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 I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy

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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 4 EmptyMar 24 Avr - 16:13


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Allison avait enfin eu la confirmation que Leroy n’était pas un délinquant du moins pas dans le sens où sa paranoïa l’avant mené. Ce qui était une bonne chose en soit, et qui clairement la rassurer. Elle se rendait quand même compte qu’il y avait encore de nombreuses choses qu’elle ne connaissait pas sur le garçon. Il était un réel mystère pour elle, et tellement différent des garçons qu’elle avait l’habitude de côtoyer. La jeune femme s’était toujours imaginé vouloir creuser quelqu’un qui la faisait totalement rêver. Un vrai gentil, ou du moins un garçon qu’elle voyait comme un dieu ou presque. Mais Leroy était différent. Elle ne l’avait pas choisi, il s’était comme imposé à elle, et l’avait comme poussé dans sa vie. Elle ne savait pas pourquoi, ne comprenant pas totalement, mais elle voulait en savoir plus. Elle voulait découvrir ce qui se cachait sous cette façade, ce qui faisait de lui la personne qu’il était. Ce n’avait pas été toujours le cas. A une époque, elle se fichait bien de ce qu’il avait à montrer, elle le repoussait en bloc prétextant le détester à outrance. Mais le masque qu’il portait à Poudlard semblait n’être qu’une manière de ne pas se montrer. Une manière pour lui de cacher au monde qu’il y avait quelqu’un de sensible derrière. Une personne avec un vécu, et une histoire. Elle n’en savait pas trop. Mais du peu qu’elle avait appris, elle comprenait tout de même que Leroy n’avait pas eu la vie la plus facile qu’il soit. Contrairement à elle, il n’avait pas vécu dans un foyer aimant entouré par une famille composé de deux parents. Il avait été abandonné, plusieurs fois, et avait grandi dans un orphelinat. Cela devait sans doute expliquer son incapacité à réellement s’attacher aux personnes. Peut-être que dans un sens, il avait une terrible peur de l’abandon. Et s’attacher à quelqu’un était le risque que cette personne parte un jour, et qu’il se sente à nouveau abandonner. La jeune femme essayait de l’analyser, mais elle savait qu’elle ne pourrait jamais réellement comprendre ce qu’il ressentait à l’intérieur. Elle pouvait lui dire des dizaines de fois qu’il fallait prendre des risques, qu’il fallait s’attacher, qu’il fallait vivre ces expériences même si on pouvait avoir mal. Mais elle le lui disait d’un point de vue différent. Elle le disait avec les pensées d’une fille qui ne s’était jamais fait abandonné, les pensées d’une fille qui ce qu’elle avait vécu de « pire » niveau abandon était sa relation à sens unique pour Caleb l’année dernière. Alors non ça n’avait rien de comparable, c’est sûr. Elle ne semblait pas vouloir le pousser sur des choses trop personnelles. Du moins pas maintenant. Parce qu’ils passaient un très bon moment tous les deux, ils s’amusaient comme s’ils étaient à nouveau des gamins, en faisant évidemment des bêtises, comme rentrer par effraction dans un jardin par exemple. Ce qu’il faisait en allant dans des endroits désaffectés était risqué. Mais visiblement, c’était quelque chose qu’il aimait. La jeune femme se contenta de répondre pour toute réponse. Elle ne savait pas ce que ça faisait, étant d’ordinaire à respecter les règles, elle ne s’y était jamais tentée.

Et la prochaine mission de la jeune femme était donc de sauter dans la piscine, ce qu’elle fit. Mais tout habillé évidemment. Elle n’allait pas donner ce qu’il voulait à Leroy. Du moins pas tout de suite. Car elle n’était pas stupide, elle se doutait quand même de ce qu’il avait derrière la tête en l’entrainant dans un bain de minuit. Elle était fière de lui. Fière de lui montrer que le pouvoir lui appartenait, et que malgré le jeu, elle restait maître de ses décisions. Mais comme Leroy restait fidèle à lui-même, il recommençait à jouer les arrogants, laissant entendre qu’il était certain de pouvoir arriver à ses fins à un moment ou à un autre. Ce n’était qu’une question de temps selon lui. Il était toujours obligé de la contredire, celui-ci c’était fou. Et elle lui fit d’ailleurs remarquée. Franchement ça ne le fatiguait pas tous ses efforts pour chaque fois dire le contraire de ce qu’elle disait elle ? Mais apparemment non, il devait bien aimer cela au fond. Même s’il reconnut quand même qu’il pourrait faire un effort de temps en temps pour lui laisser quelques petites victoires. Elle haussa un sourcil, avant de finalement lui répondre.

– Je ne veux pas de ta charité, je gagnerais mes victoires toute seule. Mais … Sérieusement, il n’y a jamais un point sur lequel tu es d’accord avec moi ? On est si différent que ça ?

*Bah bravo pour la règle où il ne faut pas poser de questions, mademoiselle.*


Non Allison en oubliait totalement sa règle. Parce que le jeune homme devant elle était réellement un mystère, et forcément, il y avait des milliers de questions qui lui traversait l’esprit. Pourquoi ? Etait-ce un jeu pour lui, où était-il réellement totalement en désaccord avec tout ce qu’elle avait à lui dire ? C’était étrange. Elle en venait à se demander comment ils réussissaient même à ne pas s’entretuer ce soir. S’ils étaient si différents qu’il n’y paraissait, comment arrivaient-ils à trouver un terrain d’entente ? Alors la demoiselle laissait échapper quelques questions de son esprit. Des questions qui poussaient tellement fort qui avait traversé sa bouche. En quelque sorte, elle voulait avoir l’avis de l’ancien serpentard sur la question, pour savoir ce que lui en pensait. Entre eux, il semblait que ce soit une bataille constante contre le pouvoir. Les deux le voulaient cruellement. Mais il ne semblait jamais être totalement fixe. C’était comme s’il était remis en jeu à chaque parole qu’ils prononçaient. Une fois, il était totalement dans les mains d’Allison, et la fois d’après Leroy le lui avait de nouveau arraché. Une chose était sûre, elle ne comptait pas totalement lui laisser. Elle allait continuer de faire des petits pas dans l’espoir qu’il finisse par rester indéfiniment dans ses mains. Oui elle avait toujours de l’espoir. Finalement ce fut encore à Allison de devoir effectuer un défi, et cette fois-ci, elle allait devoir montrer qu’elle aimait son corps. Alors elle se mit en sous-vêtements. Elle avait compris le défi de cette manière, surement à cause de l’alcool. Si elle avait été sobre, elle aurait sans doute cherché plus longtemps une faille pour ne pas donner à Leroy ce qu’il attendait depuis qu’ils étaient arrivés dans le jardin. La demoiselle le rejoignit à nouveau dans l’eau, et naturellement (à cause d’un autre défi), ils en vinrent à parler de leur relation à Poudlard. Apparemment Leroy était content qu’elle ait commencé à s’acharner sur lui. Sans cela, ils ne se seraient pas retrouvés ici dans une piscine à passer une soirée ensemble. La demoiselle en profita pour lui confier qu’à l’époque elle avait réellement envie de l’étranger tellement il était insupportable avec elle. Et ça, ça semblait bien le faire sourire. Il était fou celui-ci.

– Tu as un vrai problème, Odgen. Il n’y a sans doute que toi qui apprécie te faire hurler dessus en permanence sans raison valable.

Répondit la demoiselle en rigolant. Non vraiment, il ne devait y avoir que lui. Parce que la plupart des élèves qui se faisaient engueulé par Allison à l’époque étaient loin d’adorer ça. Pire, ils ne pouvaient pas la voir en peinture à cause de ça. Leroy essaya donc de lui retourner cette fameuse question déguisé, surement parce qu’il était curieux d’apprendre les pensées de la demoiselle. Surement à cause de la boisson, elle lui avoua donc qu’elle trouvait sexy son petit mouvement de cheveux. Visiblement il bugua simplement sur le mot sexy. Ce qui fit sourire en coin la demoiselle, quelque peu contente de ce petit effet. Puis il lui déclara par la suite que c’était le premier compliment physique qu’elle lui faisait. C’était bien possible. Allison avait quand même tendance à être très avare de compliments à l’égard de l’ancien serpentard.

– C’est possible. Un peu déstabilisé par cette honnête réponse ?


Parce que c’était une trop belle occasion pour la laisser passer. Pour une fois qu’elle arrivé à le déstabiliser, elle devait en profiter. Après tout, cela n’arriverait peut-être pas à nouveau de sitôt. Autant s’amuser un peu. Puis la demoiselle commença à chercher dans son esprit ce qu’elle allait bien pouvoir lui dire. Quelque chose qu’elle n’avait jamais dit à personne ? Etrangement ce fut un souvenir de son enfance qui revint à la surface. Ce qui lui était arrivé pendant ses vacances en Espagne avec ses parents. Alors se décida finalement à raconter l’histoire, essayant de faire concis, mais avec assez d’explications pour qu’il comprenne la scène. C’était fou de n’avait jamais raconté cette histoire, encore plus fou de ne pas l’avoir dit à ses parents sur le coup. Il faut dire que du haut de ses sept ans, la petite Allison avait eu peur qu’on ne la croit pas. Après tout, elle n’avait fait aucun bruit, elle n’avait pas appelé à l’aide, et personne n’avait semble-t-il était témoin de la scène. Alors elle avait juste gardé le silence. Elle avait simplement continué de jouer en dehors de la piscine pour le reste de la journée. Heureusement cette expérience n’avait pas été traumatique pour la jeune femme, dans le sens où elle n’avait pas développé une peur irrationnelle de l’eau ou des piscines. La preuve, elle s’y trouvait aujourd’hui sans paniquer du tout. Leroy semblait un peu surpris par cette histoire, et prit le temps avant de répondre. Non il ne s’y attendait pas, et trouvait même cette histoire touchante.

– Ce que je trouve incroyable, c’est de se rendre compte que l’instinct de survie est plus fort que tout. Même dans la panique la plus totale, tu peux retrouver le calme pour justement tenter de te sauver. Ne me remercie pas, il n’y a vraiment pas de quoi.


Répondit la demoiselle, presque un peu gêné qu’il la remercie de partager cette histoire avec lui. Ce n’était certainement pas de la pitié qu’elle voulait qu’il ressente auprès d’elle. Parce qu’après tout, elle allait très bien. Elle était en vie, et n’avait pas de séquelles de cette aventure, simplement le souvenir gravé à tout jamais dans son esprit. Mais maintenant, c’était de nouveau à son tour de trouver quelque chose pour Leroy, un nouveau défi. Et les choses devenaient compliquées. Parce qu’ils avaient graduellement monté en difficulté tout au long de la soirée. Et Allison voulait réellement trouvé quelque chose de bien. Alors elle prit le temps de réfléchir tout en barbotant tranquillement dans l’eau. Leroy lui était en train de fumer sa cigarette dans la piscine. Il fumait beaucoup ce soir celui-ci.

– Hum … J’en ai une mais je ne suis pas sûr que tu sois encore totalement prêt à prendre ce risque.

Répondit-elle avec un sourire et une voix mystérieuse. Ah bah bravo, elle allait le rendre fou à dire des choses comme ça puis changer de sujet par la suite. Ou alors elle le faisait juste exprès peut-être.

– Raconte moi l’histoire la plus folle qui te soit arrivée.


Et un petit sourire. Parce qu’elle se doutait qu’il devait être en train de se poser plein de questions dans sa tête par rapport à sa phrase précédente. Elle trouvait cela plutôt drôle.

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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 4 Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 4 EmptyMar 24 Avr - 18:01

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Les victoires continuaient à s’enchaînait pour Leroy. Enfin les victoires c’était vite dit puisque dans la guerre qu’ils menaient pour la garde du pouvoir dans leur conversation, il avait quand même réussis à avoir ses petites victoires. Comme elle d’ailleurs. Mais ce n’était pas fini, le jeu allait continuer pendant un moment encore et le pouvoir passait d’une main à l’autre, parfois par la force, parfois en le laissant à l’autre. Ils avaient envie de le garder pour eux, de montrer à l’autre qui était le plus fort. Si Leroy avait la force des mots, Allison avait celle des gestes. Elle ne devait même pas de se rendre compte à quel point ce qu’elle faisait amenée Leroy a perdre du terrain au niveau du contrôle. Si elle l’avait voulu, elle aurait pu gagner la guerre très aisément rien qu’avec ça et si le jeune homme était conscient de ça, il ne voulait pas en faire part à la jeune femme. Il préférait qu’elle ait l’illusion de garder le contrôle le pouvoir, qu’elle ait cette impression d’avoir la possibilité de choisir, alors qu’il continuait à lui montrer qu’elle ne l’avait pas. Bien évidemment lui non plus n’avait pas tout le loisir de pouvoir faire ses propres choix, n’ayant pas le droit de refuser quelque chose, mais il se sentait capable de parvenir là où il voulait l’emmener. Lorsqu’elle sauta toute habillée dans la piscine, il comprit qu’elle pouvait se jouer de lui, qu’elle était encore maitresse de ses actions, tant qu’il ne lui donnait pas plus de détails. Peut-être qu’il aurait dû en lui proposant un bain de minuit spécifier qu’elle ne devait pas plonger habillée. Sans doute que cela aurait été plus simple et n’aurait pas entraîner la discussion sur la question du pouvoir. Il l’embêtait, il était arrogant en ne cessant de lui dire qu’il pouvait arriver à obtenir ce qu’il voulait. Ho il la contredisait ouvertement, comme un gamin qui s’amuse avec les mots, mais il n’en était pas fatigué. Par contre elle soulevait un point intéressant. Avaient-ils été une fois d’accord sur quelque chose ? Leroy savait que oui, mais une autre question venait de se poser dans son esprit : Avaient-ils réussit à s’avouer être d’accord avec l’autre ? « A toi de voir. Un point sur lequel on a déjà été d’accord : Nathan Davis est un idiot. Et je suis sûre qu’on peut trouver d’autres moments. Le problème étant que si on a été d’accord une fois sur quelque chose qui nous tenait à cœur tous les deux, toi comme moi nous avons une fierté qui nous empêche de l’avouer. Au final nous ne sommes pas si différents. » Ils avaient des points communs tout les deux et puis ils avaient sans doute été d’accord plus d’une fois. Mais comme il y avait toujours cette compétition entre eux, ils leur semblaient compliqué de s’avouer ce genre de chose. Comme ils étaient compliquée pour eux de s’avouer des choses à eux-mêmes. Trop de fierté ou trop de peur, qui pouvait vraiment savoir, mais Leroy et Allison bien qu’ayant vécu des choses totalement différents, semblaient avoir des caractères pas si éloignés loin de l’autre.

Joueurs déjà, taquin et cherchant à déstabiliser l’autre, ce n’était pas n’importe qui qui prenait le parti sur ce genre de question. Malgré leur différence, ils restaient quand même semblables, ne cherchant pour le moment ni l’un ni l’autre à essayer de terminer cette soirée. Il devait être deux heures du matin, voire trois, mais Leroy n’était pas fatigué. Il voulait continuer à jouer, comme un souhait que cette soirée s’éternise, ne s’arrête pas. Dans la piscine, le jeune homme était tout simplement bien. Bon il savait qu’il aurait du boulot en rentrant, n’ayant pas fini toutes ses corvées, mais ce qui était pratique quand on faisait la fermeture c’était que le lendemain on ne travaillait pas à l’horaire de midi. Leroy ne faisait même plus attention au fait qu’elle ne respectait plus la règle concernant les questions. Il aurait pu lui faire une remarque, mais la règle s’appliquait plus à lui qu’à elle. Pourtant maintenant que Leroy avait arrêter, Allison s’en donnait à cœur joie. Que cherchait-elle à savoir ? Que voulait-elle comprendre ? Elle avait craint qu’il ne soit un délinquant et cette idée avait-elle réveiller en elle, l’affirmation que la vie de Leroy lui était totalement inconnue. Etait-ce pour cette raison qu’elle n’avait de cesse de chercher à mieux comprendre ? En lançant son défi suivant, le jeune homme n’avait pas pensé à ce qu’elle choisisse cette manière. Evidemment il en était ravis, mais il avait senti son cerveau en ébullition lorsqu’elle avait parlé d’être dénudé. Leroy avait un problème clairement, il était un véritable malade sans aucun doute. Mais il avait bien réussi à accomplir son petit défi personnel de la voir en petite tenue. Oh il ne le lui avait pas fait remarquer, savourant sa petite victoire intérieurement. Après il n’aimait pas la voir aussi mal à l’aise avec son corps, mais serait-il capable un jour de lui faire changer d’avis là-dessus.

Elle profita du calme pour lui demander une nouvelle chose. Ce qu’il ne dirait jamais sobre ou bourré à Allison. Parmi tout ce qui lui était venu en tête, la seule chose plutôt correcte à sortir était le fait qu’elle s’était acharné sur lui pendant leur scolarité à Poudlard. Là où tout avait commencé, les emmenant aujourd’hui dans une piscine qui ne leur appartenait pas. Bon après tout n’avait pas été tout rose, vu les envie de meurtre d’Allison à l’époque. Il se mit à sourire en l’écoutant. Oui il n’était pas net dans sa tête d’aimer se faire gueuler dessus à longueur de journée. Mais il y avait une raison à ça. « Ha donc tu es d’accord sur le fait qu’il n’y avait aucune raison valable pour que tu me cries dessus. Je n’appréciais pas particulièrement me faire gueuler dessus, mais tu étais beaucoup trop mignonne quand tu t’énervais. » L’alcool parlait encore une fois, Leroy n’aurait pas été capable sans doute de lui dire ça sobre ou alors pour la mettre dans une position gênante. Mais la préfète ne devait même pas s’en rendre compte qu’elle était adorable quand elle s’énervait. A moins que ce soit Leroy qui ait un problème ? Masochiste d’aimer se faire crier dessus ? Pas de réponse. Le jeune homme tenta de lui poser la question en retour, mais à la différence d’Allison il lui laissa le choix de répondre ou non. Et il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui dit. Elle le trouvait sexy quand il passait sa main dans sa chevelure. Quoi ? Il avait bien entendu le mot ‘sexy’ dans cette phrase ? Apparemment oui car il répéta le mot, comme pour bien l’ancrer dans sa tête. Jamais on ne l’avait qualifié ainsi. Mignon oui, beau et encore, mais sexy c’était totalement différent. Evidemment elle avait comprit que lui dire ça, était gênant pour lui, déstabilisant et elle en rajouta une couche en le lui demandant. « Un peu oui. » Pas qu’un peu crétin, c’était la première fois que tu entends ce mot dans la bouche d’une fille, surtout te concernant. Allison faisait comme Leroy avait l’habitude de faire. Elle trouvait un truc qui le gênait et appuyait dessus. Avec des questions. C’était peut-être le moment de lui rappeler la règle imposée ? Mais il n’en fit rien, curieux de voir jusqu’où elle irait chercher si elle le faisait. Leroy était prêt à être gêné et déstabilisé, il n’attendait plus qu’elle maintenant.

Leroy lui demanda d’avouer quelque chose qu’elle n’avait jamais dit à personne et Allison lui raconter l’histoire où elle avait failli se noyer. La petite agée de sept ans avait alors trouvé dans son esprit une force pour ressortir la tête de l’eau et ainsi ne pas mourir. C’était hallucinant de voir comment le cerveau humain pouvait prendre les choses en mains quand il s’agissait de survivre. Leroy en était bleffé, même s’il trouvait un peu triste que ses parents n’aient pas plus fait attention à elle. Il trouvait l’histoire très belle et touchante. A aucun moment il n’avait voulu avoir pitié d’Allison dans ce qu’il lui répondit, mais peut-être le percevait-elle ainsi. La jeune femme fit part de ses réflexions sur les capacités humaines à outre passé la panique et à réagir. L’instinct était présent en chaque personne, mais il pouvait être difficile pour certaines personnes de réussir à outre passer la panique. Certaines personnes avaient cette force d’autres non. « Je pense que ça dépend des personnes, certaines auraient beaucoup plus paniquer que toi et ça montre au final que tu as un grande force en toi pour être capable de te relever et de faire face. » L’instinct était présent en chacun de nous, mais il fallait pouvoir le laisser parler, sinon on pouvait sombrer facilement. Allison devait à son tour poser une question, un défi, dire quelque chose que Leroy devrait faire sans rouspéter. Et il eu peur lorsqu’il l’entendit parler d’une idée où elle n’était pas certains qu’il était capable de prendre le risque. Le jeune homme en avait prit énormément aujourd’hui. Alors qu’est-ce que cela pouvait être pour qu’il doute de prendre le risque ? Il commençait à se poser des questions et elle devait le savoir vu son sourire. Elle ne le laissa pas languir de trop et parler de lui raconter son histoire la plus folle. Ok. Leroy allait devoir choisir. Parce qu’il en avait des choses à raconter. Il s’était déjà battu, il avait déjà été au poste de police, mais plus commune que folle. Il réfléchit quelques minutes, ne disant rien et laissant sa clope s’éteindre lentement. Puis finalement il prononça quelques paroles : « On va dire que c’est l’une des plus folles. » Leroy écrasa sa clope, se disant qu’il la jetterait après.

Puis il prit une grande inspiration pour commencer son histoire. Et elle allait être longue. « J’ai vécu à l’orphelinat depuis mes dix ans, ça tu le sais. Comme tu peux t’en douter ce n’est pas tout rose et être l’un des plus âgé là-dedans ce n’était pas vraiment agréable. Enfin bref, j’avais quinze ans, c’était l’été. Pour une raison quelconque, j’ai tout simplement décidé de fuguer. Le problème c’est que vu que j’étais assez grand, les petites avaient l’habitude de me donner des trucs à garder, pour éviter de se les faire voler. J’ai fui l’orphelinat pendant trois-quatre jours. Sans m’en rendre compte un seul instant, j’avais emporté avec moi l’un des poupées des gamines que j’avais malencontreusement oublié là-bas. Quand je suis rentrée, elle m’a demandé où était sa poupée. La petite s’appelait Astrid et quand elle a compris que je ne l’avais plus elle s’est mise à pleurer. » Il se souvenait très bien de ce petit bout en pleur devant lui. Si Leroy ne s’attachait pas facilement aux autres, il n’en était pas moins resté assez protecteur avec les plus petits à l’orphelinat, heureux pour eux lorsqu’ils trouvaient un nouveau foyer. Alors forcément quand il l’avait vu pleurer, il ne l’avait pas supporté. « Ni une ni deux, je suis retourné à l’endroit où j’avais séjourner, enfin plutôt les endroits. Mais rien. Je voulais vraiment lui ramener cette poupée. Soudain, je l’ai vu, tenu par un chien, le genre de gros chien qui devait sans doute être abandonné et peu commode. J’ai donc essayé de faire amis-amis avec le chien, ce qui n’a pas été une chose facile à faire, parce qu’il était très joueur, mais en même temps peureux. Dès que je m’approchais, il reculait, secouant joyeusement la queue, ne lâchant pas la poupée. J’ai essayé toutes les techniques, j’ai tout tenté, quitte à me faire mordre plus d’une fois, mais rien. Il récupérait la poupée à chaque fois. Je me suis finalement assit sur le sol à observer le chien qui s’est allongé en face de moi. J’ai dû rester six heures à le regarder comme ça en cherchant une solution. Six heures a se fixer tous les deux sans rien faire, enfin lui s’amusait bien avec la poupée. Au bout d’un moment j’ai décidé de partir, d’en racheter une autre. Astrid a pleuré pendant des heures quand je lui ai dit. » Il s’en souvenait car elle n’arrêtait pas de le suivre, lui faisant complètement comprendre que tout ça était de sa faute. Mais ce n’était qu’une poupée. Leroy soupira, avant de terminer son histoire. « Au final, le chien est venu jusqu’à l’orphelinat. Il m’avait suivi, semblant comprendre ce que je voulais. Quand Astrid l’a vu, sans même avoir peur, elle a couru vers lui, lui a fait un câlin et a récupérer sa poupée. Elle l’a même remercié. J’avais passé une journée entière à chercher ce jouet et c’était le chien qu’on remerciait. » Leroy se demanda un instant ce qu’était devenue Astrid. Elle devait avoir neuf ans maintenant. Il savait qu’elle avait été adoptée, mais comme pour beaucoup, il n’était pas au courant des nouveaux foyers des orphelins.

electric bird.
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Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 4 EmptyMer 25 Avr - 3:55


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Allison semblait réellement commencer à croire qu’ils n’étaient jamais d’accord sur rien. Après tout, c’était ce qu’il lui montrait depuis qu’ils avaient commencés à parler. Si elle disait blanc, il disait noir, et inversement. Comment pouvaient-ils se supporter s’ils n’étaient jamais d’accord sur rien ? Pas qu’elle voulait qu’il soit tout le temps de sa vie et qu’il prenne sa parole pour le messie, mais bon. De là être en désaccord sur tout les sujets … La jeune femme se posait réellement des questions. Et visiblement, elle n’arrivait plus réellement à se les garder pour elle. Encore une fois, elle allait donc déroger à sa propre règle en questionnant le garçon devant elle. Apparemment monsieur avait un exemple. Ils avaient été d’accord par le passé, sur le cas de Nathan Davis. Elle se souvenait de ce moment, c’était il y a quelques mois pendant cette fameuse retenue dans les toilettes du troisième étage. Oui Davis était un idiot, et c’était un autre garçon qui arrivait tellement bien à lui taper le système. Au moins maintenant qu’elle avait quitté Poudlard, elle ne risquait plus de se retrouver être la victime d’une de ses stupides blagues. Leroy aussi le trouvait stupide. Et maintenant qu’il lui rappelait, elle ne croyait pas se souvenir pourquoi il avait porté ce jugement sur le garçon. Est-ce qu’il avait été aussi la victime d’une de ses blagues ? Ou c’était simplement un affrontement en garçon ? Pour être totalement honnête, cela ne l’intéressait pas plus que cela, et elle n’allait pas poser de questions sur le sujet. Leroy soulevait tout de même un bon point. Peut-être qu’ils avaient été d’accord plus d’une fois, mais ni l’un ni l’autre ne l’avait avoué, simplement par fierté, à cause de cette compétition qui s’était naturellement imposé entre eux deux. Certes, si elle était d’accord sur le fond de sa pensée, mais qu’elle risquait de perdre le pouvoir en l’avouant à voix haute, elle n’allait pas le dire. Et c’était surement pareil du côté du jeune homme. Toute cette discussion laissait quand même pas mal à réfléchir.

– Donc tu as été plus d’une fois d’accord avec moi, et tu ne l’as pas dit, simplement pour ne pas me laisser le pouvoir.


Retenue la jeune femme. Bien sûr, elle avait fait la même chose mais comme c’était lui qui avait laissé sous-entendre ses paroles, il l’avait avoué à demi-mots. Ah cette fierté. Incapable de la mettre de côté pour n’importe quelle conversation. Mais la fierté était également une arme de protection en quelque sorte. Allison l’utilisait beaucoup. Parce que quand on avait son physique, on avait besoin de caractère pour se faire un minimum respecté. Leroy semblait donc croire qu’ils n’étaient pas si différents. Peut-être se ressemblaient-ils sur quelques points, mais pour l’instant, la jeune femme avait quand même l’impression que beaucoup de choses les séparaient. Même dans leur caractère. Mais il faut dire qu’elle ne le connaissait pas encore très bien pour le moment, et peut-être allait-elle être surprise dans le futur. S’il y avait bien un truc qui les rapprochait, c’était le jeu. Tous les deux de vrais joueurs, et de vrais compétiteurs. Car aucun des deux jeunes ne voulaient laisser tomber, ou ne voulaient abandonner la partie. Parce qu’il y avait tout de même cette rage de vaincre en eux, cette envie de montrer qu’ils étaient forts, et qu’ils étaient capables de dépasser leur limite simplement pour montrer à l’autre leur puissance. Allison aimait bien ce qui se passait ce soir, elle avait l’impression d’être totalement libre, de pouvoir faire ce qu’elle voulait, et d’être libéré de cette cage qu’elle s’imposait à elle-même en temps normal. Elle était dans une piscine qui ne lui appartenait pas, déjà rien que ça, c’était quand même fou. Elle n’aurait jamais pensé avoir une telle expérience un jour.

Tous les deux barbotaient tranquillement et les défis continuaient de donner le tempo à cette soirée. L’un puis l’autre. Les défis montaient graduellement en difficulté. Et rapidement la jeune femme s’était retrouvée dénudé. Elle avait eu vite fait de retourner dans l’eau histoire de pouvoir se cacher un pu. Car malgré l’alcool qu’elle avait dans le sang, toutes ses insécurités ne disparaissaient pas comme ça. Malheureusement. Elle aurait aimé être plus cool avec son propre corps, mais elle avait réellement une vision déformée d’elle-même, se trouvant pas assez parfaite, trop banale, et définitivement pas sexy du tout. Mais elle n’avait quand même pas l’intention de laisser ses pensées gâcher le bon moment qu’elle était en train de passer. Il en était tout à fait hors de question. Alors elle continua de discuter avec Leroy, et lui demanda de lui dire quelque chose sur elle qu’il ne lui avait jamais dit. Et le garçon lui déclara qu’il était heureux qu’elle s’était acharné sur lui pendant des mois, car sans cela, ils ne se seraient jamais retrouvés ici ce soir. Il était fou ce garçon. Comment avait-il pu aimé qu’elle lui fasse vivre un enfer sans aucunes raisons. OUPS. Elle l’avait dit elle-même, avouant que contrairement à ce qu’elle avait pu lui dire par le passé, elle n’avait pas toujours de raison valable de s’en prendre à lui. C’était ce que l’on pouvait appeler une gaffe pour le coup. Dommage pour elle, Leroy n’allait clairement pas passer à côté, et allait rebondir dessus. Normal, l’occasion était sans doute bien trop belle pour lui. La jeune femme sentit ses joues rosir déjà parce qu’elle avait été stupide d’avouer cela à voix haute, mais aussi parce qu’il venait de lui faire un énième compliment. Qui aurait peut-être dû l’énerver d’ailleurs. Mais non, pas ce soir, sa bonne humeur semblait impossible à atteindre pour le moment.

– Je … J’avais des raisons la plupart du temps. Tu sais que quand on s’énerve, le dernier qualificatif par le lequel on veut être décrit est « mignon ». Comment tu veux que je sois crédible, si tu me traites de mignonne ?

Répondit-elle faussement offusqué. Ah celui-ci, vraiment. Mais elle ne pouvait pas réellement mentir. Car en étant totalement honnête avec elle-même, il fallait quand même avouer qu’elle passait réellement une bonne soirée. Meilleure qu’elle ne se le serait imaginé. Elle s’amusait beaucoup, et même si cela faisait déjà plusieurs heures qu’elle était en sa compagnie, elle n’était pas pressé que l’heure de rentrer sonne. Même si elle savait que ça pourrait bientôt arriver. Après tout, toutes les bonnes choses avaient une fin, non ? Mais tant que cela continuait, la jeune femme allait bien en profiter. Mais alors qu’il lui avait retourné la question, elle lui fit son premier compliment physique. Et visiblement, ça avait eu le don de déstabiliser le jeune homme. Ni une, ni deux, Allison entra dans cette brèche pour en rajouter des couches. Parce que c’était cool d’être capable d’inverser les rôles pour une fois. Ce n’était pas souvent qu’elle arrivait à me mettre dans ses états. Un peu qu’il disait. Et la demoiselle rit doucement. Elle aimait bien cette sensation de pouvoir. Bon maintenant elle devait quand même répondre au vrai défi, qui était de confier une histoire qu’elle n’avait jamais raconté à personne. Et Allison parla donc de cette fois où elle avait failli se noyer en Espagne. En reparler aujourd’hui lui faisait tout de même réaliser le caractère incroyable de l’instinct de survie humain. Parce qu’après tout, elle aurait pu paniquer, elle n’était qu’une enfant, mais elle avait trouvé la force de se battre pour ne pas se laisser noyer. Heureusement qu’elle l’avait fait d’ailleurs. Ca aurait été bête de mourir là-bas sans que personne ne le remarque. Mais pour Leroy ce n’était pas l’instinct humain, ou du moins cela dépendait des personnes. Il pensait qu’un autre individu aurait pu avoir une réaction totalement différente dans la même situation. Peut-être. Elle n’y avait pas réellement pensé sous cet angle.

– Maintenant que tu le dis … Mais j’ai une grande force dans cette piscine. Mais si on revient quelques mois en arrière, je suis resté pétrifié dans un bar en feu en face d’un mangemort, incapable de bouger ou de me défendre. Ma grande force a du me quitter à un moment.


Répondit la demoiselle. Elle venait de confier autre chose à Leroy sans réellement s’en rendre compte. Parce que le garçon ne savait peut-être pas qu’elle s’était retrouvé en plein milieu d’une bataille malgré elle. Cela s’était passé il y a quelques mois juste avant la quarantaine, et Allison se souvenait clairement de tout ce qu’elle avait vu et ressenti. Là-bas, son instinct de survie n’avait clairement pas pris le dessus au contraire. Elle était resté immobile guidé par la peur de brûler vive ou de se faire torturer. Cela était loin d’être brave bien sûr, et ce n’était pas la chose dont elle était la plus fière clairement. Mais Allison posa son prochain défi au garçon. Elle voulait qu’il lui raconte l’histoire la plus folle qu’il avait vécue. Elle le vit prendre une grande inspiration avant de commencer son long récit. La demoiselle écoutait attentivement tout ce qu’il disait, tous les détails qu’il donnait, se contentant de sourire de temps en temps. Cette histoire était quand même marrante, et légère. Mais montrait beaucoup plus de choses sur Leroy qu’on ne pouvait le penser. A travers cette histoire, elle découvrait un garçon qui s’accrochait, quelqu’un de patient, qui était capable d’attendre des heures simplement pour aider une petite fille. C’était également touchant dans un sens. Elle n’aurait pas réellement pensé qu’il était comme ça. Comme quoi, la demoiselle l’avait très mal jugé, et avait été très loin de la vérité.

– Haha, les chiens ont toujours plus la côte avec les petites filles que les grands garçons, tu sais. C’est beau ce que tu as fait pour elle, malgré tout. Tu continues de me surprendre un peu plus à chaque fois Odgen.


Répondit-elle. Elle avait l’impression de réellement entrer un peu plus dans l’histoire du garçon. Et elle avait l’impression que lui aussi se sentait plus à l’aise pour discuter avec elle, et racontait quelques anecdotes sur sa vie. Cette histoire était très bien. Allison aimait beaucoup les chiens elle aussi. Elle en avait d’ailleurs deux petits à la maison. La demoiselle sentait l’alcool prendre le contrôle de son corps un peu plus chaque seconde. Qu’est-ce qu’elle était bien. Elle se trouvait désormais dans cette limite. Cette limite où on n’était pas dans le mal. Où l’on appréciait le monde qui tournait légèrement autour de soi, le moment où l’on avait l’impression que tout était fantastique, que tout était possible. Alors que la jeune femme se laissait flotter depuis tout à l’heure, elle s’était comme naturellement rapproché de Leroy au fur et à mesure des confidences qu’ils se faisaient. Ils n’étaient plus très loin l’un de l’autre maintenant. Pris d’un élan et d’une envie de l’embêter, la jeune femme « courrut » vers lui, l’entrainant à la renverse et sous l’eau.

https://media.giphy.com/media/NHi9EpQGh6Auc/giphy.gif (c’est ça entre autre l’idée, mais sans le baiser haha).

Les deux jeunes furent donc entrainer sous l’eau. Et la demoiselle remonta en première à la surface, le sourire aux lèvres. Se chamailler, se taquiner n’était plus quelque chose de nouveau pour eux, et faisait en quelque sorte parti du jeu aussi. Petit levé de sourcil provocateur, comme si elle l’invitait clairement à se venger.

– Surprends-moi.

Ce n’était pas son tour de donner un défi, et pourtant ces deux mots sonnaient clairement comme tel. La jeune femme s’imposait en maître du jeu et de la situation, ne laissant plus réellement l’occasion à Leroy de reprendre le pouvoir à la loyal. S’il voulait le retrouver, il allait devoir clairement se battre pour.

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 4 EmptyMer 25 Avr - 11:46

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Leroy adorait contredire les autres. Comme il aimait les embêter, les pousser à bout, c’était sa manière à lui d’être. Il savait que cela en agaçait plus d’un, que beaucoup de ceux qu’ils connaissaient s’était mit en colère contre lui parce qu’il avait osé les contredire. Mais Leroy aimait avoir raison et même si parfois il avait tort, il arrivait toujours très bien à retourner la situation à son avantage. Allison devait commencer à le connaitre maintenant, elle avait peut-être une idée de comment il fonctionnait. Questions, contradiction, arrogance et orgueil, voilà ce qu’il montrait au monde. Voilà ses défauts qui en avait fait rager plus d’un qui l’avait souvent mis dans des situations étranges, mais Allison restait pourtant, elle ne s’en allait pas comme d’autres l’auraient fait. Il semblait qu’elle avait envie de comprendre si un jour ils pourraient être d’accord sur quelque chose. Etait-ce si important pour elle de savoir ça ? Est-ce que cela allait changer sa vie ? Pas vraiment du point de vue de Leroy, mais en y réfléchissant il savait au fond de lui que plus d’une fois ils avaient été d’accord sur quelque chose. Déjà sur Nathan Davis qui était un idiot selon lui, qui les avait enfermés dans les toilettes. Rien que pour ça Leroy ne l’appréciait pas. Enfin il l’aimait bien parce que Nathan avait une très bonne répartie. Mais c’était différent. Quand il parlait avec Allison, ses mots ne voulaient pas être méchant alors qu’avec le poufsouffle c’était une autre histoire. Leroy et la jeune femme avaient des points communs, ils pouvaient s’entendre. De grands joueurs déjà, quand elle parlait de contradiction, le jeune homme savait déjà avoir été d’accord avec elle plus d’une fois. Mais ils avaient chacun leur fierté et ils ne voulaient pas laisser l’autre gagner, reprendre le pouvoir. Ils n’avouaient pas, ils cherchaient un autre moyen pour conserver l’ascendant sur l’autre. C’était ainsi qu’ils fonctionnaient, depuis le début où la haine d’Allison envers lui avait été très grande et que pour rien au monde elle n’aurait apprécié avoir cette impuissance face à lui. Et c’était ce qui se passait aujourd’hui toujours entre eux. Elle lui demanda alors s’il avait déjà été d’accord avec elle sans le dire. Oui, c’était certains, mais il n’avait pas d’exemple précis. Leroy le savait simplement au fond de lui. « Je pense oui, même si je n’ai pas d’exemple sous la main. Et toi non plus tu n’avouerais pas surtout si le faire me donne le pouvoir. » Est-ce qu’elle accepterait de le laisser gagner ? Est-ce qu’elle ne fonçait pas dans les brèches de sa barrière dès qu’elle en avait l’occasion ? Allison faisait tout ça, elle ne le laisserait pas faire aussi facilement. Elle ne voulait pas perdre, trop joueuse. Et pourtant elle aurait pu tout simplement laisser Leroy continué à la contredire sans réagir. Il s’en serait peut-être lassé au bout d’un moment, mais ce qu’il aimait c’était qu’elle continuait encore et encore.

Tout ça n’était qu’un jeu. Mais pour aller où ? Où est-ce que tout cela allait les amener ? Et quelle était la récompense ? Leroy comme Allison avançaient dans leur relation, sans réellement savoir ce qu’ils en étaient. Si le jeune homme aurait pu dire qu’il ne s’agissait que d’une copine de jeu, il savait au fond de lui qu’il y avait autre chose. Quelque chose qu’il n’expliquait pas et qui aurait besoin d’être clarifier par la suite. Il aurait besoin de réfléchir, de penser à tout ça, mais au calme. Pour le moment la seule chose qui comptait été cette nouvelle sensation de légèreté qui s’installaient entre eux. Comme une impression de retomber en enfance, avec l’insouciance du moment, d’arrêter de penser. Etrange sensation, étrange situation, Leroy se sentait libre, incapable de penser à autre chose que le moment présent. Il savait devoir partir un jour de cette piscine qui n’était pas à lui, il savait qu’il allait devoir rentrer un jour où l’autre, à un moment vu comment les heures semblaient défiler depuis qu’ils avaient commencé à se parler. Mais avait-il envie de partir ? Non il ne voulait pas, il pensait à la fin bien sûr de cette soirée, sans savoir ce qui se passerait, mais il avait peur de voir au-delà. Est-ce qu’il la reverrait ? Est-ce qu’elle reviendrait une nouvelle fois dans le bar pour passer du temps avec lui ? Ou bien n’était-ce que ce moment qu’ils partageaient en ce moment qui subsisterait entre eux ? Ne plus se revoir, ne plus se parler … Leroy ne voulait pas ça, il voulait la revoir après, mais cette décision ne lui appartenait pas et tant qu’il ne saurait pas comment leur jeu se terminerait, rien n’était certain.

L’eau les entourait, ils barbotaient sans savoir si quelqu’un habitait la maison, ils semblaient n’en avoir rien à faire du monde extérieur, ils étaient dans une bulle, remplis de questions et d’incertitude. Lui torse nu, elle en sous-vêtement, si quelqu’un venait à venir, ils étaient clairement mal. Comment se rhabillait vite quand on devait fuir ? Leroy n’en avait pas la moindre idée. Peu importe n’est-ce pas ? Ce n’était pas le moment d’y penser. Les défis s’enchaînaient, tous aussi compliqués les uns que les autres, à nouveau dévoilant qui ils étaient. Leroy avait réussis à mettre Allison en sous-vêtement bien que cette situation pouvait se gênante pour la jeune femme, aujourd’hui elle ne pouvait pas fuir pour aller se changer. Elle ne pouvait pas agir ainsi avec lui comme le jeu le lui interdisait. Elle lui demanda de lui dire ce qu’il ne lui aurait jamais dit. Si Leroy avait des réponses dans sa tête, il parla de leur première rencontre à Poudlard, de cette manière qu’elle avait de lui crier dessus. Sans doute à cause de l’alcool, elle avait avoué qu’elle lui criait dessus sans raisons. Leroy se mit à sourire, content d’avoir eu cette information. Alors c’était pour autre chose ? Pour un plaisir sadique de lui gueuler dessus ? Ou bien pour ce que lui avait imaginé ? Trop de questions qu’il se demandait comment il faisait pour ne plus en poser. « Hum hum la plupart du temps oui. Donc tu avoues qu’il y avait quelque chose pour que tu me cries dessus. Un plaisir sadique peut-être ? »Oui il était curieux et maintenant qu’il avait eu cette informations, il n’avait pas l’intention de la lâcher avant de mieux comprendre. « Ho rassures toi tu étais parfaitement crédible, mais tu n’en restais pas moins mignonne. Mais après je me dis que le fait que je n’en avais pas grand-chose à faire que tu me gueule dessus, me permettait de mieux te regarder.  » Il se souvenait de son froncement de sourcil quand elle lui criait dessus, de ses yeux offusqués par les propos de Leroy et cette incapacité à lui donner des réponses cohérentes quand il touchait un point sensible. Toutes les mimiques qu’elle avait quand elle lui criait dessus, il aimait beaucoup ça. Mais sans doute que quelqu’un qui aurait été plus touché par le fait de se faire engueuler ne se serait pas attardé sur ce genre de détails. Leroy lui avait retourner la question et il semblait qu’elle faisait attention également à ce qu’il faisait, puisqu’elle parla du mouvement de main que le jeune homme faisait avec ses cheveux. Qualifiant ça même de sexy. Il fut gêné d’entendre ça le concernant et elle en profita largement. Leroy n’avait pas le droit de mentir, alors il accepta de lui dire qu’il était un peu embarrassé. Sexy … mais où elle allait chercher ça ? Leroy ne l’était pas. Allison pouvait l’être, mais lui non. Après il était bien conscient que l’on ne choisissait pas si on était sexy pour quelqu’un ou non. Il n’avait donc pas le choix et il essaya de chasser cette pensée de sa tête avant de devenir fou, voyant le petit sourire satisfait sur le visage de la jeune femme.

Il se concentra sur l’histoire qu’elle lui raconta, celle qu’elle n’avait jamais dit à personne. Allison avait faillit perdre la vie à l’âge de sept ans et il remerciait le fait qu’elle soit toujours parmi eux et avec lui dans cette piscine. Elle ne craignait pas l’eau, ayant appris à nager depuis, mais l’histoire qu’elle lui avait raconté était quand même assez touchante et angoissante. Cela soulevait énormément de questions sur les capacités humaines, l’instinct qu’on pouvait avoir dans ce genre de situations. Si elle pensait que tout les être humains étaient capable de l’avoir, Leroy avait plutôt l’impression que cela dépendait de la situation mais également de la personne. Certains avaient tendance à plus paniquer que d’autres et se sentait alors incapable de reprendre conscience pour se sauver. Elle sembla comprendre ses pensées et lui expliqua alors qu’elle avait complètement paniquer lorsqu’elle s’était retrouvée dans un bar en flamme face à des mangemorts. Quoi ? Comment ? Quand ? Leroy savait qu’il y avait eu un incendie à pré-au-lard à cause d’une attaque, elle était à l’intérieur donc ? C’était encore plus perturbant que son histoire. A nouveau elle aurait pu mourir. Les yeux du jeune homme montrait clairement son étonnement et comme à son habitude il tenta de trouver une justification rationnelle. « Cela doit dépendre des situations je pense, peut-être que lorsque tu es resté pétrifie quelque chose en toi à réagit, que ce soit à un élément, le feu par exemple à ce que quelqu’un soit avec toi ou même que face à des mangemorts, la mort la plus proche ne soit pas celle donné par l’incendie. » Car cela n’avait pas dépendu d’elle, elle aurait pu mourir de la main d’un mangemort. Si Leroy soutenait la manière de penser de ces derniers, il ignorait s’il serait capable de tuer et puis savoir qu’Allison avait été mit en danger, semblait clairement le perturbé. Heureusement qu’ils n’allaient pas parler politique ce soir, car avec le fait d’être honnête, elle n’approuverait pas ce qu’il pensait. Leroy ne fit aucun commentaire sur les actes des mangemorts, attendant son prochain défis qui ne tarda pas.

Elle demanda de lui raconter son histoire la plus folle. Leroy en avait des choses à raconter, mais il choisit celle du chien avec Astrid. Il raconta l’histoire en donnant énormément de détails pour expliquer la situation. LA poupée d’Astrid, la patience dont il avait dû faire preuve pour essayer de récupérer le jouer, le chien et finalement il avait terminé par le fait qu’il n’avait eu aucun remerciement. La petite avait préféré dire merci au grand chien. Leroy avait toujours adoré les petites de l’orphelinat, agissant avec elle comme un grand frère, mais il savait aussi qu’il ne devait pas s’attacher, même si elles le faisaient. Il se souvenait lorsqu’elles venaient lui annoncer qu’elles allaient être adopté. Leroy préféra arrêter d’y penser. C’était aussi pour ça qu’il n’aimait pas s’attacher aux gens, mais en reparlant de cette histoire il voyait le visage d’Astrid dans son esprit. Allison semblait surprise du comportement que Leroy avait eu, blaguant sur le fait que les chiens avaient la côte auprès des petites filles. Sans doute, mais le jeune homme l’avait eu aussi. « J’avais quand même la côte auprès des petites, mais apparemment le chien était plus intéressant que moi. Et je ne pouvais pas continuer à la laisser pleurer, j’étais responsable après tout. » Il aurait préféré ne pas continuer à parler de ça, d’arrêter de penser à elles. Allison semblait l’avoir compris, car sans qu’il ait pu faire quoique ce soit, elle se jeta sur lui, brisant le peu de distance qui les séparait et elle l’entraîna avec lui sous l’eau. Peut-être que le fait quelle ‘coure’ vers lui avait permis à Leroy de ne pas boire la tasse et sous l’eau, il observa la jeune fille, avant de remonte à la surface. Il n’eut pas l’occasion de parler, elle le fit avec lui, lui lançant un ultime défi : la surprendre. Leroy eu un petit sourire et s’approcha d’elle. Son regard pouvait faire peur, mais avant qu’elle ne fuît, il enroula ses bras autour d’elle, serrant fort de sorte à ce qu’elle ne puisse pas s’échapper, prenant une grande inspiration et la tenant toujours il plongea. Leroy l’emmena jusqu’au fond de la piscine, avant finalement de la lâcher. Il resta un bon moment comme ça, assit au fond, la regardant sans rien dire. Le jeune homme n’entendait plus rien, il avait un peu de mal à voir à cause du chlore, mais il était tout simplement bien. Après un long moment, il remonta quand même pour reprendre de l’air. Faire de l’apnée, cela faisait longtemps qu’il n’en avait pas fait.

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 4 EmptyVen 27 Avr - 22:47


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Ne jamais être d’accord était peut-être une exagération en soit sur le moment. Parce que techniquement, il était presque impossible qu’un total désaccord soit présent entre les deux jeunes adultes. Mais Allison avait fait la remarque car pour elle, il était réellement frustrant de voir son camarade toujours lui donner tort, même dans les moments où elle était sûre d’avoir raison. Mais plus d’une fois, ils avaient été d’accord, prenant l’exemple de Nathan Davis par exemple. L’un comme l’autre pensait qu’il était un idiot. Ce qui était le cas réellement. Le Poufsouffle ne pensait qu’à faire des blagues, et à importuner les autres, comme s’il n’avait rien de mieux à faire dans sa vie, comme s’il se fichait totalement de ses études. Allison ne pouvait pas réellement comprendre ce genre de comportement, étant donné qu’elle avait toujours fait passer les cours avant l’amusement. Mais c’était sa nature, et ce n’était sans doute pas pour rien que le choixpeau magique l’avait envoyé chez les Serdaigle en première année. Si l’on ne restait pas simplement à la surface, on pouvait découvrir plus de points communs entre le serpentard et la serdaigle. Cette soirée nous avait montrait qu’ils aimaient tous les deux le jeu, mais au dessus de cela, ils aimaient le pouvoir. C’était une bataille féroce pour le gagner en toute circonstance. Allison aimait le pouvoir, elle ne pouvait pas le cacher. C’était aussi pour cela qu’elle se complaisait dans son rôle de préfète. Maintenant, sorti de Poudlard, elle n’aurait plus la même influence sur ses camarades, et cela risquait de la déstabiliser énormément, parce qu’après tout, elle s’était souvent appuyé sur son rang pour se faire valoir. Elle allait sans doute devoir trouver un autre moyen maintenant, si elle voulait continuer. Mais s’ils étaient sans arrêt en désaccord, c’était aussi parce que ni l’un ni l’autre ne voulait lâcher ce fameux pouvoir, personne ne voulait abdiquer et mettre sa fierté de côté. Combien de fois la jeune femme avait-elle été d’accord avec lui mais n’avait rien dit, justement pour qu’il n’en soit pas trop content. Plus d’une fois, c’était certain. Maintenant qu’il le disait, elle commençait à penser qu’il avait fait de même aussi. Peut-être l’avait-il contredit encore et encore pour ne pas lui laisser le pouvoir sur un plateau d’argent.

Cette soirée était définitivement surprenante. Si on avait dit à Allison quelques mois plus tôt qu’elle se retrouverait avec lui dans une piscine de son plein gré, il n’y aurait surement pas cru. D’ailleurs elle ne comprenait pas réellement le lien qui les unissait, ni même pourquoi ils se rapprochaient. C’était comme si elle était sur un chemin totalement inconnu. Un chemin dont l’issue était incertain. Et pourtant, elle voulait continuer à marcher, elle voulait continuer sur ce chemin pour découvrir ce qu’il y avait à l’arrivée. C’était étrange, c’était risqué, et pourtant un risque qu’elle était sciemment en train de prendre. Entre jeu, confidence, et boisson, ils ne reculaient devant rien ce soir. Ni même d’enfreindre la loi en entrant illégalement dans une propriété privée histoire de prendre un bon bain de minuit. Ils avaient ôté leurs vêtements, et restaient tranquillement dans l’eau fraîche de l’étendue d’eau. Etrangement, Allison avait l’impression d’être seule au monde avec Leroy. Comme si le temps s’était arrêté, comme si plus personne n’avait d’importance pour le moment. Surement une conséquence de son état alcoolisé du moment. Elle en avait d’ailleurs totalement oublié Capucine, sa grande copine, qui devait toujours se trouver à cette soirée qu’ils venaient d’abandonner. Mais elle ne pensait pas à elle, pas pour le moment en tout cas. Elle n’était pas sa priorité. Ce qu’elle voulait, c’était continuer de s’amuser, et en profiter pour creuser toujours plus dans les barrières de l’ancien serpentard pour découvrir ce qu’il cachait derrière ce mûr qu’il s’était construit autour de lui. Il présentait une image tellement différente ce soir de ce qu’elle avait eu l’occasion de voir à Poudlard. C’était réellement surprenant. Encore plus maintenant qu’il lui avouait qu’il était bien content qu’elle l’ait pris en grippe à l’école. Car sans cela ils ne seraient pas ensemble ce soir. Cela voulait donc dire qu’il appréciait ce moment privilégié avec elle. Evidemment, cela lui faisait plaisir de l’entendre, même si elle le trouvait un peu fous dans le fond. Car quand ils étaient à Poudlard, elle ne pouvait clairement pas le voir en peinture. D’ailleurs, elle venait de faire une gaffe en lui avouant à demi-mots qu’elle n’avait pas toujours une raison valable de lui crier dessus.

– Je … Non tu dois avouer que tu étais sacrément agaçant en permanence au château. Ca valait bien des raisons pour te hurler dessus. Accorde-moi ça au moins.


Annonça la jeune femme avec un sourire. Il pouvait bien reconnaître qu’il l’avait parfois cherché quand même en se montrant clairement insupportable avec elle, à lui répondre à chaque occasion. Certes, parfois il n’avait rien fait, et elle s’en était prise à lui par pure sadisme, mais d’autres fois, il l’avait clairement cherché en jouant avec le feu. Pas de fumée sans feu, disait-on d’ailleurs. Bon par contre, elle n’avait pas réellement envie d’être qualifiée de « mignonne » surtout quand elle n’énervait. Parce qu’il lui fallait quand même un peu de crédibilité. Le jeune homme la rassura tout de même en lui confiant qu’elle était très crédible, mais qu’il la trouvait simplement mignonne. Le fait qu’il le répète encore une fois la fit légèrement rougir. Juste avant d’ouvrir de grands yeux en entendant la suite de ses paroles.

– Tu pouvais me faire croire que j’avais une attirance envers toi, en fait, c’est toi qui a toujours eu un faible pour moi.


Lança-t-elle avec un petit sourire au coin des lèvres. Elle se souvenait bien qu’il le lui avait dit plus d’une fois. Mais finalement s’il aimait la regarder même quand elle lui criait dessus à l’époque, c’était qu’il y avait bien quelque chose qui l’attirait vers elle, non ? Du moins, c’était sa petite logique de jeune femme saoule qui lui mettait de telles conclusions dans la tête. Et puis c’était aussi quelque chose qu’elle n’aurait surement pas dit si elle avait été en pleine possession de ses moyens. Finalement le jeu repris très vite entre eux, et ce fut bientôt au tour d’Allison de s’ouvrir un peu à l’ancien serpentard en lui racontant une histoire inédite à son sujet. Elle avait choisi de lui parler de cette fois où elle avait faillit se noyer dans une piscine pendant un voyage en Espagne. Quand elle y repensait, elle se disait que ça avait peut-être été stupide de n’en parler à personne à l’époque. Mais qui l’aurait cru ? Mais une chose était sûre, elle n’était pas aussi forte psychologiquement que cette histoire le laissait entendre. Pendant la bataille de Pré-au-Lard par exemple, elle avait tout simplement été incapable de se défendre. Elle aurait pu mourir là-bas, tout aurait pu se finir, et elle avait été bloqué, incapable de bouger, terrorisé par ce qui était en train de se passer. Leroy semblait très étonné. Surement d’apprendre qu’elle avait été en plein milieu d’une bataille.

– Oui chaque situation est différente. Je pense qu’on ne sait jamais comment on va réagir à une situation avant de la vivre. On se dit qu’on agirait avec courage, en respectant nos valeurs et nos principes. Mais la vérité, c’est qu’on n’en sait rien.

Répondit-elle simplement minimisant sa soi-disant force mentale par la même occasion. Mais elle parlait sincèrement et elle le pensait réellement. Elle repensait à Spencer, comment il avait réagi en se faisant torturer. Et elle aimerait tellement penser que si elle se faisait torturer à son tour, elle ferait son maximum pour le sauver, elle préfèrerait mourir qu’il ne lui arrive quelque chose. Elle espérait qu’elle agirait comme cela. Mais comment réellement prévoir une réaction sans avoir vécu une situation ? Impossible. Allison n’avait pas réellement insisté sur le sujet des batailles et des mangemorts, parce que s’il y avait quelque chose dont elle n’avait pas envie de parler ce soir, c’était bien de politique. Surtout en ce moment. Surtout tant que le monde magique était bon et paisible. Elle avait bien d’autres choses en tête pour le moment. C’était désormais au tour de Leroy de lui raconter une de ses histoires les plus folles. Il choisit de partager une histoire touchante sur sa détermination et son envie d’aider une petite fille. Il lui décrivait une image de lui qu’elle ne connaissait pas, une image loin du garçon autocentré qu’elle avait l’impression de connaître. Allison s’en amusait. En effet, quand elles étaient petites, les filles préféraient grandement les chiens aux garçons. Elle l’écoutait tranquillement en souriant. Elle ne savait pas réellement comment réagir à tout cela tandis qu’il continuait de détruire toutes les idées qu’elle s’était conçu à son sujet. Tout ce qu’elle avait pensé, tous les qualificatifs qui l’avaient rendu tellement plus facile à détester. Elle était perdue, ne sachant plus réellement quoi penser de lui. Elle ne comprenait pas ce qui se passait entre eux. Et pourtant elle était comme attiré dans ce tourbillon sans pouvoir se battre pour en sortir. Elle voulait rester dedans, de son plein gré.

D’ailleurs la demoiselle le provoqua quelque peu en lui sautant dessus pour le plonger dans l’eau, comme pour balayer cette conversation, et pour mettre fin à ce sérieux. Et puis ils remontèrent tous les deux à la surface. Elle en profita pour lui lancer un ultime défi : celui de la surprendre. Il eut un sourire et s’approcha d’elle. Allison commença à se méfier, mais avant qu’elle n’ait eu le temps de faire le moindre mouvement, il l’avait attrapé, la serrant, avant de les plonger tous les deux dans l’eau. Il l’emmena jusqu’au fond avant de la lâcher. Et alors que la demoiselle s’apprêtait à remonter à la surface, il vit Leroy la regarder. Etrange. Il la déstabilisait clairement pour le coup. Mais il avait réussit son défi en la surprenant clairement. La jeune femme remonta à la surface en première, et prit une grande inspiration. Leroy remonta un petit moment après elle. Et bien visiblement, il avait une bonne apnée celui-ci. La demoiselle lui fit un clin d’œil avec un pouce en l’air.

– T’es un type surprenant, Odgen, je te l’accorde.

Lança-t-elle, avant de nager vers le bord pour sortir de la piscine. Bon par contre, pas la moindre serviette. Heureusement qu’elle avait sa baguette. Elle entreprit de sécher ses vêtements avec son bâton magique. Non, elle n’avait clairement pas envie de se balader en sous-vêtements dans les rues de Londres. Même si tard dans la nuit, il ne devait pas y avoir grand monde. Cette soirée était tellement étrange. Allison n’avait pas réellement envie de rentrer dans un sens. Allait-elle choisir de continuer les risques. Elle sentait d’ailleurs l’alcool lui montait encore un peu plus à la tête. Et alors qu’elle se rhabillait, elle dansait tranquillement, comme si la fête était dans sa tête. C’était bon d’être jeune. C’était bon d’avoir la vie devant soi pour faire tout ce qu’on voulait.

– Un dernier défi pour la route ?

Demanda-t-elle avec un sourire et un haussement de sourcil, comme pour le mettre lui-même au défi de trouver celui parfait pour conclure cette soirée.


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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 4 EmptySam 28 Avr - 13:42

 Walk of Shame
Leroy Odgen & Allison Carter
Différent ou non, en désaccord continuel tout les deux, Allison et Leroy se ressemblaient sur certain point. Ce qui était sûr pourtant au-delà de leur caractère respectif, c’était que cette soirée resterait dans leur esprit. Ce soir avait changé énormément leur relation. Lors de leur première conversation cordiale, Leroy avait rapidement repris ses vieilles habitudes froides et distantes en sortant des toilettes. Quant à Allison elle avait prit la décision toute simple de l’éviter pendant toute la fin de leur scolarité. Aujourd’hui pourtant avec tout ce qui s’était passé, Leroy ne savait pas comment après cela se passerait entre eux. Il y avait eu tellement de points qu’ils n’avaient pas abordés, des choses qu’ils avaient fait qui avait soulever plus d’une question, que son cerveau restait totalement perdu par rapport à Allison. Perdu dans tout les sens du terme, sur leur relation, sur ce qu’il pensait et pouvait ressentir, sur ce qui allait se passer. Il ne savait plus du tout. Tout ce qu’il savait pour le moment, c’est que son côté froid, arrogant ferait beaucoup moins surface en sa présence après ça et il espérait que de son côté elle ne le fuirait pas comme la dernière fois. Est-ce qu’elle ferait ? Est-ce qu’elle continuerait à simple fuir à chaque discussion sérieuse ? Leroy sentait que la réponse était non, qu’elle serait capable de revenir vers lui après leur soirée à être honnête, à arrêter de se poser des questions et à ne refuser aucune demande de l’autre. Ils étaient joueurs et la guerre qu’ils se livraient pour le pouvoir, ne prendrait pas fin ce soir, elle continuerait sans doute longtemps jusqu’à ce que l’un d’eux trouve des réponses à toutes les questions qui continuaient à se bousculer dans leur esprit. Une question simple se posait, une seule, mais non moins importante : qu’en était-il de leur relation ? Comment la définir ? Comment trouver les bons mots a mettre dessus quand ni l’un ni l’autre ne savait vraiment où ils en étaient. Leroy n’avait jamais ne pas avoir les réponses à ses questions, il en posait tellement dans une conversation que ne pas savoir, il n’aimait pas ça. Il voulait savoir, mais sans réellement comprendre pourquoi, il préférait attendre, profiter de la conversation et discuter avec elle sans prise de tête. Alors ils étaient peut-être souvent en désaccord, mais bien plus souvent en accord avec l’autre sans jamais se le dire. Et ça, ajoutait de la complexité à leur relation. Ni l’un ni l’autre ne voulaient que l’autre gagne, ni l’un ni l’autre ne voulais concéder les choses, comme s’ils refusaient de faire le premier pas.

Mais en ce qui concernait Allison, elle avait toujours aimé avoir un certain pouvoir, notamment par son statu de préfète que Leroy avait remis en cause. Il avait fait son malin, l’embêtant plus qu’il ne l’aurait dû, comme pour lui montrer qu’elle ne pouvait pas avoir de pouvoir sur lui. La parole était le plus grand pouvoir qu’on pouvait avoir sur quelqu’un mais il fallait trouver les bons mots. Bien sûr à force de la chercher, il avait trouvé de nombreuses retenues, mais entre Allison et les professeurs, il était habitué. Leroy s’était souvent fait engueuler par son tuteur qui recevait des plaintes de Poudlard concernant le jeune homme, mais lui avait continuer. Quelqu’un qui connaissait très bien Leroy aurait facilement deviner que continuer à se faire engueuler par Allison cachait clairement quelque chose. L’ancien serpentard, loin d’être stupide, savait aussi quand il devait s’arrêter d’être agaçant, il avait aussi un côté très intéressé par les autres et ceux qui ne méritait pas son attention, il laissait facilement tomber. Quelqu’un comme Kayla aurait sans doute sut que s’il continuait tout le temps à chercher Allison c’était parce qu’il trouvait en elle un intérêt à le faire. Au-delà de l’idée de se faire engueuler, il aimait la taquiner, il aimait lui montrer qu’elle ne pouvait pas le déstabiliser par le fait d’être préfète. Et combien de fois il avait vu la colère prendre possession de ce petit corps devant lui. En y repensant, Leroy était finalement heureux de ne pas avoir lâcher prise, il aurait surement loupé cette soirée s’il avait abandonné, alors que pour la première fois depuis très longtemps, il s’amusait beaucoup. Allison avait avoué que s’acharner contre Leroy était souvent fait sans raison lorsqu’ils étaient à Poudlard. Oh oui le jeune homme le savait, mais l’entendre de la bouche de l’ancienne préfète était très jouissif. Au moins elle l’avouait maintenant, elle l’avait dit et il ne manqua pas de le souligner. Et comme seule défense elle lui rappela qu’il était quand même extrêmement agaçant à Poudlard, lui demandant par la même occasion de lui accorder ça. Dans d’autres circonstance, Leroy aurait nié, il aurait trouvé une réplique parfaite pour ne pas lui concéder ce fait, mais sans doute à cause de l’alcool ou de cette soirée, il prit la décision d’accorder ce point à Allison. « D’accord je t’accorde le fait que parfois je cherchais clairement à me faire mettre en retenue. » Bon après elle allait savourer cette petite victoire, mais bon Leroy savait que c’était son choix de la lui donner et elle ne l’avait pas prise de force, donc c’était une petite victoire pour lui aussi, maitre de ce qu’il se passait. D’autant qu’il reprit le contrôle de la situation en qualifiant Allison de mignonne quand elle s’énervait. Son petit corps en furie, ses yeux qui lançaient des éclairs, oui Leroy avait toujours trouvé ça plus mignon qu’inquiétant. Et il ne manqua pas de le dire plus d’une fois, la faisant rougir par la même occasion ce qui le fit sourire de plus belle. Touchée ? Peut-être. Ou bien peut-être gênée. Mais elle reprit la main en lui rappelant que si lui avait pensé qu’elle était attirée par lui, lui donné ce genre de qualificatif laissait supposer tout l’inverse. Oui d’un point de vue totalement extérieur c’était sans doute le cas. « Peut-être … disons que ça me plaisait de te voir en colère. » La vérité était que pour le moment il n’avait pas de véritable réponse à lui fournir. Si la question s’était posée dans son esprit plus d’une fois, il n’avait pas trouvé encore la solution. En y réfléchissant bien, le fait d’avoir eu envie de l’embrassé, de vouloir continuer la soirée avec elle et de la qualifier de ‘mignonne’ même énervée, pouvait laisser supposer qu’Allison avait raison. Mais Leroy ne voulait peut-être tout simplement pas l’accepter pour le moment.

Qu’est-ce que cela lui ferait s’il disait oui ? Comment réagirait-elle face à cet aveu ? Leroy n’avait pas la réponse tant qu’il ne poserait pas la question, mais bien sûr il ne l’avait pas fait. Trop compliqué, trop de questions alors que cette soirée était censée être beaucoup plus légère que de parler de tout ce qui se passait dans leur tête. Alors il avait continué sur les défis, toujours dans cette piscine qui ne leur appartenait pas. Et elle lui avait parlé de cette fois où elle avait failli mourir dans un endroit comme celui-ci, de la force qu’elle avait eue pour réussir à se sortir de là toute seule, mais surtout du fait qu’elle n’avait jamais rien dit à personne. Etrange d’ailleurs, car une enfant de sept ans avec ce genre de peur aurait pu aller voir ses parents pour le dire. Mais cette conversation avait aussi basculé sur la fois où elle s’était retrouvé enfermer dans un endroit en feu à cause des mangemorts. Leroy ne parlerait pas de politique, il ne voulait pas, car selon lui Allison avait un avis très différent de lui. Après avoir frôler la mort par le feu, sa haine envers les mangemorts devaient être grande et s’ils se lançaient sur ce sujet, Leroy devrait parler de ce qu’il ressentait vis-à-vis de ses parents adoptifs. Cela allait dégénérer s’ils en parlaient, il préféra donc se concentrer sur le fait que malgré l’instinct qu’on pouvait avoir dans certaine situation, notre cerveau pouvait parfois nous bloquer dans la panique. Pour lui c’était simple, cela dépendait de l’enjeu. Sa propre vie, celle des autres, tout ça influençait, mais elle avait raison sur le fait qu’on ne pouvait pas prévoir. Que l’on veuille être fort et courageux, on pouvait avoir cette envie, mais ne pas être capable de le faire quand l’occasion se présenterait. Leroy n’avait jamais vécu ce genre de situation, mais il savait qu’en tant que force, il ne ferait pas le poids, là où la parole pourrait sans doute l’aider à s’en sortir. Et puis cela dépendant aussi de si on devait protéger quelqu’un. Est-ce que la volonté de ne pas voir une personne qu’on aime disparaitre, pouvait nous donner des ailes ? Sans doute, mais il fallait accepter de s’attacher pour ça, chose que Leroy avait toujours refusé de faire, même si ce n’était pas aussi simple qu’il le souhaitait. « Tu sais on dit que c’est lors de situation de stress ou de panique qu’on voit vraiment qui est une personne. Mais cela dépend de tellement de choses qu’il ne serait pas correct de juger sur une situation. » On n’avait pas le droit de considéré comme faible une personne seulement à cause d’une seule fois, il fallait voir comment elle agissait dans plusieurs cas, avec des paramètres différents.

A son tour il raconta une histoire, différente de celle d’Allison. Une histoire d’un orphelin. Dans son orphelinat, ils étaient au final tous une grande famille et si Leroy ne les voyait pas très souvent, il se souvenait tous les étés de la joie qu’avait les plus petites de le voir. Et c’était toujours plaisant à voir. Mais à chaque fois qu’il revenait, des gens partaient, d’autres venaient, alors s’attacher n’était pas si simple. Il avait raconté l’histoire du chien avec la petite Astrid, montrant une nouvelle facette de sa personnalité. Oui pour elle il avait passé une journée à chercher une poupée, mais il lui devait bien ça pour éviter de devoir supporter ses pleurs. Et puis il avait été responsable de cette perte alors forcément il se devait de réparer ça. Mais il n’avait pas fait attention au fait qu’en parlant ainsi de cette histoire il pouvait donner une vision de lui différente de ce qu’il avait l’habitude de donner à voir. Leroy était honnête avec Allison, il se laissait aller, se laissant totalement guider par le cours de la soirée. Il n’avait pas le contrôle, il avait simplement laissé tomber ses barrières en répondant à sa demande. Alors qu’il réfléchissait à ce que la petite Astrid était devenue, elle lui sauta dessus, l’emmenant avec lui sous l’eau. Ça il ne s’y attendait pas, mais l’ayant vu quand même venir, il avait eu le temps de prendre sa respiration pour éviter de boire la tasse. Leroy ne comprenait pas pourquoi elle avait fait ça, mais lorsqu’elle refit surface, elle lui demanda de la surprendre. Une demande qui sonnait comme un défi, que Leroy allait relever. Il se rapprocha d’elle et la prit dans se bras pour l’emmener au fond de la piscine avec lui. Le jeune homme resta un petit moment sous l’eau alors qu’il la voyait remonter, faisant preuve d’apnée avant de remonter à la surface. Oui c’était surprenant et c’était la seule chose qui lui était venu à l’esprit à ce moment-là. Et il se mit à rire lorsqu’il la vit lui faire un clin d’œil le pouce en l’air. Décidemment c’était des comportements bizarres qu’il pouvait avoir. Après avoir avouer qu’il était un type surprenant, elle se dirigea vers le bord de la piscine. Tout en la rejoignant, ne faisant même pas attention au fait qu’il n’avait pas de serviettes, il lui répondit simplement, fier de lui : « Je sais et j’ai réussis tous mes défis et tous mes objectifs ce soir » En sortant et se redressant mouillé de la tête aux pieds, il chopa sa baguette pour se sécher. Une fois cela fait, il remit son t-shirt et sa veste, d’où il sortit une nouvelle clope qu’il alluma, le temps d’entendre qu’elle lui demandait un dernier défi. Alors cela sonnait la fin ? La fin de la soirée ? Il n’avait pas envie d’arrêter là, mais il faudrait bien à un moment. Relevant la tête, il la vit se mettre à danser tout en se rhabillant. Leroy eu un petit sourire, sentant que l’alcool n’avait pas fini de jouer avec la jeune femme. Elle le défiait de trouver le défi parfait pour la fin de soirée et Leroy allait devoir réfléchir. Il continua à tirer sur sa clope, tout en cherchant ce qu’il pourrait lui demander comme ultime défi. Ils allaient devoir escalader la façade à nouveau, traverser la soirée, s’ils voulaient rentrer chez eux. « Je vais te bander les yeux et tu vas me faire confiance jusqu’à ce que je l’ai décidé. » répondit-il simplement. Leroy se dirigea vers la façade, attendant qu’Allison le rejoigne et l’aida à grimper. Une fois en haut, il sortit un bout de tissus et l’enroula autour des yeux de la jeune femme. Puis il sauta de l’autre côté, attendant qu’elle se retourne vers lui pour la réceptionner. Ne pas voir était gênant, surtout quand on ignorait ce que l’autre vous faisait faire. Leroy la chopa alors qu’elle descendant, faisant en sorte qu’elle n’ait rien en descendant. Puis finalement il l’aida à rentrer dans la maison où il y avait déjà beaucoup moins de monde qu’avant, mais toujours du bruit. Il regarda l’heure : quatre heure trente du matin. Tard donc. Il la laissa un instant dans le salon, se mettant en face d’elle, conscient qu’elle ne pouvait pas le voir et il s’approcha pour déposer un léger baisé sur sa joue, non loin de ses lèvres. Et il se recula, laissant la jeune femme se demander ce qu’il trafiquait, avant de la tirer à nouveau pour la faire sortir de là. Une fois dehors, il lui retira le bandeau.

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Allison S. Carter
Allison S. Carter
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MessageSujet: Re: I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy  I'll try to survive my walk of shame w/ Leroy - Page 4 EmptyMar 29 Mai - 16:38


Honte du jour, de l'année, du siècle.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Allison ne pouvait pas réellement expliquer cette soirée, ni même tout ce qui était en train de se passer avec Leroy. La demoiselle avait toujours mis un point d’honneur à contrôler sa vie dans les moindres détails, et cela depuis qu’elle était petite. Les règles lui faisaient du bien, lui donnaient l’impression d’être en sécurité. Elle faisait tout ce qu’elle était supposait faire, ne dérogeant jamais de la ligne droite qu’elle s’était tracé. Et pourtant, rien n’aurait pu plus l’en éloigner que de se rapprocher dangereusement de Leroy. Un garçon qu’elle avait toujours détesté, un garçon qui était aux antipodes de ses envies et valeurs, un garçon qui ne cessait de détruire chaque règle qui s’imposait à lui. Alors pourquoi l’avoir mis sur son chemin ? Elle aurait pu s’en débarrasser totalement à la fin de ses études à Poudlard. Elle aurait pu l’effacer de sa vie, comme s’il n’avait jamais existé. Après tout, rien ne les obligeait à maintenir un contact à leur sortie du château. Surtout qu’ils ne se devaient rien, et qu’ils ne seraient pas réellement amener à se revoir, puisqu’Allison avait choisi de continuer ses études à l’université, tandis que Leroy avait décidé de quitter le chemin des études. Elle aurait pu le laisser dans son passé, et ne plus jamais penser à ce fauteur de trouble. Et pourtant, quelque chose l’avait poussé à le revoir. Elle était venue de son plein gré dans ce bar dans lequel il travaillait. Et évidemment ce n’était pas le fruit du hasard comme elle aurait aimé le prétendre. Il y avait quelque chose dans ce garçon, dans cette relation, qui l’avait poussé à venir. Elle était perdue. Evidemment, elle était incapable d’expliquer ce qui les relier, incapable d’expliquer leur relation très étrange. Elle n’en était peut-être plus au point de le détester de toute son âme et son cœur, mais … Des choses étranges et inexplicables s’étaient produites au cours de la soirée. Il y avait déjà eu cette attirance, cette envie de vagabonder jusqu’au comptoir pour lui arracher quelques mots. Et puis ce baiser sorti de nulle part qui lui avait donné l’envie de s’exiler, frappé par la honte. Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait pas compris ce qui s’était passé ? Ou parce qu’elle ne pouvait assumer de s’être laissé allé à une envie totalement impulsive et hors de son contrôle. Mais sans qu’elle puisse non plus l’expliquer, elle avait réussi à aller au dessus de cette honte et de petit évènement et la soirée avait continué de plus belle. Le jeu les guidait sans qu’ils ne puissent jamais avoir totalement le contrôle de la situation. Il passait d’une personne à l’autre, détruisant des certitudes, et créant de grandes surprises par moment. Allison avait quelque peu peur, mais elle ne pouvait nier cette curiosité qui l’entretenait et cette envie de voir jusqu’où tout cela allait les mener. Elle profitait, pour une fois, sans se poser trop de questions pour le moment. L’alcool aidant surement beaucoup la jeune femme pour le moment. Une fois que le doux liquide alcoolisé aurait quitté son sang, elle serait surement frappé par une bonne centaine de questions, qui sait.

Sans réellement comprendre ce qui leur était arrivé, les deux étudiants s’étaient donc retrouvés à vagabonder dans les rues de Londres. Ils avaient fait un petit saut dans une fête à cause de la jeune femme, puis finalement entré par effraction dans un jardin pour s’accorder un petit bain de minuit bien mérité. Dans l’eau, ils continuaient leur jeu, mais semblaient également en profiter pour discuter, et apprendre encore à se connaître, repoussant les barrières de l’un et de l’autre, les forçant comme à lâcher prise, et à se faire confiance. Allison n’aurait jamais pensé qu’elle puisse révéler autant de choses personnelles sur son compte à une personne qu’elle ne portait pas dans son cœur quelques mois plus tôt. On lui aurait dit cela, elle ne l’aurait sans doute pas cru. Et pourtant, dans un sens, il y avait quelque chose de rassurant à se confier à Leroy. Comme s’il n’allait pas la juger à la moindre parole qu’elle prononcerait, au contraire de certains de ses amis à Poudlard et dans sa propre maison. Allison savourait une petite victoire, tandis que son interlocuteur lui donnait raison sur un point. Elle avait vu juste dans le fait qu’il faisait exprès de se prendre des retenues par la jeune demoiselle. Elle s’en doutait bien. Elle avait compris depuis un petit moment déjà qu’il voulait réellement la conduire à bout, peut-être pour tester ses limites, ou par simple curiosité. Elle n’était pas sûre. Mais le jeune homme n’allait certainement pas lui laisser une victoire, sans trouver une parade pour reprendre le pouvoir. Elle le connaissait un petit peu, et avait vu que la quête du pouvoir et du contrôle était toute aussi importante pour lui qu’elle ne l’était pour elle. Elle ne pouvait pas tellement lui en vouloir, elle savait l’immense joie et fierté que cela pouvait prodiguer quand on se l’octroyait.

– Ca te plaisait ?

Demanda la jeune femme étonnée en rebondissant sur les paroles de Leroy. Heureusement que c’était la nuit et qu’il faisait sombre. Ses joues légèrement rosies allaient peut-être passer inaperçue. Du moins, elle l’espérait. Finalement, il avait souvent rejeté la faute sur elle, mais c’était peut-être lui qui avait une attirance pour elle depuis Poudlard. De son côté, elle ne savait plus trop. Cette soirée avait réellement remis toutes ses certitudes en cause, et elle était incapable de dire ce qu’elle ressentait face à cet étrange énergumène. La jeune femme chassa les questions de sa tête, ce n’était surement pas le moment d’y penser. Du moins, pas maintenant. Ils étaient toujours dans une piscine (qui appartenait à des inconnus, soit dit en passant) ; mais ils continuaient leur petit jeu, s’amusant de l’un et de l’autre, repoussant les limites de l’acceptable. Repoussant les limites du personnel, poussant l’autre à se confier. Allison avait abordé plusieurs sujets, venant même à parler de cette fois où elle avait cru mourir face à des mangemorts. Le sujet politique n’avait pour autant pas été poursuivi. Ni l’un ni l’autre ne voulait sans doute marcher sur ce terrain glissant. Pas ce soir, pas alors que la nuit se passait aussi bien et que les esprits étaient légers. Il y avait de réelles réflexions derrière les discussions, ce qui plaisait beaucoup à la jeune femme.

– Tu as raison. J’aime bien être stimulé intellectuellement. Tu fais le job, je te félicite, j’aime bien notre conversation.

Déclara la jeune femme. L’alcool avait semble-t-il brisé bon nombre de ses barrières, comme si elle n’avait plus honte de laisser sous-entendre qu’elle ne détestait pas son interlocuteur. Puis c’était à Leroy de continuer le jeu, et il lui confia une histoire personnelle. Une histoire qui en révélait bien plus sur sa personnalité qu’il ne pouvait se l’imaginer aux premiers abords. Très vite, il fallait être surprenant. Le jeune homme réussit assez bien, car elle ne s’attendait pas à se faire emporter sous l’eau, c’était une certitude. Leroy était fier de lui.

– Certes, mais moi aussi tiens.


Elle aurait pu le féliciter, oui. Mais elle préférait souligner qu’elle avait aussi bien fait le travail, tout comme lui. Elle avait fait des choses qu’elle n’aurait surement jamais fait en temps normal. Et tout cela était sans doute de sa faute. La soirée venait doucement sur sa fin. Les deux le savaient. Et Allison avait du mal à s’imaginer que bientôt ce petit jeu allait se terminé. Elle aurait voulu que cela continue encore et encore. Et pour être totalement honnête, elle n’avait réellement pas vu le temps passer. Alors elle proposa de trouver un dernier défi, comme pour finir cette soirée en beauté et sur une bonne note. Alors l’ancien serpentard lui annonça finalement qu’il allait lui bander les yeux et qu’elle allait devoir lui faire confiance. Ca allait dur. Car cela voulait dire totalement lâcher prise, et ne plus avoir de contrôle sur rien du tout. Chose que la jeune femme n’arrivait pas souvent à faire. Mais elle devait finir le jeu, après tout, c’était bien elle qui l’avait lancé, n’est-ce pas ? La jeune femme se laissa donc faire, assez perplexe et quelque peu stressé de ce qui pourrait se passer une fois privée de l’un de ses sens. Ils escaladèrent la cascade et le bandeau fut placé sur ses yeux. Totalement à la merci de son camarade, elle devait sauter de cette barrière les yeux fermés. Et il faut dire que cela lui faisait assez peur. Et pourtant elle le fit, et lâcha prise, faisait confiance à Leroy. Ils entrèrent à nouveau dans la petite soirée. Allison ne pouvait se fier qu’à son ouïe. Elle savait qu’il y avait encore du monde, mais moins que plus tôt dans la soirée. Elle était immobile, semblant être au milieu d’une pièce, et attendait curieuse et anxieuse à la fois. Elle sentit finalement les lèvres de quelqu’un, surement Leroy, lui déposer un baiser sur la joue, à quelques millimètres de sa bouche. Elle eut d’ailleurs un petit frisson à peine perceptible. Tout se passait tellement vite, elle ne savait que dire, et l’instant d’après, elle se fit tirer en dehors. A l’extérieur, elle put enfin recouvrir la vue. Cela ne l’aidait pourtant pas a y voir plus clair … Que dire maintenant ?

– Je ne pensais pas passer une soirée aussi … surprenante.

Commença-t-elle. Elle qui savait toujours quoi dire, et qui parlait beaucoup en général, semblait perdre les mots tandis que la soirée prenait fin.

– J’imagine que la soirée prend fin ici. Si tu es chanceux, tu aurais peut-être à nouveau l’occasion d’en passer une avec moi.

Dit-elle avec un sourire malicieux, comme pour lui faire comprendre qu’elle reprenait le pouvoir.


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