Libre * Explosion matinale

En se levant ce samedi matin là, Aleksandra ne se sont pas des plus motivées alors qu'une journée de travail et de révisions l'attend. Elle a beau être une serdaigle, l'idée de passer toute une journée clouée sur une chaise n'est pas pour la ravir même si elle aime la connaissance et la découverte de nouvelles choses. Malheureusement, les révisions sont comme leur nom l'indique du déjà vu, du réchauffé, des choses qui ne lui apprennent rien de plus et qui de fait ne l'excitent pas des masses. Pourtant elle allait bien devoir y aller. Se préparant donc, la demoiselle songe qu'heureusement le lendemain elle a prévu un entraînement de quidditch intensif, qui permettra de se changer un peu les idées et de ne pas avoir constamment la tête dans ses ouvrages et ses notes de cours.

Prête à attaquer sa journée, la demoiselle quitte le dortoir des filles pour rejoindre la salle commune où quelques étudiants se trouvent déjà, papotant de tout et de rien en commençant à sortir leurs affaires pour réviser. Dans un premier temps, la jolie rousse pense plutôt aller prendre un verre de jus d'orange dans la grande salle pour se réveiller et un thé, certainement. Manger ? Elle doute d'avaler grand chose, ces derniers temps ce n'est pas l'appétit qui la tient en haleine. Mais elle voudrait tout de même boire un peu. Alors elle se dirige vers la porte d'entrée de leur salle commune, qu'elle quitte. En chemin pour la grande salle, elle décide d'aller plutôt au parc.

Sortant, elle fait tout juste quelques pas qu'une explosion se produit tout prêt d'elle. Des pétards, des feux d'artifices.... la demoiselle sent son cœur qui tambourine dans sa poitrine sous l'effet de la peur qu'elle a ressentie en entendant ce bruit, de manière si soudaine. Ce devait être l'un des produit vendus par la nouvelle boutique Wealey, au W qui explosa parmi les autres formes.

"- Mais qui est l'imbécile qui tire des feux d'artifices tout près des portes sans s'assurer qu'aucun élève n'arrive ?" demande la jeune femme, furibonde, en cherchant le coupable du regard.