Looking for a book - libre

Looking for a book
Victoria De Queensberry

Dans la vie de Victoria, il n’y avait pas grand-chose de bien intéressant. Disons selon la plupart des gens. Elle adorait sa vie. Elle avait tout ce qu’elle voulait dans un claquement de doigts, elle réussissait bien dans le travail qu’elle avait choisit et qui lui allait comme un gant. Trouver des informations, trafiquer les données qu’elle obtenait et les diffuser Vicky aimait ça. Elle avait même eu une petite chronique dans la gazette du sorcier et ce n’était pas rien pour la jeune femme. La seule ombre au tableau dans cette vie magnifique qu’elle menait était sans doute la solitude. Elle n’aimait pas être seule, elle aimait avoir des gens qui l’admirait, des gens qui la haïssait mais qui s’occupait quand même de sa petite personne. Bien sûr personne ne pouvait la connaitre totalement, personne n’avait chercher à savoir qui se cachait derrière la petite princesse qu’elle était. Victoria n’avait jamais parlé de ses problèmes d’argent, d’héritages qui pourraient très bien ne jamais tomber, mais un jour elle saurait très bien comment se débrouiller pour avoir ce qu’elle méritait. La jeune femme venait de terminée sa journée d’étude, elle travaillait à la gazette du sorcier et elle était plutôt fière de la chronique qu’elle venait d’écrire. Victoria avait mit du temps pour l’écrire ayant eu besoin d’information, mais elle savait très bien que ce qu’elle avait écrit allait faire mouche et elle n’attendait qu’une chose, c’était que les concernés puissent la lire. Elle aurait probablement la visite de plusieurs personnes, mais tant que le moment n’était pas venu, Victoria avait décidé d’aller se promener sur le chemin de traverse. Habillée d’une jupe en cuir noir, d’un chemisier et d’une veste rouge, elle sortit de ses appartements après avoir vérifié qu’elle avait une allure correcte. Elle aimait être présentable perchée sur ses talons, jamais elle ne pourrait s’habiller comme un souillon et vu qu’elle pouvait acheter ce qu’elle voulait, pourquoi se priver de ne pas acheter les vêtements les plus en vogue. Passant pas le chaudron baveur, un taudis selon elle mais moins pire que Comaethylic, elle prit le passage qui l’emmena jusqu’au chemin de traverse. Talon et pavé ne faisait pas bon ménage clairement, mais bon Victoria tentait de garder la tête haute et une allure posée pour avancer jusqu’à un endroit qu’elle adorait par-dessus tout. La librairie de Fleury et Bot. Les livres avaient toujours été l’une des choses qu’elle préférait au monde et elle avait entendu parler d’un livre qui pourrait sans nul doute lui plaire. Rentrant dans la boutique, ses talons ne produisant aucun bruit sur la moquette, seule la clochette annonça son arrivé. Elle monta les marches et commença à arpenter les rayons. Rien, elle ne trouvait rien et commençait à en être agacée. « Des livres moldus, est-ce qu’il y en aurait par ici … » murmura-t-elle pour elle-même. Bon ce n’était pas en se baladant ainsi qu’elle trouverait quoique ce soit. Trouvant une personne qui pourrait sans doute correspondre à une vendeuse, elle s’avança d’un pas décidé vers elle. « Excusez-moi, est-ce que vous savez où je peux trouver 1984 de George Orwell ? » Son ton était clairement agacée et bien sûr Queen Victoria aurait pu aller dans une autre librairie, mais elle était certaine que parmi tout ses livres il y avait celui qu’elle cherchait. Enfin elle l’espérait, cela aurait été une perte de temps. Même si elle avait d’autres livres à trouver ce premier l’intéressait plus.

electric bird.

Sujet: Re: Looking for a book - libre Lun 17 Sep - 12:58

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ft | Victoria de Queensberry

Mary avait besoin de nouveaux livres pour le restant de l'année scolaire. La jeune femme en avait besoin pour la poursuite de ses travaux, de ses études. Elle espérait donc que la librairie Fleury et Bott aurait le livre dont elle avait besoin et ce bien que l'ouvrage concerné soit un manuel d'astronomie d'un auteur africain, enseignant à Uagadou, qu'elle avait eut le privilège de rencontrer quelques années plus tôt alors qu'elle effectuait un stage dans l'école auprès des professeurs de celle-ci. Cela avait été enrichissant et elle ne doutait pas que ce livre pourrait lui fournir quelques clés manquantes, encore, au puzzle de ses recherches. Malgré sa répartitions dans la maison des lions, elle avait ce besoin tour serdaigle de travailler au mieux, de faire bouger les choses, de se donner à fond dans son travail, ces qualités qu'elle appréciait chez les bleus et bronze et qu'elle reconnaissait en elle. Cette soif de savoir qui l'aurait fait se sentir à sa place parmi eux, alors qu'elle ne s'était jamais sentie courageuse, l'étant peut-être en l'ignorant. C'est ce qui l'avait conduite dans la librairie et la condamnait maintenant à éplucher les étagères à la recherche de cet ouvrage, sans parvenir à mettre la main dessus. Elle n'ose pas demander, timide comme elle est. Alors elle regarde, une fois encore, le rayonnage des ouvrages d'astronomie. Elle regarde les titres, un par un, passant son doigt sur quelques reliures, non sans manifester un vif intérêt pour ces sources de savoir. Elle aurait volontiers acheté tout les livres si elle l'avait put. Si elle n'avait pas craint de faire hurler ses parents, malgré la fortune des McDonald.

Elle sursaute en trouvant la livre qu'elle cherchait, qu'un curieux repose à l'instant et elle l'attrape rapidement, avant que qui que ce soit d'autre ne mette la main sur ce sacro saint dernier exemplaire. Parfait, la jeune femme va pouvoir rentrer à l'université pour travailler encore, avancer sur ses recherches et vérifier ses hypothèses, à la nuit tombée. Elle se dirige donc vers les caisses, quand une jeune femme l'arrête, un peu plus âgée qu'elle. Mary se souvient l'avoir déjà aperçut à l'université. Contrairement à elle, Victoria attire l'attention, ne cherche pas à se faire oublier, bien au contraire. La jeune femme écoute sa question.

«- Je... je suis désolé, je ne sais pas.»

Mary s'excuse, elle s'excuse de ne pas savoir, même si ce n'est pas sa faute. Comment saurait-elle, quand elle ne travaille pas ici ? La demoiselle pourtant voudrait aider son interlocutrice. Mais 1984, ça ne parle pas une seconde à la sang-pur.

«- C'est quel type d'ouvrage ? Un manuel de runes ? d'arithmancie ?»

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Victoria De Queensberry

Victoria adorait clairement lire, mais elle n’aimait pas lire des livres de princesses. Bien au contraire ce qu’elle trouvait intéressant dans les livres ce n’était pas le fait de pouvoir rêver, mais bien le fait de pouvoir apprendre des choses. Elle adorait lire afin d’en savoir plus sur le monde qui l’entourait et pourtant cela lui arrivait bien souvent de lire des fictions. Oui les livres scolaires c’était intéressants, les livres traitant d’un sujet également, mais dans certains livres de fictions il y avait des tournures de phrases qui en disaient beaucoup plus que ce qu’on pouvait comprendre. En une phrase un auteur était capable de vous apporter énormément d’éléments sur un personnage, par le choix des mots ou tout simplement par la tournure choisie. C’était cette puissance qu’un mot pouvait avoir qui fascinait sans doute le plus Victoria quand elle lisait des livres. Seul un imbécile ne pourrait pas voir la beauté qu’il y avait dans la lecture, la manière dont celle-ci nous apprenait des choses autant sur nous-même que sur le monde, que sur la manière de le diriger. Diriger le monde ce n’était pas loin de l’ambition que pouvait avoir Vicky, même si cette tâche n’était clairement pas sa mission sur terre, la jeune femme régissait son univers comme elle le souhaitait et pour le coup vouloir un livre moldu dans une librairie magique lui semblait totalement normal. C’était plus par curiosité d’ailleurs de voir si les sorciers étaient capables d’en avoir caché parmi les étagères qui l’avaient amené à venir flâner dans Fleury et Bott cette après-midi-là. L’odeur des livres, la sensation de leur couverture sur ses doigts, cela lui rappelait la bibliothèque que possédait ses parents, bien remplie comparé à la pauvre librairie. Mais les parents de Vicky avaient l’argent pour acheter une multitude de livre, surtout quand leur fille faisait un caprice pour en avoir. Chez elle maintenant toute seule, ce n’était plus une grande bibliothèque qu’elle avait, mais une petite. Victoria aurait sans doute garni un peu plus ses étagères, mais il était bien rare qu’elle lise deux fois le même livre, alors à quoi bon racheter les mêmes ? Alors que ses pas l’amenaient dans sa recherche frénétique de ce fameux livre moldu qu’elle n’était clairement pas certaine de trouver ici, Victoria se retourna vers ce qui lui semblait être une vendeuse pour lui demander si elle ne savait pas où elle pourrait trouver ce livre. Mais si Vicky avait bien l’impression d’avoir à faire à une vendeuse la demoiselle qui se tenait devant elle ne semblait pas en être une. Elle soupira légèrement agacée en l’entendant s’excuser. S’excuser de quoi ? D’être une incapable ? Clairement même si c’était pour cette raison, Victoria n’allait pas répondre à ce genre d’excuse. La brune croisa les bras sur sa poitrine, tournant son regard vers une étagère pour observer les reliures des livres, lorsque son interlocutrice reprend la parole pour lui demander de quoi il s’agit. Livre de runes ou d’arithmancie ? Quelqu’un d’autre aurait sans doute rit à ce genre de réponse, mais au lieu de ça, Victoria poussa un soupire avant de s’autoriser à cultiver la demoiselle. « Non. C’est un livre de science-fiction qui parle de ce qu’aurait pu être la société en 1984 suite à une guerre nucléaire. » Bon apparemment les gens ne devaient pas connaitre ce livre et pourtant d’après Victoria c’était sans doute l’un des plus connus de l’auteur. Elle choppa un livre, l’ouvrit et commença légèrement à lire avant de le refermer d’un coup sec. « Mais bon j’imagine qu’il n’y aura jamais de livre moldu dans ce genre d’endroit. J’ignore pourquoi d’ailleurs, ceux sont des livres, peu importe l’auteur ils devraient être lisible par tous. » Oui elle devrait peut-être penser à ouvrir une librairie qui vendraient des livres moldus et sorciers. Cela aurait pu être une idée d’avenir si la jeune femme n’avait pas déjà tracé tout le sien depuis des années déjà.

electric bird.

Sujet: Re: Looking for a book - libre Sam 24 Nov - 13:18

La jeune femme est serviable, elle a l'envie d'aider son prochain. Alors quand cette demoiselle cherche son livre et ne semble pas le trouver, même si elle n'est pas vendeuse, Mary souhaite tout de même lui venir en aide et l'aider à chercher ce livre. Mais elle ne le connaît pas, alors elle questionne son interlocutrice pour savoir où trouver l'ouvrage, pensant que c'est un livre sorcier, parlant de runes, de potions peut-être, d'astronomie pourquoi pas. Mais ce n'est pas le cas alors que Victoria lui apprend qu'il s'agit d'un livre de sciences fiction. Mary ne connaît pas réellement ce genre d'ouvrage, étant une sorcière de sang-pur elle ne s'est jamais trop intéressée aux genres moldus. Elle hoche tout de même la tête sur ce sujet futuriste à priori et commence à chercher le livre dans les rayonnages, avant de s'interrompre comme Victoria reprend la parole. Elle n'a pas tord, la boutique vent rarement des livres moldus, et ne propose que des livres sorciers la plupart du temps.

«- Effectivement Fleury & Bott vendent rarement des livres moldus, ça arrive de temps en temps mais c'est rare. Je ne comprends pas non plus pourquoi ils n'en vendent pas plus mais c'est peut-être parce que beaucoup de sorciers ne s'intéressent pas au savoir ou à la littérature moldu.» fait remarquer la demoiselle.

Après tout, tout n'est qu'une question d'offre et de demande finalement. S'il y avait de la demande, la librairie proposerait probablement ce genre d'ouvrages mais le monde sorcier reste conservateur et enclavé dans sa propre culture. Ils restent enfermés dans leurs croyances sans trop s'intéresser à ce qu'il y a autour, malheureusement. Mary doute en tout cas que cette étudiante trouve ici ce qu'elle cherche.

«- J'imagine qu'il n'y a pas assez de demande tout simplement...»

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Elle aurait dû se douter que ce genre de livres ne se trouveraient pas là, mais aller se perdre dans la grande ville de Londres pour essayer de trouver ce qu’elle cherchait lui avait semblait une tâche bien trop ingrate. D’autant que si elle avait été là-bas, Victoria savait qu’elle n’aurait pas acheter qu’un livre et donc au lieu de passer uniquement quelques minutes dans une boutique, elle aurait passé son après-midi dans une multitude de magasins à la recherche de tout sauf de ce qu’elle cherchait à la base. Alors elle s’était dit dans un soupçon d’espoir que peut-être la plus grande librairie sorcière de Londres aurait ce qu’elle cherchait. Vicky ne s’était pas dit un seul instant que les sorciers ne pourraient pas s’intéressé à des livres aussi culte qui parlaient pourtant d’une histoire fort possible et que même la magie ne pourrait éviter si cela devait arriver. Le problème des moldus sans doute qui souhaitait se faire la guerre sans arrêt, mais qui avaient été assez doué pour la faire de manière claire. Elle avait l’impression que les sorciers se faisaient des guerres par derrière et que quoiqu’il se passerait il y aurait toujours des extrêmes. Dans tous les cas était partout et au lieu de tenter de changer les choses de manière calmes et pacifique ou bien de s’exiler sur une île déserte pour mettre en place leur anarchie stupide, il préférait mettre toute la vie du monde en danger. Des idiots et des crétins qui exaspéré encore plus Victoria. Et les rayonnages montraient bien une certaine suprématie des sorciers vis-à-vis des livres moldus. Elle demanda à une jeune fille si elle pourrait trouver son livre, mais apparemment alors que la demoiselle regardait les rayonnages, il ne semblait que rien avec ce titre puisse se présenter à ses yeux. Elle expliqua clairement de quoi parlait le livre, mais la demoiselle qui semblait partagé son avis lui fit remarque qu’elle ne trouverait pas ou très peu de livres d’origine moldu. « Les gens n’ont donc aucune culture. C’est bien triste de bannir des livres géniaux sous prétexte qu’ils viennent d’auteur moldu. Quelqu’un devrait ouvrir une boutique mixte. » pesta Victoria, tapant légèrement du pieds à défaut de taper dans les rayonnages pour ne pas abîmer les livres. Elle pesta à nouveau en disant que les livres devraient être lu partout, ce à quoi la jeune femme répondit par l’affirmatif. D’un geste de la tête Victoria reposa son attention sur son interlocutrice, l’observant plus qu’elle ne l’avait fait auparavant. Une jeune fille aux cheveux d’un châtains très claires avec des mèches de couleurs blondes, un visage très délicat et très doux, des yeux claires et une silhouette correcte. Clairement elle n’était pas moche, mais Victoria pensait l’avoir déjà aperçu quelque part sans être capable de mettre un prénom sur cette jeune fille. Elle observa les livres sur les étagères, avant de reprendre la parole : « Tu lis beaucoup de livres j’imagine ? » Une personne avec des pensées censés concernant la disponibilité des livres autant moldu que sorcier ne pouvait être qu’une bonne personne. Mais pour Victoria quelqu’un qui lisait beaucoup était forcément quelqu’un de bien.

electric bird.

Sujet: Re: Looking for a book - libre Mer 2 Jan - 20:04

Les gens n’ont aucune culture, Mary est bien d’accord, à bannir des livres parce qu’ils ne sont pas du même monde, mais c’est la triste réalité. Elle-même doit bien admettre que toute cette littérature des non-sorciers lui est assez inconnue, inhabituelle. C’est certainement un tord, de se priver ainsi des richesses que ces derniers peuvent leur apporter. Il y a sûrement un tas de choses on ne peut plus intéressantes et enrichissantes à découvrir dans ce genre d’ouvrages. Elle devrait s’y intéresser d’avantage mais ce n’est pas simple à trouver dans le monde sorcier et elle n’a pas le temps de faire trente-six librairies en général. La jeune femme n’a pas énormément de temps dans sa vie pour faire les courses, alors que ses études lui prennent énormément de temps au quotidien.

«- Oui je dois avouer qu’ils le sont. Et que nous nous privons de nombreuses connaissances au passage, dont nous pourrions bénéficier avec ce genre de lectures.» reconnait la brune.

C’est dommage quand on y pense, vraiment, dommage de voir ce que les sorciers gâchent avec leur vanité, à se croire supérieurs à d’autres. La littérature c’est important, on apprend énormément dans les ouvrages en général et comme le devine l’interlocutrice de Mary, cette dernière lit beaucoup en effet, sur des sujets divers et variés. Après tout la demoiselle est une ancienne serdaigle, tout ceci est agréable pour elle, elle aime lire, s’installer dans un bon canapé pour profiter d’un peu de lecture, de quelques pages. Avant de s’endormir, dans son lit, elle apprécie particulièrement ce petit rituel de lecture.

«- Oui je lis beaucoup en effet je pense que la littérature est on ne peut plus bénéfique, elle apporte énormément de choses et de connaissance, c’est pour ça qu’on doit lire, ça enrichie toujours l’esprit. Tu lis aussi beaucoup toi ?»

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Si Victoria était très heureuse d’être une sorcière, beaucoup de choses manquaient dans leur monde. A force de vivre plus ou moins reclus sur eux-mêmes les sorciers loupaient énormément d’occasion de s’enrichir. Heureusement que le mariage entre les deux communautés étaient autorisés, mais pour ceux qui n’avaient pas l’occasion de déambuler dans le monde non-magique c’était une culture qui ne s’enrichissait plus. Les sorciers manquaient parfois d’ouverture d’esprit et de manque de culture, notamment quand on voyait la librairie dans laquelle on ne trouvait aucun livre moldu digne d’intérêt. La jeune femme aurait sans doute dû aller ailleurs, mais elle avait été curieuse de voir si le monde avait un peu ouvert ses horizons pour acheter des ouvrages dignes d’intérêt. LA plupart des livres qui étaient là, Vicky les avait déjà lus, mais elle aimait les nouveautés. Il y avait tant de bouquins dans ce monde qu’il était difficile de les avoir tous lu, bien qu’elle pût se vanter d’avoir lu plus d’une centaine quand elle était jeune. Si son appartement était grand, il ne pouvait contenir tous les livres qu’elle aurait aimé posséder, espérant un jour hériter de la maison familiale pour vivre sa vie dans la bibliothèque à lire. Dans sa chambre s’empilait des livres à n’en plus pouvoir et il était toujours important d’en avoir pour trouver une information. LA jeune femme à qui Victoria avait adressé la parole semblait partagé son avis ce qui pouvait être assez surprenant dans un certain sens. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce que les sorciers soient très ouverts d’esprit et d’accord pour que quelqu’un leur dise qu’ils manquaient de culture. Mais celle qui se trouvait à côté d’elle était pour le moins intrigante dans sa manière de pensée. « Après toutes les lectures ne sont pas bonnes à prendre, mais ils ont de très bons romans que les sorciers n’ont pas. C’est très rare de trouver un roman bien écrit par un sorcier. Ou un manuel d’économie, politique. Je vais finir par me reconvertir. » répondit Victoria en chopant un nouveau livre, qu’elle avait déjà lu avant de le reposer sur l’étagère. Elle ne pensait pas rester longtemps dans la boutique, se disant qu’elle allait devoir chercher son livre ailleurs. Bon au moins la personne qu’elle avait accostée ne semblait pas être une vendeuse comme elle l’avait pensé au premier abord, mais plutôt quelqu’un qui aimait lire. Après avoir avancé légèrement dans le rayon, Vicky lui demanda si elle lisait beaucoup. La réponse était sans nul doute évidente, mais quand la jeune femme était intéressée par une personne, elle pouvait poser énormément de questions. L’étudiante répondit par l’affirmative, ajoutant que les livres étaient ce qui permettaient de développer la culture, les connaissances et de s’enrichir spirituellement. Victoria acquiesça avant de répondre à la question qu’on lui retourna : « Je suis totalement d’accord avec toi, lire est important pour l’humanité. J’ai appris beaucoup plus de choses en lisant qu’en cours. Je lis beaucoup oui, mes parents ont une énorme bibliothèque chez eux et j’y passais beaucoup de temps autrefois. Maintenant c’est un peu compliqué de les avoir à porter. » Elle s’approcha alors de la jeune femme, et lui tendit la main. Tout en fixant les cheveux blonds, le visage angélique de la demoiselle, elle reprit la parole. « Je m’appelle Victoria. Etudiante en journaliste et je pense que tu pourrais m’aider. » Elle marqua une pause. « Est-ce que ça te tenterait d’être interviewer sur les livres que tu lis afin de montrer aux gens l’importance de la lecture ? » C’était une demande très importante pour Victoria, amener toujours du nouveau contenu ne pouvait pas faire de mal pour un journal, surtout si c’était des points de vue différent de ce qu’on avait l’habitude de voir et surtout de pouvoir peut-être changer un peu le mentalité.

electric bird.

Sujet: Re: Looking for a book - libre Sam 2 Mar - 3:09

Toutes les lectures ne sont pas bonnes à prendre ? Mary n'est pas vraiment de cet avis car toute lecture permet de se forger l'esprit, de débattre avec soit-même, d'ouvrir notre champ de vision. Toute lecture a son utilisé, toute lecture est donc bonne à prendre et permet d'enrichir son esprit, d'une manière ou d'une autre. Il est néanmoins un point sur lequel les deux femmes tombent d'accord, alors que Victoria décrète que les moldus ont quelques bons romans : Mary n'en doute pas une seconde. Même si elle lit peu de ces ouvrages, du fait qu'ils ne soient pas faciles à trouver dans le monde dans lequel elle vit et évolue, la jeune femme leur connaît des intérêts, des qualités.

«- Effectivement je ne doute pas une seconde que nous ayons beaucoup à apprendre de certains ouvrages moldus qui sont plus avancés que nous sur certaines questions ou qui, tout du moins, sont en mesure de provoquer notre réflexion, mais il faudrait pour que cela soit réellement utile, que certaines personnes acceptent d'ouvrir leur esprit à ce savoir nouveau et malheureusement ça ne semble pas partie pour alors que les sorciers sont encore capables de beaucoup de discriminations à l'égard des moldus ou nés moldus !»

Si Mary aime lire ? Oui, elle répond d'ailleurs par l'affirmative à cette question, avant de la retourner à son interlocutrice. Mais la réponse est évidence, cette dernière a apprit énormément de chose par les livres et Mary a le regard brillant en imaginant la grande bibliothèque parentale dont lui parle la jeune femme. Ce doit être fabuleux, tout ces livres que l'étudiante elle-même n'a pas. Car les ouvrages, Mary voudrait pouvoir tous les posséder. Un faible certain pour les ouvrages anciens...

«- Oh je... je ne sais pas...»

La question de Victoria gêne Mary, Mary si timide, parce que l'idée que ce qu'elle pense soit lu par d'autres lui fait peur. Elle est timide, Mary, tellement timide. Pourtant, le rouge aux joues, elle finit par acquiescer d'un mouvement de tête, par gentillesse.

«- Mais si c'est pour être utile... Pourquoi pas...»

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Victoria De Queensberry

Victoria connait des ouvrages, elle en connait plus que la plupart des gens et a toujours trouvé quelques choses d’intéressant là-dedans. Enfin pas vraiment dans tous, parce qu’elle déteste rêver, se couper de la réalité en imaginant qu’un fichu prince charmant viendra un jour sur son cheval pour l’enlever je ne sais où. En soit cela s’appelle du kidnapping, mais dans les livres on appelait ça du romantisme. Victoria n’aimait pas trop ce genre de chose, même si elle devait bien avouer que la manière dont certains auteurs écrivaient ces romans étaient très intéressante. Utiliser les mots à bon escient n’étaient pas donné à tout le monde, malheureusement de trop nombreux ouvrages étaient éditer pour satisfaire une bande d’inculte de la littérature qui aimaient simplement s’enivrer de choses bien loin de la réalité. Elle ne comprenait pas vraiment ce que les gens voyaient dedans, ce qu’ils y trouvaient, elle n’avait jamais compris, mais elle pouvait percevoir le fait qu’il y avait des lecteurs, donc que ça devait plaire. Mary a côté d’elle semblait être une mordue de lecture et même si la brune aurait pu penser qu’elle lisait des livres à l’eau de rose, rapidement elle se rendit compte que ce n’était pas le cas. La jeune femme semblait cultivée et surtout elle était d’accord avec Victoria sur le fait que beaucoup de livres moldus devraient être montré aux sorciers. Comme le fameux bouquin que cherchait activement Vicky dans une librairie magique. Quelle idée avait-elle eu de venir chercher ça ici ? C’était totalement stupide. Mais elle avait pensé l’espace d’une seconde que les sorciers avaient un minimum de culture et ne se contentait pas simplement de lire des récits d’exploits pour la plupart inventés qui allaient faire fantasmer les plus stupides des jeunes femmes de Poudlard. Que c’était décevant. Au moins elle avait pu rencontrer Mary, qui continuait à discuter avec elle de la capacité à lire, d’apprendre des livres et de cette stupidité des sorciers. Evidemment beaucoup de sorciers étaient fermer à l’idée d’avoir quoique ce soit qui appartenait au monde moldu, mais elle trouvait ce genre comportement tellement stupide quand on savait que la lecture, la musique ou l’art en général était une source d’apprentissage continue de la vie. Victoria s’offusqua l’espace d’un instant en entendant Mary lui dire qu’il fallait que ce soit utile, des propos qu’elle avait tenu elle-même quelques secondes plus tard, dans une autre tournure de phrase. « Tout les ouvrages sont utiles. Ils ne seraient pas écrits autrement. Rêver, apprendre ou tout simplement passer un bon moment en lisant c’est tout ce qu’il faut. Lire est une chose essentielle pour l’homme tout comme aller écouter de la musique à un concert ou aller au théâtre, non seulement je me dis que si on avait plus de choses de ce genre dans le monde sorcier, on aurait peut-être moins de guerre, mais ceux qui pensent les moldus inférieur, n’ont vu seulement que les dérives que tout homme est capable de faire. » L’homme n’était pas bon. Il y en avait certains qui devaient l’être au fond, mais la plupart était simplement mauvais. Enfin à dire vrai Victoria savait que l’être humain était binaire, lumière et ombre, gentillesse et méchanceté, chacun avait cela en soit. Mais pour certains cela devenait plus prononcé que d’autres. Ainsi même chez les moldus et chez les sorciers il y avait des dérives, chacun devrait apprendre l’autre pour former un tout. Victoria demanda à Mary si elle aimait lire et alors que cette dernière répondait par l’affirmative, elle s’empressa de lui proposer quelque chose. Une petite interview sur ses lectures. Bien évidemment Mary ignorait que Vicky n’accepterait aucun refus et alors qu’elle la mit clairement mal à l’aise. La jeune femme ne semblait pas très à l’aise avec l’idée de participer à ce genre de chose. Victoria haussa un sourcil. « Si tu as peur que ton nom soit publier, on peut faire ça de manière anonyme. » répondit-elle, amenant alors son interlocutrice à répondre positivement à sa proposition. Aucun refus on disait. Mary se mit à rougir, semblant totalement mal à l’aise sur le sujet avant finalement d’acquiescer. Victoria afficha un sourire satisfait. « Je pense que oui ça pourrait être utile. Je travaille avec la gazette du sorcier, enfin j’effectue un stage et si on arrive à pondre un bon article il y a de grande chance que ce soit publier. Quoi de mieux que de montrer à ceux qui n’y croient pas que lire est bon pour eux ? » Elle regarda une dernière fois les livres du rayons, regardant bien les noms des ouvrages, avant de se retourner à nouveau vers la demoiselle non loin d’elle. « On va boire un café ? » proposa-t-elle. Encore une fois ce n’était pas vraiment le genre de proposition qui accepterait un refus, mais Victoria voulait en savoir plus, obtenir un article concret et plus elle verrait Mary parler de livre, mieux cela serait.

electric bird.

Sujet: Re: Looking for a book - libre Jeu 28 Mar - 14:41

Tout les ouvrages sont utiles. Tous ont un intérêt. Soit ils nous enseignent quelque chose, soit ils nous font rêver. Peut-être même un peu des eux parfois et certaines œuvres nous font nous découvrir nous-même. Comme une introspection. Face à l'imaginaire, face aux situations. On se projette, pour se découvrir. Un livre dans le fond c'est toujours un apprentissage, une découverte. Du savoir. Elles sont d'accord là-dessus, toutes les deux, les sorciers auraient des choses à apprendre de la part des moldus et de leurs ouvrages, s'ils n'étaient pas à ce point discriminant à l'égard de ceux que beaucoup voient comme étant plus faibles. Elles sont d'accords toute les deux, pour dire que les sorciers se privent d'une conséquente source de savoir en agissant comme ils le font à l'égard de la littérature moldue. Mais à bien y repenser ils font de même pour les émissions de télévision, de radios. Et finalement ce sont deux mondes distincts qui cohabitent ensemble sans vraiment s'impacter l'un et l'autre. Alors qu'ils auraient un tas de chose à découvrir. Les moldus, s'ils en avaient l'occasion, parce qu'un enfant appartenait à ce monde ou parce que leur conjoint en était, ne se faisaient pas prier pour découvrir tout ce qu'ils le pouvaient, au sujet des sorciers. Et ils auraient sûrement la curiosité de s'y intéresser bien plus encore, s'ils avaient, en plus grand nombre, conscience de l'existence de ces derniers.

«- Oui, j'imagine que nous nous privons de beaucoup de savoir, beaucoup de chose, en ne nous montrant pas plus curieux, pas plus ouvert, au monde des moldus bien malheureusement. Je crains que les sorciers ne se croient trop supérieur néanmoins et ce n'est pas nous, j'en ai peur, qui pourront bousculer leur pensée. Un jour peut-être. Mais cela prendra du temps pour éveiller les consciences, je pense. Et pourtant les moldus pourraient nous apporter autant que nous leurs apporterions...»

Etre interviewé sur les livres, ça ne la met pas vraiment à son aise la demoiselle, plutôt du genre timide et réservée. Ça ne l'enchante pas des masses de se voir posée tant de questions et apparaître dans un journal. Pourtant un jour, si elle fait une grande découverte en astronomie, elle sera bien obligée d'avoir à souffrir ce genre de situations... Mais la jeune femme préfère ne pas y penser. Toutefois son interlocutrice propose de rendre le tout parfaitement anonyme de sorte que la demoiselle puisse s'exprimer sans crainte. Alors elle accepte, elle se laisse convaincre, Mary. Trop douce, trop gentille, trop docile pour dire non et partir.

«- Oui on peut.»

Elle se laisse faire, Mary. Elle donne de son temps et emboîte le pas à Victoria pour la suivre à la terrasse d'un café où elles pourront procéder à l'interview désirée par l'étudiante.

Sujet: Re: Looking for a book - libre

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