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 (silvius) the opposite mind and mutuality

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MessageSujet: (silvius) the opposite mind and mutuality  (silvius) the opposite mind and mutuality EmptyDim 3 Déc - 0:41
the opposite mind and mutuality

Ses pas s’accéléraient et formaient un cercle au fur et à mesure qu’il bougeait. Il ne serait dire si c’était la colère, la frustration, ou son sens de la justice bien tarit au fond de lui qui refaisaient surface, mais il avait entendu des choses qui ne lui avaient pas plu. Comment on pouvait être aussi médiocre et désobligeant avec les élèves ? Ce n’était pas digne d’un professeur ! Fumer de l’herbe bleue en cachette dans les couloirs non plus, vous me direz. Mais au moins, il envoie promener personne et il ne se montre pas désagréable avec eux. Il avait une envie violente d’aller à sa rencontre et lui secouer les puces. Puis il se disait que c’était une mauvaise idée. Que lui, Salem Croupton, ne ferait même pas peur à un lapin lorsqu’il se met en colère et qu’il passerait plutôt pour un chaton hargneux. Ce n’était pas très flatteur pour sa notoriété, c’est accordé. Il pesait le pour et le contre, essayant de trouver une réponse dans ses cents pas. Que faire ? Que faire ? Que faire ?! Il ne pouvait pas non plus rester là à ne rien faire. Si, il le pouvait. Il pouvait même se prendre une tasse de thé si ça lui chantait et retournait à sa plénitude sur le rebord de sa fenêtre, porcelaine en main. C’est ce qu’il allait faire d’ailleurs, attrapant sa tasse pour aller s’asseoir et regarder l’extérieur. L’isolement lui faisait du bien. Il ne serait dire pourquoi. Sans doute parce qu’il craignait quelque chose, ou bien parce qu’il n’était pas très doué en sociologie. Il passait la plupart du temps à leur prêcher des malheurs, pas étonnant qu’ils l’évitent. Ce n’était pas plus mal ainsi, il préférait être seul. Seul avec ses pensées, son thé et ses rêveries. Il aimerait créer un sort pour matérialiser toutes les fantaisies qui traversaient sa tête, ça serait une idée grandiose. Jusqu’à ce qu’il réalise qu’elles allaient être gâchées. Il était libre-maître de ses pensées, il ne laisserait personne intervenir dans ces dernières.

Il fermait les yeux, se laissant envahir par l’odeur des encens dans la pièce. Un mélange doux de vanille et de cannelle. Le thé bouillit venait s’inviter également dans ce cocktail olfactif et son esprit faisait le reste. Ses doigts se resserraient prudemment sur sa tasse, et des images de champs en plein été l’envahissaient. Le froid de la porcelaine était remplacé par les caresses des épis de blé sur ses paumes et, tout comme maintenant, il n’y avait personnes autour de lui. Un dragon volait haut dans le ciel, le faisant à la fois sourire et frémir. Il était très bien à cette hauteur, il ne souhaitait pas qu’il descende. Sans comprendre comment ni pourquoi, le blé avait muté en chênes immenses et il était dans une forêt légèrement brumeuse. Le vert triomphait un peu partout grâce aux mousses et aux lichens qui étaient florissants. Cependant, c’était plus lourd, plus mystérieux comme ambiance. Il comprenait alors qu’il y avait autre chose. Que ce n’était pas qu’une situation imaginaire pour se faire plaisir, mais un signe. Il se concentrait, tendant d’avantage l’oreille pour percevoir des appels à l’aide. Puis une ombre, difforme et sans visage avait surgis des racines pour se jeter sur lui. Il rouvre les yeux, la stupeur et la frayeur l’ayant fait sursauter. Heureusement qu’il n’y avait personne dans la salle, car il y aurait eu des railleries ou bien des questions en l’entendant crier. Peu importe, c’était la même chose pour lui : infernal.
Il avait desserré sa cravate plus qu’elle ne l’était déjà, cherchant à reprendre une respiration calme et sereine. Difficile quand la vision d’un Mangemort lui parvient. Automatiquement, ses yeux verts s’étaient rivés sur la dense Forêt Interdite, comprenant que l’école courrait un danger. Et que ledit danger se terrait dans ces bois. Salem avait dégluti, et sa tasse était vide. Le contenu avait été déversé sur le vitrail à côté de lui dans l’élan de son sursaut. Ce n’était pas grave, il n’avait plus envie d’en boire.

Salem s’était levé d’un bond, sans donner plus de signes que cela sur sa destination. Il avait oublié de reposer la tasse vide en chemin, si bien qu’il se promenait avec dans les couloirs. Il trottinait un peu par moment, visiblement pressé d’en finir. Mais finir quoi ? Son teint pâle contrastait tellement avec ses vêtements tout de noir vêtu et sa cape en écaille de dragon que c’était à se demander depuis combien de temps il n’avait pas vu le soleil. Une fois à droite, puis une autre à gauche, il était arrivé au rez-de-chaussée en longeant la cours de l’école pour finalement atterrir … Dans la salle des professeurs. Oui, il n’était pas censé se mêler de ce qu’il ne regardait pas, mais il semblerait que ce mauvais présage lui ait donné un coup de fouet. « Professeur Callaghan ? », demanda-t-il d’un air sec et froid, mais dont la voix à peine audible rendait cet appel presque mignon. C’était loin d’être mignon, concentration ! « Il faut que je vous parle, vous avez cinq minutes ? ». Et là, intérieurement, il priait pour que non. Pour qu’il n’ait pas cinq minutes à lui accorder parce qu’en le voyant se relever, il a tout de suite deviné que ça n’allait pas jouer en sa faveur cette histoire. Merde, merde et re-merde.


(c) chaotic evil


Dernière édition par Salem E. Croupton le Ven 8 Déc - 19:52, édité 2 fois
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PARTISAN DES MANGEMORTS
Silvius Callaghan
Silvius Callaghan
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Briseur de sorts, puis chef de la brigade des Briseurs de sorts. Viré de son poste de prof à Poudlard. Actuellement sans emploi. J'ai posté : 217 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 3 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

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MessageSujet: Re: (silvius) the opposite mind and mutuality  (silvius) the opposite mind and mutuality EmptyDim 3 Déc - 5:19

Ne viens pas m'opportuner pour des idioties.

- Silivus Callaghan -


Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.

Ses journées étaient bien remplies en ce moment. L’homme faisait souvent des allers-retours entre l’extérieur et Poudlard. Evidemment il avait du remplier sur une nouvelle année au sein de l’école Poudlard. Dumbledore n’avait pas trouvé un autre professeur de botanique pour le remplacer. Et Voldemort le voulait sur place pour du repérage et de la surveillance rapproché. Alors il n’avait pas d’autre choix que de rester. Mais plus les mois passaient, moins il pouvait supporter les gosses. Ils étaient tous tellement idiots et insupportables. Il ne semblait pas y en avoir un pour rattraper un autre. Callaghan marchait dans les couloirs, opérant sa promenade du matin, histoire de se relaxer et pourquoi pas tomber sur un andouille faisant une connerie par la même occasion. Les couloirs étaient pourtant désespérément vides pour son plus grand malheur. Les étudiants semblaient bien se trouver où ils étaient censé être, c’est-à-dire en cours. Le silence était de bon augure entre les murs froids de l’école, lui rappelant quand lui-même était gamin et foulait le même sol, le cœur et la tête rempli d’espoir et de rêves. Il était loin de la vie qu’il s’imaginait à l’époque. Il était rêveur et idiot quelques décennies auparavant.

Au détour d’un couloir, Callaghan aperçut un groupe de gosse en train de glousser et de parler à voix basse. Il passa à côté d’eux, leur lançant un regard glacial, ce qui eut pour résultat direct de les faire taire et surtout de les faire partir. L’homme continua son chemin, un petit sourire satisfait au coin des lèvres. Si ces gosses avaient peur de lui, c’était qu’il avait bien rempli sa part de mission. Oui il voulait être craint. Il voulait le respect et la dévotion qu’il méritait de la part de ces mini-humains qui se croyaient tout permis. Son dernier cours avait été une démonstration de la décadence de l’intelligence et de l’éducation des sorciers et sorcières de cette génération. Chacun avait montré un visage suffisant dans son cours. Insupportable. Les gosses se prenaient pour des Hamlet-ado-rebelle en quête de justice. Ils ne semblaient pas vouloir comprendre que dans sa classe, c’était lui qui faisait la loi, que ça leur plaise ou non. Mais en même temps si ces arriérés mentaux n’avaient pas la foire, il n’aurait pas eu l’occasion d’user de son sadisme, et cela aurait été franchement triste aussi. Cent-dix points, c’était le nombre qu’il avait enlevé en un claquement de doigts à trois différentes maisons. Il en avait collé un, et avait réussi l’exploit à faire échouer presque la totalité de ses élèves lors d’une interro surprise pour couronner le tout. Et il n’y avait pas à dire, il était réellement fier de lui et de son petit manège. Les gosses ne comprenaient que la discipline et la dureté. Il suffisait de montrer une seule faiblesse pour qu’ils te bouffent. Et Callaghan semblait être le seule professeur à réussir à se faire respecter ici à Poudlard.

Quand sa promenade s’acheva, le vieil aigri se décida à retourner dans la salle des professeurs, histoire de profiter d’un bon café chaud pour corriger ses copies. Il ne doutait pas que sa tâche allait être rapide puisqu’il n’avait donné que des questions auxquels il était impossible de répondre correctement. Dans la salle des prof, il n’y avait personne. Tant mieux, Callaghan n’avait pas réellement envie de jouer les faux-culs à parler à ses collègues. Entre les traitres à leur sang, les pédales, et les ignares, il préférait de loin la compagnie de la solitude. Il s’installa sur l’une des tables, et fit apparaître une tasse de café juste en face de lui. Il porta ensuite sa main dans sa poche pour attraper une petite flasque argenté. Et il versa un liquide dans son café. A l’odeur que la flasque dégagé, cela ne pouvait être qu’une seule chose : du rhum. Callaghan aimait la boisson. Et il lui en fallait bien un peu pour supporter les gosses tous les jours. Tout en sirotant son café spécial, il commença à corriger ses copies. Il passait approximativement deux secondes et demie sur chacune d’entre elles, se contentant d’inscrire un grand T sur toutes les copies, un sourire au coin des lèvres.

Mais son sourire s’évanouit lorsqu’il entendit la porte grincé, comprenant que quelqu’un venait d’entrer et aller gâcher son moment de solitude. Il ne prit même pas la peine de lever son regard, se doutant que l’identité de la personne n’avait aucune espèce d’importance. Il espérait par la même occasion que cette personne comprenne qu’il ne voulait en aucun cas tenter une discussion. Mais ce n’était pas un jour de chance pour le vieil homme puisque l’un de ses collègues vint se planter juste devant lui, l’interpellant par son propre nom, ne lui laissant pas l’occasion de l’ignorer. Il leva enfin le regard vers lui, et reconnut ce nouveau professeur au look assez étrange et peu traditionnel. L’homme lui demanda s’il avait cinq minutes car apparemment il avait besoin de lui parler.

– J’ai tendance à avoir un bon flair pour les moments barbants … Essayez de me surprendre, je vous écoute.


Répondit-il d’une voix un peu froide et lointaine. Il sentait que ce gosse – oui parce que vu sa dégaine, il pouvait être considéré pour un gosse aux yeux de Callaghan – allait venir le faire chier. Mais il ne le connaissait surement pas vraiment, sinon il n’aurait pas pris le risque de venir le déranger. Il n’allait sans doute pas être déçu du voyage.


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MessageSujet: Re: (silvius) the opposite mind and mutuality  (silvius) the opposite mind and mutuality EmptyDim 3 Déc - 23:50
the opposite mind and mutuality

Quelle idée lumineuse et stupide il avait eu là ! Interpellé un collègue pour critiquer sa façon de faire, c’était brillant. A sa manière bien sûr. Cela dit, il était préférable de s’attaquer au plus difficile pour trouver la suite moins compliquée. Il n’aimait pas cet endroit, c’était à se demander s’il y avait déjà mis les pieds auparavant. La réponse est non ; c’était la première fois qu’il se rendait à la Salle des Professeur. Salem était tellement dissipé qu’il préférait s’isoler dans son bureau ou bien sa salle de classe. Le contact avec les autres était une rude épreuve dont il pouvait seulement se vanter d’avoir réussi à s’en affranchir une fois passée. Et l’odeur du feu et du café ne lui plaisait pas, cela empestait trop le pouvoir et la supériorité. S’il commence à expliquer pourquoi, ça n’en finira jamais, alors autant en rester là. Il y avait toujours un raisonnement logique. Et quand bien même la divination était une matière trop complexe pour être considérée comme abstraite, il était facile de s’en sortir avec la logique de l’interprétation. L’ambiance promettait d’être lourde, pesante et ça avait commencé lorsque son interlocuteur ne montrait aucuns signes d’intérêt. Le surprendre ? Il n’était pas sûr que Salem soit le mieux placé pour ça. Mais il pouvait toujours tenter sa chance, comme il venait si bien de le suggérer. « Revoyez vos méthodes, je ne tiens pas à ramasser les élèves à la petite cuillère quand ils ont le malheur de vous croiser dans les couloirs. Vous en tirez quoi ? De la satisfaction ? Du bénéfice ? Non, je vois plutôt une tour… Vous faites ça uniquement par impérialisme et pour nourrir votre incommensurable ego car vous avez soif de pouvoirs. Vous êtes détestables et vous ne faites même pas l’effort de rendre cette part de vous digérable. Alors s’il vous plait, j’aimerais que … Que… Pas que vous vous arrêtiez puisque de toutes façons, vous allez finir par y être contraint, mais au moins me laisser les élèves en un seul morceau psychologiquement parlant ! ».

Sa voix tremblait légèrement, pris de doutes pendant ces pseudos-remontrances. Salem voyait des choses au fur et à mesure qu’il extrapolait sa demande, ne cherchant ni à être tact, ni brutal dans ses mots puisque de toutes évidences, l’homme en face de lui se ficher éperdument de l’un comme de l’autre. Il se fichait de tout, mais il avait quand même une chance de l’atteindre puisque c’était lui et son orgueil que le professeur de divination visait. Sans ménageait quelque spoiler alerte dans son discours d’ailleurs. Cela dit, dans son assurance se tapissait la crainte. Ne serait-ce que par la différence d’âge et de taille ainsi que d’expérience sans doute, mais aussi parce qu’une épaisse fumée noire l’entourait dans son esprit. La même que lors de sa vision dix minutes plus tôt, ce qui avait pour lieux d’effrayer l’animagus. Sur quel genre de type était-il encore tombé ? Le cadet Croupton évitait de croiser le regard de l’autre, ne serait-ce que pour ne pas en voir plus sur ses perspectives d’avenirs … Plutôt funeste. Comme la majeure partie de ce qu’il entrevoit pour l’avenir de tous d’ailleurs. Il faisait de son mieux pour ne pas être décontenancé, serrant poings et dents pour digérer la prochaine remarque qui allait, de toute évidence, être très amère.
« Ce n’est pas contre vous, ou votre façon de faire, mais c’est déjà difficile de les avoir attentifs. Alors si on peut éviter le critère “dépressifs” en plus, je me sentirais beaucoup mieux en ouvrant la porte de ma salle ». Il déglutissait difficilement, se reculant d’un pas par mesure de précaution. C’est clair qu’entre les deux, il faisait si “gamin”, voir “fragile”. Salem n’était même pas sûr d’avoir été suffisamment en colère pour être convainquant. Car, aucuns mensonges, ce n’était clairement pas de une colère qu’il avait fait, mais plutôt une demande très évasive. Il ne l’avait même pas croisé son regard sévère, typiquement irlandais, pour ne pas voir autre chose sur lui qu’il ne voudrait pas regarder.

Il avait levé le doigt comme s’il était interrogé, avant de le rabaisser lentement. Un tic parmi tant d’autres. Parmi celui qui consistait à parler avec les mains, à faire les cents pas lorsqu’il réfléchissait tout seul ou bien encore, à ranger parfaitement la vaisselle aux centimètres près. Cependant, il avait profité d’avoir encore un peu de temps de paroles pour reprendre. « Je sais ce que vous allez dire. Que vous ne vous êtes pas tromper et que vous venez de plonger dans un moment barbant. Que vous allez faire semblant le trouver amusant pour dire que je me suis trompé et ensuite, vous allez me faire la morale. C’est de bonne guerre ». Il avait fait une petite moue d’approbation, perdant son regard dans le feu de la cheminée avant de le fixer de nouveau, totalement à l’écoute. « Je vous en prie, allez-y. Je sais ce qui m’attend ».  Salem ne sortait pas de sa salle de cours, mais c’est fou à quelle point la nervosité le rendait bavard. Sa tasse vide était encore bien ancrée dans ses mains jointent dessus, tremblante même car elles l’étaient. Il était prêt à se rétracter sur lui-même aux moindres cris, à la moindre pique lancée à son encontre, ou autre remarques désobligeantes. Que ça soit sur son look atypique ou bien sa petite taille, son âge et il en passe bien d’autres.


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Dernière édition par Salem E. Croupton le Ven 8 Déc - 19:53, édité 1 fois
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Silvius Callaghan
Silvius Callaghan
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Briseur de sorts, puis chef de la brigade des Briseurs de sorts. Viré de son poste de prof à Poudlard. Actuellement sans emploi. J'ai posté : 217 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 3 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

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MessageSujet: Re: (silvius) the opposite mind and mutuality  (silvius) the opposite mind and mutuality EmptyLun 4 Déc - 3:43

Ne viens pas m'opportuner pour des idioties.

- Silivus Callaghan -


Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.

Un gamin – oui car vu l’allure Callaghan le qualifiait de tel – était donc entré dans la salle des professeurs. S’il le faisait clairement chié pour le coup, il ne s’attendait pas à être interpellé. L’homme avait réfléchi un instant avant de lui répondre, se demandant s’il allait l’envoyer bouler correctement ou s’il allait le laisser parler. Finalement il opta pour la deuxième solution, assez curieux, il fallait bien l’avouer de ce que ce nouveau professeur avait à lui dire. Il l’avait croisé quelque fois dans les couloirs, et aux moments des repas dans la Grande Salle, mais ne lui avait jamais adressé un mot. Silvius avait tout de suite compris, la première fois qu’il avait posé les yeux sur lui, qu’il ne lui serait d’aucune utilité, alors il ne s’était certainement pas emmerder avec les manières. Aujourd’hui le petit chiot venait à lui. Il l’avait mit directement dans le bain en lui faisant comprendre qu’il allait surement l’emmerder profondément. Non il ne montrait pas vraiment de signes d’intérêt à son interlocuteur. Le pauvre avait intérêt d’avoir un peu de caractère s’il ne voulait pas se faire écraser comme une petite mouche par le terrible et impressionnant professeur de botanique.

La voix tremblante, il démarra les hostilités en lui donnant un ordre. Callaghan haussa immédiatement un sourcil désapprobateur. Visiblement il ne s’était pas trompé quant à l’inutilité de cette conversation. Le jeune homme avait sans doute eu vent de son dernier cours avec ses élèves où il avait enlevé un total de cent dix points aux gosses qui se l’ouvraient un peu trop. Mais il était quelqu’un de dur avec ses élèves. Il ne demandait qu’une chose : le respect et l’obéissance. Et si ces têtes dures étaient capables de lui donner ce qu’il demandait, tout se passerait mieux. Mais malheureusement les gamins étaient vraiment des cas sociaux pour la plupart, ce qui conduisait souvent le vieil aigri à frapper le poing sur la table. Il avait tout de même du culot de venir le voir dans la salle des professeurs pour lui faire des reproches et lui rendre des comptes. Et en plus de cela, il était en train d’essayer d’analyser sa façon d’enseigner. Pourtant un petit sourire apparut sur le coin des lèvres de l’homme. Parce que la situation était ridicule et pathétique de son point de vue. Comment ce soi-disant professeur espérait avoir de la crédibilité quand il n’était pas capable d’assumer ses paroles d’une voix forte et sûr de lui. Mais Callaghan continuait de l’écouter attentivement, parce qu’après tout vu qu’il était maintenant planté devant lui et parti dans son monologue, il n’avait guère d’autre choix. Il continua de siroter son café au rhum, attendant que le gosse finisse un de ces quatre par se la fermer pour qu’il puisse à son tour l’ouvrir.

Après les reproches, il crut sans doute bon de lui expliquer qu’il n’avait rien contre l’humain, mais que c’était simplement ces techniques d’enseignements qu’il ne cautionnait pas, pour le bien des élèves et de leur moral apparemment. Pauvre chaton. Si ses paroles étaient consternantes, en revanche son attitude était plutôt intéressante. Au fur et à mesure qu’il déblatérait son petit discours, Callaghan observait le jeune homme se reculer encore et encore comme s’il avait peur des répercussions. Intéressant. Quand il ferma enfin la bouche, Silvius reposa son café sur la table, et s’apprêta à prendre la parole. Mais son interlocuteur leva le doigt, ce qui le fit réellement se questionner sur sa personne. Mais d’un autre côté, il avait lui-même comprit la supériorité naturelle de Silvius, alors c’était presque flatteur. Il faisait les questions et les réponses en plus de cela, croyant deviner à l’avance ce qu’il allait lui répondre. Et lui donna finalement le droit de l’ouvrir, comme s’il avait besoin de sa permission.

– J’adore quand vous faites la conversation tout seul, c’est comme la musique des ascenseurs du Ministères : extrêmement reposant.


Annonça-t-il de sa voix froide et rauque habituelle. Oui clairement cette discussion n’avait pour lui pas le moindre intérêt puisqu’il ne pensait pas avoir de comptes à régler à qui que ce soit. Il était là parce qu’on lui avait demandé, pas par choix, alors il ne voyait que d’un très mauvais œil qu’on vienne l’emmerder avec des conseils qu’il n’avait clairement pas demandé. Celui-ci aurait mieux fait de rester dans ses appartements. Au moins ça lui aurait évité de s’en prendre plein la figure en guise de remerciements.

– Croupton, n’est-ce pas ? Professeur de Divination. Charmant. Ce qu’il se passe dans les serres de botanique est mon problème en effet. Je ne reçois pas de conseils de subalternes ou de débutants.


Il avait appuyé sur le mot charmant, prononcé de façon très ironique, pour faire comprendre à son interlocuteur à quel point il méprisait une telle matière.

– Ponctualité, discipline et bonne volonté, ce sont les trois règles que j’exige dans ma salle de classe. Si vos chers élèves respectaient mes règles avec maturité au lieu de se comporter comme des adolescents prépubères en crise de rébellion, l’ambiance générale de cette classe se porterait mieux. Mais j’imagine que vu leurs modèles au sein même du corps professoral, ce n’est pas une grande surprise de les voir agir comme des enfants immatures.

Expliqua-t-il. Il avait l’impression de revenir à son premier jour de cours à Poudlard, et de faire la même scène, sauf que cette fois-ci devant lui n’était pas un gosse mais un collègue. Quoi que pour lui, sur le moment, cela ne faisait absolument aucune différence. Il en avait également bien profité pour lui assainir une pique. Après tout les reproches pouvaient aller dans un sens comme dans un autre. Callaghan aimait ce genre de guerre froide, où il pouvait balancer des méchancetés tout en gardant un ton poli et mesuré.

– Mais tant qu’on est dans les conseils, je vous en prie allez-y, continuez. Je me disais que j’allais écouter vos théories, les rejeter, puis ne garder que la mienne.


Finit-il par dire, en attrapant son café histoire de le finir avant qu’il ne soit froid. Callaghan n’était définitivement pas le genre de personne à qui on aimait se frotter. Et ce professeur allait donc l’apprendre aujourd’hui à ces dépends.


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MessageSujet: Re: (silvius) the opposite mind and mutuality  (silvius) the opposite mind and mutuality EmptyMer 27 Déc - 12:19
the opposite mind and mutuality

Là était justement son souci : il n’avait pas de caractères. Pas de bons, ni de mauvais, pas d’insistance flagrant dans ses mots, Salem se contentait de poser les faits sur la table et d’attendre une réaction. Difficile d’ailleurs, car il n’était même pas assuré qu’il était en train de l’écouter. Pas de grognement, pas de soupir, il évitait son regard alors il ne saurait dire si son interlocuteur avait au moins daigné lever les yeux au ciel. Il ne pouvait que se fier à ce qu’il entendait et hormis des gorgées de cafés avalées, ça se résumait à pas grand-chose. Pire encore, c’était le professeur de divination qui soupirait devant sa propre bêtise. Il avait passé une main dans sa tignasse ébène, se frottant l’arrière du crâne –et se décoiffant encore plus qu’il ne l’était déjà au passage. Sa tasse était vide, affreusement vide. Il n’avait même pas un peu de thé à l’herbe à chat pour se détendre. Oui-oui, à l’herbe à chat. C’est merveilleux comme ces quelques brindilles vertes avaient un effet apaisant pour lui. Voir trop. Alors il avait réglé le souci en y pensant très fort et, magie, sa tasse était de nouveau pleine. C’est fou comment la sorcellerie pouvait dépanner. Il attendait des mots, une parole, voir un rejet. Il s’en foutait, il voulait juste savoir s’il avait réussi à plaider sa cause. Apportant sa tasse à ses lèvres, il avait relevé le regard en direction du doyen pour l’écouter à son tour. Retour de politesse, ou bien pique sanglant, Salem s’était abstenu de grimacer. Mais ce n’est pas l’envie qui lui manquait. Il fallait le prendre comme un compliment, même s’il n’était pas sûr qu’être comparer à une musique d’ascenseur soit une flatterie.
La suite par contre était un peu plus délicate. Il n’avait rien dis, ayant simplement ouvert la bouche pour la refermer aussitôt. Croupton préférait attendre un peu finalement avant de reprendre, car la suite était amère, très amère. C’était les paroles d’un dictateur, pas d’un professeur. Il avait froncé des sourcils en l’entendant parler, comprenant très bien où il voulait en venir en parlant de modèle, sachant que ses précédemment choix de mots le traiter clairement de sous-fifre et de débutants. Heureusement qu’il n’avait pas le sang chaud finalement. Sinon, Salem aurait déjà dégainé sa baguette pour l’aider à la boucler si c’était pour dire de pareilles âneries. « Dois-je vous rappeler que leurs âges se trouvent entre 11 et 17 ans ? Ce sont des adolescents, il est normal qu’ils se comportent comme tels. C’est une école ici, pas un camp militaire, je suppose que vous l’avez remarqué. Ou bien alors, votre étroitesse d’esprit est encore plus alarmante que je le pensais ». Le chaton grognait doucement sans pour autant se montrer impolie. Il pouvait aller loin, très loin dans ce genre de petit jeu. Il manquait clairement de caractères, mais d’arguments ça non. En plus, il l’aidait à alimenter ses retours en lançant des paroles stupides. Des enfants, des adolescents, immatures… à quoi s’attendait-il exactement d’un collège ?

« Vos propos aurait été recevables dans une université où les élèves auraient un âge plus avancé, mais pas ici. Vous n’y gagnerez rien à exercer un régime de terreurs, vous y perdrez. Et ce n’est pas un conseil, c’est une prédiction. Je n’aime pas les théories, je les trouve barbante. Un peu comme vous en faites ». Salem avait laissé cette attaque glissée dans la conversation, n’ayant pas prêté attention à ses mots. Il ne les retirait pas pour autant, c’était trop tard de toutes façons. Puis ce n’est pas comme si son interlocuteur se privait depuis qu’ils avaient entamé la discussion. A moins que ça soit son thé qui le rendait plus laxiste sur sa retenue ? C’était probablement ça, parce qu’il souriait malgré ses yeux grands ouverts, à la fois terrifié et émerveillé. Le professeur de divination se posait, toujours debout sur ses jambes. Il était déjà suffisamment petit, pas la peine d’en rajouter en s’asseyant. Il avait fermé les yeux, puis il avait soufflé un peu pour évacuer la pression en trop. Et pour conclure ce moment de latence, il avait repris une gorgé de son thé. Ce qui avait eu pour effet de vider la tasse de nouveau en laissant le lit d’herbe détrempé au fond. « Alors, je ne me perdrais pas en conseil inutile pour un imperméable. Vous êtes seul, n’est-ce pas ? Affreusement seul, je le vois très clairement. Vous comblez votre frustration en reluquant les jeunes filles qui entrent dans la salle de classe, c’est ... Très moyen. Et affreusement pervers. Vous allez vous faire renvoyer. Vous … Qu’est-ce que… Fumée noire ».

Ses doigts s’étaient crispés sur sa tasse. Durant sa réponse, il avait relevé le regard pour le fixer et ainsi, ne pas paraître impolie –pour ne pas paraître comme lui en faites. Mais ce fût une erreur et Salem avait bloqué. La fin de sa plaidoirie était bancale, car c’était une mise en pratique. Il voyait des choses et il sentait aussi sa respiration se faire difficile. Il ne devait pas faiblir. Pas maintenant en tout cas. Pourtant, Croupton suffoquait à cause de souffle coupé et il voyait. Il voyait le régime de terreur au pouvoir, le sourire satisfait de cet homme en face de lui et la fumée noire. La fameuse fumée ombragée typique des Mangemorts. « Vous gagnerez… » Soufflait-il avec un ton de déception. Pourtant, il avait vu sa défaite. Pour son poste en tout cas, mais pour ailleurs. Oh damn, c’était vraiment une idée de merde d’être venu ici. Mais de quoi aurait-il l’air s’il s’enfuit maintenant ?


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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Briseur de sorts, puis chef de la brigade des Briseurs de sorts. Viré de son poste de prof à Poudlard. Actuellement sans emploi. J'ai posté : 217 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 3 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

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MessageSujet: Re: (silvius) the opposite mind and mutuality  (silvius) the opposite mind and mutuality EmptyVen 29 Déc - 2:47

Ne viens pas m'opportuner pour des idioties.

- Silivus Callaghan -


Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.

Callaghan n’était pas un grand fervent de la salle des professeurs pour l’unique raison qu’il n’appréciait guère d’être déranger par ses collègues ou entrainé dans des conversations futiles. Malheureusement pour lui, aujourd’hui, le professeur de divination avait eu la brillante idée de venir lui parler. D’humeur plutôt bonne, le professeur de botanique avait accepté sans pour autant cacher son agacement. Et il l’avait très vite regretté. Car ce dernier lui avait fait un discours moralisateur sur ses agissements dans sa propre classe. Un sourire cynique était très vite apparu sur le visage du vieil homme. Ce garçon ne connaissait donc pas assez son collègue, sinon il n’aurait pas eu la stupidité de venir le déranger sur un tel sujet. Car lui n’en avait que faire de l’opinion d’un débutant. Sa classe lui appartenait et il avait décidé de la gérer comme bon lui semblait. Si quelqu’un avait quelque chose à redire, c’était le directeur de l’école : Albus Dumbledore. Et encore. Celui-ci lui l’avait fait venir pour enseigner car il avait été dans l’incapacité de trouver un candidat pour ce poste. S’il ne pût s’empêcher quelques rictus, et quelques yeux au ciel, Callaghan avait tout de même laissé son collègue finir son monologue avant de lui répondre sur un ton sec et froid. En espérant qu’il allait comprendre qu’il devait fermer sa bouche et passer son chemin.

Malheureusement pour lui, cet homme était aussi stupide que les élèves qu’il avait dans son cours. Au lieu de lâcher l’affaire et de retourner vaquer à ses occupations, il semblait pensé qu’il avait un droit de réponses sur ce que Callaghan venait de lui lancer au visage. Erreur fatale. Car l’homme n’avait absolument pas l’intention de courber l’échine ou de faire la moindre concession. Il connaissait ses valeurs et les respectait. Sa manière d’enseigner ne regardait que lui, et certainement pas quelqu’un qui enseigné une matière aussi stupide et bancale que la divination. En entendant un début de leçon de morale, Callaghan eut un rire cynique, le genre de rire à vous glacer le sang. Il posa sa tasse de café sur la table et se releva de sa chaise pour faire face au petit inconscient.

– Votre incapacité à juger une situation où il serait préférable de se taire est tout aussi alarmante mon cher. Sachez que je ne vous dicte pas comment enseigner votre … matière. Je vous prierez de garder toutes idées ou suggestions pour vous. Etre mineur ne signifie pas être autorisé à agir comme bon nous semble. Nous ne vivons pas dans une anarchie.

Répondit-il d’un ton glacial. Cet idiot commençait réellement à lui courir sur le haricot. Et si pour le moment, l’homme restait calme, il aurait dû mal à le rester longtemps s’il continuait d’insister de la sorte. Mais visiblement il n’avait pas fini puisqu’il avait décidé de rétorquer à chaque parole prononcé par son interlocuteur. Maintenant il lui disait que son système d’enseignement serait plus adapté à une université. Le pire dans tout cela était qu’il commençait à lui parler de prédiction. Mais il eut tout de même un sourire en entendant la pique que lui avait lancé le jeune homme. Intéressant. Il avait l’impression d’avoir face à lui l’un de ses élèves.

– Très bien, je prends note de votre … prédiction. J’imagine que nous partageons donc ce sentiment de révulsion réciproque.


Se contenta-t-il de répondre. Salem avait l’air d’être l’un de ces fanatiques qui pensaient pouvoir prévoir des actions futurs. Même si Callaghan savait que le troisième œil pouvait être un véritable don, il avait un regard plutôt condescendant envers cette forme de magie, et ne s’en cachait pas du tout devant ce professeur. Malheureusement pour lui, celui-ci était en train de continuer à essayer de le comprendre ou du moins à lire sa vie. Il pensait maintenant qu’il était seul. Callaghan continua de le regarder tout en baillant pour lui montrer clairement l’ennui qu’il ressentait à son égard. Il n’avait pas besoin des conseils et des jugements de son collègue. Pour la simple et bonne raison qu’il s’en fichait complètement. Il se fichait des regards des autres sur son propre comportement, et continuerait d’agir comme bon lui semblait. Il retourna sur sa chaise et attrapa son café pour continuer de le siroter tranquillement, espérant que l’homme aurait bientôt fini et qu’il puisse retourner vaquer à ses activités.

– Charmant. Ma solitude et mes activités ne vous regarde en aucun cas, professeur. Et mon possible renvoie non plus. Vous perdez votre temps, et vous me faites perdre le mien par la même occasion.


Finit-il par répondre non sans montrer une pointe d’agacement dans sa voix. Cet homme était plus qu’étrange. Tout dans son comportement était révulsif pour le vieil homme. Il semblait désormais totalement perdu dans son propre monde. Et Callaghan se demandait s’il avait toujours conscience d’être dans la salle des professeurs avec lui. Mais finalement, il prononça quelques mots. « Vous gagnerez ». Intrigué par cette phrase, il reprit la parole.

– Et qu’est-ce que je vais gagner précisément ?


Demanda-t-il en posant son regard froid sur son interlocuteur.


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