EVENT N°9 ♣ Howling, crying, praying ... useless

Bien évidemment ce n’est pas le moment de parler de strip tease, comme s’ils n’avaient que ça a penser. Ils étaient attaqués, les mangemorts étaient si nombreux à l’université, Spencer et Daphné avaient évité de peu de se faire dolorisé et brûlé, mais ils arrivaient à fuir quand même. Surtout que la jeune fille qui cherchait un moyen d’oublier sa peur, s’amusait à lui faire des sous-entendus. Elle lui avait proposer autre chose pour le rendre bouillonnant autre chose que de mettre le feu à une pièce. Daphné était réellement son amie, mais elle n’avait jamais été dans ce genre de relation, ni elle ni Spencer d’ailleurs. Alors qu’elle parlait de ce qu’elle souhaitait faire une fois qu’ils auraient réussi à s’en sortir, le jeune homme se surpris à imaginer lui aussi ce qu’il voulait. Il n’y avait pas pensé, il n’avait qu’une idée en fait : s’en aller. Mais un bon bain, une bonne douche, un gâteau au chocolat, un massage, tout ce qu’il voulait. C’était une bonne motivation pour s’enfuir. Cependant Spencer savait aussi que même s’ils arrivaient à s’en sortir, si jamais les mangemorts gagnaient c’était foutu pour lui. Non seulement parce que c’était un né moldu, mais le fait d’avoir foutu le feu dans une pièce, d’avoir mit en rage deux mangemorts et de s’être fait torturer par un autre, ne lui serait pas d’une grande aide. « Un bain. Une douche, un gâteau au chocolat. Si on s’en sort je pense que je me permettrais tout et n’importe quoi. » Il pourrait quand même prendre une douche, même si les mangemorts gagnaient. Mais Spencer savait que dans tous les cas il devrait se cacher ou dénoncer ceux qu’il avait reconnu. Ce n’était pas le moment d’y penser, pas pour le moment. Ecouter les propos de Daphné, entendre ce qu’elle disait pour lui éviter de paniquer, la mettre en sécurité, oui c’était ce qu’il devait faire. Il tentait des perches sur son aveuglement également, mais ce n’était pas voulu, il n’aurait jamais fait de blagues du genre consciemment. Daphné s’en amusait, prétendant qu’elle allait lui taper sur les fesses s’il continuait. Elle ne semblait pas très heureuse de sa cécité et cela se comprenait très bien. Spencer ne put s’empêcher de la taquiner sur ses propos : « Tu sembles déçu de ne plus pouvoir mon fessier. Une grande perche, oui je le suis. » Une relation étrange se créait alors qu’ils étaient dans une situation critique, comme s’ils avaient gardé ça pour eux pendant très longtemps et que le fait de frôler la mort les libérait d’une certaine manière. Etait-ce vrai ? Avaient-ils pensé à tenir ce genre de propos autrefois ? Inconsciemment peut-être, Daphné était une jolie fille après tout. Quitte d’ailleurs à coucher ensemble puisqu’ils en parlent. Enfin ils ne parlent pas vraiment de le faire tous les deux, mais bien de coucher avec quelqu’un avant de mourir. Mais le seul fait de le dire l’un à l’autre, semble être un consentement mutuel. Spencer préférerait le faire avant de ne pas mourir, en fait il aimerait ne pas mourir du tout. Daphné semble d’accord avec lui. Car le point positif est tout de même de ne pas mourir, c’est de pouvoir recommencer. « Recommencer autant de fois que l’on désire, ça me semble une bonne motivation pour ne pas crever. » Le chocolat aussi semble une bonne motivation, surtout fait pas la mère de Spencer. Daphné sera son invité s’ils arrivent à s’en sortir. Non pas une rencontre officielle, comme on présente une petite copine, mais elle sera la première à venir dans sa maison.

Ils s’échappèrent de l’endroit, Daphné les faisant transplané dans Londres. Les passant doivent les prendre pour des dingues, tandis que les deux jeunes gens s’effondrent, conscient d’être à l’abri de tout ça. Enfin ils le sont, ils peuvent fuir, ils n’ont plus à subir de doloris, pour le moment. Les mangemorts resteront surement dans l’université. Daphné lui explique que depuis la rentrée, elle a du mal à réussir ses sortilèges. Normal quand on a l’habitude d’utiliser la vue. Ce n’est pas normal d’ailleurs que les étudiants dans la section défense, ne travaillent pas sur leurs autres sens. Ironique, en lui disant qu’elle devrait sauter de joie d’avoir réussis son sortilège, Spencer lui dirait bien que oui elle y a le droit. Il aimerait savoir ce que cela fait d’être dans la condition de Daphné, pour mieux la comprendre. Mais à moins de réussir un sortilège d’obscuro, ou de vraiment devenir aveugle, le jeune homme ne saura pas. « Je ne sais pas ce que cela fait d’être aveugle, mais oui tu peux sauter de joie, même si détruire le mangemort qui nous a attaqué ne m’aurait pas gêné. Tu sais il faut simplement que tu reprennes confiance en toi, tu n’es pas faible et tu as d’autres sens qui peuvent te permettre d’être de devenir une merveilleuse auror. » Il y croit, elle le sera. Et il n’est pas question n’ont plus qu’il lui arrive quelque chose. Spencer sait que cela doit être difficile pour elle de voir ce que lui voit. Depuis sa cécité, Daphné semble ne plus avoir confiance en ses capacités. Elle lui demanda de lui promettre de protéger Astoria, sa sœur si jamais il lui arrivait quelque chose. Spencer tente alors de la rassurer pour qu’elle ne pense pas ainsi, mais elle l’embête en lui expliquant que ce genre de chose pouvait arriver n’importe où, n’importe quand. LA serrant contre lui, le jeune homme lui répond : « Je suis un chevalier servant. Je te promets, j’en prendrais soin. » Spencer n’a pas beaucoup de liens avec Astoria, mais pour son amitié envers Daphné, le jeune homme le fera. L’ancien préfet réfléchissait à Poudlard, il voulait savoir, il voulait y aller. Il proposa alors à Daphné, lui sous-entendant que si elle ne voulait pas y aller, elle pourrait toujours aller en sécurité chez la mère de Spencer. L’ex-serpentarde lui expliqua que de son côté, elle voulait savoir aussi, mais avait peur d’être un boulet pour lui. Une aveugle sur un champs de bataille, Spencer devrait faire attention à elle et ne pourrait pas sauver les autres, comme Allison si jamais c’est le cas. « Tu n’es pas un boulet, Daphné. Je ne te force pas à me suivre, si tu ne veux pas. » Il ne la forçait pas. Mais la jeune fille semblait sûr d’elle lorsqu’elle lui demanda de prévenir sa mère pour le chocolat. Spencer sourit à l’entendre et se relève à son tour. Un compte à rebours avant de transplaner.

De transplaner dans le chaos. Ils avaient réussi à en fuir pour finalement en retrouver un autre. Des cris, un incendie, des sortilèges qui fusent. Spencer reste figée d’effrois devant tout ce qu’il voit et il aimerait être aveugle comme Daphné pour ne rien voir. Les mangemorts sont beaucoup plus nombreux et face à des élèves cela semble plus simple de maîtriser la situation. L’ex-serpentarde s’inquiète, lui demande s’il voit Astoria. Le jeune homme regarde la foule, mais la fumée lui empêche de bien voir.  « Non je ne la vois pas … Elle doit être à Poudlard. Putain, c’est le chaos ici. Quelqu’un a déclencher un incendie au trois balais et les mangemorts sont beaucoup trop nombreux. » Il ne voit pas Allison non plus. Spencer saisit la main de Daphné et essaye de l’entraîner sur le champ de bataille, dans l’espoir de ne pas voir Astoria ou Allison dans une mauvaise posture. Allison, était-elle là dans le chaos ? Et s’il lui était arrivé quelque chose ? Pour être sûr, Spencer se surprend à hurler. « Astoria ! Alli …  » Il n’a même pas le temps de finir d’appeler son amie, qu’un mangemort les expulse contre une mur. Spencer sent la douleur monter en lui. Il essaye de bouger son bras, mais cela lui fait mal, très mal. Observant son bras, il ne peut pas savoir si ce n’est qu’une foulure ou s’il est vraiment cassé. Il regarde Daphné à côté de lui. Elle saigne. « Daphné ! Tu vas bien ? » demande-t-il. Levant son bras non douleur vers le mangemort, Spencer espère que son sort va réussir. « Expelliarmus. » Oui. La baguette s’échappe de la main de leur agresseur. Espérons qu’il n’ait pas envie de vraiment les tuer en se jetant sur eux.

Ne pas céder à la panique c’était essentiel. Se montrer fort et mettre les autres avants lui, dans ce genre de situations. Mettre ceux qui avaient plus de difficulté à l’abris, les aider, mais surtout se concentrer sur la voix de Daphné qui lui parlait de bien d’autre chose. Drôle de situation dans laquelle ils étaient, si quelqu’un les avait entendus, la personne aurait sans doute imaginé qu’ils étaient fou à se faire des sous-entendus de ce genre en pleine bataille. Mais cela faisait du bien tout simplement, car ça permettait de se détendre, d’oublier un peu ce qui se passait autour d’eux pour se concentrer sur une seule chose. Et la jeune fille faisait ça très bien. Peut-être était-ce dû à la peur du fait qu’elle ne puisse pas vraiment se défendre face aux mangemorts qu’ils affrontaient, mais Spencer ne les laisserait pas l’approcher. Il s’était donné une mission, il ferait tout pour la mener à bien. Bien évidemment qu’il y avait d’autres personnes à sauver, mais eux avaient une vue correcte pour la plupart. Peut-être que le jeune homme aurait des morts sur la conscience s’il découvrait que son sortilège qui avait incendier la pièce en avait tuer certains ; il s’en voudrait, Spencer le savait, mais il n’avait pas eu le temps de lancer un sort pour l’éteindre, les mangemorts étaient déjà sur lui, prêt à lui lancer des sortilèges de douleurs ou pire. Daphné comme Spencer imaginait ce qu’ils pourraient faire s’ils arrivaient à survivre à tout ça. Douche, massage, manger, toutes les petites choses insignifiantes de la vie, qui pourtant devenaient vital lorsqu’on pouvait être face à la mort. « Je retiens toutes les propositions que tu me fais, Daph’ et je comptes bien te les rappeler. » Parce que si on mettait ça sur le coup de l’émotion peut-être que l’ex-serpentarde oublierait ce qu’elle avait dit une fois en sécurité, mais le jeune homme ne se priverait pas pour la taquiner là-dessus si c’était le cas. Il eut un rictus alors qu’elle parlait de faire une douche à deux. Pour économiser de l’eau, soi-disant. Spencer ignorait même si elle parlait de lui dans cette phrase, pas fut-fut le mec, mais on pouvait bien le supposer. « Evidemment que c’est mieux à deux. » Pour l’avoir déjà tester c’était mieux, mais très différent d’un bon bain dans la salle de bain des préfets par exemple. A deux, bien sûr. En y repensant, Spencer se languit un peu de cette période d’innocence dans laquelle il s’était retrouvé bien avant la première attaque des mangemorts, un an auparavant.

Les deux jeunes gens continuent à se lancer des piques, bien que ce ne soit pas la situation, parlant à présent du derrière de l’ex-préfet. Parce que la cécité de Daphné est récente et qu’elle venait tout juste d’avouer qu’elle avait regardé le fessier de Spencer plus d’une fois. En même temps quand on se tourne, c’est presque normal de regarder ça, non ? Il se moqua lui demandant si c’était l’une des choses qui lui manquait parmi les nombreuses autres depuis son aveuglement. Elle avoua. Mais voilà qu’elle lui tira la langue ne lui répondant que Spencer lançait pas mal de perches depuis qu’ils étaient dans la bataille. Il ne s’en rendait pas forcément compte de le faire, mais ça l’amusait et le détendait de pouvoir discuter de manière si légère dans une situation critique. Cependant, même si elle l’accusait d’être la cause de ce genre de discussion, elle ne pouvait pas nier qu’elle avait une part de responsabilités. « Je sais pas si c’est moi qui tend des perches ou toi qui fais des propositions alléchantes. » répondit-il, presque avec un air trop sérieux. Spencer savait qu’elle faisait tout ça pour lui changer les idées, mais ça lui plaisait d’entendre ce genre de propos, même s’il ignorait si elle les pensait vraiment toutes ou si ce n’était qu’une diversion pour l’esprit du jeune homme. Il devait pouvoir se concentrer et tandis qu’ils échappaient de peu à un nouveau sortilège lancé à leur encontre, Spencer se demandait s’ils auraient un moment de répit. Faire l’amour pour une dernière fois par exemple. Il préférait ne pas devoir vivre ce genre d’expérience avant de mourir, prendre du plaisir pour finalement être froid par la suite. C’était une bonne raison de vivre, pour recommencer. « Des nuits de noces ? Parce que tu as l’intention d’en vivre plusieurs ? » lui demanda-t-il surpris lorsqu’elle lui parla de consommer plusieurs. Pour lui, une nuit de noce était a faire lors d’un mariage et cela ne se produisait qu’une fois, même si on pouvait parfois renouveler les vœux. Donc à moins que Daphné eût prévu de se marier plus d’une fois, il ne comprenait pas vraiment. Il savait simplement que malgré le fait qu’elle soit aveugle, elle pouvait être capable de plus grande chose que la plupart de leur camarade. Bien évidemment qu’il ne savait pas ce que cela pouvait procurer comme sensation de ne plus avoir sa vue, mais comme il l’avait dit à Allison quand elle lui avait parlé de le changer en fille, il n’était pas contre essayer de mieux comprendre ce que vivait Daphné. « Okay si on s’en sort, je te promet que je me prêterais au jeu afin de mieux comprendre ce que tu vis. » Il était sincère, il voulait essayer. Elle lui balança qu’avec la cécité on était plus apte à sentir certaines sensations de manière bien différente. « Pas à certaines sensations ? Mais tu en apprécie d’autres plus profondément. »

Arrivés à Londres, les deux jeunes gens soufflent quelques minutes, Spencer prenant Daphné dans ses bras, lui faisant la promesse de veiller sur sa sœur en cas de problème. Le jeune homme ne voulait pas qu’il arrive quelque chose à son amie, mais il ne pourrait sans doute pas être toujours là pour elle, comme il n’avait pas été là quelques mois plus tôt au ministère. Et en y pensant, Spencer se rendait compte que si jamais il arrivait quelque chose à Poudlard, qu’Allison était blessée, il ne se le pardonnerait jamais. Spencer voulait être là pour les autres, mais semblait louper quelque chose d’important à chaque fois. Il demanda à Daphné si elle voulait bien venir avec à Poudlard, simplement pour vérifier que tout se passait bien et même si la demoiselle pensait lui être plus gênante qu’autre chose, Spencer ne l’aurait jamais forcé. Un décompte, et ils partirent en direction de Pré-au-lard ou un nouveau désastre les attendait. Leurs craintes avaient été vérifiés, ils avaient été attaqués là aussi. Paniqué Daphné lui demanda s’il voyait sa sœur parmi la foule, mais entre la fumée du feu qui se répandait et les jets de magie aveuglant, Spencer ne voyait pas grand-chose. Il prit la main de son amie afin de l’emmener chercher les deux personnes pour qui l’ex-serpentarde et l’ex-serdaigle s’inquiétait, mais ils furent interrompus par un mangemort qui les balança contre un mur. Spencer bien qu’ayant mal au bras, s’inquiéta plus de savoir si Daphné allait bien que lui-même. Il réussit son sortilège de désarmement, puis se tourna vers son amie. Elle avait le nez cassé, par le choc contre le mur. Elle blagua sur le fait qu’elle était moins sexy maintenant pour une douche à deux. « Un nez ça se répare. » lui dit-il avant de pointer sa baguette sur le visage de Daphné. Elle aurait pu prendre peur si elle avait pu voir son geste. « Attends … Episkey ! » Rien. Le sortilège n’avait rien fait et Daphné avait toujours son nez cassé. Spencer était toujours autant amoché, mais autant il connaissait des sorts pour réparer les nez, autant il n’en connaissait pas pour ce qui était des autres blessures. « Bon crois-moi tu es toujours aussi sexy. » Il essayait de la réconforter alors qu’elle tremblait tentant de pointé sa baguette vers le mangemort qui les avait attaqué. Non elle ne voyait rien, elle ne savait pas et Spencer avait oublier l’existence de leur agresseur qui ne tarda pas à leur faire savoir qu’il était toujours là. Il se jeta sur le jeune homme alors que Daphné appelait sa sœur, plaquant Spencer au sol. L’ex-serdaigle lui assena un coup de poing, mais il était toujours en prise avec le mangemort. Sa baguette était tombée sous le choc et avec la douleur à son bras, il était en position de faiblesse. Il essayait de se défendre, l’agresseur était bien plus fort que lui. « Daphné, barre-toi. Transplane ! » cria-t-il espérant qu’elle l’écoute. Si lui ne pouvait pas faire grand-chose, elle avait peut-être une chance de fuir.

Le détruire ? Il pensait qu’elle n’y arriverait pas. Décidemment, il ne la connaissait pas vraiment. Indra était le genre de personne qui pouvait facilement hanter vos pires cauchemars lorsque vous vous profitez à elle. Déjà à la dernière attaque à Poudlard, Indra s’était bien amusé d’enlever un jeune garçon, certes qui leur avait été inutile, mais qui gardait encore la trace de la torture que lui avait infligé la mangemorte. Indra ignorait s’il était toujours en vie, d’ailleurs, n’ayant pas eu l’occasion de le revoir depuis. Mais surement que si le jeune garçon entendait à nouveau sa voix, la douleur dans son dos n’en serait que plus intense. Elle n’avait pas l’intention de faire subir la même chose à Tristan, c’était un cas à part, une personne bien plus utile et bien plus subtile dans son caractère. Pour lui elle avait prévu bien d’autre chose, pour lui elle avait même accepté de montrer son vrai visage, lui montrant clairement qu’elle n’était pas là pour rigoler. Alors le détruire n’était-ce pas un défi qu’il lui lançait en prononçant ses mots. Il était prit au piège dans son rôle de marionnette et ce pouvoir qu’elle avait à présent sur lui la ravissait u plus haut point. Il était prof, elle pouvait donc lui faire attaquer ses élèves, cela le rendrait que plus malheureux, il devrait alors faire avec ses actes une fois son retour à Poudlard, si jamais il revenait une fois qu’elle en aurait fini avec lui. Tristan était son jouet, elle pouvait très bien le garder aussi longtemps qu’elle le souhaitait car après tout qui pourrait se mettre en travers de sa route. Bon Cyrus ne serait pas hyper content qu’elle possède un jouet masculin, lui qui voulait avoir ce monopole, mais pour le maitre il ne dirait rien. C’était bien pour cette raison qu’elle l’aimait. En y pensant Indra se demanda alors si tout se passait bien au ministère en ce moment même. Au ministère ? Vous n’avez pas suivi ? Les mangemorts avaient été intelligents cette fois-ci. Distrayant ceux qui s’étaient mis en travers de leur chemin en les faisant venir à deux endroits différents à la fois, l’ordre du phoénix comme les aurors n’étaient donc pas là pour s’occuper de la véritable attaque. Prendre le pouvoir, rendre à leur maitre une légitimité et mettre en place leur programme. Les mangemorts devaient y être déjà et peut-être que le seigneur des ténèbres les avaient rejoint, mais Indra savait aussi que si jamais cela avait déjà été le cas, elle l’aurait su. Comme son sang qui coule dans ses veines. Ordonnant à Tristan d’avancer dans la bataille, le regard d’Indra fut attiré à nouveau par cette femme qui s’était précipité vers sa marionnette dans l’espoir de le sauver. Celle qui l’avait détaché de ses liens et qui s’était mis en travers de sa route. Indra savait. Elle savait que cette femme était importante pour Tristan. Indra dirigea sa baguette vers la femme non loin d’eux. Seule, affaiblie, une proie parfaite. La mangemorte eu un sourire mauvais avant de s’adresser à Tristan comme si elle venait de se faire un nouvel ami. « Dis-moi Tristan, il y a-t-il une raison pour que cette femme d'importe autant ? » Mais avant d’avoir pu avoir une réponse de la part de son jouet, Indra avait déjà saisit la situation. « Ho mais non, dis-moi pas que c'est pas vrai ! C'est donc elle. » rigola -t-elle, heureuse de sa découverte. Et elle se mit à rire bruyamment. Il ne pouvait s’agir que de la fille Rosier, pour que cette dernière se soit autant attachée à empêcher Indra de capturer Tristan. Il n’y avait pas de doute pour la mangemorte. « Ma jolie je crois bien que quelqu'un te cherche, mais je parle trop je crois et j'ai prodigieusement la flemme d'aller chercher cette personne. Lucky You ! » balança-t-elle avec une sourire mesquin. « Tristan ! Et si tu nous montrais qui est réellement cette femme ? A moins que tu ais envie de la faire souffrir, je suis sûre au fond de toi que tu en meures d’envie. Ne le mérite-t-elle pas ? » susurra-t-elle à l’oreille de sa marionnette, suffisamment fort pour que Destiny Rosier entende.