[Terrain de Quidditch] "... Tu marches sur mes plates bandes, Blavis..." (Iré-God)

Ses chevilles ? Disons que l'école avait sans doute épuisé son stock d'aiguilles annuelle afin de le dégonfler une fois de temps en temps. Cela étant, le lion était trop occupé à relever un sourcil au comportement de la jeune femme... elle venait vraiment de vérifier l'air de rien s'il y avait quelque chose à palper niveau muscle ? Vraiment surprenante, cette fille.

« Jusqu'en décembre ? Ah, je serais majeur avant toi alors. Tu me devras le respect pendant un mois fillette. »

La suite, l'interruption, elle semblait amuser la vipère qui se retenait apparemment de rire. Qu'est-ce qu'il y avait de drôle en fait ? Non, car l'hilarité de la blonde ne semblait que s'accroître à mesure que les secondes s'écoulaient, tellement que Godric craignit qu'elle n'explose, ou qu'il ne la rejoigne dans son rire, au risque de s'attirer les foudres de leur visiteur. Ils auraient eu l'air fins... va faire croire à quelqu'un – peut-être un Préfet – que deux jeunes dans une douche le sont en toute innocence... autant se balader tout de suite avec une pancarte affirmant que Voldemort est en fait un chaton mignon, avec de beaux rubans roses... par Merlin... l'image venait de s'imposer dans l'esprit de Godric, qui éclatait de rire juste quand la porte se fermait. Maudit soit son esprit.

Oh ? Le risque amusant...

« Attention miss Morgan, je crois que vous cachez quelques traits de ma maison sous cette langue fort bien aiguisée... seul le courage pousse à aimer le risque. » puis de reprendre, faussement pensif pour prendre la parole à quelques millimètres seulement du visage de sa camarade : « Je crois, si je ne me trompe, que tu étais en train de me patrouiller comme on le fait avec un fromage, pour voir s'il est bien ferme... »

Non. Aucun sous-entendus. Non, l'image n'était pas étrange... elle était juste le fruit de Godric Black. Quoi de plus naturel ?

"Hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? Allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux...

Irélia secoua la tête . Du respect ? Elle pouffa de rire, tandis ce qu'elle continuait de le tâter du doigt. Ça avait l'air correct, elle fit une moue d'approbation, mais n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit à ce sujet, puisqu'ils furent interrompu par le fétichiste des pieds, enfin selon la demoiselle. Elle se retenait au mieux, mais c'était assez compliqué. De toute façon, le Préfet n'était pas intervenu, c'est qu'ils ne s'étaient pas fait prendre, et c'était le plus important. Elle reporta son attention sur lui "- Mais pour le moment, personne ne détourne personne. Donc tout va bien" Elle eut un petit sourire innocent, auquel personne ne pourrait croire.

Irélia grimaça fortement. Avoir des qualités de Gryffondor ? Mon dieu, elle allait finir par faire un arrêt cardiaque. Elle prit un air offusqué, ce n'était pas non plus une grosse insulte de dire qu'elle était courageuse. Mais de là à lui rappeler. "- Par pitié, ne dis pas ça, je vais vomir." Elle restait une Serpentard malgré tout, mais elle n'avait pas été désagréable quand elle avait dit cela. Enfin ,elle n'eut pas le temps de penser plus, puisque la seconde plus tard, il se retrouvait à quelques millimètres de son visage. A force de faire la maligne aussi. Mais elle put remarquer ainsi qu'il avait de beaux yeux bleus. Irélia secoua la tête, chassant immédiatement cette pensée. Elle tenta de garder son sérieux quand il déclara qu'elle le tâtait comme du fromage. Elle eut un mal fou à ne pas éclater de rire. Elle garda le peu de sérieux qui lui restait pour poser une de ses main sur son torse, l'air de rien. Le rire n'était pas loin, mais elle se contenait. "- Ah oui, c'est vrai." Elle marqua une petite pause, leva les yeux au ciel. "- Ça va, ça m'a l'air à point."

L'air de rien, elle lui vola juste un petit baiser, avant d'ajouter un "- Oups", faussement innocent. En vérité, elle était fière de ce qu'elle venait de faire, mais restait à deux doigts d'exploser de rire. D'ailleurs, elle prenait une couleur rouge, mais personne sauf elle n'aurait put dire si cela venait de la vapeur de l'eau sous la douche ou du fait qu'elle se retenait de rire.

Piégés !

P

eeves les regardait s'amuser, profitant du fait qu'ils ne l'avaient pas encore vu. Et bien et bien, il s'en passe des choses dans un vestiaire ! Si les autres fantômes étaient plus drôles, l'esprit frappeur les inviterait peut-être aux réjouissances. Mais non. Le baron le gronderait, dirait que c'est mal. Donc Peeves profite tout seul du spectacle et puis l'air de rien, il agit la baguette qu'il a dérobé à un première année il y a quelques minutes. L'eau devient tout à coup plus chaude, beaucoup plus chaude, sans pouvoir toutefois les ébouillanter. Et le petit fantôme bloque le système, les empêchant de réduire la température de l'eau. Depuis une poutre il les observe le regard malicieux. Il n'a pas finit, mais ces deux-là l'ignorent encore. Peeves se délecte de leurs jérémiades. Ah oui, ça ne leur convient pas ? Il les menace de sa baguette. Et le pantalon de Black tombe au sol. Des volontaires ? Peeves ne veut pas arrêter de jouer. D'ailleurs, il a verrouillé les portes.

"- Que la fête commence mes biquets !"

Peeves

Godric esquissait un sourire en coin. En effet, il n'y avait rien de mal pour l'instant, alors autant en profiter pour s'amuser un peu... même si la sorcière n'appréciait pas la remarque sur le fait d'avoir du courage de Gryffondor... dommage, dans la bouche de Black, c'était un réel compliment, en particulier avant de dire autant d'âneries afin d'en profiter pour se rapprocher de Morgan et passer ses bras autours de la taille de la jeune fille. Croyez pas, cette posture était bien plus agréable pour embrasser une étudiante – ou aussi quelqu'un d'extérieur d'ailleurs, mais disons que vu les dimensions de la douche, c'était vraiment mieux. Puis les filles sont confortables et celle-là, en plus d'être belle, elle sentait bon et s'avérait capable de lui arracher un frisson simplement au contact de ses lèvres.

Hélas, l'instant se trouvait soudainement interrompu face à une augmentation de la température de l'eau. Surpris, Godric reculait si brusquement qu'il se cognait contre le mur derrière lui, jurant entre ses dents alors qu'il cherchait à réguler la châleur, en vain.

– Par Merlin, qu'est-ce qui se passe cette fois ?!

Sans plaisanter, il ne comprenait pas. Il avait fait cela en blague une fois, mais là... il n'y avait personne donc ce n'était pas possible... et alors qu'il tentait d'ouvrir la porte de leur douche pour échapper à cette chaleur, Godric découvrait que cette dernière était bloquée. Peut-être en passant par dessus ? C'était en tout cas son idée, se hisser avec ses bras pour sortir, jusqu'à ce qu'il se prenne les pieds dans son pantalon, et se casse la figure sur la vipère. Disons que même volontairement, il n'aurait pas pût se rattraper plus mal au pull de cette dernière, et son visage être plus mal placé. Rouge de honte – quand c'était accidentel, c'était réellement gênant – God balbutiait quelques excuses, sans oser se baisser pour remonter son pantalon, qu'il préférait plutôt quitter afin de ne plus se prendre les pieds dedans. Pourquoi ne pas se baisser ? Il ne voulait pas encore manquer de tomber, et se retrouver dans une situation encore plus gênante que la première.

– Je te jure que j'y suis pour rien, j'ai pas besoin de faire ce genre de chose pour rester seul avec une fille normalement.

D'ailleurs, c'était étrange... et à ce rythme, il allait mourir de chaud...

"Hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? Allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux...

Les choses tournaient plutôt bien, la demoiselle ne s'en plaignait vraiment pas. Après tout, c'était elle qui avait prit les devant, et c'était en tout innocence qu'elle avait fait cela. Elle le laissa passer ses bras autour de sa taille, elle frissonna juste un instant. Elle en oubliait presque qu'il était à Gryffondor, et qu'elle devrait se désinfecter après tout ça. Mais elle devait avouer qu'i lavait eut raison de dire qu'elle le trouvait à son goût.

Seulement voilà, il faut toujours se méfier de tout dans ce château et Irélia le savait très bien. Et alors qu'ils ne s'y attendaient pas la température de l'eau augmenta brusquement, et Irélia fit la même chose que Godric, mais dans l'autre sens. De toute façon la cabine n'était pas si grande, ça ne laissait pas beaucoup d'espace non plus. Mais que s'était-il passé ? Irélia regardait autour d'elle, mais avec la buée qu'il y avait, elle ne voyait plus grand chose. La cabine devenait un véritable sauna. "- J'en sais rien du tout..." Et c'était vrai, elle n'en savait rien. Cette blague aurait put lui passer par la tête à un moment ou à un autre, mais pour une fois, elle n'était pas coupable.

Elle remettait ses cheveux trempée en arrière, elle remua ses neuronnes. Elle ne voyait qu'une explication à tout ça, mais non, il ne sortait jamais du château non ? Elle regarda en l'air, ne voyant strictement rien, quand au même moment, elle se retrouva avec les mains du jeune homme mal placé, ainsi que son visage au passage. Elle le regarda, remarquant enfin son pantalon baissé. Irélia bloqua quelques secondes sans rien dire en le regardant, son teint rouge pivoine pouvant rivaliser avec celui du jeune homme. Elle consentit enfin à détourner son regard quand il parla, esquissant un mince sourire. "- Je veux bien te croire. Mais tu veux bien me rendre mon pull". A vrai dire, ça ne la dérangeait pas, ou du moins plus trop après quelques secondes.

"- Nom d'une chouette, je meurs de chaud." Elle essaya de se faire du vent avec son pull, mais c'était peine perdu. En plus, ce dernier s'était gorgée d'eau, et il était de plus en plus lourd. Irélia mit sa main sur son front, elle savait déjà ce qu'elle allait faire. Elle saisit l'extrémité de son pull avec ses deux mains, puis marqua une pause. L'hésitation totale. Elle regarda le jeune homme qui lui s'était débarrassé de son pantalon. Elle prit un air assuré, puis retira son pull l'air de rien, se retrouvant avec un fin débardeur blanc (et son soutien gorge totalement visible à cause de l'eau, évidement). "- Je... Prends pas ça pour ce que ça n'est pas" Elle n'aurait pas pu être plus rouge qu'à l'instant. Elle laissa tomber son pull dans un coin, puis retourna près de la porte, tentant de l'ouvrir avec toute la force dont elle pouvait faire preuve quand elle frappait dans un cognard. D'ailleurs à ce rythme là, elle allait exploser la serrure. Mais elle s'arrêta, levant les yeux au ciel. "- On a l'air malin comme ça..." Elle s'adossa contre la porte, et dire qu'elle avait laissé sa baguette dans son pantalon...

Evidemment que Irélia n'en savait rien... ils étaient tous les deux ici et personne ne devait pouvoir leur faire un tel coup... enfin... il y avait bien l'esprit frappeur, mais... il ne venait jamais jusqu'ici... n'est-ce pas ? Enfin, vu l'enchaînement des choses, Godric ne se posait pas de questions et reculait en remettant soigneusement le pull de la Serpy en place.

« Ahem... encore désolé... »

Bon, ils devaient quand même sortir de là car mine de rien, Godric possédait un petit côté clostrophobe qui commençait sérieusement à se faire sentir en train d’étouffer maintenant. Malgré la condensation, le Gryffondor scrutait partout, n'importe quel endroit qui pourrait servir de sortie, jusqu'à ce que son regard soit attiré par une action de sa camarade. Hein ? Le fait qu'elle enlève son pull n'était pas une invitation ? Ils n'auraient pas été en train de souffrir ici il aurait trouvé cela franchement dommage, surtout que – pour être honnête avec lui-même – Godric devait admettre que la jeune femme était très bien faite. Malgré tout, le jeune homme se mit à rire en entendant qu'ils avaient l'air malins comme ça, le sous-entendus étant clairement qu'ils avaient surtout l'air de deux idiots. Trempé autant par l'eau que la châleur, Godric cherchait un endroit où s'échapper, avant qu'une lueur de malice le brille dans son visage et qu'il adresse un sourire un brin provocateur à la jeune femme, qui risquait de ne pas apprécier son idée, du tout.

« J'ai peut-être un plan pour sortir... » soufflait-il. « Regarde, la porte est à hauteur d'homme, donc je dois pouvoir me hisser en m'y accrochant. Donc, si tu grimpes sur mes épaules ou que je te porte, tu pourrais passer de l'autre côté avant. Puis je te suis. »

D'accord, ce serait aussi une excuse pour tenir la jeune femme, et avoir un meilleur point de vue sur cette dernière... mais ça, il n'avait d'ailleurs pas tellement l'occasion d'en profiter vu que la vapeur se faisait vraiment dense dans leur prison bien involontaire.

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Si l'atmosphère n'avait pas était aussi étouffante, Irélia aurait put trouver ça drôle. Mais là, elle avait du mal à trouver son souffle, et elle se concentrait pour ne pas s'évanouir. Ça aurait été un comble. Elle avait l'impression que l'air était plus frais près de la porte, même si elle était close. Mais ce n'était qu'une impression.

Elle se creusait les méninges. Mais elle avait du mal à mettre ses idées en place. Elle jeta un oeil vers lui, il semblait avoir une idée lui. Irélia écouta alors son plan, et fit des gros yeux. "- Quoi ?? Et puis quoi encore ??" Sa voix se fit assez aïgue, elle en fut d'ailleurs surprise elle même. Monter sur ses épaules ? Et puis quoi encore ! Pour qu'il regarde d'en dessous tout ce qu'il pouvait déjà voir en fait ? Elle essaya de se contrôler, car elle n'était pas du tout d'accord avec son idée. Elle essaya de trouver autre chose, observant le dessous de la porte, mais il s'avérait qu'en vérité ils n'avaient pas le choix. Elle souffla bruyamment. "- Bon je suppose qu'on n'a pas vraiment le choix." Elle marmonna entre ses dents. Elle détestait cette idée, mais l'air commençait vraiment à devenir étouffant, et elle allait finir par s'écrouler si elle ne sortait pas de là.

Elle se redressa, décollant son tee shirt de sa peau, c'était assez abominable. Elle se tourna vers lui, les mains sur les hanches. "- Interdiction d'en profiter." Elle se méfiait quand même. Elle leva la tête. "- Allez, à genoux, homme !" Hé bien oui, pour grimper sur ses épaules, il fallait qu'il se mette à genoux. Et la situation était trop tentante malgré la chaleur.

Et voilà... il trouvait un moyen de sortir d'ici et mademoiselle jouait sa mijaurée... franchement, elle voulait se changer en ravioli à la vapeur ou quoi ? Franchement, il n'avait pas tellement envie de mater en ce moment, surtout dans leur état à tous les deux et quand elle acceptait, Godric affichait un large sourire avant d'afficher un air surpris face à la demande de la jeune femme. Bon sang... s'il pouvait juste dire toutes les images qui lui traversèrent l'esprit face à cela...

« D'habitude, c'est moi qui fait cette demande. » taquinait-il, avant de finalement obtempérer. La miss installée, Godric se remettait debout pour l'aider à atteindre le haut de la porte dans l'espoir de sortir le plus rapidement possible.

Concentré sur le fait de ne pas la faire tomber, le jeune homme attendait que son poids ait totalement disparu de ses épaules avant de l'imiter. Sauter sur un sol glissant, ce n'était pas l'idéal, mais avec un petit élan, Black junior se rattrapait au rebord pour se hisser – même si ses jambes battaient un instant l'air – avant de lamentablement s'écraser de l'autre côté, pour réaliser un truc gênant :

« Merde ! J'ai oublié mon pantalon dans la cabine ! »

Il allait être mignon, à rentrer en calebard dans son dortoir. Tellement discret.... et évidemment, il n'avait pas la cape de Harry, sinon ce serait moins drôle. Bah.... il avait déjà fait pire, il ne trouvait pas dans l'immédiat, mais c'était une certitude... il suffisait de le connaître un minimum pour en être plus ou moins certain.

« Ouf.... on respire mieux par ici en tout cas. J'ai vraiment pensé que j'allais crever de chaud dans ce sauna.... » tout en disant cela, Godric s'était posé sur un banc, se secouant la tête comme il le faisait sous sa forme de canidé et qu'il était trempé avant de se saisir de sa baguette pour sécher ses vêtements et les remettre – une fois lui-même essuyé par une serviette qui passait par là.

Piégés !

P

eeves les regardait faire, s'échapper de leur prison vaporeuse. Ils etaient mignons avec leur rouge aux joues. Avec le pantalon au bas des chevilles. Peeves se marre vraiment. Mais ils parviennent à échapper à son piège. Ah mais non ! Le fantôme veut jouer encore. Verrouillant les vestiaires pour les empêcher de sortir, l'esprit frappeur ouvre toutes les douches et change l'eau en neige, qui virevolte dans toute la pièce.

Peeves

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Irélia passa tant bien que mal au dessus de la porte des douches. Non mais franchement, ils étaient passé d'une situation agréable à un situation totalement incontrôlable. D'ailleurs pendant qu'elle passait, on pouvait l'entendre marmonner des "- Si j'attrape celui qui a fait ça, je le tue, je le tue..." ou des "- C'est pas possible." Non elle n'était vraiment plus très contente. Elle se laissa retomber, non sans grâce, en tentant de ne pas se casser la figure au passage. Il manquerait plus qu'elle ne se casse un bras où une jambe.

Elle l'entendit dire qu'il avait oublié son pantalon, elle leva les yeux au ciel, se rendant compte qu'elle avait oublié son pull. "- J'ai oublié mon pull si ça peut te consoler." Bon, elle n'aurait pas à traverser le château en petite culotte au moins. Elle secoua la tête, se dirigeant vers les bancs où la moitié de ses affaires été encore posé. Il faisait bien meilleur ici, la demoiselle se posa un moment sur le banc, oubliant complètement qu'elle était à moitié nue. Elle voulait juste récupérer, et puis de toute façon, ses affaires à elle était sèche. Elle finit par récupérer une grande serviette histoire de se sécher, et de pouvoir sécher ses vêtements.

Elle sortit sa baguette de son pantalon, essayant de faire ça le plus discrètement possible. Quelle histoire tout de même. Elle qui pensait que tout était finit, elle enfilait tranquillement son pantalon et ses chaussettes, quand soudain toutes les portes des douches s'ouvraient d'une volée, la température baissant d'un seul coup. Pour dire, Irélia arrivait à faire de la buée avec sa bouche. Et à en juger les flocons de neige qui commençait à virevolter dans la pièce, il faisait un froid de canard. Elle qui était en débardeur, et qui avait les cheveux encore trempé, elle se mit à grelotter. "- Si tu veux récupérer ton pantalon, tu peux je crois..." dit-elle d'un ton sarcastique. Irélia secoua la tête, elle était maintenant persuadée de ce qu'il se passait. Elle enfila rapidement sa cape et ses chaussures, histoire de tenter, en vain, d'ouvrir cette foutue porte en grognant des "Ouvre toi". Devant la résistance de celle ci, Irélia donna un gros coup de pied dedans, avant de revenir au milieu de la pièce. Elle n'était plus très contente là. Ils allaient finir par attraper une pneumonie. "- Tu es fier de toi, Peeves ! Tu peux être sûr que le Baron Sanglant en entendra parler..." Tout le monde savait que seul le fantôme de la maison Serpentard savait maîtriser l'esprit frappeur.

En attendant, ils continuaient à se les geler ici, la neige se déposait sur le sol. Sauf que maintenant au moins, ils avaient leurs baguettes. Irélia tenta alors un simple Alohomora. Sans succès. Elle eut alors une idée, quelque chose qu'elle voulait tester depuis qu'elle l'avait lu. Elle recula un peu, regarda Blavis avec des yeux brillants. Il faut dire qu'elle en rêvait depuis un petit moment. "- Je te conseille de reculer un peu, je voudrais tenter quelque chose." Elle attendit quelques secondes, pointa la porte de la baguette "- Bombarda Maxima." lança t'elle d'une voix un peu enfantine. Sauf que l'effet qui en suivit n'était pas enfantin, la porte explosa, ainsi qu'une petite partie du mur, qui s'envola vers le terrain de Quidditch. Un peu de poussière s'envolait vers l'intérieur, quelques débris traînaient par ci par là. Derrière eux, la neige continuait de tomber des douches, la situation était improbable. Irélia pinça les lèvres pour ne pas rigoler. "- Je crois que je vais être coller pour le reste de l'année." finit-elle par lâcher, amusée.

Godric était soulagé d'être sortit de la douche – même si du coup, il n'avait plus son pantalon – et se séchait en secouant la tête dans tous les sens quand il entendit sa camarade marmonner. Si elle attrapait le coupable, il risquait de passer une sale quart d'heure... et le fils Black aiderait bien volontiers dans ce cas. Quand soudain...

« Bloody Hell ! »

Sérieusement ? Il se mettait à neiger ? Mais qui était le fils de Scrout qui faisait ça ? Il n'avait même pas relevé les remarques de la blonde tant il se gelait les miches, littéralement, à cause de la neige. Enfin... il put en effet reprendre son pantalon et le pull de la batteuse de Serpentard... d'un sort, il séchait le tout avant de lancer à Irena son pull, qu'elle ne meurt pas de froid, alors qu'il se remettait lui-même dans ses habits. Merlin bénisse la magie... autrement ils auraient déjà leurs habits gelés.

« Peeves ? »

Pourquoi il n'y avait pas pensé avant... c'était pourtant évident... mais comment y penser alors que chez lui, à son époque, il faisait plutôt la paire avec l'esprit frappeur, échappant ainsi aux frasques de ce dernier. Mais oui, ici il n'était qu'un élève comme un autre, pas un allier de taille, qui aimait embêter le tout Poudlard avec autant d'énergie que Fred et George Weasley qui, en plus de son père, avaient été son inspiration. Hein ? Reculer ? Pourquoi ? Cette lueur dans les yeux de la Serpentard suffit en tout cas à persuader Godric que cela vallait mieux, vu que lui-même arborait cette expression quand il allait faire quelque chose d'énorme, et il retenait une grimace en entendant le sort avant que le mur explose. Ce sort lui rappelait Dolocrapaud Ombrage... quand elle avait fait exploser leur cachette pour l'AD, lors de sa quatrième année. Impossible de lancer ce sort depuis, sans revoir cet horrible animal dans son esprit.

« Wow... rappelle-moi de ne jamais trop t'énerver... j'ai pas envie de finir comme ce mur. » soufflait Godric, avant de rire en entendant parler des heures de colles. « Voyons, tu ne seras collé que si tu te fais prendre... si nous partons avant que les profs arrivent... ni vu, ni connu. »

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Comment avait-elle put ne pas penser à Peeves plus tôt ? Si elle était sûre de ne pas se faire attraper ou de ne pas se faire coller, elle aurait volontiers parler de tout ça à son directeur de maison, ils avaient faillit mourir à cause d'un esprit frappeur crétin. Bon mourir peut-être pas. Et si sous les douches, elle n'avait pas penser à l'esprit, là, c'était directement signé de sa main. Irélia ne comprenait pas comment Dumbledore pouvait laisser cet esprit vagabonder à sa guise et faire ce genre de chose. elle sentait son sang bouillonner, oui elle était en rage la pauvre. Elle n'avait même pas penser qu'il ne devait pas connaitre Peeves, forcément, il était nouveau. "- Peeves est un esprit frappeur du château. Il est un peu trop farceur par moment..." Elle secoua la tête de désespérément. "- Mais je ne pensais pas qu'il pouvait s'aventurer jusqu'ici."

Suite à cela, et à son petit plaisir personnel à faire exploser le mur, elle eut un petit sentiment d'auto-satisfaction. Elle avait beau avoir cette réputation de dernière de la classe, elle se débrouillait très bien quand même. Et puis, pour une qui adorait faire exploser ses chaudrons, voir le mur voler, ça lui faisait un petit quelque chose. Son sourire était amusé plus qu'autre chose, après tout avec la magie, tout ceci serait réparer bien vite. En attendant, elle reprit ses esprits, regardant à nouveau Godric. "- J'ai toujours rêver de lancer ce sort ! " Elle leva les yeux au ciel. "- Mais je te le rappellerais, au cas où tu oublierais cette merveilleuse soirée." Mis à part l'intervention de Peeves, la soirée n'avait pas été si mauvaise. Elle le maudissait ce Peeves d'ailleurs en y repensant.

Des petites lumières au loin, près du château, lui indiqua qu'il devait partir et vite. "- Bon, je crois qu'on doit se grouiller, ils ont du m'entendre." Sans trop réfléchir, elle saisit le jeune homme par le poignet, et traversa le terrain en courant, histoire de se cacher sous les gradins. Elle était presque persuadée que les professeurs iraient vérifier d'abord le vestiaire, et dans la pénombre, ils pourraient en profiter pour s'enfuir. Ce n'était pas sa plus brillante idée, mais c'était la seule qu'elle avait eut sur le moment. C'était un peu la panique qui avait prit le dessus.

En entendant l'explication sur l'esprit frappeur de l'école, Godric affichait un petit sourire qui se voulait intéressé en même temps, alors qu'il connaissait tout sur le sujet. Mais lui aussi était surpris qu'il puisse se rendre sur le terrain, ayant toujours cru qu'il se cantonnait au domaine seul du château. C'était bon à savoir... il pourrait peut-être se servir de cette connaissance pour lui proposer un marché, une connerie... quelque chose de fun quoi.

Par contre, en entendant la Serpentard avouer qu'elle avait toujours eut envie d'utiliser ce sort, Godric revoyait McGonagall dire exactement la même chose pendant la bataille, quand elle avait demander à Neville et Seamus de faire exploser le ponton, pour ensuite jeter le sort qui faisait se défendre le château. Comme quoi... tout le monde rêvait d'utiliser un sort en particulier un jour ou l'autre. Et elle venait d'avouer qu'ils avaient passés une merveilleuse soirée. Un point pour Blavis-Black-Davis ! Bingo ! Il était tellement fier que tout son visage devait briller d'autosatisfaction. Une chose qui serait bien restée plus longtemps s'il n'avait été tiré vers les gradins – sous les gradins – quand les points lumineux des baguettes de leurs professeurs se firent voir au loin. Il fallait déguerpir rapidement et éviter de se faire chopper... bizarrement, il ne se voyait pas se prendre une retenue pour 'mur explosé' et expliquer à ses camarades, le lendemain, qu'il était celui qui aurait fait perdre un certain nombre de points à Gryffondor. Hermione n'était plus là pour les frapper, mais ils avaient pire : Lily Evans.

« Difficile de ne pas entendre une explosion en même temps. » s'amusait Godric, une fois à l'abri des regards, avant de lancer avec ce regard lubrique qu'il avait chaque fois qu'une idée lui traversait l'esprit. « Mais tu sais, si tu voulais qu'on se retrouve ici, il suffisait de le dire, pas besoin d'ameuter le château pour te créer une excuse... »

En parlant de professeurs, il les entendait au loin mais le jeune homme s'en fichait bien, il était en ravissante compagnie, à l'abri des regards et dans un endroit prévu – désigné d'office – par les étudiants comme étant celui de tous les rendez-vous secrets...

« Sauf si tu voulais juste que je te fasse taire de la plus agréable des façons... » soufflait le lionceau, son visage à un effleurement seulement de celui de son amie – après une telle connerie, on devient forcément amis – pour ne pas lui laisser le temps de répondre, ses lèvres venant se déposer sur celles de sa camarade, comme il avait voulu le faire avant que Peeves ne vienne fourrer son nez dans leurs affaires.

hein que t'es même pas cap de me renvoyer mon cognard dans la figure ? allez si tu y arrives, je fais ce que tu veux.

Elle n'en revenait toujours pas d'avoir lancé ce soir, et d'avoir explosé la moitié d'un mur des vestiaires. En fait, toute cette soirée était un peu irréelle. Le fait de sympathiser avec un de ces nouveaux alors qu'elle s'était promis de leur faire la misère, ça la dépassait totalement. Mais elle s'amusait bien, et c'était l'essentiel. D'ailleurs, il avait du s'amuser aussi, puisqu'il restait à ses côtés. Et qui plus est, pour une fois, elle n'allait pas se faire chopper par les profs qui accouraient. Elle se voyait mal expliquer à sa maison qu'ils avaient perdu la moitié de leur point pour avoir exploser un mur. Elle en faisait déjà perdre pas mal en règle général. Et elle imaginait aussi mal raconter à son meilleur ami où elle avait passé sa soirée. Elle comptait garder ça pour elle, et espérait qu'il en ferait de même.

"- Je vais inventer le concept de l'explosion silencieuse, ça va révolutionner le monde..." Elle était sérieuse dans sa phrase, et était bien capable d'y réfléchir encore. Alors qu'ils étaient cachés sous les gradins, elle observait les professeurs au loin, discrètement, espérant qu'ils ne viendraient pas vérifier par ici. Elle reporta son attention sur Godric qui avait une drôle de tête. Elle haussa légèrement un sourcil avant de sourire de façon tout aussi lubrique que son regard. Elle qui pensait rentrer sagement au château se rendait compte que la soirée n'était pas encore finit, ce qui avait le don de ravir la demoiselle. Son principe de ne jamais toucher un Gryffondor semblait s'être un peu évanouit. Il fallait avouer que ce Gryffondor là était à son goût. Elle pouvait bien transgresser sa règle une fois. "- Crois-moi, j'aurais préféré ne pas ameuter tout le château, la douche me convenait bien..."

Gardant ce même sourire sur les lèvres, elle le laissa faire, s'approchant doucement de lui, agrippant délicatement et du bout des doigts le pull du jeune homme, ravie de reprendre la où ils en étaient avant que Peeves ne vienne les déranger. Elle espérait qu'il ne revienne pas par ici cependant.Et elle espérait aussi que personne d'autres n'aurait envie de se retrouver ici, elle savait ce lieu populaire.
Elle le laissa faire, passant délicatement ses bras autour du jeune homme, prolongeant un instant ce doux baiser. Elle devait l'avouer, il embrassait bien. C'était la façon la plus sympas, mais aussi la plus efficace de la faire taire. Se rapprochant doucement du jeune homme, elle mordilla délicatement sa lèvre, murmurant juste "- Ça me plait assez." avant de capturer à nouveaux ses lèvres.

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