Dernière édition par Natalie MacDonald le Jeu 29 Juin - 4:02, édité 1 fois
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Sujet: Re: Natalie MacDonnal - Le journal d'un Vampire Jeu 29 Juin - 4:01
Cher Journal
28 Juin
J'ai fait un cauchemar cette nuit. Toujours le même. Je revoit cette vieille dame. Toute blanche avec un air si doux... Elle semblait être de ses mamies gâteau qui avait toujours une petite surprise pour ses petits enfants. Je la voit encore marcher dans la rue avec ses sac d'épiceries et son air peu rassuré. Elle était seule sur le trottoir et la lumières des réverbères ne diffusent pas assez de lumière pour qu'elle puisse voir de l'autre côté de la rue où je me suis tapis. Je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Mon instinct m'ordonnait de la suivre, passant d'ombres en ombres pour me glisser dans la noirceur la plus totale et me fondre avec le reste. Je sentait sa peur et j'avais se son particulier à mes oreilles... Je ne comprenais pas d'où venaient ces battements. Ce son sonnait comme une petite musique et je me sentais attirer bien malgré moi vers la source de ce bruit.
En à peine quelques secondes, j'étais derrière elle. Elle sursaute et se retourne vers moi pour poser son regard terrorisé sur moi. La vieille mamie me regarde comme si elle essayait de se convaincre qu'elle devrait pas avoir peur de moi, mais qu'elle n'y arrivait pas. Probablement que sa nature profonde lui indiquait que quelque chose n'allait pas. Elle s'approche tout de même de moi pour poser une main sur mon front.
- Mademoiselle, vous allez bien? Vous êtes toutes pâle... Si froide...
Ses yeux s'étaient écarquillés en remarquant la température de ma peau qui était plus bas qu'à la normale. Décidément, j'étais étrange pour la vieille dame qui bredouilla une excuse pour repartir le plus rapidement qu'elle le pouvait, mais je me suis remis à la suivre. Plus elle allait vite et plus je prenais la même allure. Je ne sais pas pourquoi j'agissait comme cela. Je la traquait et... j'aimais ça. Comme un chat qui poursuit une souris et joue avec elle avant... de la manger. D'un coup, je me retrouve devant elle. Elle hurle de peur et je la soulève sans peine par le collet de son ciré jaune. Je découvre mes dents tel un fauve devant sa proie et je la mord au cou pour lisser couler son sang dans ma gorge. Il était chaud, doux et il y avait un léger goût métallique, mais je n'étais pas du tout dégoûtée. Au contraire... s'était bon et cela soulageait la douleur que j'avais à la gorge. Je laissais tomber la vieille dame comme un vieux déchets avant d'essuyer ma bouche d'un revers de la main. C'est en voyant le sent sur le dos de cette dite main que l'horreur de la situation m'avais frappé. J'avais tuer quelqu'un! La scène se finissait toujours comme ça en un hurlement et en pleures. Le pire, c'est que cela s'est réellement produit. Jamais je ne pourrais oublier ce que j'ai fait ou me pardonner. Je suis devenu un monstre . Je suis heureuse que Dumbledore veuille bien m'aider, mais ça ne change pas que je suis dangereuse. Je ne devrais pas exister... J'ai hâte de rentrer. J'ai tellement besoin des mots de réconforts de ma mère...
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