Eliott * Viendras-tu au non--rendez-vous ?

La demoiselle soupire comme Elliot Tagel se lance dans la défense bec et ongle, ou plutôt croc et écailles, de sa chère maison en vert et argent. Alors soit, il peut être très fier d'appartenir à la noble maison de Salazar Serpentard s'il le souhaite mais avec un tel discours, la demoiselle a surtout l'impression d'avoir parlé dans le vide et qu'il n'a absolument pas écouté ce qu'elle a dit. Parce qu'elle a bien dit justement que des serdaigles, des poufsouffle et des gryffondors étaient tombés aux mains des forces du mal et que d'après elle la curiosité des serdaigles avait probablement poussé certains à ouvrir des livres de ce genre. A-t-elle prétendu qu'ils étaient parfaits et irréprochables ? Non, en aucune façon. Et les faits sont les faits, d'innombrables familles de sang-purs passées par serpentard sont par exemple à la solde de celui qui se fait nommer le seigneur des ténèbres. Quand seulement quelques autres, de poufsouffle, serdaigle ou gryffondor ont rejoint les rangs de celui-ci. Cependant, Alexandra n'en dit rien. Elle ne parlera pas de la réputation de Lestrange qui n'est déjà plus à faire, ni de celle des parents de Sirius Black ou du frère de ce dernier. Qui sont tous des serpentards. Tout comme elle n'évoquera évidemment pas le fait que Cyrus Nott est un serpentard et qu'il est depuis quelques temps à la tête du monde magique. Pour les noms dont ils ont connaissances et la jeune femme doute fort que la presse s'amuse à ne pas citer d'autres personnes seulement parce que ce ne serait pas des serpentards. Ils font sûrement avec les informations qu'ils arrivent à glaner et si la majorité  des membres connus sont de Serpentard ce n'est certainement pas pour rien. A  moins que la gazette du sorcier ait des intérêts à protéger les réputations de serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor. Elle hausse les épaules en préférant laisser la tension retomber sans poursuivre sur cette pente glissante. Car selon elle les chiffres ne mentaient pas. Voldemort avait été un serpentard, pour ce que les gens savaient de lui, ayant choisit pour sa marque un serpent, en rapport avec serpentard justement. Les Lestranges, qui ne se cachaient pas d'être de ses sbires, Rodolphus et Rabastan, avaient aussi étés de la maison serepntard. Alors la jeune femme ne disait pas que les autres maisons étaient des saintes nitouches, mais les chiffres en eux-même disaient bien que les sorciers qui avaient mal tournés étaient majoritairement de serpentard. Cela ne voulait pas dire que tout les serpents étaient des salops pour autant et mieux valait ne pas faire de délie de fascié, mais quand-même on pouvait se méfier d'eux, au minimat ou se montrer prudent, à vrai dire. Même dans l'enceinte de l'école, les plus rattachés au mouvements mangemorts étaient de serpentard, comme Leopold Ziegler ou les jumeaux Nott qui semblaient relativement suspects, tout comme leur cousin, Selwyn.

«- Je ne pense pas que les gens soient stupides mais par les temps qui courent ils ont besoin d'humour, simplement.»

Et toutes ces discussions très culturelles les amènent à aborder la question des vélanes, comme la demoiselle se dit pointée du doigt de par sa nature. Après avoir discuté de son problème avec Eliott, la jeuen femme lui fait goûter à ce que l'on peut ressentir quand on est sous l'emprise d'une vélane, se servant de son pouvoir de telle sorte que le sorcier lui offre un gâteau, le filet de bave au coin des lèvres.

«- Au moins maintenant, tu es prévenu, tu pourras anticiper. Ce que j'ai fais, moi, c'est que j'ai renforcé mon pouvoir attractif pour te le montrer. Mais tu peux tomber sur une vélane qui parce qu'elle sera particulièrement à ton goût, de base, aura plus d'emprise sur toi au naturel que je n'en ai. Et elle ne pourra rien y faire, en revanche toi tu saura qu'elle est dans les parages. Sans pouvoir jauger si elle fait exprès ou non d'ailleurs.  Mais je sais qu'une fille dans l'école s'en sert. Je ne dirais pas qui mais je l'ai à l'oeil et je n'admettrais pas d'être affiliée à ce genre de personnes ! On souffre déjà suffisamment d'une mauvaise réputation sans qu'elle en rajoute ! Et oui c'est difficile pour un homme d'en voir d'autres tourner autour de notre partenaire j'imagine et ce même si on la sait absolument fidèle. Mais je ne peux pas te dire car je pense que la chose est la même pour les filles, la jalousie est la même pour tout le monde, hors je n'ai jamais apprécié un garçon suffisamment pour être contrariée du regard d'une autre sur lui.»

Elle sourit comme l'homme parle du gouter en disant que c'est bien bon, que son estomac est ravi d'avoir débarqué ici et elle l'invite à poursuivre sans se priver.

«- Et du coup tu voudrais faire quoi plus tard ?»

Certains trouvaient probablement que les débilités que l'ont trouvait dans ces magasines étaient amusantes et Alexandra devait avouer que par moment, elle faisait parti de ces gens là. Il était rare qu'elle perde son temps à lire ce genre de torchons mais de temps en temps ses amies lui prêtaient un numéro pour lire une chose qu'il ou elle avait lu et qui l'avait amusé. Alexandra n'était pas friande de ce genre de littérature mais elle avouait que de temps en temps ça ne faisait pas de mal de rire et un peu et vu ce qui était écrit dans ce genre d'ouvrage, au niveau humoristique elle était plus que servit, en règle générale.

«- Pour avoir lu quelques articles, les tissus d’âneries qui sont notifiés dedans sont assez drôle ! Il suffit de ne pas les prendre pour argent comptant et c'est bon. C'est amusant de lire ça et surtout d'imaginer que des gens sont assez stupides pour croire tout ce qui est raconté dans es pages. Moi c'est ça qui m'amuse. Ou savoir qu'un truc est faux mais lire un article dessus, qui tente d'être crédible ! Cela, ça m'amuse beaucoup je dois le dire !» annonce la jeune femme avec un sourire.  «Cela dit oui je ne suis pas certaine que j'apprécierais de parler avec ce genre de personens, sauf pour me moquer et ce n'est pas gentil alors mieux vaux éviter.»

La demoiselle essaie de faire comprendre à son interlocuteur ce qu'être une vélane implique et ce que le pouvoir d'une vélane peut représenter sur un homme, voire même sur une femme si cette dernière est attirée par les femmes. Mais il a raison on ne peut pas vraiment anticiper, sauf si on sent doucement que quelque chose cloche à mesure qu'on se rapproche d'une vélane utilisant ses pouvoirs. Quoi qu'il en soit, l'homme semble persuadée qu'aucune demoiselle dotée de tels pouvoirs ne pourra grand-chose sur lui et il ne semble pas être particulièrement chagriné par le fait qu'une vélane ici utilise ses pouvoirs. Il ne semble pas en être inquiet, pensant être à l'abri de leur pouvoir d'attraction.

«- Je te souhaite que cela soit vrai dans ce cas et qu'aucune vélane ne puisse effectivement te faire ce genre d'effet. Disons que notre cas est... plus ou moins indéfendable. De la même manière que les gens vont globaliser les serpentards, ils le feront avec les vélane. C'est agaçant, mais nous n'y pouvons rien. Quand à cette fille... effectivement, elle ne devrait pas faire cela. Mais je ne sais pas si elle a vraiment fait de victimes, c'est ce que je cherche à découvrir, avant de la dénoncer, si elle s'en sert vraiment consciemment et à mauvais escient.» répond la demoiselle. « Bisexuel ?» commente-t-elle comme l'homme évoque un monsieur ou madame tout le monde dans la vie, à cause de ses problèmes de possessivité.

Le sujet des études vient sur le tapie et elle observe l'homme quand il confie ce dans quoi il veut travailler. La serdaigle ouvre de grands yeux ronds, en notant que c'est une question très intéressante, à laquelle elle-même n'a jamais réfléchis et un sourire se dessine de nouveau sur son visage alors qu'elle observe son interlocuteur.

«- Je pense qu'avec un tel sujet de recherches tu ne va pas t'ennuyer, ça a l'air tout simplement passionnant ! Et oui je pense aussi que tu risque de passer toute ta vie oui presque à faire avancer la recherche sur cette question mais c'est quelque chose que l'on a besoin de savoir et qui peut faire avancer la condition des nés-moldus !»