Phoenix« Victorian time »Phoenix se sent soulagée en apercevant son cousin, en remarquant qu'il se porte bien. Elle s'inquiète pour d'autres également bien entendu, mais savoir que son cousin va bien lui retire une épine du pied. Même si elle se fait aussi pas mal de soucis pour Eliot, sans comprendre pourquoi, le principal pour la blonde reste Drago. Il est sa famille, la seule qu' elle a encore, bien que leur relation ne soit pas forcément parfaite. Ce soir ce petit détail ne compte pas. Il n'y a qu'eux et leur rire, leur étonnante bonne entente. Cela fait du bien dans les ténèbres de cette nuit.
"- Oui on dirait bien et c'est assez embêtant parce qu'elle n'est pas à moi. Comme on a pas d'argent dans cette fichu époque, je l'ai seulement louée. En quittant la salle je savais que ce serai dur de la garder intacte mais je n'allais pas aller prendre le temps de me changer… Et mon père ne fait pas dans la dentelle figure toi !" lance la poufsouffle en riant, comme elle comprend le jeu de mot qu'elle vient de faire involontairement. "Il faut vraiment que je trouve un moyen de gagner des revenus." confesse la blonde même si le moment est mal choisi pour parler de ça.
Oui, il a existé, en chair et en os, bien qu’il se donnât toutes les apparences d’un vrai fantôme, c’est-à-dire d’une ombre ▬ Le fantôme de l'Opéra, Gaston Leroux
Il fût légèrement surpris de sentir une main se refermer sur la sienne et finalement troubler de se rendre compte que la rouquine dormait. À qui rêvait-elle pour lui serrer sa main de la sorte? Il préférait l'ignorer. Son regard parcouru le visage quasi serein de la Serdaigle. C'était la première fois qu'il prenait vraiment le temps de la regarder. Il pouvait même dire qu'il la trouvait... belle. Oui, voilà le mot qui s'accordait. Belle... et mignonne aussi. Ses doigts serrèrent légèrement ceux de Williamson sans réellement s'en rendre compte. D'un coup, quelque chose en lui changea. Comme si un vieu souvenir venait de s'insuffler à lui sans qu'il ne puisse s'en souvenir. Un sentiment qui paraissait provenir que plusieurs années en arrière ou plutôt... en avant. Il ne pouvait pas vraiment dire ce qu'il ressentait. C'était trop soudain pour qu'il puisse comprendre ce qui lui prenait.
- Tu sais que tu es une vraie chipie, Williamson?, chuchota ce dernier.
Les lèvres de l'étudiante s'ouvrirent légèrement. L'adolescent dégluti lorsque quelque chose au plus profond de son être le força à se pencher vers elle. Que faisait-il? Il ne savait pas et il s'en fichait bien pour le coup. Il a l'étrange impression d'être à la fois très jeune et très vieux. Sans comprendre ce qui lui prenait, voilà qu'il déposa ses lèvres contres celles de la jeune femme. Pas assez longtemps pour qu'elle ne se réveille, mais juste assez pour le troubler, lui. Pourtant, c'est surtout le bruit de pas s'approchant qui le fit se relever.
- Jeune homme, que faites-vous ici?
- Je l'ai apportée ici suite à la bataille.
- Retournez dans votre salle commune, je m'occupe d'elle.
Il ne se fit pas prier. Coucher dans son lit, il effleura ses lèvres, incrédule. Que venait-il de faire? Il était devenu fou?
Suite aux paroles de la blonde, il fronça les sourcils une robe empruntée cela était vraiment un problème surtout pour la rendre dans cet état, il n'était pas mal dans les sorts pour recoudre les vêtements, mais il n'était pas sûr que cela suffise, mais il tenterait pour éviter à sa cousine une situation gênante. Il commença à partir faire le château, mais en bonne Poufsouffle la blonde ne le suivit pas et alla plutôt aider une étudiante à se remettre sur ses pieds tout en la faisant avancer et en lui demandant en silence de faire de même. Drago leva les yeux au ciel et lui répondit comme si de rien n'était en s'approchant d'un garçon au sol." J'essayerais de te réparer ta robe une fois au château ici, je risque de t'abîmer la peau et avec la nuit, je ne vois pas bien les dégâts. La dentelle, c'est plus le registre de nos mères, je n'ai pas vu la tienne ceci dit, je te proposerais bien quelque chose, mais je risque de me faire taper pour cela et je n'ai pas très envie. Je dois vraiment aider les autres, j'ai déjà fait ma bonne action du jour, tu sais ?"
Sans aucune douceur, il attrapa l'élève et le fit avancer, il restait un Serpentard, au fond de lui-même certaines choses ne pourrais pas changer, comme le faire, aider de lui même une personne qui lui est totalement inconnus. Pour faire plaisir à sa cousine et ne pas avoir à subir ses remontrances, il le fait et ramène son blessé au château, à l'infirmerie bondé. Il n'a toujours pas vu Lullaby, cela l'inquiète, mais il ne montre rien pour ne pas avoir à répondre aux questions que se poserait l'intelligente blonde toujours à ses côtés. Une terrible nuit s'achève pour eux, une nuit d'horreur, une nuit qui les aura rapprochées maintenant, il est déjà temps d'aller de l'avant. De panser ses plaies, physiques et mentales. La vie continue le soleil brillera demain, assombris par les événements de la nuit.
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