Les relations de Bridgess

Je suis née à la maison pendant la chaude nuit du 13 juin 1955. Mon père aurait souhaité voir naitre un garçon et ne l’a jamais caché. La magie fait partie de ma vie depuis les premières secondes de mon existence. J’ai donc grandi au sein d’une très vieille famille de sang-pur, par conséquent très fière de ses ancêtres. J’ai montré des prédispositions à la magie dès mon plus jeune âge, un point positif aux yeux de mon père qui voyait enfin un petit potentiel. Mon père a tenu à m’envoyer dans l’école privée ou chaque membre de la famille est envoyé, et je n’ai pas fais exception à la tradition. Ma mère s’est toujours montrée aimante avec moi, même quand elle a accouché, quelques années après, de ma petite sœur. Cependant, ma mère ne s’opposait jamais à mon père surtout en ce qui concernait notre éducation à ma sœur et moi.

J’ai passé mon enfance à entendre mon père venter la pureté de notre sang et surtout notre notoriété puisque l’un de nos ancêtres fut ministre de la magie. Mon père, travaillait au ministère de la magie, en tant juge, tandis que ma mère tenait la maison et s’occupait de nous. Arrivant à l’adolescence, je suis bien évidemment allée à Poudlard ! Loin de la maison familiale, enfin libéré de la pression constante. J’ai intégré la maison des prestigieux Serpentard comme mon père, et il avait une autre raison de me tolérer. Cependant, l’année de mes 15ans, retournant à la maison pour les vacances de Noël, j’eux une surprise de taille. Une autre famille, que je n’avais encore jamais vu, dinait avec nous ce soir la. Ils avaient un fils qui transpirait l’arrogance et l’irrespect. Tout ce qui est détestable. De quelques années mon ainé. J’appris ce soir la que mes parents avait organisé nos fiançailles… sans jamais m’en parler, et cela, depuis des années.

Cette décision changea beaucoup de chose pour moi. J’arrivais à un âge où je voulais prendre mes propres décisions, et il était hors de question que mon père dirige ma vie. Ce soir la, j’ai osé contredire mon père. Cette contestation me valu la gifle de ma vie, mais l’accord entre ma famille et les snobes fut également rompu. Pendant des mois, mon père refusa de m’adresser la parole. Mais je n’en avais que faire, Poudlard étant mon lieu de refuge. Je me suis buttée au travail et réussit chaque examen. Cependant, à chaque retour à la maison, mon père trouvait le moyen de me présenter des « hommes de bonne famille », tous aussi repoussants les uns que les autres. Et, de ces rencontres forcées, je pus développer un talent formidable : imaginer toutes les stratégies possible pour discréditer les prétendants aux yeux de mon père, victoire à chaque fois. Néanmoins, mon père, têtu, persévérait dans sa volonté de m’unir à un sang-pur.

J’ai terminé mes études à Poudlard et rapidement, par aide de mon cher paternel, je suis devenue oubliator. Je tiens à préciser que ma vocation n’a pas été dictée par ma famille, pour une fois. J’ai très peu parlé de ma petite sœur. En effet, c’est un drame dans ma famille. Elle a disparu il y a à peine un an, à l’âge de 19ans. Cela attrista profondément ma mère qui pour une fois supplia mon père de tout mettre en œuvre pour la retrouver mais en vain. Il le fit, il alerta tous les organismes possible pour la retrouver mais du se résigner… elle s’était évaporée. La perte de ma sœur m’attrista profondément. Alors que mon père essayait de me trouver un mari, j’ai essayé de la retrouver seule, pensant que mon père n’avait pas du faire les démarches nécessaires, mais en vain. Ma mère, captant mes intentions, réussit à me convaincre d’arrêter les recherches… nous n’avions aucune piste, rien. Mais il ne se passe pas un jour sans que je pense à elle.