques, sans brouillard, d’être totalement honnête avec le monde qui m’entoure et de laisser tomber les faux-semblants.

Finit-elle par annoncer d’une voix intense avant de finalement couper ce contact visuel entre eux. Et c’était à cause de cela qu’elle n’allait pas facilement en profondeur dans des questions. En réalité, elle avait surement peur d’être elle-même d’une certaine manière, peur d’être jugé par les gens. Elle ne voulait pas du tout qu’elle ait pitié d’elle, au contraire. Mais jouer un rôle ou exagérer un trait était facile. Elle faisait ce qu’on attendait d’elle. Chez ses parents, elle était cette jeune fille responsable et autonome parce que c’était ce que ses parents voulaient voir, il voulait une enfant qui soit capable de se gérer quand ils étaient partis en vadrouille. A l’école, elle travaillait dur pour avoir les meilleures notes, car c’était ce qu’on attendait d’une préfète. Mais face à Leroy, elle ne savait même plus. Parce qu’il ne l’avait pas guidé. Parce qu’elle ne savait pas comment elle devait se comporter, et elle ne savait pas ce qu’il attendait d’elle. Quel genre de comportement, comment elle devait agir. Il ne lui donnait pas de ligne directrice, pas de guide. Elle était simplement perdue. C’était peut-être aussi de là que venait cette sorte d’influence qu’il avait sur elle, le fait qu’il n’attendait rien de sa part, le fait qu’il n’attendait pas un comportement précis. C’était déstabilisant, et peu rassurant, mais elle ne pouvait qu’admettre que cela avait tout de même un côté excitant. Mais maintenant qu’elle lui avait révélé l’une de ses plus grandes craintes, elle se sentait beaucoup plus mal à l’aise, comme si elle avait dit quelque chose qu’elle n’aurait pas du. Comme si elle venait de faire quelque chose de mal en laissant tomber ce masque. La jeune femme secoua sa tête pour enlever toutes ces pensées négatives. Il avait peur des orages, avait-il dit.

– Démuni face à une force qui t’échappe. Comment tu fais pour contrôler cette peur ?

Demanda la jeune femme qui préférait clairement se concentrer sur Leroy pour ne pas à revenir sur elle, et être au centre de l’attention avec sa révélation. L’orage était quelque chose de totalement incontrôlable, et cela ne devait pas être forcément facile à vivre. Et finalement pour reprendre sur un ton beaucoup plus léger, la demoiselle changea totalement de registre en lui posant une sorte d’énigme. Il avait trois noms et devait choisir laquelle il allait tuer, celle qu’il allait épouser, et celle avec qui il passerait une nuit. Allison avait choisi trois prénoms. Les deux filles étaient de la même promotion qu’eux, alors forcément les prénoms résonnaient plutôt bien dans leur tête. Le troisième était un an plus vieux, mais avait fait un passage très remarqué à la célèbre école de sorcellerie. Tout le monde le connaissait, du moins de nom pour avoir fait parti des garçons les plus populaires de l’école avec les autres maraudeurs. Allison se souvenait d’ailleurs avoir passé une soirée avec ce garçon l’année dernière. Il lui avait fait visiter Poudlard pendant la nuit. Visiblement pour l’ancien serpentard, le choix était terriblement simple. Il répondit presque immédiatement, choisissant de tuer le seul garçon. Cela fit doucement rire la jeune femme. Alli eut une idée, et lui demanda ensuite s’il lui faisait confiance pour qu’elle lui prépare elle-même son prochain verre. Il semblait plutôt surpris de voir qu’elle voulait travailler. Les deux jeunes échangèrent leurs places tandis qu’il lui annonçait carrément qu’elle allait devoir prendre la prochaine commande si quelqu’un se pointait.

– QUOI ? Tu veux que je serve un client ? Tu sais que je n’ai jamais fait ça de ma vie !

Annonça la jeune femme l’air un peu paniqué, mais tout de même le sourire aux lèvres. Il la poussait clairement hors de sa zone de confort. Et étrangement, elle appréciait le petit côté dangereux que cela supposait. Bon maintenant qu’elle était derrière ce bar, elle allait donc devoir essayer de préparer une boisson au jeune homme. Cela n’allait surement pas être aussi facile qu’elle ne l’aurait pensé. Il y avait tellement de bouteilles différentes qu’elle ne savait pas réellement où donner de la tête. Alors la demoiselle commença. Clairement si Leroy réussissait à avoir un breuvage buvable il aurait de la chance. Elle commença par attraper la bouteille de vodka et en servit un petit peu dans le verre. Puis reposa la bouteille. Elle attrapa une autre de jet 27 et fit la même chose. Il allait la tuer pour cette horrible mixture. Et puis, son œil fut attiré par une bouteille de jus de fruit. En même temps, Leroy lui annonça donc sa prochaine question. Il avait décidé de partir sur le même modèle que lui. Elle allait donc devoir faire un choix. Elle écouta donc attentivement les prénoms que le garçon lui donna. Blavis. Comment ignorer ce garçon qui pensait que le règlement était là pour décorer … Elle ne connaissait Eren que de nom, et surtout à cause d’une rumeur qui avait circulé pendant l’année sur lui. Et puis la demoiselle attendait donc qu’il lui donne un troisième prénom pour faire son choix. Elle commença à verser le jus de fruit, alors qu’il s’était rapproché pour lui souffler à l’oreille le dernier prénom. Clairement elle ne s’y attendait pas. Elle fut si surprise qu’elle renversa une bonne partie du jus à côté du verre. OUPS. Elle releva les yeux pour croiser son regard et voir le sourire narquois dessiné sur ses lèvres. La demoiselle poussa gentiment le garçon en posant sa main sur son torse. Rapidement. Avant d’afficher un demi-sourire très étonné, qui révélait réellement qu’elle était sur le cul.

– Hey ! T’as pas le droit de faire ça ! Tu es un garçon machiavélique Leroy Odgen, j’espère que tu as conscience.

Répondit la jeune femme. Mais maintenant qu’allait-elle répondre ? Parce que non, elle ne pouvait pas refuser, elle avait elle-même imposé cette règle. Pour gagner du temps, la jeune femme attrapa un torchon pour essayer d’éponger la bêtise qu’elle venait de faire par sa faute. Elle essayait de réfléchir à sa réponse. Mais c’était tellement dur. Très honnêtement, elle n’avait pas la moindre idée de la catégorie dans laquelle elle voulait le mettre. L’épouser ? Non peut-être pas, c’était bien trop tôt, et sa haine envers lui était encore trop fraîche. Le tuer ou l’embrasser. Deux sentiments complètement opposés. Et pourtant, la demoiselle semblait buter dessus. Et elle ne comprenait pas. Comment ? Et pourquoi ?

– J’imagine que j’épouserais Eren. Après, je …


*C’est pas bien d’hésiter pour le reste. Tu vas perdre ton pouvoir nanananère.*

– Je le tue et t’embrasse.

*OH MON DIEU. MAIS PUTAIN. QU’EST-CE QUI VIENT DE SE PASSER ?*

Très gênant. Trop gênant. Non elle ne pouvait clairement pas soutenir son regard, surtout maintenant qu’elle venait de dire ça. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle. Quand elle tourna son regard, elle vit quelqu’un prendre place sur l’un des tabourets du bar. OMG. Alléluia. Son sauveur. Et elle se précipita vers lui, trop heureuse d’avoir une excuse pour s’enfuir à ce moment précis. L’homme la salua, et Allison essaya de lui demander ce qu’il voulait sans bégayer, tout en essayant de calmer son cerveau. Elle avait l’impression d’avoir chaud. Trop chaud. Ses joues devaient être tellement rouges … Il était en train de lui demander un quoi ?

– Excusez-moi, pouvez-vous répétez ?
– Un Dubliner, ma jolie.
– Je vous prépare cela monsieur.


Et la jeune femme se retourna pour se diriger vers les bouteilles, sans avoir la moindre idée de ce qu’elle devait faire. Instinctivement, elle se dirigea vers Leroy. Elle n’avait pas trop le choix en même temps.

– J’ai besoin de toi, aide moi.

Demanda-t-elle. Si son ton le suppliait de lui venir en aide, ses yeux semblaient lancer ce genre de message « il ne s’est rien passé avant. Oublie tout ce que j’ai dit ». Oh mon dieu, elle avait tellement envie de courir se cacher dans les toilettes …


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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
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Patronus: Chat Siamois
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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 2:20

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Tel un récréation, l’heure de pause n’avait été là que pour les faire repartir de plus belle sur une nouvelle manière de jouer. Tous les deux adoraient ça, pour dépasser leurs limites, mais également car le lien entre eux était si étrange que jouer leur permettait de rester ensemble sans se prendre la tête. Leroy continuait à se perdre dans ses pensées, faisant en sorte de taire les questions, qui revenait sans cesse. C’était comme si le moindre geste que faisait Allison soulevait une nouvelle interrogation, comme s’il avait besoin d’interpréter tout ce qu’il disait, tout ce qu’elle faisait, qu’il avait besoin qu’elle soit là en fait. Il aurait très mal pris qu’elle le laisse en plan ne sachant pas comment il aurait pu réagir face à ce genre de promesse lancée en l’air. Elle avait joué avec lui et le faisait encore en s’amusant à lui le pousser hors de sa zone de confort, à prendre les risques sans savoir quelles pourraient être les circonstances. L’issus de cette conversation était incertaine, Leroy ne savait pas. Allison avait commencé tout simplement par une question. Simple, il n’aurait pas dit ça car un désir était très difficile à expliquer, une envie encore plus et cela dépendait de quoi on parlait exactement. Leroy avait parlé de retrouver ses propres parents, ceux qui l’avaient procréé, mais également de trouver la perle rare en amour. Stupide non de vouloir aimer ? Après tout c’était un risque de perdre comme il le disait, mais d’autres choses rentraient en contre. L’amour n’était pas commandable, on ne pouvait pas le refuser au risque que cela nous détruise. Il nous tombait dessus sans que l’on ne puisse rien faire. Le jeune homme était dans l’utopie que chaque être sur terre avait sa moitié et si un jour il trouvait une femme qui l’aimait, qui voulait bien de lui, il était certain de ne pas avoir envie de la lâcher. Jamais. Mais c’était un rêve, un songe qui avait peu de chance de se réaliser. Etant foncièrement honnête, il parlait sans filtre à Allison, lui expliquant son point de vue, mais quand elle lui fit remarquer que ses paroles étaient mignonnes il vit rouge. Mignonne ? Quoi ? Peut-être beau, mais mignon, quand même. Il se sentait offusqué et en même temps gêné, mais ne pouvait pas non plus nier que c’était un beau compliment qu’elle lui faisait là. « Je t’explique simplement ma vision des choses. Après tout on ne choisit pas de qui on tombe amoureux ça nous arrive et c’est tout. » Voilà, on ne pouvait pas expliqué pourquoi, on ne savait pas quand ni comment, mais ça arrivait. Et Leroy ne pourrait rien y faire.

Il lui retourna la question, mais s’aperçu alors qu’elle n’était pas entièrement honnête avec elle, se dévoilant très peu alors que tout ceci était fait pour ça d’après ce que lui avait compris. Peut-être aurait-il dû mieux se taire s’il avait su. Le visage de Leroy montrait très clairement sa déception à la réponse presque enfantine que venait de lui formuler Allison. Elle l’avait sans doute remarqué, en même temps il sentait qu’elle pouvait lire dans ses yeux. Toutefois il s’intéressa à la réussite de ses résolutions pour cette année, questionnant l’ancienne préfète, il s’attrista de savoir que rien n’avait été conclu. D’un côté il le savait, Leroy avait quand même était en cours avec elle, mais cela semblait quand même lui tenir à cœur et quand on connaissait l’importance qu’elle avait à l’image, on pouvait mieux comprendre. « Pour la popularité, c’est foutu en effet, mais pour ce qui est de perdre sa virginité, on va dire que l’année n’est pas finie. » De son point de vue elle avait encore au moins six mois pour passer le cap, alors elle avait un peu de temps. Il posa une nouvelle question, tout aussi complexe que celle qu’elle avait posé, concernant la plus grande crainte dans ce monde. L’orage était pour Leroy ce qu’il craignait le plus de manière totalement irrationnelle, mais qui l’espérait cacher quelque chose d’autre. Il venait quand même de lui confier quelque chose que peu de monde savait et Allison sa plus grande crainte était de ne pas réussir à l’université ? Elle se moquait de lui n’est-ce pas ? Nouvelle déception, il ne se gêna pas pour lui faire savoir le fond de sa pensée. L’ancienne préfète n’allait pas au fond des choses. Elle ne dévoilait pas tout, préférant aborder un masque en sa présence alors que le but de tout ça, c’était bel et bien de faire tomber tout ça. Bon elle semblait avoir comprit quand elle le regarda un peu honteuse, avant finalement d’avouer ce qu’elle craignait le plus. Allison avait peur de se dévoiler. Elle avait peur de montrer qui elle était, sans doute par peur du jugement des autres. Oublier le masque, le brouillard, les faux-semblants, simplement être elle-même. Pourquoi une telle crainte ? Peur d’être jugé ? De ne pas être apprécié ? C’était sans doute tout ça en même temps et Leroy trouvait ça très attendrissant. Il s’accouda sur le comptoir et d’une voix aussi douce que calme, répondit : « Et pourtant n’est-ce pas là tout l’intérêt du jeu aujourd’hui ? Ne pas refuser, accepter de ne pas porter de masque et simple être ce que nous voulons être ?  » Tout et n’importe quoi. Ils pouvaient être des cow boys s’ils le voulaient, des princes et des princesse, un monde de possibilités s’ouvraient à eux et Allison n’avait pas à craindre de se dévoiler à Leroy. Après tout il l’aimait bien déjà et jamais il ne se permettrait de la juger.

Allison balaya tout ça, préférant se concentrer sur la peur irrationnelle de Leroy. En même temps ça se comprenait, c’était une peur complètement enfantine qu’on arrivait à dépasser avec le temps. Vu qu’on ne pouvait lutter contre en plus, Leroy devait simplement vivre avec. Et c’était compliqué, il n’en parlait pas pour éviter les railleries et étant plus jeunes il filait se cacher dans le lit de son frère adoptif. Puis à Poudlard, Alioth l’avait aidé jusqu’à leur séparation. A ce moment-là, Leroy allait simplement se glisser discrètement dans le lit de Kayla pour qu’elle le réconforte. C’était stupide, complètement, mais c’était sa peur à lui. I lavait bien conscience qu’Allison devait être surprise et elle lui demanda comment il faisait pour contrôler sa peur. Il ne le faisait pas, il fuyait, n’ayant jamais eu l’occasion de réellement affronter l’orage ne pleine face. Le jeune homme eu un petit sourire. « Te moques pas de moi, mais en général je me cache sous ma couette et j’attends que ça passe. Je sais, je casse le mythe du grand Leroy Odgen.  » Pour le coup la vision qu’il donnait était clairement différente de ce qu’il était réellement. Sentimental, froussard, il allait commençait à casser tout ce qu’il avait comprit s’il continuait ainsi. Mais Leroy ne perdrait sans doute jamais son arme la plus puissante : la répartie. Allison venait d’avoir une idée, complètement loufoque, mais qui plaisait plutôt bien à l’ancien serpentard. Elle lui proposa de lui créer un cocktail et donc de prendre sa place au bar. C’était une bonne occasion de voir comment elle pouvait se débrouiller de ses dix doigts. Il accepta, ajoutant un peu de piquant en lui disant qu’elle devrait aussi servir les autres clients si elle lui faisait son cocktail. Apparemment elle ne s’attendait pas à ça, n’ayant jamais fait ce genre de chose de sa vie. « Tu veux prendre ma place, à toi de gérer. » balança-t-il avec un sourire satisfait, en l’invitant à échanger les rôles . Leroy l’observa lui préparer sa boisson. Vodka en premier lieu, un peu trop à son goût, mais il ferrait avec. Bon elle aurait pu mettre du sirop, du jus, du citron, n’importe quoi, mais préféra ajouter encore plus d’alcool avec du jet 27. Trop il y en avait trop, ça n’allait pas être buvable. Et après elle comptait mettre du jus de fruit. Il aurait largement préféré une limonade avec ça, mais bon c’était Allison qui préparait.

Leroy continuait son manège, le jeu dangereux auquel ils jouaient en lui lançant à son tour trois noms comme elle venait de le faire avec lui. C’était des prénoms simples, des prénoms qu’elle connaissait. Eren de par les rumeurs, Godric parce qu’il était très souvent en retenue avec lui et il mit un temps avant de lui donner le dernier. Il n’avait pas de prénom à lui donner, mais Leroy avait eu une idée. Une brillante lumière de génie avait traversé sa cervelle, ce qui n’allait pas enchanter Allison. Se rapprochant d’elle, brisant la barrière physique, il lui murmura à l’oreille que le dernier garçon était lui-même. Leroy voulait savoir ce qu’elle pouvait faire de lui si elle avait le choix. La surprise fut si grande, qu’elle renversa le jus de fruit qu’elle était en train de verser dans le verre. Allison croisa son regard, son sourire et comme pour se refuser à lui en le repoussant rapidement. Leroy vit alors apparaitre un demi-sourire sur le visage d’Allison, se demandant ce qu’elle allait pouvoir lui sortir. Elle devait avoir une idée derrière la tête. Mais au lieu de ça, l’ancienne préfète parla du fait que ce n’était pas fair play, qu’il n’avait pas le droit. « C’est le jeu et tu n’as le droit à aucun refus. » répondit-il. Allison avait entièrement raison, sa proposition était complètement machiavélique.

Leroy l’avait clairement piégé à son propre jeu. Il savait clairement que lui demander de choisir entre trois garçons alors qu’il se trouvait dedans allait la mettre mal à l’aise. Mais cela allait aussi permettre de répondre à de nombreuses questions qu’il se posait à l’intérieur de sa tête. Car si elle décidait de le tuer, cela voulait dire qu’elle n’était pas passé à autre chose et si elle prenait le parti de l’épouser, sans doute était-ce une vision plus protectrice qu’elle avait de lui, mais si elle décidait de passer la nuit avec lui, comme le sous-entendu le laissait comprendre, cela ne pourrait que certifier ce que Leroy pensait depuis le début. Evidemment après un tel piège avait le droit de réfléchir, aussi longtemps qu’elle le voulait, mais elle ne le regardait plus tentant d’éponger sa bêtise alors que le jeune homme ne pouvait détourner son regard d’Allison dans l’attente de sa réponse. Il n’avait pas imaginé une heure poser ce genre de questions, mais elle permettait de mettre des choses à plat clairement entre eux, des choses qui n’étaient pas dite mais vrais malgré le fait que cela se rapproche du jeu. Allison commença sa phrase, expliquant qu’elle comptait épouser Eren, commença une autre phrase, avant de se couper. Un moment de pause alors que Leroy restait suspendus à ses lèvres. Et finalement elle avoua qu’elle préférerait tuer son mari et embrasser l’ancien serpentard ensuite. Le cœur du jeune homme fit un bond dans sa poitrine et il resta les yeux fixes pendant un moment. Il avait bien entendu ? Vraiment ? Elle venait de dire qu’elle l’embrasserait si elle devait faire un choix ? C’était bien ça non ? Et lui dans sa torpeur ne savait que dire, il s’y était attendu pourtant à ce que ce choix soit possible, mais en général on listait les prénoms simplement, avouant des choses simples, mais de la bonne manière. Alors qu’elle lui avait sortit ça si soudainement. Leroy restait sans voix, incapable presque de bouger et de détourner son regard du point autrefois occupé par Allison, lorsqu’il entendit finalement la voix de cette dernière s’adresser à quelqu’un. Comme pour se réveiller d’un rêve, il cligna des yeux, écoutant la commande. En soit, il ne pensait pas vraiment que les gens allaient venir commander maintenant. Allison avait l’air perdue et lui lança un regard en lui demandant de l’aider. Leroy retourna derrière le comptoir, servit le verre demandé, restant dans le silence et le plaça devant le client : « Tenez monsieur. ». Il ne comprenait pas pourquoi elle n’avait pas servi le bonhomme, pourquoi elle semblait paniquer et surtout pourquoi son regard semblait lui dire d’oublier ce qui s’était dit. C’était mal connaitre Leroy que de penser qu’il allait échapper ça, mais pour le moment, il essayait de se remettre de son choc. Finissant le verre de Whisky laissé derrière le comptoir, le reposant dans l’évier, il reporta son attention sur Allison : « Alors tu m’embrasses ? Tu tues ton mari pour t’enfuir avec moi ? Ce n’est pas vraiment digne d’un conte de princesse ça. » Merde, mais putain il faisait quoi là ? Il faisait son Leroy tout simplement, ne pouvant pas se contenter simplement de laisser ça de côté. Il avait pourtant bien entendu ce qu’elle lui avait dit, ce n’était pas la peine d’en faire tout un plat, mais cela n’en restait pas flatteur. Et puis ça dévoilait tant de choses, qu’il en pouvait pas restait là sans en parler. « As-tu … As-tu déjà penser à m’embrasser dans d’autres circonstances ?  »demanda-t-il pour finir, ne s’occupant même pas de l’homme assit au comptoir qui pouvait les écouter allègrement. Leroy ne s’occupait plus de rien, elle seule comptait.

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 3:23


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Qualifier de mignon les paroles d’un garçon aussi fier que Leroy … Bah oui parce que si la jeune femme n’était pas une pro en matière de garçon, il fallait savoir que ses messieurs aimaient bien certains qualificatifs, et d’autre un peu moins. Parler d’un jeune homme en le décrivant comme mystérieux et sauvage, oui. Dire de lui qu’il était mignon et trop chou, ça le faisait moins bien. Allison était simplement honnête. Le petit cœur d’artichaut qu’elle était aimait entendre parler d’amour et de la beauté de ce sentiment. Bon généralement, elle en parlait la plupart du temps avec ses copines. Parce qu’à son âge, les garçons n’étaient pas vraiment branché conte de fées. Ils étaient plutôt surmenés par leurs hormones, pensant à la prochaine fille qui accepterait un moment dans leur lit. Pas tous certes, mais beaucoup d’entre eux. Ce soir, Leroy était en train de la surprendre. Elle ne s’attendait réellement pas à un tel aveu de la part du jeune homme. Elle qui l’avait très longtemps pris pour un solitaire au cœur de pierre laissait transparaitre une toute autre facette de sa personnalité. Quelque chose de plus touchant, et de presque attachant. Mais non, il n’aimait pas qu’elle décrive ses paroles comme mignonne. Il essaya de lui faire comprendre qu’il lui expliquait sa vision des choses, ce qu’elle comprit en mode « je n’essaie pas d’être mignon ». La jeune femme sourit devant sa réponse. Elle partageait le même avis que lui pour le coup. L’amour avait quelque chose de mystérieux, c’était un sentiment indescriptible, qui semblait tout à fait aléatoire. On ne choisissait pas réellement la personne qui allait faire battre notre cœur. Allison pensait qu’on pouvait tomber sur cette personne en chemin, sans forcément s’y attendre. Tous les amours étaient différents, mais elle espérait elle aussi avoir le droit à son coup de foudre au cours de sa vie. Mais elle allait apparemment devoir se montrer patiente, parce que l’amour n’avait pas encore tapé à sa porte. Entre son absence totale d’expérience, et son amour à sens unique, on ne pouvait pas dire qu’elle avait eu beaucoup de succès jusqu’à maintenant. Chaque chose en son temps, lui aurait dit sa maman. Mais elle avait rencontré son futur mari à Poudlard, donc bon, elle était mal placé pour lui dire cela. Alors que Leroy avait fait part de ses désirs, ce fut naturellement le tour de la demoiselle. Contrairement à lui, elle mettait une certaine distance entre elle et ses révélations, comme si elle ne voulait pas totalement plonger dans le bain, comme si elle essayait de se protéger, et de garder cette barrière empêchant de laisser totalement entrer son camarade. Déjà elle semblait avoir du mal à respecter les règles. Elle offrit une réponse décevante à l’ancien serpentard, restant sur le côté superficielle de la chose, ne voulant creuser plus. Elle lui avoua qu’elle avait échoué à réaliser ses deux désirs de cette année. Très « rassurant », Leroy lui rappela donc que pour la popularité c’était bel et bien foutu à l’heure qu’il était. Mais d’un autre côté, il tenait à souligner qu’elle avait encore du temps pour coucher avec un garçon car l’année n’était pas encore finie.

– Je crois que je m’en fiche un peu maintenant. C’est comme si ces désirs avaient perdus tout leur intérêt avec l’année qu’on a passé.

Révéla la demoiselle. Non clairement, ces désirs étaient passés au second plan. Elle ne voyait plus réellement les choses comme avant. L’envie de perdre sa virginité était comme devenue un désir futile. Il y avait tellement de choses plus importantes dans la vie. D’ailleurs maintenant qu’elle n’était plus à Poudlard, et qu’elle n’était plus sous l’influence de Daisy, l’une de ses camarades de classe, se précipiter n’était plus forcément ce qu’elle voulait. Cette étape arriverait quand elle arrivera, et puis voilà. Pour le moment, elle voulait simplement se lâcher un peu, et profiter de son été avant de devoir à nouveau attaquer l’école en septembre. Leroy était clairement agacé par le manque de participation de la jeune femme. Elle s’en rendait compte. Et elle savait aussi qu’elle n’avait pas réellement le droit d’agir de cette manière, surtout après avoir ordonné au garçon de prendre des risques avec elle. Qui était-elle pour ne pas suivre ses propres règles. Ce n’était pas si facile, certes. Se mettre à nue devant quelqu’un était compliqué. Se mettre à nue devant Leroy l’était encore plus. Peut-être qu’une partie d’elle n’avait pas envie qu’il la voit comme tous les autres, elle n’avait pas envie qu’il ne voit en elle que la préfète insignifiante, ou une pauvre petite chose facile. Mais elle ne savait pas. Elle était perdue. Et finalement, elle osa tout de même faire le saut en lui avouant sa plus grande crainte : se dévoiler. Cette peur d’être jugé, moqué, de ne pas être conforme à ce qu’on attend d’elle. Au lieu de se moquer de cette peur irrationnelle, Leroy semblait essayer de la convaincre de ne pas avoir peur. Il essaya de lui faire comprendre que c’était le principe du jeu qu’il y avait entre eux. Elle n’avait pas besoin de porter de masques, et elle pouvait tout simplement être ce qu’elle voulait. La jeune femme eut un faible sourire en entendant le garçon lui répondre. Au moins, il réussissait à lui redonner un peu confiance. Elle lui murmura un merci, comme un gage qu’elle allait faire de son mieux. Etrange ce pouvoir qu’il avait sur elle. Elle ne pouvait s’empêcher de se questionner, elle et ses réactions en sa présence.

La demoiselle balaya cette conversation pour qu’elle n’ait pas besoin d’approfondir ce qu’elle venait de dire. Car le révéler à voix haute était déjà un grand pas pour elle. Au lieu de cela, elle se concentra sur les paroles du serpentard, et sur son aveu d’avoir une peur des orages. Elle trouvait cela étrange certes, mais intéressant. Généralement les jeunes enfants avaient peur de l’orage, mais c’était une peur qui passait avec l’âge. Visiblement, chez Leroy c’était resté. Elle se demandait du coup si son épouvantard prenait cette forme-ci. Un petit sourire aux lèvres, il lui demanda de ne pas se moquer de lui avant de lui avouer qu’il se cachait sous sa couette. La demoiselle afficha un petit sourire, amusé par ce qu’il venait de dire.

– Le grand Leroy Odgen qui se cache sous sa couette par temps orageux, on est tellement loin du cliché que tu laisses transparaitre en effet. Je ne dirais rien à personne promis, mais je garde dans ma tête que j’ai le pouvoir de ruiner ta réputation.

Dit-elle en rigolant. Elle le taquinait, et pas une seconde elle n’avait pensé à utiliser cette information un jour contre lui. Elle n’avait pas non plus l’intention de le répéter à qui que ce soit. Etrangement en entrainant Leroy dans cette soirée de risques, c’était comme s’ils avaient signé un espèce de contrat pour que tout ça reste entre eux. De son côté du moins. Elle savait qu’il allait s’ouvrir à elle, que c’était quelque chose qu’il ne faisait pas avec tout le monde. Et l’ancienne Serdaigle n’avait pas l’intention de le trahir en divulguant des informations aussi personnelles à son sujet. Bon de toute façon, elle n’avait pas grand monde à qui le dire, ils n’étaient plus à Poudlard désormais. Les rumeurs, les drama, ils en étaient loin. La demoiselle s’était ensuite proposé pour prendre la place du jeune homme en tant que bartender. Elle allait donc lui créer un petit cocktail. Bon c’était risqué pour Leroy de lui faire confiance. Car c’était vraiment un truc qu’elle n’avait jamais fait par le passé. Princesse Allison se contentait de commander et de payer la plupart du temps, elle ne se servait pas des boissons sophistiqués toute seule. Leroy avait beaucoup plus d’expérience en la matière que lui. Mais elle avait envie de tenter. Surtout qu’il augmenta la difficulté en lui expliquant qu’elle devrait servir les clients qui se pointeraient. Mon dieu, ça n’allait pas être facile. Mais elle ressentait comme une satisfaction à être derrière le comptoir, comme si elle avait une impression de puissance. C’était marrant, et excitant en même temps. La demoiselle commença donc sa tâche en prenant différentes bouteilles, mélangeant quelques liquides ensemble. Advienne que pourra, de toute façon c’était l’ancien serpentard qui allait boire, et pas elle. Et le jeu continua entre les deux jeunes adultes. Allison changea de registre, donnant le ton pour la suite des évènements. Leroy répondit, et ce fut à son tour de partir sur le même principe. 3 prénoms, 3 situations. Mais le problème était qu’il s’était lui-même cité dans ces fameux prénoms. Quel tricheur celui-ci. Allison, contrairement à lui, n’avait clairement pas eu l’audace de se citer. Mais il était fier de lui, et n’allait certainement pas la laisser se dérober. Hors de question apparemment. Alors Allison prit son temps. Déjà pour nettoyer le bazar qu’elle avait mis, mais surtout pour gagner du temps pour réfléchir. C’était tellement dur de choisir, elle ne savait vraiment pas quoi faire. Il l’avait totalement piégé à son propre jeu.

Et puis finalement la demoiselle lui donna une première partie de réponse. Elle épouserait Eren. Entre les trois, c’était sans doute le garçon le plus gentil, donc la réponse la plus évidente. Mais ensuite ? Trop compliqué. En fait, elle ne savait pas réellement dans quel catégorie elle voulait placer Leroy. Voulait-elle le tuer en lui montrant clairement qu’elle le détestait toujours malgré ce qui était en train de se passer ce soir ? Ce n’était pas réellement logique, n’est-ce pas ? Raaaaaaaah. Elle aurait tellement pouvoir débriefer avec Capu maintenant pour qu’elle prenne une décision avec sa copine. Ah les filles. Mais elle n’avait pas le choix. Elle ne pouvait pas partir. Du moins pas maintenant. Elle n’avait pas le droit de se défiler. Et puis quelque chose sorti de sa bouche. A peine sorti, qu’elle aurait voulu le ravaler. Mais il était trop tard. Qu’avait-elle fait encore ? Clairement elle était devenue rouge comme une tomate, ne savait plus où se mettre, et aurait tellement aimé disparaître. Un client se précipita et elle prit cette porte de sortie pour s’éloigner du jeune homme. Le monsieur était poli mais il était en train de lui demander un coktail, et Allison n’avait pas la moindre idée de ce que ça pouvait être. Elle allait avoir besoin de Leroy. Alors elle prit une grande inspiration, et lui demanda de l’aide, le suppliant presque. Il prit le contrôle de la situation. Et la jeune femme rouge de honte s’accouda au bar avant de reposer sa tête sur ses mains. Elle se sentait tellement idiote. Elle aurait tellement dû se la fermer, ou lui dire qu’elle allait le tuer. Mais non au lieu de cela, elle lui disait qu’elle voulait l’embrasser au calme, comme ça, sorti de nulle part. PUTAIN. Elle en devenait même grossière tiens. Comme quoi son monde tournait vraiment à l’envers. Elle espérait qu’ils allaient totalement changer de sujet, que Leroy allait tout simplement oublier ce qu’elle venait de dire, et qu’ils n’en reparleraient plus jamais. Si les pensées suffisaient, la demoiselle aurait déjà disparu de là. La voix de Leroy attira de nouveau son attention, lui annonçant du coup qu’il avait fini de s’occuper du client. Cet idiot mit évidemment les pieds dans les plats en réattaquant sur le sujet du baiser. Comment avait-elle pu penser qu’il laisserait cela passer aussi facilement. Et maintenant qu’allait-elle faire ? Elle passa ses mains sur son visage avant de se redresser, clairement décontenancé,  elle jetait des coups d’œil vers le fond du bar, pensant que si elle marchait assez vite, elle pourrait peut-être le semer pour s’enfermer dans les toilettes.

– Je … mon dieu quel honte. Tu es un idiot, j’espère que tu t’en rends compte. Et je … Je … j’ai le droit de prendre la bouteille de tequila et de me cacher dans les toilettes le temps que tu oublies cette stupide réponse ?

Elle + tequila + toilette = sanctuaire et nid douillet pour décuver du plus grand embarassement de sa vie. Elle osait à peine le regarder dans les yeux, pensant sérieusement à s’enfuir se cacher maintenant. Mais le jeune homme lui posa une autre question, une autre. Encore pour insister sur le jeu. Quelque chose qui continua de désarmer totalement la jeune femme. QUOI ? Sérieusement ? POURQUOI ? Pourquoi lui posait-il cette question maintenant. Il n’aurait pas du. JAMAIS. C’était bien le genre de question à laquelle elle n’avait pas du tout de répondre, surtout dans un jeu d’honnêteté.

– Euh … je … pourquoi, tu y as déjà pensé toi ?

*Retour à l’envoyeur. Et pendant qu’il réfléchit, cours dans l’autre sens.*


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Leroy M. Odgen
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« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 4:33

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy restait un mec, c’était indéniable. Il n’aimait pas qu’on le qualifie de mignons, enfin pas quand il était question d’amour en tout cas. C’était un qualificatif bien trop mielleux à son goût et pourtant les filles adoraient utilisés ce genre de mot absurbes. En même temps dire entre amis que le gars était trop ténébreux, c’était hyper bizarre également. Mais c’était les filles, elles agissaient sans cesse de manière différentes et Leroy continuait à croire que jamais il ne pourrait les comprendre. Comment comptait-il trouver la femme de sa vie s’il continuait à penser comme ça ? Il n’avait aucune chance clairement, les demoiselles s’intéressant peu à ce qu’il était vraiment, ne voyant que l’image qu’il avait prit la décision de renvoyer. Tout le monde portait des masques et il ne croyait pas non plus au coup de foudre. On ne pouvait pas tomber amoureux en une fraction de seconde, c’était impossible. Il fallait apprendre à connaitre l’autre, percevoir défauts et qualités, petites manies et tout ce qui faisait l’autre. C’était dans ces gestes qu’on se rendait compte à quel point on pouvait aimer une personne. Il ne savait même pas pourquoi il avait cette idée de l’amour ne l’ayant jamais réellement ressenti, mais c’était ce qu’il pensait. L’amour nous tombait dessus, dans le sens où lorsqu’on comprenait qu’on aimait la personne il devenait impossible de se séparer d’elle. Etre loin, nous rendait fou, qu’on lui fasse du mal, nous faisait souffrir également et deux personnes n’en devenait alors qu’une. C’était ça l’amour, tout simplement. Une vision sans doute poétique, mais il en avait fait part à Allison qui le trouvait maintenant ‘mignon’. Pouah ! Foutaise tout ça. Elle sembla quand même comprendre que ce terme le dérangeait et ne répondit pas à ces propos. Il aurait sans doute dû la remercier d’un regard, mais il ignorait si elle comprendrait. Elle avait alors parlé du sien, de désirs totalement futiles et franchement sans intérêt. La popularité et la perte de virginité. Si le deuxième était plus intéressant, le reste n’était que foutaise, ne manquant pas d’ailleurs de faire comprendre à Allison qu’elle avait encore le temps de se faire déflorer. Apparemment ce n’était plus à l’ordre du jour, ou du moins de l’année en question, comme si entre le moment où elle avait prit ces résolutions et aujourd’hui, l’ancienne préfète avait murit. Donc elle lui avait mentit en plus sur ses désirs. Déjà qu’il avait été déçu qu’elle n’aille pas en profondeur, là elle aggravait son cas. Bon ne pas le prendre trop personnellement non plus, il pouvait comprendre la réticence à lui en parler. « Je comprends. Mais j’imagine que tu as d’autres désirs maintenant pour l’année à venir ?  » L’année avait beau avoir été catastrophique, aujourd’hui les choses étaient plus calme, elle pouvait bien se permettre de rêver.

La guerre était à leur porte, pour Leroy qui n’avait pas encore pris partis, c’était une occasion de simplement plus profiter de la vie. D’arrêter de réfléchir et de simplement être honnête. Allison en avait besoin, elle avait besoin de faire tomber le masque. Si c’était sa plus grande crainte, Leroy voulait se montrer rassurant en lui faisant comprendre que le but de leur jeu était quand même de laisser tomber les faux-semblants, de ne pas refuser d’être qui il voulait. Cela l’attristait un peu quand même. Les réactions d’Allison étaient étranges, elle voulait prendre les risques avec lui, mais ne se donnait pas entièrement, venant même à lui mentir d’une certaine manière. Et d’un autre côté elle avait instaurer des règles qu’elle ne voulait elle-même pas respecter. Leroy pouvait comprendre que pour une adoratrice du règlement ce soit compliqué, mais c’était elle qui avait mit tout ça en place. Il ne voulait pas la blesser en lui faisant la remarque, il ne voulait pas lui dire ce qu’il en pensait, mais elle allait devoir essayer d’arrêter de penser à ce que lui pourrait dire ou faire. Leroy ne la jugeait pas, il s’en fichait de qui elle pouvait être, il avait depuis le début de découvrir qui était la véritable Allison Carter. Qui était-elle derrière ses allures de préfète à Poudlard ? Qui était-elle quand elle se retrouvait seule avec lui ? La repartie n’avait pas été inventé pour rien, elle poussait les autres dans nos retranchements, mais si comme Leroy on savait la manier avec aisance on arrivait alors à obtenir des vérités difficiles à avouer. Le jeune homme tenta de lui monter qu’elle pouvait avoir confiance et il vit un petit sourire apparaitre sur le visage de la jeune femme. Apparemment il avait un peu réussi, car il eu même le droit à un merci de sa part avant que la conversation ne soit balayer d’un revers de mains.

Soit, elle ne voulait pas continuer sur sa crainte à elle, mais cela ne l’empêchait de vouloir parler de celle de Leroy. Il n’aurait peut-être pas dû le lui dire finalement. Il savait que c’était assez fou et n’importe qui aurait pu se moquer de lui. Le petit garçon était devenu grand maintenant, il devait affronter ses peurs, mais il n’empêchait qu’il restait tétaniser lors des nuits d’orage, serrer sous sa couette à entendre tous les bruits du tonnerre, à voir toutes les lumières des éclairs et il tentait alors de se rendre sourd, aveugle pour que tout ça cesse. Ce n’était pas une peur commune pour un adolescent, mais il n’avait pas le choix que de la subir. Allison lui demanda comment il faisait pour arriver à se débarrasser de cette peur et la réponse était qu’il n’y arrivait pas. C’était pitoyable n’est-ce pas ? Mais peut-être que cela lui était nécessaire, après tout le reste du temps il avait cette image de garçon mystérieux et énigmatique, il avait bien le droit à un moment de relâcher la pression lorsque l’orage venait. Apprendre sa technique semblait amusée Allison et alors qu’il lui avait demandé de ne pas se moquer, elle ne se gêna pas pour le faire, reprenant même ses propres mots. Venant d’elle la moquerie, ne sonnait pas comme tel. Oui il était bien loin de ce qu’il laissait paraitre, mais elle était mal placer pour lui faire la leçon alors qu’elle avait aussi cette particularité. Il ne put s’empêcher de sourire toutefois en la voyant rire de sa peur, profitant de cette nouvelle information pour parler de sa réputation. Ils n’étaient plus à Poudlard, Leroy n’en avait plus besoin, tout ceux qu’ils avaient connu comme proches étaient au courant et les autres idiots s’ils le savaient, ne l’atteignaient pas. « Ma réputation n’est plus à faire, mais je te fais suffisamment confiance pour pouvoir t’en parler et ça venant de moi c’est une véritable honneur.  » Pour lui s’en était un, ne parlant pas de ça avec tout le monde Leroy voulait croire qu’il pouvait faire confiance à Allison, qu’elle ne répéterait rien et n’utiliserait pas cette information pour se moquer de lui. La jeune femme trouvait de nouveau jeu, demandant alors si elle pouvait lui concocter un cocktail, prenant sa place de barman. Leroy était curieux de voir comment elle pouvait se débrouiller, rajoutant des subtilités, mais en voyant comme elle se débrouillait, il commençait à avoir peur pour son foie, sentant qu’il n’allait pas apprécier. Il goûterait pour lui faire plaisir, mais s’en débarrasserait rapidement. Etre derrière le comptoir lui allait plutôt bien à Allison et elle pouvait comprendre ce que lui ressentait tous les soirs, cette satisfaction du pouvoir, mais aussi une certaine protection face au reste du monde.

Alors qu’elle continuait son fameux mélange qui allait être vraiment ignoble, Leroy rappela le jeu à eux en retournant ce qu’elle lui avait demandé précédemment avec les trois prénoms. Mais il ne joua pas la même carte qu’elle puisqu’il se plaça dans les sélections. Et il en était fier, d’avoir réussit à la piéger. Bon il avait quand même réussi à ce qu’elle fasse une bêtise sous le coup de la surprise, mais aujourd’hui elle ne pouvait pas se défiler et allait devoir lui donne une réponse. Il aurait pu encore plus compliquer la tâche, mais il préférait déjà savoir où elle allait le placer. Le tuer, l’épouser ou passer la nuit avec ? Après une longue hésitation, et une attente interminable d’une réponse, il eu finalement une partie. L’époux. Bien ce n’était pas lui, elle devait continuer. Allison changea les règles et au lieu de placer les deux autres garçons, avoua qu’elle tuerait Eren et irait embrasser Leroy. S’il n’avait pas tiqué sur le fait que ‘passer la nuit’ était devenu ‘embrassé’ c’était parce qu’il était sous le choc. Une multitude de questions se posaient dans sa tête, une question sur ce choix, cette envie et puis pleins d’autres choses qui se mélangeait continuant à faire un brouhaha dans son cerveau. Il resta dans une torpeur étrange pendant quelques instants avant de comprendre qu’elle se trouvait dans une situation de service et qu’elle avait besoin d’aide. Profitant pour arrêter de penser, il servit le client assez rapidement, connaissant les doses et les alcools sur le bout des doigts. En soit il remerciait intérieurement le monsieur d’être intervenu car il aurait été incapable de dire quoique ce soit en entendant ce qu’elle venait de dire. Mais maintenant c’était différent, Leroy avait repris le contrôle de lui-même et n’allait pas laisser passer ça.

Allison était repartie s’asseoir, tandis qu’il s’amusait avec elle en lui parlant de contes de princesse où aucune ne tuait son mari, il la vit passer ses mains sur le visage, surprise, décontenancé et fixant attentivement le fond la salle. Apparemment elle ne voulait pas répondre et Leroy en venait à se demander s’il n’avait pas été trop loin. Surtout vu la réponse qu’elle lui donna, parlant d’aller se cacher dans les chiottes. Elle avait donc honte ? Mais pourquoi ? Le jeune homme ne comprenait pas. « Techniquement tu peux aller te cacher dans les toilettes, sans la bouteille. Mais je ne pense pas que ce soit la solution.  » Non la solution était clairement d’en parler maintenant tout les deux tranquillement. L’acte n’avait pas été commis il n’y avait pas mort d’homme, mais en la voyant ainsi aussi débité et gênée, Leroy eu presque pitié, souhaitant dans son fort intérieur la laisser tranquille pour cette fois, ne pas chercher plus loin. Mais sa bouche continua à poser des questions, cherchant à savoir si elle avait déjà pensé à l’idée de l’embrasser. Pourquoi posait-il la question ? Parce qu’il voulait savoir si tout ça n’était dû qu’à un jeu ou si au fond d’elle, Allison avait déjà une réponse. Il ne la piégeait, pas s’amusant légèrement avec elle. Par ailleurs il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui renvoie la balle sans même répondre à la question. Hé merde ! Leroy connaissait déjà la réponse à cette question, depuis un moment vu qu’elle était positive. Il y avait déjà pensé, dans les moments où il la voyait sourire ou encore dans les moments où ses hormones reprenaient le dessus sur sa raison, mais l’idée d’avoir envie n’était pas le pire. Ils étaient tout les deux dans un jeu d’honnête, il ne pouvait ou ne devait pas mentir. Merde. Est-ce qu’il lui disait ? Est-ce qu’il se défilait tout simplement ? Que devait-il faire, il ne pouvait pas rester éternellement là face à elle à ne rien dire, c’était suspect. Le voilà dans de beaux draps avec sa question à la con. Mais quel idiot, bordel ! Et puis pourquoi il avait décidé de prendre les risques hein ? Bon, réfléchir, pas trop longtemps de préférence, il pouvait mentir non ? Après tout elle était pas censée savoir qu’il ne disait pas la vérité. Si elle le saurait. Tant pis, il prit une grande inspiration intérieure avant de répondre : « Oui.  » Son ton était calme, presque trop et il tentait de se montré serein face à cette réponse, alors qu’il ne l’était pas du tout. Merde, qu’est-ce qu’elle allait penser de lui maintenant ? C’était bien sa veine, tiens. Au moins il avait appris à garder un air calme pour dire des choses du genre, ne montrant aucunement la panique dans son esprit.

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 5:29


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Bon Allison n’avait pas commencé le jeu en respectant les règles. Ses propres règles en plus. Bien sûr, elle n’était pas sûre d’elle, elle manquait de confiance en elle. Mais Leroy avait décidé de se plonger honnêtement dans cette partie. Et dans un sens, elle se devait quand même de faire de même. Pourquoi avait-elle parlé de ses stupides résolutions de début d’année en tant que désir ? C’était n’importe quoi. Surtout qu’elle était à des kilomètres de vouloir cela maintenant. Cette année, elle avait eu tellement l’impression de changer, d’évoluer au fur et à mesure que la vie politique de l’Angleterre changeait. Si elle avait entamé sa septième année pleine d’ambition superficielle, avec une envie claire de conformité, elle l’avait finit en se recentrant beaucoup plus sur elle-même et sur les gens qu’elle aimait, et à qui elle tenait. La demoiselle s’était tout de même enfoncée. En avouant finalement à Leroy qu’elle n’avait plus les mêmes priorités aujourd’hui, elle lui avouait dans un certain sens qu’elle lui avait menti. Ce n’était pas aussi simple dans sa tête. Du moins ce n’était pas totalement intentionnel. Son intention n’était pas de le « trahir » en lui donnant une fausse réponse, mais elle avait eu peur, elle avait peut-être eu besoin de temps, de se sentir plus à l’aise, d’avoir l’assurance qu’il n’allait pas se moquer d’elle ou qu’il n’allait pas la juger comme tant d’autres l’avaient fait avant lui. C’était dur de laisser tomber les masques. C’était dur de lâcher prise et de se révéler à une personne. Surtout en sachant comme tout avait commencé entre la préfète des Serdaigle et le serpentard. Leroy n’allait surement pas la lâcher comme ça. Elle avait voulu jouer, et elle n’allait pas avoir le droit de se défiler. Il allait la pousser à dépasser ses limites, et à se montrer tel quel. Et c’est pourquoi il lui reposa la question, lui demandant une nouvelle fois si elle avait maintenant de nouveaux désirs pour cette année à venir. Curieusement, elle ne savait pas vraiment lequel choisir. Il y avait tellement de chose qu’elle voulait faire, tellement de choses qu’elle voulait vivre. Elle stressait également de se dévoiler, se disant qu’il allait peut être trouvé ses intérêt stupides ou bidons. Mais elle n’avait pas le choix. Elle devait dépasser cette peur du jugement des autres. Car c’était le jeu.

– C’est stupide comme désir. Mais j’aimerais tellement rentrer dans le département des mystères et découvrir les secrets qui s’y cachent.

Voilà ce qu’elle avait décidé de lui confier. Etrangement, elle n’avait pas parlé de son projet universitaire et professionnel à beaucoup de monde. Donc d’un côté, il connaissait désormais une information presque inédite sur elle. Le département des mystères portait bien son nom. Et pour la jeune demoiselle très curieuse, pouvoir mettre la main sur les secrets les mieux gardés de l’histoire de la magie était un truc énorme. Bien sûr, dans ses désirs, il y avait aussi l’amour avec un grand A. Mais qui connaissait un minimum Allison le savait déjà. Tout le monde savait qu’elle était une grande rêveuse au petit cœur d’artichaut. Beaucoup d’élèves en avaient d’ailleurs été témoins pendant les plusieurs années où Caleb avait été au cœur de son obsession. Allison n’était pas forcément logique ce soir, et elle s’en rendait compte. Elle demandait au jeune homme de prendre des risques, sans toutefois totalement les prendre non plus. Mais dans la vie, on n’avait rien sans rien. Et si elle voulait pénétrer dans le monde de Leroy, elle allait devoir laisser sa propre porte légèrement entrouverte. Le garçon sembla trouver les mots pour la rassurer. Au lieu de l’enfoncer, au lieu de se moquer ou de la tacler, il aborda une toute manière. Il semblait essayer de lui montrer qu’il ne lui voulait aucun mal, et qu’elle pouvait avoir confiance. La jeune femme se devait d’essayer. Surtout si elle voulait continuer cette soirée plus que mystérieuse et risquée. Elle le remercia avec un petit sourire. Elle allait faire de son mieux pour ne plus le décevoir, du moins pas de cette manière en tout cas. Mais elle avait tout de même changé de sujet. Se retirant du centre de l’attention, elle décida de continuer de parler de la crainte du jeune homme. L’orage. Un phénomène naturel incontrôlable par l’homme. Peut-être était-ce le fait que justement il ne puisse pas le contrôler qui lui faisait si peur, ou alors avait-il des mauvais souvenirs. Elle ne savait pas et ne pouvait le deviner. Elle était amusée par cette confidence. Mais sa taquinerie était loin d’être méchante, étrangement plutôt bienveillante en réalité. Elle n’avait pas l’intention de le trahir et d’aller raconter l’une de ses plus grandes peurs à d’autre personne. Après tout, elle n’apprécierait surement pas qu’il fasse la même chose avec ses propres secrets. Apparemment, du point de vue de Leroy, c’était un véritable honneur qu’il lui avait fait en révélant cette information. D’une certaine manière, elle pouvait comprendre pourquoi il le lui disait. Révéler ses faiblesses à quelqu’un n’était pas aisée. Dans un sens, c’était donné à une personne du pouvoir sur soi-même.

– Merci de me faire confiance. Ton secret sera bien gardé avec moi. Et puis peut-être que dans un de mes bouquins je pourrais trouver une solution pour aider à atténuer ta peur.

Lança la jeune femme avec un grand sourire. Visiblement, le petit rat de bibliothèque n’était jamais bien loin. Mais dans un sens, avec cette réponse, elle faisait comme un pas vers lui, lui laissant entendre qu’elle s’intéressait quand même assez à lui pour vouloir l’aider. Hum, t’étais pas censé le détester ? Bref. Visiblement la relation qui unissait les deux anciens élèves de Poudlard n’était pas clair, ni pour l’un, ni pour l’autre. Mais alors que Leroy lui avait reproché de ne pas se donner complètement, et de ne pas prendre assez de risques, la demoiselle avait tenté quelque chose en lui proposant de passer derrière le bar pour lui concocter une boisson de sa fabrication. Mais elle était curieuse de découvrir la sensation qu’on pouvait avoir de l’autre côté du bar. Car de ce côté-là, on voyait la salle sous un tout nouvel angle, avec un nouvel œil. Et la demoiselle semblait appréciait la sensation qui la parcourait. Elle commença donc à travailler pour le jeune homme en mélangeant différentes boissons, tout en continuant son petit jeu avec Leroy. Ce fut à son tour de la déstabilisé totalement en la mettant devant un choix. Le genre de choix qu’elle n’aurait jamais pensé faire. C’est compliqué de choisir dans quel catégorie elle voulait mettre Leroy. Le tuer, l’embrasser, l’épouser ? Oh god. Mais le pire fut à venir quand elle lui donna finalement une réponse surprenante, avant de s’enfuir pour essayer de servir un client. Mais même cela, elle n’arrivait pas à le faire correctement et avait besoin que le jeune homme vienne à sa rescousse. Elle avait tellement honte, était tellement embarrassé par la situation, que quand il revint la voir, elle passa ses mains sur son visage, montrant clairement sa nervosité. Elle avait envie de partir, ou de disparaître, ou bien de se cacher. Une chose était sûre, elle ne semblait pas assumer ce qu’elle venait juste de dire. Avait-elle juste honte de son aveu ? Ou avait-elle peur de la réaction du garçon ? Elle ne savait pas vraiment. Son cœur battait un peu trop vite, et elle avait la sale impression d’avoir les mains moites. Génial, la totale en plus. Elle essaya de se justifier, avant d’abandonner et de faire part de son désir de se cacher dans les toilettes avec une bouteille de tequila. Pouvait-elle ? Y aller oui, avec la bataille, non. Mais selon le garçon ce n’était surement pas la meilleure des solutions.

– Tu as une autre solution à me proposer ? Qu’est-ce que je peux être stupide, mon dieu. Je suis désolé.

*Bah maintenant tu t’excuses ?*

Elle ne savait plus vraiment où donner de la tête. De son côté, elle aurait préférait simplement oublier cette histoire, et qu’ils fassent comme si de rien n’était. Mais Leroy ne semblait pas être sur la même longueur d’onde qu’elle. Il semblait vouloir continuer de parler de ce sujet. Pourquoi ? Alors qu’elle lui avait clairement fait comprendre de ne rien dire là-dessus. Et le jeune homme lui posa à nouveau une question, et la perdit une nouvelle fois, en lui demandant si elle avait déjà pensé à l’embrasser dans un autre contexte. OMG. Mais pourquoi ? La jeune femme ouvrit de grands yeux, comme une nouvelle fois surprise qu’il ait l’audace de lui demander. Comme un mécanisme de défense, elle lui renvoya la question. Peut-être pour gagner du temps, ou peut-être que parce qu’au final la réponse l’intéressait. Le jeune homme resta silencieux quelques secondes. Des secondes qui semblaient interminables pour Allison qui se posait tout un tas de question dans sa tête. Et finalement il lui répondit un oui. Calme. Très serein et sûr de lui comme à son habitude. Elle ne s’y attendait pas vraiment, et eut comme un moment de battement. Comme si le monde s’était arrêté le temps qu’elle puisse digérer cette information qu’il venait de lui donner. Alors il avait déjà pensé à l’embrasser ? Quand ? Finalement il s’intéressait à elle ? Ou ce n’était qu’une attirance. Mais pourquoi une réponse aussi simple soulever le triple de questions. S’était-il écoulé dix secondes, ou trente ? Depuis que le garçon lui avait répondu. Alors que le temps semblait passer au ralenti, les prochaines secondes allaient passer à la vitesse de l’éclair. Son regard était désormais planté dans celui de Leroy et d’un geste presque compulsif et incontrôlé, elle posa une main sur le torse du garçon, attrapa son tee shirt pour le tirer vers elle, avant de finalement l’embrasser … WHAT ? Quelques secondes. Pas infiniment long, mais assez pour qu’on ne puisse pas prendre cela pour un accident. Il avait été facile d’attirer le jeune homme à ses lèvres, surement parce qu’il ne s’attendait pas le moins du monde à une telle réaction à ses paroles. Les secondes qui suivirent semblèrent passer en mode accéléré. Elle ouvrit de grands yeux, croisant son regard, comme surprise par sa propre impulsion, avant de descendre de son tabouret, quitter l’arrière du bar pour se diriger directement vers les toilettes. Cette fois-ci, elle s’était réellement enfuie. A peine entrée, elle se positionna devant le miroir posant ses mains sur le rebord du lavabo, se regardant avec un regard effrayé, et rouge comme une tomate.

– Qu’est ce que j’ai fais ? Qu’est ce que j’ai fais ? Qu’est ce que j’ai fais ? Qu’est ce que j’ai fais ? Qu’est ce que j’ai fais ? Qu’est ce que j’ai fais ? Qu’est ce que j’ai fais ?

C’était la panique. Et maintenant qu’est-ce qu’elle allait faire ? Incapable de bouger presque, incapable de penser rationnellement, incapable de prendre la moindre décision, elle était simplement face à sa propre réflexion, se demandant inlassablement ce qu’elle venait de faire … Pourquoi cette réaction ? Un abus d’alcool ou un désir inconscient impulsif ?


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Leroy M. Odgen
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« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
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Patronus: Chat Siamois
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 14:31

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Allison voulait jouer, elle voulait prendre des risques, mais elle n’avait pas été totalement honnête avec lui lorsqu’elle avait répondu à sa question. Donc elle avait mentit, elle avait prit le parti de ne pas lui dire exactement ce qu’elle pensait, brisant ses propres règles qu’elle avait tant de mal à respecter. Leroy savait qu’Allison aurait quelques difficultés à lâcher prise dans un premier temps mais également à lui faire confiance, et même agacée il comprenait pourquoi elle avait agit comme ça. Elle avait eu peur qu’il la juge, peur qu’il dise quelque chose de méchant, qu’il se moque tout simplement, mais c’était mal connaitre Leroy que de penser de cette manière. Il était touché en pleins cœur qu’elle n’ait pas été honnête au point de lui sortir des imbécilités dont elle ne s’occupait même plus. Le jeune homme aurait pu réagir avec plus de violence qu’il ne le faisait, mais il ne voulait pas qu’elle soit effrayée par lui. Leroy voulait rentrer dans le monde d’Allison, il voulait tout connaître sur elle ou presque et le jeu dans lequel il s’était lancé était clairement dans ce but. Lui avait bien l’intention de s’ouvrir, d’être honnête, notamment sur ses propres désirs profonds, mais elle avait pris la décision de mentir. Aurait-il dû faire de même ? Cela aurait été plus simple sans doute, mais Leroy avait ouvert son cœur en expliquant notamment à Allison sa vision de l’amour. Une belle vision comme elle le voyait, un vision dite ‘mignonne’ que Leroy aurait peut-être mieux fait de taire. Ce n’était pas le genre de chose qui aidait dans l’apparence qu’il voulait donner. Il avait un côté ténébreux et énigmatique, mais avouer que l’amour était un sentiment qu’il recherchait et attendait qu’il surgisse dans sa vie était quelque chose qui dans un livre à l’eau de rose, ferait sans doute fantasmer les filles en fleur. Le truc à la con et il était content d’avoir Allison en face de lui qui, outre le fait d’utiliser des mots absurdes, ne semblait pas le juger sur la question. Toutefois, en continuant à poser des questions sur ses désirs, Leroy avait quand même voulut remettre les choses au clair en lui demandant qu’elles étaient ses véritables envies. Il ne s’agissait pas vraiment de grande envie comme lui en avait parlé, mais cela pouvait simplement concerner son envie pour l’année à venir. Il n’allait plus la juger si elle était honnête avec lui. Et elle finit par lui dire que son désir le plus profond était de découvrir les mystères dans le département du même nom. Décidemment elle aimait savoir les choses. La curiosité faisait partie entièrement d’elle, après avoir répondu quelques semaines auparavant vouloir trouver ce qu’était le monstre du loch Ness, maintenant elle voulait tous les connaitre. « Je ne trouve pas ça stupide, je trouve ça même très intéressant. Ça te donne un petit côté aventurière de vouloir découvrir des mystères.  » Il voyait bien l’érudite en elle à vouloir tout connaitre et percer tout les secrets de l’univers. Leroy ne pouvait pas nier, mais cela le faisait sourire, car c’était bien la première fois qu’une personne avait ce genre de désir.

Leroy se doutait qu’elle avait sans doute d’autre désir, comme celui de trouver l’amour, mais ça tout le monde le souhaitait au fond de lui. Lui-même venait de l’avouer, alors ce n’était pas forcément obligé de le dire, l’ancien serpentard semblait le percevoir dans les yeux d’Allison. Il avait emprunté un autre chemin, celui des craintes et encore une fois dans un premier temps, elle avait eu du mal à s’ouvrir. Mais Leroy n’était pas fou, il savait très bien qu’elle n’allait pas en profondeur. Lassé, et afin d’éviter une nouvelle fois de ce faire avoir, l’ancien serpentard lui avait fait comprendre le fond de sa pensée. Elle devait lui faire confiance bordel, s’ouvrir à lui et arrêter de rester en retrait. Allison n’avait peut-être pas remarqué qu’elle gardait toujours son esprit fermé, mais les paroles de Leroy l’atteignirent et elle lui expliqua sa plus grande crainte. Etre elle-même devant les gens. Se dévoiler, qui amenait la peur du jugement des autres. Mais comment pouvait-elle penser que Leroy serait de ce genre-là ? Qu’il se moque oui sans doute, mais il était comme ça et envers elle jamais il ne s’était montré foncièrement méchant. Leroy tenta de la rassurer, de lui expliquer que c’était le jeu de faire tomber les masques et cela semblait fonctionné, même si elle ne voulait plus en parler. Bon il pouvait comprendre, mais il avait bien l’intention d’aller creuser plus profondément une prochaine fois, Leroy espérant simplement que le masque qu’elle portait allé définitivement tomber ce soir. Allison s’était légèrement moquée de sa peur à lui, mais il ne lui en tenait pas rigueur, conscient que c’était totalement étrange qu’un jeune homme ait peur de l’orage. Mais lui ne pouvait pas l’expliquer, il pouvait se moquer de lui-même là-dessus alors il autorisait Allison à en faire de même. Lui avouer sa crainte était une grande preuve de confiance envers elle, priant pour qu’elle ne le raconte pas partout, l’orage restant sa peur et sa faiblesse dans certain circonstance cela pourrait être utilisé contre lui. Cependant Allison souhaitait l’aider à calmer cette peur. Par des livres. Oui, tout à fait ! Ce n’était pas la première fois qu’il entendait ce genre de discours, Alioth avait essayer de l’aider à affronter l’orage, sans grand succès. Le grand daddet qu’était Leroy restait impassible à tout forme de tentative d’apaisement. « Aider à atténuer ma peur ? Tu n’es pas la première à vouloir accomplis l’exploit, mais pour le moment vraiment j’espère que tu ne me verras jamais comme ça.  » Non par pitié, qu’elle ne le voit jamais aussi faible, aussi peureux sous sa couette à attendre que ça passe. C’était une vision très peu flatteuse de lui et malgré la proposition d’aide, Leroy n’était clairement pas près à ce qu’elle le voit comme ça.

Malgré ça, il trouvait que la proposition était gentille, montrant qu’elle voulait l’aider, qu’elle s’intéressait à lui. Allison ne semblait plus le détester comme avant, elle était passé à autre chose, quelque chose dans lequel les deux adolescents se perdaient complètement sans savoir comment ils seraient à la fin de ce jeu. Et pour le coup alors que tout continuait à s’enchaîner de manière totalement naturelle, elle lui proposa de réaliser un cocktail pour lui. Leroy n’allait pas dire non, interdiction de refuser après tout et lui proposa même de servir les clients qui voudraient quelque chose à la suite. Et elle commença à faire ses mélanges. Le jeune homme flippait un peu de devoir boire ce qu’elle était entrain de lui concocter, mais il en comptait pas la laisser tranquille, continuant à nouveau dans le jeu en retournant la question des prénoms à Allison. Leroy était un bon joueur, mais là où elle avait donner des noms totalement innocemment, lui avait prit de mêler le sien aux autres. Et le moins que l’on puisse dire c’était qu’Allison ne devait pas s’attendre à ça, renversant le jus de fruit, montrant non seulement sa surprise, mais sans doute aussi le fait qu’elle ne savait pas quelle réponse lui donnait. Lui attendait patiemment l’a laissant réfléchir et lorsqu’elle avoua qu’elle l’embrasserait si elle avait le choix, ce fut à lui de rester bloqué sur cette nouvelle information. Il ne comprenait pas, il était flatté, mais il doutait vraiment d’avoir bien entendu. Vraiment ? Etait-ce ce qu’elle pensait ? Pour le jeu ou un sentiment bien plus profond au fond d’elle ? Leroy ne savait pas trop, mais pour sortir de tout ça, il avait fallu que quelqu’un commande un cocktail qu’Allison était incapable de préparer. Leroy avait repris sa place, ne prononçant aucun mot jusqu’à ce qu’il ait fini. Et il la mit clairement mal à l’aise, il le voyait alors qu’elle se prenait la tête dans ses mains, qu’elle balbutiait cette envie d’aller se cacher dans les toilettes. Elle devait pourtant assumer son choix, ne pas fuir devant lui, continuer à le regarder. Leroy commençait à se dire qu’il avait sans doute était trop loin, mais sa bouche ne semblait pas comprendre lui interdisant presque de se défiler en agissant autrement que d’aller se planquer. Pour lui ce n’était pas la bonne solution. Mais alors qu’elle lui en demandait une autre, Leroy se rendit compte qu’il n’avait rien à lui proposer. Absolument rien. Elle avoua se sentir se stupide, quitte à s’excuser d’avoir fait ce choix. Regrettait-elle ? Leroy ne pouvait pas savoir, mais il ne voulait pas qu’elle se sente à ce point mal. « Tu n’es pas stupide, tu n’as pas a être désolée. On a décidé de jouer honnête, nous ne pouvons pas nous permettre d’émettre des jugements ...   » Clairement non, il ne pouvait pas la juger là-dessus, sur un choix que lui-même aurait eu du mal à prendre.

Il aurait dû la laisser tranquille, Leroy voyait bien la gêne sur le visage d’Allison, mais sa bouche à nouveau ne le laissa pas faire et posa une nouvelle question. Il voulait savoir si le choix était conscient et si elle avait déjà ce genre d’idée en dehors du jeu. Chose à laquelle il ne s’attendait pas était qu’elle allait lui retourner la question, avant même de répondre. Il était franchement dans la merde, ignorant s’il avait le droit de lui dire la vérité. Est-ce que c’était la chose à faire ? Ils avaient prévu d’être honnête l’un envers l’autre, de dire les choses comme elle venait et pourtant à son tour Leroy doutait. Il se demandait s’il devait mentir, affichant un visage calme alors que dans sa tête de nombreuses questions venaient à nouveau se bousculer entre le devoir de respecter les règles et d’une certaine manière de se protéger lui-même sur le sujet. Est-ce qu’il avait déjà pensé à l’embrasser ? Oui évidemment, plus d’une fois même, mais n’avait jamais franchit le pas, peut-être trop respectueux d’Allison pour le faire. Ou tout simplement parce qu’il ignorait sur quel pied il devait danser avec elle. Leroy n’avait rien fait se contentant d’être là, de parler, même quand l’envie prenait possession de lui, mais il ne savait pas s’il devait avouer maintenant. Les règles restaient en lui, il devait se montrer honnête avec elle-même si cela pouvait être dangereux pour lui d’avouer une telle chose. Il restait stoïque lorsqu’il lui répondit un simple ‘oui’. Et maintenant ? qu’allait-il se passer ? Qu’allait-elle répondre ? Allait-elle le fuir dans les toilettes comme elle l’avait laissé entendre ? Partir pour ne plus jamais revenir après cet aveu ? Leroy ne savait pas, attendant tout simplement une réplique sanglante ou un balbutiement de la part de l’ancienne préfète. Mais alors qu’elle aurait sans doute dû prendre la fuite, elle le regarda, plongeant ses yeux dans ceux de Leroy, avant de le saisir par le t-shirt et de déposer ses lèvres contre les siennes. Quoi ? Qu’est-ce qui se passait d’un coup ? Qu’est-ce que … Leroy ne savait pas comment réagir. Ce n’était pas uniquement un baisé simple, mais il ne dura que quelques secondes, qui paraissait pour lui une éternité alors qu’il sentait les lèvres chaudes d’Allison contre les siennes. Que leur arrivait-il ? Elle l’avait fait consciemment avec impulsivité, sans douter une seconde, simplement … parce qu’elle en avait ? Est-ce que cela répondait à la question qu’il lui avait posé un peu de temps avant ? D’une certaine manière sans doute. Mais alors qu’elle quittait ses lèvres, elle prit la fuite, se dirigeant précipitamment vers les toilettes. Leroy restait surpris derrière le comptoir, ne sachant comment réagir. Totalement perdu. Que devait-il faire ? La rattraper ? Lui parler ? Tenter de trouver une explication à tout ça ? Il ne savait même plus. Allison était tout simplement partis, il n’arrivait plus lui à se concentrer pour lui et les secondes qui passaient semblait être pour lui des minutes interminables. Il devait réagir, il devait faire quelque chose et vite. Quitter le comptoir pour la suivre ? Peut-être. Leroy croisa le regard du client assit au comptoir qu’il venait de servir, qui avait vu toute la scène et qui lui lança un regard en mode ‘file la retrouver’. Pourquoi les gens ne cessaient de lui dire ça ? Mais le jeune homme ne se fit pas prier, il ferma la caisse, la porte qui menait au comptoir et se dirigea d’un air précipité vers les toilettes des femmes. Elle était là, complètement perdue, tout comme lui l’était. Leroy resta un bref instant sans rien faire, quelques secondes toutes au plus, avant de s’avancer vers elle et de déposer un nouveau baisé sur les lèvres de la jeune fille. Alors tout ça, était bien réel ? Il était vraiment en train d’embrasser Allison Carter ? Leroy n’aurait jamais pensé ça possible, il ne savait pas ce qui lui prenait, mais cette envie insatiable qu’il avait eue à de nombreuse reprise était en train de se concrétiser. Les lèvres de la jeune femme étaient douces, très agréables à embrasser. Leroy se détacha d’elle et plongea son regard dans le sien. Il devait dire quelque chose, il le savait. « Juste … pour être sûr que c’était bien réel.  » Et ça l’était vraiment. Ce n’était pas un rêve, ils s’étaient réellement embrassé. Comment en étaient-ils arrivé à là ? Seul dieu le savait, mais cette soirée avait été celle où ils devaient prendre des risques. Quel risque était aussi grand que de celui de céder à ses envies ?

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 17:31


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Les confidences étaient à nouveau de mise aujourd’hui en cette soirée propice aux discussions. Si Allison avait pu se montrer réserver en n’osant clairement pas se révéler complètement eu jeune homme. Il avait su la rassurer, et atténuer ses peurs d’être jugé pour qu’enfin elle saute dans le grand bain en faisant part de ses désirs et de ses peurs. Visiblement, il avait trouvé un petit côté aventurière la jeune femme lorsqu’elle lui avait dit vouloir découvrir les secrets de la magie. Ce qualificatif fit sourire la demoiselle. Elle était curieuse, bien sûr. Et découvrir des formes de magies non exploitée et caché au grand public lui donnait réellement envie. Les mystères en soit étaient attirant. D’ailleurs c’était peut être aussi ce côté de sa personnalité qui la poussait à revenir vers ce garçon trop mystérieux. Le département des mystères devait être tout à fait incroyable, et ce n’était sans doute pas pour rien qu’elle avait choisi un cursus dans ce sens pour son entrée à l’université. Après son désir, elle révéla également sa plus grande peur. Quelque chose dont elle ne parlait pas réellement beaucoup et qui soulignait une nouvelle fois le peu d’assurance qu’elle avait, et sa peur inconditionnelle d’être jugé par autrui. Au fond d’elle, elle se rendait compte qu’elle ne devait pas avoir peur d’être jugé pour qui elle était, qu’elle devait faire sa vie selon elle et pas en fonction de l’image qu’elle renvoyait aux autres. Mais c’était évidemment plus facile à penser qu’agir en ce sens. Et elle avait surement encore beaucoup de travail à faire sur elle pour qu’elle puisse ne pus y faire attention. Cette appréhension et cette peur n’allait pas s’envoler en un claquement de doigt, tout comme la peur des orages de Leroy. D’un côté savoir qu’il avait peur de quelque chose comme cela la rassurait. Elle se sentait beaucoup moins stupide d’avoir confié la sienne, comme si dans un sens il pouvait la comprendre, elle et sa peur irrationnelle. Mais se mettre à nue devant quelqu’un était compliqué, et c’était sans doute pour cela que la demoiselle avait préféré laisser ses problèmes de côté pour se concentrer sur ceux de Leroy. C’était amusant, et elle l’avait gentiment taquiné. Mais l’érudit qui sommeillait en elle s’était quand même réveillé pour essayer de trouver une solution à base de livres. Elle pensait qu’il devait quand même exister des ouvrages pour tester ce type de phobie. Il ne devait pas être le premier à avoir peur de cela quand même. Allison pensait déjà à aller s’enfermer dans une bibliothèque quand elle aurait un peu de temps pour trouver des bouquins qui traitaient du sujet. Elle allait chercher, et si elle trouvait quelque chose de convaincant, elle pourrait toujours l’aider à affronter ses peurs, non ? Pour une fille qui clamait haut et fort depuis des années qu’elle ne pouvait pas le supporter, elle voulait quand même l’aider … La logique des filles était sans doute incompréhensible. D’ailleurs même Allison ne devait pas totalement comprendre son comportement. C’était très bizarre. Comme si des sentiments conflictuels étaient présents à l’intérieur de son être.

– Fais moi confiance, je réussirai peut-être là où les autres ont échoué, qui sait ? Je comprends dans un sens, tu n’as pas envie que je te vois dans un moment où tu es des plus vulnérable.


Oui elle comprenait réellement, et elle n’allait certainement pas se vexer parce qu’il ne voulait pas qu’elle la voit dans cet état. Elle ne voudrait surement pas afficher toutes ses faiblesses, dans ses moments totalement irrationnels, devant lui. Car avouer une faiblesse était déjà compliqué, mais se montrer totalement vulnérable sans pouvoir rien contrôler en était clairement une autre. Ils ne se connaissaient pas assez, et leur relation était encore trop étrange et incompréhensible pour qu’ils en arrivent à ce stade. Et puis devant l’autre, il y avait toujours cette envie de paraître fière, et se rouler en boule dans sa couette de peur, ne collait pas vraiment. Allison n’allait pas insister sur le sujet. Il s’était ouvert à elle, elle n’allait pas non plus trop en demander. Elle lui avait montré qu’elle voulait l’aider, il faisait ce qu’il voulait avec cette information.

Par la suite, Allison était carrément passée derrière le bar. Chose qu’une simple cliente n’était pas censé faire. Mais c’était la continuation du jeu qui s’était comme imposé à eux ce soir. La demoiselle allait tenter de préparer une boisson au garçon. Mais maintenant qu’elle se retrouvait avec les bouteilles devant elle, elle se rendait compte que c’était beaucoup moins facile que ça en avait l’air. Et vu le mélange qu’elle était en train de lui faire, Leroy allait sans doute avoir beaucoup de mal à finir son verre. Mais il avait pris le risque, tout comme elle, il allait devoir au moins tenter et goûter cette étrange mixture. Ajouté à cette tâche peu facile, elle allait devoir servir les clients qui se présenteraient. Génial. Vu ses connaissances en cocktails, elle n’allait surement pas aller bien loin la pauvre. Et le jeu continua, ce fut au tour de Leroy qui la prit en traitre en mettant son prénom dans la liste, l’obligeant à définir ce qu’elle voulait faire de lui. Elle ne s’y attendait pas. Quelle audace quand même. Mais les règles étaient claires et elle n’avait pas le droit de se défiler. Alors elle rentra dans le jeu, et après un petit moment de silence, elle lui donna une réponse. Réponse qu’elle regretta immédiatement apparemment, puisqu’elle saisit la première occasion pour se dérober de cette conversation. Elle eut le temps de souffler quand Leroy vint à sa rescousse pour servir l’homme. Mais elle était paumée, tellement honteuse de ce qu’elle venait de dire. Surtout que Leroy ne lachait pas l’affaire, et semblait vraiment vouloir creuser ce qu’elle venait de dire. Mais elle n’avait pas de réponses, elle était simplement paumé et embarrassé, et avait simplement une grande envie de disparaître. Ses gestes trahissaient son stress. Des mains passées sur les visages, l’impression d’avoir trop chaud, les bégaiements. Toutes les insécurités qui lui revenaient comme un frisbee en pleine face. Elle se sentait tellement stupide, et elle l’annonça clairement quand elle retrouva l’usage de la parole. Leroy essaya tout de même de la rassurer, malgré les excuses qu’elle commença à lui donner. Pourquoi s’excuser après tout ?

– Je suis bête. Oh mon dieu. Je sais bien. Franchement j’aimerais bien être relax et cool maintenant en mode totalement sûre de moi, mais clairement je ne le suis pas, loin de là. Tu n’as pas besoin de me juger, je me juge moi-même pour le coup.

Balança la jeune femme. Elle essayait de faire un sourire au garçon. Mais clairement la Allison provocatrice faussement sûre d’elle n’arrivait visiblement pas à reprendre le contrôle. Pourquoi lui avait-elle balancé ça comme ça. Elle avait l’impression d’entendre la petite voix de Capucine dans ses oreilles qui lui crier de se la « jouer cool ». Non elle n’était pas cool, et elle ne l’avait jamais été. Elle n’était pas le genre de fille pleine d’assurance qui pouvait balancer ça, tout en continuant à appuyer un regard sexy, et provocateur. Elle n’était pas celle qui allait se dire « oups, tant pis, maintenant que c’est sorti ». Non elle faisait définitivement parti de celles qui allaient rejouer cette scène à l’infini dans sa tête tout en se maudissant intérieurement d’avoir ouvert la bouche. Le pire dans tout cela, était que Leroy n’en avait pas fini avec elle. Il enchaina sur une autre question. Ne sachant plus quoi faire, la demoiselle décida de lui renvoyer cette fameuse question sans répondre. Qu’allait-il lui dire maintenant ? Avait déjà-t-il pensé à l’embrasser ? Allison en doutait. Elle n’avait jamais eu cette impression. Il la taquinait certes, et revenait toujours à la charge, mais pas vraiment dans une optique de séduction, simplement pour la faire sortir de ses gonds. Le garçon laissa durer le suspense encore et encore comme s’il réfléchissait, ou qu’il essayait de se souvenir s’il avait déjà eu cette pensée. Mais alors que l’ancienne préfète s’attendait à un non, contre toute attention, il répondit par l’affirmative. Evidemment, elle fut hautement surprise de cette réponse qu’elle ouvrit de grands yeux ronds. Ce qui se passa par la suite allait choquer tout le monde, et elle la première. Elle l’attira vers elle, et un baiser fut échangé. Avant que la demoiselle se rende compte de ce qui s’était passé et prenne tout simplement la fuite. Arrivée dans les toilettes, elle se figea devant son propre reflet paniquant complètement. QUE VENAIT-ELLE DE FAIRE ? Elle ne comprenait pas, ne savait pas. Son cœur battait la chamade, ses rouges étaient aussi rouge que le feu, ses pensées avaient pris une montagne de caféine tellement ça allait vite dans son esprit. Pourquoi ? Comment pouvait-elle expliquer le comportement qu’elle venait juste d’avoir ? C’était comme si elle n’avait pas été capable de se contrôler, comme si elle répondait à un désir inconscient de manière totalement impulsive. Pourquoi maintenant. La jeune femme était concentrée sur elle, et sur son reflet, jouant et rejouant cette scène dans son esprit. Chaque fois qu’elle y repensait, son cœur s’emballait et la panique prenait clairement possession de son corps. Elle avait tellement de raisons de paniquer. Déjà parce que c’était un geste totalement fou, parce qu’elle lui avait quand même sauté aux lèvres pour lui voler un baiser. Mais aussi parce que c’était une première pour elle. Elle n’avait jamais embrassé un garçon auparavant, elle n’avait jamais imaginé dans sa tête qu’elle prendrait les devants, loin de là même. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Elle ne faisait que réfléchir, et pourtant elle avait la sale impression de brasser du vent. Comment allait-elle pouvoir sortir de ses toilettes ? Bon ce n’était surement pas le premier problème, encore faudrait-il qu’elle arrive à bouger, et à faire autre chose que de répéter sans cesse « qu’est-ce que j’ai fais ». Il n’y avait plus rien autour d’elle, qu’elle et son reflet. Et elle ne remarqua pas tout de suite que l’ancien serpentard l’avait rejoint dans les toilettes. Quand elle aperçut son reflet dans le miroir, elle sursauta, paniquant un peu plus, sentant son cœur battre tellement fort de panique qu’elle avait peur de déchirer sa peau. Et puis en une fraction de seconde il l’embrassa à nouveau, la prenant au dépourvu. Quand il rompit ce baiser, et plongea son regard dans le sien, la demoiselle avait toujours le cœur qui battait fort, les yeux remplis d’un mélange de panique et d’incompréhension. Totalement honnêtement, elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle était en train de ressentir maintenant. Il rompit ce silence en laissant sortit de sa bouche quelques mots. Mais comment en étaient-ils arrivés là ? Elle ouvrit la bouche avant de la refermer. C’était comme si elle avait perdu l’usage de la voix ? Elle ne savait pas comment elle devait réagir, elle ne savait pas ce qu’elle voulait dire.

– Faut que je parle à Capu.

*WHAAAAAAAT ? C’est la première chose que tu dis après ce qui vient de se passer, t’es sérieuse ?*

Elle était totalement en panique. C’était la pensée qui lui avait traversé l’esprit, et visiblement, elle avait ouvert la bouche pour en faire partager son interlocuteur. Mais elle était réellement en panique, et elle n’avait pas la moindre idée à l’heure qu’il était de ce qu’elle pouvait faire pour se calmer, et redescendre. Psychologiquement, c’était clairement le bordel pour elle. Comment devait-elle réagir ? Que devait-elle dire ou faire ? Elle savait que ce qu’elle venait de dire n’était clairement pas la chose à dire dans un moment comme celui-ci. Et elle continuait d’essayer de réfléchir à cent à l’heure pour savoir que faire. Ses yeux trahissaient totalement ce qui se passait à l’intérieur d’elle. Ses yeux semblaient réfléchir intensément tout en laissant transparaître une grande panique incontrôlable. Mais il fallait qu’elle fasse quelque chose, elle ne pouvait quand même pas rester figé et ne rien dire. Cela faisait déjà plusieurs secondes en plus, ça allait vite devenir très étrange. Mais rien ne passait. Elle essayait d’ouvrir la bouche, et aucun son ne semblait vouloir être formé. Oh god. Cette soirée des risques en était plus qu’une pour le coup.

*Mais dis quelque chose, bon sang.*

– OMG, mais qu’est ce que j’ai fais ? Et tu m’as embrassé ? Mais … Pourquoi tu as fais ça ? Mon dieu, j'ai du mal à respirer.

*Panique, Panique à bord. Pourquoi il a fait ça ? mdr, et toi pourquoi tu l’as fait, hein ?*

Toutes ses mimiques de stress et de panique revenaient à la vitesse de la lumière. Mon dieu, mon dieu, il fallait vraiment qu’elle prenne le temps de respirer pour ne pas laisser sa panique s’aggraver un peu plus.


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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: L'orage
Patronus: Chat Siamois
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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 18:49

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Allison et Leroy continuaient à parler de leur vie respective, ou plutôt de choses qu’ils n’auraient pas dit à tout le monde, mais ça avait toujours fonctionné comme ça entre eux. Leur première véritable conversation avait été sur le ton de la confidence, de paroles détournées pour en dire plus que ce qu’ils n’auraient dû et depuis ce jour Leroy s’était montré honnête en répondant à toutes les questions qu’Allison lui posé. Bien sûr il ne lui répondait pas franchement quand il s’agissait de tenter de trouver des réponses aux questions dans sa tête, perdu comme il était dans la relation qu’il avait avec Allison. La seule chose dont il était sûr pourtant était que passé du temps avec elle lui faisait du bien, comme s’il avait confiance en elle alors que quelques mois auparavant l’ancienne préfète ne pouvait pas le voir en peinture. Le jeu leur permettait clairement de s’ouvrir l’un à l’autre, d’arrêter les jugements et les problèmes qui pouvaient être liés à des mensonges. Mais elle avait du mal à oublier de ne pas avoir de règles. Elle restait sans arrêt en retrait dans ses réponses, lui expliquant des choses complètements stupides et avant qu’il ne lui en fasse la remarque, Leroy avait senti qu’elle serait capable de continuer sur cette lancée. Et finalement il réussit à obtenir son plus grand désir et sa plus grande crainte. Son envie de découvrir les mystères de la magie, lui donnait un côté très aventurière. Et Leroy aimait bien ça, ne manquant pas de le lui faire comprendre. Il la voyait bien explorer le monde à la recherche de mystère à éclaircie, comme avec le monstre du Loch Ness. Sa plus grande crainte, par contre, avait quelque chose de différent. Elle avait peur du jugement des autres si elle faisait tomber le masque. Elle avait sans doute cette envie d’être elle-même mais ne se le permettait tout simplement pas par peur. Leroy trouvait ça stupide, surtout que ce soir le jeu dans lequel ils s’entraînaient était fait pour faire tomber tous les masques. Celui du jeune homme y comprit parce qu’il ne manquant pas de lui dévoiler qu’il avait tout simplement peur des orages.  Et c’était stupide, futile et irrationnel, autant que le fait d’avoir peur de se dévoiler au monde. Allison ne s’était pourtant pas moquée, l’ayant simplement taquiner avant de lui proposer son aide pour réussir à vaincre cette peur. Grâce aux livres. Leroy doutait sérieusement de trouver quelque chose, mais bon elle avait toujours le droit d’essayer. « Bon, si tu trouves un truc, je voudrais bien tester, mais non clairement je n’ai pas envie que tu me vois dans ce genre de moment, vulnérable et presque pitoyable.  » C’était le cas, Leroy s’en rendait bien compte et pour éviter de perdre la face, Allison ne devait jamais le voir dans ce genre de position, sous sa couette à attendre que l’orage passe.

Leroy et Allison continuaient de parler et on ne pouvait pas vraiment dire que leur conversation était totalement innocente. Rien que la règle de ne rien refuser, de prendre des risques donnait du piment à la situation. Il l’observa attentivement tenter de lui faire un cocktail avec des alcools qui selon Leroy ne s’alliait pas ensemble. Bon elle se débrouillait peut-être bien pour servir, mais les mélanges il y avait encore du travail à faire clairement. Il ne savait pas du tout comment il pourrait goûter cette horreur, mais il ferait un effort pour elle. Après tout elle avait accepté de jouer le jeu de servir les clients si besoin. La perturbant un peu, il lui lança sur la piste d’un autre jeu où il plaça son prénom dedans. Le choix n’était clairement pas simple et le jeune homme était tout content de l’avoir tuer. Cela allait être de courte de durée, car lui-même en y réfléchissant se rendait compte qu’il la mettait dans une situation compliquée. Elle mit du temps avant de répondre et d’avouer qu’elle l’embrasserait. La conversation allait alors prendre une tournure complètement différente, un chemin jamais emprunté jusqu’alors. Il resta un instant sans réagir, avant de prendre les choses en mains avec le client. Allison était totalement gênée de ce qu’elle venait de dire, cela se voyait clairement sur son visage et Leroy ne l’aida pas en remettant les pieds dans le plat. Il voulait simplement mieux comprendre en la taquinant, mais elle continuait à lui dire qu’elle se sentait stupide, qu’elle était désolée. Le jeune homme ne comprenait plus rien, ce n’était qu’un choix qu’elle avait dû faire. C’était normal puisqu’il s’agissait d’un jeu. Encore une fois elle parla de sa bêtise considérée comme stupide, expliquant qu’elle ne voulait pas se la jouer comme ça et qu’il n’avait pas besoin de la juger vu qu’elle le faisait déjà elle-même. Leroy secoua la tête. « Mais arrêtes. Tu n’as pas à te trouver bête ou a vouloir être sûr de toi, tu as simplement dit ce que tu pensais sur le moment …   » Est-ce qu’elle voulait à ce point d’avoir osé lui dire que si le choix s’offrait à elle, Allison aurait choisi de l’embrasser ? Vraiment elle regrettait à ce point, ne sachant plus ou se mettre ? Leroy continuait à être gêné, parce qu’il n’avait aucunement l’intention de la mettre mal à l’aise, clairement non et la voir dans tout ses états pour une parole le rendaient fou. Vraiment il en regrettait d’avoir posé la question, d’avoir cherché à en savoir plus comme si c’était un crime qui avait déclencher une nouvelle bombe. Elle lui disait avoir envie d’agir de manière sûre d’elle, mais n’y arrivait pas. Est-ce que ça lui tenait à ce point à cœur ? Est-ce qu’elle avouait quelque chose au fond d’elle qu’elle avait toujours nié ? Dans d’autres circonstance, Leroy ne se serait pas gêné pour continuer sur cette piste dans ses paroles, mais peut-être parce qu’elle avait laissé supposer l’idée de pouvoir l’embrasser, il se sentait mal d’avoir continué à creuser. Pourtant la voix dans sa tête qui continuait à chercher des explications ne s’était pas arrêter là, refusant tout le contexte dans lequel cette phrase était sorti, il en était venu à se demander si elle y avait pensé plusieurs fois ? Mais elle ne répondit pas, elle lui retourna la question. Alors que son cerveau allait finir d’éclater à cause de toutes ses pensées, Leroy se décida à être honnête avec elle et de lui répondre par l’affirmative. Il était mal clairement d’avoir avoué ça, elle allait être encore plus gênée, elle allait peut-être se moquer et lui envoyer une phrase piquante à la face. Mais elle ne fit rien de tout ça, Allison semblait surprise. Cette dernière s’approcha alors de lui et déposa ses lèvres contre celle de Leroy. Si cela n’avait duré que quelques secondes, cela n’en restait pas moins un baisé. Il se souvenait qu’elle n’avait jamais embrassé aucun garçon et qu’il était donc le premier. Lorsqu’elle rompit les deux lèvres, Leroy était tellement surpris qu’il ne put prononcer aucun mot, n’ayant même pas le temps de la retenir alors qu’elle filait aux toilettes. Il ne comprenait plus rien, définitivement plus rien de ce qui se passait entre Allison et lui. Elle était censée le détestait alors pourquoi l’embrasser ? Pour le jeu ? Non elle ne serait pas partie si c’était le cas. Alors pourquoi ? Il fallut un regard avec un client pour qu’il se décide à se bouger la suivre dans les chiottes. Putain elle devait être aussi paniqué que lui et pourtant Leroy avait l’impression d’avoir rêver tout ce qui venait de se passer. En arrivant dans les toilettes des femmes, il eu un instant de pose en l’observant, la voyant presque paniqué, mais lorsqu’elle l’aperçu, elle fit un bond et Leroy ne la laissa pas le temps de dire quoique ce soit qu’il déposa un nouveau baisé sur les lèvres de l’ancienne préfète. Alors ce n’était pas un rêve, tout ceci était réel ? Les baisés échangés, la panique qui se saisissait de son cœur et les battements frénétiques dans sa poitrine. Tout était en train d’arriver sans qu’aucun des deux ne sachent comment ils en étaient venus jusqu’à là. Quand il rompit le baisé, il observa les yeux d’Allison voyant en elle qu’elle était aussi perdu que lui à cet instant. Elle était paniquée, clairement, elle était perdue et ne savait plus où se mettre. Leroy expliqua alors qu’il voulait voir si c’était réel et c’était bien le cas. C’était en train de se passer, ils étaient tous les deux dans les toilettes, oubliant le bar où les clients allaient attendre leur commande, les gens dehors, uniquement se concentrant sur le regard de l’autre.

Allison tentait de parler, mais la stupeur se lisait sur son visage la rendant complètement muette. Et lui il voulait qu’elle dise quelque chose, n’importe quoi pour briser ce silence. Qu’elle lui donne une explication peut-être à ce qui venait de se passer. Le jeune homme continuait à parcourir ses yeux, cherchant une réponse dans sa pupille, mais n’arrivait à rien percevoir. Il sentait uniquement la détresse. Et finalement elle parla d’aller discuter avec sa meilleure amie. Pardon ? Leroy ouvrit de grands yeux ronds d’incompréhension, ne sachant trop comment se comporter face à ça. Elle voulait vraiment le laisser en plan et aller discuter de tout ça avec Capucine ? Il était perdu, lui aussi, ne comprenant même pas son geste, son envie à laquelle il avait céder. Leroy aurait dû la laisser tranquille, il n’aurait pas dû la suivre dans les toilettes et attendre qu’elle revienne. Mais serait-elle revenus ? Ou aurait-elle encore une fois fuit ? Leroy penchait plus pour la dernière solution, alors il avait agi, sans réfléchir une seconde à ce qui se passait en lui. Comme quand il l’avait vu dans les toilettes en rentrant et qu’il lui avait presque sauter dessus pour l’embrasser. Pourquoi ? Il avait eu cette envie et comme un imbécile avait simplement céder. Pour voir si c’était réel au lieu de rester dans son idée de rêve. En la voyant paniquer de cette manière, il allait finir par s’y mettre, d’autant que la manière dont elle se comportait à présent semblait montrer qu’elle avait des regrets. Qu’elle n’eût pas l’intention de le faire et s’en voulait maintenant. Allison ne prononçait toujours aucune parole, ouvrant la bouche pour la refermer aussitôt. Dis un truc bordel ! Lui aussi devait parler, dire quelque chose, mais rien ne venait, absolument rien. Finalement elle rompit le silence par plusieurs questions, d’abord s’accusant elle-même avant de lui demander pourquoi il avait ça. Quoi ? Pardon ? Chè ? Qu’est-ce qu’elle racontait, c’était elle qui était à l’initiative de tout ça. « Pardon ? Mais c’est toi qui m’a embrassé la première ...  Tu regrettes ? » Putain mais t’es con ma parole ! Tu veux vraiment lui poser cette question alors qu’elle galère à respirer ? T’as un problème, mon vieux ! Et un gros. Leroy se reprit rapidement, prenant une voix qui se voulait plus réconfortante avant de retrouver l’usage de la parole : « Désolé, je ne voulais pas … enfin si j’avais envie de t’embrasser, mais je ne voulait pas te mettre dans l’embarras. » Bon il essayait de se rattraper aux branches comme il pouvait. Mais il continuait à la voir en stress, paniqué et il ne savait vraiment plus quoi faire. D’un côté il avait envie de la prendre par les épaules et de la secouer pour qu’elle s’en sorte, mais il n’était pas franchement capable de ça. Non au lieu de ça, il préférait prendre des pincettes, évitons de se la jouer entreprenant alors qu’il venait tout juste de l’embrasser sans son autorisation, enfin façon de dire. « Tu veux sortir ? Ou que j’appelle Capucine ?  » Après tout elle lui avait bien dit qu’elle devait parler à sa meilleure amie et cette dernière aurait peut-être une manière de calmer la panique d’Allison.

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Allison S. Carter
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptySam 21 Avr - 22:51


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

La discussion entre les deux jeunes avaient continués passant de confidences à des paroles beaucoup plus légère, plus proche du jeu. Pour autant, tout avait basculé avec une question de la part de l’ancien serpentard. En lui donnant trois noms, et surtout en mettant le sien dedans, il avait complètement déstabilisé la jeune femme. Surtout qu’elle n’avait pas fait la même chose juste avant, il voulait simplement la coincer, comme il faisait toujours. Etrangement Allison n’avait pas réellement l’intention de se laisser faire pour une fois, et elle lui avait répondu qu’elle l’embrasserait lui. L’assurance de la jeune femme avait disparu aussi vite qu’elle était apparu. Sa réponse l’avait légèrement fait paniquer. Et surtout, elle avait été très embarrassée. Déjà de ce qu’elle venait de dire, mais surtout de la réaction du jeune homme. Qu’allait-il penser d’elle ? Qu’elle cherchait à l’allumer depuis le début de cette soirée. Quelle catastrophe. Cette soirée des risques portait finalement très bien son nom. Mais alors que l’ancienne préfète avait cru pendant un temps qu’elle contrôlerait cette conversation et cette soirée, Leroy avait bien su lui montrer que comme d’habitude, il allait mener la danse. Elle se sentait tellement stupide qu’elle ne savait même pas ce qu’elle pouvait dire pour sa défense. L’envie de se cacher dans un petit trou de souris était tout simplement immense, et elle ne savait clairement pas que faire ou que dire. Du grand Allison, en bref. Il semblerait qu’à chaque fois que la jeune femme se laisser aller ou se risquer à dire quelque chose, elle avait forcément peur ou honte. Et cela ne pouvait être qu’en partie rattaché à ce qu’elle avait expliqué être comme sa plus grande crainte un peu plus tôt dans la conversation. Et l’ancienne préfète était butée. Elle se pensait stupide, et n’arrêtait pas de s’excuser, comme si c’était la chose à faire maintenant. Pourquoi n’était-elle pas aussi cool que les autres filles ? Car clairement, si elle l’était, elle aurait simplement pu rire de cette situation, et continuer ce petit jeu provocateur. Mais non. Foutue insécurités. Elle aurait bien aimé être différente pour le coup. Mais pourquoi ? Parce qu’elle voulait ressembler aux autres ? Ou parce qu’elle ne voulait pas que Leroy pense qu’elle n’était qu’une gamine stupide incapable d’assumer ses paroles ? Ou parce qu’elle avait si peur du monde autour d’elle qu’elle n’était même pas capable d’être totalement honnête avec quelqu’un pour une fois dans sa vie ? Pourquoi était-ce si dur ? Et pourquoi avait-elle le don de se tourner en ridicule devant Leroy. Elle n’était pas si stupide en temps normal. Parce que c’était un garçon ? Pourtant devant Spencer, elle arrivait très bien à parler, à agir, et à ne pas passer pour une idiote. Mais la relation qu’elle entretenait avec Spencer était claire. Celle-ci ne l’était pas du tout, c’était peut-être de là que venait la différence. Au moins, lui n’avait pas besoin de la juger, car pour le coup, elle le faisait déjà elle-même, en étant même peut-être un peu trop dur avec elle-même. A vouloir être trop « parfaite » et à vouloir se conformer à ce que les gens voulaient voir d’elle, la pauvre avait toujours eu un jugement assez dur envers elle. Ce qu’elle venait de dire à Leroy était peut-être légèrement embarrassant pour quelqu’un de normal. Et pourtant pour elle, c’était comme si elle avait franchi une ligne qu’elle n’avait pas le droit de passer. En entendant les paroles du jeune homme, elle avait l’impression de se sentir encore plus mal. Parce que pour le coup, elle était en train de se rendre totalement ridicule avec les proportions et la réaction qu’elle avait après cette phrase totalement idiote.

*Bon tu fais quoi maintenant, si rien ne va ?*


– C’est vrai, je … tu sais quoi ? Je me vengerais de cette question, monsieur Leroy Odgen. Quand viendras ton tour d’être embarrassé, tu repenseras à ce moment.


Bon elle essayait tant bien que mal de reprendre le contrôle et de sauver les apparences, c’était pourquoi elle lui avait dit cette phrase avec un sourire. Oui clairement, il fallait qu’elle arrête, il n’y avait pas mort d’homme et tout allait bien se passer. Il fallait juste qu’elle souffle un bon coup, qu’elle arrête de faire une fixette sur cette question, et qu’elle passe à autre chose clairement. Mais alors que la demoiselle était tranquillement en train de se calmer, du moins essayait de se mettre un peu de positif dans le crâne et de dédramatiser la situation, ce fut Leroy qui enchaina sur le même sujet, avec une autre question. Visiblement, le garçon avait quand même envie d’en savoir plus, elle lui retourna simplement la question. Et ce fut sans doute à cause de la réponse que des milliers de questions entrèrent à nouveau dans la tête de la jeune femme. Si elle avait l’impression de rester bouche-bée devant sa réponse pleine d’honnêteté, les évènements suivants passèrent à la vitesse de l’éclair. Sur le moment, la jeune femme embrassa son camarade, avant de fuir en se rendant compte de ce qu’elle avait et de commencer à avoir un moment de panique dans les toilettes en se demandant réellement ce qui venait de lui passer par la tête. L’instant d’après, elle sursauta en voyant le visage du garçon apparaître dans le miroir, et avant qu’elle n’ait pu lui dire un seul mot, il avait attrapé à son tour ses lèvres, faisant de ce(s) baiser(s) quelque chose de beaucoup moins accidentel. Tout s’était passé si vite. La soirée avait défilé sans qu’elle ne s’en rende compte, il s’était passé tellement de choses. Tout ça pour arriver face à face dans les toilettes des filles du bar, totalement incapable de décrocher un mot. Tout se passait actuellement dans la tête de l’ancienne serdaigle, mais bon ça Leroy ne pouvait pas réellement le deviner. Il ne savait pas encore lire les pensées, malheureusement pour lui. Il y avait tellement chose. Mais le mot d’ordre pour la jeune femme était panique. Toutes ses petites certitudes avaient été bien piétinées ce soir. Et tout était chamboulé dans sa tête. Elle venait quand même d’avoir son premier baiser, ce soir, dans un bar, pendant les vacances d’été. Un garçon l’avait embrassé. Enfin, elle l’avait embrassé. Peu importe le résultat était le même au fond. Mais elle n’était pas complètement sûre de réaliser, ou même de savoir ce que ça lui faisait. Pourquoi paniquait-elle autant ? Parce qu’elle avait fait quelque chose de surprenant ? Parce que pour une fois elle avait pris un risque et prit le contrôle de sa vie, au lieu de regarder les choses se faire ? Raaaaaah, elle ne savait pas ce qu’elle ressentait, elle ne savait pas ce qu’elle voulait, elle ne savait pas pourquoi tout était en train de se passer. Tout était flou, tout était incompréhensible. Et elle essayait de parler. Parce que Leroy était juste devant elle, et il avait parlé en dernier, donc il s’attendait forcément à ce qu’elle réponde, qu’elle dise un truc. Mais aucun son ne voulait sortir de sa fichue bouche. Mon dieu elle était détraquée, ce n’était pas possible. La première phrase qui sortit était une pensée, le fait qu’elle devait parler à Capu. En entendant cela à voix haute, la jeune femme comprit d’elle-même que ce n’était surement pas le genre de réponse que Leroy attendait. Mais quand elle ouvrit une nouvelle fois la bouche, elle laissa sortir quelques questions. Parce qu’évidemment quand Allison se sentait coincé, ou paniqué, elle rejetait la faute sur la première personne qu’elle croisait, c’était bien connu. Et là, forcément, c’était Leroy. Pas d’autre choix. Bah oui pourquoi l’avait-il embrassé cet idiot hein ? Ce n’était pas comme si c’était elle qui avait commencé (XD).

– Que, que quoi ?


*Traduction = tu as complètement raison Leroy mais comme je n’ai pas de défense et simplement envie de répondre de manière irrationnel, je fais juste quelques bruits qui n’ont aucun sens.*


Mais en plus il venait carrément de lui demander si elle regrettait. Pourquoi ? Pourquoi Leroy était comme un flic de la milice magique avec toutes ses questions ? Ok d’accord, elle en avait tout autant, mais la différence était qu’elle ne les posait pas voix haute. Totalement en panique, la jeune femme n’était clairement pas sûre de pouvoir lui donner une réponse maintenant. Et alors qu’elle entendait Leroy s’excuser de ce qui s’était passé, Allison essayait de se reconcentrer, et de reprendre le contrôle de son esprit. Elle ne pouvait pas faire une crise de panique. Pas maintenant. Elle ne voulait quand même pas se souvenir toute sa vie de son premier baiser comme le jour où elle avait failli crever dans les toilettes d’un bar miteux quand même. La jeune femme commença à prendre de grandes inspirations. Ok, il fallait qu’elle arrête de se mettre dans tous ses états. Elle entendait le jeune homme qui visiblement ne savait pas quoi faire, et lui demandait maintenant ce qu’elle voulait faire : sortir ou qu’il appelle Capucine.

*STOP. Maintenant ça suffit, tu vas bouger tes fesses, relever la tête et arrêter d’agir en gamine. Tu es une femme, t’as embrassé un mec, grand bien te fasse. MOVE ON. C’est un baiser, t’en aura des centaines d’autres. Des mieux, des moins bien. Qu’est-ce qu’on s’en fout, hein ? T’emmerdes le monde, t’emmerde les gars, t’emmerde les insécurités. MOVE ON & MOVE YOUR ASS.*

Elle n’avait pas réellement besoin de sa meilleure amie, parce que cette connasse était déjà dans sa tête apparemment. Parce qu’elle la connaissait par cœur, et parce qu’elle savait exactement ce qu’elle lui dirait si elle la voyait dans cet état. Parce que ça faisait des années qu’elle se connaissait, et que Capu avait toujours employé la même manière pour calmer et motiver la préfète. Elle était brute, elle était folle, mais elle était la meilleure. La jeune femme passa ses mains sur son visage, et eut un petit rire à peine perceptible. Si Leroy voyait ça, il allait clairement la prendre pour une folle. Mais c’était l’idée d’entendre sa meilleure amie dans sa tête, l’idée que peu importe ce qu’elle faisait, cette idiote arrivait toujours à s’incruster dans sa conversation avec le garçon. La jeune femme n’avait toujours pas dit un mot à Leroy pour lui répondre, elle ne savait pas exactement combien de temps sa petite crise de nerfs avait duré. Mais il était grand temps que tout cela cesse et qu’elle arrête de faire sa gamine. La jeune femme sentait déjà qu’elle était en train de se calmer doucement. Au moins, c’était un bon point. Elle se regarda dans le miroir, et vit une fille bien rouge, quelques gouttes de sueurs sur le fond. Mon dieu, dégueulasse. Elle essuya d’un revers de la main, en espérant qu’il n’avait pas remarqué. Elle ouvrit le robinet, et passa de l’eau froide sur son visage. Au moins, ça faisait un peu de bien. Mais elle savait maintenant qu’elle allait devoir se tourner vers l’ancien serpentard, lui répondre, ou au minimum lui dire quelque chose.

– Ok ca va. J’ai réagi de façon excessive. Encore une fois. A force, tu vas peut-être avoir l’habitude. Mais …

*Tentative d’humour ou ?*

Non l’humour n’avait jamais été forcément son fort. Mais passons, qu’est-ce qu’elle allait faire maintenant. Elle avait le choix soit de continuer cette conversation, soit d’y mettre fin.

– Je crois que j’ai envie de sortir prendre l’air avec un grand verre de tequila et une cigarette si tu as ça sur toi.

Lança finalement la jeune femme. D’accord, elle n’était pas du genre à faire ça en général. Mais avec la soirée de panique et de stress totale qu’elle était en train de passer, elle pouvait bien faire quelques conneries en plus, non ? Elle ne lui avait pas dit directement qu’elle voulait qu’il l’accompagne mais dans un sens, elle espérait quand même qu’il déciderait de venir. Même s’il la prenait pour une folle, même s’il ne comprenait pas sa réaction. La jeune femme devait arrêter de se poser cent cinquante mille questions. C’était n’importe quoi, surtout si ça devait la stresser comme ça. C’était une soirée de risques, n’est-ce pas ? Alors pourquoi jouer les froussardes ? Pourquoi ne pas tous les prendre pour au moins dire qu’elle avait tenté une fois dans sa vie de le faire. La jeune femme avait poussé la porte des toilettes, et Leroy la suivait en dehors.

– Tu sais quoi, c’est toi qui a raison depuis le début. Pas de jugements, pas d’embarras à avoir. Supprimons les questions. Plus de réflexion. On peut être qui on veut ce soir, c’est toi qui l’a dit.

*Revirement de situation à 360, que se passe-t-il ?*

– Tenté ?


Et s’il n’y avait plus de questions, s’il n’y avait plus besoin de se dévoiler. S’ils se contentaient d’être stupides, insouciant, de simplement agir ? Est-ce qu’Allison était réellement rassuré de perdre le contrôle de cette manière ? Ou voyait-elle en cela simplement une occasion de se protéger des milliers d’interrogations qui la noyaient ?


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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptyDim 22 Avr - 0:26

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy était sans doute allait trop loin dans le jeu en mettant son prénom parmi les autres, créant ainsi une nouvelle situation totalement inédite pour eux. Elle allait devoir avouer quelque chose, sans pouvoir mentir comme elle aurait pu le faire, il lui avait bien fait comprendre qu’elle n’en avait pas le droit. Aucune règle, simplement arrêter de refuser, c’était le but qu’ils s’étaient fixé ce soir. Alors il avait joué avec ça, avait décidé consciemment de la piéger à son propre jeu en rajoutant son propre nom. Le temps passait alors qu’il attendait sa réponse et finalement une nouvelle information sortit, une information qui allait complètement changer la donne. Pour lui tout ça n‘était qu’un jeu et il pourrait allégrement la taquiner sur le fait qu’elle venait de lui dire qu’elle l’embrasserait consciemment si elle devait faire un choix. Il en avait bien l’intention, mais il commençait à percevoir de la gêne, de l’anxiété face à tout ça, comme si elle regrettait de lui avoir avouer ça. Alors elle ne voulait vraiment pas l’embrasser ? Elle avait dit ça au pif ou bien n’acceptait-elle pas elle-même ses propres paroles et envie. Leroy ignorait tout de tout ça, mais il savait une chose c’était qu’il se sentait mal de la mettre à ce point mal à l’aise avec ses questions. Toujours des interrogations, mais jamais il n’avait de réponses. Le jeune homme avait l’impression de participer à une émission télé dans son cerveau alors que les questions fusaient, mais si seulement l’un des participants avait pu lui expliquer ce qu’il se passait dans son cerveau cel a aurai été tellement simple. Lui dire pourquoi il avait fait le choix de la mettre à ce point mal à l’aise, pourquoi cela semblait quand même l’amuser un peu et puis pourquoi i lavait envie de lui faire comprendre que tout ça ne comptait pas. Ce n’était qu’un jeu, une idiotie de jeu et jusqu’à preuve du contraire il n’était pas question qu’elle l’embrasse. Déjà d’une parce qu’elle n’y était pas obligée, et de deux parce que le dire parmi trois propositions ne voulait rien dire. Ah vraiment ? ça ne voulait rien dire pour lui ? Il allait lui-même réussir à se faire avaler ça. Même lorsque cette pensé fusait, il ne pouvait pas croire que cela ne voulait rien dire, ni pour lui, ni pour Allison, après tout lui était resté figé pendant un bon moment en entendant ça. Il se de mandait presque si cela n’avait pas été plus simple qu’elle le tue finalement si on suivait la logique du jeu, mais il aurait été profondément blesser dans son orgueil. Il continuait à l’observer totalement paniquer, même s’il voyait qu’elle essayait de reprendre une contenance, d’une certaine manière lui essayait de se faire pardonner. Il aurait simplement dû oublier et passer à autre chose. Leroy tentait et alors qu’il essayait une nouvelle fois cela sembla fonctionné. Et elle avait l’intention de se venger de l’embarra dans lequel il venait de la mettre. Leroy y croyait peu, mais tout était possible après tout. « Venges-toi autant que tu veux, tu m’avais promis de me déstabiliser ce soir et j’attends toujours.  » Tu te fiche d’elle là ? Elle y arrivait très bien et pas qu’un peu.

Car elle s’en sortait plutôt bien pour le rendre fou, pas vraiment dans le bon sens du terme d’ailleurs. Leroy continuait de poser des questions, notamment sur l’envie d’Allison de l’embrasser. Oui il aimait poser des questions, beaucoup trop sans doute pour certains, mais c’était sa manière à lui de déstabiliser les autres, de se protéger un peu du monde extérieur. C’était son choix à lui, mais pour en revenir au fait d’avoir envie de l’embrasser ou non, il s’était fait piéger à son tour par l’ancienne préfète qui lui avait retourner la question. Là avait commencer le véritable risque, car il n’avait pas le droit de mentir selon les règles du jeu et il devait donc avouer à Allison qu’il avait envie parfois envie de l’embrasser. En fait depuis qu’elle lui avait dit qu’elle n’avait jamais embrassé quelqu’un, peut-être comme une envie d’être le premier à avoir cette chance, à de nombreuses reprises Leroy s’était surpris à y penser. Il n’avait rien laissé paraitre et aujourd’hui il devait tout simplement avouer devant elle. Il le fit, non sans rester calme et zen, tandis que son esprit dansait la macarena. Et là tout bougea, tout changea lorsqu’elle déposa ses lèvres sur les siennes. Bref, rapide, Leroy était non seulement surpris, mais aussi perdu. Et il n’eut pas le temps de réfléchir, il réagit assez rapidement et la suivit aux toilettes, heureusement pour lui, le bar commençait doucement à se vider. En arrivant dans les chiottes, il eu un instant de pause avant à son tour déposer ses lèvres contre celle d’Allison. Leroy avait enfin cédé à son envie, il avait dit merde à la vie et aux apparences pour simplement vérifier que tout ceci était réel et n’était pas dû aux rêves qu’il faisait parfois. Accepté de prendre des risques, de se faire rejeter s’il le fallait mais est-ce que la règle de ne rien refuser s’ajoutait aux baisés ? Leroy ne savait pas vraiment, mais il avait finalement réussi à être le premier garçon à avoir embrassé Allison Carter et ça ce n’était pas rien. Peut-être était-ce ça son défi du jour ? Mais d’un autre côté, il en avait eu envie au-delà de ça sans pouvoir s’expliquer clairement pourquoi. Peut-être aussi parce que depuis le début, Leroy pensait qu’elle avait une attirance pour lui et que le fait qu’Allison l’ait embrasé confirmait tout ça ? En se détachant de la jeune femme, Leroy avait beau savoir que tout ça, était totalement réel, cela ne l’empêchait pas d’être aussi perdu qu’elle ne l’était. Que s’était-il passé pour en arriver là ? Que leur arrivait-il ? Est-ce qu’elle paniquait à cause des regrets qui la saisissait ? Est-ce qu’il embrassait si mal que ça ? Si Allison pensait ça c’était vexant, il aurait dû poser cette question au lieu seulement de justifier son geste par une envie de savoir si c’était la réalité. Leroy ne rêvait pas ou peu pendant la nuit, mais il avait souvent eu cette impression en se réveillant d’avoir les lèvres sèches. Comme lorsqu’on fait des rêves à vous donner chaud, des sueurs froides. Mais jamais il ne s’en souvenait alors il n’arrêtait pas de se poser des questions.

Des questions qui continuaient alors qu’il n’avait de cesse d’attendre un geste, une réponse de la part d’Allison, quelque chose qui ne le fasse pas passer pour un con. Il attendait patiemment lisant la panique sur le visage de la jeune fille, ses pensées étant occupé à essayer de s’ordonner dans son crâne. Bordel ! Le première chose qu’elle lui dit était qu’elle devait voir Capucine son ami. Un instant Leroy se demanda si elle était sérieuse, si elle pensait vraiment à faire ça, le laisser en plan dans les toilettes pour femmes et aller voir sa copine. Pas après ça, non, il ne comptait pas laisser faire, sentant en lui une sorte de micro-colère se mettre en place. Bon il devait sincèrement se calmer, elle allait bien lui dire autre chose. Et Allison le fit : quatre questions, dont l’un l’accusait lui de l’avoir embrassé. QUOI ? Elle était sérieuse alors que c’était elle qui était à l’initiative de tout ça. Elle qui avait fui lâchement dans les chiottes. Et maintenant elle remettait la faute sur lui. Leroy ne comprenait définitivement plus rien à part qu’elle cherchait à se détacher du geste qu’elle avait fait. Finalement il le lui fit remarquer avant de poser une nouvelle question. Le regret. Est-ce qu’elle regrettait de l’avoir embrassé ? Parce que tout y ressemblait, la panique, les défenses verbales, tout semblait presque indiqué qu’elle n’avait pas apprécier. Mais c’était elle qui l’avait embrassé et elle ne l’avait pas rejeté brutalement quand il était venu à son tour déposé ses lèvres contre les siennes. Alors quoi ? Merde ! Il s’insultait presque dans son esprit, à continuer inlassablement à se poser des questions. Elle ne lui répondit même pas se défilant, mais Leroy commençait à comprendre que la panique était telle que la jeune femme avait simplement besoin de se calmer. Et lui aussi vraiment. Il devait l’aider, la sortir de là, il comprendrait plus tard ce qui s’était passé parce que sinon Allison allait finir par faire une crise d’angoisse et ça c’était la grosse merde. Bon après sa réaction à sa question voulait peut-être dire qu’elle était d’accord avec lui … quoi ? Il devait arrêter de chercher une explication. Il s’excusa, non pas de l’avoir embrassé, mais plutôt de la mettre à ce point mal à l’aise. On note ça dans le calendrier, pas de sitôt que vous le reverrez s’excuser de malmener les autres. Jamais en fait, ça lui semblait bien. Mais c’était elle et parce qu’il se sentait mal et en partis responsable, il l’avait fait. Leroy en venait même à demander si elle voulait aller dehors ou si elle voulait rejoindre Capucine. Si ce n’était pas adorable comme intention ça !

Tout ne se passa pas comme il l’envisageait, puisqu’elle ne répondit même pas à sa question. Elle se taisait le laissant en plan dans les chiottes, mais changea complètement de comportement d’un coup. Elle se retourna pour faire face à son reflet passant un peu d’eau sur son visage. Leroy l’observait, toujours un peu inquiet il devait bien l’avouer. Il attendait une réponse n’importe quoi, quelque chose en fait. Qu’elle parle, qu’elle lui saute dessus : n’importe quoi ! Et finalement elle avoua qu’elle avait réagit de manière excessive. Quoi ? Elle lui faisait quoi là, d’un coup changement de situation et puis on oubliait tout ? On en parlait même pas ? Leroy restait fixe face à Allison, attendant qu’elle en dise plus comme si lui avait été privé de sa voix et ne pouvait plus dire un mot. La vérité était qu’il n’avait rien à dire et semblait un peu perdu qu’elle fasse comme si de rien n’était. Avait-il l’habitude qu’elle exagère ? Pas vraiment, mais tout sonnait comme si le baisé n’avait été là qu’une histoire de théâtre, une mauvaise pièce à effacer. En fait lorsqu’elle lui proposa de sortir prendre l’air, avec de la tequila et des clopes, il avait compris que s’il menait la danse verbalement, elle le menait clairement. Il se laissait complètement faire par elle, tel un aimant attiré par la jeune femme, tout simplement. Ne lui refusant rien, continuant un jeu avec elle, désirant l’embrassé lui parler et être là. Tout ça l’effrayait complètement. Putain ! Se rendait-elle compte de tout ça ? Il espérait que non, parce que si elle connaissait cette information, il était clairement mal. Elle poussa la porte et l’invita à le suivre. Leroy ressortit dans le bar où il ne restait que les étudiants avec Capucine, un ou deux gars au comptoir, mais le reste avait totalement déserté. En même temps, ce serait bientôt l’heure pour lui. Le temps était passé beaucoup trop vite. Si les gens les voyaient sortir des toilettes ensemble ils allaient se poser des questions, mais perdu pour perdu, Leroy, se dirigea vers le comptoir prit la bouteille de téquila, un verre et une fiole de whisky planqué derrière le comptoir, puis entraîna Allison dans l’arrière cours pour prendre un peu d’air. Il faisait nuit et les étoiles brillaient dans le ciel. Le jeune homme sortir une cigarette et en tendit une à Allison, avant d’allumer la sienne. Il tira une taffe dessus. Bordel que cela faisait du bien. Il tendit le briquer à la jeune femme, ne se doutant pas qu’elle fumait. Leroy avait entendu la proposition d’Allison, d’arrêter de poser des questions et simplement d’exister. D’accord, c’était la chose la plus compliqué qu’elle lui ait demandé à ce jour. Comment arrêter de poser des questions quand sa cervelle en était remplie. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette, s’adossant au mur. « Plus de questions, plus de réflexion … Je suis tentée d’accepter, mais je ne peux pas m’empêcher de continuer à me poser des questions. Ma vie est régie ainsi et tu ne m’aides pas à trouver les réponses.  » Boum, une bombe lancée au moins c’était dit. Dit clairement qu’elle le perturbait. Elle voulait des réflexions, elle allait en avoir. Il tira une nouvelle fois, avant de reprendre : « Mais soit c’est un véritable défi de ne pas poser de questions pour moi, je pense que tu t’en rends compte.  » Evidemment qu’elle devait le savoir, après tout elle avait subit les nombreuses interrogations du jeune homme depuis le début. Il ne savait pas si cela devait dire qu’il n’avait plus le droit de poser aucune question du tout, mais avant même de commencer à nouveau ce jeu, il devait mettre au clair quelque chsoe. « Cependant avant que tout ça commence, je tiens à savoir une chose : possible de faire absolument tout ce qu’on veut ?  D’être qui on veut ? Et surtout de poser une question si c’est nécessaire ? » Ne plus poser de questions, cela semblait simple pour Allison, mais pour Leroy c’était comme lorsqu’il lui avait demandé d’oublier les règles. Il comprenait mieux.

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptyDim 22 Avr - 7:35


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- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Cette soirée était partie loin de ce que la jeune femme avait prévu. Et face à lui dans les toilettes, la demoiselle continuait de paniquer, ayant du mal à penser, à réfléchir et à simplement ouvrir la bouche. Elle était allée isoler dans cet endroit comme pour avoir quelques secondes de calme pour essayer de comprendre pourquoi elle avait fait ce qu’elle avait fait. Bon Leroy l’avait vite rejointe, mais ce n’était pas le seule problème, clairement elle n’avait pas la moindre idée de ce qui était en train de lui arriver. Finalement quand elle le détestait purement et simplement, elle ne se mettait pas dans des états pareils. Et elle sentait le poids de son regard sur elle. Il l’avait embrassé encore une fois, comme pour lui montrer qu’il était tout de même partant pour ça aussi. Et la demoiselle paniquait quand même. Car tout était tellement nouveau, autant les sentiments conflictuels qu’une possible envie de Leroy, qu’un baiser tout simplement. Alors non elle n’était pas en train de réagir comme la plupart des filles. Elle n’était pas aussi cool ou relax que la plupart des gens. Elle était stressée, paniqué, toujours dans l’exagération, fidèle à elle-même en soit. Et elle ne pouvait pas s’excuser pour ce qu’elle était ou pour ce qu’elle ressentait. Enfin elle pouvait, elle allait surement le faire, mais elle ne pouvait pas effacer ce qui venait de se passer. Leroy ne devait sans doute rien comprendre. Mais qu’il ne s’inquiète pas, elle ne comprenait rien non plus. Elle était paumée entre ses sentiments. Oui elle avait compris qu’elle ne lui vouait plus une haine inconditionnelle depuis la retenue qu’ils avaient partagée. Mais elle n’arrivait pas à mettre le doigt réellement sur ce qu’elle éprouvait. Non ce n’était pas de l’amour, ce mot était trop fort pour désigner leur relation. Mais peut-être que même si elle ne voulait pas se l’avouer à elle-même, il y avait de l’attirance. Après tout elle ne l’aurait sans doute pas embrassé aussi compulsivement si elle ne le voulait pas. Mais Allison était en train de réagir intérieurement, tout un processus que Leroy ne voyait pas, et ne pouvait pas comprendre. Lui subissait simplement le silence qu’elle avait imposé. Elle essayait d’avaler et de digérer tout ce qui venait de se passer. Et étrangement ce fut la voix de Capucine qui fut coincé dans sa tête. Elle savait exactement ce que sa meilleure amie lui dirait si elle se trouvait ici dans cette pièce avec elle, et qu’elle avait assisté à toute la scène. Comme d’habitude, Capucine l’aurait sans doute secoué, en dédramatisant la situation. Elle lui aurait fait comprendre que ce n’était pas si grave que ça en avait l’air, et que même si ça avait l’air d’être LE truc, au fond c’était banale. Elle lui aurait aussi surement dit qu’elle était belle et intelligente, et qu’elle ne devait pas laisser ses mauvaises pensées l’enfermer dans une cage. Elle lui aurait dit qu’elle était là, et qu’elle ne partirait pas, qu’à tout moment, elle pouvait la chercher du regard et elle lui offrirait tout le soutien qu’elle avait besoin. Elle lui aurait que tout arrive, et qu’il ne faut pas se prendre la tête. Elle lui aurait dire de faire comme elle le sentait, de boire à outrance, de fumer, de l’embrasser, de crier, de danser, de vivre comme si c’était le dernier jour, car la vie était bien trop courte pour avoir des regrets. Et c’était cette voix, et l’image de sa meilleure amie qui la résonna, qui lui donna de la force. Capucine était une fille forte, bien plus qu’elle ne le serait jamais. Elle était son âme sœur, sa meilleure amie, et sans elle cette année à Poudlard, elle ne savait pas comment elle aurait fait, très clairement. Et le pire dans tout cela, c’était sans doute que sa copine ne savait pas à quel point elle l’aimait, et elle était reconnaissante.

Allison reprit ses esprits et le contrôle de ses pensées. Maintenant elle devait réellement arrêter de faire le bébé, et de paniquer. C’était plus dur à faire qu’à dire bien évidemment. Mais elle prit un grand coup d’inspiration. Elle essaya de respirer de manière régulière, et de se calmer pour faire ralentir son cœur un peu trop rapide à son goût pour le coup. Après un long moment sans dire un mot, et sans même donné un regard au jeune homme, elle se retourna pour avouer qu’elle avait agi de manière excessive. Elle se rendait compte qu’elle changeait du tout au tout de comportement, et qu’elle allait surement perdre Leroy en chemin. Mais elle savait aussi que si elle ne laissait pas sa raison revenir elle serait totalement incapable de finir cette soirée autre part que dans les toilettes du chaudron baveur. Il fallait changer cette situation, et clairement Allison voulait repartir. En quelque sorte, elle voulait oublier cet épisode. Pas forcément le fait qu’il y avait eu une connexion entre eux, ou un baiser, mais surtout cette crise, et cette panique qui s’était emparé d’eux. Ils étaient en soirée, enfin Allison l’était du moins. Elle commençait ses vacances solaires à Londres loin de Poudlard, loin de ses parents, et elle voulait avoir des bons souvenirs de cette période. Elle ne voulait pas simplement se souvenir de cette fois où elle avait totalement paniquer à l’extrême. Tout était flou et étrange, et impossible à analyser maintenant. Pas dans cet état, pas dans cet endroit. Elle ne se rendait peut-être pas réellement compte qu’elle pouvait quand même blesser le jeune homme avec ses paroles. Elle ne se rendait pas compte que tout cela pouvait être entendre comme « oublions toutes ces conneries, et faisons comme si rien ne s’était passé. » Elle ne se mettait pas à sa place à ce moment-là, et elle aurait peut-être du oui, mais elle essayait tant bien que mal de garder le cap, et pour cela elle devait penser à elle en priorité. Et finalement la jeune femme l’invita à venir dehors, elle avait besoin de prendre l’air, de boire, et peut-être même de fumer une cigarette. Ca ne pourrait pas lui faire du mal en même temps, surtout à ce moment dans la soirée. Leroy sembla comprendre qu’Allison voulait qu’il la suive. Ce fut lui qui se dirigea vers le comptoir pour prendre la bouteille avant de l’accompagner dehors. Il faisait bien nuit. Et le ciel noir était parsemé d’étoiles noires, ce qui redonna un petit sourire à la jeune femme. Elle adorait regarder la beauté du ciel. Leroy sortit une cigarette et lui en tendit une. La demoiselle l’attrapa. Ainsi que le briquet. La demoiselle l’alluma, et eut une quinte de toux. Elle n’avait clairement pas l’habitude. Ce n’était pas sa première fois certes, mais elle ne l’avait presque jamais fait. Bon au fur et à mesure, elle allait surement finir par prendre le rythme. La demoiselle attrapa la bouteille des mains de Leroy pour boire directement au goulot. En soit, elle se permettait cette folie, parce qu’elle savait qu’elle avait les moyens de payer la bouteille entière à la fin de la soirée. Allison fit ensuite une proposition à son camarade de jeu. Elle lui expliqua qu’ils pouvaient arrêter les questions, pour ne plus avoir besoin de réfléchir. Elle voulait qu’ils essaient réellement d’être ce qu’ils voulaient ce soir, sans pression, et sans jugement. Et s’ils n’avaient pas besoin de se justifier sur chaque choix qu’ils prenaient, peut-être que cela allait éviter des crises de panique, comme celle que la demoiselle avait eu un peu plus tôt dans la soirée, qui sait ? Leroy était un curieux. Elle l’avait bien remarqué. Il posait plein de questions en permanence. Et ce n’était sans doute pas anodin qu’elle décidait de rajouter cette règle maintenant. Elle voulait que lui aussi lâche prise dans un sens. La demoiselle tira une seconde fois sur sa cigarette. Leroy était accoudé le dos contre le mur, tandis qu’Allison se trouvait à un mètre, face à lui. Apparemment il semblait vouloir accepter même s’il savait qu’il ne serait pas capable d’arrêter de se poser des questions. La jeune femme l’écouta parler, et ouvrit de grands yeux, avec un petit sourire en coin. Avait-elle bien comprit qu’elle le perturbait ?

– Plus de questions, c’est le meilleur moyen pour toi de lâcher prise et de prendre réellement des risques. Tu penses que je te bouleverse dans un certain sens ? C’est flatteur, j’aime bien.

Répondit la jeune femme. Bon ok, elle avait dit plus de questions, mais après tout, ils n’avaient pas encore totalement commencé, et puis elle avait aussi répondu à sa propre question dans un sens, donc ça ne comptait pas totalement. Allison comprenait totalement que de ne pas poser de questions pouvait représenter un grand défi pour l’ancien serpentard. Elle le voyait, elle l’analysait, et elle avait vu comment il agissait. Il avait besoin de réponses, il avait besoin d’entourer sa proie de questions pour la déstabiliser, et peut-être pour mieux comprendre en même temps. Mais si on enlevait le jeu de question, il ne lui restait plus que l’instinct et le risque. Et ça faisait peur. Ca effrayait la jeune femme aussi évidement, mais elle sentait que c’était le bon moment pour qu’ils se jettent dans le bain maintenant. Et sans questions, ils avaient plus de chance d’être sur un pied d’égalité. Il ne pourrait pas l’avoir à la pousser encore et encore dans ses retranchements jusqu’à qu’elle finisse par craquer tout simplement. Parce que Leroy était un interrogateur. Il ne s’arrêtait jamais. Une réponse soulevait trois questions chez lui, et ça devenait très vite étouffant pour la personne en place. Dans un certain sens, elle allait réussir à réellement le faire lâcher prise avec cette toute nouvelle règle et ce n’était pas plus mal que ça. Allison porta à nouveau la bouteille à ses lèvres, tandis que Leroy lui posa des questions. Encore. Chassez le naturel, il revient au galop, hein ? Trois questions pour le prix d’une. Bon la demoiselle allait être gentille, mais très vite, il n’aurait plus le droit d’en poser du tout.

– Bon c’est les dernières questions auxquels tu auras des réponses Odgen, je ne veux plus en entendre d’autres après, d’accord ? Donc premièrement, oui possibilité de faire ce qu’on veut, d’être qui on veut, tu peux te lâcher ce soir comme tu le souhaites, je ne te jugerais pas, et tu me dois de faire la même évidemment. Oh mon dieu, tu es insupportable avec tes questions, tu sais ?


Dit-elle en riant.

– Je te donne deux jokers. Deux jokers = 2 questions, tu peux les utiliser quand tu veux. Mais quand tu les as épuisé, tu ne peux plus rien demander, c’est clair ?

Et encore elle était bien gentille avec l’ancien serpentard de lui accordé des questions bonus. Elle avait limité le nombre à deux pour qu’il comprenne bien le fait qu’il allait devoir faire attention de ne pas les utiliser pour des choses stupides. Il les gérait comme il le voulait maintenant.

– Tu es prêt à faire une petite danse sur la bar, Odgen ?

Demanda la jeune femme avec un sourire malicieux au coin des lèvres. Finit les questions, elle avait bien l’intention de l’embêter un peu.


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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 Jidc
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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 2 EmptyDim 22 Avr - 12:58

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy était totalement perturbé. Pas uniquement parce qu’il venait d’échanger un baisé avec Allison Carter, mais tout simplement par tout ce qui se passait. Il se savait perturbé par elle depuis quelques temps, pas vraiment depuis qu’elle commençait à l’engueuler, mais il se rendait compte avoir eu un déclic qui avait fait que de maitre, il était devenu presque esclave de la jeune femme. Il ne s’en était pas rendu compte, mais elle menait la danse et comme un gentil petit chien, il suivait simplement. Il aurait dû essayer de s’extirper de ce genre de cercle, mais tout son corps, tout son être lui disait de continuer sur cette pente empruntée avec Allison. D’oublier les milles et une questions qui le perturbait à l’intérieur de lui, arrêter de penser pour mieux se concentrer sur elle et un moyen peut-être de reprendre la situation en main. Il avait peur, clairement de vois qu’Allison avait tant de poids sur lui, qu’elle l’avait berné alors que Leroy se pensait maitre. Elle ne devait pas s’en rendre compte, à aucun moment et pour l’instant le jeune homme en était plutôt rassuré. Si elle pigeait tout ça, que pourrait-elle faire de lui ? Il se sentait complètement piéger. Il avait envie de retourner à l’instant où il l’avait embrassé, simplement car toutes ces questions s’étaient envolées à ce moment-là, qu’il avait arrêter de penser et n’avait dans l’esprit que les lèvres d’Allison contre les siennes. Mais cela avait créer la panique chez la jeune fille et pas uniquement chez elle. Leroy avait commencé à réfléchir, à peine les lèvres séparées. Son cerveau ne s’arrêtait pas et une seule question restait encore sans réponse dans son esprit : comment en était-il arrivé à là ? S’il n’avait pas les réponses concernant Allison, Leroy avait trouvé certaines. Oui il avait voulu l’embrasser, oui c’était fait consciemment, oui c’était une baisé magnifique. Déjà se concentrer sur ses trois réponses lui permettait de mieux comprendre son geste. Leroy en avait eu envie et parce qu’il l’avait souhaité, lorsqu’elle avait donné son accord par un premier baisé, il avait simplement cédé à son désir. Cependant si les questions que lui se posait commençait à avoir des réponses, toutes celles qui concernaient Allison n’en avait aucune. Simplement le néant. Il n’arrivait pas à savoir si elle avait aimé, si elle avait des regrets, si elle savait ce qui allait se passer ensuite. Rien du tout. Ce qui était étrange c’est que lorsqu’on embrassait une personne, cela n’était pas simplement anodin. Enfin une fois peut-être, mais la deuxième c’était bien différent. Par conséquent certaines personne se seraient intéressé aux sentiments que l’un et l’autre pouvait éprouver. Leroy avait besoin d’une personne extérieur, il avait presque besoin qu’on lui explique tellement il se sentait perdu. Il n’y avait pas de l’amour et même si ça avait été le cas, il n’était pas sûr qu’il aurait pu le comprendre. Mais cette folle envie de l’embrassé était présente depuis un bon moment, depuis la discussion dans les toilettes où tout avait changé entre eux. Elle avait oublié la haine, et ils s’étaient perdus ensemble dans une nouvelle relation totalement incertaine. Attirance ? Sentiment ? Leroy penchait pour la première des deux et pour être honnête avec lui-même, il ignorait où cela allait les mener.

Allison avait changé de comportement, le perdant encore plus qu’il ne l’était déjà, et alors qu’il aurait sans doute dû protester contre tout ça, il restait silencieux. Leroy n’était pas heureux de ce retournement de situations, il aurait aimé parler de tout ça, trouver les réponses à ses multiples questions, mais elle semblait balayer leurs baisés par un simple revers de main. Tout comme si cela n’avait aucune importance, que rien n’avait été fait et qu’ils devaient oublier. Mais Leroy ne voulait pas oublier, il voulait se souvenir, il voulait comprendre. Il avait tant désiré l’embrasser que le faire aujourd’hui ne pouvait pas simplement passé à la trappe. Elle avait paniqué certes, mais ce n’était pas une raison pour ne pas en parler, pour ne pas chercher. Le jeune homme ne savait pas si elle se rendait compte à quel point tout ça le blessait. A quel point il avait envie d’avoir une réponse, de savoir si elle regrettait vraiment son geste, de savoir s’il embrassait si mal que ça, mais elle allait clairement l’empêcher de trouver ses réponses. Allison avait besoin de sortir, de boire, de fumer et Leroy en avait besoin lui aussi. Surtout une clope, il en mourrait d’envie. L’alcool rien à faire et de sortir, c’était quand même mieux pour fumer. Elle ne lui avait même pas proposer de venir avec lui, mais quand elle avait demandé s’il avait des cigarettes, cela avait sonné comme une invitation dans l’esprit de Leroy. Alors elle avait ouvert la porte, lui était sortit précipitamment, se dirigeant vers le bar, voyant le peu de personnes qui restaient sachant que deux ou trois dormaient sur place et qu’à part le groupe que formait Capucine et les étudiants, personne ne viendrait lui quémander une boisson. Il était suffisamment tard pour que personne ne vienne maintenant, il avait bien le droit de s’accorder une pause maintenant. Il chopa une bouteille de téquila pour Allison, sa fiole de whisky sous le regard interrogateur du monsieur assit en face de lui et finalement après un échange de regard avec ce dernier, avait emmener Allison dans l’arrière cours. C’était le bordel dans sa tête mais sentir l’air frais faisait incroyablement du bien. Avec tout ce qui s’était passé, il avait rapidement allumé une cigarette afin de mieux se détendre. Dommage que la substance n’aidât pas à répondre aux questions. D’autant que tout en fixant le ciel et le étoiles, il avait compris qu’elle allait l’empêcher d’être ce qu’il était habituellement. Allison ne voulait plus qu’il se cache derrière des questions et c’était un véritable challenge pour lui. Leroy en pouvait pas, les interrogations étaient sa barrière contre le monde, cela lui permettait de déstabiliser l’autre, de se protéger contre les agressions. Alors comment arrêter ? Et puis dans sa tête dans qu’il n’avait pas trouvé de réponses à ce qui s’était passé précédemment il savait que son esprit allait produire des centaines de questions. Mais Allison le connaissait suffisamment pour savoir tout ça. Elle voulait semble-t-il qu’il lâche totalement prise, qu’il arrête de toujours se freiner pour pouvoir finalement faire tout ce qu’il voulait se soir. Leroy prit une gorgée de whisky directement au goulot, ne pensant même plus au fait qu’Allison devrait payer la téquila et qu’il aurait dû être derrière le bar à cette heure-ci.

Le jeune homme avoua la difficulté à réaliser la mission qu’elle lui donnait, surtout quand elle le perturbait à ne donner aucune réponse à ses questions. Il la vit afficher un petit sourire en coin à cette nouvelle. Oui elle avait cette manie de toujours répondre très tardivement de détourner les questions et de les retourner contre lui. Alors forcément pour quelqu’un qui adorait jouer à ce genre de jeu, c’était assez perturbant. Il n’aurait pas dû avouer, mais pour le coup il était si perdu dans ce qu’il devait être que c’était la seule chose qui était venus à son cerveau. Et elle l’avait remarqué, posant une question en redemandant si elle le bouleversait dans un certain sens. Il avait l’impression d’avoir échanger les positions avec Allison qui après cette information cherchait à comprendre si elle avait bien compris. « Disons … que tu mets un certains temps avant de donner une réponses à mes questions. Mais oui, dans un sens tu me perturbe. » Il tira à nouveau sur sa cigarette. Il la fumait trop vite, sous le coup du stress ou de l’émotion il ne savait pas. Allison n’avait pas l’habitude de fumer, cela se voyait et elle en avait pris une pour tester ou se donner un genre, il ne savait pas. Mais vu la quinte de toux qu’elle avait eue il n’était pas certain de lui en redonner une autre. Leroy parla à nouveau, expliquant qu’il pourrait accepter d’arrêter de poser des questions, mais que cela restait quelque chose de complexe pour lui. Il ne s’arrêta pas là et avant même d’avoir mit en place cette nouvelle règle il posa trois nouvelles questions. Il ne pouvait pas s’en empêcher et ça allait être clairement dur de s’arrêter. Elle lui fit la remarque que c’était les dernières questions qu’il avait le droit de poser avant de lui dire qu’en effet ce soir ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient, être ce qu’ils voulaient. Au moins cela était clair. Aucun jugement. Leroy sentait que cela allait être difficile de lâcher prise, lui qui pensait pourtant en être capable. Il tira une nouvelle fois sur sa clope qui fondait à vue d’œil. « C’est cruel ce que tu fais. Et oui je me rends compte que je pose énormément de questions, donc ça fait peur de ne plus pouvoir en poser.  » répondit-il avec un petit sourire. Oui il flippait totalement, ne sachant où elle allait l’emmener, car elle continuait à mener la danse, à le mener lui où elle le voulait.

Allison fut gentille avec lui et lui accorda deux jokers pour poser des questions. Il pouvait les utiliser quand il le voulait. « Deux, ça fait peu. » répondit-il, faisant attention à ne pas utiliser l’un de ses joker bêtement. Mais deux, c’était déjà bien, Leroy allait essayer de bien choisir son moment pour les utiliser. Leroy ralluma une nouvelle clope, la sienne étant déjà fini et continua à tirer très rapidement dessus, lorsqu’elle lui proposa d’aller danser. Non pas uniquement à l’intérieur, mais SUR le bar. Quoi ? Déjà Leroy était un piètre danseur, ensuite il ne voulait pas danser devant tout le monde, mais il savait qu’il n’avait pas le droit de dire non. Interdiction de refuser. Et merde ! Bon il allait devoir retourner cette situation à son avantage, clairement. Il tira à nouveau sur sa clope, bu un gorgée de Whisky et reprit : « Je crois que d’après notre règle du jeu, je n’ai pas le droit de refuser, donc disons que je suis prêt. Sache simplement que je suis un pitoyable danseur et que tu autorisation de ne pas rire. Mais je vais rajouter une close dans cette proposition : je danserais uniquement si tu danses avec moi. »  Le jeune homme tendis alors la main en direction d’Allison, l’invitant ainsi à danser avec lui. Danser ce n’était pas grand-chose, mais il préférait de loin danser avec elle que se ridiculiser en dansant seul.

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