EVENT N°9 ♣ Howling, crying, praying ... useless

La jeune femme a un petit rire comme le sorcier la menace de se souvenir des propositions que son interlocutrice s’amuse à lui faire et qu’il ne manquera pas de lui rappeler. Grand bien lui fasse, ce n’est pas comme si l’ancienne verte et argent allait soudainement être atteinte d’une forme d’amnésie. La demoiselle sait parfaitement tout ce qu’elle est en train de dire et à moins d’attraper un sortilèges d’oubliette d’ici la fin de la bataille, il y a peu de chances pour que la sorcière oublie tout ce qui est en train de se dire maintenant. Hors il va sans dire qu’un sortilèges d’oubliette dans de telles circonstances n’a pas sa place et la demoiselle doute que les mangemorts attaquent à coup d’amnésie collective, autant qu’elle doute qu’un élève puisse vraiment penser à un tel sortilèges pour se défendre face à ces fous furieux venus remettre en cause, venus mettre en péril, le calme de leurs existences.

«- Je ne comptais pas les oublier, Spenc’...» se contente de répondre la demoiselle en haussant les épaules. «Mais je serais curieuse de te voir me les rappeler.» continue-t-elle par jeu en se demandant comment il la taquinerait avec cela.

Dans l’immédiat, tout semblait bon à être évoqué. Un chocolat chaud, du sexe avant de mourir, ou encore une douche à deux et même si la demoiselle prétendait que la prendre à deux était surtout une motivation économique, il n’en était rien. Elle savait parfaitement comme ce genre de moment intime pouvait être fortement érotique et un bon prélude à une folle nuit d’amour. Une douche à deux était souvent follement sensuel et cela n’avait rien à voir avec une quelconque économie aquatique, comme si les sorciers avaient vraiment à se soucier de cela d’ailleurs, avers leurs aguamenti… Elle sait très bien que si elle tient de tels propos et fait une telle proposition, ça n’est pas par soucis d’économiser quoi que ce soit.

«- Toujours, je suis d’accord.» se contente de répondre la jeune femme sans sembler tendre de perche pour cette fois.

Comme si toute la conversation dans son ensemble était largement suffisante en soit. Et c’est probablement le cas, parce que tout ces propos dans leur ensemble commencent à suffire pour faire naître et maintenir une certaine tension qui n’avait jamais existé avant ce jour sordide, jamais existé avant cette bataille. Plus rien ne sera jamais comme avant, c’est certain. Pas pour le monde sorcier anglais en tout cas. Et entre Daphné et Spencer, elle ne saurait pas le dire. Retrouveront-ils leur ancienne amitié après cette journée ? Ou celle-ci a-t-elle prit un tournant trop important au cours de cette attaque pour pouvoir revenir en arrière ? Il est difficile de le dire, là à chaud et l’ancienne serpentard n’a guère le temps de s’attarder sur une telle question.

Discuter du fessier de Spencer en pleine bataille n’était pas forcément l’idée du siècle mais cela permettait au moins à Daphné de se détendre et elle devait bien avouer au fond d’elle-même que ce n’était pas du luxe, parce qu’elle avait vraiment peur pour sa vie, entre l’incendie de la salle des aurors ou les sortilèges auxquels ils avaient vraisemblablement échappés. La jeune femme se mord la lèvre inférieure, avant de tirer la langue, accusant son ami de lancer des perches. Et elle rit comme ce dernier demande si c’est lui qui en tend, ou la sorcière qui fait des propositions trop alléchantes. Et la brune profite d’une légère accalmie dans leur bataille, débarrassés de Slughorn et Corriveau, après avoir transplané dans un couloir, pour se rapprocher de Spencer. Elle ne peut pas le voir, c’est vrai, mais elle le devine. Elle ne semble pas des plus sûres d’elle, tâtonnant légèrement dans le vide pour finalement poser sa main sur le visage du sorcier, la décalant légèrement pour atteindre sa joue. Et c’est son visage qui avance alors à la rencontre de celui de Spencer. Tant qu’à mourir, autant profiter encore un peu de la vie, d’abord. Même un simple instant. Et elle l’embrasse, quelques secondes.

«- Probablement un peu des deux en fait, Spenc‘...» souffle la sorcière en retrouvant une distance correcte. «Et je sais bien que des nuits de noces on est sensé en avoir qu’une, c’était juste une boutade par rapport à ce que nous disions tout à l’heure sur la chambre, tout ça et la demande. Tu sais, quand tu m’a porté.» répond simplement la jeune femme en haussant les épaules. «Mais j’ai rien contre le combo pétales de roses et bougies plusieurs fois ! Même si les suivantes ne sont plus «de noces»… en soit, y’a même pas besoin d’attendre la nuit, hein ?»

Continuant de plaisanter, elle n’a guère de temps de discuter d’avantage de cela et c’est la cécité qui est abordé. La jeune femme arrive même à rendre les choses presque séduisantes, en évoquant le fait qu’aveugle, comme on ne peut pas voir quand quelqu’un va nous toucher, on ne peut pas anticiper le contact, si bien qu’on le ressent plus intensément qu’en étant bien voyant. Cependant, la discussion tourne court quand elle parle d’aider son ami à comprendre ce que cela fait de ne plus voir, parce qu’au fond du couloir des sorts commencent à prendre leur direction et de nouveau, les deux amis se retrouvent à fuir avant de transplaner dans les rues de Londres où la tranquillité de la vie normale les accueille. Une tranquillité qu’ils fuient rapidement tout deux en décidant d’aller vérifier que tout va bien à Poudlard. Force est de constater en arrivant à Pré-au-lard que c’est loin d’être le cas et Daphné panique en appelant et cherchant sa cadette, qu’elle ne peut voir dans cette folie furieuse. Et son ami ne semble pas savoir mieux qu’elle où est la demoiselle, ne provoquant qu’un peu plus d’inquiétude pour Daphné. Une inquiétude qu’elle n’a pas le temps d’exploiter, en rencontrant un mur.

Sentant le sang sur son visage, elle grimace et hoche la tête comme Spencer répond qu’un nez se répare. Certes mais elle aurait aimé ne pas abîmer celui-ci. Peut importe, la jeune femme entend l’ancien bleu et bronze tenter une formule, sans que rien ne se passe et elle se fend presque d’un sourire comme il finit par dire qu’elle reste sexy. Il ne doit dire cela que pour la rassurer maintenant qu’il a foiré son sortilège, probablement. Mais elle n’a pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu’un bruit attire son attention et elle déglutit en entendant Spencer lui demander de fuir, de transplaner. Comprenant que son ami est en train de se battre, la sorcière panique, ne sachant pas comment venir en aide à ce dernier alors qu’elle ne peut pas bien voir et ne peut pas viser. Mais ne pouvant pas le laisser tout seul se défendre, elle pointe sa baguette devant elle en priant pour ne pas faire de bêtises.

«- Petrificus totalus !» lance la jeune femme en espérant toucher le mangemort Rosier père et non son ami. Elle déglutit, comme elle n’entend plus rien. «Putain Spencer, dit-moi que j’ai pas merdé et que c’est bien lui que j’ai touché !» demande la sorcière alors que par miracle, c’est effectivement ce qui s’est passé.

Nombre pair : effet attendu, elle stupéfixe le mangemort
Nombre impair : la pauvre, elle stupéfixe Spencer

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#1 'Sorts adultes' :
EVENT N°9 ♣ Howling, crying, praying ... useless - Page 6 160330010920104528

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#2 'Dés simples' : 6

Event n°9
Spencer D. Madley

Ce n’était pas le moment, ce n’était pas une bonne situation, mais cela faisait du bien, pour un instant de ne pas penser une seule seconde qu’ils pouvaient mourir à tout instant. Un sortilège d’un élève qui se perd dans la foule, un mangemort qui les remarque, cela pouvait venir de n’importe où comme pour le feu qui s’était répandu. Mais il se souviendrait quand même de cette conversation, de ces piques que Daphné lui lance, ses perches qu’il lui tends et ses propositions alléchantes. Des petites phrases lancées à la va-vite dans le feu de l’action, des phrases que les autres pourraient très bien entendre mais dans le brouhaha de la bataille, cela reste tout de même difficile. Espérons que personne ne leur fasse des reproches, mais Spencer n’en avait pas grand-chose à faire, cela faisait simplement du bien. Il n’avait jamais été vraiment dans le feu de l’action, peut-être que cela se serait produit bien avant si jamais ils en avaient eu l’occasion tous les deux. Leur relation avait toujours été amicale jusqu’alors, des conversations banales sur les cours, mais sans vraiment aller plus loin. De toute façon vu le caractère de Spencer, il aurait bien été capable de ne pas s’en rendre compte. Là il comprenait, même si ces premières phrases avaient été dites dans toutes innocences, il avait finalement compris et jouer le jeu. Il la taquina sur le fait de ne pas oublier cette conversation. Daphné lui fit comprendre qu’elle n’en avait pas l’intention. Curieuse, elle l’était, de savoir ce qui se passerait, de comment il s’y prendrait. Spencer n’y avait pas réfléchi, mais cette phrase qu’il avait prononcée c’était comme pour se conforter dans l’idée que cette conversation avait bel et bien lieu. Il l’aidait à fuir, à s’échapper de là, elle n’aurait jamais eu besoin de lui si elle n’avait pas été aveugle. Non elle se serait battue et ils n’auraient jamais eu cette conversation. Ils n’auraient pas pensé à tout ce qu’ils pouvaient faire avant de mourir. Ce genre de choses, comme prendre une douche ensemble, plus dans un sens érotique qu’économique d’ailleurs. Mieux, toujours mieux, mais rien ne valait un bon lit, simple mais efficace. Elle ne lui tendait pas vraiment de perches pour le coup, ne faisant qu’acquiescer ce que disait Spencer.

Une tension, une nouvelle relation s’était créée. Etrange mais réconfortante. Spencer ne pouvait pas nier que ce serait bien différent entre eux après ça, même si tout était dit dans le feu de l’action, ce ne serait plus pareil. Déjà la bataille qui faisait rage dehors, changerait les choses, mais elle faisait aussi ressortir des choses différentes chez les gens. De la panique, surtout, des morts, probablement, Spencer ignorait ce que donnerait le nombre de victimes, autant blessés que tués, après la bataille. Il espérait simplement pouvoir réussir à fuir et retourner chez lui, surement pour ne plus en bouger. Le jeune homme avait réussi à s’éclipser de la salle en feu, ils en étaient même venus à parler du fessier de Spencer. Dans ce couloir, là où il n’en pouvait plus, la discussion continuait leur faisant presque oublier ce qui se passait dehors. Cela amusait le jeune homme d’imaginer que Daphné ait pu le mater. Et puis d’après Daphné tout cette conversation était donc la faute de Spencer qui lui tendait des perches. Etait-ce vraiment lui qui avait débuté ? Etait-ce un certain instinct de survie qui se dévoilait ou bien simplement quelque chose caché au fond qui ne demandait qu’à sortir ? Si c’était cette dernière hypothèse, il avait donc fallu qu’ils frôlent la mort pour s’en rendre compte. Daphné rigola quand Spencer se défendit contre les accusations de son amie. Au moins ils arrivaient à rire dans une situation critique. Le jeune homme ne faisait pas attention, dans un premier temps du rapprochement qu’opérait, avant que finalement il sentit sa main s’approcher de son visage, pour la poser sur sa joue. Il n’eut pas vraiment le temps de faire quoique ce soit d’autre, que les lèvres de Daphné se posèrent sur les siennes. Ce fut bref, quelques secondes a peine. Lorsqu’elle se détacha, Spencer afficha un air très surpris, mais ce n’était pas vraiment le cas, il pouvait s’y attendre. Elle ne pouvait pas le voir, elle ne pouvait pas voir son visage. Il ne savait pas vraiment quelle tête il pouvait avoir à ce moment-là. Elle l’avait vraiment embrassé. Elle l’avait fait et Spencer n’était ni vraiment choqué, ni surpris. Que devait-il faire alors qu’elle continuait à parler, pensant que tous les deux avaient une part de responsabilités là-dessus. Une seule nuit de noce, oui c’était vrai qu’ils avaient discuté de ça, mais il n’écoutait pas vraiment, il restait sur ce souvenir de ses lèvres contre les siennes. Il devait avoir l’air con à la fixer comme ça et il remercia le ciel qu’elle ne puisse pas le voir. Ok ce n’était pas gentil, mais il devait avoir l’air con là sur le coup. Attendre la nuit, non pas vraiment, il n’y avait pas besoin de dire nuit de noce, sachant que cela pouvait se produire quand on voulait. Spencer ne savait pas vraiment quoi dire, il n’avait pas vraiment le temps. La discussion défilait et il continuait à lui répondre, blaguant sur sa cécité, lui proposant même de lui montrer ce que cela faisait d’être aveugle. Oui il voulait bien ce n’était pas un problème pour lui, même une bonne expérience. Mais ce n’était pas pour tout de suite, on leur lança un nouveau sortilège, ils transplanèrent et fuyèrent dans Londres. Une nouvelle pause, un endroit de paix loin de la bataille, mais Spencer ne voulait pas rester là sans rien faire, avoir parler d’Astoria, lui avait fait penser à Poudlard. Souhaitant savoir si tout se passait bien, ils avaient filé pour se retrouver à nouveau dans une bataille, du même type que celle qu’ils venaient de fuir.

Ni Astoria ni Allison ne sont visible pour Spencer, il avait beau essayé de rassurer Daphné, cela ne l’aidait pas. Ils n’eurent pas le temps de bouger et rencontrèrent un mur qui les blessa, l’ex-serpentarde au nez et le jeune homme au bras. Spencer arriva à désarmer l’agresseur avant de se retourner vers son amie, enfin il ne pouvait pas vraiment l’appeler comme ça en ce moment même, pour lui demander si tout allait bien. Peut-être trop faible pour réussir, mais il n’arriva pas à remettre en place le nez de Daphné. Quelle misère, il ne pouvait pas l’aider, il devait au moins lui donner un mouchoir, ou la réconforter en lui disant qu’elle était toujours sexy. Il la fixait toujours, mais il aurait dû regarder autour de lui, il aurait peut-être pu voir le mangemort se jeter sur lui, pour l’agripper. Un coup de poing, mais l’homme était beaucoup trop fort. Il était plus grand, plus vieux et plus lourd que Spencer. Son bras n’était plus fonctionnel et à part lui mettre un coup de genoux dans les parties, le jeune homme ne pouvait rien faire contre lui. Alors dans un souci de protéger peut-être une dernière fois Daphné, il demanda à cette dernière de fuir, de partir d’ici, de ne pas rester. Elle était une cible facile, n’importe qui pourrait lui lancer un sort sans qu’elle le voit, sans qu’elle ait le temps de l’esquiver. Spencer ne voulait pas imaginer la voir se tordre de douleur devant ses yeux, ou pire s’effondrer sur le sol, perdant tout souffle de vie. Il aurait pu s’en douter, elle ne fuyerait pas. Elle lança un sortilège pour pétrifier son agresseur. Le mangemort s’effondra sur Spencer, que celui dégagea alors sur le côté. Daphné avait l’air totalement paniqué, de peur sans doute d’avoir touché le jeune homme par inadvertance, elle lui demanda si tout allait bien. « Je suis toujours en un seul morceau, enfin je crois. Tu l’as eu. » répondit-il. Spencer s’assit un instant respirant lentement. Toutes ces mésaventures l’avaient épuisé. Il ne voulait simplement plus rien d’autre que de prendre un bain, de partir d’ici. Mais ses responsabilités revenaient au galop. Daphné, Astoria, Allison … des gens comptaient sur lui, même si ceux-ci n’avaient sans doute rien demandé. « Ok Daph’ on se barre. On regarde si Astoria et Allison ne sont pas là et on s’en va. » . Spencer l’aida à se relever, pour finalement, la ramener contre lui et, à son tour déposer ses lèvres contre celle de Daphné. Rompant le baisé, il lui prit la main et l’entraîna vers l’origine de l’incendie. « ALLISON ! » cria-t-il, dans un espoir mitigé. L’entendre signifierait qu’elle serait là, mais s’il ne l’entendait pas cela pouvait amener deux chose : soit elle était à Poudlard, dans le meilleur scénario, soit il lui était arrivé quelque chose d’horrible.

electric bird.

EVENT N°9

Howling, crying, praying ... useless

Alice Miller

On était pas sortie de l'auberge voilà à quoi pensait Alice en ce moment même ce rendant bien compte qu'ils étaient un peu mal barré et ne s'en sortirait pas aussi bien que leur de l'attaque du ministère. Elle n'avait pas réussit à mettre hors d'état de nuire la mangemort qui lui faisait face mais elle avait réduit la porter du feu pour permettre aux gens bloqué dedans de sortir et elle espérait qu'ils saississe tous l'occasion car elle ne pourrait pas faire mieux pour eux pour le moment elle allait déjà devoir s'occuper de son adversaire du jour.

Si elle avait réussie son premier sort tout aurait sans doute été plus simple elle aurait pu continuer à lancer de l'eau sur le feu qui se répendait en masse sur le village sorcier qui allait finir en ruine après cette bataille c'était maintenant sur et certain le décors de carte postale autour de Poudlard allait disparaîte pour laisser place à une zone d'horreur et de destructions, c'était triste mais c'était ainsi et elle n'avait pas les pouvoirs pour contrer cela surtout qu'elle était elle même victime d'un sort qui avait pour but de la faire brûler elle aussi.

Elle sauta et échappa à peine au sort elle n'aurait pas apprécier devoir subir une brûlure elle avait beau être une lionne et aimé le rouge et l'or elle n'appréciait que peu les flammes surtout quand elles étaient dangereuse pour elle. " Ta une passion pour le feu bon sang" Elle ne pouvait s'empêcher de faire une ou deux réflexion son côté tête brûlé qui jouait sans doute.

" Diffindo" Elle espérait pouvoir la toucher et avait visé le bras pour le sort de découpe voulant lui faire lâcher sa baguette et avoir un instant de répit. Et ce fut une victoire elle réussie à couper la jeune mangemorte et à voir sa baguette glisser au sol qu'elle pu récupérer d'un coup de baguette c'était mieux ainsi. " Je préfère cette situation"

CODES BY RAINBOWSMILE & ANGELUS

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Elle l’avait embrassé et il n’avait rien dit à ce sujet. Il n’en avait pas eut le temps, ou il n’y avait rien à dire sur la question, peut-être, elle ne savait pas le dire. Daphné se sentait, c’est vrai, un peu perdue face à tout cela. Elle ne savait pas pourquoi elle l’avait embrassé. Spencer n’était pas un vilain garçon, c’était plutôt tout l’inverse. Mais même en l’ayant déjà observé, la demoiselle ne l’avait jamais imaginé autrement qu’en amis à ses côtés; alors elle ne comprenait pas bien comment il était possible que tout change à ce point en quelques minutes, en une seule journée. Elle n’avait jamais envisagé Spencer comme un petit ami potentiel, parce qu’il vient d’une époque différente et qu’il est son pote. Quand à le voir comme un partenaire sexuel, l’idée ne lui avait jamais traversé l’esprit. Peut-être avait-elle trop de respect pour lui pour le voir ainsi. Cependant on ne pouvait pas dire d’elle qu’elle soit particulièrement irrespectueuse envers ses partenaires. Alors elle ne savait pas. Elle ne savait pas ce qui s’était passé, elle savait encore moins ce que ce baiser dans le couloir signifiait. Etait-il motivé par la seule peur de mourir et l’envie de profiter encore un peu de la vie, avant la fin ? Elle n’en était pas certaine, sans pouvoir affirmer que ce soit, ou que ce ne soit pas ça. C’était le flou dans sa tête.

Et Spencer n’avait rien dit sur cela, elle non plus. Peut-être qu’ils jouaient à deux. Peut-être faisait-elle des propositions, mais lui lançait bien des perches. Et peut-être qu’il avait réagit à tout cela, sans qu’elle ne puisse le savoir. Elle ne saurait peut-être jamais ce qu’il avait ressenti pendant ces quelques secondes. Elle n’avait pas vu les traits de son visage. Le dégoût, la surprise, la gêne ? Impossible pour la demoiselle de savoir. Peut-être qu’ils n’auraient jamais l’occasion d’en reparler, s’ils mourrait aujourd’hui. Et s’ils survivaient… oseraient-ils avoir cette conversation, ou contrairement à leurs dires, ils préféreraient simplement se taire et reléguer ce souvenir aux oubliettes ?

Arrivée à Pré-au-lard, alors qu’elle souffre de son nez cassé, la jeune femme panique en espérant avoir effectivement aidé son ami et ne pas avoir aggravé, au contraire, la situation de ce dernier. Quand il dit être en un seul morceau, la jeune femme semble être soulagée. Mais il aurait put le dire plus rapidement, plus tôt, qu’elle n’ait pas trop le temps de s’inquiéter pour lui.

«- T’as mis du temps à répondre...» fait remarquer la sorcière. «Tu étais plus bavard tout à l’heure.»

Mais tout à l’heure, ils n’étaient pas inquiets pour leur sœur et leur meilleure amie. Tout à l’heure, ils pensaient que peut-être Poudlard n’avait pas été touché. Ils pensaient qu’ils allaient potentiellement mourir, mais qu’ils étaient seuls impliqués, qu’ils avaient le droit de profiter encore un peu de la vie, alors et de dire finalement tout ce qui leur passait par la tête. Elle donne sa main à Spencer comme ce dernier l’aide à se relever, sans s’attendre à le sentir si prêt d’elle. Pourtant ce n’est pas la première fois qu’il la prend contre lui aujourd’hui. C’est en revanche la première fois qu’il l’embrasse, de sa propre initiative. Daphné répond à ce baiser, instinctivement, malgré la surprise. Rapidement cependant il y met un terme et elle n’a pas le temps de parler qu’il appelle Allison. Elle-même recommence à appeler Astoria. Et elle l’entraîne sans le savoir en direction des trois balais en flamme, où Alice vient de sérieusement blesser la mangemorte responsable du feu. Elle l’entraîne, sans le savoir, vers Allison, gardant leurs mains liées.

Event n°9: Attaque à Pré-au-Lard

- les mangemorts -

L'ennemi du mal l'emporte toujours à la fin ...

Elle ne pouvait pas le détruire. Il n’avait pas le droit de lâcher prise et de la laisser le casser pour qu’il finisse par lâcher prise. Tristan n’avait jamais connu une douleur aussi fulgurante. Même dans ses pires cauchemars, il n’aurait même pas pu l’imaginer. Et pourtant, il était sur le sol glacé de Pré-Au-Lard dans le froid du mois d’octobre, se tortillant sans jamais pouvoir faire cesser cette douleur qui le consumait. Elle voulait lui montrer de quoi elle était capable, elle voulait lui montrer qu’il n’était rien d’autre que sa marionnette aujourd’hui. Sortirait-il vivant de ce « duel », il n’en était même pas sûr. Elle pouvait très bien s’amuser de lui, avant de finir par l’achever quelques minutes plus tard. Mais tant que son cœur battait, il se battrait de toutes ses forces pour ne pas sombrer dans la folie. Il avait vécu tellement de choses, avait traversé tellement d’épreuves, tout ça pour se retrouver face contre terre à encaisser une douleur insupportable. Il avait l’impression de se faire électrocuter, que quelqu’un lui enfoncer une centaine de poignards dans chaque partie de son corps, qu’on lui arrachait les ongles, tout cela en même temps. Comment quelqu’un pouvait-il résister à cette douleur ? Comment lui arrivait-il encore à penser en ce moment même ? C’était la voix de cette femme qui lui faisait garder la raison, l’entendre lui parler, cette voix machiavélique et sadique, le genre de voix à vous donner des cauchemars. Et pourtant c’était surement cette même voix qui allait le sauver dans un sens.

Son cour battait la chamade, menaçant d’exploser à chaque seconde. Et finalement quand le sortilège s’arrêta, Tristan prit une profonde inspiration, comme s’il n’avait pas respiré depuis de longues minutes. Une véritable délivrance pendant l’espace de quelques secondes. Si la douleur était toujours atroce, elle semblait se calmer peu à peu, donnant l’opportunité au jeune homme de se redresser quelque peu et de souffler. Il croisa le regard de cette mangemorte, et su qu’il était loin de la fin. Elle n’était autant pas décidé à le laisser tranquille qu’à le tuer, et ne semblait vouloir qu’une seule chose : le torturer encore et encore. Fini le sortilège doloris, elle était passé à l’autre sortilège impardonnable : l’impero. Tristan semblait voir se dessiner un plan. Et le prochain serait sans doute la mort. Cette sensation était tout aussi horrible. Il pouvait penser, et pourtant son corps était contrôlé par le bon-vouloir de cette malade. Alors que Tristan était à nouveau debout, le visage si pâle qu’on pouvait se demander s’il n’allait pas tomber dans les pommes d’une minute à l’autre. Il vit Destiny. Sa meilleure amie, la seule femme pour qui il serait capable de faire n’importe quoi, celle qui comptait le plus à ses yeux. Il avait compris ce qui l’attendait, et une goutte d’eau perla sur sa joue. C’était elle sa plus grande faiblesse, et la femme en avait pris conscience trop rapidement. Elle savait quoi faire et surtout qui utiliser pour casser ses barrières. Le rire sadique de la partisante de Vous-savez-qui lui glaça le sang. Elle lui demanda s’il y avait une raison pour que cette femme lui importe autant. Mais avant même qu’il ne puisse répondre avec cette question, elle avait compris. Elle avait saisi la situation, ne laissant pas l’ombre d’une chance au jeune homme de camoufler et protéger celle qu’il portait dans son cœur.

–Je ne sais pas ce que vous pensé avoir découvert, mais vous ne pouvez pas la connaître. Elle n’a rien à voir avec vous ou vos adeptes.

Répondit-il d’une voix faible. S’il s’était bien fait une promesse, c’était de protéger la jeune femme à tout prix, même s’il fallait en payer le prix de sa vie. Il était prêt à mourir si cela permettait à Destiny de vivre. Et son mutisme le prouvait une nouvelle fois aujourd’hui. Cette femme n’allait pas le croire, et allait surement lui faire payer son mensonge, et si c’était le prix à payer, il le payerai.

Mais dans sa prochaine phrase, elle s’adressa à son amie. Tristan eut la certaine confirmation qu’elle avait découvert la véritable identité de sa meilleure amie, puisqu’elle lui annonça que des personnes étaient à sa recherche : surement son père et son frère. Elle n’allait pas aller les chercher, pas maintenant, surement trop occuper avec Tristan pour le moment. Et finalement elle lui parla à nouveau, elle lui glissa quelques mots à l’oreille, des mots qui l’horrifièrent par leur violence. Elle voulait qu’il agisse maintenant. Soit il dévoilait la véritable identité de la jeune femme aux yeux de tous, soit il la faisait souffrir. Le choix de Satan était entre ses mains. Alors qu’elle lui avait préalablement pris sa baguette, elle lui glissa doucement celle-ci dans sa main pour s’assurer qu’il soit en mesure d’obéir à ses ordres. Il n’avait pas le choix. Si son esprit le torturait pour l’empêcher de faire une telle action, son corps ne lui appartenait plus, ne lui laissant absolument aucune chance de résister. Il croisa le regard de sa meilleure amie, l’espace d’une seconde. Un regard qui en disait long. Destiny et Tristan n’avaient pas forcément besoin de mots pour se comprendre. Mais le jeune homme avait fait son choix. Pour être honnête, à peine avait-elle prononcé son dilemme qu’il savait déjà ce qu’il allait faire. Tristan était quelqu’un d’intelligent, capable d’analyser les paroles, et les conséquences de ses actes.

– Je me sens tellement mal pour vous. Vous êtes faible, trop faible, et vous ne comprendrez jamais ce qui importe vraiment dans ce monde.

Prononça le jeune homme la bouche sèche, les larmes coulant sur ses joues. Elle allait avoir ce qu’elle voulait parce qu’il n’avait pas le choix. Mais elle devait savoir ce qui pensait d’elle, et à quel point elle le répugnait.

– Doloris.

Il aurait voulu que son sort rate, il aurait voulu que sa faiblesse physique l’empêche de lancer ce terrible sort, mais ça n’avait pas été le cas. Destiny allait comprendre. Parce qu’elle était intelligente, et qu’elle le connaissait mieux que quiconque. S’il y avait bien une personne capable de prévoir ses agissements et de les analyser, c’était bien elle. Lui infligé le sortilège Révelio aurait été une condamnation à mort pour la jeune femme. La voir souffrir était un spectacle qu’il ne pouvait supporter, mais sa mort était quelque chose qu’il ne pouvait pas accepter …

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EVENT N°9 ♣ Howling, crying, praying ... useless - Page 6 160330010920104528

Elle avait mal, énormément mal, incroyablement mal, alors que la bataille commençait à tourner mal pour l'ordre du phénix, pour les habitants de Pré-au-Lard, pour les étudiants de Poudlard présents sur les lieux et, plus généralement, pour tout le monde. Privée d'air par la baguette de MacNair, que l'on appelait pas le boucher pour rien et qui avait été l'un des hommes ayant participé à la punition infligée par son père quand elle avait dix-sept ans, si bien que la sorcière était plus effrayée encore d'être face à lui, elle ne parvenait pas à se défendre. Sa baguette restait inefficace contre lui. Elle restait même immobile et, de toute façon, la jeune femme était à la fois trop bouleversée et trop privée de sa respiration pour pouvoir prononcer la moindre formules et le manque d'oxygène embrouillant son esprit et sa concentration, elle se sentait incapable du moindre sortilèges informulée.

Comme ce n'est plus la baguette de MacNair qui s'amuse sur la jeune femme mais bien, tout d'un coup, les propres mains de ce dernier, la jeune femme tente faiblement de se débattre face au sorcier, sans y parvenir toutefois comme les récents évènements l'ont affaiblit et que le peu de forces dont elle dispose encore sert à maintenir en place sa métamorphomagie pour continuer, désespérément, de lutter, de se protéger de son frère et de son père. S'ils croisaient sa route aujourd'hui, dans l'état où elle se trouve être, ils n'auraient aucun mal à lui ôter la vie.

Lâchée finalement, la jeune femme tombe à même le sol, grimaçant quand son corps rencontre les pavés de la ruelle. Essuyant son visage, elle remarque un peu de sang sur sa main, en songeant qu'elle doit probablement avoir une plaie ou deux. A moins que ce ne soit son nez qui saigne, elle n'a aucun moyen de s'en rendre compte, ni le temps d'y faire vraiment attention, alors que son regard cherche Tristan. A même le sol, étendue comme une poupée de porcelaine, que l'on aurait fracassé, c'est encore à son meilleur ami que la jeune femme pense. Le cherchant dans la foule, elle était loin de supposer que la folle furieuse justement occupée avec Tristan la regardait, justement, en jetant un Impero sur ce dernier. Et naïvement, la demoiselle espérait seulement que son ami ne soit pas mort.

Le corps endoloris, la jeune femme se redresse, malgré les suffocations dont elle est encore par moments la victime. Mais elle se fiche de cela et cherche Tristan du regard, en chancelant et se tenant contre la pierre froide d'un bâtiment encore épargné par les flamme, alors que la fumée en revanche fait tousser la demoiselle. Et c'est là qu'elle croise le regard de son meilleur ami, si loin d'elle, sans encore comprendre ce qui l'attend, ce qui les attend, tout les deux. Elle a l'intention de le rejoindre, mais la force lui manque et en voulant faire un pas, elle chancelle sur un grava, manquant de se casser la figure, si bien qu'elle se rattrape, à nouveau, au mur de la bâtisse.

"- Tristan !" trouve-t-elle tout de même la force d'appeler, sans comprendre pourquoi son ami ne se bat pas contre Indra, qu'elle distingue encore parfaitement, juste à quelques pas de lui, avec son perfide sourire sur les lèvres.

La blonde voulait qu'il se dépêche, qu'il fasse attention à lui, qu'il ne laisse pas cette folle gagner. Elle voulait le voir se battre, sans comprendre pourquoi il ne le faisait pas, sans imaginer qu'il puisse être sous impero, incapable alors de se défendre, mais parfaitement capable de s'en prendre à la demoiselle. Demoiselle dont le rythme cardiaque accélérait, à mesure que son incompréhension sur la situation s'amplifiait. Elle comprenait encore moins, en voyant son ami de toujours avancer vers elle, suivi de cette femme au regard toujours perfide.

Son sang se glaça en comprenant, en entendant les propos de la sorcière, qui menaçait de dévoiler son identité devant tout les mangemorts, devant Evan, devant son père, qui la tueraient probablement. Elle ignorait que son salut pouvait venir en réalité d'un troisième mangemort, décidé à l'avoir depuis qu'il avait vu son portait. Tout ce qu'elle savait dans l'immédiat, c'est que son ami allait devoir lui faire du mal. Alors elle comprenait très bien qu'il n'était plus le maître de lui-même. Déglutissant comme son regard accroche celui de Tristan, la sorcière qui s'appuie toujours contre son mur essaie d'avoir l'air sereine, alors que la peur de la douleur l'envahie déjà, en même temps que la peur de la mort, à l'idée que cette femme, une fois qu'elle l'aura affaiblie un peu plus, fera effectivement venir un Rosier pour terminer le travail.

"- Je ne... t'en veux... pas." lance la demoiselle avant qu'il ne le fasse, une larme glissant le long de sa joue, comme pour essayer de le rassurer, ne pouvant rien faire d'autres, craignant qu'Indra ne s'en prenne à Tristan si elle se rebellait.

S'effondrant sous l'effet de la douleur la jeune femme ne comprend pas vraiment, pas pour le moment, ce qui s'est vraiment passé, pourquoi son ami a fait ce choix. Son esprit rapidement n'est plus capable de penser, d'analyser la situation. Se laissant tomber aux pieds de Tristan, la sorcière hurle de douleur en frôlant l'évanouissement, avant de sombrer tout à fait dans l'inconscient.

Attaque Mangemort

Pré-Au-Lard

15 Octobre 1978. Pré-Au-Lard

Une voix sifflante se fit entendre et les attaquants s'arrêtèrent dans leur mouvement pour l'écouter. Ils la connaissaient tous. Pour ceux qui ne l'avaient jamais entendus, le voix les remplissaient d'une profonde angoisse. Ils ne savaient pas d'où elle provenait sans doute des radios encore fumante de l'attaque. Cette voix, sifflante, sortant des méandres de l'attaques, remplissant les boutiques de Pré-au-lard de ce funeste message.

"Le ministère de la magie est tombé. Il est inutile de continuer à vous battre. Le ministre a succombé. Nott sera le nouveau ministre de la magie. Lord Voldemort a gagné. Rendez-vous. Rejoignez ses rangs. Et vous aurez la vie sauve. Rebellez-vous. Et vous serez exécuté, en guise d'exemple. J'ai tué le ministre. A partir de ce jour, vous placerez votre confiance... en moi !"

Cette voix annonçait la fin du monde. Elle annonçait la fin du bonheur, la fin de la joie, le début d'une terrible période. La fin de tout. Ils avaient perdus. A Pré-au-lard, la défaite pouvait se lire partout. Certaines boutiques étaient encore fumantes des affres de la bataille. L'une d'entre elle, tenue par un né-moldu, était encore la proie des flammes et, au milieu de ce chaos, les opposants aux forces du mal étaient tous soumis au sortilège petrificus totalus. Là, ils n'avaient plus rien de fiers combattants. On voyait la détresse et le désespoirs sur leurs visages. Certains avaient vu leurs amis leur être enlevés. C'était le cas de Tristan Allister, professeur de soins aux créatures magique, manipulé par Indra Yaxley, qui n'en avait probablement pas fini avec lui. D'autres avaient eut le temps de fuir, comme Miss Rosier, par peur d'être découverte par son père présent sur les lieux (Monsieur Rosier). Certains autres étaient morts. Et les cadavres s'étalaient encore sur le sol. Un mangemort, d'ailleurs, manipulait la tête d'un commerçant en ricanant, du bout du pied. Ils avaient perdus. Dumbledore, rentré à Poudlard pour protéger ses élèves, en apprenant la nouvelle de la chute du ministre, appela auprès de lui ses professeurs, pour discuter de nouvelles règles à appliquer à l'école, pour renforcer la sécurité et protéger leurs chères têtes blondes.

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A savoir :
- Ce post est le dernier post MJ de l'évent.
- Cependant nous vous laissons jusqu'au 5 novembre pour faire réagir votre personnage à cette nouvelle.
- Vous pouvez fuir, vous cachez, vous réjouir, le MJ n'interviendra pas dans vos actes.
- Merci à tous pour votre participation.

CODES BY RAINBOWSMILE & ANGELUS

Event n°9
Spencer D. Madley

La voix sifflante du seigneur des ténèbres traversa son esprit. Ce n’était pas pire que celle qu’il avait entendu de nombreuse fois, celui qui lui avait ordonné de choisir entre deux êtres qu’il aimait. Non la voix qui résonnait à travers les radios, était froide grinçante et n’annonçait pas de bonne nouvelle. Le ministère tombé ? Non ce n’était pas possible. Le ministre mort ? Rejoindre les rangs des mangemorts ? Comment pourrait-il après ce qu’il avait subit ? Ce serait comme se lancer dans la gueule du loup, offrir sur un plateau un dou agneau docile. Le jeune homme était loin d’être docile, il l’avait été pourtant, mais il avait changé. En entendant cette voix toutefois, Spencer sentit son sang ne faire qu’un tour dans son corps. Autrefois le jeune homme n’aurait peut-être pas eu aussi peur, autrefois à Poudlard alors qu’il était élève, il savait que Dumbledore les protégerait. Mais aujourd’hui, le jeune homme avait tout simplement peur. Peur de ce que les mangemorts pouvaient faire à quelqu’un comme lui, à un né-moldu. Spencer se figea instinctivement dans son mouvement, faisant stopper Daphné par la même occasion. Mais il serrait la main de la jeune fille, très fort, pour qu’elle ne s’en aille pas. Il avait déjà été torturé, son corps portant les cicatrices, même s’il aurait pu les faire disparaitre, il ne voulait pas. Elles étaient des témoins de ce qu’il avait vécu, de son acte, de ses choix. Et même si son corps rendait visible la séance de torture qu’il avait subi, son cerveau était sans doute le plus atteint. Pré-au-lard était fulminante de l’incendie qui se répandant de manière plus lente cette fois-ci. Il n’avait pas retrouvé Allison, il ignorait si elle était toujours en vie. Devait-il fuir pendant qu’il en avait l’occasion, devait-il aller la chercher pour être sûr qu’il ne lui était rien arrivé. Ou devait-il mettre Daphné en sécurité avec lui ? Devant ce dilemme Spencer se surpris à y repenser, à ce choix qu’il avait dû faire. Le jeune homme s’en voulait toujours énormément, et il tenait en ce moment même la main de la personne qu’il avait condamnée. Il l’avait même embrassé, avait jouer verbalement avec elle tout le long de leur fuite. Et pourtant il l’avait bien choisi. Ce choix n’avait pas été facile à faire et aujourd’hui tout basculait. Il devrait le dire tôt ou tard à Daphné, lui dire qu’il n’était qu’un moins que rien. Mais depuis ce jour Spencer avait peur pour sa vie. Peur pour lui tout simplement parce qu’il s’était rendu compte qu’il n’était pas à l’abri d’un piège, d’un mangemort. Mais surtout, il avait peur pour Daphné. Elle était son amie, même s’il lui en avait voulu au début, il avait rapidement compris que c’était lui l’imbécile pas elle. Daphné avait été là pour lui après qu’il se soit fait torturer et aujourd’hui leur relation avait évolué. Et malgré tout ça, son choix le hantait toujours. Il n’avait pas recroisé le mangemort depuis, mais il savait que la nouvelle de la prise de pouvoir des mangemorts ne pouvaient pas avoir de bon côté. Et si celui qui l’avait kidnappé venait à mettre en marche son plan ? Si celui qui lui avait fait ses cicatrices, revenait tout simplement pour tuer Daphné et s’en prendre à Allison. S’il les tuait toutes les deux ? Spencer ne savait pas, il restait figé à entendre les cris des mangemorts joyeux. Il devait s’en aller. Allison était une fille douée, elle saurait comment s’en sortir. Mais Spencer au fond de lui ne voulait pas, il trouvait ça égoïste et cela ne lui ressemblait tout simplement pas. Sortant de sa stupeur il fixa Daphné. Elle était la seule personne ici qui pourrait l’aider. Spencer entendit alors un cri, celui d’une personne sans doute qui subissait le sortilège de torture, et ses poils se hérissèrent d’angoisse et de peur. « Daphné … il faut que je partes. Je ne veux pas revivre ça, je ne veux pas ! » La douleur, l’angoisse, les choix, il était hors de question que Spencer revive à nouveau ça. D’autant que si le mangemort rôdait toujours il se ferait une joie de faire à nouveau souffrir Spencer, mais surtout de faire souffrir Daphné. Tenant toujours la main de la demoiselle, le jeune homme rassembla ses dernières forces pour transplaner.

electric bird.

En entendant cette voix sifflante, le sang de Daphné se glace dans ses veines. Elle ne connaît pas parfaitement cette voix et ne l’a pas souvent entendue au cours de sa vie. Néanmoins elle sait fort bien ce que celle-ci annonce et ce que ces mots veulent dire : le monde sorcier anglais n’est plus un endroit sûr. Ils avaient été floués, elle le comprend alors et les attaques à l’université ou à Pré-au-Lard ne devaient être que des diversions, elle le comprend maintenant en remarquant combien les aurors sont venus prêter main forte, délaissant ainsi le ministère, devenue alors une proie facile. Et elle a peur, en se demandant combien il peut y avoir de mangemorts dans les rangs du seigneur des ténèbres, pour pouvoir tenir deux attaques simultanées si facilement, alors qu’ils semblent clairement mener la danse. Elle se demande combien il peut y en avoir, encore, pour prendre le ministère, en même temps. La sorcière ne s’était pas attendue à cela. Elle n’avait pas imaginé qu’ils pourraient se montrer si astucieux, parce que ce n’était pas arrivé avant. Ils avaient changés l’histoire et peut-être que cette nouvelle version n’était pas plus drôle que la précédente. Elle oubliait cependant que les règles du temps étaient formelles et déjà établie, que tout était écrit. Ainsi Harry s’était-il vu se sauver, avant de se sauver effectivement en revenant dans le passé. Tout s’accordait toujours. Mais le sort de Granger, différent du retourneur de temps, avait peut-être d’autres facultés, un autre impact, plus important.

«- On va chez ta mère, ok !? On cherchera une autre planque après. J’irais voir Dumbledore, il aura peut-être une idée.»

Daphné ne laisse pas à Spencer le temps de paniquer. Elle ne lui laisse pas le temps de répondre non plus et ne prend pas le temps d’essayer de plaisanter, parce qu’il n’y a plus rien qui puisse désormais effacer l’inquiétude sur leurs visages. Elle transplane seulement, quittant ainsi Pré-au-Lard pour la demeure de Spencer, dont il lui avait parlé un jour au cours d’une conversation. Elle le mettait déjà à l’abri d’une potentielle fête de la victoire, elle verrait plus tard pour le planquer. Il avait d’abord besoin de se remettre de ses émotions et de s’éloigner des lieux de la bataille. Et elle espérait que le fait que Spencer n’ai pas vu Astoria là-bas voulait signifier que celle-ci avait eut la sagesse de rester à l’école, mais son coeur battait la chamade en redoutant le contraire.

Event n°9
Indra S. Yaxley

Utiliser quelqu’un d’autre pour faire souffrir une autre personne. Indra ne pourrait pas nier que c’était jouissif. Ainsi elle ne se salissait pas les mains et même si elle venait à être arrêter pour des actes qu’officiellement elle n’avait pas commis, ses victimes étaient changées à jamais. Tristan aujourd’hui, Godric quelques mois plus tôt, aucun des deux dernières victimes de la mangemorte n’étaient revenus joyeux de ce qu’elle avait fait d’eux. C’était tout simplement exaltant et amusant de le faire. Torture physique comme beaucoup utilisait, torture psychologique qui commençait dès maintenant. Dans une attaque orchestrée par les mangemorts, elle pouvait se donner avec joie à ses pulsions les plus barbares. Voir Destiny souffrir par la main de son meilleur ami, qui pourrait lui offrir un autre spectacle. Sous Impero, Tristan n’avait pas d’autre choix que d’obéir. Mais il avait décidé de la faire souffrir plutôt que de la livrer à Evan Rosier. Indra était un peu déçue, mais d’un autre côté, voir la jeune femme se tordre de douleur était plaisant. Bien plus que si son frère ou son père lui avait lancé un sortilège de la mort directement. C’est fou à quel point ils ne savaient pas s’amuser ses deux-là. Tristan et Destiny étaient amis depuis Poudlard, Indra le savait, même si elle n'avait pas fait le rapprochement tout de suite vu que la jeune femme avait choisis de se déguise. Tristan tout comme son amie avaient essayé de la berner en lui disant qu’elle n’avait sans doute rien découvert, mais ils n’étaient franchement pas très convaincants. La preuve était bien là que Tristan ne savait pas à qui il avait à faire. Alors que lui ne connaissait rien sur Indra, elle savait beaucoup plus de choses qu’il ne l’aurait pensé et lorsqu’il serait entre ses mains, elle se ferait un plaisir de le lui faire savoir. On lui avait promis qu’elle pourrait le torturer et depuis ce jour, Indra se languissait de l’avoir entre les doigts, simplement pour s’amuser. Elle avait été comme une enfant en apprenant la nouvelle, énervée qu’on essaye de lui enlever son jouet. Souriant devant la torture qui était infligé à Destiny par la baguette de son ami, elle ne put que soupirer lorsqu’elle les entendit parler. Ils n’étaient franchement pas drôles à se dire qu’ils se pardonnait, qu’ils savaient et tout le tralala. Cela l’ennuyait profondément et dans un énième soupir de dégoût elle leur dit : « Vous êtes pathétique ! » Et puis voilà que Tristan lui faisait la morale. Elle n’eut d’autres réponses que de hausser les épaules, baguette en main. Il pouvait bien lui dire tout ce qu’il voulait, elle n’était pas dénudée de sentiments. Elle aimait son mari, elle aimait sa fille. « Tu sais Tristan, je comprends très bien ce qui importe dans ce monde, ne pense pas que je suis sans cœur. » dit-elle comme si elle était blessé par les propos de sa marionnette. L’avis du professeur lui importait autant que son premier hochet, elle n’en avait strictement rien à faire. Alors que Tristan continuait son sortilège de torture sur la pauvre Destiny, une voix se fit entendre à travers les radios. C’était son maître. Ils avaient réussi. La diversion avait bien marché et il avait réussi à tuer le ministre. Le monde des sorciers était à eux. Indra sautilla de joie devant cette nouvelle oubliant un instant les deux amis. Elle était tellement heureuse, d’autant que son mari était le nouveau ministre, qu’elle serait donc femme de ministre. Quelle grande fonction ! C’était un moment marquant de l’histoire, cela ne faisait pas de doute. Elle arrêta de sautiller et fixa alors Tristan. « Oups, c'est déjà la fin ! Chère amie, retiens bien ce joli minois dans ta tête, tu ne le reverras pas de sitôt. Enfin si tu le revois un jour. ! » dit-elle en regardant Destiny, pour finalement se rendre compte que cette dernière n’était sans doute plus consciente, aux pieds de son amis. Indra la regarda un instant avant de s’exclama, comme si elle était désolée : « Oh, elle s'est évanouie. Dommage elle aura loupé une occasion de te regarder, probablement une dernière fois. Aller Vien mon mignon ! » Ils allaient fêter leur réussite, et la torture de Tristan ne faisait que commencer, elle le ferait craquer. Elle posa sa main sur l’épaule de sa victime et transplana.

electric bird.

Event n°9, je crois que je vais faire une attaque cardiaque.

- Allison Carter -

Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

C’était vraiment la journée de l’horreur. Si Allison s’était imaginé une seconde qu’elle se retrouverait en plein milieu d’une bataille à côté de Poudlard, elle n’aurait surement pas bougé de son lit. Mais elle avait fait ce choix, et maintenant elle se retrouvait dans un bar enflammé, à deux pas d’y laisser sa vie. Paniqué, apeuré, la demoiselle avait du mal à bouger ou à parler. Même lancer un sort semblait être d’une difficulté intense, et pour une jeune femme de son niveau, c’était presque insultant. Elle devait se remettre sur pieds, et remettre de l’ordre dans ses idées, elle ne pouvait pas tout laisser tomber. Pas sans s’être battu un minimum. Sa vie avait quand même plus de valeur que ça. Et pourtant il n’en fallut pas longtemps pour que la jeune femme fonde en larmes à nouveau. En effet, l’une de ses anciennes camarades, Georgia, venait de tomber sur le sol, succombant à un sortilège doloris. La pauvre se tordait de douleurs, et chaque cri qu’elle prononçait, glaçait un peu plus le sang de la Serdaigle.

Elle n’en pouvait plus d’entendre les cris de douleurs. Elle était là, à ne rien faire, pétrifié par la peur, alors que l’une de ses amis se faisaient torturer sous ses yeux, mais qu’est-ce qui n’allait pas bien chez elle bon sang. C’était plus fort qu’elle. Son cerveau lui hurlait d’agir, et pourtant son corps refusait de l’écouter.

*Que quelqu’un m’aide.*

S’il ne se passait rien, les deux jeunes femmes allaient mourir dans peu de temps. Le feu avait tellement pris qu’il menaçait de les avaler par la même occasion. Si cette mangemorte n’avait pas pitié, s’en était fini. Et comme si Merlin l’avait entendu, celle-ci tomba sur le sol. Allison sembla immédiatement libérée de sa paralysie. Elle se dirigea vers Georgia, lui tendit une main, et l’aida à se relever. Puis elles coururent vers la sortie. Allison se dirigea en trombe vers la jeune femme, Alice, qui venait de leur sauver la vie. Et comme dans un élan d’affection, elle l’enlaça de ses petits bras frêles comme une enfant.

– Merci.

Murmura-t-elle d’une voix enfantine. Alors qu’elle relâchait son étreinte, une voix sifflante se fit entendre. La jeune femme plaqua immédiatement ses mains contre ses oreilles. Remplie d’une profonde angoisse et les oreilles sifflantes, la demoiselle tomba à genoux sur le sol. Cette sensation était tellement désagréable. Et elle entendit ces paroles, tout aussi effrayantes. Le Ministère de la magie était mort, ils l’avaient tué. Et maintenant, il fallait rejoindre les rangs ou se faire tuer. Une nouvelle fois, on pouvait lire la terreur dans les yeux de l’enfants.

Et la demoiselle se mit à courir. Courir le plus vite possible, de toutes ses forces. Courir sans s’arrêter pour regarder autour d’elle, sans s’attarder sur les horreurs autour d’elle. C’était à Poudlard qu’elle voulait trouver le réconfort, c’était là-bas qu’elle serait le plus en sécurité. Elle ne voulait pas mourir, et elle ne voulait pas faire durer ce cauchemar …

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Torturons les tous.

- Leopold Zygler -

"Come on, this is ridiculous. I don’t have to answer to you. I don’t have to answer to anyone!"

Cette douleur putain. Vie de merde. Quels idiots, vivement qu’ils finissent en horcruxes, ou en hybrides expérimentaux. Léopold était hors de lui. Cette poufiasse blondie lui avait échapper, et avait brisé sa baguette en mille morceaux. Quelle sombre pétasse. Si elle lui retombait entre les mains, le jeune homme lui ferait payer très cher son audace. Mais pour l’instant, le pauvre se faisait simplement punir de son échec cuisant. Maintenant, il devait subir le sortilège doloris pour avoir manqué ce test. Alors il serrait les dents, ne pouvant s’empêcher de s’échapper quelques gémissements. Car cette douleur était insupportable, encore pire que ce qu’il avait pu imaginer en lisant des bouquins sur la magie noire. Quand la douleur cessa, le jeune homme reprit sa respiration et eut un sourire sadique sur le visage. Il espérait qu’il aurait la chance de lancer ce sortilège un jour ou l’autre, et si c’était sur la Boufondor, il prendrait encore plus son pied. Mais le problème était grand sans baguette magique. Dire qu’il allait devoir maintenant prévenir sa chienne de mère de lui envoyer de l’argent pour une nouvelle baguette. Elle allait encore faire la gueule et l’emmerder avec l’importance de prendre soins de ses affaires.

Mais maintenant ce n’était pas le plus important. Une voix commença à siffler, et tout d’un coup, l’élu parla. C’était Vous-savez-qui, il pouvait le parier. Au fur et à mesure que les paroles furent prononcées, un sourire de plus en plus grand s’afficha sur le visage du jeune homme. Il avait gagné. Le monde des sorciers allait bientôt changer. Il ne pouvait rien exister de plus réjouissant que ça. Alors qu’autour de lui, c’était plutôt de la terreur qu’on pouvait lire dans les yeux de ses camarades, dans le sien, on voyait comme un sentiment d’ivresse.

*Monstre.*

Ce monde était pourri jusqu’à la moelle avec des bouffons qui se la jouaient héros. Et maintenant un véritable mage allait prendre le pouvoir et allait apprendre à tous ces connards et ses pétasses ce qu’était la vraie vie. Le jeune homme commença à rire. Le genre de rire à vous glacer le sang dans une période comme celle-ci.

– Dans vos gueules bande de larves moisis.

Prononça-t-il en s’étouffant de rire. Il espérait maintenant un monde différent, un monde meilleur pour lui.

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» EVENT N°9 ♣ Howling, crying, praying ... useless
» EVENT N°9 ♣ Howling, crying, praying ... useless
» EVENT N°1 - Seconde répartition
» Event n°12 * You know how the story ends
» EVENT N° 5 ~ It's so mysterious