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 I just want to feel something, anything. w/Leroy

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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyMer 18 Juil - 3:04

Let me feel something.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

« J’ai l’impression d’être dans une autre dimension. Je bouge au ralenti, mais tout ce qui est autour de moi bouge tellement vite. Et je ne veux qu’une chose moi … Revenir à ce qui était avant. »

Cette impression de ne pas pouvoir avancer au même rythme que le monde autour de soi ne pouvait être plus vrai pour Allison à ce moment précis. Elle avait quitté les lieux d’un traumatisme certain. Elle avait disparu le plus vite possible comme pour ne pas affronter une réalité qui venait de lui tomber dessus. Réapparu au milieu du Londres moldu, autour d’elle, des dizaines et des dizaines de personnes fourmillaient dans toutes les directions, la bousculant parfois au passage. Elle demeurait immobile en plein milieu d’un trottoir. Son pantalon recouvert de terre, ses yeux bouffis par les pleurs et la terreur, ses cheveux emmêlés, elle ne semblait définitivement ne pas avoir sa place parmi toutes ces personnes. Et pourtant personne ne le remarquait. Personne ne s’arrêtait sur son chemin, personne ne posait les yeux sur elle. C’était comme si elle était invisible, comme si elle n’était qu’un pion dans cet univers, comme si elle n’avait pas la moindre importance. Et ce monde qui bougeait si vite autour d’elle renforçait son impression d’être incapable d’aller à la même vitesse. La demoiselle aurait donné n’importe quoi pour revenir à ce qui était avant. Revenir à ce moment où elle n’était qu’une simple élève à Poudlard, ce moment où être la plus belle pour le bal de la saint-valentin était son plus grand désir, ce moment où elle se sentait invincible, intouchable, protégé par les mûrs du château. Cette impression de ne pas pouvoir bouger, d’être à court de souffle, sembla durer une éternité pour la jeune femme. Elle sentait encore les larmes perlaient sur son visage, son cœur battait la chamade. Comment en était-elle arrivée là ? Comment tout cela avait pu arriver ? Des milliers de questions qu’elle repoussa, aussi férocement que les larmes sur ses joues. Non, elle ne pouvait pas penser à cela. Elle ne pouvait pas rejouer ce moment dans son esprit, elle ne voulait pas. Sous le choc, et dans le déni, elle sentait ce besoin de fuir toute responsabilité. Elle ressentait le besoin de reprendre le contrôle, autant sur elle-même que sur sa vie. Elle fit un pas, puis un autre. La jeune femme s’arrêta devant un magasin de vêtement, et y entra. Ses gestes étaient comme mécanisés, comme robotisé. Comme si ce n’était même pas elle qui décidait de ce que son corps faisait. Elle choisit des vêtements, une tenue qui apparaissait sur le mannequin en vitrine. Elle n’essaya pas, et se dirigea simplement vers la caisse pour payer avant de sortir à nouveau dans cette rue bondée. Ses pas la guidaient dans le Londres Moldu, et peut-être sans réellement s’en rendre compte, elle n’était plus qu’à quelques blocs du chemin de traverse. Elle s’arrêta à un hôtel, et y entra. Parlant le moins possible, elle prit une chambre. Elle monta ces escaliers, ouvrit cette porte, et se dirigea dans la salle de bain. Elle enleva ses vêtements qu’elle enfouie dans la poubelle de cette même pièce, comme pour faire disparaître toute trace, tout lien avec ce qu’elle vient de vivre. Elle se dirige sous la douche, et l’eau brûlante au contact de sa peau semble lui faire du bien. Quelques secondes … Avant qu’elle ne s’assise dans cette baignoire, ses jambes repliés contre sa poitrine, l’eau coulant à flot sur le sommet de son crâne. Elle resta un long moment dans cette position, avec le simple bruit de l’eau pour rompre ce silence. Et finalement, elle se releva, doucement et péniblement. Elle prit du savon, et frotta son corps, fort. Puis, elle lava ses cheveux, plusieurs fois.

Elle se retrouva debout près du lit, après en avoir fini dans la salle de bain. Propre et débarrassé de tout signe physique qu’elle fut dans cette forêt aujourd’hui. Elle déplia les vêtements fraichement acheté, arracha les étiquettes, et les enfila. Un short blanc, et un haut gris. Une tenue simple. Elle eut un long moment d’hésitation avant de retourner dans la salle de bain. Elle devait se maquiller. Mais inconsciemment, elle semblait même effrayé de se regarder dans un miroir. Quand elle croisa son reflet, elle comprit. Elle ne put garder ce contact pendant plus de quelques secondes. C’était son regard, ses yeux … Il y avait quelque chose dans ses yeux qui l’effrayaient … Sans qu’elle ne puisse pour autant mettre de mots dessus. Comme si ses yeux trahissaient l’état instable dans lequel elle se trouvait en ce moment. Ils trahissaient sa vulnérabilité, ses mensonges, sa peur. Trop de sentiments, trop de choses qu’elle ne pouvait affronter maintenant. Elle se maquilla rapidement. Elle ne voulait plus être dans cette pièce. Et elle en sortit le plus vite possible. Déterminé, elle se dirigea vers le mini-bar. Oui elle pouvait commencer par cela. C’était un début. Il lui fallait quelque chose : une envie, un but. Elle sorti des petites bouteilles, avant d’en boire une, puis une deuxième. Le soleil avait commencé à se coucher, mais Allison ne semblait pas avoir remarqué le changement de couleurs de l’extérieur. Elle ne voulait penser à rien. Elle voulait fuir cette réalité qui menaçait de frapper à sa porte d’une minute à l’autre. L’alcool était son premier pas vers la fuite. Peut-être mêlé à une envie de se sentir vivante. Et elle but cette troisième petite bouteille. Ce fut peut-être cette gorgée qui lui fallait … Parce qu’elle semblait comprendre ce qu’elle faisait. Elle voulait ressentir quelque chose. Voilà, ce qui se passait à l’intérieur d’elle …. Absolument rien. Cette impression était la pire de toute : cette impression de rien ressentir du tout, d’être totalement vide. Elle voulait ressentir quelque chose, elle voulait ressentir de l’ivresse, elle voulait une preuve … Elle attrapa sa baguette qu’elle fourra dans sa poche arrière, et une autre petite bouteille, et quitta l’hôtel. La nuit était désormais totalement tombée, et la foule s’était considérablement appauvri dans les rues. Sa destination semblait toute choisie, puisque ses pas l’emmenèrent dans la rue d’un bar bien connu : le chaudron baveur, ce passage du Londres Moldus au chemin de traverse. Elle pénétra dans ce bar, et se dirigea vers les escaliers, qui menaient aux chambres. Ses pas la guidèrent, comme s’ils savaient mieux qu’elle où ils devaient se rendre. Elle arriva devant cette porte. Elle frappa trois coups par automatisme. La porte s’ouvrit, laissant apparaître une tignasse blonde, bien reconnaissable. Et sans un mot, la jeune femme s’avança, sans laisser non plus de temps à son interlocuteur pour parler, elle attrapa ses lèvres, lui offrant un baiser torride et fougueux. Elle le poussa à l’intérieur, et referma cette porte derrière eux.

– Ne dis rien.

Laissa-t-elle échapper. Non elle ne voulait pas parler, elle ne voulait pas discuter, ne voulait pas se confier. Mais elle ne se rendait pas compte à quel point son comportement pouvait être déstabilisant. Elle voulait simplement se sentir vivante. Et c’était sans doute dans cette optique qu’elle embrassa à nouveau Leroy Odgen, celui qui avait longtemps été quelqu’un d’insupportable à ses yeux, et qu’elle posa ses mains sur son torse, puis sous son tee-shirt. Ses intentions ne pouvaient être plus claires sur le moment …

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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I just want to feel something, anything. w/Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyMer 18 Juil - 10:57

Feel something
Leroy Odgen & Allison Carter
Les jours s’enchaînaient et Leroy avait de plus en plus l’impression qu’ils se ressemblaient tous. Il avait beau voir des personnes différentes, il y avait toujours les mêmes schémas de groupes, le même genre de personnes qui venaient dans le bar-auberge du Chaudron Baveur. Il commençait à trouver ça monotone, mais à défaut il pouvait continuer à communiquer avec des gens sans pour autant se lier avec eux de manière trop personnelle. Leroy avait l’habitude de certains, il leur parlait régulièrement et il savait au fond que la plupart de ceux qui venaient régulièrement l’avaient adopté dans l’auberge, comme le jeune homme qui bossait pour Tom. Ouais ce n’était pas très fameux, mais au moins il avait un toit, il avait un travail et faisait quelque chose de sa vie pour s’occuper les idées. Celles-ci étaient brumeuses en ce moment, remettant sans cesse en question son existence, son besoin de connaitre ses véritables parents, de savoir si c’était bon ou non de s’attacher, mais aussi de savoir s’il voudrait avoir quelque chose à faire avec ceux qui l’avaient engendré. Perdre deux fois une famille, imaginer en retrouver une c’était supposer la perdre une troisième fois non ? Leroy n’avait pas les réponses à ses questions, il n’avait jamais trouvé la bonne solution à adopter, ni comment faire pour se protéger de ceux qui nous tenaient à cœur, ceux qui malgré toutes nos barrières arrivaient quand même à entrer dans nos vies sans qu’on y fasse attention. Trop de monde, trop de complication et cette peur incontrôlable de perdre à nouveau. Mais ses craintes il les gardait pour lui, il n’en parlait pas, affichant sa mine bougonne devant les clients, parfois esquissant un léger sourire pour se montrer aimable … porter un masque chaque jour pour éviter qu’on ne voie son vrai visage. Très peu l’avaient vu, très peu avaient compris et c’était sans doute mieux ainsi. Les journées défilaient devant ses yeux, des horaires irrégulières, un emploi du temps qui n’était pas fixe mais donner chaque semaine, son rythme de sommeil en avait pris un coup, mais habitué à ne pas dormir énormément il tenait le coup quand même. Il fallait bien continuer pour réussir un jour à obtenir ce qu’il souhaitait. Leroy était perdu dans ses pensées, nettoyant frénétiquement un verre pour la troisième fois sans doute, il pensait à ses rencontres qui avaient lieu et qui influençaient vos vies comme vous ne l’auriez jamais pensé. Il pensait à cette nuit avec Allison, où il avait réussi à lâcher prise, à cette promesse aussi faite à Kayla de l’épouser afin d’éviter de trop souffrir à cause de quelqu’un. Tout ça lui paraissait si loin. La pendule de l’horloge retentis, annonçant une nouvelle heure passée dans ce bar, actuellement vide de monde où Leroy finissait sa tâche. Il sortit de ses pensées, rangeant le verre qui devait être bien propre. Un babillement plus tard et quelques marches montées, il arriva à la porte de sa chambre qu’il ouvrit. Elle était plus grande que la plupart des chambres qu’on donnait aux jeunes qui venaient séjournés ici, mais vivre dans un trou un rat n’aurait probablement pas plu à Leroy. Il devrait changer de logement, se trouver un appartement dans un immeuble lamentable et ainsi se couper un peu de son boulot parfois. Il resta un instant dans l’encadrement de la porte, avant de la refermer et de s’affaler sur son lit, fixant le plafond blanc. Il resta là un instant guettant le sommeil qui pourrait s’emparer de lui, mais sentait qu’il ne rejoindrait pas le pays des rêves avant un moment. Il pourrait peut-être aller se promener dans Londres pendant quelques heures, sous la nuit noire et les étoiles. Ou transplaner à la campagne dans un endroit calme. Il se releva soudainement et se dirigea vers la fenêtre l’ouvrant en grand avant de choper son paquet de clopes. En plaçant une au niveau de ses lèvres, il s’apprêtait à l’allumer quand on toqua à sa porte. Trois coups. Il n’attendait personne et à moins que ce soit son patron pour lui reprocher un truc, il ne savait pas qui ça pouvait être. Tenant sa cigarette dans les mains, son briquet de l’autre, il eu un moment de réflexion avant finalement de poser le tout sur la table et de se diriger vers la porte pour l’ouvrir. Leroy n’eue pas le temps de parler, reconnaissant tout juste le visage de la jeune femme lorsqu’elle déposa ses lèvres contre les siennes. La surprise s’empara de lui, mais laissa vite place à un nouveau sentiment d’incroyable satisfaction, alors qu’il se laissait pousser à l’intérieur de la chambre. Le baisé rompu, il eu le temps d’entendre Allison lui dire de ne rien dire, avant qu’elle ne l’embrasse à nouveau. Ne pas dire un mot était une chose totalement impossible pour Leroy, mais il n’avait pas la chance de voir tous les jours la fille qu’il désirait frapper à sa porte pour l’embrasser, il pouvait bien un effort. Répondant à son baisé, ses mains allèrent machinalement se poser sur les hanches de la jeune femme pour la serrer contre lui. Cela n’aurait pu être qu’un baisé, mais il comprit rapidement que les intentions d’Allison étaient tout autre, laissant glisser ses mains sous le t-shirt du jeune homme. Un instant son cerveau arrêta d’être contrôler par son désir qui le hantait parfois depuis qu’elle l’avait embrassé la première fois, ayant perçu comme un signal d’alarme dans ses gestes. C’était soudain, beaucoup trop soudain, illogique presque et pourtant elle était bien là, dans ses bras. Il sentait bel et bien le goût de ses lèvres, mais quand on connaissait Allison, quand on connaissait leur histoire, tout ceci ressemblait plus à un rêve qu’il aurait créer de toute pièce. Au fond soit elle avait compris ce qu’il pensait depuis le début, soit il s’était passé quelque chose … et le fait de ne rien dire … Leroy rompit le baisé. « Pourquoi ? » murmura-t-il. C’était la seule question qui résumait tout. Cette question qui laissait sous-entendre pourquoi maintenant, pourquoi avait-elle cette envie à cet instant, pourquoi posait-il la question aussi alors qu’il aurait probablement dû se taire comme elle le lui avait conseiller. Il ne laissa pas vraiment la jeune femme répondre, retrouvant ses lèvres, posant ses mains de chaque côté du visage d’Allison, avant de finalement glisser celles-ci le long de son corps les laissant aller sous le t-shirt de la jeune femme, son corps l’emmenant délicatement vers le lit. Serre contre elle, il avait l’impression de ressentir la moindre des pulsations de son cœur. Il avait beau avoir poser la question, au fond de lui Leroy savait qu’elle pouvait lui donner toutes les raisons du monde qu’il lui donnerait quand même ce qu’elle était venue chercher.

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Allison S. Carter
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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyMer 18 Juil - 14:56

Let me feel something.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Poussé devant cette porte comme si rien n’avait d’importance, Allison ne semblait avoir plus qu’une seule chose en tête. Cette décision de venir au chaudron baveur était-elle totalement consciente ou légèrement inconsciente ? La demoiselle avait tout mis de côté, tout ce qui s’était passé, tout ce qui devrait se passer dans un moment comme celui-ci. En toute logique, elle ne devrait pas se retrouver ici. En toute logique, elle aurait dû rester sur les lieux ; parler avec Spencer, s’occuper du corps. Elle aurait dû retrouver son père pour lui raconter ce qui s’était passé, et trouver un peu de réconfort dans les bras de celui qui l’avait élevé. Au lieu de cela, elle avait pris la fuite, mettant le plus de distance possible entre elle et cette fameuse forêt. Elle ne pouvait pas assumer, elle ne pouvait vivre maintenant dans cette réalité. Tout s’était passé trop vite. Un déferlement d’émotion menaçait de lui tomber dessus à chaque seconde. Un tourbillon d’émotion qu’elle n’était peut-être pas prête à ressentir maintenant ? Pour autant, tout était étrange pour l’ancienne préfète. Ce qui semblait en ressortir était le manque d’émotion. Comme si son cœur s’était arrêté en même temps que celui de sa maman dans cette forêt. Elle ne ressentait rien, et se sentait comme une coquille vide. Comme si rien n’avait d’importance, comme si rien ne comptait. Ce sentiment était tout à fait horrible. Elle ne devrait pas être comme ça ! Normalement, elle devrait désormais être totalement effondrée, elle devrait continuer de pleurer, et surtout vouloir être avec des personnes proches qui puissent la consoler. Elle devrait avoir le comportement qu’on attend de quelqu’un dans cette même situation. Mais ce n’était pas le cas. Peut-être était-ce aussi cela qui lui faisait peur ? Avait-elle perdu son humanité sur le chemin de la vie pour être incapable de mettre le doigt sur un sentiment quelconque après un traumatique évènement comme celui-ci. Même pas de culpabilité …. Alors qu’elle aurait pu et dû en avoir. Après tout, si la femme qui l’avait mis au monde avait trouvé la mort aujourd’hui, elle avait sa part de son responsabilité. Mais la jeune femme chassa ces idées de sa tête, parce qu’il semblait hors de question pour elle de retourner sur ce chemin glissant. Non elle ne voulait pas penser à ce qui s’était passé dans cette forêt. Elle ne voulait pas réfléchir, elle ne voulait pas y croire. Ce n’était sans doute pas la plus intelligente des décisions, ni même la plus mature, ou la meilleure, mais Allison semblait déterminé à faire comme si rien ne s’était passé, comme si ce qu’elle venait de vivre n’était qu’un cauchemar dont elle avait été victime.

Devant la porte de la chambre de Leroy, elle frappa trois coups. Pourquoi était-elle venue le voir lui plutôt qu’un autre ? Parce qu’elle avait besoin de quelqu’un maintenant, peu importe ce qu’elle pensait ou essayait de se faire croire. Peut-être n’avait-elle effectivement pas besoin de parler, mais elle avait besoin d’une présence. Et elle ne pouvait pas aller voir Spencer. Parce que son meilleur ami était lié à une réalité qu’elle ne voulait pas accepté. Parce que Spencer était la preuve vivante que tout ce qui s’était passé aujourd’hui était bel et bien arrivé. Le choix de Leroy s’était comme imposé à elle. Comme si elle n’avait pas décidé, mais que son inconscient l’avait mené jusqu’ici. Mais maintenant qu’elle y était, elle savait parfaitement ce qu’elle voulait. Elle savait ce qu’elle allait faire. Et alors qu’il ouvrit la porte, la jeune femme lui offrit un baiser, plutôt chaud. Elle l’avait surpris, elle le sentit. Mais elle n’avait pas l’intention d’arrêter là. Alors la jeune femme le poussa dans sa propre chambre pour pouvoir refermer cette porte derrière elle. Elle ne laissa sortir que trois mots de sa bouche. Trois mots, un ordre. Celui de ne rien dire, celui de respecter ce silence, celui de simplement vivre sans poser de questions. Comme pour lui confirmer qu’elle était sérieuse, elle l’embrassa à nouveau, ne lui laissant pas le temps d’essayer de former des mots avec sa bouche. Ce baiser se voulait beaucoup plus équivoque, et levait encore plus les voiles sur ce que voulait Allison en venant ici ce soir. Elle commença à passer ses mains sous le tee-shirt du jeune homme, tandis qu’elle sentait les mains de celui-ci se poser sur elle. Elle remonta doucement ses mains, sentant son corps grâce à ce contact qu’elle n’avait jamais eu avec personne auparavant. Mais Leroy la surprit en rompant ce baiser. Il venait de lui demander pourquoi dans un murmure, comme s’il savait lui-même qu’il dérogeait à sa règle et qu’il aurait dû tout simplement se taire. Non loin de lui laisser le temps de réagir et dire quoi que ce soit, Leroy l’embrassa à nouveau. Un baiser plus doux, plus délicat, tandis qu’il la guidait doucement vers le lit. Allison se rendait compte à quel point cela pouvait surement être déstabilisant cette situation. Pour Leroy. Voir débarquer une fille qu’il n’avait pas vu depuis quelques semaines maintenant, dans sa chambre. Ajouté à cela, le fait qu’elle l’embrasse sans dire un mot, tout en lui demandant de ne rien dire. Evidemment, cela devait soulever quelques questions dans sa tête. Mais Allison était-elle prête à raconter son histoire ? Non surement pas. Ce n’était pas ce qu’elle pensait avoir besoin sur le moment. Et ses mains glissèrent à nouveau sur le torse du jeune homme, redescendant doucement pour attraper le tissu. Puis elle remonta une nouvelle fois, afin de débarrasser Leroy de ce tee-shirt, qui allait surement lui être inutile pour l’activité que la demoiselle avait en tête. Une fois enlevé, elle attrapa à nouveau ses lèvres. Mais sa question résonnait dans sa tête, comme si elle n’avait pas le choix que de dire quelque chose, comme si elle lui devait au moins une réponse à sa question, comme si elle n’avait pas le droit de simplement l’ignorer. Et finalement quelques mots de plus sortirent de sa bouche … entre deux baisers dans son cou. Elle ne cherchait pas à avoir un contact visuelle tandis qu’elle disait ces mots, elle n’en avait pas besoin.

– J’ai besoin de me sentir vivante. Maintenant. Alors enlève ton pantalon et aide moi.

Laissa finalement échapper la jeune femme. Son cour battait à nouveau très vite, elle sentait ses mouvements dans sa poitrine. Allison se laissa s’assoir sur le lit, avant d’attirer Leroy à son tour vers elle …

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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyMer 18 Juil - 18:02

Feel something
Leroy Odgen & Allison Carter
Il y a des choses que l’on peut prévoir dans notre vie et d’autres non. Parfois quand votre vie vous semble monotone vous arrivez à espérer une sorte de je-ne-sais quel miracle sorti de nulpart qui puisse vous faire vous sentir plus vivant, plus vif d’esprit. Et parfois ce n’est pas toujours ce qu’on attendait. Perdu dans sa petite vie banale pour le moment, le jeune homme avait pour le moment peu de préoccupations intéressantes en tête ou s’il en avait ce n’était pas grand-chose de concret. Une vie semblait-il banal en tout point de vue. Et pourtant ce jour-là, trois coups frappèrent à sa porte. Trois coups simples, avec la même intensité chacun. Il aurait pu ne pas ouvrir, faire semblant de dormir vu l’heure tardive, mais curieux de nature il avait abandonné sa clope, qu’il avait selon lui bien mérité, fermée la fenêtre, avant d’ouvrir pour se faire embrasser par une fille qui parfois hantait ses rêves. Il la connaissait, il s’agissait bien d’elle et le jeune homme en resta surpris, avant de lui rendre son baisé. Beaucoup de personnes auraient rejetés la jeune fille, car après tout on n’embrassait pas les gens comme ça, mais l’ancien serpentard n’en fit rien. Leroy ne comprenait pas tout ce qui était en train de se passer. C’était imprévu pour lui qui pensait que sa soirée se terminerait comme les autres. Il n’avait pas pensé à une telle chose. Tout ce qu’il savait c’était qu’il était en train d’embrasser Allison Carter, qu’elle était dans ses bras et qu’il pouvait la faire sienne quand il le désirerait. Un premier baisé, un baisé simple, chaud, fougueux bien différent de celui qu’elle lui avait donné auparavant. Trois mots sortirent de la bouche de la jeune femme, loin de lui donner des explications à tout ce qu’il se passait, il n’eue pas le temps d’en placer une que les lèvres d’Allison retrouvaient les siennes, que ses mains parcouraient son torse et qu’il commençait sérieusement à avoir chaud. Mais tout ceci cachait quelque chose, il le savait aussi au fond de lui, il y avait quelque chose qui lui échappait, cherchant dans sa mémoire des signes, des choses qui auraient put l’aider à mieux comprendre, pourquoi tout ceci avait pris forme aujourd’hui. Il détestait ne pas savoir, il n’aimait pas ça du tout, mais dans sa chambre au Chaudron Baveur, Leroy avait conscience que ce genre d’opportunité n’arrivait pas tous les quatre matins. Non il ne comprenait pas tout, mais il était certain qu’elle le voulait lui. Pourquoi lui et pas un autre, cela dit ? Bonne question. Il aurait pu dire qu’il y avait sans doute toujours un truc entre eux et que si dans ses pensées il y avait imaginé parfois ce que cela donnerait, il n’avait jamais pensé en arriver là. Et puis cela faisait des semaines qu’ils ne s’étaient pas vu, des semaines depuis ce fameux jour, elle n’était jamais revenue à l’auberge depuis. D’autant que Leroy n’oubliait pas qu’elle le détestait aussi fort qu’elle le pouvait des mois auparavant. Oui il réfléchissait aussi beaucoup pour le moment, tiraillé entre son envie de savoir ce qu’il se passait dans le cerveau d’Allison et son envie de lui accorder ce qu’elle était venue chercher. N’y tenant plus, mais elle devait s’y attendre, elle lui avait bien donner l’ordre de se taire, il murmura une simple question. Il voulait une raison, n’importe laquelle, il voulait comprendre. Mais alors qu’il aurait simplement pu attendre la réponse, Leroy l’embrassa à nouveau, l’emmenant contre lui et doucement vers le lit. A quoi bon chercher à comprendre après tout ? Elle lui en parlerait sans doute si elle le souhaitait et puis il aurait tout le loisir de chercher quand ils auraient fini. Il n’avait simplement qu’à profiter de son contact, de la douceur de sa peau sous ses mains. Oui pourquoi s’embêter avec des soucis, quand on en mourrait d’envie ? Il sentait qu’elle en avait autant envie que lui et une autre personne se serait sans doute inquiéter de la voir aussi hâtive dans ses gestes, dans sa volonté de coucher avec lui. Il se laissa faire lorsqu’elle enleva son t-shirt, se retrouvant torse nu devant elle. Ses mains passèrent dans les cheveux de la demoiselle, alors qu’il descendait lentement ses lèvres vers le cou d’Allison. Elle avait une odeur très agréable et Leroy savait qu’il se retenait de ne pas lui sauter dessus aussi rapidement qu’elle l’avait fait, le moindre contact avec elle réveillant en lui un désir qui semblait avoir était enfouie bien profondément. Elle commença à l’embrasser à son tour, avant finalement de réussir à répondre non pas à sa question, mais surtout de prononcer quelques mots. Se sentir vivante c’était ce qu’elle recherchait vraiment ? C’est vrai que c’était sans doute le meilleur moyen pour y arriver, mais l’ordre qu’elle lui ordonna par la suite fit s’esquisser un sourire sur le visage de Leroy. Il aurait pu répondre quelque chose, comme à son habitude, mais il se retint.  Il avait bien vu qu’elle refusait de le regarder et la demande d’aide résonna dans l’esprit du jeune homme. Cela sonnait comme une note de désespoir et il n’aimait pas vraiment ça … mais d’un autre côté elle lui avait demandé d’enlever son pantalon. Machinalement il le fit avant de sentir à nouveau cette question revenir dans sa tête. Pourquoi ? Elle lui avait donné une réponse et il se sentait capable de répondre à ses attentes, bien évidemment, mais après … Il ne savait pas, mais il n’eut pas le temps d’y penser plus amplement qu’elle s’assit sur le lit en l’amenant contre lui. Il ressenti à nouveau les lèvres de la jeune femme contre les siennes, mais coller contre elle dans cette position, il sentait qu’il n’allait pas tenir longtemps le coup. Lentement ses mains descendirent vers le ventre d’Allison, vers ce haut qu’elle portait encore, qu’il prit bien soin de relever jusqu’à dévoiler ses sous-vêtements avant de déposer des baisés sur son ventre, remontant alors jusqu’à la courbe de ses reins, enlevant le haut, laissant dévoiler sa poitrine encore couverte de quelque chose qui allait devoir s’enlever. Si lui se retrouvait indéniablement en caleçon maintenant au-dessus d’elle, il reprit ses lèvres avant de commencer à déboutonner son jean et de laisser glisser sa main entre le tissu du pantalon et celui de sa culotte.

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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyJeu 19 Juil - 3:27

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Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

« I just want to feel something. To feel alive. But I can’t. It seems like nothing matters anymore, it seems like I don’t have my place anymore. And I don’t know what to do. And I don’t know how to behave. »

Jamais auparavant elle n’avait pénétré dans cette chambre. Ce monde lui était inconnu. Autant l’atmosphère et l’endroit que ce qu’elle attendait du jeune homme aujourd’hui. Pourquoi lui ? Pourquoi était-elle venue dans cet endroit plutôt qu’un autre ? Allison ne fit pas attention à cette pièce, elle ne regarda pas autour d’elle. Pourtant, elle faisait parti de ces personnes qui aimaient découvrir le sanctuaire d’une personne. Selon elle, on en apprenait beaucoup sur quelqu’un simplement en observant l’endroit où il dormait. Mais pas ce soir, pas aujourd’hui. Elle n’était pas là pour cela. Ce dont elle avait envie était simple et clair. A peine arrivée dans cette pièce qu’elle avait attrapée les lèvres du blond. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, elle lui avait aussi offert un baiser, mais celui-ci avait été furtif, discret, rien à voir avec ce qui était en train de se passer maintenant. Allison et Leroy ne s’étaient pas vus depuis plusieurs semaines. La dernière fois étant cette fameuse soirée au chaudron baveur. La jeune femme n’était pas revenue au bar. Certes elle avait été pas mal occupée par diverses raisons, mais elle avait aussi appréhendé de le revoir, comme si elle ne savait pas comment agir avec lui après avoir été en quelque sorte ‘intime’ avec lui. Toutes ces peurs, et cette appréhension semblait s’être envolé ce soir. Ses petites insécurités d’adolescente n’avaient plus lieu d’être maintenant. Leroy ne s’attendait surement pas à la visite de son ex-préfète. Après tout, comment aurait-il pu deviner qu’elle débarquerait directement à la porte de sa propre chambre après des semaines de silence. Certes surpris, il ne repoussait en revanche pas les avances poussées de la brunette. Lui aussi en avait envie, peut-être depuis un moment même, et n’allait clairement pas refuser la proposition. En même temps quel garçon l’aurait fait ? Lorsqu’une jeune femme frappe à sa porte pour se donner … peu de messieurs auraient été déçu du cadeau. Etrangement, en venant ici, Allison n’avait même pas réfléchi à la possibilité d’un refus. Elle ne s’était pas arrêté une seconde pour se demander que faire s’il refusait. Ni même ce qu’il dirait. Elle n’avait pas pensé à une quelconque réaction du garçon. Elle n’avait fait que suivre sa détermination. Sans réfléchir à deux fois. Visiblement elle avait bien fait. Mais si elle avait été dans son état normal, elle y aurait surement réfléchi à deux fois.

Mais elle voulait ressentir quelque chose. N’importe quoi. Ses sentiments étaient comme engourdis, et elle voulait les réveiller. Elle voulait se sentir vivante, savoir que la vie avait son importance. Cet état était tellement insupportable. Tellement dur en même temps. Elle ne pouvait nier que ce baiser provoquait quelque chose en elle. Son cœur semblait battre très fort et très vite, et ses lèvres qui rencontraient celles de l’ancien serpentard lui provoquaient quelques frissons. La jeune femme retira le tee-shirt du jeune homme. Oui elle en avait envie, oui elle voulait le faire. Faire quelque chose de stupide, quelque chose d’inconscient, quelque chose de nouveau, de bon et de fou à la fois. Désormais torse nu devant elle, elle posa ses mains dans son dos pour se rapprocher de lui, pour se serrer contre son corps. La bouche du garçon était descendue dans son cou, ce qui lui provoqua un nouveau frisson. Allison répondit après quelques instants à la question posée par le jeune homme. Une vérité. Quelques mots rien de plus. Elle n’engageait pas la conversation, ni voulait la prolonger. Au contraire. Qu’il l’aide à se sentir vivante, en commençant par enlever son pantalon, c’était ce qu’elle voulait. Leroy ne répondit pas. Elle le remercia intérieurement. La dernière chose dont elle avait envie maintenant était d’avoir une discussion logique sur ce qu’elle faisait, sur ses agissements du moment. Il enleva d’ailleurs son pantalon, ce qui fit sourire légèrement la jeune femme. Sourire qui disparut ensuite, lorsqu’elle le tira vers lui, et vers le lit, reprenant ces baisers. Le garçon prit les devants en passant ses mains sur son ventre, qu’il releva doucement, tout en l’embrassant. Son haut était désormais enlevé, et elle se retrouvait en soutien gorge et short devant lui. L’état dans lequel elle était, ajouté à l’alcool qu’elle avait bu avant de venir semblait l’avoir désinhibé complètement. Elle ne se sentait pas nerveuse, ou effrayé par ce qui allait indubitablement se passer entre eux. Sur elle, il laissa sa main glisser sur son short ouvert. Et elle attrapa ses lèvres une nouvelle fois, plus fougueusement. Et elle le poussa légèrement. Elle retira elle-même ce short, la laissant désormais apparaître simplement en sous-vêtement devant le garçon. La dernière fois que cela était arrivé, elle s’était sentie tellement gêné. Elle avait essayé de cacher ce corps dont elle avait honte dans l’eau de la piscine. Ou était donc cette jeune fille aux nombreux complexes ce soir ? Loin de cette chambre visiblement. Et elle le fit basculer. Elle était désormais sur lui. C’était étrange et nouveau. Et aussi loin d’être elle. Et pourtant, elle ne faisait que suivre une envie, une pulsion. Elle l’embrassa de nouveau, descendant ses lèvres dans son cou, puis sur son torse.

Malgré tout, elle se sentait bien. Elle se sentait ailleurs, à des années lumières de la réalité. Elle se sentait comme dans une petite bulle, un endroit où rien ni personne ne pouvait l’atteindre. C’était rassurant, et confortable à la fois.

Les choses prenaient de l’ampleur entre les deux tous jeunes ‘adultes’. Désormais à moitié nu, l’un contre l’autre … La demoiselle sentait l’excitation montait en elle, elle sentait des frissons parcourir son corps. C’était bon. C’était simple … Et elle le voulait. Elle ne voulait pas se poser milles et une question, elle voulait simplement profiter de cet instant présent. Toujours sur lui, elle laissa ses mains descendre vers son caleçon, et le laissa glisser doucement. Leroy n’avait plus rien pour le couvrir désormais, contrairement à elle. Se concentrant principalement sur ses lèvres, elle lui offrit un nouveau baiser. Une main dans son cou, tandis que l’autre disparaissait dans son dos pour atteindre les agrafes de son soutien-gorge. Elle laissa tomber celui-ci et rapprocha son corps de celui du garçon, sa poitrine désormais collé contre le torse du blond, si bien qu’elle pouvait presque sentir ses battements de cœur. Il n’y avait plus qu’un pas à franchir … Elle croisa son regard, et lui sourit. Il lui apportait ce dont elle avait besoin à ce moment précis …


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Leroy M. Odgen
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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyJeu 19 Juil - 10:41

Feel something
Leroy Odgen & Allison Carter
La chambre de Leroy n’avait rien de bien différent des autres qui se trouvaient au Chaudron Baveur. Très peu personnalisé, il restait dans un coin ses anciens bouquins usés de Poudlard, des encriers, rien qui puisse fouetter un chat. Elle était peut-être plus grande que la moyenne, mais le sujet n’était pas là, bien que Leroy arrivât à se demander comment Allison avait put savoir qu’il s’agissait de la sienne et pas d’une autre. Avait-elle frappé à d’autres portes avant d’arriver ici ? Ou frapper au hasard ? Car autant qu’il se souvienne il ne l’avait jamais fait monter, ni venir ici, ni même donner un quelconque numéro qui pourrait lui être utile. Mais est-ce que c’était vraiment le moment de se poser ce genre de questions ? Est-ce que Leroy ne pouvait pas débrancher son cerveau pendant quelques instants et arrêter de penser. D’un côté oui, une petite voix dans sa tête lui disait d’arrêter tout simplement et de lâcher prise comme elle le lui avait montré autrefois, mais une autre voix remplie sans doute pas l’excitation du moment cherchait à trouver des raisons à tout ça, mélangeant ses pensées dans son esprit, ne lui donnant pas la possibilité d’arrêter de penser. Non il se rendait compte que tout ceci était étrange, bien que très plaisant, il n’avait pas prévu sa fin de soirée de cette manière, il n’aurait jamais pensé que la Allison qu’il avait apprit à connaitre quelques semaines plus tôt et qui semblait si mal à l’aise à l’idée de se mettre en sous-vêtements, en vienne à lui sauter dessus avec autant d’envie, de passion et d’insistance. Non il sentait clairement qu’il y avait un truc, un évènement déclencheur dont il ignorait tout qui l’avait poussé à venir le voir lui plutôt qu’un autre. Ou bien avait-elle simplement céder à une envie qu’il n’avait jamais perçut auparavant. Et c’était ce genre de choses qui se bousculaient dans son esprit, tandis qu’il cherchait à les repousser, pour mieux enlacer la jeune femme. Sentir le corps chaud d’Allison était plus que plaisant, bien qu’il ne comprît absolument pas tout ce qu’il se passait, il laissa simplement son envie s’envahir. Certains auraient refuser, certains auraient encore plus parler pour chercher à comprendre, repoussant la jeune femme qui ne souhaitait qu’une chose et Leroy aurait pu en faire de même. Mais d’un côté il se souvenait aussi de l’incompréhension ressentit lorsqu’elle avait fui après l’avoir embrassé la première fois, de ce refus d’en parler, de l’aborder … et là, elle ne semblait pas vouloir fuir, étant clairement déterminée. Alors non il n’allait rien lui refuser, il n’allait pas poser plus de questions qu’il ne l’avait déjà fait et comme elle le lui demandait, il allait l’aider à se sentir vivante. Leroy ignorait s’il arriverait à accomplir sa tâche, mais étrangement il avait envie de tout faire pour. Au moins le jeune homme s’en sentait capable, en continuant à l’embrasser.

Ce n’était clairement pas un rêve, il le savait et pourtant guider par son envie, son désir, il avait simplement l’impression d’être transporter dans une autre réalité. Il se laissa faire quand elle lui enleva le haut, sentant la pression du corps de la jeune femme contre le sien. Et alors qu’il aurait pu discuter sur les raisons de sa volonté de se sentir vivante, il exécuta simplement et sans protester les ordres de la princesse, se retrouvant en caleçon devant elle. Il se sentait bien, agréablement bien, sentant son corps la désiré toute entière, ses lèvres lâchèrent les siennes pour embrasser son ventre, sa peau douce à son contact, relever le vêtement qui recouvrait son buste et alors que la main du jeune homme descendait lentement dans l’ouverture du short, Allison le poussa pour s’en débarrasser par elle-même. Sur un pied d’égalité, elle se positionna à califourchon sur lui continuant à l’embrasser. Leroy ne s’attendait pas du tout à la voir aussi confiante, aussi sûre d’elle et étrangement à l’aise avec son corps quand il savait la gêne qu’elle avait eu autrefois de se retrouver comme actuellement, dans un jardin qui n’était pas le leur. Maintenant qu’il y pensait, il y avait bien quelque chose qui clochait et il aurait sans nul doute dû s’attarder dessus, mais les lèvres d’Allison l’empêchèrent d’y penser plus amplement. Et il fut plus rapidement nu qu’elle, ce qui était assez troublant d’ailleurs, mais à nouveau il se laissa faire, tenter de se contrôler comme il pouvait, alors que le désir devenait plus intense. Lorsqu’elle revint vers lui pour l’embrasser à nouveau, il passa la main dans le cou de la jeune femme. Il la laissait faire, il ne l’aida pas à dégrafer son soutien-gorge, n’ayant jamais été doué en la matière et lorsqu’elle se redressa qu’il aperçut sa poitrine, toutes pensées qui pouvaient le couper d’elle sembla disparaitre. Oui il n’y avait qu’elle et elle seule, et bon dieu qu’elle était belle. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose à ce moment précis la rendait encore plus belle qu’elle ne l’était déjà. Peut-être ce sourire qu’elle lui lança, si évocateur ou bien encore le regard qui plongea dans le sien là où elle avait évité de le regarder complètement auparavant. Il ne savait pas, mais il ne laissa pas les secondes s’écouler qu’il la fit basculer sur le côté pour se retrouver sur elle reprenant ses lèvres, ses mains remontant lentement la cuisse de la demoiselle jusqu’à arriver au dernier barrage qui les séparait de ce qu’ils cherchaient tous les deux. Il ne fit pas une cérémonie à la culotte qu’elle portait, la faisant descendre jusqu’à l’enlever complètement. Et sans attendre plus longtemps, se contrôlant depuis déjà un moment pour ne pas précipiter les choses, il la fit sienne. Leroy savait que c’était la première fois pour Allison, enfin à moins qu’elle l’ait fait depuis leur dernier discussion et préféra y aller doucement, continuant ses caresses le long de son corps, les baisés dans son cou, sur ses seins et tout ce qu’il pouvait embrassé à cet instant précis, tandis que son corps produisait un constant va-et-vient qui à chaque coup faisait monter en lui un intense plaisir.

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Allison S. Carter
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyVen 20 Juil - 2:52

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Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.


Et plus rien n’avait d’importance, plus rien n’existait autour d’elle. Il n’y avait plus de bien ou de mal, il n’y avait plus de douleur, il n’y avait plus d’engourdissement. En venant voir Leroy, elle n’avait peut-être pas pris la plus rationnelle des décisions. Mais elle ne cherchait pas quelque chose de rationnel, au contraire. Elle voulait s’évader. S’évader d’un monde qu’elle ne contrôlait plus. S’évader d’un monde qui la grignotait petit à petit. Personne ne savait où elle s’était rendu. Pas une seconde, elle ne s’était arrêtée pour penser à Spencer. Pour penser à ce que lui avait pu ressentir après tout ce qui s’était passé. Peut-être que lui était en train de penser à elle en ce moment, peut-être qu’il était très inquiet de l’avoir vu partir aussi vite. Elle n’avait pas non plus pensé à son père. L’homme qui l’avait élevé, et qui devait désormais savoir que l’amour de sa vie n’était plus. Elle s’était simplement enfuie sans rien dire, sans prévenir. Elle ne voulait pas qu’on sache où elle était, elle ne voulait pas qu’on vienne la chercher, elle ne voulait pas affronter qui que ce soit maintenant. Parce qu’elle savait clairement qu’elle n’avait pas la force de se mettre face à la réalité pour la confronter. La fuite était le meilleur moyen pour oublier tous ses problèmes, n’est-ce pas ? Mais elle ne pourrait pas fuir indéfiniment. A vrai dire, que se passerait-il une fois qu’elle aurait fini avec Leroy ? Allait-il lui poser des questions sur le pourquoi de sa venue ? Surement. Mais elle saurait répondre en tant et en heure. Et après cela ? Allait-elle rentrer tranquillement chez elle, allait-elle simplement faire ce qu’on attendait d’elle ? C’était bien ça le problème, Allison était tellement perdu, elle ne contrôlait rien, et ne savait pas comment ne pas perdre pied dans ce genre de situation aussi délicate. La demoiselle semblait vouloir éviter à tout prix la réalité, le plus longtemps possible. Chose qui allait surement poser des problèmes dans un futur plutôt proche. Mais pour le moment, la jeune femme ne pensait pas à la suite. Elle ne prévoyait pas ce qui allait se passer. Elle ne laissait pas son esprit divaguer sur ‘l’après Leroy’. Non elle était entièrement concentrée sur le jeune homme. Elle le voulait maintenant, plus que jamais. L’envie de se sentir vivante, certes, mais également le désir lui brûlait les lèvres. Oui elle avait au moins réussi à se réveiller de cet état semi-conscient dans lequel elle avait été coincée pendant des heures. Il ne l’avait pas repoussé et semblait lui aussi vouloir partager un moment intime avec elle. Du moins, c’était les signes qu’il lui donnait. Et elle s’avança encore un peu plus près de lui, lui offrant des baisers fougueux et passionné qui ne laissaient aucuns doutes sur ses intentions ce soir.

Elle était tellement différente, ce soir, des fois précédentes. Avec Leroy, elle semblait avoir fait du chemin. Ils étaient loin maintenant les moments où elle le détestait de tout son être. Même cette soirée, et ce moment dans cette piscine, semblait s’être déroulé il y a si longtemps. Elle, qui n’osait pas montré son corps, elle qui avait honte de se dévoiler en maillot de bain à cause de ses insécurités et ses complexes … aujourd’hui, elle se montrait entièrement, sans penser deux fois à ce corps imparfait à ses yeux. Non car rien n’avait d’importance maintenant. La vie était tellement courte. Trop courte pour s’attarder sur un ventre qui aurait pu être plus plat, ou sur des seins qui auraient pu être plus gros ou plus ronds. Cette gêne avait disparu. Et l’état émotionnel dans lequel elle était, en était surement la cause. Mais quelle importance ? Franchement. La jeune femme avait repris le dessus sur le garçon. Et elle se retrouvait maintenant en sous-vêtements sur lui. Il n’allait pas lui falloir beaucoup de temps pour enlever d’elle-même son soutien-gorge, les mettant un peu plus sur un pied d’égalité. Ou pas encore tout à fait, puisque Leroy était désormais totalement nu. Elle avait pris le dessus, tenant les rênes. Et puis, elle se rapprocha encore de lui. Un sourire. Faible, mais présent tout de même. Il était important ce sourire. Pour ce qu’il représentait. Son sourire, preuve d’une envie de déni complet, preuve d’une envie de totalement s’évader. Et elle y arrivait. Dans les bras du garçon, elle semblait être capable de respirer. Elle avait l’impression d’avoir le contrôle. Elle pouvait remplir ses poumons sans ressentir une douleur fulgurante au cœur. Et elle voulait que ce moment dure encore, longtemps. Elle ne voulait pas qu’il s’arrête. Parce qu’elle avait peur, évidemment, de ce qui l’attendrait une fois que ce moment éphémère serait passé. Leroy la fit basculer sur le lit pour se retrouver sur elle. Cette fois-ci, il menait la danse, et la jeune femme répondait simplement à ses baisers et ses envies. Très vite, elle se retrouva comme lui, nue. Et ça ne la dérangeait pas. Elle n’avait pas peur, contrairement à ce qu’elle avait longtemps cru et redouté. Le désir et l’envie la consumait.

Et finalement, Leroy brisa cette dernière barrière entre eux. C’était sa première fois. Jamais auparavant, un garçon ne l’avait vu nue, ou n’avait été aussi intime avec elle. Jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce moment dans cette chambre au Chaudron Baveur. Si on lui avait demandé il y a quelques mois comment elle imaginait sa première fois, elle ne l’aurait surement pas décrite comme ça. Mais on ne prévoit jamais ce qui va se passer, n’est-ce pas ? Ce va-et-vient à l’intérieur même d’elle, provoquait d’étranges sensations chez la jeune femme. Sa respiration se faisait désormais beaucoup plus saccadée, et son cœur battait tellement vite qu’elle avait peur qu’il n’explose. Mais c’était agréable. C’était un bon sentiment. Allison ressentait du plaisir, elle ressentait des sensations tellement positives grandir en elle. Et la jeune femme posa ses lèvres sur celles de Leroy, un baiser beaucoup plus doux que ceux jusqu’à présent … Parce qu’après tout c’était important. Il lui donnait envie, il lui provoquait un plaisir intense. Elle ne savait pas combien de temps cela faisait, elle avait simplement l’impression que le temps s’était arrêté. Qu’il n’y avait plus rien, plus qu’eux dans cette chambre. Elle laissa échapper un gémissement de plaisir. Allison le serra contre elle, ses bras entourant le garçon. Comme si elle était effrayée que ce moment disparaisse, comme si elle avait peur que ce ne soit qu’un mirage, qu’une pause avant d’être à nouveau frappé par la dure réalité.

– Merci.

Laissa-t-elle échapper dans un murmure dans l’oreille du garçon. Pourquoi ? Trop de raisons, la plupart dont il n’en avait même pas idée. Elle ressentit un intense plaisir qui laissa échapper encore des gémissements, plus prononcés cette fois-ci. C’était réellement bon. Toutes les bonnes choses avaient une fin, disait le proverbe. Et cette situation ne ferait surement malheureusement pas exception. Elle vit que Leroy était lui aussi consumer par ce plaisir intense. Elle l’avait fait. Elle avait eu sa première fois. Elle y avait tellement pensé, et maintenant c’était fait. Est-ce qu’elle se sentait différente ? Grandi ? Sincèrement, elle ne savait pas réellement ce qu’elle ressentait maintenant sur le moment. Elle resta allongée sur ce lit, nue, les yeux rivés vers le plafond, sans réellement le fixer. Et elle savait que Leroy allait lui parler. Elle savait que désormais il aurait surement beaucoup plus de mal à tenir cette demande qu’elle lui avait faite. Compréhensible certes. Elle ne rompit pas le silence. Parler ferait éclater cette bulle. Parler la ramènerait sur terre immédiatement, et ce n’était pas un endroit où elle avait envie d’être.



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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyVen 20 Juil - 10:45

Feel something
Leroy Odgen & Allison Carter
Des semaines s’étaient écoulées depuis leur dernière rencontre, cette soirée bienvenue et étrange, qu’ils avaient passé ensemble, mais qui bien que proche dans le temps semblait bien lointaine à Leroy. Il avait cette impression d’être passé dans une autre réalité, comme dans un rêve dont il ne voulait pas sortir, ne pas se réveiller. Et il ignorait comment tout s’était orchestrer ainsi, les évènements qui étaient survenus, le fait qu’elle soit présente en face de lui, malgré tout ce qu’ils pouvaient y avoir entre eux. A nouveau semblait-il le jeune homme ressentait les questions qui lui taraudaient la tête quand il était en présence d’Allison, des questions dont il n’avait aucune réponse, mais semblait soucieux de ne pas les poser comme si en connaitre la vérité, mettrait fin à quelque chose. Et aujourd’hui de nouvelles questions s’ajoutaient aux anciennes. Il avait compris la dernière fois qu’il ne pouvait éternellement demander les choses, que parfois il fallait se laisser porter par le courant, par la douceur de ses lèvres, de ses courbes sous ses doigts. Ne pas parler, ne pas la rejeter, ne pas poser de questions. Certains auraient dit qu’il profitait de la situation, tout simplement, car il était clair que la venue d’Allison était poussée par un évènement soudain. Triste ou heureux, encore une nouvelle question. Peut-être d’ailleurs qu’elle se servait en quelque sorte de lui après tout, pour oublier quelque chose, pour ressentir un sentiment caché au fond d’elle … oui certains auraient sans doute laisser ses hypothèses planer, auraient agit autrement, mais au fond de lui Leroy savait que la vérité était toute autre. Il ne voulait plus que son cerveau pense, il ne voulait plus que ses questions se bouscule dans sa tête, simplement se laisser guider par la demoiselle bien entreprenante. Profiteur, sans aucun doute, il était pourtant résilié à aller jusqu’au bout, ne pas la laisser tomber et obtenir ce qu’il désirait. Et c’était peut-être ça qui changeait la donne chez lui, qui le faisait se taire quand il aurait pu parler et insister. Il la désirait tout simplement, n’allant pas refuser le fait qu’elle s’offre à lui. Malgré tout, dans son inconscient il avait peur qu’elle ne lui échappe, qu’elle se rende compte d’un truc et redevienne soudainement la Allison peu sûre d’elle qu’il avait vu autrefois. Qu’elle s’enfuit, qu’elle parte sans plus d’explications. Elle en aurait été capable, mais il ne l’aurait pas lâché jusqu’à comprendre, il ne la lâcherait pas d’ailleurs aujourd’hui. Ni l’un ni l’autre ne prononçaient de mots, ne pensait à l’après à ce qu’il se passerait, aux questions qu’il faudrait poser, Leroy semblait oublier toutes pensés qui pouvait le contrarier. Ce genre de moment était rare, lui toujours à l’affut de la moindre information à emmagasiner, de la moindre pensée à analyser, pour une fois il se sentait capable de ne pas chercher à comprendre. Pas tout de suite du moins. Les lèvres des deux jeunes se quittaient peu ou si elles le faisaient c’était pour se déposer sur la peau de l’autre. Peau si douce aux contacts de ses doigt, l’emmenant lentement vers la suite des évènements. Elle était différente d’autre fois, semblant plus assuré au point qu’elle prenne le dessus sur lui. Certains hommes n’aimaient pas ça, mais Leroy n’était pas de ce genre-là, observant la splendeur de la jeune femme au-dessus de lui, parmi les baisés échangés, les caresses le long des courbes. Oui elle était incroyablement belle, n’ayant même pas eu l’impression de s’en rendre compte avant. Et ce sourire, faible mais bien présent, dans lequel Leroy discerner cette petite excitation à l’idée de la suite, ayant envie de ne pas réfléchir, de lâcher prise et le suivre dans le moindre de ses gestes. Totalement nu, Leroy la fit basculer à son tour, entreprenant ce qu’il attendait depuis le moment où il avait compris ce qu’elle voulait, la sentant répondre à ses baisés, et n’y tenant plus il céda à son envie. Son désir avait pris de l’ampleur au fils des minutes qui avaient défilés de la porte au lit. Une première fois c’était important, Leroy le savait parfaitement et il voulait faire ça bien. Il n’aurait pas cru ça possible, fusionner avec Allison Carter et pourtant c’était bien ce qu’il se passait, pendant qu’au rythme des va-et-vient il sentait la respiration de la jeune femme se faire de plus en plus saccadés. Son propre souffle à lui devenait irrégulier, lorsqu’il sentit à nouveau les lèvres d’Allison contre les siennes dans un doux baisé. Tout son corps était en éveil, à l’intérieur d’elle et plus il sentait la caresse de ses lèvres, de ses doigts, plus le rythme s’accélérait.  

Entendant le petit gémissement que poussa Allison, preuve du plaisir qu’il pouvait lui procurer cela ne fit qu’accentuer l’excitation ressentit par Leroy. Au même moment, elle le sera fort contre lui, sentant leurs deux corps l’un contre l’autre dans une fusion presque parfaite, avant finalement d’entendre à son oreille, un petite ‘merci’ murmuré. Il préféra ne pas s’attarder dessus, pas pour le moment, pas tout de suite, ne souhaitant pas être perturbé par ce simple mot. Le gémissement qu’elle fit par la suite se fit plus fort, plus intense et ce fut à ce même moment qu’il arriva lui-même à ce sentiment de plénitude absolu, sentant sa respiration se couper un moment et poussant un petit gémissement de plaisir à son tour. C’était si agréable, si bon. Il aurait aimé rester dans ses bras plus longtemps, le plus que possible en soit, mais il bascula finalement sur le dos à ses côtés. Fixant le plafond blanc, ses lèvres esquissèrent un sourire, espérant avoir remplis sa mission de la faire se sentir vivante. Leroy avait volé son premier baisé à Allison et maintenant il lui volait la première fois, des mois auparavant il n’aurait pas pensé cela possible. Mais pourtant c’était bien le cas, ils venaient vraiment de le faire. Sa respiration commençait lentement à reprendre un rythme normal, allongé nu sur son lit, il repensa à ce ‘merci’ qu’elle lui avait dit. Pourquoi ? Pour l’acte en lui-même, pour avoir accomplis sa mission, pour avoir été là ? C’était peut-être un peu de tout ça. Mais repenser à ça, laisser revenir les autres questions, toutes celles qu’il avait chassé de son esprit pour se concentrer sur elle. Il avait réussi à les oublier en la faisant sienne, mais là clairement il ne pourrait pas recommencer de suite et à nouveau chasser ses pensées. Non elles revenaient à la charge dans le silence qui régnait dans la chambre. La question du pourquoi continuait de résonner dans sa tête, inlassablement et toujours parmi les autres étant la plus présente. Il aurait peut-être espéré qu’elle lui en parle après ça, mais elle restait silencieuse et Leroy avait l’impression que s’il prononçait un mot, il allait se réveiller d’un rêve. Allison devait être consciente des tourments qu’elle infligeait à Leroy, elle devait savoir les questions qui lui brûlaient les lèvres et pourtant elle ne l’aidait pas en y répondant avant qu’elle ne les pose. Mais c’était peut-être mieux ainsi, dans le silence. L’ancien serpentard restait tiraillé entre l’envie de lui demander et en même temps de la laisser un peu tranquille. Et il cherchait pourtant que dire après tout ça. D’autant que bien que la sensation de l’avoir dans ses bras lui plaisait, il se rendait compte qu’il ne le ferait pas à cet instant. Leroy se leva soudainement et se dirigea vers la fenêtre à côté, chopant sa clope et son briquet pour s’en griller une. Quitte à avoir les pensées en vrac, autant les embrumés. La nuit laissait apparaitre les ombres dehors, bien qu’il eue l’impression de discerner quelques lueurs de l’aube, ne se rendant pas bien compte de l’heure qu’il pouvait être. Il tira trois, quatre taffes, avant finalement de rompre le silence : « Est-ce que j’ai réussis ma mission ? Est-ce que tu t’es senti vivante ? »S’il avait dit la première question au dehors, son regard s’était tourné vers Allison pour la deuxième. Il n’avait pas encore demander pourquoi elle l’avait voulu, il ne savait même pas s’il pourrait poser les questions, n’ayant pas envie de couper ce moment qui lui semblait digne du plus beaux des rêves.

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Allison S. Carter
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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptySam 21 Juil - 18:34

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- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.


Si elle avait pensé un seul instant qu’elle se retrouverait dans les bras de Leroy, qu’elle serait ici ce soir, qu’elle lui offrirait sa virginité sur un plateau d’argent. Quelque chose d’inimaginable quelques semaines plus tôt. Et pourtant, on ne savait jamais réellement ce que la vie pouvait prévoir, on ne savait jamais ce qui nous attendait. Allison aurait surement été incapable de décrire ce qu’elle ressentait en ce moment précis. Elle n’en avait pas la moindre idée. Elle se sentait à des kilomètres de toute réalité, comme si elle s’était endormie sans le savoir et qu’elle avait crée son propre monde de rêve. Elle avait l’impression de nager. Elle avait l’impression que là où elle était, on ne pouvait pas l’atteindre. Ce qui s’était passé il y a maintenant quelques heures n’existait plus. Comme si tout avait été effacé par le mélange d’alcool et d’euphorie de cette soirée. Leroy avait répondu présent ce soir, et même si elle ne s’en rendait pas totalement compte, cela signifiait beaucoup. Cette fois. Cette première fois. Rien que d’y penser, cela semblait étrange. Plusieurs fois dans sa vie, la jeune femme avait planifié cette première fois. En sixième année, elle voulait s’offrir corps et âme à Caleb. Elle le voulait lui, son prince, et personne d’autre. Elle voulait qu’il l’ait toute entière, qu’il fasse d’elle sa princesse, et qu’ils vivent, tout deux, un véritable conte de fée. Et puis, ces nombreuses fois en septième année, où elle avait pensé à cette virginité comme un fardeau, qu’elle voulait simplement le faire pour montrer à ses copines qu’elle était une femme elle aussi et pas seulement une idiote coincée dans ses bouquins en permanence. Et finalement la réalité était tellement différente de tout ce qu’elle s’était imaginé. Ce n’était pas un mal pour autant, bien au contraire. En réalité, Leroy lui avait donné exactement ce qu’elle avait besoin au bon moment. Elle avait besoin d’un moment pour se retirer du monde, elle avait besoin de se sentir vivante, de ressentir quelque chose, et c’était ce qui s’était passé. Dans cette chambre du chaudron baveur, elle avait fait ce qu’elle avait pu pour le mettre dans le même état d’esprit qu’elle. Parce qu’elle avait besoin qu’il dise oui, elle ne voulait pas une nouvelle désillusion aujourd’hui. Et il y avait répondu. Pour une fois, Leroy avait semble-t-il laissé tomber ses interrogations pour se concentrer sur elle et sur ce qu’elle était venue chercher. Il n’avait pas essayé de tout contrôler par le savoir, mais c’était simplement laisser aller, tout comme elle l’avait fait. Il l’avait entrainé vers son lit. Lit dans lequel Allison allait docilement prendre place. Ses baisers qui se multipliaient lui donnaient des sensations nouvelles, lui provoquer des frissons agréables.

Pour la première fois depuis longtemps, elle se laissait totalement aller. Plus rien n’avait d’importance que ce moment. Il n’y avait que Leroy devant ses yeux. Très vite, elle se retrouva nue face à lui. Tout se passait lentement mais tellement vite en même temps. Des baisers, des caresses, avant la fusion de deux corps. Allison ne pouvait expliquer ce qu’elle ressentait. C’était trop dur, trop étrange, mais bon à la fois. Elle le sentait venir en elle, imposer son rythme grâce à ses divers coups de reins. Et elle ne faisait qu’apprécier ce moment qu’il lui faisait passer. Sa respiration s’accéléra en même temps que ses battements de cœur. Elle lâcha finalement quelques gémissements de plaisir. Elle se serait peut-être sentie mal à l’aise en temps normal, mais ce soir rien ne semblait avoir la moindre importance. La jeune femme laissait ses mains se balader sur le corps de Leroy. Elle laissait glisser ses doigts doucement sur son dos. Elle voulait le sentir au plus près de lui. Comme si elle savait que ce moment n’allait pas durer indéfiniment. Et les deux jeunes adultes se retrouvèrent dans un sentiment de plénitude. Et le moment était passé. Leroy bascula sur le côté et se retrouva allongé à côté d’Allison. La jeune femme avait le regard perdu dans le vague. Toujours sur son petit nuage, elle ne semblait pas vouloir en redescendre. Elle ne voulait pas de retour à la réalité. Elle voulait simplement rester bien à l’abri dans son petit monde. Un silence s’était installé. Allison en profitait, sans chercher à le rompre. Perdu dans ses pensées, la demoiselle semblait se rappeler de ces moments avec Leroy. Comment aurait-elle pu imaginer finir un jour dans ses bras, sachant comment tout avait commencé entre eux. La vie était définitivement pleine de surprises. Elle n’avait pas encore jeté un regard à Leroy. Parce qu’elle savait. C’était comme si elle pouvait réellement ressentir tout le remue-ménage qu’il était en train de faire à côté d’elle. L’idée qu’il puisse lui posé pleins de questions l’effrayait, elle devait l’avouer. Mais il se leva soudainement pour se diriger vers la fenêtre et commencer à fumer une cigarette. Allison se redressa pour attraper son tee-shirt, et sa petite culotte afin de les enfiler. Et la voix du garçon résonna dans ses oreilles. Deux questions simples.

– Oui tu as réussi, j’en avais besoin.

Répondit-elle simplement. C’était la vérité. Il avait réussi à la faire sortir de cet état d’engourdissement dans lequel elle était. Il lui avait prouvé qu’elle pouvait ressentir encore, malgré tout ce qui s’était passé. Elle aurait voulu profiter de cet instant encore plus, de pouvoir rester loin de toute réalité. Mais était-ce vraiment possible ? Pouvait-elle simplement fuir la réalité le plus longtemps possible ? Leroy avait commencé à lui poser des questions, et même si celles-ci n’étaient pour le moment pas trop invasives, elle sentait que cela pouvait venir plus vite que prévu. Mais elle n’avait pas le droit de fuir à nouveau. Du moins pas maintenant, pas après ce qu’ils venaient de vivre et de partager ensemble. Pour autant, elle ne savait pas quoi dire ou quoi faire. Devait-elle faire la conversation comme si de rien n’était ? En était-elle capable ? Mais elle avait laissé une nouvelle fois le silence s’installer. Et elle sentait qu’elle devait dire quelque chose, rompre ce silence, mais elle ne savait pas quoi dire. Elle sentait son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine, comme si la panique menaçait de venir l’envahir. Non elle ne pouvait pas, elle devait repousser tout cela, elle devait trouver un moyen de rester dans sa bulle. Elle n’était pas prête à y retourner. Pas maintenant. Toujours sur le lit, elle leva son regard vers Leroy, et finit par le rejoindre près de la fenêtre. L’air frais sur son visage lui faisait du bien. Et tout en regardant les étoiles, elle rompit finalement ce silence entre eux.

– Tu penses que tout arrive pour une raison ? Que tout est déjà tracé pour chacun et que malgré nos choix et nos actions, on ne peut pas échapper au destin ?


Sa voix était calme et posée, mais c’était comme si son esprit était totalement ailleurs. Elle sentait Leroy à côté d’elle, et pourtant, elle ne laissait pas son regard se poser sur lui …


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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyDim 22 Juil - 22:06

Feel something
Leroy Odgen & Allison Carter
Le temps lui paraissait si loin, tout comme la réalité à ce moment-là. Il était peut-être en train de rêver après tout, c’était totalement possible et dans quelques temps il allait se réveiller pour se rendre compte que tout n’existait pas. Il mentirait à lui-même s’il se disait qu’il n’avait jamais pensé à avoir Allison dans son lit, bien évidemment qu’il y avait pensé comme pour le fait de l’embrasser, fait qu’il lui avait avouer avant qu’elle ne décide de le faire d’elle-même. Mais à la différence c’était que ses pensées vis-à-vis du fait de coucher avec elle, à moins qu’elle soit légilimens, elle ne pouvait pas le savoir du tout. Non elle ne savait et ce soir elle était venue de son propre souhait pour des raisons qui échappaient totalement à Leroy. Le jeune homme était connu pour toutes les questions qu’il posait sans arrêt, cette envie de comprendre incessante et les questions dérangeantes dont Allison avait fait les frais de nombreuses fois. Il ne s’imaginait pas tout cela possible, il ne pensait pas que ça l’aurait été il y a quelques semaines, quelques mois quand elle lui disait que l’idée de l’embrassait pouvait le révulser et pourtant elle l’avait fait. ET elle le refaisait encore, plus profondément, plus intensément, comme elle n’aurait probablement jamais fait auparavant. Il ne l’avait vu comme ça, aussi entreprenante, l’ayant toujours vu comme une princesse qui rêverait d’une première fois digne d’un conte de fée ou le prince charmant vous envoie au septième ciel en un claquement de doigts … bon après il ne savait pas comment était les contes sorciers, mais j’ai les moldus le sexe n’était pas vraiment la chose dont parlait les histoires pour enfants. Mais elle n’avait sans doute pas pensé sa première fois de cette manière, il en était certain à moins que ce qu’il connaissait d’Allison n’avait été qu’une façade comme il le pensait depuis un moment déjà, et pourtant pendant la soirée qu’ils avaient passée ensemble, il avait eu l’impression de voir la véritable femme qui se cachait derrière la princesse. Mais même à ce moment-là elle lui était paru moins assuré qu’aujourd’hui, beaucoup moins à l’aise avec son corps et pour le coup cela ne faisait que continuer de soulever des questions dans la tête de Leroy. Des semaines qu’ils ne s’étaient pas vus, elle avait peut-être coucher avec n’importe qui, eu sa première fois de princesse avant de vouloir tenter l’expérience avec lui … honnêtement il ne pensait pas que même dans un état alcoolisé, elle couche avec n’importe qui. Oui lui n’était pas n’importe qui, il voulait tout du moins le croire, que ce n’était pas parce qu’il ne dirait pas non qu’elle était venue là, qu’elle avait envie aussi bien que lui. Ce soir il savait que c’était le cas, mais est-ce qu’elle était arrivée là par hasard ou avait-elle eu l’envie bien plus tôt. Et c’était sur toutes ses questions mélangées aux autres beaucoup trop nombreuses, qu’il continuait de l’embrasser de laisser sa main glisser sur sa peau, prête à la faire sienne à tout moment.

Leroy savait très bien qu’il ne pourrait poser les questions qui lui travaillaient l’esprit, et pour le moment il ne réfléchissait plus à l’idée d’avoir des réponses. Elle était là, elle était à lui entièrement pour un petit moment et elle ne semblait pas avoir l’intention de fuir. Il ne savait combien de temps ce rêve éveillé durerait, il ne savait pas combien de temps il avait pour l’avoir avec lui. Elle partirait bien à un moment, non ? Il ne voulait pas, mais ce n’était pas le moment d’y penser. Allison était nue devant lui, totalement à sa merci, acceptant de se donner à lui, et il pouvait percevoir dans son regard qu’elle ne se déroberait pas. Alors il fit ce qu’elle attendait de lui, ce que lui attendait depuis quelques minutes et il eu l’impression à nouveau d’être dans un rêve, comme si tout cela ne pouvait être possible. Mais il continuait, au rythme des va-et-vient à écouter la respiration saccadée d’Allison, à l’embrasser dès qu’il pouvait, laisser ses mains glisser sur son corps, mais surtout sentir que si lui la désirait profondément, elle participait également, l’embrassant à son tour avant de laisser ses mains dans son dos, le serrer contre lui. Une véritable fusion. Jusqu’à ce moment de pur plaisir, d’intense satisfaction partagée ensemble dans un même temps. Un instant il aurait voulu rester comme ça, au-dessus d’elle à la regarder, mais il bascula sur le côté. Le rêve n’était plus et pourtant il ne s’était pas réveillé, il n’avait pas imaginé tout ça. C’était bien réel. Oui après les baisés et les caresses, il avait l’impression d’être ramener à la réalité, ne se rendant pas compte de ce que tout ça allait engendrer. Et les questions revenaient à la charge, cherchant des réponses là où il ne pouvait pas les donner. Car Leroy savait. Ce moment était important, beau et profond, parler, poser des questions ce serait le briser à jamais. Mais ce qu’il savait surtout c’était qu’Allison n’avait pas besoin ni même l’envie qu’il lui demande les raisons à tout ça. A ce moment précis Leroy se faisait violence et il préféra se lever, sans forcément se rhabiller après tout il était chez lui, il pouvait bien faire ce qu’il voulait, pour se diriger à la fenêtre et allumer une clope. La fenêtre arrivait au niveau du nombril, de sorte que même tout nu, il pouvait quand même être tranquille pour fumer. Il tira plusieurs taffes sur la cigarette, avant finalement comme une envie soudaine de poser deux questions à Allison. Ce n’en était qu’une seule au final. Il avait tourné son regard vers elle et l’observait renfiler son t-shirt et sa culotte, lorsqu’elle répondit qu’il avait en effet remplis sa mission. Un instant sans qu’elle le regarde, il resta à la fixer comme ça, quelques secondes avant de reporter son attention à la nuit dehors qui s’étalait sur les toits des maisons.

C’était si calme, si agréable. Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette quand il sentit la présence d’Allison à ses côtés. Il ne tourna pas son regard vers elle, comme s’il sentait que la regarder le pousserait à lui poser des questions. Non le pire c’est qu’il savait que s’il tournait son regard vers la jeune femme, il en serait incapable, parce qu’il comprenait que parfois on n’ait pas envie de parler et pourtant lui ça le tiraillait au fond de lui. Elle reprit soudainement la parole et lui demanda simplement si tout arrivait pour une raison ? Que peut importe les choix, un chemin était tout tracé. Pour la première question Leroy savait que oui et non tout n’arrivait pas pour une raison. Parfois les choses se faisaient d’elle-même sans qu’on sache pourquoi, mais comme ce soir, tout était arrivé parce qu’il y avait eu quelque chose qui restait flou pour lui. Et malgré ça si c’était le cas, c’était aussi un choix d’Allison de lui sauter dessus au lieu de parler, c’était aussi son choix d’être venu le voir lui plutôt qu’un autre. Et ça avait été le choix de Leroy d’accepter sans poser de questions. Son regard passa de l’extérieur à sa cigarette. « Non je ne pense pas. Je pense qu’on est maitre de notre destin et que si les choses arrivent, il faut simplement réussir à y faire face. Mais on choisit toujours, sans se rendre compte que ça influence ce qu’il se passera par la suite. Et si ce n’est nous qui choisissons ceux sont les autres qui choisisse pour nous. » répondit-il calmement avant de tirer à nouveau sur sa clope. Il faisait frais, mais ça ne le gênait pas. Il laissa un silence s’installer avant de reprendre. Au fond Leroy était bien placé pour parler de choix des autres, des influences que cela pouvait avoir sur les autres, il avait connu ça trop souvent. Il éjecta la fumée avant de reprendre : « Le destin n’est pas tracé. Ou s’il l’est ce n’est pas uniquement un seul et unique chemin. C’est simplement une multitude qui s’offre à nous. Tu en prends un et d’autres viennent par la suite. Mais on ne pourra jamais savoir ce qui nous attends à l’arrivé. Comme le fait que tu viennes de coucher avec moi. Est-ce que tu crois qu’il y a une question de destin là-dedans ? » Finalement à la fin de cette phrase il tourna son visage pour observer la jeune femme. La question était plutôt claire, mais assez ambigüe pour qu’elle n’ait pas à tout dévoiler si elle ne le voulait pas. Et lorsqu’il posa ses yeux sur elle, il eue l’impression d’avoir cette sensation que la réponse lui importait peu. Vraiment très peu, comme si avoir la réponse gâcherait absolument tout. Il s’en voulu d’avoir poser la question, détournant précipitamment le regard pour tirer sur sa clope, se redresser et se maudire intérieurement.

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Allison S. Carter
Allison S. Carter
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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyLun 23 Juil - 2:32
allison carter + leroy odgen

 PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2  


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

La jeune femme avait l’impression que le temps s’était accéléré du moment où elle était entré dans la chambre de Leroy. Un instant, elle se trouvait sur le pas de la porte, et celui d’après allongé sur ce lit, l’air pensive. Elle aurait aimé voir ce moment durer indéfiniment. Elle s’était sentie bien, loin de tous ses problèmes et loin de la réalité, comme dans un rêve tout simplement. Mais  ce moment avait tout simplement glissé entre ses mains, sans qu’elle ne puisse rien faire pour le retenir. Elle avait eu sa première expérience sexuelle. Celle qu’elle avait si longtemps planifié, dont elle avait tant rêvé, et qui se révélait être aux antipodes de tout ce qu’elle avait pu penser. Pas en mal pour autant. La demoiselle se releva doucement, tandis que Leroy se trouvait déjà près de la fenêtre, une cigarette à la bouche. Allison profitait du silence pour rester dans son monde, sachant pertinemment que la réalité lui reviendrait très vite en plein visage. Et elle ne voulait pas de ça, elle ne voulait retourner dans cette spirale. Fuir … Quoi de mieux pour éviter les soucis, pour éviter la dure réalité qu’est la vie. Ce n’était pas le choix des courageux, et pourtant … C’était celui d’Allison. Comme un besoin qu’elle ne pouvait contrôler, comme si c’était la seule chose qui lui permettait de ne pas totalement s’effondrer. Sorti de ses songes par une question du garçon, elle lui répondit calmement. Elle n’allait pas mentir, il avait réussi cette mission qu’elle lui avait donnée. Grâce à lui, elle s’était réellement sentie vivante. Grâce à lui, elle avait pu mettre de côté les terribles heures qu’elle venait de vivre. Elle s’était envolée sur un nuage pendant l’espace d’un instant, et avait pu remplir ses poumons d’une bouffée d’air frais. Mais maintenant qu’allait-il se passer ? Maintenant que le jeune homme avait répondu aux attentes de l’ancienne serdaigle … C’était fait. La réalité ne pouvait que revenir. Allison s’assit au bord du lit pour enfiler quelques bouts de tissus sur son corps nu. Elle ne ressent pas le besoin de tout remettre, pas pour l’instant. Elle ne voulait pas agir comme quelqu’un qui venait simplement chercher son dû avant de partir aussi vite qu’arrivé. Non elle voulait continuer à être dans son monde, et pour cela, elle avait besoin de la présence de Leroy auprès d’elle. Même ce genre de pensée, elle n’était pas en mesure de les comprendre. Elle suivait seulement ses envies, et ce qui lui semblait être bon pour elle à cette instant T.

Proche de lui, elle laissa également son regard s’évader dans le ciel noir, couvert d’étoile. Pas de nuages ce soir, ce qui rendait le ciel absolument magnifique. Allison semblait perdue dans ses songes, et jetait furtivement quelques regards au garçon. Elle s’attendait à recevoir quelques questions, comme si elle savait qu’il ne se contenterait pas simplement des quelques mots qu’elle lui avait donné. Dans un sens, elle ne pouvait pas réellement lui en vouloir. Après tout, elle avait débarqué à l’improviste, il était normal qu’il s’interroge sur ce comportement soudain après des semaines d’absence. Mais dans un sens, était-elle réellement prête à affronter ce qui l’avait fait venir ici ce soir ? Visiblement elle décida de prendre les devants, en lui posant à son tour des questions. Pensait-il que tout arrivait pour une raison ? Pensait-il que leur destin était déjà tout tracé malgré les choix et décisions qu’ils prenaient ? Pendant longtemps, Allison avait pensé que le destin était tout tracé. Que Merlin les avait fait venir sur terre pour une raison, qu’il y avait un but à leur présence dans ce monde. Mais maintenant, elle commençait réellement à douter de sa propre vision. Merlin avait choisi une journée terrible pour elle. Et pourquoi ? Dans quel but ? Comment cet évènement avait pu être provoqué par une force supérieure. Mais la demoiselle chassa vite ces pensées de sa tête. Non elle ne pouvait pas se laisser à cela maintenant. Pas ici. Leroy lui répondit finalement. Son lui, chacun était maitre de son destin. Les choses arrivaient sans que personne ne puisse le contrôler, il fallait simplement les affronter. Chaque chose avait son influence sur chaque personne. Silencieusement, elle écoutait son avis. Et elle ne savait que dire, elle ne savait que penser sur ce monde si beau et si terrible à la fois. « Réussir à faire face à chaque obstacle … Les choses arrivent. Je veux croire qu’il existe une raison. Une raison aux évènements qui se passent jour. Une raison pour laquelle les choses aussi belles que terribles arrivent. » Parce qu’il n’y avait pas de raison, à quoi bon ? Si personne ne pouvait rien faire pour empêcher les horreurs d’arriver, parce qu’elles arrivent tout simplement, alors à quoi bon se battre contre le mal, à quoi bon faire des efforts, et essayer d’améliorer sans cesse sa vie. Allison sentait que chaque minute qui passait lui faisait perdre le contrôle un peu plus. Comme si on la rappelait brutalement à la réalité, tandis qu’elle essayait de se débattre pour l’en empêcher.

Leroy avait pourtant une approche intéressante à sa question. Il ne voyait pas qu’un seul et unique chemin pour le destin et une multitude. Peut-être différent chemin pour chaque décision qu’on prenait, ou chaque action faite. Mais comme il le disait si bien, ils ne pourraient jamais réellement savoir ce qui allait les attendre à l’arrivée. Cela faisait parti du positif peut-être, ou peut-être au contraire, cela ne l’était pas. Et il lui posa finalement une question. Elle fut légèrement surprise, et tourna son regard vers lui. Avant de se rattraper et de nouveau regarder les étoiles. Le destin avait-il joué un rôle dans la venue d’Allison ce soir. « Je… ». Mais elle ne pouvait pas. Elle ne se sentait absolument pas capable de briser ce moment en révélant les motivations qui l’avaient poussé à venir ici. Et puis que penserait le jeune homme ? Qu’elle l’avait utilisé pour se sentir mieux après la pire de journée de sa vie, qu’il n’était qu’un instrument dans son malheur ? Elle essayait tellement de repousser ses sentiments et sa réalité. Mais tout cela lui exploserait tôt ou tard à la figure, même si elle n’en avait pas encore conscience. « Ca n’a pas d’importance, n’est ce pas ? Peut-être qu’il faut juste vivre comme si chaque jour était le dernier, peut-être que le destin n’existe pas, et que ce qui nous arrive est simplement le résultat d’une accumulation de choix. » Répondit-elle tout en rebondissant sur cette conversation sur le destin. Pourquoi elle était là importait peu, elle était simplement là. Toujours les yeux rivés vers les étoiles, elle se rapprocha de Leroy, sentait désormais son bras effleurer le sien. « J’ai envie de partir. Londres, l’Angleterre … Tout abandonner, tout quitter, partir loin d’ici. Tu as déjà eu envie de ça ? » Demanda-t-elle comme à la recherche d’un soutien, comme pour se persuader elle-même qu’elle n’était pas qu’une lâche voulant simplement fuir.

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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyLun 23 Juil - 10:56

Feel something
Leroy Odgen & Allison Carter
Etait-ce possible de contrôler le temps, les choses, les gens ? Certains diraient que oui, qu’on avait le choix de savoir ce qu’on voulait faire du temps qui nous restaient, qu’on pouvait influencer les évènements par de simples phrases, de simples gestes qui ne laisseraient personnes indifférentes. D’autres diraient que les gens pouvaient être manipulables à souhait, prévisible quand on faisait attention aux moindres détails. Plus d’une fois Leroy avait entrepris de les observer, ce genre de personnes dont on pouvait prévoir le moindre mouvement, il avait d’ailleurs pensé être capable de faire preuve de manipulation envers eux, mais toutes ces certitudes s’évanouissaient ce soir. Il avait pensé connaître Allison, il avait pensé pouvoir anticiper ses actions, mais n’avait nullement prévu tout ce qui s’était passé entre eux. Ni la haine qu’elle avait eu à son égard, ni la soirée passé ensemble, ni le fait qu’elle lui donne sa virginité ce soir. Non Leroy n’avait nullement pu prévoir tout ça, n’ayant fait que subir les choix de la jeune fille, se montrant uniquement présent pour elle. Il ne savait pas où en était leur relation, c’était l’une des questions sans réponses de son esprit, il ne savait plus comment il devait la considéré, mais ne laissait rien paraitre sur ce visage froid qu’il affichait en pleine journée. Leroy savait que les évènements avaient emmener Allison ici, il savait que si inconscient ce choix aurait pu être, elle l’avait fait. Elle était la seule dont il n’arrivait pas à prévoir les gestes, ni les mots qui traversaient sa bouche, toujours dans cet imprévu et cette surprise dès qu’elle agissait envers lui. Il le lui avait déjà dit autrefois : elle le perturbait. Bien plus qu’elle ne pouvait le penser et ça lui faisait extrêmement peur. Peur de voir qu’elle avait une certaine influence sur lui, qu’il pouvait se retenir de poser des questions uniquement parce que c’était elle et pas une autre. Il pouvait la comprendre, comme elle pouvait tenter de le comprendre ; il pouvait la désirer et elle en avoir envie en même temps. Alors oui il avait peur. Ce n’était pas une peur brutale qui vous saisissait violemment vous empêchant de faire le moindre geste, mais c’est surtout qu’il ignorait tout ce qu’il pourrait se passer, une totale incertitude s’emparant de lui.

Malgré tout il restait dans son esprit une part de lui qui lui disait de s’en foutre de tout ça, de simplement vivre et voir où cela allait les conduire, de continuer à parler avec elle, de la voir si elle le lui permettait. Car oui pendant toutes ses semaines sans se voir et jusqu’à aujourd’hui, ni l’un ni l’autre n’avait donné de nouvelles. Pas de lettres, pas de visites, ils n’étaient même pas vraiment amis, ni même ennemis, amants à présent pour une nuit tout du moins, était-ce possible simplement de mettre un mot sur cette relation. Leroy l’ignorait, il ne comprenait plus, il ne comprenait pas comme à chaque fois qu’il se retrouvait en sa présence, ayant l’impression d’être guider par une pulsion différente qu’avec d’autres personnes. Elle l’avait poussé à se lâcher, à ne pas trop réfléchir, ne rien refuser et lorsqu’elle était rentrée ce soir dans une intention bien précise dans sa chambre du Chaudron baveur, Leroy avait céder à nouveau à une pulsion, une envie bien ancrée en lui. Il ne savait pas si elle se rendait compte de tout ça, mais debout tous les deux devant la nuit étoilée, Leroy tentait de ne pas la mettre mal à l’aise en lui posant trop de questions. Ce n’était pas lui, d’habitude il ne se serait pas gêné pour le faire, mais quelque chose chez elle l’en empêchait. Parce qu’il sentait qu’elle n’avait pas besoin de ça, elle avait besoin d’une présence tout simplement pour oublier ce qui l’avait emmené ici. Il ne pouvait pas d’un coup poser la question du pourquoi du comment elle était venue ici ? Ce qui l’avait emmené, pourquoi avait-elle eu envie après des semaines sans un mot. Il voulait, mais il se le refusait, se concentrant plutôt sur la fumée de sa cigarette qui entrait et sortait dans sa gorge, le brûlant légèrement d’une sensation agréable. Leroy sentait sa présence à ses côtés, sans forcément la regarder, il écouta sa question avant de lui répondre. Aucun destin n’était tout tracé, aucune route n’était droite selon lui. Il n’y avait que des choix, des pions qu’on avançait dans notre vie et qui faisaient en sorte d’influencer plus ou moins notre destinée. Voilà ce qu’il pensait. Il ne comprenait pas toujours les choix des autres, mais il ne pouvait contrôler tout le monde, alors il faisait avec tout simplement. Relever la tête, se redresser et avancer sur un nouveau chemin. Allison semblait vouloir croire qu’il y avait une raison à toutes choses, n’approuvant alors pas vraiment le point de vue de Leroy.   « S’il existait une raison pourquoi les choses belles et terribles arrivent j’aimerais la connaitre. J’aimerais comprendre le choix de certains, les raisons qui les poussent à faire ça, mais parfois ça nous dépasse tout simplement. C’est peut-être pour ça que certains se cachent derrière cette idée de destin. » Des raisons on pouvait en trouver pour toutes choses, mais qu’est-ce qui poussait les gens à faire ça ? Le destin, Leroy pensait que c’était une baliverne, une bonne blague. Il n’était pas destiné à être orphelin, à se faire abandonner par tout ceux qu’il pouvait aimer … non il ne voulait pas le croire. Mais il savait aussi que malgré les chemins qui s’offraient à nous deux choses ne pouvaient être totalement contrôler par des choix : la mort et l’amour. L’un parce que peu importe ce qu’on faisait cela arrivait tôt ou tard et l’autre comme lui avait dit Kayla, parce qu’on avait beau tenter de l’éviter, il arrivait au moment où on s’attendait le moins. Leroy se demanda d’ailleurs ce que Kayla dirait en apprenant sa relation avec Allison, mais il ne s’attarda pas sur la question en fixant la jeune femme, d’un regard bref qui lui fit comprendre que la question qu’il posa par la suite ne nécessitait pas de réponses. Il n’en voulait pas, comme si cela pouvait tout gâcher et préféra se reconcentrer sur sa clope. Leroy et Allison semblaient éviter de croiser leur regard, peut-être par peur ou pour cacher autre chose.

Elle ne répondit pas, elle commença, mais s’arrêta et le jeune homme ne lui en voulu pas. Il le sentait au fond de lui, ce n’était pas le moment. Pas d’importance ? Pas maintenant en tout cas, peut-être un jour ça l’aurait – s’il savait à quel point ça en aurait – et il tira à nouveau sur sa clope qui se terminait petit à petit tout en l’écoutant parler. Elle semblait se conforter à l’idée de Leroy comme quoi tout n’était qu’une question de choix, mais il ne pouvait imaginer pouvoir vivre sans s’occuper de l’avenir. Enfin si il pouvait, mais il y avait toujours un lendemain dans sa vie à lui, même s’il ne savait jamais de quoi il était fait, le jour se couchait et se levait dans un éternel recommencement. « Comme si chaque jour était le dernier … c’est une philosophie de vie. Elle n’est pas simple à mettre en place car il faut aimer l’imprévu, être conscient que la moindre chose que l’on fait à cet instant aura des répercussions sur l’avenir. » C’était ça qui était beau dans le Carpe Diem voir ce que cela donnait quand on agissait comme on le souhaitait. Il était d’accord sur le fait qu’il fallait profiter de chaque instant comme si c’était le dernier, mais il fallait aussi réussir à affronter ce qu’il se passerait par la suite sans être submerger par les émotions. Leroy la sentit encore plus proche de lui, se rapprochant, peut-être avait-elle froid, il ne pouvait pas savoir, mais c’était le premier contact qu’ils avaient depuis qu’ils avaient quitté le lit. Elle lui confia avoir envie de partir, quitter le pays, tout quitter. « Partir c’est simple. Il est plus facile d’ailleurs de partir que de rester. Si tu le voulais à cet instant tu pourrais prendre n’importe quel moyen de locomotion et quitter à tout jamais l’Angleterre. Et pourtant tu es avec moi dans cette chambre. » répondit-il d’un ton calme. Mais il ne laissa pas le temps à Allison de répondre qu’il entreprit de lui donner une réponse à sa question. « Je te mentirais si je te disais que je n’ai jamais eu l’envie de partir. Je fuis les problèmes dès qu’ils deviennent trop importants pour moi, certes pas au point de vouloir quitter le pays. Je fuis les questions qui me taraudent l’esprit, celles qui viennent incessantes dans mon esprit et je m’isole dans des endroits où personne ne peut me retrouver pour essayer de les faire taire. La plupart du temps je n’y arrive pas et même quand je pense les avoir oubliés, elles reviennent sans cesse vers moi. Car parfois on ne trouve pas de réponse, on ne trouve pas de solutions et la seule chose qui nous reste à faire est de vivre avec. » C’était en somme plus simple à dire qu’à faire, il en était bien conscient. Et entendre quelqu’un dire ‘faut vivre avec’ n’était sans doute pas ce qu’elle voulait entendre. Il tira la dernière taffe de sa clope avant de l’écraser dans le cendrier. Puis finalement il se retourna vers elle, la regarda un instant, toujours perdue dans la contemplation des étoiles et il eu soudainement une idée. Leroy s’avança dans la chambre, récupérant son caleçon. Il l’enfila silencieusement, avant de tourner la tête vers la fenêtre. « Rhabilles-toi, je vais te montrer un truc. » Il ne savait pas si ce qu’il avait en tête pouvait aider la jeune femme, mais il pouvait essayer.


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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyMar 24 Juil - 5:47
allison carter + leroy odgen

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Deux corps qui s’entrelacent, deux corps qui ne font qu’un, et deux âmes en pleine symbiose. Ce fut un moment privilégié, un moment dont elle se souviendrait toute sa vie, une expérience tout aussi nouvelle que surprenante. Mais s’il y avait bien une chose qu’elle ne pouvait nier, c’était le plaisir qu’elle y avait pris. Ces émotions qu’elle avait ressentit n’était pas comparable de près ou de loin à ce qu’elle s’était imaginé. Une sensation de bien-être, de légèreté, de plaisir, et de complète plénitude, tout cela en même temps. Décrire une première fois semblait totalement impossible. Trop de choses qui se passent, trop de choses ressentis, trop d’incertitudes, et surtout un manque de mots. Tout s’était fait tellement vite, une belle chose non calculé, découlant d’évènement peu ordinaire. Et sur ce lit, elle se sentait simplement comme sur un petit nuage, fort et fier à la fois, comme si absolument rien ne pouvait l’atteindre. Et pourtant, cela n’était pas totalement vrai. Les moments d’ivresse comme celui-ci connaissait une fin. T la fin commença surement lorsque les deux amants se séparèrent. Si Leroy avait immédiatement allumé une cigarette, Allison avait pris le temps de remettre quelques vêtements sur elle avant de le rejoindre. Devant les étoiles, devant ce parfait ciel, son esprit avait recommencé à divaguer. Elle ne pouvait oublier ce qui venait de se passer, elle ne pouvait supprimer les évènements du jour dans sa tête. Pour autant, elle aurait voulu se concentrer seulement sur ce moment intime qu’elle venait de partager avec Leroy. Elle ne s’était pas penché sur la question, mais ce n’était surement pas anodin qu’elle ait atterrit ici ce soir et pas ailleurs. Parmi toutes les possibilités qui s’offraient à elle, elle avait décidé de rejoindre ce garçon au chaudron baveur. S’ils n’étaient désormais plus ennemis, on ne pouvait pas non plus les considérer comme amis. Ils n’étaient pas ensembles. Mais elle était là ce soir, et avait fait de lui son amant, au moins pour une nuit. Pourquoi lui ? Pourquoi dans un moment comme celui-ci, c’était à la porte du blond qu’elle était venue frapper ? Alors que leur dernière remontait maintenant à quelques semaines, suivies d’un silence complet avant ce soir. Elle ne pourrait l’expliquer. A vrai dire, rien de ce qu’elle faisait ne semblait logique désormais. Elle savait simplement qu’elle en avait eu envie. Elle avait eu envie de le voir lui, elle avait eu envie de coucher avec lui, alors elle était venue, et elle l’avait fait. Peut-être que tout n’avait pas besoin d’une explication. Peut-être que ce moment n’avait pas besoin d’être terni par la recherche d’une signification. Peut-être qu’il n’y avait rien à expliquer après tout. Le fait est, qu’elle était désormais ici, chez lui, à cette fenêtre, à regarder les étoiles, après un moment extrêmement intime.

Le silence avait ampli la pièce. Mais il allait vite être brisé par les deux jeunes adultes. Car après le degré d’intimité qu’ils avaient atteint ce soir, il était surement inconcevable de se taire et de repartir chacun de leur côté. C’était lui qui avait brisé le silence en premier avec des questions. Typique de l’ancien serpentard. C’était un garçon qui se posait beaucoup de questions, qui semblait vouloir obtenir des réponses à chacune de ses interrogations. Jamais auparavant, il ne s’était privé de laisser transparaître sa curiosité à travers des questions plus ou moins gênante. Et pourtant ce soir, il semblait être plus sur la retenue. Si elle sentait qu’il voulait en savoir plus, ses paroles ne se faisaient pas envahissantes. Elle lui confirma néanmoins qu’il avait remplie sa mission. Plutôt deux fois qu’une à vrai dire. Le silence revenu, ce fut au tour d’Allison de le briser cette fois-ci. Pour une fois, elle posait les questions. A ce moment précis, elle semblait avoir ressenti le besoin d’avoir son opinion sur ce qu’on appelait le ‘destin’. Ce mot souvent utilisé pour expliquer des évènements dans la vie des personnes sur cette terre. Mais n’était-ce pas simplement un mensonge ? Et si nous provoquions nous même ce qui nous arrivait. Et si les humains se cachaient simplement derrière le mot ‘destin’ pour justifier les chemins glissants qu’ils empruntaient ? Si le monde devenait aussi terrible, n’était-ce pas la faute de ceux qui vivaient sur terre ? N’était-ce pas la conséquence de chacun de leurs actes ? Allison commençait à douter de toutes ces certitudes qu’elle avait auparavant. Mais par-dessus tout, elle voulait encore croire qu’il existait une raison. Elle voulait croire qu’il y avait une raison derrière toutes ces horribles choses qui se passaient. Derrière une en particulier. Elle avait besoin de pouvoir s’en prendre à quelqu’un, ou à quelque chose … « Mais si ça nous dépasse, alors comment on fait ? Qui est-ce que l’on blâme pour tout ce qui arrive ? On devrait continuer à avancer, simplement se dire qu’on n’y peut rien ? C’est injuste. Ca ne devrait pas être comme ça. » Finit-elle par dire. Elle parlait à Leroy bien sûr, mais elle se parlait à elle-même également. La vie était injuste, les choses terribles qui arrivaient, qui étaient arrivaient cette année étaient injustes. Comment faire pour simplement dépasser tout cela et continuait d’avancer. Et si le destin existait réellement, pourquoi avait-il choisi de lui faire ça maintenant ? Quelle était l’explication derrière cet évènement atroce ?

La jeune femme ne regardait plus Leroy. Comme si le simple fait de croiser son regard allait détruire toute cette force qu’elle économisait pour ne pas craquer, pour ne pas tomber dans cette spirale infernale qu’elle fuyait à tout prix. Il ne cherchait pas non plus son regard, du moins c’était son impression. Il lui posa néanmoins une nouvelle question. Par rapport à ce qui venait de se passer entre eux. Au son de sa voix, la jeune femme avait l’impression qu’il lui demandait ce qui l’avait emmené ici ce soir. Elle ouvrit la bouche, sans pouvoir continuer. Elle essayait tellement fort de réprimer tous ces sentiments qu’il lui semblait impossible d’ouvrir la bouche et d’en parler à cœur ouvert maintenant. Mais après tout, cela avait-il réellement de l’importance ? Elle voulait croire que non. Elle voulait croire que rien ne pouvait enlever le caractère magique de ce qui venait de se passer. Elle voulait le croire, tout en sachant qu’elle avait tort. Vivre comme si chaque jour était le dernier … Ce genre de phrase lui ressemblait si peu. Quelques mois auparavant, elle était encore ce genre de fille qui avait sa vie planifié sur un bloc note, qui se sentait bien seulement quand elle était sûre de tout contrôler, quand elle faisait des listes … Et maintenant elle voulait vivre de manière totalement spontanée ? Leroy rebondit sur ces paroles aussi, pour lui c’était une philosophie de vie. Peut-être pas la sienne néanmoins puisqu’il soulignait le caractère difficile de celle-ci. « Chaque acte a une conséquence. Alors c’est quoi ta philosophie à toi ? » Demanda-t-elle les yeux à nouveau rivés vers le paysage devant elle.

Doucement, la demoiselle se rapprocha de lui, un simple besoin inconscient de sentir son corps contre le sien. Un contact qui laissa s’ouvrir quelques confidences. Allison avoua au jeune homme qu’elle avait envie de tout quitter, de partir d’ici. Il ignorait encore pourquoi. Mais au fond d’elle, elle n’avait que cette envie : fuir. Et la seule chose qui la retenait pour le moment était ce moment privilégié qu’elle avait avec Leroy. Mais alors qu’il lui fit remarquer qu’elle pourrait partir si elle le voulait, il ne lui laissa pas le temps de répondre qu’il enchaina, et se confia à son tour. Apparemment, il avait déjà eu envie de partir auparavant. Leroy était visiblement un garçon qui préférait fuir les problèmes avant qu’ils ne prennent trop d’ampleurs. Mais il lui fit comprendre que malgré ses envies de fuir, malgré ses essaies, ce qui le taraudait intérieurement finissait toujours par le rattraper. « Je pourrais partir. Je pourrais prendre le premier train demain matin … Je comprends ce que tu veux dire. La réalité reprend le dessus, et réussit toujours à nous rattraper, c’est ça ? Mais qu’est-ce qui se passe quand on ne peut pas vivre avec ? » Juste prendre le large, c’était ce qu’elle voulait, ou du moins ce qu’elle pensait vouloir. Vivre avec ? C’était facile à dire, mais comment réellement le mettre en action ? Après quelques minutes, Leroy se dirigea à nouveau dans la chambre et attrapa son sous-vêtement. Allison l’observa silencieusement, avant qu’il ne s’adresse à elle. Lui montrer quelque chose mais quoi ? Elle enfila son short, et ses chaussures, les seuls habits qui lui manquaient, et elle le regarda, les yeux remplis d’interrogations. « Qu’est-ce que tu veux me montrer ? »Demanda-t-elle.

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Leroy M. Odgen
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : I just want to feel something, anything. w/Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyMar 24 Juil - 11:21

Feel something
Leroy Odgen & Allison Carter
Les premières fois, les premières sensations étaient quelques choses d’inscrit dans notre chair, nos souvenirs et parfois totalement indescriptibles, ils pouvaient refaire surface à certain moment. Quand il s’agissait de coucher avec quelqu’un on pouvait retrouver cette sensation, de plénitude, une certaine complicité qui se créait et une confiance indéniable entre les deux partenaires. Des sensations qu’aujourd’hui Leroy avait pu ressentir et n’avait jamais ressentis auparavant. Peut-être parce qu’il avait penser ne pas pouvoir l’atteindre, ne pas pouvoir avoir ce qu’il voulait peu importe le jour et que lorsque quelqu’un vous sautait dessus c’était beaucoup plus excitant qu’un simple rapport. Un genre de moment privilégier de communion entre deux êtres avec cette impression que tout disparaissait autour d’eux. Leroy n’avait que très peu connu cette sensation, pour autant dire jamais, bien que sans doute plus expérimenté qu’Allison, c’était bien différent de ce qu’il avait pu faire auparavant. Mais chaque moment du genre prenait fin, comme si on ne pouvait éternellement ne faire qu’un avec l’autre. Malgré cette satisfaction, cette agréable sensation qui prenait tout son corps bien après l’acte, Leroy avait créer une sorte de gouffre en se levant pour aller fumer. Le silence n’était pas pesant, il n’était pas lourd non plus, mais plutôt agréable, l’un comme l’autre avait sans doute l’impression qu’un seul mot pourrait tout détruire. Détruire ce moment, cette bulle, cette sensation. Et si Leroy sentait en fumant les questions revenir, il avait tellement envie de les chasser qu’il ne prononça pas un mot avant un bon moment. Où en étaient-ils après ça ? Qu’en serait-il entre Allison et Leroy après avoir coucher ensemble, offert leur corps l’un à l’autre ? Est-ce qu’ils allaient en parler ? Est-ce qu’il voulait mettre un mot sur cette relation ou tout simplement accepter qu’aucun mot ne pouvait la définir ? Leroy ne savait pas, il ignorait toutes les réponses tel un idiot à qui on devrait tout expliqué et il détestait ça. Il n’aimait pas ne pas savoir et d’un autre côté il se maudissait d’avoir sans arrêt cette curiosité en lui. Il continua à fumer en posant une seule question qui n’avait rien à voir avec le grand ‘pourquoi’ qui lui traversait l’esprit et fut rassurer au moins d’avoir réussit à donner à Allison ce qu’elle voulait.

Elle s’était retrouvée à côté de lui, elle s’était levée à moitié habillée et observait la nuit qui allait bientôt finir. Oui le soleil allait se lever ce n’était qu’une question de temps et un nouveau jour viendrait effacer le précédent. Il viendrait passer ce moment qu’ils passaient ensemble.  Leroy bien que ne prononçant pas un seul mot, en sentant la présence de la jeune femme à ses côtés se sentait bien, trouvant ça très agréable. Il aimait être avec elle, ça il ne pouvait le nier, car il était toujours incertain de ce qui allait se passer, de ce qu’ils allaient se dire. Dans quelques minutes, l’un comme l’autre pouvait très bien s’engueuler, elle pouvait prendre la décision de le laisser là également, de rentrer chez elle d’un moment à l’autre. Tout semblait pouvoir arriver et chaque minute passée à la fenêtre à regarder la nuit semblait être importante pour Leroy. Il avait tenté de lui poser la question qui le tracassait, mais dans cette demande à moitié claire, le jeune homme avait eu l’impression qu’avoir la réponse gâcherait tout. Que s’il savait ce qu’il se passait, la marche arrière ne pourrait être possible, qu’il serait embarqué dans une histoire dont il n’était pas sûr de vouloir faire partie. Et d’un autre côté parce qu’il sentait que ça la tracassait également, il aurait aimé qu’elle lui en parle. Ce n’était pas bon de garder les choses pour soi, il fallait extérioriser parler. Peut-être après tout délirait-il en pensant que quelque chose avait déclencher l’arrivée d’Allison à sa porte ce jour-là, mais son intuition lui disait qu’il ne se trompait pas. Elle eue peut-être l’envie de lui répondre, sans aucun mot ne sortit et elle referma la bouche aussitôt. Avait-elle perçu dans le regard de Leroy qu’il ne voulait pas de réponse ? Non sans doute pas, ni l’un ni l’autre n’arrivait vraiment à croiser le regard de l’autre. Allison lui parla du destin, une invention de l’homme selon le jeune homme. Il ne voulait croire à un avenir tout tracer, il ne voulait pas croire qu’une destinée avait choisit qu’il serait abandonné deux fois. Ce n’était pas juste dans ce cas et même s’il comprenait la simplicité de se cacher derrière, pour trouver une raison aux choses qu’on ne comprenait pas, il ne voulait pas y croire. La vie c’était des choix, qui avaient des répercussions, minimes ou non, mais qui pouvait influencer notre propre vie ou celle des autres. Qui est-ce qu’on blâme ? La question résonna dans la tête de Leroy. Il observa la nuit : chercher un coupable, trouver une raison et ne pas simplement accepter tout ça de cette manière. « Oui la vie est injuste. Et c’est parce que ça nous dépasse qu’on cherche des coupables. C’est toujours plus simple, l’être humain en a besoin. » répondit-il d’une voix calme. La logique des choses le dépassait tellement parfois. Mais il n’était pas mieux dans le fait de vouloir trouver quelqu’un à blâmer, il en trouvait toujours sous le coup de l’émotion de la colère et la laissait alors l’envahir.

Est-ce qu’il y avait vraiment un destin ? Pour expliquer les choses sans logique ? Celles qui arrivaient et qu’on ne pouvait expliquer ? Peut-être, mais alors il jouait sans cesse avec l’homme ne donnant que des épreuves à endurer pour rendre plus fort et être capable de se relever. Leroy n’y croyait pas, mais d’un autre côté sa vision des choses pouvait sans doute convenir à cette vision que les gens avaient de la destinée. La seule différence c’était que beaucoup pensait que s’ils avaient fait ce choix-là c’était parce que ‘c’était écrit’. Balivernes ! Est-ce qu’il pensait que c’était écrit le fait qu’Allison le retrouve ce soir ? Non sans doute pas il y avait autre chose derrière tout ça. Les pensées de Leroy s’embrouillaient, les questions que posaient Allison sur tout ça le faisait bien plus réfléchir et son cerveau déjà bien tracassé accumulait la fatigue des dernières semaines. Et elle continua en lui demandant s’ils pouvaient vivre comme si chaque jour était le dernier, une certaine philosophie de vie que Leroy ne pensait pas simple à appliquer. Le futur nous rattrapait, les problèmes également et vivre sans s’occuper du lendemain ce serait totalement inconsidéré. Soudainement elle lui demanda quelle était celle du jeune homme. S’il fut surpris par la question, il ne laissa rien paraître en tapotant sa cigarette pour faire tomber les cendres dans le cendrier. « Ne pas m’attacher pour ne pas perdre. Plus facile à dire qu’à faire encore une fois. Je n’imagine pas un avenir, mais je sais qu’il est là et je suis curieux de savoir ce que mes choix auront comme conséquences. » Il n’avait pas de philosophie de vie, il vivait comme une algue sur l’océan, se laissant porter par le courant tentant de ne pas diriger sa vie, mais décidant parfois de revenir sur le rivage pour se poser. Leroy sentait toujours la présence d’Allison à ses côtés et il la sentit encore plus lorsque le bras de la jeune femme effleura le sien. Il aurait pu la prendre dans ses bras, il aurait pu prendre sa main, mais ce léger contact était particulier. Inconsciemment sans doute, Leroy bougea légèrement les doigts, touchant brièvement ceux d’Allison. Elle voulait partit. Non pas uniquement de la chambre apparemment, mais surtout de l’Angleterre. Fuir, voyage, s’évader, tant de possibilités et selon lui elle pouvait le faire à tout moment, ce n’était qu’un choix à faire, mais si c’était bel et bien pour fuir les problèmes, il fallait qu’elle comprenne qu’ils revenaient sans cesse à la charge. Lui c’était ce qu’il lui arrivait et il vivait avec parce qu’il ne voulait pas que ça le bouffe intérieurement. Mais si on n’y arrivait pas ? « La réalité nous rattrape toujours, aussi longtemps qu’on la fuit. Et je ne sais pas comment on fait quand on n’arrive pas à vivre avec. On stagne, j’imagine, dans notre vie. On devient une sorte de fantôme de nous-même, jusqu’au jour où on arrive à accepter. Ou on laisse ce que nous arrive nous transformer et nous changer à jamais, mais ça c’est ce que j’appelle vivre avec, le passé influencera toujours le présent. » C’était ce qu’il lui était arrivé en tout cas. Il avait accepté et un changement s’était clairement opéré en lui comparé à ce qu’il avait pu être enfant. Différent, changer, plus distant et froid, ne laissant que très peu de personnes rentrer dans ce cercle protecteur qui l’entourait.

Sa cigarette terminée, il l’écrasa avant de poser son regard sur Allison. Il voulait lui montrer quelque chose et s’en alla enfiler son caleçon avant de lui demander de se rhabiller pour qu’elle le suive. Pendant qu’elle le faisait, il récupéra son pantalon, son t-shirt et enfila sa veste puis ses chaussures. Et comme il le pensait elle finit par lui demander où il comptait l’emmener. S’il lui disait tout ce n’était pas drôle. Il afficha un petit sourire, enfila sa deuxième chaussure et se redressa : « Tu verras. Mais on va aller enfreindre la loi. » Non ça ne le gênait pas le moins du monde. Il tendit la main à Allison et attendit qu’elle la prenne pour transplaner. Ils arrivèrent dans un escalier de secours. Si on jetait un coup d’œil en bas, on pouvait voir qu’ils étaient assez haut. Leroy qui tenait toujours la main d’Allison la tira afin de monter les marches vers le haut des escaliers et arrivèrent bientôt devant une porte. Sortant sa baguette, il brisa la serrure, avant d’ouvrir pour atterrir sur le toit plat du bâtiment. Devant eux s’étendaient Londres, une multitude de lumières éclairaient la ville, et le ciel remplis d’étoile ne semblait plus avoir de fin. ( le paysage dans la nuit : https://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2015/10/08/1887698-sipa-00726193-000016.jpg )Leroy s’avança jusqu’au rebord du toit, restant en retrait toutefois pour éviter qu’un moldu ne pense qu’il veuille sauter et finalement reporta son regard vers Allison à qui il avait lâcher la main. « Nous sommes sur l’un des toit les plus hauts de Londres. C’est ici que je viens quand je veux fuir. J’ai l’impression que rien ne peut m’atteindre tant que je suis ici, que je suis libre. » Il ressentait l’immensité de la ville et son existence si petite parmi elle, il se sentait bien libre observant simplement la beauté du paysage qui s’offrait à lui qui avait quelque chose de profondément reposant. Leroy ferma les yeux écoutant le bruit de Londres dans la nuit, sentant le vent souffler légèrement et le froid nocturne sur sa peau. Au fond il en avait besoin, il avait besoin d’arrêter de penser. Mais peut-être parce qu’il sentait la présence d’Allison à ses côtés, il y avait la question du ‘pourquoi’ qui trottait dans sa tête. Il rouvrit les yeux et tourna son regard vers la jeune femme. « Allison. » commença-t-il. Il cherchait ses mots, il avait besoin d’en parler et même s’il accepterait qu’elle ne lui dise jamais rien sur ce qui l’avait amené chez lui ce soir, Leroy voulait au moins faire taire ses pensées. « Je meurs d’envie de comprendre tu sais, de comprendre pourquoi. Une partie de moi se fait violence pour ne pas te mettre mal à l’aise avec mes questions, mais … peu importe ce qui a pu se passer, grave ou non, conscient ou pas, ne fait pas la même erreur que moi. Ne laisse pas ton passé influencé chaque pas que tu fais dans ta vie. » Il savait trop bien ce que ça faisait et il savait que peu importe ce qu’elle avait vécu, ça la changerait, mais il voulait qu’elle continue à avancer, qu’elle change, mais jamais qu’elle ne se referme sur elle-même comme lui l’avait fait.

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MessageSujet: Re: I just want to feel something, anything. w/Leroy  I just want to feel something, anything. w/Leroy EmptyMer 25 Juil - 2:14
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 PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2  


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Peut-être que rien n’avait besoin d’être expliqué. Tout ce qui venait de se passer ce soir consistait un changement, une expérience jamais vécu auparavant par l’un et par l’autre. Cela faisait de cette nuit un moment privilégié, dont elle ne voulait certainement pas s’extirper. Et pourtant, elle le faisait elle-même à travers des questions mystérieuses, à travers des interrogations qui traversaient son esprit. Son questionnement sur le destin en était un premier signe. Elle remettait en question ses idées préconçues sur la vie, ses certitudes, et ses croyances. Il parait que c’était plutôt commun de questionner la vie quand il se passe quelque chose de traumatique dans sa vie. Finalement, Allison n’était pas si différente du reste du monde. Elle n’était pas unique. D’ailleurs, elle n’était surement pas la première à qui ce genre de chose arrivait. Il y avait eu des personnes avant elle qui avaient aussi perdus des membres de leur famille, et qui avaient traversé la même peine, les mêmes sentiments qu’elle, puis qui avaient avancés. Elle n’était pas le centre du monde. Si l’on prenait simplement Leroy d’ailleurs. Lui n’avait même pas eu la chance d’avoir une vraie famille comme elle l’avait eu. Il n’avait pas eu la chance d’avoir une mère présente qui lui lise des histoires le soir, qui vienne le border, qui le soutienne, et qui l’aime tout simplement. Il n’avait pas eu cette chance. Elle l’avait eu. D’imaginer que certaines personnes ne pouvaient même pas avoir de liens avec leurs propres géniteurs ne la faisait cependant pas aller mieux sur la question. C’était peut-être égoïste de sa part de penser que sa douleur, sur le moment, était plus importante que celle des autres. Mais après tout, n’était-ce pas tout simplement humain ? Debout, devant cette fenêtre, elle ne donnait pour autant pas plus de détails. Elle ne donnait as d’indice au jeune homme pour lui expliquer ce qui s’était passé pour elle. En voulait-il vraiment ? Lui comme elles, devaient surement se rendre compte que des explications gâcheraient surement ce moment spontané entre eux, et les ramèneraient directement à cette réalité, si dure à affronter. Alors il parlait simplement de destin, et comment la vie était injuste. Parce qu’elle l’était en vue des évènements terribles qui arrivaient constamment. Qui fallait-il blâmer pour tout cela ? Comme le disait si bien Leroy, l’être humain avait besoin de trouver un coupable … Allison en avait besoin. Surement pour ne pas se sentir elle-même coupable, peut-être aussi pour rendre cette perte plus facile à accepter. Alors que la voix calme de son interlocuteur résonnait dans ses oreilles, elle resta silencieuse. Elle ne pouvait rien ajouter à ce qu’il venait de dire. Parce qu’il avait raison. Ce besoin de chercher des responsables pour nier aussi sa propre responsabilité dans ce qui arrive.

Le destin n’avait plus rien d’attrayant. Du moins, pas comme quand Allison était encore une petite fille. Elle se souvenait de toute ces histoires de princesse qu’on lui avait raconté, de leur destin de trouver le prince charmant et de vivre heureux à jamais. Mais les contes et la réalité ne pouvaient être plus différents. Et si le destin n’existait pas, alors les fins heureuses ne l’étaient peut-être pas tout le temps, finalement. Allison avait construit sa vie sur des rêves et des envies. Et tout lui semblait tellement futile désormais. Comme si sa vie venait de voler en éclat et qu’elle ne savait pas quels morceaux ramasser pour tenter de la reconstruire. Quelle était la prochaine étape pour elle ? Se relever et commencer à avancer ? Mais pour quoi faire, pour aller où ? Tellement de questions … qui attendaient inlassablement des réponses … mais qui ne risquaient pas d’en avoir si la demoiselle restait muette sur le sujet. Ou alors elle pouvait choisir de tout ignorer, de balancer à la poubelle ses principes, et sa philosophie de vie, de brûler ses carnets où tous ses plans étaient marqués … et choisir de vivre comme si chaque jour était le dernier. Etre spontanée comme elle l’avait été ce soir avec Leroy. Pouvait-elle réellement vivre de cette manière sur un long terme ? Peu de chances. Son naturel reviendrait surement à un moment ou à un autre. Allison avait besoin d’un plan dans sa vie pour se sentir bien et sur le bon chemin. Peut-être était-ce parce que tout venait de s’envoler qu’elle sentait cette envie irrémédiable de tout fuir. Quelle était donc la philosophie de vie du garçon qui se tenait à ses côtés ? Celui-ci lui confia qu’il essayait de ne pas s’attacher. Voulait-il dire qu’il ne s’attachait à personne, jamais ? Ne pas créer de liens avec un autre humain était plus dur à dire qu’à faire, elle voulait bien le croire. Ne pas s’attacher était impossible, du moins, du point de vue de la jeune femme. Elle doutait d’ailleurs que ce soit la meilleure solution pour se sentir bien et accepté dans ce monde. « C’est en s’attachant aux personnes que tu vis pleinement. Tu n’as pas peur de ne vivre qu’à moitié en te mettant des barrières ? » Demanda-t-elle, le regard plongé dans les étoiles. C’était son avis, mais vu où ça l’avait mené pour le moment, ce n’était peut-être pas non plus l’exemple à suivre. La vérité était qu’elle n’était sûre de rien maintenant. Elle ne pouvait plus donner réellement de conseils ou de leçons à qui que ce soit, parce que rien ne semblait avoir de sens autour d’elle. La réalité semblait être si horrible qu’elle ne méritait à peine d’être vécue.

Leroy interrogea la demoiselle une nouvelle fois, lui faisant comprendre qu’il avait peut-être envie de savoir ce qui l’avait conduit ici. La demoiselle essaya d’esquiver cette question tant bien que mal avant de lui confier son envie de tout quitter et de partir loin. Elle voulait s’évader de ce monde dans lequel elle avait l’impression de suffoquer. Elle avait besoin de changement, elle avait besoin de prendre le large pendant quelques semaines, pour se sentir mieux, pour comprendre ce qui lui arrivait, et pour trouvait comment gérer tout cela à sa manière. Leroy lui fit comprendre que fuir était une forme de lâcheté. Bien que tout le monde ait envie de le faire, lui le premier d’ailleurs. Mais fuir ne permettait pas de distances ses problèmes indéfiniment et la réalité finissait toujours par reprendre le dessus, peu importe la vitesse à laquelle on se déplaçait. Peut-être avait-il raison, elle ne le niait pas. Ce qui lui disait n’était pas réellement pour rassurer la jeune femme. Cette impression fantomatique de n’être qu’une version d’elle-même ne pouvait rester. Elle ne pouvait pas. « Ca nous change à jamais … ca fait peur d’imaginer que chaque expérience qu’on vit pourrait nous transformer en une pire version de nous même. » Ces mots finirent par sortir de la bouche de la jeune femme. Encore une fois, elle semblait se parler autant à elle-même qu’au blond à côté de lui. Tout cela était tellement étrange. Mais après quelques minutes, Leroy éteignit finalement sa cigarette (qui était fini), et se dirigea vers le lit pour rattraper ses vêtements et commencer à se rhabiller. Il voulait qu’elle en fasse de même pour qu’il puisse lui montrer quelque chose. Mais de quoi voulait-il donc parler ? Que voulait-il lui montrer ? Elle allait voir apparemment. Et ils allaient enfreindre la loi. QUOI ? La jeune femme ouvrit de grands yeux ronds mais attrapa tout de même la main qu’il lui tendit. L’instant d’après, ils avaient transplané. Autour d’eux : des escaliers … qu’ils commencèrent à grimper avant de finalement arriver sur le toit d’un bâtiment. Allison suivit Leroy et regarda autour d’elle. Le paysage était tout simplement à couper le souffle. C’était magnifique. Et l’air frais sur sa peau lui faisait beaucoup de bien. Apparemment c’était l’endroit privilégié de Leroy. « C’est magnifique. » Répondit-elle impressionné. Elle ne savait quoi rajouter de plus. Le jeune homme lui faisait sans doute confiance pour lui montrer l’un de ses endroits de prédilection. La jeune femme s’approcha finalement du rebord. Elle ferma les yeux, laissant le vent faire virevolter ses cheveux, tandis que ses oreilles étaient envahies par le bruit des Londoniens se réveillant doucement. Elle se retourna vers le jeune homme lorsqu’elle l’entendit prononcer son prénom.

Et il commença à lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Il lui expliqua à quel point il se faisait violence pour ne pas la mettre mal à l’aise, pour qu’elle se ne sente pas questionné. Mais elle sentait dans sa voix qu’il avait cette envie de comprendre ce qui arrivait à la jeune femme ce soir, peut-être de savoir ce qui s’était passé avant qu’elle ne vienne et poussa la porte de sa chambre. Il voulait pourtant lui donner un conseil : celui de ne pas laisser son passé influencer chaque pas qu’elle faisait dans sa vie. « Tu sais, au moment où je commencerais à en parler à voix haute, ça deviendra réalité, je n’aurais pas moyen de faire marche arrière. Je ne peux pas, je n’ai jamais été assez forte mentalement pour ce genre de choses. » Commença-t-elle par dire. Mais elle ne pouvait pas croiser son regard, parce qu’elle savait qu’elle pouvait s’effondrer. Et elle ne voulait pas de ça. « Et toi ? Pourquoi as-tu échoué à ne pas laisser ton passé influencer toute ta vie ? »

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