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 Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius

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MessageSujet: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyDim 5 Mar - 20:20
Au manoir Nott il y avait une règle absolue et habituellement elle était respectée dans sa généralité. Elle avait été instaurée il y à un ans la première fois que la jeune future Dame de la maison avait été conduite en ces lieux de façon définitive. C'était Démétrios lui-même qui l'avait imposée à ses parents et au personnel ou à toute personne qui serai potentiellement invitée en ces lieux. Et Démétrios était un homme impulsif et d'une certaine cruauté alors généralement on s'échinait à ne pas le décevoir et à respecter le règlement qu'il avait mit en place.  Ce n'était pas bien compliqué en vérité, l’énoncé de cette dernière était court et clair.  « Ne pas troubler – en aucune façon – la jeune maîtresse. »

Carmilla était selon lui  ( et la plupart des gens pour être honnête) une créature sensible et délicate et autant qu'il était possible de le faire, elle ne devait pas être exposée à la violence du monde extérieur. La guerre ? Les matraquages idéologiques ? La magie noire ? Elle devait être tenue à l'écart de toutes ces choses et d'ailleurs il avait assez d'influence pour s'assurer qu'on ne lui en parlerai pas plus que nécessaire quand elle était au ministère, jamais assez pour qu'elle n'oublie qu'elle était en sécurité, qu'elle passerai au travers, qu'elle n'avait pas à s'en soucier.

Carmilla d'après lui  ( et il avait raison plus que beaucoup ne le soupçonnaient ) capable de se faire mourir de chagrin, elle était sujette à la mélancolie, sujette à des crises d'angoisses qui prenaient une ampleur dramatique et il n'était pas question que son quotidien soit peuplé de chimère contre lesquelles elle ne savait pas se défendre. Dans ces condition elle ne serai jamais capable de donner la vie à un enfant et c'était sans doutes pour cette raison que même Lord Nott respectait cette règle qu'avait imposé son fils. De la même façon il éviter de laisser des gens qui connaissait par le biais de ses relations les moins recommandables entrer en contact avec la jeune femme mais il y avait des moment ou c'était inévitable.  Comme ce soir là par exemple.

Le soleil était sur le point de tomber quand il avait croisé sa fiancée dans les couloirs du manoir, encore drapée de sa cape elle grelottait un peu, rentrant sans doutes à peine du travail. Ses mains avaient enserraient ses épaules et elle s'était obligée à lever ses grand yeux sur lui. Elle avait le regard fuyant mais elle avait coopéré – elle finissait toujours par le faire.

« Je dois me rendre quelque part, pour affaire je n'en ai pas pour très longtemps ...Mila vous m'écoutez ? » Il s'assura qu'il avait toute son attention avant de poursuivre.  «  Je devais rencontrer un ami à moi ce soir, ici. Seulement je risque d'être en retard et Mère n'aime pas être dérangée. Vous allez l'accueillir pour moi, n'est-ce pas ? »

Ce n'était pas une question en principe mais c'était sa façon à lui de lui donner une responsabilité. Sa façon de lui faire promettre qu'elle n'allait pas prendre peur et aller se cacher dans une chambre en attendant son retour.  Et il avait obtenu son accord, sa promesse. Un «  oui » a peine audible et il l'avait lâchée dans un soupire et sans rien ajouté il avait disparu dans un flottement de cape. Malgré sa promesse elle avait hésité pendant un  long moment  enfermée dans sa chambre, refusant d'affronter sa venue.  Démétrios n'avait pas donné de détail. Juste un ami. Il ne donnait jamais de détails.  Elle n'avait pas à savoir, il répétait et alors elle ne cherchait pas à savoir. Jamais.  Ce n'était jamais une bonne chose de lui désobéir elle le savait.

Alors avec un sentiment d'angoisse elle avait rejoint le salon principal, celui qui était proche du hall en attendant qu'un elfe ne lui rapporte l'arrivée de l'invité.  Ses yeux observaient la danse des flammes dans l'âtre de la cheminée. Finalement l'arrivée de l'autre avait été annoncée et  alors qu'on lui ouvrait les grilles puis la porte, elle avait gagné le hall pour saluer l'étrange personnage qui s'y tenait. Elle ne l'avait même pas regardé dans les yeux, serrant ses mains entre elle.

« ▬ Monsieur Callaghan » Elle avait commencé avec un fort accent italien  « Démétrios s'excuse mais il est retenu par une affaire importante, il nous rejoindra plus tard en attendant, je serai votre hôte. »

Se redressant un peu et risquant un regard vers son visage elle avait tendu les mains pour récupérer ses vêtements avant de les confier à un elfe  et elle l'avait conduit vers le salon qu'elle avait quitté.

« ▬ Vous désirez boire quelque chose ? On ne m'a pas dit si vous restiez dîner ce soir ? »

Elle avait tenté un sourire.
Peu convainquant. Elle ne connaissait pas les « amis » de son fiancé mais elle savait dans une moindre mesure le genre d'histoires dans lesquelles intervenait et avait une vague idée du contexte dans lequel il rencontrait ces gens dont il n'osait jamais lui parler.  Les gens sur lesquels elle ne devait pas poser de questions.
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PARTISAN DES MANGEMORTS
Silvius Callaghan
Silvius Callaghan
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Briseur de sorts, puis chef de la brigade des Briseurs de sorts. Viré de son poste de prof à Poudlard. Actuellement sans emploi. J'ai posté : 217 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 3 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

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MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyDim 5 Mar - 21:40

Discussion avec la femme d'un collègue.

- Silivus Callaghan - Carmilla Borgia  -


Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.


Callaghan avait fini sa longue semaine de travail au sein de l’établissement scolaire de sorcellerie Poudlard. Et ce n’était pas trop tôt. Si le vieil homme aimait particulièrement son job de chef lieutenant au sein de la brigade de briseurs de sorts au Ministère de la Magie, être professeur de botanique n’était pas de la même intensité. Bon l’homme n’avait jamais réellement apprécié les gosses. Il n’était pas un vieux papy gâteau loin de là. Ce n’était sans doute pas pour rien qu’il n’avait jamais pris la peine d’engrosser son ex-femme, qui elle désespérait de d’enfanter un fils. Elle avait fini par le quitter, et au final ce n’était pas une si mauvaise chose. Cela lui permettait de ne plus entendre à longueur de journée à quel point il était un mari exécrable. Il avait retrouvé sa liberté, pouvait bosser autant de temps qu’il voulait, boire à outrance et fréquenter les bordels de la capitale, personne ne pouvait rien lui dire.

Enfin, voilà qu’il était arrivé enseigner à l’école de magie depuis quelques semaines. Et il ne pouvait que se désoler du niveau pitoyable qu’atteignait ses élèves. Il avait l’impression que l’école avait dangereusement régressé depuis quelques décennies. Les gamins étaient devenus infects, et se prenaient maintenant pour les rois du monde, ils pensaient pouvoir contrôler Poudlard, et décider de ce qu’ils pouvaient faire ou non en cours. Ce qui était encore plus affligeant était la mauvaise volonté et leur mépris le plus total pour les cours, et leur avenir. Callaghan était légèrement effrayé par un manque d’envie et de maturité chez les jeunes. Dire que ces abrutis représentaient la société sorcière de demain. La moitié d’entre eux n’avait même pas les épaules pour survivre dans le monde réel. Ils s’en sortaient ici simplement parce qu’ils étaient dans le confort du château, surprotégé par des professeurs peu qualifié et dorlotés par des elfes de maisons. Mais peu importe. Ce week-end, ce genre de choses n’était plus son souci. Non il allait enfin rejoindre le monde extérieur à nouveau.

Callaghan avait pas mal de choses à régler. Même s’il n’occupait plus, temporairement, son poste au Ministère de la magie, il restait tout de même influent, et avait son droit de vue et de parole sur les dossiers encore. De la paperasse, c’était quand même mieux que rien du tout. Il avait dans l’intention de passer au Ministère le lendemain pour discuter avec son remplaçant et pour s’assurer que tout roulait bien en son absence. Lui qui était du genre à être très pointilleux et ambitieux, n’avait pas envie que tout son travail soit sapé par un idiot qui ne connaissait pas comment faire ce travail correctement. Il avait besoin d’être sûr de la rigueur de cet homme. Les retours qu’il avait eu sur lui pour le moment étaient plutôt corrects.

*Si ce n’est pas toi qui t’en occupe, rien n’est jamais parfait pour toi de toute façon. Tu trouveras bien quelques défauts à lui reprocher.*

Mais ce soir, c’était une toute autre affaire dont il devait s’occuper. Il avait rendez-vous au manoir Nott, avec Démétrios. Les deux hommes étaient collègues, si l’on puit dire, chez les Mangemorts. Ils appartenaient tous les deux à ce groupuscule, et se rencontraient souvent pour faire le point. Encore plus maintenant que Silvius était à Poudlard, et pouvait avoir une vue directe sur Dumbledore, sur les professeurs, et surtout sur la jeunesse, qui pourrait être susceptible de les rejoindre après leur septième année. Ainsi l’homme se rendit donc au manoir. Il avait transplané dans le village d’à côté et avait fini la route à pied. Il arriva devant les grilles. On lui ouvra et il suivit l’un des serviteurs qui l’emmena dans le hall. C’est une demoiselle qui vint l’accueillir, l’épouse de son collègue. Elle ne le regardait pas directement dans les yeux mais le salua, de son fort accent italien. Avant que Callaghan ne puisse lui répondre, elle lui expliqua que son mari s’excusait mais qu’il était retenu par une affaire importante. Il les rejoindrait plus tard, et elle serait son hôte en attendant. Très bien. Intéressant comme affaire.

– Miss Nott. Démétrios aurait dû m’envoyer un courrier, je ne voulais pas vous importuner de ma présence.

Répondu poliment l’homme. Elle risqua tout de même un regard vers lui, et Callaghan lui fit un sourire figé. Sourire n’avait jamais été son fort au final. Elle avait tout de même tendu ses mains pour récupérer ses vêtements. L’homme lui donna donc son manteau, qu’elle confia par la suite à l’elfe de maison. Tous deux se dirigèrent donc vers le salon. Armé d’un sourire peu convaincant, la demoiselle lui demanda s’il voulait boire quelque chose.

– J’accepterais un whisky avec joie, Miss, votre mari a des goûts très sûr pour cet alcool. Pour ce qui est du diner, je ne suis pas sûr de rester, j’ai d’autres affaires à régler ce soir.

Finit-il par dire. D’autres affaires ? Il n’en avait pas réellement ou simplement une seule : se bourrer la gueule dans un bordel et commander une fille pour son dessert. Mais ce n’était pas l’affaire la plus importante de la soirée.

– Comment se porte le Ministère en ce moment ?

Callaghan essayait de faire la conversation. Après tout, autant essayer de tuer le temps, en attendant Nott qui était en retard.


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MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyDim 5 Mar - 22:52
Il s'était inquiété avec politesse de lui causer du désagrément et c'était le cas, mais ce n'était pas personnel, c'était une généralité absolu pour la jeune sorcière. Il lui fallait du temps pour s'acclimater aux gens et tant qu'elle ne se sentait pas à l'aise en leur présence elle restait craintive.  La plupart d'entre eux perdaient patience mais Silvius Callaghan tel qu'il avait été annoncé par le maître des lieux n'avait pas vraiment le choix de la tolérer et elle n'avait pas d'autre choix que de faire la même chose. Prendre sur elle.  Son sourire était figé et il était sans doutes aussi mal à l'aise qu'elle ne l'était peut-être pour des raisons différentes cependant. Elle ne l'avait entrevu que quelques secondes mais il ne ressemblait pas à quelqu'un de timide ou de facilement impressionnable.

« ▬ Il est parti il y à une demi heure a peine Monsieur, et il m'a assuré qu'il n'avait pas l'intention de repousser votre rendez-vous. Vous ne m'importunez pas. »

Carmilla avait répondu en s’enquerrait des formalités, est-ce qu'il voulais boire quelque chose ? Est-ce qu'il serai avec eux pour le repas et il avait répondu à ces deux questions. Son commentaire à propos des goût de son mari l'avait mise mal à l'aise parce qu'elle se sentait coupable de l'ignorer elle-même.  Elle ne savait pratiquement rien de la vie privée de l'homme qu'elle allait épouser et quelque part le fait qu'il en sache d'avantage qu'elle l'avait retournée.  Elle supposa qu'il était venu régulièrement en ces lieux avant son arrivée ou alors qu'elle se cachait à l'étage.

« ▬Vous pouvez m'appeller Carmilla, c'est mon nom après tout puisque je ne porte pas encore celui des Nott. Installez-vous confortablement, je ne serai pas longue. »

Quittant le salon elle avait longé les murs pour rejoindre les cuisine à la recherche de la cave de son époux  dans l'idée de répondre à la demande de son invité et c'était finalement un elfe qui était venu à son secours. Elle ne l'avait pas vraiment demandé mais la créature avait sans doutes saisit sa détresse et  elle avait finalement rejoint l'invité aussi vite qu'elle avait pu a temps pour voir une des tables basses du salon se garnir d'un plateau chargé de verres  et d'une bouteille d'alcool. Elle avait baissé les yeux, l'air désolée – elle ne connaissait rien à ces choses là – et s'était installée dans un fauteuil fasse à lui remontant ses jambes contre sa poitrine  et posant son menton sur ses genoux. De cette façon elle se sentait plus en sécurité. Légèrement.

Dans cette position elle s'était permise de le détailler avec un peu plus de soin, la couleur de ses yeux étrangement sombre avec cet éclairage, les traits de son visage prononcés, sa barbe ou la couleur de sa peau, de ses cheveux. Sa question sur le ministère la troubla d'avantage encore que leur premier échange. Savait-il qu'elle y travaillait ? Comment ?  Est-ce qu'il en était aussi mais qu'elle avait oublié son nom ? Est-ce que c'était quelque chose que Démétrios lui avait dit ?  La sorcière avait  baissé les yeux et tourné son regard  vers le tapis persan qui était au sol.  Elle avait compté les motifs floraux sur la ceinture extérieur.

Un
Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix.
Le Ministère. Elle visualisait son bureau étroit, l'odeur de café qui y régnait, mêlée à celle du parchemin et de l'encre.
Deux
On, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt.
Tout allait bien n'est-ce pas ? Il n'y avait pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question ? Elle pouvait seulement ne pas savoir. On ne lui disait pas grand chose en vérité.  Elle savait qu'on la tenait à l'écart de nombreuses choses et elle n'osait pas s'en offusquer. Il y avait sans doutes une bonne raison à cela. Il y en avait toujours une.

« ▬Oh vous savez, je ne quitte pas souvent mon bureau et je ne fais pas très attention aux bruits de couloirs alors je ne suis pas certaine. Mais de mon point de vue tout paraît tranquille. »

Sa propre réalité était altérée par tout un tas de facteurs , comme son éducation ou son désir de ne pas regarder la vérité, un désir entretenu par son entourage qui l'enfermait également dans ce mensonge qui était confortable en quelques sortes. Sa vision du ministère était certainement très éloignée de la réalité.  Carmilla avait risqué un nouveau regard, plus concentré sur l'invité et l'avait détaillé avec plus d'assurance qu'elle ne l'avait jusque là.  Il était tranquille, elle était en sécurité ici, en position de force en quelques sortes et elle sentait croître en elle un courage dont elle ignorait l'origine. Relâchant ses genoux elle s'était assise correctement  et tenue plus droite.  Plus une femme qu'un enfant cette fois.

« ▬Vous dégagez le même genre de sentiment que Lui, c'est vraiment troublant. » Elle avait commencé en désignant son époux sans le nommer.  « Est-ce que vous avez un métier Monsieur ? Démétrios fréquente beaucoup de gens qui sont disons, rentiers, lui même en quelques sortes mais vous n'avez pas l'air de ce monde là. »


Et c'était vrai.
Il n'avait pas la même attitude que ceux qu'elle avait pu voir tourner dans ces lieux malgré une aura similaire.  Elle sentait ce genre de choses. Comme un animal ou peut-être que c'était à cause de sa propre magie, à l'antipode de celle du membre de ce « cercle » ? c'était instinctif. Comme un enfant sait que quelqu'un est dangereux, elle sentait quelque chose de différent et d'absolument commun à la foi. Une chose qu'elle n'expliquait pas.  Une chose qui déclenchais chez elle une frayeur qu'elle contenait difficilement. Actuellement, elle était surtout curieuse en fait.

Elle ne demanderai pas à propos de ce qu'il faisait avec Démétrios.
C'était interdit.

Mais elle pouvait demander à propos du reste.
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Silvius Callaghan
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Briseur de sorts, puis chef de la brigade des Briseurs de sorts. Viré de son poste de prof à Poudlard. Actuellement sans emploi. J'ai posté : 217 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 3 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

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MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyDim 5 Mar - 23:44

Discussion avec la femme d'un collègue.

- Silivus Callaghan - Carmilla Borgia  -


Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.


Callaghan n’était pas réellement un homme malpoli. C’était au moins l’une de ses qualités lorsqu’il se trouvait en présence d’adulte, encore plus quand il faisait face à une belle femme. Et cette demoiselle qu’il avait devant lui aujourd’hui, pour l’accueillir dans le Manoir Nott était très séduisante. Bien que pas tout à fait le style du vieil aigri qui les préférait grande et blonde. Mais peu importe. De toute manière, il n’avait absolument pas l’intention de flirter avec cette jeune femme, qui était d’ailleurs la fiancée de l’un de ses collègues très proche. Il était d’ailleurs assez difficile de réellement décrire le caractère de l’homme car il changeait souvent en fonction de la personne qu’il avait en face de lui. Il savait plutôt bien s’adapter. Ses amis avaient tendance à le décrire comme un type sympathique, le genre d’homme sur lequel on peut compter dans les bons comme dans les mauvais moments. Ses patrons le voyaient comme quelqu’un d’efficace, qui faisait son travail en temps et en heure. Son ex-femme le traiterait de tous les noms. Tout dépendait donc de la partie de lui-même que Silvius voulait bien montrer à son interlocuteur. En plus de s’adapter, il était un fin observateur. Il ne lui fallait que quelques secondes pour analyser un comportement, un toc, ou bien des paroles, et se rendre compte de quel genre de personne il avait à faire. Aujourd’hui, il se trouvait donc en présence de cette jeune femme. Polie, qui avait longuement hésité à croiser son regard, ce qui lui indiquait qu’elle n’était pas forcément à l’aise avec des gens qu’elle ne connaissait pas. Elle était peut-être casanière, ou bien solitaire, ou peut-être sauvage tout simplement. Mais elle semblait savoir ce qu’elle devait faire. Peut-être lui avait-on donné des consignes qu’elle s’efforçait de suivre. Elle semblait être un personnage intéressant, et Callaghan allait poursuivre son observation au fur et à mesure de la discussion avec elle.

Passé dans le salon, l’homme avait tout loisir de faire preuve de courtoisie. Il usait des bonnes manières pour ne pas importuner la demoiselle. Bien sûr, s’il avait su que son collègue serait en retard, peut-être aurait-il attendu un peu avant de venir jusqu’à chez lui. Il aurait pu faire d’autres activités en attendant. Mais maintenant qu’il était là, il n’allait évidemment pas repartir, ça ne valait absolument pas le coup. Ainsi la jeune femme l’informa que Nott était parti il y a une demi-heure, et qu’il tenait à maintenir cette entrevue. Très bien. Elle lui assura qu’il ne l’importunait pas. Vu son langage corporel, elle n’était pas non plus ravie de le voir. Mais cela ne faisait rien, Callaghan pouvait très bien maitriser les faux-semblants lui aussi. Il ne répondit donc pas à ceci et s’installa dans l’un des fauteuils du salon. En bonne hôte, elle lui proposa à boire. Evidemment, le vieil aigri qui avait un faible pour la boisson répondit par l’affirmative, tout en faisant un compliment déguisé au futur mari de cette dernière. La demoiselle l’autorisa à l’appeler par son prénom, puisqu’elle n’était pas encore mariée à Nott. Elle l’abandonna par la suite pour aller chercher le breuvage.

Callaghan avait l’habitude de cet endroit. Il s’était déjà retrouvé dans ce salon auparavant. Nott n’était pas ce qu’on pouvait appeler un ami au sens fort du terme, mais il était tout de même un collègue, et plus qu’une connaissance. Les hommes se voyaient souvent, en raison de leur appartenance au même groupuscule d’idéologie, et il était un bon camarade sur lequel s’appuyer. Les deux hommes partageaient souvent les informations qu’ils avaient réussi à récolter, avant de les répéter directement au maître. Comme elle l’avait annoncé, Carmilla ne fut pas longue, et vint rapidement dans le salon. Callaghan décida de se servir lui-même, attrapa la bouteille, et versa le liquide. Il releva la tête pour faire face à la jeune femme et lui demanda :

– Miss Carmilla, voulez-vous vous sustenter à l’aide de ce délicieux breuvage ?

Il avait dit cela d’une voix plutôt sûre de lui, mais plus douce qu’à l’ordinaire. La jeune femme s’était assise d’une façon plutôt enfantine, ce qui laissait croire à Callaghan qu’elle n’était pas réellement à son aise en sa compagnie. Peut-être qu’il l’effrayait d’une certaine façon ? Silvius pouvait être quelqu’un d’assez impressionnant physiquement parlant, il était grand, l’air sombre et sûr de lui. Mais il voulait essayer de se montrer rassurant pour cette demoiselle. Après tout, il n’était pas là pour l’effrayer, simplement pour attendre son mari avec qui il avait quelques affaires à régler.

Callaghan essayait tranquillement de lui faire la conversation. Ainsi il lui demanda comment se portait le Ministère en ce moment. Il savait qu’elle y travaillait. Il n’avait jamais eu la croiser lorsque lui-même y travaillait encore, mais Démétrios lui avait parlé de son métier un soir, à l’une de leur fameuse réunion. Elle lui apprit donc qu’elle ne quittait pas souvent son bureau, et qu’elle ne faisait pas très attention aux bruits de couloirs, alors elle n’était pas certaine. De son point de vue, tout paraissait tranquille en tout cas. Très bien. De toute façon, Callaghan avait bien dans l’intention de se rendre au Ministère le lendemain pour s’assurer de tout cela lui-même.

– Je dois m’y rendre moi-même demain pour régler quelques dossiers en cours, j’aurais surement l’occasion de voir cela de mes propres yeux. Je crois que ma mémoire me fait défaut, Miss, pardonnez-moi. Dans quel département exercez-vous ?

Demanda l’homme. Oui il cherchait à obtenir des informations sur cette demoiselle, pour pouvoir mieux l’analyser, mieux la comprendre. C’était un personnage intéressant, avec très peu d’assurance. Callaghan était tout simplement fasciné. Mais la jeune femme le sortit de ses songes, en lui disant qu’il dégageait le même genre de sentiment que lui. Lui, sans doute faisait-elle allusion à son futur mari. C’était troublant pour la jeune femme. Elle lui demanda par la suite s’il avait un métier, car Démétrios fréquentait beaucoup de personnes : des rentiers, pourtant elle avait l’impression qu’il n’était pas de ce monde.

Elle n’avait pas tort, et était visiblement plus observatrice qu’il ne le pensait. Silvius n’était pas un rentier, ne venait pas d’une famille riche, et n’était pas non plus anglais. Il en avait fait du chemin depuis qu’il était né dans ce petit village d’Irlande.

– Lui … Démétrios j’imagine. Intéressant ... quel genre de sentiment je vous procure ?

Commença-t-il doucement, se voulant d’une voix rassurante.

– J’étais lieutenant chef dans la brigade des briseurs de sorts au Ministère de la Magie. Aujourd’hui, j’enseigne la botanique à l’école Poudlard pour rendre un service à l’un de mes collègues.

Répondit-il simplement.


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MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyLun 6 Mar - 16:10
L'éventualité selon laquelle il était familier des lieux n'était plus tant une éventualité qu'un constat et alors qu'elle le laissait prendre place et se servir lui même l'alcool qu'il avait demandé.  Elle avait décliné son invitation à le suivre. Elle n'avait jamais été amatrice d'alcool, c'était souvent amer en quelques sortes et elle n'aimait pas la sensation brûlante du liquide dans son œsophage.

« ▬ Merci, mais je ne bois pas. »

Elle était reconnaissante qu'il ne la laisse pas mener la conversation, elle ne se sentait pas capable de le faire et trouver des sujets à mettre en avant était toujours une certaine angoisse pour elle. De cette façon elle n'avait pas de soucis à ce faire elle pouvait seulement lui répondre et le relancer sur le même sujet.  Quand elle y pensait c'était forcément une mauvaise idée de l'avoir désignée comme hôtesse le temps que Démétrios arrive. Même si Lady Nott détestait le fait d'être dérangée, elle était certainement plus à même d'occuper cet étranger.  Lady Nott avait cette assurance froide et dure qui laissait souvent Carmilla perplexe et la mettait horriblement mal à l'aise.  Elle se comportait comme si le nom des « Nott » était un espèce de label prestigieux qui lui ouvrait toutes les portes et lui permettait toutes les infamies.  Et la jeune italienne n'avait pas assez de cœur pour s'opposer à cette dame mais elle était obligée d'admirer sa force de caractère.  Carmilla avait toujours été désignée comme une femme docile qu'il serai facile de manipuler, elle se laissait facilement impressionner et elle ne pouvait pas dire le contraire.

Silvius avait abordé son travail au ministère et alors même qu'elle répondait qu'elle n'en était pas certaine, à cause de la nature de son activité – solitaire et silencieuse – il avait enchaîné sur le fait qu'il devait s'y rendre le lendemain pour affaire. L'espace d'un instant la sorcière se demanda pourquoi tout les gens qu'elle côtoyait avaient a faire au Ministère.  Ça ne lui plaisait pas mais elle se garda de le dire. Après tout il était bien assez grand pour vérifier par lui même comment étaient les choses.  Elle supposait également que cela dépendant du département ou il comptait se rendre, son propre lieu de travail étant un peu hors des lieux de par sa spécificité.  Traitant de la Loi internationale, ils dépendaient à la fois du Ministère et de la confédération des mages et des sorciers.  Il sembla s'y intéresser, au département dans lequel elle opérait laissant entendre qu'il l'avait sus à un moment.

« ▬ Au bureau de la justice magique internationale, je suis juriste. Je ne fais rien de très édifiant. »

Et c'était vrai que le département avait rarement l'occasion de briller. Pas qu'ils cherchaient à le faire. Révisant des vieux textes de Loi, en écrivant de nouveau en attendant leur approbation par la Confédération, ils organisaient également les dossier des avocats et des juges s'assurant que les peines et jugements étaient bien en accord avec le code pénal.  Des petites mains en sommes. Mais elle appréciait cette discrétion qui ne la forçait pas à avoir de longues conversation et qui la tenait à l'écart des débats politiques. Elle pouvait se contenter de consulter des livres plus ou moins anciens et de rédiger, corriger. Parfois elle assistait à un procès, prenait des notes et vérifier ce qu'il y avait à vérifier. Elle aidait certaines personnes en difficultés avec la justices et qui n'avaient pas les moyens d'avoir un avocat, servant de conseil, mais c'était en fait assez rare qu'elle accepte ce genre d'entrevues.

L'observant elle s'était laissée allée à exposer son ressenti général sur la personne qui lui faisait face.  Sa ressemblance avec  « lui », le fait qu'il ne ressemblait pas aux gens qu'on lui laissait habituellement rencontrer néanmoins et s'était intéressée au métier qu'il pouvait bien pratiquer pour vivre.  Et il avait découpé sa réponse en lui envoyant une autre question.  Sur ce qu'elle ressentait.  Carmilla avait marqué une courte hésitation avant d'opter pour la franchise la plus totale.

« ▬ Vous me faites peur. » Avait-elle avoué sans honte. Ce n'était pas comme si elle pouvait le cacher en vérité «  Il y à cette chose sourde et froide qui émane de vous. »

Elle se remémora sa première rencontre avec le maître des lieux et le sentiment de panique qui l'avait saisit, la patience dont il avait du faire preuve pour pouvoir l'approcher.

« ▬La première fois que j'ai rencontré Démétrios, c'était comme ça et j'ai sus : que je mourrais en restant à ses cotés. Ce n'est pas que lui ou vous soyez agressif envers moi, tout le contraire mais il y à quelque chose d'autre...vous comprenez ? »

Même s'il ne comprenait pas la jeune femme ne parvenait pas réellement à mettre de mots sur ce qu'elle ressentait, un instinct purement animal en quelques sortes. Se concentrant sur son histoire professionnelle la sorcière s'était un peu détendue.

« ▬C'est un grand changement, j'aime beaucoup les plantes, il y en à quelques varité très spéciales dans ce parc. Quand j'étais plus jeune, mon grand-père avait pour habitude de faire pousser quelques raretés magique et d'en faire des boutures, mais je ne suis pas très douée à cela. »

Les souvenir qu'elle avait de l'Italie étaient une part importante de son sentiment de sécurité relatif et elle espérait qu'elle aurait bien vite l'occasion d'y retourner. Ses parents lui manquaient, son frère lui manquait, elle avait envie de voir ses neveux, envie de s'éloigner de cette drôle d'ambiance qui ne régnait pas dans sa région natale.  Finalement Carmilla s'était faite curieuse.

« ▬Vous aimez enseigner ? ou est-ce que vous préfériez votre ancien poste ? Je n'ai jamais bien saisit le métier des briseurs de sorts que faisiez vous ? »

Elle ne le regardait pas dans les yeux. Jamais très longtemps en tout cas, elle dessinais des motifs imaginaire sur l'accoudoir en velour de son fauteuil.

« ▬ Je suis indiscrète, pardonnez moi si je vous ennuie vous n'avez pas à répondre. Je vous aurai bien conduit jusqu'au bureau mais je n'ai pas le droit d'y entrer. »

ça n'avait jamais été dit oralement mais il gardait toujours la porte de ce dernier scellée par un enchantement et elle savait qu'il n'avait pas envie qu'elle y pénètre.

Et Carmilla était docile.
Elle l'avait toujours été.
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Silvius Callaghan
Silvius Callaghan
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Briseur de sorts, puis chef de la brigade des Briseurs de sorts. Viré de son poste de prof à Poudlard. Actuellement sans emploi. J'ai posté : 217 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 3 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

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MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyLun 6 Mar - 17:19

Discussion avec la femme d'un collègue.

- Silivus Callaghan - Carmilla Borgia  -


Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.


Callaghan restait courtois et polie avec cette jeune femme qu’il rencontrait pour la première fois. Il avait entendu parler d’elle quelques fois par son futur mari, mais ne l’avait jamais vu en personne. Désormais c’était chose faite. Elle allait être en sa compagnie pour patienter jusqu’à l’arrivée de Démétrios. Celui-ci avait visiblement eu une affaire importante à s’occuper en priorité. Heureusement la demoiselle lui avait assuré que le rendez-vous qu’ils avaient était maintenu et qu’il allait être de retour dans les plus brefs délais. Ils étaient maintenant installés confortablement dans le salon du manoir. L’homme avait pris ses aises et s’était servi un verre d’une bonne bouteille de whisky. Le maître de la maison avait beaucoup de goût en la matière, Callaghan le savait, pour avoir souvent bu en sa compagnie. Carmilla, la jeune femme ne voulait pas boire. Apparemment l’alcool n’était pas sa tasse de thé. Soit. Callaghan reposa donc la bouteille sur la table, et attrapa son verre pour en boire quelques gorgées. Délicieux, comme il l’avait prédit.

Le vieil aigri avait décidé d’entamer la conversation. A vrai dire, la personne en face de lui n’avait pas l’air très loquace, il fallait mieux pour lui de prendre les devants s’il ne voulait pas rester dans le silence le plus total pendant l’attente de son collègue. Callaghan se demandait quand même pourquoi il n’avait jamais eu l’occasion de la voir avant. Ce n’était pas la première fois qu’il venait au Manoir Nott, bien au contraire. Pourtant il ne l’avait jamais croisé ici. Démétrios n’avait que peu parlé des raisons pour lesquels elle ne recevait pas souvent les invités ici. Mais plus l’homme la regardait, plus il comprenait. Elle semblait méfiante et sauvage. Elle ne devait surement pas être le genre de personne très à l’aise en société, et quand elle pouvait éviter les contacts avec l’extérieur, elle devait surement en profiter. Ce n’était qu’une supposition évidemment, l’homme ne l’avait pas assez analysé pour être réellement plus précis sur ce genre de chose. Pour parler tranquillement, Silvius avait donc abordé le travail de la jeune femme au ministère. S’il ne l’avait jamais croisé là-bas, il savait de source sûre qu’elle y travaillait. Callaghan devait s’y rendre demain. Il n’avait pas pris de rendez-vous mais savait au fond qu’il n’en avait pas besoin. Il n’était pas n’importe qui là-bas, et même si son statut de chef de la brigade n’était plus d’actualité pour le moment, il représentait toujours une figure d’autorité dans le département. Et il en jouait beaucoup pour continuer d’avoir des informations sur les agissements, et les missions de la brigade. Il ne se rappelait plus par contre quel métier la jeune femme exerçait au Ministère. Il ne savait pas si on le lui avait un jour dit, rien ne lui revenait en mémoire. Celle-ci lui répondit donc, qu’elle travaillait au bureau de la justice magique internationale, et qu’elle était juriste. Etrangement elle ajouta, qu’elle ne faisait rien de très édifiant.

C’était un comportement plutôt intéressant. Elle aurait pu se contenter de dire où elle travaillait, mais s’était semble-t-il senti obligé de dénigrer son travail, comme si elle ne pouvait pas être réellement fière de ce qu’elle faisait. Callaghan n’aurait sans doute jamais fait de commentaire de ce genre sur son travail au Ministère.

– Intéressant comme voie. Pourquoi juriste plus qu’avocate ?

L’homme était intéressé par les raisons qui avaient poussé la jeune femme à choisir ce métier plutôt qu’un autre. Etait-ce par passion ? Ou bien parce qu’elle aimait tout simplement réviser les lois. C’était un travail que Callaghan n’aurait surement jamais été capable de faire. Trop peu d’action, trop de lois ennuyantes à lire et relire. Non il était bien à sa place dans un département qui bougeait bien plus, et où il y avait toujours de l’action.

Elle l’observait depuis quelques minutes. Silvius avait senti son regard se poser sur sa personne. Il n’avait pas réellement fait de commentaires là-dessus, car lui aussi était bien occupé à la regarder, à analyser ses paroles et son comportement. Il ne ressemblait pas aux gens qu’elle avait l’habitude de côtoyer. Apparemment, elle voyait beaucoup plus souvent des rentiers que des employés du Ministère. Mais il dégageait quelque chose selon elle. Callaghan voulait en savoir plus, et lui posa donc la question. La réponse fit sans appel. Il lui faisait peur. Un sourire en coin apparu sur le visage du vieil homme. Plutôt intéressant. Mais ce n’était certainement pas la première fois qu’on lui avait dit, alors il n’était pas vraiment surpris. Quelque chose de froid et de sourd émanait de lui. Elle n’était pas si mauvaise que cela pour analyser les gens finalement. Callaghan était presque surpris de voir un esprit derrière cette attitude assez peu sûre.

– Je fais souvent cet effet-là aux gens.

Répondit-il. Il ne voulait pas réellement s’étaler sur le sujet. Il ne connaissait pas tout de cette demoiselle, et surtout il ne savait pas si elle était au courant pour la cause. Autant ne pas faire de gaffe et continuer la conversation. Elle lui confia néanmoins qu’elle avait ressenti la même chose la première fois qu’elle avait rencontré son mari. Et elle savait qu’elle allait mourir en restant à ses côtés. Si peu de choses déshabillaient l’homme, ces paroles l’avaient surpris. Elle sentait les choses. Et c’était très étrange et déroutant.

– Vous n’allez pas mourir, ma chère, vous êtes en sécurité au manoir. Je ne comprends pas réellement à quoi vous faites allusion, pourriez-vous m’apporter quelques clarifications ?

Car cette conversation l’intéressait réellement. Cette jeune femme avait quelque chose de très différent et Callaghan voulait en savoir plus, il voulait pénétrer un peu plus profondément dans son esprit.

Ils se reconcentrèrent sur l’histoire professionnelle de Silvius. Il lui avait donc parlé de son emploi au Ministère, puis du travail qu’il exerçait maintenant à l’école de sorcellerie Poudlard, en tant que professeur de Botanique. C’était un grand changement pour lui, en effet. Passer d’une brigade à une salle de classe, c’était comme le jour et la nuit. Carmilla lui confia qu’elle aimait beaucoup les plantes, et qu’il y avait quelques variétés spéciales dans le parc, mais ça il le savait très bien pour avoir étudier la flore de son lieu de travail. Elle partagea également un souvenir d’enfance avec lui, tout en dévalorisant à nouveau.

– C’est surement l’un des plus grands changements dans ma vie. Je suis fasciné par la flore, en particulier celle sud-américaine. Mais j’espère tout de même retrouver mon emploi au Ministère à la fin de l’année scolaire. Intéressant comme pratique, vous devriez continuer ici, j’imagine que le Manoir doit avoir un jardin, n’est-ce pas ?

Proposa l’homme. Il se demandait bien comment une jeune femme pouvait occuper ses journées dans un manoir lorsqu’elle n’était pas à son travail. Il n’y connaissait pas grand-chose. Les femmes de son âge qu’il connaissait étaient ses putains dans le bordel de Londres, donc la comparaison n’était pas possible. Elle lui avait demandé s’il aimait enseigné. Bonne question. Elle semblait intéressée par son parcours professionnel ; même si elle ne le regardait pas réellement dans les yeux. Elle le fuyait, comme si elle avait peur.

– J’aime combattre la médiocrité. Mais je préfère mon ancien poste, dans lequel je m’épanouis plus. Je travaillais dans une brigade, nous devions intervenir en cas de sortilèges ratés. Certains pouvaient faire de gros dégâts. Nous avions également quelques missions internationales exceptionnelles.

Répondit l’homme, en expliquant rapidement en quoi consistait son métier. Il aimait en parler, évidemment, et cela se voyait dans ses yeux. C’était surement le seul sujet qui ravivait son regard. Il ne pouvait pas mentir à propos de cela. La demoiselle semblait avoir peur de l’ennuyer avec toutes ses questions. Elle lui confia qu’elle l’aurait bien emmené dans son bureau mais qu’elle n’avait pas le droit d’y rentrer. Logique. Démétrios ne voulait sans doute pas qu’elle tombe sur ses dossiers, ce qui était totalement compréhensible. Il faisait de même à l’époque où il avait une femme à la maison. Maintenant il ne prenait plus cette peine.

– Vous ne m’ennuyez point, Miss Carmilla. Le bureau d’un homme est sacré, cela ne me dérange pas d’attendre ici, en votre compagnie.


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MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyMar 7 Mar - 19:21
Pourquoi pas avocate ?
Il avait de drôles de questions, les réponses semblaient évidentes rien qu'a leur début de conversation. Être avocat ce n'était pas tellement quelque chose à sa porté. Non qu'elle manque de qualités intellectuelles – loin de là –  mais il lui manquait une qualité essentielle : cette verve féroce qui lui permettrai de faire face à l'accusation. La volonté de défendre aussi sans doutes et ce n'était encore que pour les plus évidentes.  Elle avait donc regardé ses ongles avec application , comme si cela allait changer quelque chose.

« ▬ Parce que je n'ai pas assez d'assurance et Lady Nott n'aurais jamais été d'accord. »

Et c'était la vérité la plus pure. Sa belle-mère était déjà si fermement opposée à l'idée qu'elle aie une carrière et elle avait causé un tel scandale en disant qu'elle souhaitait avoir un métier, jamais elle n'oserai plus jamais aller contre la vieille dame.  Elle en avait trop peur. Lady Nott n'en avait peut-être pas l'air ( quoi qu'elle portait sur le visage cet air acre et teigneux absolument singulier) mais elle savait y faire pour rendre la vie que de quelqu'un impossible.  Bien que son supplice aie duré peu de temps Carmilla savait que pour rien au monde elle ne souhaitait revivre cela. Alors tant que c'était possible l'italienne avait compris l'extrême nécessité de plaire à sa belle-mère.

Puis la sorcière aimait croire que c'était un poste qui lui convenait parfaitement. Elle pouvait fuir les contacts qu'elle ne désirait pas et cela lui laissait assez de liberté. Rien n'était proprement urgent, elle n'était jamais sur le devant de la scène.  De la même façon qu'elle fuyait autant que possible les réceptions sans fin qu'imposaient visiblement le statut de Sang-pur.  Quelque soit le pays d'ailleurs puisque déjà quand elle était en Italie elle était obligée de s'y soumettre un certain nombre de fois.  On le lui épargnait beaucoup depuis qu'elle vivait dans cette maison.  Par soucis de ne pas lui apporter un stress qui aurait pu causer des difficultés pour elle à concevoir l'héritier qu'ils attendaient tant.

Parce qu'elle s'était laissée à l'observation puis à la confidence du ressenti qu'elle avait vis à vis de Silvius ce dernier semblait subitement intéressé par la façon dont elle appréhendait les choses. Rien de ce que Carmilla pouvait dire cependant ne semblait faire sens pour quelqu'un d'autre.  Devait-elle vraiment trouver des mots pour cela ? Est-ce qu'il y en avait ? Elle tenta de le faire cependant.

« ▬ Les animaux savent instinctivement si quelqu'un leur veux du mal, vous pouvez appeler cela de l'instinct ou des futilités de bonne femme si cela vous plaît, mais je le sais. Démétrios ne me parle jamais des choses qu'il fait, il dit que je n'ai pas à m'en mêler et que je ne suis pas obligée de regarder si cela me fait peur, mais ça me conforte dans l'idée qu'il est dangereux. Que vous faites des choses dangereuses et je sais d'instinct qu'un jour - peut-être pas tout de suite - j'en ferais les frais. »

C'était une peur qui l'avait saisie brutalement et si elle avait appris à vivre avec cette irrationalité totale, elle ne pouvait s'empêcher de le penser. Carmilla en était si intimement persuadée en réalité qu'elle se prenait à croire que quelque soit la guerre dans laquelle son époux s'était lancée il devait la gagner. Parce que si par malheur il tombait en disgrâce pour le mal qu'il faisait  ( et il en faisait elle le savait, il ne se cacherai pas du contraire) alors elle, ou leur enfants devraient payer pour ça. Parce que Démétrios était inaccessible et qu'il impressionnait beaucoup trop de monde pour qu'on ne tente de s'en prendre directement à lui, on se vengerai sur ceux de ses autours qui étaient faibles et qui , de faits, seraient plus faciles à écraser. Une épouse docile, un enfant qui ne saurait même pas ce que son père avait fait.

Quand ce genre de pensées la prenaient, elle se cachait dans un coin de sa chambre, prétendait être malade, n'allait même pas travailler.  Elle ne laissait personne entrer. Il lui fallait toujours du temps pour se convaincre du contraire et affronter les regards qui l'attendaient à l'extérieur.  Elle était en sécurité au Manoir c'était un fait qu'elle ne pouvait pas nier et Silvius avait raison. Mais pour combien de temps ? Il n'y avait pas un Empire qui durait éternellement. Les Nott, un jour feraient aussi les frais de ce trop grand orgueil, elle priait Morgane et Merlin pour que ce jour arrive longtemps après sa propre mort.

Elle préféra axer la conversation sur son travail à lui, sur ce changement brutal de carrière pour deux disciplines qui n'avaient absolument rien en commun. La botanique était une matière fascinante et elle avait de bon souvenirs de cette discipline qui comme de très nombreuses autres lui avait été enseignée par son grand-père. Les jardins de son enfance lui manquaient et elle se senti prise d'une certaine mélancolie, subitement. Elle avait continué à parlé des plantes avec lui.

« ▬ A quoi ressemblent les plantes dans ce pays ?  j'ai lu un jour à propos de la réglementation d'import des plantes magiques tropicales boliviennes, elles sont féroces. Il y à bien des jardins ici, ma belle-mère s'entête à en faire un jardin français mais cette symétrie absolue m'angoisse.. »

Il y avait de nombreuses choses qui l'angoissaient. L'ordre par dessus le reste.  La maniaquerie des maîtres des lieux rendait tout si impersonnel en fait. Elle avait l'impression de vivre au milieu de fantômes désincarnés. Dans un lieu plein de souvenirs qui ne quittaient jamais les murs de pierres puisqu'il n'était pas permit de parler d'eux.  Tout avait une place très précise et l'endroit paraissait mort en dehors des rares fêtes toutes aussi aseptisées cependant. Écoutant les réponses de son visiteur elle avait retourné la question qu'il lui avait posé plus tôt :

« ▬ Pourquoi "Briseur de sorts" et pas Auror ou tireur d'élite par exemple ? C'est tout aussi ...je crois que le mot est "actif" ? vous savez comme dans  " bouger beaucoup". Pardon je ne suis pas toujours très sure avec l'anglais. »

Quand à sa vision de son travail d’éducateur il la renvoya brutalement à cette petite fille de onze ans trop timide pour s'exprimer en classe qui avait décidé de quitter l'école parce qu'elle ne pouvait pas supporter l'autorité, la pression sociale ou les attentes de ses professeurs.  Son vocabulaire lui sembla profondément triste en vérité.

« ▬ Il y à beaucoup d'élèves qui aimeraient bien faire mais qui manquent parfois d'assurance ...ou de capacités est-ce que "combattre la médiocrité" est approprié ? vous en parlez comme si c'était une guerre, quelque chose à mater. »

Elle aurait été absolument terrifiée.
Mais elle avait peur de beaucoup de chose, de nombreux gens. Elle n'était pas forcément le meilleur exemple possible, elle se garda de rajouter quelque chose sur la sacralité du bureau d'un homme. Doutant en vérité d'avoir quelque chose de constructif à dire à ce propos et de toutes les manières ils furent interrompus par l'arrivée d'un immense hiboux grand-duc qui déposa une missive sur la table basse. Carmilla s'était penchée et avait reconnu l'écriture du maître des lieux et avait poussé la lettre vers Callaghan.

« ▬ Je pense qu'elle vous est adressée. »

La jeune femme s'était levée pour essayer de déloger l'oiseau qui avait pris ses quartiers sur un meuble haut mais il dardait sur elle un regard peu impressionné.
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Briseur de sorts, puis chef de la brigade des Briseurs de sorts. Viré de son poste de prof à Poudlard. Actuellement sans emploi. J'ai posté : 217 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 3 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

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MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyMar 7 Mar - 20:05

Discussion avec la femme d'un collègue.

- Silivus Callaghan - Carmilla Borgia  -


Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.


Le Manoir Nott était froid et noir. Il avait toujours été ainsi, à chaque fois que Callaghan était venu en ces lieux. Ce qui était totalement nouveau, c’était la fraicheur et la douceur d’une de ses habitantes : Carmilla. La demoiselle avait quelque chose d’innocent, et elle ne semblait définitivement pas à sa place dans cette grande maison. Callaghan était en sa compagnie pour attendre son mari, et il en profitait pour lui poser des questions, pour la découvrir un peu plus et apprendre à la connaître. Parce qu’elle était un personnage intéressant pour lui qui aimait tant tout décrypter. Il voulait creuser, et savoir ce qui se couchait derrière cette première couche. Il avait tout d’abord eut connaissance de son métier de juriste. Un métier que lui-même n’aurait pas pu exercer. Trop peu d’actions, trop de papiers, trop d’ennuis. Pourquoi n’avait-elle pas choisi le métier d’avocat ou de juge ? C’était des métiers, à ses yeux, beaucoup plus intéressant. Mais en y regardant de plus près la raison était évidente. La jeune femme n’avait ni la carrure ni les épaules pour s’occuper d’une telle activité. Elle lui confirma en lui disant qu’elle n’avait pas assez d’assurance. Elle était lucide sur sa propre personnalité. Quelqu’un qui avait du mal à le regarder dans les yeux plus de quelques secondes, n’aurait pas tenu le coup en devant défendre et attaquer un parti pour servir ses intérêts. Elle ajouta néanmoins que Lady Nott ne l’aurait pas laissé. Evidemment, c’était quelque chose de très peu commun pour une femme de son rang d’avoir un métier. Les Sang-Pur avaient leurs propres règles. L’homme travaillait et la femme enfantait, c’était très simple. Cette règle ne semblait pas réellement fonctionner dans cette famille. C’était étrange.

– Intéressant qu’on vous ait laissé travailler, ma chère, une femme de votre prestance reste au manoir, en général. Avez-vous dans l’optique d’abandonner votre métier une fois que vous aurez donné un fils à Démétrios ?

Demanda l’homme. Il était curieux, c’était peut-être une question déplacée, à ne pas poser ? Mais il s’en fichait. Après tout, si elle ne voulait pas lui répondre, elle pouvait toujours éviter la question, il n’allait pas lui mettre un couteau sous la gorge. Il avait simplement envie d’avoir un peu plus d’informations. Callaghan trouvait cela étrange qu’on la laisse travailler. Et il avait du mal à imaginer la jeune femme se battre pour avoir un métier à tout prix. Cela restait donc tout un mystère pour lui. Mais il n’était pas le seul à observer. La demoiselle le faisait tout autant, et essayait de l’analyser à son tour. Il lui faisait peur, il dégageait quelque chose de sombre, selon ses conclusions. Callaghan n’était pas surpris, il savait comment il était perçu d’un œil extérieur. Pour autant, il ne comprenait pas réellement qu’elle se sente en danger avec son mari. Elle lui expliqua en prenant l’exemple des animaux. Les bestioles sentaient si quelqu’un voulait leur faire du mal. De l’instinct. Elle avait beaucoup d’instinct, et même si Callaghan ne lui affirmerait jamais qu’elle avait raison, c’était bien le cas. Démétrios ne lui parlait jamais de ce qu’il faisait apparemment. Heureusement, pensait-il. Elle en ferait les frais. Des activités de son mari, et de celles de Callaghan. Elle en était persuadée.

Callaghan ne répondit pas immédiatement, réfléchissant simplement aux paroles qu’ils venaient d’entendre. Des paroles censés d’une jeune femme très mystérieuse. Silvius se demandait si son futur mari se rendait compte de la subtilité et la capacité d’analyse de sa future-femme. Elle ne semblait pas réellement dangereuse quand on la voyait, mais elle l’était bien plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Parce qu’elle avait beaucoup plus d’esprit qu’elle ne le laissait transparaître au premier abord.

– Vous ne devez pas ignorer que je ne peux, moi-même, vous révéler les activités de votre futur-mari, Miss Carmilla. Vous êtes intelligente … Si vous voulez un conseil, il ne faut pas trop l’être quand on est sur le point de faire partie de l’une des plus influentes familles d’Angleterre.


Répondit-il d’une voix claire. D’une voix impressionnante, comme un professeur parlant à l’un de ses élèves. Elle était persuadée qu’elle serait en danger un jour. Et elle avait raison, si les choses tournaient mal pour les Mangemort, elle serait surement l’une des cibles pour toucher et atteindre Démétrios Nott. Qu’elle en ait déjà conscience aujourd’hui était sans doute dangereux. Une femme trop intelligente, trop réfléchi n’avait rien de bon pour les Sang-Pur. Elles étaient là pour enfanter, et pour se tenir bien en société. Elles étaient dévouées pour leurs maris. On ne leur demandait pas réellement de réfléchir. Callaghan trouvait la demoiselle de plus en plus intéressante en tout cas.

Le sujet de discussion s’était dirigé sur les plantes, quand Carmilla avait appris qu’il enseignait désormais la botanique à Poudlard. Il lui avait confié que les plantes les plus impressionnantes se trouvaient en Amérique du Sud. Il était allé étudié un semestre au Brésil lorsqu’il était encore à l’école, et avait eu l’occasion d’en voir beaucoup. C’était une mine d’or pour tous les passionnés de plantes. Carmilla semblait réellement intéressé par le sujet. Elle lui avait d’ailleurs confié qu’elle s’occupait d’un petit jardin avec son grand-père en Italie, quand elle n’était encore qu’une petite fille. Callaghan lui avait donc proposé de continuer ici. Après tout, le Manoir avait une grande propriété, elle devait bien avoir de la place pour cette activité.

– Les plantes sont impressionnantes et exotiques. Les plantes boliviennes sont féroces en effet, j’ai, un jour, failli me faire arracher la main par l’une d’entre elle. Je n’aime pas les jardins français. Il n’y a aucune beauté, aucun naturel. Je préfère la flore sauvage … Vous devriez essayer de convaincre Lady Nott de vous laisser vous occuper d’une partie du jardin.

Conseilla l’homme d’une voix plutôt douce, qui se voulait rassurante. Après tout, elle serait bientôt une Nott elle aussi. Mais Callaghan avait continué à parler de son ancien métier, car c’était un sujet qui le passionnait encore plus. Briseur de sort, avait été un job exceptionnel pour lui, une véritable passion, il attendait avec impatience le moment où il pourrait enfin y retourner et faire réellement ce pour quoi il était doué. Carmilla s’interrogeait à présent sur lui. Pourquoi ce métier plutôt qu’Auror ou Tireur d’Elite ? Question légitime pour un homme qui avait besoin d’un métier assez actif pour s’épanouir.

– Votre anglais est excellent, ma chère, ne vous en faites pas. J’ai préféré mon métier, parce que le risque de mourir était beaucoup moins élevé.

Lança-t-il avec un sourire en coin. Etait-ce une blague ou bien un argument sérieux, il était assez difficile de le dire. Callaghan n’était pas quelqu’un de très expressif. Son travail d’éducateur n’était en revanche pas une passion. Il n’était pas connu pour son amour des gosses. Après tout, ce n’était sans doute pas pour rien qu’il n’en avait jamais eu. Il voulait simplement éradiquer la médiocrité qui s’était accumulé à l’école de sorcellerie Poudlard. Carmilla lui répondit qu’il y avait sans doute beaucoup d’élèves qui voulaient bien faire mais qui manquaient d’assurance ou de capacités. Elle se demandait si l’expression qu’il avait utilisée était approprié.

– La médiocrité, est comme la vermine, si on la laisse s’installer, on est très vite envahi. Ces gamins sont le futur de la société. Laisseriez-vous un demeuré diriger le monde, Miss ?

Callaghan avait réellement un avis tranché sur la question. Pour lui la médiocrité était encore pire que le statut du sang. Les débiles devraient être mis de côtés au profit des érudits. Voilà pourquoi Serdaigle était sans doute l’une des maisons de Poudlard les plus importante. Mais finalement leur conversation fut légèrement interrompue par l’arrivée d’une lettre. Alors que la demoiselle lui disait qu’elle lui était adressé, Silvius l’attrapa et l’ouvrit. C’était de la part de Démétrios. Il lut les quelques phrases. Il lui donnait quelques informations sur une affaire en cours, tout en lui demandant de patienter encore un peu. Il lui renverrait un courrier dans une demi-heure tout au plus, pour le tenir au courant de l’avancée de son affaire.

– Démétrios a une affaire importante a traité, il me tiendra au courant de l’avancée. En attendant, nous pouvons continuer à passer un charmant moment ensemble.

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MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyMer 8 Mar - 12:07
« ▬ Ça ne s'est pas fait sans mal. Démétrios à fait en sorte que je puisse, Belle-mère refusait elle dit que c'est indigne - elle dit toutes sortes de choses en vérité. Mais il à maintenu que je ferais ce que je voudrais. J'aimerai continuer mais je ne crois pas que j'en aurais le droit alors pour le temps qu'il me reste ... »

Ce que son fiancé avait dit en vérité l'avait effrayée, parce qu'avant ce jour là bien qu'elle l'apprécie elle n'avait jamais réalisé à quel point il avait cerné le genre de personne qu'elle était. Elle était facile à lire c'était un fait mais Démétrios Nott ne semblait pas du genre à s’intéresser aux détails. Elle était un détail. En tout cas elle l'avait pensé mais quand il s'était assuré qu'elle puisse poursuivre ses études pour devenir juriste et qu'elle obtienne le droit d’exercer il avait dit à sa mère que Carmilla était le genre de personne qui se laisserai mourir de chagrin si on la clivait trop. Il savait qu'elle serai malheureuse  et il était soucieux de faire en sorte qu'elle ai une porte de sortie. Et d'une façon que la jeune femme n'aurai pas sus expliquer ça répandait en elle une certaine forme de chaleur qu'elle chérissait et qui valait bien le mépris dont elle faisait l'objet pour ce choix qui n'était pas accord avec la sacro-sainte tradition des sangs-purs.

Quand à donner un fils.
Elle savait que ce n'était qu'une question de temps avant que le sujet ne soit a l'ordre du jour. On le lui rappelait, régulièrement comme on lui rappelait ce qu'il était advenue de la première épouse Nott qui n'avait pas accomplit ce devoir conjugal. Son devoir de sangs-pur et qu'elle était la honte qu'elle avait apporter sur sa famille, celle des Nott sur elle et sur Démétrios. Carmilla sentait cette pression la ronger à l'occasion. Quand à l'angoisse qu'elle ressentait constamment à l'endroit de son mari ou encore des gens qui « lui ressemblaient » comme Silvius elle s'était expliquer, comme elle pouvait.  Instinctivement, naturellement et il avait semblé intrigué, son invité et elle n'avait pas aimé cela.  Elle serrait nerveusement ses mains sur sa robe de sorcière. Quand à sa dernière réponse elle lui arracha un soupire à fendre l'âme.

Et peut-être bien qu'elle était fendue, son âme.

Mais ce n'était pas la première fois qu'elle entendait ce genre de chose.
Une femme n'avait pas besoin de savoir, elle n'avait pas besoin d'être intelligente, ni instruite et dans leur cas, tant que son sang était pur elle n'avait même pas besoin d'être belle tant qu'elle était fertile.

« ▬ Vous voyez, vous parlez exactement comme lui. Il m'a dit un jour que si c'était pour être aussi perspicace alors j'aurais mieux fait d'être un homme. C'est cruel. »

Cruel.
Le monde en général était cruel et Carmilla avait conscience du fait qu'elle avait été en partie épargnée par la vie à ce sujet. Parce qu'elle était née dans une famille aimante, parce qu'elle avait été désirée, qu'elle n'avait manqué de rien et que dans l'avenir elle ne manquerai sans doutes de rien non plus, sur le plan matériel. On lui avait donné une occasion de réaliser un bout de rêve mais dans le même temps on lui avait fait comprendre qu'elle ne devait pas rêver trop grand. Et ce conseil lui avait donné froid dans le dos, laissant un goût amer sur sa langue.

Elle ne comprenait pas cet obscurantisme sociétal.
Pas besoin d'être intelligente ? Elle allait donner la vie à un héritier mais elle n'avait pas besoin d'être intelligente ? Une mère stupide engendrais souvent un enfant stupide et une mère mauvaise, un mauvais enfant.  Pourquoi les femmes devaient-elles se plier à ce genre de courûmes dévalorisantes ? Même pour un enfant, entendre dire des autres que sa mère était stupide, c'était quelque chose de difficile, ça plongeait finalement l'enfant lui-même dans une sorte de mépris et de complexe de supériorité à l'endroit de sa mère. Carmilla refusait de voir cela arriver. Serrant les dents, la sorcière avait décidé de ne rien ajouter de plus et de se pencher sur le métier de Silvius , dans les moindres détails.  La botanique, les plantes tropicales. Son ancien poste au ministère. Il avait parlé des jardins avec elle et de la flore bolivienne s'arrêtant sur des anecdotes.  Quand à sa proposition de faire part de son désir de jardiner à la Maîtresse des lieux, ça avait braqué Carmilla et dans un geste défense instinctif, elle avait remontré ses jambes sur le fauteuil une nouvelle fois et glissé son regard vers la fenêtre.

« ▬  Je ne m'y risquerai pas,  Elle ne m'apprécie pas du tout. Elle n'a jamais été pour ce mariage en vérité, elle aurai préféré une fille Avery ou une Malfoy. Mais Démétrios a décidé que ce serai moi. Elle est furieuse à ce sujet comme si j'avais déclenché cela, mais vous savez j'avais seulement seize ans quand il à été décidé que je me marierai dans cette famille. Lady Nott a dit que le mariage devait avoir lieu sur le champ et que je devrais quitter l'école. Mes parents ont refusé.Naturellement ça a encouragé sa colère à mon endroit. »

La vérité.
Seulement la vérité.
Elle n'avait jamais été bonne pour mentir et peut-être aussi qu'elle avait envie de se plaindre de sa belle-mère à quelqu'un qui n'irais pas lui répéter. Quelqu'un qui ne la croiserai sans doutes jamais : elle tolérai a peine la présence des sang-mêlés et ne s'attardait jamais en conversation avec eux. Alors elle pouvait se plaindre à lui. Elle ne le reverrais sans doutes pas, et elle doutait qu'il raconterai ces choses là ailleurs.

Assurant qu'elle n'avait pas à rougir de son anglais il avait poursuivit sur les raisons qu'il l'avaient poussées à devenirs briseurs de sort plutôt qu'Auror. Elles étaient simples mais compréhensibles du point de vue de la sorcière et elle avait accès le débat sur la façon dont il concevait l'éducation et sa réponse la crispa. Médiocrité. Vermine. Ses mots étaient durs, choquant et elle décida qu'elle avait une bonne raison d'avoir peur. Sans pouvoir se retenir elle avait répondu d'une voix tremblante. Oh, elle aurais pu pleurer. Mais elle ne pouvait pas. Non, elle ne pouvait pas.

« ▬  Alors sans doutes que dans vos yeux j'aurais été de la vermine, moi qui n'était même pas capable d'aller dans une école avant l'âge de seize ans. Quand à la notion d'intelligence on dit chez moi qu'elle est relative en tout point, on dit aussi que ceux qui dirigent le monde ne savent rien, ils parlent juste. »

Oh, certainement qu'elle aurait été une étudiante qu'il aurait détesté.
Timide, maladroite, trop peu assurée pour parler en public. Émotive. Sans la douceur de certains de ses professeurs de l'école elle aurait certainement abandonné l'idée de terminer ses études dans un tel endroit. Armée d'un courage qui se présentait rarement elle avait formulé un nouvel ensemble de phrase à son endroit.

« ▬  Voyez-vous on méjuge souvent les enfants alors qu'ils ont seulement besoin d'une méthode plus appropriée, si vous les regardez comme une menace à éradiquer, Monsieur ils finiront par vous craindre et l'oppression est le nid de toutes les révolutions. Si je puis me permettre un conseil à mon tour, bien sur. »

Elle avait prophétisé en perdant son assurance et elle avait été presque heureuse d'être interrompue par l'arrivée de cette lettre.  Abandonnant sa chasse à l'oiseau sitôt que Silvius avait déclarer que non, Démétrios n'était pas sur le point de rentrer, tout le contraire. Ils étaient seul encore. Pour un moment . Son regard chercha celui de l'oiseau mais il était trop occupé à lisser son plumage et elle avait été inquiète. Ce n'était pas dans les habitudes de son fiancé d'avoir ce genre d'urgences incompressibles.

« ▬  Est-ce que c'est ...non, pardon ça ne me regarde pas. Vous avez déjà ...visité le manoir ? il y à beaucoup de choses terribles ici mais il y à également quelques trésors d'Art, il vous plairait de les voir ? »

Est-ce que c'est grave ?
Elle avait voulu demandé.
Elle ne le fit pas.
Ils avaient besoin d'une occupation.
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PARTISAN DES MANGEMORTS
Silvius Callaghan
Silvius Callaghan
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Briseur de sorts, puis chef de la brigade des Briseurs de sorts. Viré de son poste de prof à Poudlard. Actuellement sans emploi. J'ai posté : 217 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 3 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius Empty
MessageSujet: Re: Manoir Nott ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius  Manoir Nott  ► La nuit sous son manteau d'étoiles | PV - Silvius EmptyVen 10 Mar - 2:37

Discussion avec la femme d'un collègue.

- Silivus Callaghan - Carmilla Borgia  -


Je suis occupé. En fait comme vous le voyez je ne suis pas occupé, c’est une façon polie de vous dire de dégager.


C’était plutôt étrange pour une demoiselle de son rang de pouvoir avoir un métier. En général, les femmes sang-pur n’avaient pas cette chance, pour la simple et bonne raison que le rôle qui leur était destiné était de s’occuper de la maison et d’enfanter. Pour faire partie du groupuscule des Mangemorts, Callaghan avait l’habitude de côtoyer des personnes de hauts rangs comme les Nott, les Malefoy, les Lestrange et bien d’autres. Les femmes bonnes à mariés choisi pour l’homme de la maison, ou le futur héritier n’avaient pas d’activités extérieurs. Et elles ne travaillaient surtout pas au Ministère de la Magie. En cela, Carmilla était une chanceuse, en comparaison à d’autre. Visiblement garder le droit d’exercer ne s’était pas fait sans mal. Et il pouvait bien l’imaginer. Il avait déjà eu l’occasion de croiser Lady Nott, ce n’était pas une femme très commode. Callaghan dont le sang n’était pas pur, avait du mal à avoir ses faveurs, et il ne les aurait sans doute jamais. Ainsi c’était Démétrios, son futur-mari qui avait fait tout pour qu’elle puisse. Intéressant, il n’aurait pas pensé que son collègue était aussi attentif aux besoins de sa femme. Evidemment sa belle-mère trouvait cela indigne, il aurait pu le deviner. Mais quand elle aura un enfant, les choses allaient surement changer. Si Nott acceptait sa petite activité tant qu’elle était toute seule, il reverrait peut-être ses plans quand l’hériter aurait pointé le bout de son nez.

– Lady Nott est un sacré personnage, ma chère, ne portez pas trop d’attention à ses paroles. J’imagine que quand vous aurez enfanté un héritier, vous serez beaucoup pris pas le temps pour son éducation. Profitez donc.

Callaghan était prêt à parier qu’elle ne pourrait pas continuer à travailler au sein du Ministère de la Magie quand elle aurait un enfant. Car il n’était pas respectable pour une femme de son rang de ne pas s’occuper un minimum de l’éducation de son fils. Elle fera comme toutes les autres et restera à la maison pour pouponner. Elle enseignera à son premier-né comment il doit agir en société, à quel point la pureté du sang est importante et d’autres choses pour faire honneur à son nom et à sa famille. C’était comme ça que ça marchait. Callaghan n’avait pas été élevé de cette manière mais au fur et à mesure des années, il avait compris et appris les règles de cette société supérieure. Il ne pouvait très certainement pas passer pour l’un d’entre eux, mais il arrivait certainement à les comprendre et à les analyser. Carmilla, cette jeune femme, n’avait que trop peu de choses communes avec la mentalité des Sang-Pur d’Angleterre. Et ceci lui porterait sans doute défaut dans le futur, du moins, c’était ce qu’il pensait.

La jeune femme lui avait quand même dit qu’il ressemblait à son mari, qu’elle ressentait le même genre d’intuition à son égard qu’à celui de Démétrios. C’était plutôt intéressant, puisque ce qui ressortait était sa part d’ombre visiblement. La demoiselle était très perspicace et observatrice. Sa capacité d’analyse semblait être bien développé. Un peu trop pour une femme d’ailleurs, cela pourrait sans doute lui porter préjudice. D’ailleurs, ce fut ce qu’il lui dit. Il lui donna même un conseil. Etre trop intelligente était dangereux pour une femme de son rang. Elle lui déclara qu’il parlait exactement comme son futur mari, puisque celui-ci lui avait dit un jour que si elle était aussi perspicace, elle aurait mieux fait d’être un homme. Elle trouvait cela cruel. Callaghan eut un petit rire cynique face à ses paroles enfantines.

– Ce n’est pas cruel, c’est la société qui le veut. Avoir de l’esprit peut être dangereux pour une femme de votre rang. Vous devriez faire attention.

Répondit-il sur un ton plutôt sobre, inexpressif. Bien sûr que le monde était cruel, rien n’était juste. Cette réaction enfantine montrait néanmoins que cette jeune femme pouvait être contenir, peut-être soumise dans le futur. Elle devait faire attention néanmoins à ses propos et à ne pas trop montrer son esprit en public. Elle n’avait pas besoin d’être intelligente. Non pas réellement, en tout cas on n’attendait pas d’elle qu’elle le soit. Son devoir était simplement d’écouter et d’obéir à son mari. Elle devrait élever la progéniture, en donnant de l’amour, des règles, et en enseignant les codes.

Mais les deux personnes étaient finalement parties sur un tout autre sujet : les plantes. Callaghan lui avait confié qu’il occupait le poste de professeur de botanique, la jeune femme semblait intéressée par ceci, mais également par le jardinage. Elle pouvait peut-être faire de cela une activité et s’en occuper dans le jardin. Mais visiblement Lady Nott aimait les jardins français, très peu du goût du vieil aigri. Elle n’avait qu’à convaincre la veille de la laisser faire. Mais ce qui semblait ressortir, c’était que Carmilla avait peur de son ainée. Visiblement sa belle-mère ne l’appréciait pas, ne la considérant surement pas comme un bon parti. La demoiselle se confia donc sur les raisons de la discorde : un mariage précipité, un refus de quitter l’école.

– Soyez patiente et essayez de la supporter encore un petit peu, après tout il ne doit plus lui rester très longtemps à vivre, n’est-ce pas ?

Une petite blague morbide qui l’amusait assez puisque cela avait décoché un sourire en coin. Bon il ne savait pas si ça allait faire rire son interlocutrice mais ce n’était pas bien grave. La demoiselle n’avait pas beaucoup de chances. Ca ne devait pas être réellement facile de supporter tous les jours une belle-mère qui vous hait. Elle pouvait continuer de se plaindre d’elle auprès de Callaghan, ce n’était certainement pas lui qui allait lui répéter. Parce qu’il ne lui parlait que trop peu pour commencer, quand il venait au Manoir, c’était surtout pour parler affaire avec Démétrios. Et s’il lui arrivait de la croiser, les regards méprisants qu’elle lui lançait suffisait à ne pas lui donner envie de lui parler ou d’engager une conversation. Ses plaintes seraient bien gardées avec lui.

Carmilla n’était pas anglaise, elle venait d’une famille italienne, pourtant son anglais était plutôt bon. Bien sûr, elle avait un accent encore assez prononcé, qui à défaut de disparaître totalement, continuerait de s’atténuer tranquillement avec le temps. Callaghan lui expliqua les raisons de son choix pour Briseur de Sort plutôt qu’Auror. L’homme lui répondit simplement qu’il avait pris celui où il avait le moins de chance de mourir. Pour autant il était maintenant professeur de botanique, et essayait tant bien que mal de supprimer la médiocrité qui caractérisait désormais l’école de sorcellerie Poudlard. Elle lui répondit d’une voix tremblante, très peu assuré.

– Pourquoi n’êtes-vous pas allé à l’école avant vos seize ans ? Je pense que l’intelligence se quantifie au contraire. Savoir rime avec pouvoir, Miss, et vous le comprendrez surement avec le temps.

Répondit-il toujours avec une assurance qui le caractérisait bien. Il avait de l’âge et de l’expérience, et était souvent très sûr de ses opinions et de ses paroles. Si elle n’avait pas été dans la norme, sans doute qu’il ne l’aurait pas épargné dans sa classe. Mais après tout, depuis qu’il était arrivé à Poudlard, il n’épargnait personne. Tout le monde était logé à la même enseigne. Il voulait tester ses élèves pour voir lesquels étaient les plus résistants à la pression, lesquels étaient des têtes brûlées dont il fallait grandement se méfier.

Carmilla continua de partager sa vision de l’éducation. Pour elle, certains enfants étaient mal jugés, tout le monde ne réussissait pas à apprendre selon la même méthode d’éducation. Elle se permit d’ailleurs de lui donner un conseil.

– Avec trente élèves par classe et trop peu d’heures de cours, nous n’avons pas le temps de s’adapter aux élèves. Les élèves doivent s’adapter au professeur, tout comme ils devront s’adapter au système en entrant dans le monde des adultes. La médiocrité ne devrait pas être toléré surtout lorsque l’on sait que c’est cette génération laxiste et insolente qui sera mené à diriger le monde dans le futur … Mais je vous remercie quand même de votre conseil.

Répondit-il. Il restait courtois, mais n’allait surement pas se remettre en question et changer son point de vue sur la question. Ils avaient néanmoins été interrompu par l’arrivée d’un oiseau et donc d’une lettre pour Callaghan, qui venait de Démétrios. L’homme la lut, et annonça à la demoiselle qu’ils allaient devoir être ensemble encore un petit moment. La demoiselle sembla un peu curieuse par rapport à la lettre avant de se rattraper en proposant une visite du Manoir.

– Que vouliez-vous demander ma chère ? Je n’ai jamais eu réellement l’occasion de visiter le manoir excepté cette pièce et le bureau de votre futur-mari. Je vous suis, montrez-moi donc les trésors de cette demeure.


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