"Leave me alone, i'm cursed..." {feat. James Potter}

La nuit était fraîche et les Mangemorts avaient déposés la jeune femme près d’une maison, sans savoir que c’était celle de Lily et James Potter. Un des Mangemorts fit apparaître la Marque des Ténèbres dans le ciel bien que le jeune femme ne soit pas encore morte. Vu dans l’état où ils l’avaient laissé, ils étaient certains que la rouquine n’allait pas survivre.

Ginny sentait ses poumons se compresser encore plus lorsqu’elle respirait. Sa respiration était sifflante et elle ne sentait presque plus ses jambes ou ses bras. La rouquine cracha du sang et pendant un instant, elle perdit connaissance. Elle n’entendit pas James arriver près d’elle, essayant de la maintenir en vie. Quelques secondes plus tard, Lily était là aussi. Lorsque James la souleva dans ses bras, Ginny pu à peine prononcer son prénom qu’elle cracha du sang et s’évanoui de nouveau. Elle ne savait même pas que le jeune homme allait l’emmener à Ste-Mangouste. Elle ne savait pas non plus que l’Ordre allait être au courant.

Lorsque Ginny se réveilla quelques heures après son admission à Ste-Mangouste, elle avait l’impression de s’être pris des centaines de Doloris... Son bras gauche était couvert d’un pansement et lui faisait un mal de chien. Ses cotes lui faisaient tellement mal qu’elle avait l’impression qu’on s’était assit sur elle. Son visage n’était que douleur, elle ne ressentait rien au niveau de ses jambes. La rouquine réussi à ouvrir les yeux, mais la lumière qu’il y avait dans la chambre les lui fit refermer... Pendant un instant, elle se demandait pourquoi elle avait aussi mal puis elle se souvient. Les larmes lui montèrent aux yeux et coulèrent sur ses joues. Les Mangemorts l’avaient capturé et l’avaient torturé, elle s’en souvenait. Elle avait perdu sa baguette magique, mais elle n’avait pas laisser tomber quelques informations concernant l’Ordre ou sur quelqu’un d’autre. Elle était fière de cette prouesse, mais elle en avait payé le prix fort.

La jeune femme réussit à ouvrir les yeux et fit tout de suite qu’elle se trouvait à Ste-Mangouste. Il y avait beaucoup d’affiches qui représentait des malades. Ginny sentit qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce, quelqu’un qui était posé près de son lit, même sur le lit, la tête contre le matelas et qui dormait. La rouquine se redressa un peu, grimaçant de douleurs et pendant un instant, ne voyant pas le visage de la personne, pensa que c’était Harry. Le coeur de la jeune femme rata un battement, mais elle se rappela rapidement qu’elle ne lui parlait plus. Mais la personne lui ressemblait tellement... Ginny leva une main et caressa doucement les cheveux de l’homme près d’elle. Ce dernier se mit à bouger et la jeune femme retira rapidement sa main. Ce n’était pas Harry, mais James Potter. Le jeune homme avait le visage complètement ensommeillé et Ginny eut un petit sourire avant de le perdre. De sa voix enrouée, la jeune femme lui demanda :

«Qu’est-ce que tu fais là James ? Pourquoi n’es-tu pas en sécurité chez toi ?»

La jeune femme pensait que personne ne devrait venir la voir, elle qui s’était fait avoir comme une débutante, prisonnière des Mangemorts, presque violée et laisser sa vie... Elle était un danger pour tout le monde...

Ginny avait vraiment mal partout. Elle se demandait comment c’était possible de ressentir autant de douleurs dans le corps humain... Elle ne savait pas si elle avait été guérit, si elle allait s’en remettre. Pourtant, elle savait que les Médicomages étaient des être doués, mais de là à faire disparaitre toutes les douleurs d’un coup, ce n’était sans doute pas possible. Elle allait devoir prendre son mal en patience.

Lorsqu’elle vit quelqu’un avait la tête posée contre le lit, elle se demanda en premier lieu si ce n’était pas Harry, mais elle se rappela qu’ils ne se parlaient plus. Ce n’était que James qui semblait avoir passer la nuit à ses cotés alors qu’il aurait du être aux cotés de Lily. Ginny lui fit remarquer, mais il ne lui répondit pas directement. Il lui demanda plutôt si elle se souvenait ce qui s’était passer. Ginny se mise à trembler au fur et à mesure que James lui racontait ce qui s’était passé depuis le moment où les Mangemorts l’avaient déposé près de chez les Potter. Puis, le jeune homme lui dit alors que le médecin qui l’avait opéré lui avait demandé de donner son sang à la jeune femme et qu’il avait accepté. La main de James trouva celle de la jeune femme et il rajouta qu’il savait que c’était beaucoup à digérer en peu de temps, mais qu’elle devait essayer de se souvenir ce qui s’était passer pour aider à retrouver ceux qui lui avait fait ça...

«Je... Je me souviens que je suis sortie de chez toi hier soir... enfin, je ne sais même pas si c’était hier soir ou si c’était il y a plus longtemps... je suis sortie de chez toi et j’ai transplané pour Londres. Jusque là, tout allait bien. Je ne sais pas pourquoi... pourquoi je n’étais pas sur mes gardes... On m’a attrapé par derrière... Je me suis défendue... j’ai perdu ma baguette magique... puis, je me souviens de rien... On m’a réanimé dans un local sombre.... Il y avait des dizaines de personnes... deux hommes étaient devant moi, mais impossible de les reconnaitre, mais ils savaient beaucoup de choses sur moi... Ils voulaient s’en prendre à toi... à Lily... à vos enfants... Ils voulaient s’en prendre aux Weasley... J’ai perdu connaissance plus d’une fois...»

Ginny sentait les larmes coulées sur ses joues tumifiées, elle n’arrivait plus à respirer correctement... Sa main serra celle de James avec force. Elle n’arrivait plus à continuer. Il lui demanda alors si elle avait été violé. La question fit sursauter la jeune femme, mais elle se rappela quelque chose.

«Non... non ils n’en ont pas eu le temps... Un des deux Mangemmorts qui m’a interroger s’est interposé... Comme s’il avait peur que je meurs... J’ai sentit qu’il tremblait quand il m’a porté sur son épaule... puis j’ai perdu connaissance pour la je ne sais combientième fois... Après, je me suis réveillée, j’étais dans tes bras... puis ici...»

Elle regarda James dans les yeux. Il se sentait coupable, elle le sentait. Elle serra un peu plus sa main avant de lui dire :

«James, ce n’est pas de ta faute... J’étais au mauvais endroit au mauvais moment... L’un des Mangemorts semblait vraiment bien connaitre mes habitudes... Je me demande s’il n’est pas déjà venu au Chaudron Baveur... mais impossible de le savoir bien sûr puisqu’ils avaient tous leurs masques... J’ai seulement reconnu l’une des femmes. L’un des Mangemorts l’a nommé pensant sans doute que je n’allais pas l’entendre... Narcissa Black. Elle était présente, elle essayait de calmer de jeux... mais on l’a renvoyé... Elle est enceinte elle aussi... Et je pense que ça ne devrais pas tarder d’après la voix du Mangemort...»

Ginny se laissa aller contre son oreiller, essayant de retrouver une respiration normale... Elle ne se souvenait plus du jour qu’ils étaient... Elle ne savait pas si elle était à Ste-Mangouste depuis une journée ou un mois...

«Depuis combien de temps je suis là ?»

Ginny savait que si elle racontait l’histoire à James, ce dernier allait sans doute se mettre à la recherche des Mangemorts qui avaient attaqué la jeune femme. Mais elle avait besoin d’en parler et il était le premier à l’avoir trouver parce que les Mangemorts l’avaient laissé pour morte devant chez les Potter. Il fallait qu’elle arrive à en parler, pourtant ce n’était pas facile. Elle tremblait, sans doute d’émotions ou de fatigue, mais elle devait vraiment en parler. Sinon, elle savait qu’elle en deviendrait folle... La main libre de James vient essuyer les larmes de Ginny qui coulaient sur son visage. Il lui dit qu’elle avait été vaillante jusqu’au bout, qu’elle avait protéger de nombreuses personnes. Il lui promettait que plus personne ne mettrait la main sur elle. Ginny posa sa main libre sur la joue de James et lui murmura :

«Ne fais pas de promesses qui pourraient être brisées...»

Elle retira sa main de sa joue et continua son récit, indiquant que Narcissa Black était présente dans la pièce. James lui dit alors qu’enceinte ou pas, elle avait laissé la torture se produire et qu’elle allait le payer. Horrifiée, Ginny lança :

«James, elle est enceinte ! Tu ne vas pas t’en prendre à une femme enceinte. Tu ne vas pas devenir comme eux !»

Elle commençait à s’énerver ce qui n’était pas la meilleure des choses. Puis, elle demanda combien de temps elle était là. Seulement une journée. Elle avait l’impression que ça faisait des siècles. James lui dit alors que le médecin allait lui expliquer ce qui se passerait pour la suite. A peine avait-il eut fini sa phrase que le medecin en question arriva. Il lui expliqua qu’elle devait suivre un traitement pour recevoir du sang. James étant un donneur universel, c’était lui qui allait être son donneur. Ce dernier lâcha la main de la jeune femme et fut installer dans un fauteuil à coté de son lit. On lui enfonça une sorte de cathéter dans le bras et il en fut de même pour Ginny qui ne ressentit presque rien tellement elle avait mal partout. Pour détendre l’atmosphère, James lui dit alors que les médecins avaient oublié de lui dire qu’avec le sang de James Potter, elle allait prendre la grosse tête. La rouquine rigola légèrement, mais s’arrêta presque immédiatement à cause de la douleur à ses cotes. Le jeune jeune homme lui chuchota alors que peut-être des bois allaient lui pousser sur la tête. Ginny rigola légèrement et lui dit :

«Tu sais que tu n’étais pas obliger de le faire ça... Ils auraient pu trouver quelqu’un d’autre, quelqu’un comme...»

Ginny allait parler d’Harry en disant à James «quelqu’un comme ton fils», la rune s’anima juste assez pour faire souffrir Ginny. Avec toutes ses blessures, personne ne penserait qu’elle avait une Rune en elle. La douleur se diffusa jusque dans ses côtes fragilisés, en brisant une nouvelle de nouveau. Celle-ci s’enfonça légèrement dans son poumon et à ce moment, Ginny n’arriva pas à retrouver son souffle, ni même respirer. La jeune femme avait attrapé la main de James, mais elle la lâcha doucement, comme si son âme quittait son corps. Sa respiration était de nouveau sifflante et bientôt, elle perdit connaissance, sans voir les nombreux membres du personnel s’affairer autour d’elle, sans voir la panique donc James était en proie...

Ginny avait déçu James, elle le sentait. Mais ce n’était pas qu’elle n’avait pas confiance en lui. Il avait d’autres choses à penser qu’à une petite rouquine qui se faisait enlever par les Mangemorts. D’accord, ils avaient vécu beaucoup de choses ensembles, mais la jeune femme ne voulait pas qu’il se mette en danger pour elle. Il lui demanda alors si elle pensait sincèrement que c’était une promesse qu’il ne pourrait pas tenir. Ginny bougea un peu dans le lit et lui dit :

«Non, j’ai confiance en toi, mais tu as une famille. Lily va bientôt accouché, il faut que tu sois présent pour eux. Tes enfants vont avoir besoin de toi. Je ne veux pas que tu te mettent en danger pour moi. Je n’ai pas vraiment d’attache moi. Mes parents ne sont plus là, j’ai deux frères qui ne se préoccupent pas du tout de moi... enfin, un plus que l’autre. L’aîné est trop occupé avec sa boutique et sa femme. Le second, je ne sais même pas où il est tellement il ne me donne pas nouvelles. Le seul qui pourrait débarquer maintenant, c’est George. Mais le temps qu’il apprenne la nouvelle, je serais peut-être déjà sortie.»

La jeune femme continuait de regarder James. Dans une autre vie, dans une autre dimension, si elle n’avait pas eu peur que le passé soit modifié à jamais, la rouquine lui aurait sauté dessus. La ressemblance avec Harry était étonnante tant physiquement que moralement. Cependant, Harry avait maintenant zapper Ginny de sa vie, cette dernière se demandait si elle n’était aps en train de transférer ses sentiments sur James. Ce dernier était en couple, marié, allait avoir des enfants. Il fallait qu’elle arrête de se faire des films. Elle parla ensuite de Narcissa Black, du fait qu’elle était enceinte, que James ne devait pas s’en prendre à elle au risque de devenir comme les Mangemorts. Il lui dit alors qu’ils n’avaient pas eu de pitié lorsqu’ils les avaient attaqué Lily et lui. Ginny lui dit alors :

«Ils n’ont pas de pitié parce qu’ils sont le mal incarné... Tu n’es pas le mal incarné James. Tu es la personne la plus courageuse, la plus douce, la plus serviable que je connaisse. Tu n’hésites pas à te mettre en danger pour sauver les autres même lorsque la personne est perdue à jamais...»

Le jeune homme décida de lui donner son sang et l’équipe medicale les installa. Après quelques blagues de la part de James, Ginny lui dit alors que si ce n’était pas lui qui lui donnait son sang, ils auraient trouvé quelqu’un d’autre. Elle avait faillit parler d’Harry et la rune l’avait bien sentit. Déjà affaibli par son agression, la rune acheva le travail. La douleur déplaça et brisa une cote de la jeune femme et alla perforer l’un de ses poumons. La jeune femme perdit connaissance parce qu’elle n’arrivait plus à respirer. La jeune femme ne vit pas que James essayait de se débattre pour venir vers elle. Le noir l’envahit totalement.

Ginny se réveilla et sut tout de suite que quelque chose n’allait pas. Elle n’était plus à Ste-Mangouste. Elle était dans une forêt qui ressemblait beaucoup à la Forêt Interdite vers Poudlard. La jeune femme regarda son corps et vit qu’elle portait une robe blanche, comme celle que Lily portait pour son mariage. Bizarre. La nuit était tombée sur la Forêt et la jeune femme frissonna. Elle décida d’avancer et appela :

«Il y a quelqu’un ?»

Sa voix fit écho dans la foret et personne ne lui répondit. Curieusement, elle sentit sa baguette magique coincée dans son collant. Elle sortit le bout de bois et prononça un Lumos. Elle se trouvait bien dans la Forêt Interdite, mais elle ne comprenait pas pourquoi. Elle décida d’avancer et peut-être qu’elle allait trouver de l’aide.

Il y avait des bruits bizarres dans cette foret. Elle se rappela qu’il y avait des loups-garous bien qu’elle n’en ai jamais vu. Loin d’être rassurée, Ginny continuait d’avancer avant de tomber sur un petit étang qui se trouvait à quelques pas d’elle. Elle ne l’avait jamais remarquer... Fronçant les sourcils, elle s’en approcha et vit que quelqu’un se trouvait sur l’autre rive. Elle s’avança et reconnut Harry, puis Leroy, puis James. Le visage de la personne changeait au fur et à mesure de ses émotions.

«Qu’est-ce que... ?»

Choquée, la jeune femme recula de quelques pas et se prit les pieds dans une branche derrière elle. Elle tomba sur les fesses, s’écorchant la main qui ne tenait pas sa baguette. La personne aux multiples visages lança alors d’une voix grave :

«Tu vas mourir Ginny Weasley... La rune est en train de te tuer. Les Mangemorts t’ont tués. Ton destin n’est pas de survivre. Ton destin est de tout détruire sur ton passage. Tu as déjà causé beaucoup de dégats dans le passé... Tu vas en créer encore dans le futur... Tu ne vas pas survivre. Tu vas tout détruire...»

Pendant que la personne parlait, le visage d’Harry fit place à celui de Leroy puis celui de James. Ginny comprenait pourquoi Harry et James étaient là, mais Leroy ? Avait-il découvert ce qui se passait ? Avait-il un peu d’amitié pour la jeune femme ? Est-ce qu’il s’inquiétait de ne pas la voir venir au travail. La rouquine allait parler lorsqu’un vent violant se leva. Quelque chose n’allait pas, elle n’arrivait plus à respirer. C’est alors que Lord Voldemort se présenta derrière Harry/Leroy/James. Ginny hurla au moment même où l’Avada Kadevra fut lancé. Il y eut un éclair vert et la jeune femme fut aveugler pendant un moment. Lorsqu’elle put regarder de nouveau devant elle, elle vit qu’il y avait trois corps. Harry. Leroy. James. Elle se leva précipitament, trébuchant pour aller rejoindre le premier des corps, celui d’Harry. Elle s’écroula sur son corps, pleurant à chaudes larmes.

«Non non... Je ne voulais pas... Je ne voulais pas...»

Il y eut un bruit derrière elle et Lord Voldemort se trouva derrière elle.

«Tu as causé beaucoup de souffrance Ginny Weasley. Et tu vas aussi mourir. AVADA KADEVRA»

La lumière verte aveugla Ginny et tomba sur le corps d’Harry, morte.

Dans la réalité, les medecins réussirent à s’occuper de Ginny, mais ils avaient du mettre en place un système pour l’aider à respirer. Comme chez les Moldus et leurs machines respiratoires, le Médicomage avait trouvé le même système, mais avec le sortillège de Tetenbulle. La bulle recréa les mouvements respiratoires. Ginny était coincée dans son corps, entendant James l’appeler, mais elle ne pouvait pas lui répondre. Elle chercha sa main pour l’attraper, mais l’effort fut trop important et Ginny s’évanoui de nouveau.

Entrainée dans ses cauchemars, Ginny allait revivre la mort d’Harry, James et Sirius plusieurs fois pendant la nuit. La jeune femme ne pouvait sortir de son état de coma. On l’aidait à respirer pour ne pas fatiguer ses poumons... La rouquine ne pouvait que combattre ses démons et elle ne pouvait pas bouger dans son lit...

La jeune femme réussit tout de même à bouger une main pour essayer d’attirer l’attention de James qui criait son prénom, mais elle perdit de nouveau connaissance. La rouquine ne vit donc pas l’infirmière qui arriva dans sa chambre pour calmer un James en panique. Le pauvre garçon allait sans doute penser qu’il était maudit puisqu’à chaque fois qu’ils se voyaient, il y avait quelque chose qui arrivait... Pourtant, le brun resta auprès de Ginny. Il se leva de son lit et vient se mettre près de celui de la jeune femme. Cette dernière, dans un état de semi-consciance, se rendit compte qu’il y avait quelqu’un à coté d’elle, mais puisqu’elle avait perdu connaissance, elle ne savait qui s’était. Une main douce, attentionnée se glissa dans la sienne et tout de suite, la respiration de la jeune femme se fit plus facilement. Elle savait qu’elle n’était pas toute seule. Pendant des heures, elle se battit contre ses démons, ses images, ses aventures. La bulle qui l’aida à respirer commençait à disparaitre petit à petit, pour qu’elle puisse respirer seule.

Les heures passèrent et la main de Ginny était toujours dans celle de James. La bulle qui l’aidait à respirer avait disparu. Une infirmière était passée voir la jeune femme et elle paraissait satisfaite, mais Ginny luttait toujours avec ses démons. Elle bougeait beaucoup dans son lit et James ne la lâchait pas. C’était peut-être le mieux.

En milieu d’après-midi, Ginny ouvrit doucement les yeux. Elle n’arrivait pas à les garder ouvert très longtemps. Elle s’agita doucement dans son lit et elle sentit qu’elle tenait la main de quelqu’un. Ce n’était pas Harry, elle en était presque sur et ce n’était pas Sirius non plus. C’était donc James. Ginny serra un peu plus fort la main du jeune homme.

«James...»

Elle avait l’impression qu’on l’avait jeté d’un balai, très haut dans le ciel avant de la laisser tomber au sol. Sa voix était faible, elle n’était pas certaine que le jeune homme ait entendu son appel.

«Qu’est-ce... Qu’est-ce que tu fais ici encore... ? Et Lily ?»

La préoccupation de Ginny n’était pas sa propre santé, mais la sécurité de Lily avant tout.