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 Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy

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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyMer 28 Mar - 3:50

Nettoyer, balayer, astiquer.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

La jeune femme s’était levé de bonne humeur en ce samedi matin. Si bien qu’elle avait décidé d’occuper sa matinée à faire ses devoirs pour pouvoir être totalement tranquille l’après-midi. Après tout, Allison restait une Serdaigle, et elle ne pouvait pas être tranquille tant qu’elle n’avait pas étudié un minimum. Au bout de quelques heures passés à la bibliothèque, la préfète avait réussi à finir son parchemin pour son cours de défense contre les forces du mal, et celui pour la classe d’histoire de la magie. Elle avait même eu le temps de bien avancer sur ses révisions de soins aux créatures magiques pour être prête en vu des aspics de fin d’année. Elle quitta le lieu du savoir le sourire aux lèvres. Il fallait qu’elle trouve Capucine, elle voulait lui proposer de prendre l’après-midi pour qu’elles aillent entre copines à Pré-au-lard histoire de faire quelques achats. Avec l’été qui arrivait à grand pas, la jeune femme voulait se trouver quelques robes à porter. Et rien de mieux que sa meilleure amie pour passer une après-midi de folie. A cette heure-ci Capu devait surement encore être dans la salle commune des érudits. Alors Allison prit le chemin de la tour, traversant les couloirs des différents étages. Arrivé au cinquième elle s’arrêta en chemin, ayant vu des troisièmes années en train de préparer une bêtise. Et comme elle ne quittait jamais vraiment son rôle de préfète, elle se vit dans l’obligation d’aller les voir histoire de leur remonter sérieusement les bretelles. Non même un samedi, il ne fallait quand même pas oublier que Poudlard avait un règlement bien précis. Les garçons n’avaient pas l’air très content de voir la préfète. Mais comme ce n’était pas la première fois qu’elle leur tombait dessus, ils savaient que s’ils répondaient ils risqueraient de se retrouver en retenue. Ils se contentèrent d’écouter les remontrances de la préfète et de s’excuser, avant de repartir vaquer à leurs occupations. Allison reprit son chemin. Elle entendit quelqu’un crier son prénom derrière elle et se retourna. C’était Fitch, un des préfets de la maison Poufsouffle. Allison se demandait bien ce qu’il lui voulait un samedi.

– Carter, le préfet en chef m’a dit de te faire passer ce mot. Tu dois surveiller une retenue cette après-midi apparemment.
– Oh non, j’avais prévu de me rendre à Pré-au-lard.
– T’avais qu’à y penser avant de mettre une retenue à quelqu’un.


Et le jeune homme repartit après lui avoir mis la convocation dans les mains. Allison l’ouvrit. Et quand elle vit le nom dessus, elle souffla. Elle se rappelait très bien avoir mis une retenue à Odgen, un serpentard, la dernière fois qu’ils s’étaient croisés. Mais clairement, elle ne pensait pas qu’elle devrait le surveiller elle-même surtout aujourd’hui. Pour le coup, elle était réellement dégoûtée. Troquer une après-midi shopping contre une surveillance de retenue avec un garçon qu’elle ne pouvait pas voir en peinture, clairement ce n’était pas l’idéal. Mais c’était son devoir de préfète, et elle n’avait pas le choix. La retenue commençait donc à quatorze heures, dans les toilettes du troisième étage. Allison avait bien l’intention de faire frotter le garçon jusqu’à qu’il ait des ampoules aux mains, ça lui apprendrait à la chercher comme ça. La retenue était censée durer deux heures. Alors elle aurait peut-être encore un peu de temps pour aller à Pré-Au-Lard si elle partait directement après. Ainsi Allison décida de retourner dans la salle commune pour trouver Capu. Heureusement sa meilleure amie n’était pas compliquée à trouver. Ensemble elles discutèrent du plan de l’après-midi et elles en convinrent qu’Alli se bougerait après la surveillance, et viendrait directement la rejoindre dans le village sorcier. La demoiselle voulait être jolie pour aller au village, alors elle monta dans son dortoir histoire de trouver une tenue sympa. La jeune femme trouva une pull robe qui pouvait être sympa. Elle l’enfila, et attrapa un petit sac noir qu’elle mit sur son dos. Dedans elle avait son argent qu’elle dépenserait surement plus tard. Elle noua ses cheveux en une queue de cheval et le tour était joué.

Tenue du jour : https://i.ytimg.com/vi/9ujkj02TMxw/maxresdefault.jpg

Allison regarda l’horloge et vit qu’il ne restait que quinze minutes avant que la surveillance de cette retenue ne commence, alors elle quitta sa salle commune parce qu’il était hors de question d’être en retard pour elle. Elle arriva très vite aux toilettes du troisième étage, et sans grande surprise Leroy n’était pas encore là. La jeune femme s’assoit donc sur le rebord d’un des éviers en attendant, quand elle entend du bruit venant de dehors. Quelqu’un entra mais malheureusement (ou heureusement je ne sais pas), ce n’était pas Leroy. Elle apperçut la tête de Nathan Davis, un sourire au coin des lèvres. Qu’est-ce qu’il fichait ici celui-ci.

– Désolé Carter, c’était pas visé contre toi vraiment. J’espère que tu as pris un bouquin pour t’occuper au moins pendant quelques heures.
– Mais qu’est-ce que tu racontes ?


La jeune femme ne comprenait pas. Mais le garçon éclata de rire avant de fermer la porte derrière lui. Elle vit des éclairs lumineux passer à travers la serrure de la porte, et ouvrit de grands yeux. Non il n’avait pas fait ça quand même ? Elle se précipita sur la porte pour l’ouvrir, mais elle était bel et bien enfermée. Quel triple idiot celui-ci. Ce n’était pas la première fois qu’Allison était la victime de ‘un des défi complètement stupide de Davis. Mais non elle n’avait rien pris : pas de bouquins, simplement une brosse à dent et du nécessaire pour nettoyer pour que Odgen s’amuse à faire briller cette pièce. Il avait intérêt de venir lui maintenant, car sinon elle allait rester ici toute seule pendant deux heures. Et clairement elle n’avait pas la moindre envie. Elle s’assit à nouveau en attendant l’arrivée du garçon. Et finalement monsieur daigne bien faire une apparence, et ouvrit la porte. Allison sauta du rebord de la fenêtre pour se précipiter sur la porte avant que celle-ci ne se referme derrière le serpentard, et les coince une nouvelle fois. Mais elle n’est pas assez rapide, et lorsqu’elle arrive sur la poignée, celle-ci est définitivement bloquée.

– NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON.

Quelle tragédie vraiment. La jeune femme souffla clairement dégoûté par ce qui était en train de se passer. Leroy ne devait même pas encore comprendre quelle mouche était en train de piquer la jeune femme. Pour le coup elle ne savait pas ce qui était le pire : être coincé dans une pièce, ou être coincé avec Leroy. Malheureusement pour elle, elle avait visiblement le droit aux deux aujourd’hui. Le destin était contre elle.

– Non mais quel imbécile, tu n’aurais pas pu retenir la porte au lieu de la claquer comme ça. Maintenant je suis coincé avec toi pour je-ne-sais-pas-combien-de-temps.

*Tranquille, il pouvait pas deviner non plus.*

La jeune femme lui lança un regard noir, avant de lui montrer du doigt les « instruments » pour nettoyer cette pièce.

– Interdiction d’utiliser la magie. Il y a une brosse à dent dans le seau, tu peux commencer maintenant, ça risque de te prendre un moment.

*Bim bam boum, c'est moi la chef aujourd'hui.*

Déclara-t-elle. Au moins si elle pouvait s’amuser à le martyriser pour se venger un peu de leur dernière rencontre, elle n’allait pas s’en priver.


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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy Jidc
« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyMer 28 Mar - 21:34

Nettoyer, balayer, astiquer
Leroy Odgen & Allison Carter
Journée type, un samedi pour changer. Comme si tous les jours de la semaine se ressemblaient, revenant inlassablement toutes les semaines. Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche. Et pourtant les gens adoraient le week-end. Pas de travail, pas de révision, rien à part un repos bien mérité. Leroy ne comprenait pas car la plupart du temps les gens continuaient de courir le week-end, magasins, bibliothèque ou autre, ils étaient encore là sans cesse. Ils ne savaient pas s’arrêter, souffler voir les beaux paysages, ne pas marcher, s’allonger pour ne pas penser. Ne rien faire. C’était agréable et de son côté le serpentard adorait faire ça. Des fois s’il voulait vraiment ne pas être gêné dans sa paresse il s’exilait dans un endroit où seul lui avait le droit d’aller, dans son cerveau, mais surtout des endroits peu fréquenter par les autres. Pré-au-lard, il n’aimait pas y aller et puis vu qu’il avait dû batailler pour avoir l’autorisation de son orphelinat, mais n’ayant pas d’argent sorcier, il ne voyait pas l’utilité d’y aller. Et tout le monde courrait comme des imbéciles pour s’y pressait, boire une bierreaubeurre, acheter des bonbons pour récupérer des caries, ou des babioles inutiles. Malheureusement pour lui en se réveillant se matin-là, alors qu’il pensait pouvoir rester dans son lit toute la journée voire tout le week-end s’il pouvait, il se rappela. Il était collé. Pourquoi ? Parce qu’il avait mit en rogne la préfète des serdaigles. En ne faisant rien de mal. Enfin selon lui, pour elle s’était autre chose. Serrant sa couette bien fort contre lui, le serpentard se demanda ce que ça ferait s’il n’y allait pas. Peut-être qu’elle l’oublierait. Non à son humble avis elle allait y penser, trop préoccupé à l’embêter pour ça. Mais elle ne viendrait pas le chercher jusqu’au dortoir non ? Peut-être que si, Allison Carter en était capable. Ho et puis était-ce si important ? Ce n’était qu’un jeu après tout et Leroy avait déjà gagné une manche, il n’était pas certain que la serdaigle ait envie de continuer. Il se retourna dans son lit, au chaud sous sa couette, son oreiller caler sous sa tête et alors qu’il pensait pouvoir se rendormir, rien. Le néant absolu, son cerveau tourbillonnait comme si le fait d’avoir pensé à Carter lui avait fait quelque chose. Ou peut-être que c’était la retenue qui l’empêchait de se rendormir. Le dortoir était vide, personne ne serait venu pour l’embêter normalement. Alors pourquoi ? Pourquoi ne pas dormir à nouveau alors qu’il était déjà midi passé et qu’il avait encore l’après-midi devant lui ? Il poussa un cri de mécontentement contre son propre cerveau avant de s’asseoir au bord de son lit. Leroy savait qu’il devait y aller, il devait se bouger les fesses et se rendre à cette retenue non méritée. S’il se disait ça à cet instant, sous la douche, le serpentard se fit la réflexion que peut-être si au final. Et puis finalement en pleins milieu de son shampoing, il se demanda sincèrement pourquoi il était en train de se laver maintenant alors qu’il allait revenir de sa retenue totalement crade. Quel idiot ! Il ferait mieux de se recoucher.

Mais à la place il sortit après s’être rincer et s’observa dans le miroir. Il était réveillé maintenant autant essayer d’être productif. Productif à laver des toilettes, voilà une drôle d’activité. Il maudit son reflet d’être lui-même avant de finalement enfiler des vêtements confortable, t-shirt, pantalon, chaussure et puis il pouvait enfin y aller. Ses pieds traînaient alors qu’il passait par la cuisine pour choper un truc à grignoter avant l’effort qu’il allait devoir produire aujourd’hui. Leroy ne savait plus qui il devait maudire alors qu’il marchait d’un pas lent jusqu’aux toilettes du troisième étage. Devait-il maudire Allison de l’avoir collé ou lui de son arrogance légendaire ? Le serpentard doutait, se disant que finalement il l’avait peut-être bien cherché. Mais il sentait qu’en voyant Allison, il serait presque satisfait de devoir se coltiner ce genre de corvée. Parce que si elle restait pour l’observer comme son devoir le lui obligeait, Leroy allait pouvoir l’embêter encore et encore. Pourquoi ? C’était elle qui le détestait après tout, lui ne devrait faire que subir, mais pour le serpentard tout ça n’était qu’un jeu très jouissif. Alors qu’il franchissait la porte des toilettes, cette dernière se referma rapidement derrière lui. Comme à son habitude, Allison lui hurla dessus pour le saluer, avec un ‘non’ bien criard. Leroy n’avait pas fait attention au fait que la porte allait définitivement se fermer pour un laps de temps incertain, puisqu’il balança à la préfète pensant que le cri lui était destiné :   « Quel accueil ! C’est si terrible que ça de devoir me surveiller ?   » Mais comme une demeuré qui aurait voulu le fuir, elle s’acharna quelques secondes sur la poignée de la porte. Elle n’avait pas l’air de bonne humeur. Allison souffla avant de l’insulter d’imbécile. Au moins il savait pourquoi elle criait maintenant. La porte était fermée et ne semblait pas vouloir s’ouvrir. Leroy ne fit pas attention au fait que la préfète venait de lui dire que non seulement cela semblait être de sa faute alors qu’il venait d’arriver, mais qu’en plus ils étaient coincés tout les deux. Au lieu de ça le serpentard saisit la poignée et tenta d’ouvrir la porte. Puis finalement la lâcha tandis que les mots lui parvenaient. Il recula de la porte avec un petit sourire. Peut-être que le choix de venir en retenue avait été un bon choix au final. « Coincé avec toi pendant je-ne-sais-combien-de temps, c’est intéressant. Mais je ne pouvais pas savoir que ce genre de chose arriverait.  » Il observait les toilettes, se disant que finalement il n’allait peut-être pas écoper de la corvée de les laver. Ce qu’il ignorait c’était que la préfète ne lâcherait pas sa mission aussi facilement. Lui lançant un regard noir qu’il perçu rapidement, alors qu’il continuait à avancer il l’entendit lui montrer les outils pour faire sa retenue. Pardon ? « Quoi ? Attends t’es sérieuse ? Tu vas me faire faire ma retenue même si on est bloqué et qu’on devrait trouver un moyen de sortir d’ici ?   » Il la fixa attentivement un instant, mais elle avait l’air bien sérieuse. Allison était folle c’était certain. Leroy se mit à soupirer avant de choper le saut, la brosse à dent et de se diriger vers l’une des cabine, l’ouvrant violemment avec son pied. « Bon soit. Amuse-toi bien à rien faire.   » lui balança-t-il comme si c’était la fin de la conversation. Lui qui pensait s’amuser, il aurait dû se taire des jours plus tôt.

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Allison S. Carter
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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyJeu 29 Mar - 3:54

Nettoyer, balayer, astiquer.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Leroy était entré dans les toilettes du troisième étage, comme prévu, pour venir faire sa retenue sous la supervision d’Allison. Mais alors que dans un sens, la préfète attendait impatiemment qu’il se pointe, pour pouvoir sortir de là, le garçon ne fit pas attention, et la porte se referma bien trop rapidement pour que la demoiselle ne puisse faire quoi que ce soit. C’était horrible. Ils allaient donc être enfermés pendant on-ne-sait-combien-de-temps. La Serdaigle n’aimait pas cela du tout. De manière générale, elle n’aimait pas réellement se retrouver enfermer dans des endroits. Ce n’était pas une phobie, pas à ce point, mais cela pouvait la faire paniquer de temps en temps. Alors, elle se rua sur la porte sans même saluer le serpentard. Elle avait simple crié le mot « non ». Le fait d’être accueilli par des cris ne devait pas réellement surprendre Leroy dans le fond, puisqu’elle avait souvent ce genre de comportement avec lui. Elle ne le saluait jamais avec un grand sourire, pour lui exprimer sa joie de le voir. Non parce que quand il entra, ce n’était absolument pas sur lui qu’elle était concentré, mais sur cette fichue porte. Elle essaya de tourner la poignée plusieurs fois, sans succés. Elle en profita d’ailleurs pour engueuler un peu son camarade de classe par la même occasion. Dans le fond, il n’y était pour rien. Il ne savait pas ce qui s’était passé avant qu’il n’arrive, et il ne pouvait certainement pas deviner que quelqu’un avait joué un mauvais tour à la préfète des érudits. Mais parce que c’était Leroy, et qu’il fallait bien qu’elle exprime sa frustration contre quelqu’un, elle s’en était immédiatement pris à lui, le traitant d’idiot dans la foulée. Bah oui quand même, il aurait pu deviner de lui-même qu’il fallait maintenir cette porte ouverte. Leroy avait dans un premier temps cru que ce cri du fond du cœur lui était destiné. Il pointa donc cet accueil, en lui demandant si c’était si terrible que cela de le surveiller. Mais très vite, il comprit que ce n’était pas forcément pour lui, puisqu’elle était en train de s’acharner sur la poignée. Le moins que l’on puisse dire, c’était que la bonne humeur matinale de la jeune femme était bel et bien parti. Elle qui avait prévu de faire les magasins, elle était maintenant coincé avec cet idiot pendant un laps de temps indéfini. Merlin était réellement contre elle aujourd’hui, et cela l’agaçait au plus haut point. Surtout que Leroy souriait. Pourquoi avait-il toujours ce sourire béas quand elle l’engueulait. Qu’est-ce qu’elle donnerait pour le lui retirer de son visage immédiatement. Il trouvait la situation intéressante. Quoi ? Il n’était sans doute pas clair pour penser de la sorte. Mais il se défendit quand même en disant qu’il ne pouvait pas deviner. Bon sur le coup, il n’avait pas tort, et même avec toute la mauvaise foi du monde, elle ne pouvait décemment pas le contredire. Elle croisa les bras en le fixant.

– Intéressant ? Je parlerais plutôt de cauchemar, mais question de point de vue je suppose. Et t’as cru que la porte allait magiquement s’ouvrir parce que tu la touchais ?

Demanda le jeune femme non sans une pointe d’ironie dans la voix. Bon c’était surement parce que c’était Leroy qu’elle réagissait comme ça. Non mais sérieusement, si la porte ne voulait pas s’ouvrir pour elle, elle n’allait pas s’ouvrir pour lui non plus. Il n’était pas Merlin quand même. La demoiselle, qui avait bien envie de supprimer ce sourire insupportable, et de le calmer, lui montra donc les outils pour commencer sa retenue. Non elle n’avait clairement pas oublié les raisons pour lesquels il l’avait rejoint dans les toilettes. Elle lui conseilla donc de commencer rapidement parce que ça allait surement lui prendre du temps, étant donné qu’il n’avait pas le droit d’utiliser la magie et qu’il était muni d’une pauvre brosse à dent. Pauvre Leroy, franchement, elle n’aurait pas aimé subir cette punition. Mais il n’avait qu’à pas s’être montré aussi arrogant quelques jours plus tôt. Au moins, elle lui montrait qu’elle pouvait gagner une bataille elle aussi, et qu’il n’était pas le plus fort de Poudlard. Ca allait sans doute faire redescendre son égo un peu. Le jeune homme sembla surpris, et Allison leva un sourcil d’incompréhension. Croyez-t-il vraiment qu’ils allaient se taper une petite discut’ maintenant qu’ils étaient fermés ? Non mais dans quel monde vivait-il ? Si elle était sérieuse ? Evidemment.

– Enfermé ou pas, tu es toujours censé exécuter ta punition. Je voudrais bien t’aider pour que ça aille plus vite, et qu’on puisse trouver une solution, mais clairement je suis pas en tenue.

Bon au fond même si elle était en tenue, elle ne l’aurait surement pas aidé. Son côté superficiel ressurgissait souvent quand il s’agissait de devoir récurer des toilettes. Puis ses ongles étaient fraichement faits aussi, elle n’avait clairement pas envie de les abîmer. Leroy continua de la fixer pendant quelques secondes, comme s’il attendait qu’elle lui avoue que tout ça n’était qu’une grande blague. Non elle était bien sérieuse au contraire. Quand il le comprit, il sembla légèrement vexé et énervé. Il attrapa le saut et se dirigea vers une cabine, qu’il ouvra violement avec son pied. Allison sursauta au bruit. Il était pas bien dans sa tête ou quoi ? Il lui souhaita de bien s’amuser à ne rien faire. La jeune femme eut un sourire au coin des lèvres.

– Vexé de voir le pouvoir te passer sous le nez Odgen ?

Oui c’était clairement une petite pique pour le provoquer. Après tout, elle avait le droit de le faire, lui ne se privait pas en temps normal. La jeune fille finit pas se diriger vers cette porte, et s’excita une nouvelle fois dessus, à essayer de faire tourner la poignée encore et encore. Peut-être que si elle continuait d’insister, elle allait finir par s’ouvrir, non ? Allison n’aimait réellement pas être enfermée. Et elle se sentait déjà oppressé. La jeune femme essayait quand même de rationaliser. Elle ne pouvait pas paniquer. Pas avec Leroy dans la même pièce que lui, sinon il n’allait surement pas la louper. Mais elle ne pouvait s’empêcher d’essayer encore et encore d’arracher cette poignée.

– Mais tu vas t’ouvrir, saleté de porte.

Grogna-t-elle, alors qu’elle tirait de toute ses forces.

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Leroy M. Odgen
Leroy M. Odgen
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serpentard J'ai posté : 369 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : maraudeurs . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy Jidc
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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyJeu 29 Mar - 19:21

Nettoyer, balayer, astiquer
Leroy Odgen & Allison Carter
Il n’y pouvait rien. Il ne connaissait rien à l’histoire qui faisait qu’ils étaient maintenant bloqués dans les toilettes. Peut-être était-ce dû à une porte bien trop peu utilisées qui du coup s’était bloquée et la petite préfète avec sa force de moustique ne pouvait pas ouvrir. Cela dit ce ne serait pas Leroy qui l’aiderait question capacité musculaire, vu que lui-même n’était pas vraiment costaud. Mais c’était un peu tracassant car le serpentard ne voulait pas être là. Il aurait tant aimé ne pas devoir venir dans ses toilettes pour les récupérer jusqu’à ce qu’elles brillent et il en venait à se demander s’il n’aurait pas mieux fait de suivre la voix de son petit démon qui lui ordonnait de rester au lit. Elle avait eu raison de lui donner ce conseil, s’il l’avait suivi, il ne se serait pas retrouvé coincé ici. Parce qu’il ignorait combien de temps cela durerait, si ce serait bien plus long que la retenue qu’il devait accomplir ou si un élève stupide ne sachant pas que Leroy nettoyait les toilettes allaient peut-être les libérer. Il s’imaginer un groupe d’élève coincé dans les toilettes du troisième étage et l’idée le séduisait un peu. Déjà parce que ça ferait enrager Allison d’avoir louper énormément d’occasion de sortir d’ici mais en plus il pourrait embêter les autres sans que ceux-ci disent quoique ce soit. Honnêtement l’idée d’être enfermé avec la préfète, il n’était pas vraiment contre, c’était plus l’activité prévue qui ne lui plaisait guère. Et puis elle avait la fâcheuse tendance à lui crier dessus à la moindre occasion. Car non seulement ce n’était pas de sa faute si la porte était coincée mais à l’entendre on aurait pu croire que si. Et puis quoi encore ? Comme s’il avait fait le choix délibéré de s’enfermer ici. Dans d’autres circonstances, l’idée aurait pu apparaitre dans son esprit, mais pas maintenant. D’ailleurs il aurait dû y penser plus tôt, piégé la préfète dans un endroit clos c’était très amusant. Enfin de son point de vue, parce qu’elle ne resterait sans doute pas calme face à la situation, cherchant à s’en aller loin de lui. Leroy prenait tout ça avec amusement, jouant avec les nerfs de la demoiselle qui ne pouvait pas le voir en peinture. Il se demanda un instant ce qui pouvait être pire pour Allison, si c’était le fait d’être totalement coincé ou simplement de l’être avec lui. Parce que la situation ne devait clairement pas lui plaire. Leroy n’arrivait pas à ouvrir la porte et il se demanda si chercher la solution pouvait être une bonne idée. Trop heureux, trop souriant, la question trottait dans son esprit, mais il préféra la garder pour lui avant de se faire à nouveau crier dessus par Allison. Exposant le fond de la pensée, elle ne semblait pas partagé son avis. Mais pourtant si c’était intéressant. Rester bloqué avec quelqu’un était le meilleur moyen de mieux connaitre l’autre, alors elle allait peut-être faire un effort pour voir qu’au fond il était un mec bien. Enfin il n’aiderait peut-être pas sur ce point. La sentant agacée, énervée, elle lui balança que la porte ne s’ouvrirait pas seulement parce que lui l’avait décidé. Le serpentard leva les yeux au ciel. « Fais pas ta ras-bas-joie ! Tu aurais très bien pu inventer cette histoire de porte fermée pour avoir une excuse et rester en ma présence plus longtemps. » Irrécupérable ! Leroy ne pouvait pas s’en empêcher parce qu’il savait qu’elle allait s’énerver et quand elle était en colère, elle perdait tout ses moyens pour lui répondre. Alors il était presque certain de gagner une nouvelle fois la partie.

Mais elle avait plus d’un tour dans son sac. Elle avait effectivement prévu de lui faire faire sa retenue, bloqué ou pas. Leroy avait du mal à saisir tout ça. Comment pouvait-elle penser à ça à ce moment-là ? Il pourrait la faire plus tard si elle le voulait, mais là c’était une situation inédite. Ils étaient bloqués tout les deux. Oui tout les deux et elle ne pouvait pas partir en courant. Soit elle l’ignorait tout le temps qu’ils resteraient, soit elle lui parlait, alors elle allait rapidement devoir faire un choix. Intéressante situation qui allait sans doute virer au cauchemar pour lui. Il espérait quand même que les toilettes n’étaient pas trop fréquentées parce que si les élèves ne connaissaient pas le mot propreté, il allait avoir du travail. Allison semblait trop heureuse de pouvoir lui ordonner de faire sa retenue, comme si elle n’avait que ça à faire dans la vie. Elle adorait l’ordre, d’accord c’était bien pour elle, mais franchement à un moment il fallait arrêter d’être toujours à cheval sur ce genre de chose. Leroy savait qu’il n’était pas le premier à le penser, mais un peu comme lui pouvait être un con arrogant égocentrique pour se protéger sans doute qu’Allison utilisait ça pour éviter que les gens ne s’approchent trop d’elle. Ou alors c’était vraiment une malade de l’autorité. Et elle continua en lui balançant que peu importe les circonstances Leroy devait continuer. Donc si Poudlard brûlait ou se faisait attaquer, il devait quand même récurer les chiottes ? Une malade cette fille ! Mais lorsqu’elle parla du fait de ne pouvoir l’aider, le serpentard se tourna vers elle pour mieux l’observer. Non elle n’était pas habillée pour et franchement vu que sa robe ou son pull, il ignorait si elle avait mit un short en dessous, était assez court, il la voyait très mal l’aider en effet. Mais elle n’était pas non plus habillée pour surveiller une retenue. Etrange … Leroy leva un sourcil, curieux avant de lui balancer : « Mouais, je suis pas convaincu que tu ais vraiment envie de m’aider. Ça risquerait de te salir, surtout vu comment t’es fringué. » Il continua à la regarder un peu, zieutant de haut en bas la préfète, chose totalement dérangeante, mais il n’en avait que faire, avant finalement de concéder le fait d’effectuer sa retenue. S’emparant du saut, il se dirigea vers la première toilette, ouvrant bruyamment la porte de son pied, avant finalement d’entendre Allison lui demander s’il était vexé. « Nian nian ‘Vexé de voir le pouvoir te passer sous le nez Odgen ? ‘Je pensais m’amuser … » bougonna-t-il dans la cabine alors qu’il s’asseyait pour commencer sa corvée. En frottant avec la brosse à dent, il ruminait ses pensées. Elle avait en effet compris qu’il était vexé. Alors qu’il tentait de faire quelque chose de correct, il entendit la préfète tenter une nouvelle fois d’ouvrir la porte. Il passa la tête sur le côté de la porte de la cabine de toilette pour voir Allison de dos, s’acharnant, rageant toute seule alors que leur seule sortie restait bloquée. Puis finalement il repartis à ses occupations avant de lui lancer : « Elle ne s’ouvrira pas. » Prenant son travail à cœur et frottant frénétiquement, il rajouta : « Acharne toi comme tu veux, la porte restera fermée. » Leroy n’avait aucune idée de comment l’ouvrir et honnêtement ce n’était plus sa préoccupation première.

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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyJeu 29 Mar - 20:36

Nettoyer, balayer, astiquer.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Allison ne pouvait pas réellement continuer de s’acharner sur le serpentard. Du moins pas pour l’engueuler à cause du fait qu’ils étaient désormais enfermés dans les toilettes. Car même malgré toute la mauvaise foi du monde, ce n’était pas de la faute du garçon. Il ne savait pas, et ne pouvait pas deviner qu’elle avait été la victime d’une stupide blague de la part d’un poufsouffle. Bien sûr, elle ne le portait toujours pas dans son cœur, et toute raison était bonne à prendre pour lui hurler dessus. Mais cette fois-ci, elle ne pouvait pas se cacher derrière cette idiotie. La jeune femme prit donc une grande inspiration. Tout ça en fait c’était la faute de cet idiot de Davis qui ne perdait jamais une occasion pour faire une bêtise. Allison était souvent au centre des blagues de ce crétin par un malheureux hasard. La dernière fois, le garçon lui avait piqué ses vêtements dans la salle de bain des préfets pendant qu’elle prenait une douche, la laissant totalement dépourvu, obligé de devoir faire des pieds et des mains pour ne pas à avoir à se balader en serviette dans les couloirs de l’école. Au moins cette blague n’impliquait pas le fait de se retrouver totalement sans vêtements, ce qui était une légère amélioration, il fallait bien le reconnaître. Mais se retrouver enfermer ? Personnellement si elle devait se faire enfermer quelque part, elle préférait que ce soit à la bibliothèque ou dans la salle de bain. Au moins dans le premier lieu, elle pouvait mettre cet enfermement à profit en étudiant et en faisant ses devoirs. Et dans le deuxième, elle pouvait se pomponner tranquillement. Mais dans des toilettes, franchement ? A part faire ses besoins, il n’y avait pas grande activité pour le coup. Surtout que la préfète n’avait rien pris avec elle, pensant pouvoir expédier cette retenue puis aller faire les magasins avec ses copines. Dans un sens, il était également mieux d’être enfermé à plusieurs que tout seul. Oui au moins on avait de la compagnie. Mais était-il mieux pour Allison de se faire enfermer toute seule ou avec un type qu’elle ne portait pas dans son cœur ? La question était pour le moins complexe. La jeune femme prit une grande inspiration, elle devait se calmer. Parce qu’elle ne pouvait pas gaspiller son énergie à crier sur le serpentard. Même si clairement, il lui donnait toutes les raisons pour. Surtout quand il voulait se la jouer plus malin qu’elle en vérifiant bien que la porte ne pouvait pas s’ouvrir. Comme si Allison allait lui mentir sur ce détail. Comme d’habitude, Leroy avait une réponse toute trouvé à cela, avec une petite explication pour expliquer ce genre de comportement. Allison crut rêver une fois de plus.

– Pardon, pour une fois que le plus idiot de la journée n’est pas toi. Pitié, ne m’oblige pas à t’envoyer une phrase transcendante dans la figure et briser ton petit cœur par la même occasion.

Le pardon avait à peine franchit ses lèvres, comme si elle ne l’avouait qu’à demi-mot. Oui parce qu’Allison n’était pas réellement de celle qui aimait s’excuser, surtout auprès des gens qu’elle n’aimait pas. Mais elle n’était pas totalement hypocrite pour le coup. Et pour une fois, grande surprise, Leroy ne récoltait pas la palme du plus crétin de Poudlard. Non cet honneur revenait à Davis pour les avoir enfermé tous les deux dans les toilettes. Mais quand elle entendit le garçon parler d’une excuse pour être avec lui, la jeune femme roula des yeux, avant de lui lancer une petite pique un sourire fier au coin des lèvres. C’était une façon détourné de l’insulter. Quelque chose de subtile et classe. Bon c’était également aussi parce qu’elle n’avait pas un argument assez fort pour contredire ses pensées maintenant, et qu’elle n’avait pas le temps de réfléchir à la parfaite réponse à lui renvoyer en pleine figure. Alors elle faisait du mieux qu’elle pouvait pour le coup. S’il voulait continuer à faire le malin, elle pouvait le faire aussi. Après tout, elle était en position de force aujourd’hui, puisque le serpentard était celui qui allait subir la retenue.

D’ailleurs pour bien lui montrer qui était le chef aujourd’hui, la jeune femme lui rappela donc qu’il avait du travail à faire et qu’il fallait mieux qu’il s’y mette rapidement s’il voulait terminer vite. Oui on la préfète n’oubliait certainement pas les « priorités ». En même temps il ne pouvait s’en prendre qu’à lui au fond. Et le fait qu’ils soient enfermés ne changeait en rien le travail qu’il devait exécuter. D’un ton faussement solidaire, la demoiselle lui confia qu’elle l’aurait bien aidé, mais qu’elle n’était clairement pas en tenue pour. Il est clair qu’avec une petite robe, récurer les toilettes allait être compliqué. Mais dans un sens, elle ne voulait pas réellement l’aider, c’était sa punition à lui et pas la sienne quand même. Dans quel monde vivait-on ? Il lui balança donc une petite phrase dont il avait le secret, tout en la regardant de bas en haut.

– Douterais-tu de mon altruisme ? Vu le prix de cette robe, il est clair que je n’ai pas l’intention de me mettre à quatre– Attend, t’es en train de me reluquer où je rêve ?

Elle s’était arrêté net dans sa phrase lorsqu’elle avait vu le regard du jeune homme la mater de haut en bas. Et forcément, elle devait lui faire une petite réflexion là-dessus. Leroy était visiblement vexé de devoir faire le ménage, alors qu’il avait surement eu d’autres plans en tête. Dommage pour lui, Allison n’avait pas l’intention de plier aussi facilement, du moins pas pour le moment. Voyant clairement qu’elle l’avait touché, la jeune femme en profita pour lui faire une petite réflexion sur sa perte du pouvoir. BIM. Prend toi ça dans la tronche Odgen. Et vu ses bougonnements, ça ne lui plaisait pas réellement. Il se la joua gamin en répétant ce que la préfète venait de dire, ce qui la fit doucement rire, contente d’avoir gagné cette petite bataille. Pauvre chéri qui pensait s’amuser, avait-il oublié qu’il était censé être en retenue aujourd’hui. Mais clairement, la demoiselle était curieuse. Elle fronça les sourcils, avant de risquer une question. Risque, parce que vu comment elle l’avait mis à terre, elle n’était pas sûre d’être bien reçu.

– Et tu pensais t’amuser comment exactement ?

Si elle voulait mettre un ton narquois et supérieur, c’était un peu raté. Au lieu de cela, on sentait clairement sa curiosité dans sa voix. Mais finalement, tandis que le jeune homme continuait d’astiquer, Allison se dirigea vers la porte une nouvelle fois pour littéralement s’acharner dessus et essayer de l’ouvrir. Alors qu’elle parlait à la porte, elle entendit la voix de Leroy et se retourna immédiatement en sa direction, comme un réflexe. Il lui rappela qu’elle n’allait pas s’ouvrir, et que c’était presque inutile et stupide de s’acharner de la sorte.

– Qu’est-ce que je suis censé faire, grand malin ? T’admirer récurer la cuvette ?

Lança-t-elle sur un ton plutôt ironique, alors qu’elle croisait les bras, le fixa, et attendait une réponse de la part du garçon.


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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyJeu 29 Mar - 21:28

Nettoyer, balayer, astiquer
Leroy Odgen & Allison Carter
Elle aurait pu s’acharner sur lui et lui faire croire que c’était bien de sa faute s’ils étaient enfermés. Mais Allison n’en fit rien. Elle semblait agacée de devoir rester là et Leroy en venait à se demander s’il ne devrait pas s’inquiéter. Une fille qui n’était pas de bonne humeur ça ne prévoyait rien de bon. Pas en colère, parce que ça il avait clairement l’habitude avec elle, mais que quelque chose ne puisse se résoudre et simplement devoir le subir pourrait faire perdre la tête à plus d’un. Il l’imaginait déjà paniquer dans tout les sens en cherchant des solutions, s’imaginant peut-être qu’elle déciderait de passer par la fenêtre. Franchement si à un moment elle avait cette idée, il l’en empêcherait. Ils avaient beau être des sorciers, ils ne volaient pas sans balais. Et puis elle lui serait redevable si Leroy la sauvait, donc que des points bénéfiques pour lui. Elle devrait peut-être sauter, ça lui montrerait qu’il n’était pas méchant. Mais à quoi pensait-il lui encore ? Pourquoi avait-il l’impression de toujours vouloir lui montrer quelque chose ? Après tout elle ne l’aimait pas, elle lui criait dessus sans arrêt. Aimait-il souffrir ? Est-ce que toute sa vie serait faite ainsi dans la souffrance ? Ou alors était-ce parce qu’il voulait absolument qu’elle change d’avis sur lui, que limite elle s’attache avant qu’il ne lui dise que c’était pas possible ? C’était méchant ça ! Leroy ignorait pourquoi il voulait tant montrer à la préfète qu’il avait un bon fond et que tout ceci n’était qu’un jeu qu’elle avait orchestré elle-même. Après tout c’était elle qui avait initié tout ça. Le serpentard n’avait été que lui-même, un être arrogant dans ses moments publics, et elle avait simplement décidé de ne pas le supporter. Il savait qu’à partir de là, l’embêter était devenue un passe-temps, à cause de son idée qu’elle pouvait cacher quelque chose de plus profond. Il fallait qu’il creuse et gagner la confiance de la préfète était primordial pour faire ça. Peut-être qu’aujourd’hui était sa chance. Enfermé dans une pièce avec elle permettrait de mieux la cerner, apprendre des choses plus personnels sans qu’il ait besoin de se défendre sans arrêt et qu’elle puisse également se détendre en sa présence. On pouvait croire à ce genre de phénomène, mais cela aurait été mal les connaitre tout les deux. Leroy avait continué à la taquiner sur sa prétendue attirance pour lui en lui balançant que c’était elle qui avait coincée la porte. Evidemment qu’il ne pouvait croire cela, mais curieux comme il était de savoir ce qu’elle rétorquerait à cette accusation. Malheureusement pour lui, elle avait vu le malin qui leur avait tendu un piège. La curiosité titiller en pleins vifs, il attendit qu’elle finisse de lui parler prêt à demander qui était le coupable quand il entendit parler de lui briser le cœur. Dans d’autres circonstances, il aurait sans doute rit, mais au lieu de ça il afficha un simple rictus, la défiant dans ses mots. « Me briser mon cœur … tu peux toujours essayer. Mais c’est qui cet idiot du coup ? Histoire de me préparer à une nouvelle bêtise de sa part. » En fait il allait surement retrouver cette personne pour … il ne savait pas encore s’il devait féliciter le coupable ou bien enrager contre lui. Cela dépendrait sans doute de qui il s’agissait, mais surtout de savoir comment la situation avancerait entre Leroy et Allison.

En avouant que ce n’était pas lui le plus idiot, Leroy était quand même un peu surpris et se demanda si elle ne faisait pas un tableau de gars les plus idiots. Un tableau mobile comme ça en fonction des bêtises de chacun, les garçons pouvaient gagner des places. Il espérait aussi qu’on en perdait quand on faisait une bonne action. Mais lui devait au moins être dans le top trois, surtout vu comment elle agissait avec lui. Allison avait le contrôle de leur discussion pour le moment, car elle ne loupait pas une occasion de lui parler de la fameuse retenue. Elle savait qu’il ne voulait pas la faire, mais elle le forcerait. Un instant, Leroy se fit la remarque qu’il aurait dû s’opposer un peu plus et éviter de la faire, mais d’un autre vu qu’ils étaient enfermés c’était une occupation comme une autre. Alors forcément il était tiraillé entre le fait de lutter et de céder. Il cèderait et la laisserait tranquille. Il savait que la préfète n’avait rien d’autre à faire ici à part le regarder faire et l’écouter parler, alors forcément ça n’en serait que plus passionnant pour lui. Et chiant pour elle. Toutefois elle lui proposa de ne pas l’aider, enfin elle lui fit comprendre que si l’intention était là, les vêtements ne l’étaient pas. Leroy avait regardé ce qu’elle portait, ne s’attardant pas là-dessus de manière générale, mais il n’allait pas mentir elle était quand même habillée sexy. Et soit elle l’avait fait pour lui, chose qu’il doutait sincèrement, soit elle n’avait pas eu l’intention de rester longtemps en sa présence. La question demeurait de savoir si c’était une robe ou un pull et si elle avait quelque chose en dessous. Question de mec bien évidemment, mais intéressante à savoir. Curiosité maladive de vouloir tout savoir. Leroy l’observait, lui balançant en même temps qu’en effet elle n’avait pas l’intention de l’aider et lorsqu’elle lui répondit, la seule chose qu’il comprit ce fut de savoir que ce qu’elle portait était une robe. Acquiesçant pour lui-même comme s’il venait de comprendre quelque chose d’important, il reprit : « C’est donc une robe … » Mais c’est à ce moment là également que son cerveau comprit la question que venait de lui poser Allison. Reluquer ? Il n’avait pas pensé ça comme ça, mais en effet c’était bien ce qu’il faisait en ce moment. Leroy releva les yeux pour les fixer sur ceux d’Allison et d’un air faussement honnête il répondit : « Moi te reluquer ? J’étais simplement en train de me demander vu à quel point cette robe est courte si c’était bien une robe ou un pull. » Et donc de savoir ce qu’elle portait en-dessous. Non mais franchement s’il avait pu sans paraitre idiot, le serpentard ce serait taper sur la tête pour arrêter d’y penser.

Et afin d’y arriver, il concéda le fait de bien faire sa punition. Il était vexé clairement qu’elle puisse le lui faire faire, cela se voyant dans ses gestes et sa manière d’agir. Leroy n’avait pas su quoi dire ne voulant pas avouer qu’Allison avait pu le toucher, à la place il se comporta comme un enfant qui répète ce qu’on lui dit et dans sa barbe exprima le fait de s’amuser au lieu d’effectuer sa corvée. Les toilettes résonnaient et il entendit un petit rire provenant de la position où devait se trouver Allison en ce moment, ce qui eu pour effet de le faire frotter encore plus les toilettes. Alors que le silence s’installait n’entendant que le frottement de la brosse à dent contre la faillance, la voix curieuse de la préfète se fit percevoir par le serpentard. Etre curieux était humain, beaucoup trop et chacun voulait savoir ce que l’autre laissait supposer. Et à la question que lui posa Allison il avait la réponse. Tout en continuant sa corvée, il répondit d’un ton détaché : « En t’embêtant. Mais il y a pleins d’autre moyen de s’amuser, jouer à des jeux, se poser de questions sur nos vies etc. Des trucs qui puissent être suffisamment intéressant pour qu’on puisse s’amuser … mais récurer les chiottes n’en fait pas partis » Décidemment il aurait mieux fait de se taire quelques jours plus tôt vu comment il râlait à l’idée d’effectuer sa retenue. En soit il pensait qu’elle aurait peut-être oublié ou ne serait pas venue et qu’il aurait donc pu faire ça quand il voulait, mais il devait le faire maintenant. Le bruit du frottement était fort, mais cela ne l’empêcha pas d’entendre la rage d’Allison contre la porte toujours fermée. Souriant devant les toilettes, il lui fit la remarque que la porte ne s’ouvrirait pas et que c’était inutile de tenter quoique ce soit. Leroy passa sa tête derrière la cabine pour fixer Allison qui venait de lui demander ce qu’elle était censée faire. Vraiment elle n’avait aucune idée ? Elle n’aurait pas pu genre prévoir ça avant de venir le surveiller ? Mais ce ne fut pas qui fit percuter le plus le serpentard. «Je suis sûr que je suis très beau à regarder, même en train de récurer les toilettes. » Et puis il disparut retournant à sa tâche.

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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyJeu 29 Mar - 21:58

Nettoyer, balayer, astiquer.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Non mais quel idiot celui-ci. Laissait sous entendre qu’elle avait fait exprès de les enfermer dans les toilettes pour être coincé avec lui. Ou allait-il chercher toutes ses idées stupides ? Evidemment elle ne l’avait pas prévu. Et si elle l’avait vu venir, elle ne se serait surement pas rendu dans les toilettes pour surveiller cette retenue. Car à l’heure qu’il était, elle aurait grandement préféré se retrouver avec ses copines pour partager des histoires, des potins, et pour dépenser son argent dans des vêtements qu’elle n’avait pas besoin. Mais Leroy aimait la taquiner encore et encore. Et Allison se demandait franchement si ce n’était pas l’une de ses activités favorites. Il devait être complètement masochiste pour aimer se faire hurler dessus en permanence. Dans son malheur, le serpentard avait quand même la chance de ne pas être élu le plus crétin du jour, grâce à Davis qui l’avait définitivement surpassé avec sa connerie. En pratique, la préfète des serdaigles ne tenait pas une petite liste avec les garçons les plus idiots de l’école. Mais en soit, c’était une idée à creuser. Même si en faire un classement pourrait être assez compliqué vu les spécimens qui trainaient dans les couloirs de Poudlard. Leroy y figurerait surement, étant donné qu’il était toujours dans le coin pour faire hurler la jeune femme en toute circonstance. Davis y serait également à cause de toutes ses bêtises dont Allison était la malheureuse victime. Et puis après, il y en avait encore plein d’autres. Moins que l’année dernière quand même puisque Tibus (qui aurait pu gagner un trophée) était parti à l’université. Dans tous les cas, Allison envoya une petite pique cinglante au jeune homme lorsqu’il sous-entendu qu’elle l’avait fait exprès. Qu’il ne l’oblige pas à briser son petit cœur avec des méchancetés. Allison commençait à croire que la thèse de Leroy était mal dirigée. Il pensait qu’elle était intéressée par lui. Mais c’était peut-être le contraire, puisqu’il revenait toujours à la charge auprès d’elle malgré ses crises de nerfs en sa présence. Il joua donc la carte du serpentard orgueilleux, bien au dessus des petites histoires de cœur. Tout en la défiant presque de briser son cœur. Il pensait surement que c’était quelque chose d’impossible à faire pour on-ne-sait-quelle-raison. Allison n’était pas dans les jeux, et n’allait surement pas lui dire qu’elle allait relever le défi. En soit, elle n’en serait surement pas capable. Le garçon se montra tout de même curieux de connaître l’auteur de la blague pour se préparer à une prochaine bêtise de sa part. Leroy devait le connaître puisqu’ils jouaient tous les deux pour leur équipe respective. Mais elle ignorait que les garçons s’étaient déjà parlé.

– Pourquoi ? Parce que le grand Leroy est au dessus des petites histoires d’amour, et que ton cœur est totalement imprenable ? C’est ce crétin de Davis, le batteur des poufsouffle. Essaie pas de te venger de lui, je ne crois pas que tu fasses le poids.

Allison ne savait pas réellement pourquoi elle avait parlé du cœur de Leroy. Après tout qu’il soit imprenable ou non, ce n’était pas ses affaires. Ce n’était pas comme si elle avait l’intention de tenter quoi que ce soit pour prouver qu’il était bien capable d’aimer ou non. Elle allait devoir sérieusement penser à contrôler sa bouche, parce qu’elle avait la sale impression que ce qu’elle disait allait lui porter préjudice. Et Leroy allait surement utiliser ses paroles contre elle, pour prouver qu’elle n’était pas totalement indifférente à son charme. Chose qu’elle ne voulait absolument pas entendre, évidemment, comme dans sa tête, c’était totalement faux. Mais elle lui donna quand même le nom du fauteur de trouble, tout en essayant de se moquer un peu du serpentard, en lui rappelant qu’il n’avait pas assez de muscles pour affronter le batteur. C’était bon enfant. Et franchement vu comment il l’embêtait tout le temps, il méritait bien qu’elle se montre piquante aussi avec lui. Allison ne savait pas si cela pouvait le vexer ou non. Mais dans un sens, il devait se ficher de l’avis de la jeune femme.

Finalement il allait être grand temps pour le serpentard de commencer sa retenue. Parce que vu l’état des toilettes du troisième étage, il allait surement avoir du boulot à faire. Ok ce n’était pas cool de l’obliger à tout astiquer alors que clairement il y avait plus urgent. Mais c’était le retour de baton pour le garçon. Comme ça il savait pour la prochaine fois qu’il ne fallait pas trop faire le malin avec la préfète. Et peut-être qu’il commencerait à la respecter, elle et son autorité, un peu plus. Il n’avait pas l’air très content, pensant surement que sa retenue allait passer à la trappe à cause de l’incident. Il allait bien être déçu le pauvre. Puisque Allison n’avait pas l’intention de flancher. Du moins pas pour le moment. D’un ton faussement honnête, elle lui confia qu’elle aurait pu l’aider si elle avait eu des vêtements différents. Cela n’aurait surement pas changé grand-chose, mais il n’était pas obligé de connaître ce petit détail non plus. Au lieu de répondre à son « altruisme », il sembla surpris d’apprendre que ce qu’elle portait était une robe. Clairement, elle avait raison il était en train de la reluquer et ne faisait pas du tout attention à ce qu’elle était en train de dire. Les mecs, je vous jure. Tous étaient définitivement portés sur les mêmes choses, c’était quand même fou.

– Oui c’est une robe, gros malin. Donc ma tenue t’empêche donc de te déranger ? Calme tes hormones rapidement. Je ne te permets pas de critiquer mes vêtements.

Bon sa voix trahissait un peu ses pensées. Dans un sens, elle était légèrement vexée qu’il n’ait pas tout de suite remarqué que c’était bel et bien une robe. Elle commença donc à s’interroger sur sa tenue. Etait-ce si court que ça ? Voilà que Leroy était en train de ruiner l’une de ses tenues préférés à cause de ses stupides commentaires. Non mais celui-là franchement. Et puis qu’est-ce que ça voulait dire s’il pensait que c’était un pull ? Qu’il voulait regarder en dessous pour voir si la préfète avait un short ou une culotte ?

Bon la demoiselle chassa quand même ces images de sa tête. Et lança une petite pique au garçon pour lui rabattre son caquet. En entendant sa réponse, elle ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire, contente d’avoir gagner ce duel de paroles. Mais sa curiosité allait quand même vite la rattraper. Elle voulait savoir ce qu’il pensait faire ici, s’il était étonné de faire sa retenue. Et il lui donna vite une réponse, laissant entendre qu’il y avait plein de moyens de tuer le temps en s’amusant. La demoiselle réfléchit un instant, quelque peu intéressé par ce qu’il venait de dire. Etait-ce encore une fois sa curiosité qui prenait le dessus.

– Je ne dis pas que je vais lever ta punition, mais si c’était le cas, tu penses à quoi comme jeu et questions exactement ?

*Curiosité maladive.*

Ce n’était pas bien, parce que la jeune femme allait craquer à cause de sa curiosité. Et si Leroy n’avait pas compris maintenant … Elle courrait réellement dans tous ses jeux sans s’en rendre compte. Et le serpentard allait peut être avoir ce qu’il voulait bien plus vite que prévu. Mais certes, il avait raison sur le fait que nettoyer n’était pas le truc le plus amusant au monde, et elle était bien contente de ne pas se retrouver à sa place. Elle se concentra très vite sur la poignée de porte qui était bien solide pour le moment, ne voulant pas laisser la jeune femme s’échapper des toilettes. Elle subit l’instant d’après encore un commentaire de la part du serpentard. Mon dieu, ce qu’il pouvait se montrer agaçant quand même, il n’avait même pas idée. Surtout pour lui lancer des phrases aussi stupides. La demoiselle fronça les sourcils, alors qu’il avait déjà disparu dans la cabine qu’il était en train de nettoyer.

– Tu es tellement prétentieux, c’est incroyable. Je vais m’abstenir de te regarder, merci pour la proposition. Active toi d’ailleurs, tu en as encore neuf à faire, je te rappelle.


Allez une petite pique pour lui montrer qu’elle avait toujours le pouvoir entre ses mains.

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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyJeu 29 Mar - 22:50

Nettoyer, balayer, astiquer
Leroy Odgen & Allison Carter
Une sensation de ne pas s’être levé du bon pied aujourd’hui, passant d’une émotion à l’autre Leroy ne savait pas comment allait se passer l’après-midi entre les conversations avec Allison et le fait que la porte était bloquée. Il était agacé de la situation, mais en même temps il était agacé par lui-même de ne pas pouvoir profiter du moment pour s’amuser. Parfois le serpentard avait l’impression d’avoir deux petits êtres dans sa tête, style ange et démon comme on dit, qui lui disaient de penser ça ou de penser autrement. Et c’était énervant. Il devait reprendre le contrôle sur ses propres paroles et ne pas se laisser avoir par ce que lui disait Allison. Parce qu’elle l’atteignait clairement d’une manière étrange comparé à la dernière fois. Leroy devait peut-être la mettre en rogne pour être capable de gagner la partie, mais elle semblait trop contente de prendre la main dans la conversation pour se laisser avoir ainsi. Ou alors elle ne se rendait pas compte de tout ce qui se jouaient entre eux. Du fait que tout ça n’était qu’un jeu qu’ils jouaient tout les deux, elle courrait vers lui, sans arrêt et lui il revenait vers elle pour l’amusement. Et ils gagnaient ainsi des manches. Au final il savait que si elle ne l’avait pas collé, Leroy aurait sans doute passé le week-end sans la voir, sans la chercher donc et sa vie s’en serait bien porté. Mais en même temps est-ce que tout ça il ne l’avait pas décidé en sabotant l’autorité de la préfète quelques jours plus tôt, comme pour se trouver une excuse valable pour passer du temps avec elle. Non, il ne devait pas penser de cette manière c’était elle qui ressentait quelque chose pour lui, Leroy la trouvait simplement intéressante et amusante. Mais quand on jouait il était difficile de décrocher surtout quand on essayait de gagner. D’autant que si une petite voix le lui soufflait dans la tête, il ne s’avouerait jamais que l’idée qu’elle ressente quelque chose pour lui, faisait plaisir. Mais il chassait vite ce genre de pensée en essayant de se concentrer sur ce qu’il devait être, sur ce qu’il avait appris. Stupide cerveau ! Il avait dû être exposé à une substance illicite pour penser comme ça, la faute à Alioth qui l’avait enfumé. Toutefois le sujet des cœurs brisés vint sur la table, le serpentard ne s’y attendant pas vraiment défiant la préfète d’arriver à briser le sien. Elle n’y arriverait pas, enfin il pensait que c’était impossible. Pas parce qu’il avait un cœur de pierre, ou qu’il ne ressentait rien, mais parce que son cœur était trop bien protégé derrière des tonnes de briques pour qu’on puisse faire une percer. Mais c’était une histoire complexe, personnelle qu’il n’était pas certain d’en parler à Allison. Pourtant c’était bien lui qui voulait apprendre à la connaitre non ? « Pourquoi quand on parle de cœur brisé on pense forcément à l’amour. Mon cœur est prenable. » répondit-il simplement d’une voix lasse. Il ne voulait pas plus en parler. En fait Leroy refusait de parler d’amour le concernant. A la place le serpentard se concentra sur celui qui avait osé les enfermer là. Nathan Davis. Ho oui Leroy le connaissait bien et aimait bien la répartie du poufsouffle. Des conversations intéressantes, mais apparemment en ce qui concernait les bêtises il était le roi. « Je devrais être étonné, mais non. Clairement physiquement je ne fais pas le poids. Tu lui as fait quoi pour mériter ça ? » On ne faisait pas les choses sans raison, enfin à part Allison qui lui criait dessus pour n’importe quoi. Dans tout les cas, Leroy sentait qu’il irait sans doute parler au poufsouffle. De l’histoire, mais pour lui dire quoi, ça il ne le savait pas encore.

Elle pouvait se moquer de son physique de gringalet, Leroy savait qu’il n’avait pas un physique d’athlète et il s’en accommodait plutôt bien. Bon il avait des muscles grâce au quidditch, mais il paraissait toujours flottant dans des vêtements trop grands pour lui. Un jour il aurait des fringues à sa taille, acheter par lui-même et non offert par ses potes qui avaient en quelques sortes pitié de lui. Ce qu’il aimerait bien acheter c’était un costume, un beau et classe, certain que cela lui irait parfaitement bien. Mais ça couchait chez d’en faire un tailler sur mesure, cela ne l’empêchait pas de rêver. Question physique, la préfète n’était pas en reste aujourd’hui, dans une tenue peu adéquate pour surveiller quelqu’un. Sa tenue lui allait bien, clairement, mais le garçon se posait beaucoup de questions. De manière général simplement sur les habits qu’elle portait, sans réelle arrière pensé, enfin il essayait de s’en convaincre, mais se demander ce qu’elle avait en dessous était un peu déplacé quand même. Forcément sans se rendre compte de ça, perdu dans ses pensées, il avait commencé à reluquer de haut en bas la jeune femme, sans aucun jugement, mais par curiosité. Et Allison ne semblait pas apprécié ça, ayant sans doute compris les pensées du jeune homme. Il était mal vraiment très mal et pourtant sa question aurait pu être totalement innocente. La préfète avait raison quand elle lui demandait de calmer ses hormones, lui-même commençait vraiment à avoir envie de se taper. Il n’était pas un Tibus en puissance qui irait dire franchement ce qu’il pensait, il ne voulait pas être le genre de gars irrespectueux envers les femmes et c’était purement curieux tout ça. Enfin un peu. « J’étais perturbé de savoir ce que c’était. Et je ne vois pas pourquoi tu m’interdirais de critiquer tes vêtements, j’ai rien dit de méchant dessus. Ça te va plutôt bien en fait. » Mais tais-toi cerveau de malheur ! T’essayes de faire quoi là ? De te rattraper pour l’avoir reluqué ou simplement de te la mettre dans ta poche. En plus il savait que ses propos avaient sans doute remis en question la dite tenue. Trop courte, elle avait peut-être un rendez-vous galant après. Et avant que la petite voix réapparaisse il s’interdit de chercher à savoir qui ça pourrait être. Ce n’était pas ses affaires, il n’en avait rien à faire et il devait laver les chiottes. Heureusement pour lui qu’Allison était pas dans ses pensées, elle aurait eu peur, déjà qu’elle ne l’aimait pas mais là c’était inquiétant. Dans sa tête il entendait ses pensées lui dire que c’était un idiot et qu’il aurait mieux fait de ne pas chercher à connaitre la demoiselle, de faire sa corvée et de ne plus dire un mot. Et de l’autre il y en avait une qui disait ‘t’es sur la bonne voie mec’. La bonne voie de quoi ? C’était peut-être ça qui l’agaçait, autre le fait qu’Allison avait gagné un jeu de parole entre eux. Leroy commença à frotter, énergiquement puis plus lentement entendant la curiosité de la préfète.   « Un jeu … hum, on peut simplement se poser des questions ou bien faire un portrait chinois de chacun. En général les gens font des ‘je n’ai jamais’ mais je suis pas fan de ça. Histoire de … mais si t’as des idées, des envies, je t’écoute. » Et puis il reprit son activité, frottant bien partout pour éviter de penser. La porte restait toujours fermée malgré les efforts d’Allison qui n’avait que ça à faire. Elle allait vite s’ennuyer si elle ne trouvait pas quelque chose à faire et dans son infime gentillesse, Leroy proposa de regarder sa splendeur en action. Mais cette petite pique ne sembla pas amuser Allison qui reprit les insultes : ‘prétentieux’ c’était le mot utilisé. Le serpentard soupira : « T’as pas d’humour princesse ! » Clairement non. Et lui qui pensait que leur relation c’était amélioré. C’était peut-être ça d’ailleurs le pourquoi il restait : faire en sorte qu’elle arrête de lui crier dessus. Il leva sa brosse à dent tout seul en signe de victoire d’avoir trouvé une probable raison, mais en maladroit comme il était, l’outil tomba dans l’eau des toilettes. Et merde ! Avant qu’elle ne soit trop mouillé, il la chopa à l’aide d’un gant et l’essuya avec le papier toilette.

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Allison S. Carter
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Nettoyer, balayer, astiquer.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Voilà que le jeune homme la défiait en quelque sorte d’essayer de briser son cœur. Comme si c’était totalement impossible à faire. Allison voyait deux explications derrière cette phrase. Soit, il avait un cœur de pierre. Et même si elle ne le portait pas franchement dans son cœur, elle doutait qu’il s’agissait de cela. Après tout, tout le monde avait un cœur, il était stupide de penser que certains n’en avaient pas. Il était humain tout comme elle après tout. Soit, il se pensait toujours supérieur aux autres, et pensait réellement que son cœur ne pouvait être brisé parce qu’il ne pouvait pas être conquis. Cette explication lui semblait déjà plus plausible, et du point de vue de la préfète, cela collait assez bien au personnage. Leroy était plutôt sûr de lui, très prétentieux, avec un égo surdimensionné. Se pensait bien au dessus des petites amourettes ne serait pas réellement surprenant. Peut-être pensait-il qu’il valait mieux que cela, ou qu’aucune fille de Poudlard ne valait la peine qu’il s’y intéresse pour une relation plus qu’amicale. Peut-être pensait-il qu’aucune fille ici ne pouvait être assez tenace ou à son goût pour lui voler son cœur. Ou peut-être qu’Allison était totalement à côté de la plaque. Après tout, elle ne pouvait pas réellement bien le cerner, étant donné qu’elle ne le connaissait quasiment pas. Et comme elle avait décrété un jour qu’elle ne pouvait pas le voir en peinture, elle n’avait jamais réellement cherché à voir au-delà des apparences. Elle n’avait pas cherché à le connaître d’avantage. Si bien, qu’en réalité, elle ne connaissait absolument rien de ce garçon. Elle savait qu’il était insupportable, qu’il était très prétentieux, mais à part ça ? Elle l’avait vraiment jugé sur des apparences, sans jamais chercher à aller plus loin. Elle le détestait et pourtant ne savait rien de lui. Si on lui demandait, elle ne pourrait sans doute pas trouver un seul fait personnel concernant le serpentard. Elle ne savait pas d’où il venait, comment était sa famille, s’il avait des frères et sœurs. Elle ne connaissait pas ses envies ou ses passions, sans compter le quidditch. Vraiment, elle n’avait pas la moindre connaissance sur le garçon à part les rumeurs qu’elle avait entendu : soit qu’il était sorti avec un autre serpentard pendant un petit moment et qu’ils avaient rompus depuis des mois maintenant. Tout ce qu’elle savait, c’était les rumeurs qui lui avaient apprises. Ou alors Leroy la dernière fois qu’ils s’étaient parlés entre deux hurlements. C’était assez étrange de se dire qu’on détestait quelqu’un sans rien connaître de son passé ou de son présent. Cela devenait presque futile. Mais la demoiselle n’avouerait sans doute pas de sitôt qu’elle avait fait une erreur en jugeant son camarade trop rapidement. Déjà parce qu’elle n’aimait pas réellement avoir tort, et parce qu’elle n’allait pas non plus lui offrir la victoire sur un plateau d’argent. Ajouté à cela, il était surement encore trop tôt pour qu’elle cesse de le détester de façon irrationnelle. Leroy avait donc répondu à la jeune femme d’un ton las.

– Ne t’inquiète pas, dans tous les cas, je n’ai aucunement l’intention de te briser le cœur. Encore faudrait-il que l’envie me prenne de le conquérir, ce qui n’est pas le cas.


Depuis que son camarade lui avait dit penser qu’elle était intéressée par sa personne, Allison avait l’impression de devoir sans cesse lui rappeler que ce n’était pas le cas. Ce qu’elle n’avait pas conscience en revanche, c’était que peut-être à force d’insister sur la question, Leroy allait peut-être finir par croire qu’elle en rajoutait exprès pour cacher sa folle attirance envers lui. Mon dieu que c’était compliqué cette histoire, et visiblement, elle n’avait pas beaucoup de moyens à sa disposition pour le convaincre du contraire. Le serpentard la questionna ensuite sur l’identité du fauteur de trouble. Allison lui répondit, ne voyant aucune raison de cacher cette information au serpentard, mais elle en profita bien pour lui faire une petite réflexion en même temps. Mais Leroy ne prit pas mal sa petite pique, au contraire, il semblait d’accord avec la jeune femme. Puis il lui demanda ce qu’elle avait fait pour mériter ça ? D’un ton où visiblement, elle avait forcément besoin de faire quelque chose pour qu’on s’en prenne à elle. Pardon ?

– Je suis la victime de son stupide jeu de défis. Je n’ai rien fait pour une fois, je suis totalement innocente.

Répondit-elle en croisant les bras. Ce n’était tout de même pas sa faute si Davis était complètement crétin et qu’il ne vivait que pour embêter les autres élèves de Poudlard. Surtout qu’il n’avait rien à se venger d’elle. Elle ne l’avait même pas mis en retenue cette semaine. Bon la semaine dernière, oui. Et celle encore d’avant, aussi. Mais il pouvait mûrir quand même, et ne pas se venger des semaines plus tard. Mais finalement ce fut la tenue d’Allison qui donna le ton sur la conversation suivante. Alors que la jeune femme répondait à son camarade, elle remarqua que celui-ci était en train de la reluquer sans gêne. Ok d’accord, sa tenue était plutôt cool. Elle avait trouvé cette robe la dernière fois qu’elle était allé faire les magasins avec Capucine, mais de là à la mater de haut en bas, il ne fallait quand même pas exagérer. La jeune femme ne se fit pas prier pour le faire remarquer au serpentard. Franchement se faire mater comme ça, elle avait l’impression d’être un mannequin dans une vitrine, ce qui n’était pas forcément un compliment non plus. Le garçon lui annonça donc qu’il avait été perturbé de savoir ce que sa tenue était : si c’était une robe ou un pull. Allison s’inquiétait donc maintenant de ce qu’elle portait : cela voulait-il dire que sa robe était trop courte ? Vulgaire ? Parce que si c’était le cas, elle n’allait surement plus avoir envie de la porter. Elle qui pensait que c’était mignon et classe, peut-être s’était-elle trompé. Monsieur Leroy ne voulait apparemment pas qu’elle lui interdise de critiquer ses vêtements. Et puis quoi encore ? Il voulait se transformer en fashionista critique mode ou quoi ? Bon il ajouta qu’il n’avait rien dit de méchant. Oui peut-être qu’elle s’était emporté un peu trop vite pour pas grand-chose. Il rajouta que ça lui allait plutôt bien. Si elle essaya de réprimer ce sourire, il apparut quand même quelques secondes sur son visage. Après tout, elle appréciait les compliments comme tout le monde. Mais elle le chassa vite de ses lèvres pour que Leroy ne pense pas qu’elle en ait quelque chose à faire de son avis.

– Donc tu trouves que c’est trop court ? Et que j’ai l’air d’une fille de joie dans l’allées des embrumes ?

Demanda-t-elle. Tout dans l’exagération. Il avait quand même pensé que c’était trop court s’il avait cru voir un pull. Comme il n’y avait personne d’autre que lui, elle était bien obligée de lui demander à lui, en espérant qu’il n’allait pas en profiter pour se jouer d’elle. D’ailleurs elle commença à tirer un peu sur la robe pour essayer de la faire descendre un peu plus, comme étrangement gêner. Elle aurait dû demander l’avis de quelqu’un avant de sortir de la salle commune dans cette tenue, en fait. Mais bon maintenant, c’était quand même un peu trop tard. Elle aurait pu dire merci à son compliment, mais la fierté l’en empêchait. Parce qu’elle était censé ne pas l’aimer, et ses paroles étaient censé lui faire ni chaud ni froid. Bon il discutait, mais il fallait quand même qu’il se mette vite au travail. Les toilettes n’allaient quand même pas se récurer toute seule. Vexé dans un premier temps, il attira tout de même l’attention de la jeune femme en parlant de jeux et de questions. Apparemment c’était le genre de trucs drôles qui les aideraient à passer le temps. Bon, Allison ne pût s’empêcher de demander plus d’explications, piquées dans sa curiosité. Après tout, qu’est-ce qu’il entendait par là ? Apparemment, il avait en tête de se poser des questions, ou de faire un portrait chinois. Intéressant. Il était à l’écoute si elle avait des idées d’ailleurs. La jeune femme réfléchit pendant un instant. Elle ne savait pas quoi penser. Parce qu’après tout, s’ils étaient coincés là pendant des heures, autant s’occuper. Mais d’un autre côté, lui dire oui à ses trucs, c’était également lui faire plaisir. Pourquoi avait-elle toujours l’impression de se faire coincer par le serpentard. Etait-ce parce qu’il était trop doué dans l’art de la manipulation, ou parce qu’elle était très facilement manipulable, plus qu’elle ne le pensait ?

– Très bien. Comme je n’ai rien de plus utile à faire, je t’accorde cette faveur. Tu peux commencer à me poser une question, Odgen. Et pour ce qui est du portrait chinois, qu’est-ce que c’est exactement ?

Demanda la jeune femme. Elle n’était pas sûr de savoir exactement ce que c’était, et n’avait pas envie d’avoir l’air idiote en devinant et en se trompant. Bon elle avait tout de même cédé à son idiotie, et allait surement s’en mordre les doigts quand il commencerait à faire le malin. Mais bon c’était ça ou continuer de s’acharner comme une forcené sur la poignée de porte. Et vu qu’elle avait une nouvelle fois essayé, elle s’en rendait compte qu’elle aurait du mal à la faire céder. La jeune femme entendit le serpentard lui reprocher qu’elle n’avait pas d’humour. Bon pour le coup, sur l’instant, il n’avait pas tout à fait tort. Elle partit d’assoir sur le rebord de l’évier, un peu vexé quand même parce qu’il venait de lui dire. Ok c’était la vérité, mais elle était quand même susceptible, donc vexé de se voir dire qu’elle n’avait pas d’humour aka pas drôle aka barbante aka chiante aka insupportable.

– La princesse peut t’enlever ton seul instrument de nettoyage pour récurer les toilettes, évite de la vexer si tu ne veux pas finir avec les mains.


*Et toc, c’est moi la chef, ne l’oublie pas.*


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« Il y a deux choses qu'on ne peut contrôler : l'amour et la mort. Le reste n'est qu'une question de choix. »

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Nettoyer, balayer, astiquer
Leroy Odgen & Allison Carter
Un cœur brisé, les gens en parlaient souvent quand il était question d’amour, comme si toute leur vie tournait autour de ça. C’était étrange comme comportement pour Leroy qui n’avait jamais vraiment fait attention à ce sentiment. Il avait essayé, mais on ne lui en avait jamais donné. Enfin il en avait reçu, mais en voyant comment ses parents adoptifs l’avaient jeté pour une simple différence, il ne pouvait plus vraiment y croire. Alors quand il défiait Allison d’arriver à briser son cœur ce n’était pas au niveau de l’amour, mais simplement le fait que Leroy ne pensait plus pouvoir s’attacher aux autres. Tout simplement, net, clair et précis, mais étrangement il ne répondit pas vraiment à la question que lui posa la préfète, préférant ne pas l’ennuyer avec sa vie entière. Après tout elle ne l’aimait pas alors pourquoi s’intéresserait-elle à lui ? Et puis son existence avait été ponctuer de désastre faisant de lui ce qu’il était aujourd’hui, ce genre d’informations pourraient être utiliser à son insu par des gens qui ne lui voulaient pas du bien. Leroy savait que les gens parlaient, mais ils étaient tellement occupés à commérer sur les histoires de chacun que ce que pouvait ressentir les personnes concernées sur ses fameuses rumeurs ne leur sautaient pas aux yeux. Allison avait déjà fait les frais de ce genre de propos et elle pouvait comprendre que ce n’était pas agréable. Leroy lui savait simplement que son histoire avec l’un des jumeaux Nott avait fait jaser pendant quelques temps, mais il s’en contrebalancer comme de sa première tétine, dont il ne se souvenait clairement pas se demandant même s’il en avait déjà eu une. Tout les deux ne se connaissaient pas et le serpentard s’était permit de la juger au final, l’imaginant vivre dans un château avoir des parents aimants et une belle vie de princesse. Il l’avait supposé dans son cerveau, mais ne se doutait pas d’être bien loin de la vérité. Elle ne le connaissait pas elle en tout cas et si elle voulait lui arracher des informations sur sa vie ce ne serait pas en lui criant dessus qu’elle y arrivait. Ou alors peut-être que si après tout certains sous le coup de la colère étaient capable de dire des choses qu’ils ne pensaient pas être capable de dire. Des choses profondément enfuit dans leur cerveau qui ressortait comme un seul argument ultime. LE contrôle de soi était important dans la vie et ne pas s’énerver était l’une des clés pour y arriver. Leroy l’avais vite compris et même s’il montrait son agacement, le mettre en rogne restait une tâche difficile. Afin d’éviter qu’elle ne lui pose trop de question, le serpentard avait répondu à Allison par une autre, avouant toutefois que son cœur n’était pas de pierre, qu’il pouvait être prenable en amour ou en d’autre circonstance. Et comme si c’était elle qui pourrait lui briser le cœur, Allison lui fit le cadeau de ne pas vouloir le faire. L’envie ne la prenait pas, mais Leroy commençait sérieusement à se demander si tout ce qu’il lui disait ne l’intriguait pas un peu. « C’est étrange, t’as l’air de beaucoup d’inquiéter pour mon cœur. » Et elle ne pouvait pas le nier. Allison tentait de se défendre, de le manipuler et lui répondre comme lui le faisait, mais en faisant ça elle s’intéressait à lui. Les mots non voulut sous le coup de l’énervement, c’était ce qu’elle faisait. Une personne vraiment in intéressée aurait sans doute simplement haussé les épaules et lui aurait dit qu’il faisait ce qu’il voulait de sa vie. Mais elle ne pouvait pas nier, Allison était intéressée.

Ce que Leroy voulait savoir lui, c’était qui avait osé les enfermer là-dedans. Et il voulait savoir pourquoi également, parce que même le pire des idiots ne faisait pas ça. Alors oui il connaissait Nathan Davis, un poufsouffle qui s’amusait trop bien à répondre aux autres et être insupportable quand il s’y mettait -plus que Leroy c’était pour dire- mais il sentait également que jamais il n’aurait fait ça pour une raison quelconque. Ou alors il se trompait vraiment et Davis avait agit de manière impulsive. Leroy supposa que la préfète puisse avoir quelque chose là-dedans, peut-être qu’elle avait collé le poufsouffle et qu’il avait décidé de se venger. Ou elle lui avait dit quelque chose qu’il ne fallait pas. En y réfléchissant bien même s’il accusait Allison, Leroy se rendait compte que Nathan serait capable de les enfermer uniquement parce qu’il le pouvait et avait l’envie. Et ça c’était agaçant. Bien sûr, le serpentard n’irait jamais se battre contre le poufsouffle mais il avait envie d’en savoir plus sur ces activités stupides et sans doute parler du fait que : d’accord Davis pouvait piéger Allison, mais qu’il ne mêle pas Leroy a ce genre d’histoire. Bon après les deux garçons se supportaient sans s’apprécier, trouvant chez l’autre quelque chose d’intéressant surtout dans la conversation où les piques fusaient dans tout les sens. Allison semblait avoir des choses à se reprocher, car il l’entendit expliquer qu’elle était la victime mais il semblait qu’elle puisse avoir été coupable plusieurs fois. Intéressant. C’était une information à creuser. « Pour une fois … donc Davis nous a enfermé sans raison ?  » Il était curieux, mais il sentait qu’il aurait simplement le droit à un simple ‘oui’ de la part d’Allison. Ou alors elle allait lire ses pensées et lui répondre pourquoi elle avait laissé supposer que c’était la première fois qu’elle n’était pas coupable. Leroy en doutait, mais pouvait toujours rêver. Pour le coup il le faisait un peu avec la tenue d’Allison. Non pas qu’il trouvait que ce soit vulgaire, mais c’était une tenue qui l’avait poussé à se questionner. Et en y pensant, Leroy se rendait compte qu’il était comme tout les hommes avec les femmes : stupides. Il en arrivait même à se démoraliser lui-même de son comportement, mais il ne pouvait pas tout contrôler. D’autant que la question robe ou pull était intéressante. Encore plus celle de savoir si elle portait quelque chose en dessous … mouais surtout que vu qu’il pensait à ça, tel un mâle en manque, il l’avait reluqué de haut en bas, son questionnement en tête. Ça n’avait pas plu à Allison qui lui avait demandé d’arrêter, se rendant compte de ce qu’il faisait. C’était gênant, mais il préféra ne rien laisser paraitre, lui faisant part de ses questions. Et c’était simple pour lui, mais elle interpréta en se demandant si c’était moche, s’il critiquait alors qu’il avait simplement chercher à comprendre un vêtement féminin. Comme pour se racheter de quelque chose, Leroy lui fit un compliment, honnête car il le pensa et il vit afficha un petit sourire sur les lèvres d’Allison. Touché, un nouveau sourire. La voyant jouer avec sa robe, tirant dessus sans doute pour la rallonger, elle lui demanda si ce n’était pas trop court au final et que cela la faisait ressembler à une fille de joie. Leroy écarquilla les yeux. S’il y avait bien une personne dans cette école qui n’aurait jamais un tel qualificatif c’était bien elle. « Quoi ? D’où tu te viens une telle vision ? C’est pas parce que c’est court qu’il faut forcément l’attribuer à des prostitués. Et si tu veux savoir non tu n’y ressemble pas. » Sexy ne voulait pas dire vulgaire, il fallait arrêter de faire l’amalgame.

Mais au lieu de s’amuser, se mettre au travail était une bonne idée. Pour lui être enfermée était une occasion de prendre un bon temps, d’apprendre à mieux se connaitre, mais elle restait sur son idée qu’il fallait qu’il effectue sa corvée. Toutefois il avait réussi à piquer la curiosité de la serdaigle en parlant de s’amuser même en retenue. Et c’était une petite victoire pour Leroy après qu’elle l’ait touché dans son orgueil et qu’il ait fait son enfant. S’amuser par des jeux était une bonne idée, comme le portrait chinois qui sans dévoiler trop sur la vie privée permettait de mieux cerner l’autre. Elle ne connaissait pas ce jeu, mais elle était curieuse de savoir quel genre de question il pouvait lui poser. Leroy devrait commencer doucement s’il voulait pouvoir poser des questions plus indiscrètes, mais avant il expliqua le principe : « Le portrait chinois c’est simple, il suffit de poser la question ‘si tu étais ..’ Par exemple si tu étais un animal qu’est-ce que ce serait ? Et tu fais ça avec tout ce qui te passe par la tête. »C’était simple, mais intéressant. Allison avait cédé, elle voulait jouer maintenant. De toute façon elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire à part parler avec lui ou s’ennuyer. Ou s’acharner sur la porte comme elle venait de le faire, chose qui ne fonctionnerait pas mais il faudrait bien qu’ils trouvent une solution plus tard, lorsqu’il aurait fini sa corvée. Elle pouvait aussi le regarder faire, mais vu ce qu’il venait de lui dire concernant sa splendeur en train de laver les toilettes, pas sûr que ce soit ce qu’elle ait prévu de faire. Leroy avait dit ça avec humour et fit remarquer à la préfète qu’elle n’en avait pas, n’ayant pas compris la blague. Et lorsqu’il jeta un coup d’œil à Allison après avoir récupérer la brosse à dent dans l’eau, le serpentard remarqua qu’elle semblait avoir été un peu vexé. En toute honnête il ne la connaissait pas suffisamment pour savoir si elle avait de l’humour ou si elle était vraiment coincée, mais il ne put s’empêcher de sourire. Pour reprendre la main dans la discussion, Allison le menaça de lui enlever son outil de travail et il se tourna vers elle, avec un air entre la surprise et l’agacement. « Si tu fais ça j’arrête complètement de faire ce que je suis en train de faire. » Clairement il n’allait pas nettoyer les chiottes avec les mains, ce serait encore plus sale qu’avant. Leroy se leva et enchaîna sur la deuxième cabine de toilette.

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Nettoyer, balayer, astiquer.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Quand Leroy avait abordé le sujet de cœur brisé, Allison avait instinctivement pensé à l’amour. Car dans sa tête, cœur et amour étaient intimement lié. Et elle avait lié tout cela à de l’amour passionnelle. La jeune femme n’avait étrangement pas pensé à l’amour familial. Ce n’était tout simplement pas venu dans son esprit. Surement parce qu’elle n’en avait jamais manqué. Sa famille avait toujours été présente et unie autour d’elle. Elle avait eu de la chance de ne jamais manquer d’amour de ce côté-là. Alors évidemment, elle ne pouvait pas réellement lier cœur brisé et amour. Ce n’était pas une expérience qu’elle avait eu. Pourtant, tout le monde n’avait pas la chance d’Allison. Tout le monde n’avait pas une famille, tout le monde n’avait pas un noyau familial dur comme elle avait eu. Leroy était l’une de ses personnes. Mais la jeune préfète n’aurait pas pu le deviner, car elle ne connaissait rien sur le pauvre garçon. Elle ne savait pas qu’il n’avait pas eu une vie facile avant de rejoindre Poudlard. Elle ne savait pas qu’il avait été abandonné pour la seule raison d’être sorcier. Elle ne savait pas qu’il avait vécu dans un orphelinat. Et comment aurait-elle pu ? Elle ne s’était jamais intéressée à lui au-delà des apparences. Elle n’avait jamais creusé, car elle n’en avait jamais vu l’utilité. Au lieu de ça, elle avait basé son opinion sur des préjugés, et décidé bien trop vite de le détester, sans même lui donner une chance. Elle ne pouvait même pas expliquer cette haine, qui ne reposait que sur du vent en fin de compte. A Poudlard, chacun se jugeait sur les apparences ou sur les rumeurs qui trainaient. Allison aurait du savoir mieux que cela, elle aurait pu en décider autrement. Leroy était son passeur de nerfs. Elle s’énervait, et lui criait dessus en permanence sans bonnes raisons. Mais franchement parfois ça lui faisait quand même du bien. Quand elle avait passé une mauvaise journée, et qu’elle croisait cet idiot dans les couloirs, qu’est ce que c’était bon de se défouler, et passer ses nerfs sur ce garçon. Bon depuis leur dernière entrevue, le serpentard semblait quand même avoir compris qu’elle s’en prenait à lui pour tout et n’importe quoi. D’ailleurs, il s’était même mis dans la tête que tout cela caché en réalité une attirance pour lui. Franchement la jeune femme ne savait pas où il était allé chercher cela. Pour elle, elle avait un comportement aux antipodes de quelqu’un d’intéressé. Les garçons étaient quand même parfois très stupides, non ? Ou alors c’était sa technique bien personnelle de lui faire comprendre que c’était en fait lui qui avait un petit coup de cœur pour elle. Mais que Leroy ne s’inquiète ni pour lui ni pour elle, elle n’avait pas la moindre intention de lui briser le cœur, ni maintenant, ni jamais. Alors qu’elle pensait avoir eu une bonne répartie, Leroy fit encore des siennes, et plaça une phrase. Le genre de phrase à laquelle la demoiselle ne pouvait que tenter de se défendre. Apparemment, elle s’inquiétait un peu trop pour son cœur. Lui aussi avait donc remarqué qu’elle se justifiait beaucoup. Mince.

– Faux. Tu rapportes toujours tout à toi, c’est fou d’être égocentrique de cette manière. Mais … euh … je m’en fiche de ton cœur, il peut bien lui arriver ce qu’il veut.

Bon niveau défense et réparti, la préfète des serdaigle avait visiblement encore pas mal d’effort à faire. Parce que ce n’était vraiment pas ça. Bien sûr qu’elle essayait de se défendre du mieux qu’elle pouvait, elle n’allait pas le laisser sous-entendre qu’elle l’aimait bien (encore une fois) sans répliquer quand même. Elle voulait vraiment qu’il arrête avec cela. Il ne pouvait pas continuer à croire qu’elle l’aimait bien secrètement. Et puis s’il jouait sur cela, et qu’il en parlait à des gens, ça allait peut-être faire le tour de l’école. A cette vision, la jeune femme ouvrit de grands yeux ronds. Non elle ne pouvait pas le laisser faire. La demoiselle avait intérêt de trouver quelque chose pour qu’il se sorte cette idée de sa tête une bonne fois pour toute. Mais le jeune homme la sortit de ses pensées lorsqu’il lui demanda qui lui avait fait cette fameuse blague. Nathan Davis. Qui d’autre ? Maintenant que le crétin Tibus était parti, il lui fallait bien un remplaçant. Nathan était embêtant. S’il lui arrivait d’être marrant, Allison en avait un peu marre d’être la victime de ses stupidités en permanence. Il avait intérêt à se calmer et vite s’il ne voulait pas finir en retenue chaque semaine jusqu’à la fin de l’année. Surtout que Leroy était presque en train de sous-entendre qu’elle avait fait quelque chose pour mériter des représailles. Sérieusement ? Elle était simplement une victime dans l’histoire et elle ne se fit pas prier pour le dire. Mais le serpentard répéta « pour une fois ». La jeune femme leva un sourcil avant de répondre finalement à sa question.

– Je ne lui aie pas hurlé dessus cette semaine, si c’est ce que tu imagines. Davis aime juste jouer les gamins.

Répondit-elle pour bien souligner le fait qu’elle était totalement innocente et que effectivement Davis les avait enfermé sans raison. Du moins l’avait enfermé elle, parce qu’il ne savait pas que Leroy allait être un dommage collatéral de cette blague stupide. Mais finalement Allison prit Leroy sur le fait en train de la reluquer de haut en bas. Bon si elle avait des doutes, elle avait maintenant la conversation qu’il était bel et bien un mec. A Poudlard, ils étaient tous dirigés par leurs hormones, alors dés qu’ils voyaient une fille, ça devenait compliqué pour eux dans leur petite tête. Mais la justification du garçon releva encore plus de questions dans la tête de demoiselle. Ce n’était pas un grand secret que sa confiance en elle reposait sur l’opinion de ses camarades d’école. Alors maintenant que Leroy était en train de critiquer sa robe, elle commençait à légèrement paniquer. Elle avait désormais peur d’apparaître vulgaire auprès des autres. Et c’était bien la dernière chose dont elle avait envie, surtout qu’elle se battait contre la vulgarité chaque jour à Poudlard. Quel genre de préfète était-elle si maintenant elle faisait comme tout le monde. Mon dieu. Elle n’aurait sans doute pas dû faire autant attention à ce qu’il pensait. Après tout, il n’était pas son ami, loin de là. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle lui posa donc pleins de questions. Leroy semblait surpris, il ouvrit de grands yeux ronds avant de lui répondre.

– La vulgarité, c’est le poison de la féminité. Pas forcément, mais quand même. Ok, j’irais quand même peut-être me changer une fois libéré.


Bon la dernière phrase était pour elle, pas pour Leroy. Allison était l’exemple de la jeune fille totalement sous l’emprise de l’opinion et de la vision qu’on les autres d’elle. Elle voulait rentrer dans le moule, et ne pas se faire remarquer par une quelconque vulgarité. Elle ne voulait pas qu’on la pense facile ou quoi. Leroy pensait forcément innocemment, mais il était un garçon, il ne savait pas comment les filles étaient entre elle. Et la dernière chose que la préfète avait besoin en ce moment, c’était que Daisy ne lui fasse des réflexions sur son look. Si Allison avait poussé le garçon à se mettre directement au travail, il avait tout de même attiré son attention et sa curiosité en parlant de jeu pour passer le temps. Allison ne pouvait pas le cacher, elle voulait savoir ce qu’il avait en tête. Alors elle lui demanda. Bon dans un sens ça avait l’air marrant, mais la demoiselle ne voulait pas lui montrer qu’elle était trop enthousiaste. Donc elle acquiesça d’un signe de tête.

– Un animal … hum … Je dirais un colibri, c’est un oiseau intéressant avec un caractère propre à lui. Et puis qui n’a jamais rêvé de tester cette liberté de s’envoler. Et toi-même question !

Répondit la demoiselle. Mais elle voulait quand même être un peu plus originale. Sans réellement s’en rendre compte, la demoiselle venait réellement de se prendre dans le jeu de Leroy, en oubliant un instant à quel point elle pouvait le détester.

– Si tu étais … un personnage célèbre ?

Demanda-t-elle tout en interrogeant le jeune homme du regard, voir si elle avait bien compris les règles du jeu. La demoiselle avait totalement cédé pour le coup. Et même si Leroy continuait à nettoyer, il avait quand même remporté une bataille sans même qu’elle s’en rende compte. Cela avait également fait Allison arrêté de crier. Ce qui était en soit une grande victoire également. Mais alors qu’il lui reprochait de ne pas avoir d’humour, la demoiselle essaya de reprendre la main en le menaçant légèrement. Evidemment Leroy répondit rapidement sur le ton de la défensive, menaçant d’arrêter complètement de travailler si elle lui enlevait son outil principal. La demoiselle eut un petit rire, en voyant dans son esprit la vision d’un Leroy nettoyant avec les mains. Mais elle n’était pas horrible à ce point.

– Je n’ai pas d’humour, et tu es susceptible. Je crois qu’on va aller loin ensemble.

Lança la demoiselle. Puis regretta immédiatement ses paroles. Utiliser « on » pour parler d’elle et de lui ? Et les relier d’une certaine manière ? Mais qu’elle pouvait être stupide parfois. Ou alors elle analysait beaucoup trop, et il n’allait peut-être même pas faire attention à cette formulation.

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Leroy M. Odgen
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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptyVen 30 Mar - 20:42

Nettoyer, balayer, astiquer
Leroy Odgen & Allison Carter
Quand on rencontrait une personne pour la première fois beaucoup de choses se produisaient chez nous. D’abord on s’occupait du physique, si quelque chose nous gênait physiquement notre cerveau mettait ça dans un coin de notre esprit. Par exemple Leroy savait que ses cheveux toujours en pétard et trop nombreux en avaient perturbé plus d’un. Mais après on apprenait à connaitre l’autre par des mots, parfois ça ne passait pas tout simplement parce que l’autre était trop agressive ou énervée. Mais Leroy lui ne s’arrêtait jamais sur une première impression, il savait que toute personne gardait quelque chose de profond en lui et qu’il fallait le découvrir. Mais trop nombreux étaient ceux qui se fiait à leur propre opinion, qui s’arrêtait à une vision qu’ils avaient eu de l’autre ne laissant aucune chance à la personne de montrer son vrai visage. C’était un peu ce qui se passait entre Allison et Leroy. Elle avait décidé de ne pas l’aimer et cela sans raison. Le serpentard ne comprenait pas ce genre de réaction, trouvant ça totalement stupide puisque parfois quand on se faisait une idée de l’autre on pouvait aller jusqu’à le blesser. Leroy n’était pas non plus parfait de ce côté-là, il ne voyait en Allison qu’une princesse qui ne savait pas bien se défendre et donc facile à embêter. Le fait d’être enfermé tout les deux ici aujourd’hui, allait peut-être changer la vision qu’ils avaient de l’autre. Parler c’était ce qu’il fallait faire, même si entre Leroy et Allison ce n’était pas toujours clair. Il sentait au fond de lui qu’elle commençait à douter, à remettre en question le fait de le détester sans raison et que peut-être elle allait comprendre ce que disait le serpentard quand il pensait que cette haine était là pour cacher quelque chose de profond. Il aurait aimé avoir un regard extérieur sur eux deux car au final lui-même était perdu dans ses propos. Leroy se demandait si ce n’était pas lui qui était attiré par elle, et non l’inverse ou s’il voyait tout simplement juste. Attiré par elle, drôle d’idée. Comment aimer celle qui le martyrisait à chaque occasion ? Bon il exagérait sur le côté martyr vu qu’elle ne faisait simplement que de lui crier dessus. Mais c’était déjà suffisant. Et comme pour continuer sur ce questionnement intérieur, parler de cœur brisé n’arrangeait pas les choses. Et n’arrangeait pas le cas d’Allison non plus. En soit ses mots approuvaient presque ce que Leroy lui avait dit quelques jours plus tôt. Elle semblait intriguée par lui, enfin de savoir pourquoi son cœur ne pouvait pas être brisée comme inquiète. Et elle avait beau dire ne pas s’en occuper, comment la croire. Bon il devait s’enlever cette idée de la tête, il devrait penser qu’elle est honnête avec lui quand elle lui dit qu’il se fait des idées, mais c’était compliqué car tout ce qu’elle disait le poussait dans cette direction. Allison nia avec une défense tangible et non affirmée. Il leva les yeux au ciel. Si elle voulait le convaincre il fallait faire mieux. « J’ai des doutes que ce soit moi qui interprète mal.  » N’importe qui aurait compris cela de cette manière. Enfin il espérait que ce soit le cas, parce que sinon là il avait un problème. Et un gros parce que cela voulait dire que non seulement il avait tort, mais dans un sens il cherchait les signes que les filles envoyaient habituellement dans les propos de la serdaigle. Et donc que ce serait lui qui pourrait être attiré par elle.

Mais vraiment parler d’attirance était le cadet de leurs soucis, ce n’était pas important, ce n’était que de l’amusement. Il essayait de s’en convaincre, mais ça ne l’empêchait pas de ne pas paniquer face au fait d’être enfermé pendant un temps incertain alors que tout le monde se serait inquiété. Cela ne l’empêchait pas de profiter de la situation. Mais il commençait à se demander si Davis n’avait pas un souci avec la préfète pour avoir décidé de lui faire ce genre de blague. Peut-être oui qu’elle avait fait quelque chose. Et les propos d’Allison l’intrigua. Elle avait peut-être quelque chose à se reprocher. Quelque chose de gros qu’elle ne voulait pas dire. Pas simplement le fait de lui crier dessus, Leroy était habitué à ce genre de comportement et il ne se vengeait pas pour ça. Parce que la vengeance était quelque chose de stupide, d’idiot et que ça ne menait pas à grand-chose. Leroy se mit à sourire en entendant Allison lui dire que Nathan aimait jouer les gamins. Normal d’un côté ils étaient encore jeune, beaucoup trop pour se préoccuper d’être responsables. S’il n’aimait pas se venger, le serpentard aimait s’amuser clairement. Certes il ne piégeait pas les gens physiquement, mais ça lui donnait des idées quand même d’être irresponsable parfois. « Davis est un gamin. Mais tu laissais sous-entendre que tu aurais pu te rendre coupable de quelque chose. » répondit-il, comme s’il lui posait une question dissimuler. Curiosité oblige, il voulait savoir. La préfète ne pouvait pas être tout le temps, parfaite. Elle devait avoir au moins fait une bêtise dans sa vie. Au moins une quand même. Il espérait qu’elle ne soit pas coincée à ce point, sinon il allait réussir à la piéger pour corriger ça. Et quand on connaissait Leroy on savait parfaitement qu’il en était capable. On pouvait dire beaucoup de chose du serpentard : égocentrique, arrogant, énervant, mais il pouvait se montrer très manipulateur aussi, tout comme être respectueux dans certaines circonstances. Reluquer une fille n’était pas vraiment respectueux pour le coup, et Allison l’avait remarqué, ce qui était largement pire que de regarder une fille de haut en bas. Pourquoi avait-il fallu que ses hormones s’émoustillent à ce moment précis ? Pourquoi s’était-il demandé si c’était un pull ou une robe et amener ainsi la question des dessous ? Leroy ne savait pas, mais la prochaine qu’il ferait ça, il ferait attention. Mais il avait rapidement repris la main en exposant ses pensées, comme s’il n’était intéressé que par les vêtements féminins et non pas par la fille qui les portait. En soit si elle ne lui avait pas parlé d’être dans l’incapacité de l’aider dans sa corvée, Leroy n’aurait jamais fait attention à ce qu’elle portait. Ces remarques avaient touché Allison, comme si c’était gênant pour elle. L’apparence chez les filles était capitale, mais un compliment pouvait arranger le tout. Lui dire qu’elle était belle pourrait sans doute réparer la faute que Leroy avait commis en la faisant douter. Apparemment non, elle y attachait énormément d’importance ne voulant pas être prise pour une fille de joie. Leroy soupira en l’écoutant parler de vulgarité. Elle ne l’était pas, pas une seconde et pour le coup le serpentard en avait déjà vu des filles vulgaires. C’était une attitude aussi, pas simplement une question de vêtement. Il soupira en lui faisant presque la morale : « Sexy ne veut pas dire vulgaire. Et quelque chose de court ne l’est pas forcément. Pourquoi tu veux te changer ? T’es très bien comme ça. » Et il s’en alla nettoyer contre son grès, les cuvettes de chiottes.

Triste corvée alors que coincé tout les deux, ils auraient pu parler de chose plus intéressante. Leroy avait réussi à placer le mot jeu dans la conversation et il semblait qu’il avait attisé la curiosité de la demoiselle. Si elle pouvait croire que c’état un piège et qu’elle l’avait manipulé, ce n’était pas l’intention première, mais savoir qu’il avait touché quelque chose plaisait grandement à Leroy. Il expliqua les règles du jeu, qui étaient toutes simple en posant une question par la même occasion. Quel animal pourrait être Allison ? Leroy imaginait un bel animal pour lui, mais qui n’aimait pas qu’on le dérange. Cependant aucun ne lui venait en tête. Lorsqu’elle lui répondit qu’elle serait sans doute un colibri, il se tourna vers elle. Il savait à quoi ça ressemblait, oiseau très jolie d’ailleurs et à l’entendre l’oiseau avait son propre caractère. Intéressant. Leroy acquiesça plus pour lui que pour elle avant de lui répondre : « Pourvoir voler c’est plaisant oui. Je serais un chat. Parce que leur vie est géniale, qu’on leur donne des câlins sans qu’ils demandent et qu’ils peuvent faire mal quand ils le souhaitent. » C’était tout simplement Leroy. Dormir toute la journée, avoir des papouilles, et surtout pouvoir être tranquille quand il le voulait. La belle vie. C’était un animal commun certes, mais ça lui correspondait bien. Alors qu’il cherchait une autre question à lui poser, elle lui demanda qui il serait s’il était une célébrité. Leroy réfléchit un instant, la seule qui lui venait en tête c’était une célébrité moldu. Un chanteur qui avait une voix étrange et un certain comportement. Mais il adorait ce gars, alors il répondit : « Jim Morrison le chanteur des The Doors.  Je te retourne la question. » Avant finalement d’ajouter pour enchaîner sur une nouvelle proposition : « Si tu étais un sortilège ? » Leroy continuait à nettoyait, mais le fait de jouer était tout simplement amusant. Cela lui permettait de penser à autre chose d’occuper ses pensées sur d’autres sujets que les questions qu’il se posait en ce moment-même. Il rit lorsqu’il entendit Allison lui dire qu’entre l’un qui n’avait pas le sens de l’humour et l’autre qui était susceptible, ils n’allaient pas aller bien loin. Elle avait raison, ils étaient spéciaux dans leur défaut. Toutefois Leroy ne s’était jamais considéré comme susceptible c’est pour ça qu’il demanda en la regardant et avant de passer à la deuxième cabine : « Susceptible ? On ne m’avait jamais dit ça. Tu crois que je le suis ? Cela dit ceux sont des défauts qu’on peut améliorer. » Clairement il pouvait apprendre à Allison le sens de l’humour, il en était certain et si elle disait vrai sur sa susceptibilité il accepterait de travailler là-dessus. Tout les deux avaient moyens de s’entendre, mais qui pouvait savoir si ça ne cafouillerait pas quelque part.

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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptySam 31 Mar - 1:39

Nettoyer, balayer, astiquer.

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Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Allison n’était pas très bonne en répartie, et encore moins quand elle essayait de convaincre son camarade qu’elle ne s’intéressait pas du tout à lui ou à son cœur. Elle avait du mal à mettre ses idées en place pour organiser ses pensées, et donner des réponses claires et peu hésitantes. Donc forcément cela confortait Leroy dans son idée qu’il avait raison sur toute la ligne. Pourquoi devenait-elle aussi peu sûre d’elle tout d’un coup ? Il fallait qu’elle reprenne du poil de la bête et vite si elle voulait convaincre le garçon d’ôter des idées aussi saugrenues de son esprit. Non car sa conscience lui criait qu’il avait tort. D’un côté c’était également logique d’un point de vue purement extérieur et objectif. Elle passait son temps à lui hurler dessus, elle ne supportait pas la moindre de ses interventions, et il la mettait sur les nerfs par sa simple présence. Si tout cela n’était pas les symptômes d’une inimitié profonde, elle ne savait plus rien. L’année dernière, elle était totalement sous le charme de Cab, voir même totalement amoureuse on pouvait le dire. Elle le mettait sur un pied d’estale, le trouvait totalement irrésistible, et pensait à lui constamment. Elle le voulait, elle le désirait, et elle était prête à tout pour qu’il la remarque. Elle aurait sans doute fait n’importe quoi, étant totalement dans sa petite bulle d’amour. Mais ses « sentiments » pour Leroy étaient totalement différents, pour ne pas dire totalement opposé. Elle ne voulait pas être en sa présence en permanence, en réalité moins elle le voyait, mieux elle se portait. Elle ne l’idolâtrait pas, bien au contraire. Non, il avait définitivement faux sur toute la ligne, mais si elle continuait sur cette lancée avec une piètre défense, elle ne risquait pas de le convaincre. Pourtant, il le fallait. Il ne voulait pas qu’il se fasse des idées, et surtout elle ne voulait pas que quelque chose dans ce genre tombe dans les mauvaises oreilles à l’école. Puis d’ailleurs, entre eux deux, c’était Leroy qui avait un comportement équivoque, à toujours venir la chercher, à toujours venir lui parler. La dernière fois, c’était encore lui qui avait cherché sa proximité en lui imposant sa présence. Leroy ne semblait pas réellement convaincu par sa défense dans tous les cas, et il lui fit bien savoir. La préfète fronça les sourcils. Non elle n’était pas réellement contente qu’il fasse une fixette sur sa soi-disant attirance pour lui. Elle devait lui remettre les idées en place et très vite. Mais malheureusement pour elle, quand la serdaigle se sentait frustré par quelque chose ou quelqu’un, et en particulier son camarade : elle avait du mal à garder son calme. Et pour ne pas changer, la demoiselle commença donc à élever un peu la voix sur lui. Par la même occasion, elle s’enfonçait surement un peu plus en ne donnant aucun argument concret pour le contrer.

– Le monde ne tourne pas toujours autour de toi Leroy Odgen. Et sache qu’au lieu de douter de ma sincérité, tu devrais plutôt réfléchir à ton propre comportement. Car c’est toi qui reviens le plus souvent vers moi.

Bim. Finalement elle ne s’était pas trop mal rattrapée en essayant de retourner la situation, pour lui faire comprendre que c’était lui qui avait quelque chose et pas le contraire. Visiblement entre les deux, il y avait toujours une bataille constante pour le pouvoir. Et l’issue n’était jamais sûre. Un coup c’était le serpentard qui dominait, puis le coup d’après c’était au tour de la serdaigle de revenir sur le devant de la scène. Il y avait une véritable battle pour le pouvoir entre les deux : toujours à chercher à le reprendre à l’autre. Mais finalement la discussion avait continué, et Leroy l’avait interrogé sur l’auteur de cette blague. Davis, qui d’autre ? Oui il était crétin celui-ci. Et non pour une fois Allison ne lui avait rien fait. Du moins pas cette semaine. Mais à chaque fois qu’elle l’engueulé, il l’avait amplement cherché et mérité. Il faisait conneries sur conneries. A croire qu’il se fichait totalement des conséquences, et se pensait totalement imbattable. La jeune préfète ne le portait pas spécialement dans son cœur à cause de cela. Leroy était en train de supposer qu’elle était coupable de quelque chose. Manquez plus que ça. Non elle ne l’était pas. Du moins, elle n’avait absolument rien à se reprocher maintenant. Elle était simplement une victime, à point c’est tout.

– Toujours obligé de me contredire. Il m’arrive de le mettre en retenue, mais à chaque fois cela est mérité. Je ne lui ai jamais fais subir d’injustice. De toute façon, je ne pense pas que c’était totalement contre moi. Il est juste stupide, et a sauté sur une occasion qui se présentait à lui.

Essaya d’expliquer la jeune femme. Elle faisait une supposition par rapport à ce que lui avait dit le poufsouffle juste avant de l’enfermer. En soit, elle ne pensait pas que Davis était foncièrement méchant, il était simplement un peu stupide. Donc ce n’était pas totalement de sa faute, si on y réfléchissait bien. Finalement Allison prit en flagrant délit le serpentard en train de la reluquer, ce qui entraina une réaction assez étrange de la part d’Allison. En effet, celle-ci commençait totalement à douter d’elle et de sa tenue. Alli était plutôt malléable pour ce qui était de suivre l’avis des autres. Elle faisait attention à ce qu’elle portait pour qu’on ne la juge pas froidement sur son look. Et elle ne voulait certainement pas apparaître vulgaire. Leroy semblait surpris qu’elle puisse réagir de la sorte, et ne comprenait visiblement pas son rapport à la vulgarité, ni pourquoi elle avait subitement envie de se changer. Il essaya de lui rappeler que sexy ne voulait pas forcément dire vulgaire. Pour autant cette idée était bien trop ancrée dans l’esprit de la demoiselle pour que le serpentard ne puisse la faire totalement changer d’idée sur la question. Il lui fit un compliment qui fit apparaître un faible sourire sur son visage, heureusement qu’il était toujours dans sa cabine et qu’il ne la regardait pas. Elle ne voulait pas qu’il voit que cela lui faisait trop plaisir.

– Tu ne pourrais pas réellement comprendre. Après tout, être un garçon à Poudlard et bien différent d’être une fille. On attend beaucoup moins de vous, et les règles ne sont pas les mêmes.


Répondit la demoiselle honnêtement. Quand on avait seize ou dix-sept ans et qu’on était une fille, il y avait plein de règles à suivre. Des règles qui n’étaient jamais réellement dite à voix haute, et pourtant qu’elles connaissaient toute. Un seul faux pas, et toute votre réputation pouvait être cassée en un claquement de doigt. « Il ne faut pas être trop grosse, ni trop maigre. Il ne faut pas avoir la peau trop claire, ni trop foncée, il ne faut pas être trop délurée, ni trop coincée, pas être trop intelligente, ni trop bête. Il faut être soi-même mais tu as intérêt à être dans la norme. » Toutes ces règles stupides que les filles subissaient en permanence. Et Allison ne faisait pas exceptions, ces derniers temps, elle avait eu beaucoup de mal avec toutes les critiques. Elle avait été victime de moqueries plus ou moins méchantes. Et cela ne l’avait surement pas aidé à développer sa confiance en elle, plutôt le contraire d’ailleurs.

Alors que Leroy continuait d’astiquer tranquillement les toilettes, il avait réussi à attirer Allison dans ses filets en la motivant pour jouer à un jeu. Il venait de lui parler d’un qu’elle ne connaissait pas du tout, mais qui avait l’air marrant. Elle commença donc à répondre en premier, avant de relancer sur une nouvelle question.

– C’est plus que cela je dirais. Un colibri, ça gesticule, ça bouge, c’est hyperactif. Il a une personnalité qui parfois dérange, mais au fond qui est positive et dynamique. J’aime bien ce petit oiseau. Un chat ? Intéressant. Les chats ont un caractère étrange, ils semblent vouloir être totalement indépendant mais reviennent toujours vers les humains. Un chasseur, je dirais, avide de pouvoir. Ca te ressemble.

Allison n’avait pas choisi le colibri par hasard. D’une certaine manière, elle pouvait facilement s’assimiler à l’oiseau sur plusieurs caractéristiques. Si l’on cherchait plus loin que les mots, et les apparences, elle trouvait également que le chat pouvait bien correspondre au Serpentard d’un certain point de vue. Après elle ne le connaissait pas assez pour en faire une très grande analyse. Allison lui demandait ensuite une célébrité, et il lui cita un chanteur moldu dont la demoiselle n’avait jamais entendu parler. Franchement, elle ne pouvait rien commenter là-dessus, elle n’avait pas de grandes connaissances dans le domaine musical des personnes dépourvues de pouvoirs magiques. Mais si elle en avait entendu par le biais de son père. La demoiselle eut besoin d’un petit instant pour réfléchir à sa propre réponse, c’était plutôt compliqué, il fallait l’avouer.

– Je dirais Nicolas Flamel pour ma part. Les raisons sont pour le moins évidentes. Un sortilège ? Confringo. Et toi ?

La jeune femme avait répondit rapidement pour son sortilège comme si elle n’avait pas eu à réfléchir plus de quelques secondes pour savoir. C’était comme instinctif. Leroy allait peut-être se demander pourquoi elle avait aussi rapidement choisi un sort de destruction. Elle ne se rendait même pas compte qu’elle se montrait enfin agréable avec Leroy, du moins pour le moment, comme si pendant un instant, elle avait oublié qui il était et pourquoi elle le détestait.

– Si tu étais une couleur ? Il parait qu’on peut en dire beaucoup sur une personne avec cette simple information.

La jeune femme s’installa finalement sur le sol, un peu plus confortablement. Après tout, elle ne savait pas encore pour combien de temps elle allait devoir rester ici, donc bon autant se mettre à l’aise. Plus les questions fusaient, plus la demoiselle devenait curieuse. Et elle avait quand même une question à lui poser.

– Pourquoi es-tu tout le temps aussi présomptueux ? Etre autant prétentieux, ça cache forcément quelque chose, non ?

Lança la demoiselle. Après tout, il avait bien dit qu’il voulait poser des questions, en voilà une pour lui. A voir si le jeune homme allait lui répondre ou l’ignorer totalement. Mais dans le cas où il jouait le jeu, elle avait quand même un peu peur du retour du bâton, avec une question encore plus personnelle. A eux deux, ils allaient surement aller loin, entre une jeune fille qui n’avait pas d’humour et un serpentard susceptible.

– Je pense que tu peux te vexer facilement si on appuie au bon endroit.


Répondit la jeune femme simplement.

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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptySam 31 Mar - 9:21

Nettoyer, balayer, astiquer
Leroy Odgen & Allison Carter
Les gens vivaient dans des bulles. Des bulles de leur univers, de leur personnalité, de leur culture et qui pouvait savoir quoi d’autres. Mais dans tous les cas chaque personne présente dans ce monde avait son propre monde. Il était rare que les gens laissent les autres y entrer, préférant simplement décorer leur bulle d’une manière a plaire aux autres, mais ce qui faisait que beaucoup donnaient une vision d’eux différentes. Il fallait percer cette bulle, mais cela n’empêchait pas les gens de penser que tout ne tournait qu’autour d’eux. Les gens s’accrochaient aux autres, faisaient des rencontres, pensait des choses tout en étant dans leur propre pensé. Le monde ne tournait pas autour d’une seule personne, il tournait autour de plusieurs individualités. C’était comme ça depuis longtemps et Leroy l’avait très bien remarqué. On pouvait le dire égoïste voire égocentrique, mais c’est ce que tout le monde était. Chacun ne voyait pas plus loin que leur bout de son nez et les autres n’étaient là que pour influencer notre monde. Certains ce servaient des autres, que ce soit pour éviter de se sentir seul ou simplement pour monter dans la hiérarchie. Tous des égoïstes comme pensait Leroy, tous sans exceptions même si chez certains c’était plus développer que chez d’autre. Disons qu’il y avait d’un côté ceux qui acceptaient le fait d’être un corps, une pensée unique et de l’autre ceux qui se disaient que c’était nos relations qui faisaient ce que nous étions. Le serpentard ne pouvait pas dire que les derniers avaient tort. Les rencontres étaient la clef de la vie. Quand Allison lui fit remarquer que le monde ne tournait pas autour de lui, qu’ainsi bien qu’elle lui envoyait clairement des signes pour lui montrer qu’elle était intéressé, selon Leroy, pour elle c’était simplement des mots et un comportement normal. Le monde ne tournait pas autour du serpentard, il se faisait sans doute des idées de ce que pouvait ressentir Allison et s’il avait réfléchit à la manière dont elle exprimait l’amour, notamment envers Caleb Carlton, Leroy se serait rendu compte que ce qu’il pensait était totalement différent. Mais même en y pensant, il avait une excuse. Bien évidemment qu’il savait qu’Allison était amoureuse de l’ancien serpentard, mais la manière dont elle s’était comportée avec lui était très enfantin. Les filles qui aiment et ne veulent pas le dire, espérant que dans un geste, le gars en question comprenne, Leroy en avait vu beaucoup ayant se comportement. D’un côté quand il se faisait l’idée qu’elle puisse être intéressé par lui, c’était dans une situation où elle aurait mûri et aurait donc cesser d’être une gamine. Mais il se trompait peut-être sur tout ça, se demandant si ce n’était pas finalement lui qui aurait pu avoir des sentiments pour elle. Si dans son esprit la réponse était clairement négative, une petite voix lui disait qu’il y avait du vrai dans ce que lui dit Allison. Mais il n’avait pas de réponse à lui proposer, il ne savait pas s’il pouvait dire que c’était vrai puisque lui-même ne savait pas. Alors à la place il préféra se concentrer sur ce que ELLE pouvait ressentir. « Mon monde tourne autour de moi. Mais c’est toi qui vient sans cesse vers moi. D’accord la dernière fois c’est moi qui suit venu, mais déjà d’une TU m’as collé la retenue et de deux TU me gueules dessus sans raison à chaque occasion. » Il accentua bien le fait que c’était elle qui avait plus de raison d’agir ainsi. En soit Leroy en venait à se demander si ce n’était pas tout les deux qui ne voulaient pas avouer, mais il avait plus d’arguments qu’elle en tout cas. Si elle ne venait pas sans cesse le voir pour lui crier dessus, Leroy aurait lâcher l’affaire depuis longtemps. Enfin surement, aujourd’hui il se voyait mal ne plus l’embêter.

Ils avaient beau dire que Nathan Davis était un gamin, Leroy et Allison n’étaient pas ne reste à chercher qui était celui qui était attiré par l’autre. S’ils s’étaient plus parlé, sans forcément chercher à gagner la discussion, s’ils s’étaient parlé honnêtement, ils auraient peut-être pu mieux se comprendre à ce niveau-là. Réfléchir à ce qui se passait dans leur cerveau. Mais non à la place de ça ils continuaient leur jeu, cherchant par la même occasion à savoir pourquoi Nathan Davis avait choisit de les enfermer dans les toilettes. Du point de vue de Leroy c’était Allison la fautive, elle avait dû faire quelque chose contre le poufsouffle, mais à l’entendre il avait simplement fait le crétin encore une fois. Alors que Leroy insistait pour savoir si la préfète n’avait rien à se reprocher, elle mit en avant son poste à responsabilité qui faisait qu’elle mettait des retenues à Nathan régulièrement. Stupide poufsouffle ! Si tu ne voulais pas aller en colle, tu arrêtais de faire l’idiot ou tu ne te faisais pas prendre tout simplement. Se venger était la pire idée au monde, cependant Leroy commençait à se demander si ça ne pourrait pas donner une bonne leçon à Davis. Si le serpentard appréciait la conversation du jaune et noir, leur rencontre était quand même assez négative. Adversaires dans un sport, la dernière conversation longue qu’ils avaient eu, avait été amener par la presque mort de Leroy. Aucune responsabilité ce poufsouffle. Réfléchissant intérieurement, le serpentard n’allait pas chercher plus loin pour savoir si la préfète avait quelque chose à se reprocher. « Il ne doit pas apprécié d’être en retenue … mais je vais pas te contredire plus, c’est un crétin nous le savons tous les deux et à moins qu’on cherche à se venger, on ne devra que subir. » Subir c’était ça le mot. Soit, tu orchestrais soit tu subissais et jusqu’à présent, les deux jeunes devaient simplement composer avec le fait d’être enfermé. Le cerveau du jeune homme était en pleine réflexion sur le fait de donner une petite leçon au poufsouffle, lorsque ses yeux regardèrent de haut en bas la jeune femme. S’il avait une bonne raison de le faire, parmi toutes les interrogations que son cerveau posait, ce n’était franchement pas la chose à faire. Surtout que l’apparence était importante dans la vie d’une personne, Leroy le savait vu que bon étant complètement pauvre, on le jugeait pas mal sur ses fringues trop grandes. Même ses amis comme pour lui donner une allure plus convenable lui offrait des vêtements. Il détestait tellement ça, ayant l’impression de faire pitié aux autres alors que de son style lui convenait très bien. Mais de manière générale soit c’était Kayla qui lui offrait un vêtement pour Noël et son anniversaire, et vu le tempérament de la serpentard il n'avait pas intérêt à refuser. Soit c’était Alioth qui lui en offrait et dans ce cas son ex avait tendance à ne pas écouter les remontrances de Leroy. Mais il pouvait comprendre que le fait de parler de la taille de la fameuse robe, et de reluquer Allison comme s’il l’analysait et donnait un avis critique, pouvait laisser penser que cette tenue n’était pas adéquate. Il semblait l’avoir tellement perturbée qu’elle était prête à se changer après la retenue pour éviter de paraitre vulgaire. Leroy ne comprenait pas, vraiment pas parce que la robe allait très bien à Allison et que si elle n’était pas vulgaire, c’était plutôt sexy en soit. Bon pas super pour surveiller une retenue, mais pour sortir, pas de soucis. Après Leroy n’avait pas aidé la préfète car ses questions de robe ou de pull, laissait la question en suspend de savoir ce qu’elle portait en dessous. Donc si lui pensait ainsi, d’autres le feraient aussi. Il aurait pu faire son mec et dire que les histoires de fringues étaient compliquées, qu’Alli ne devrait pas se prendre la tête, mais il était sans doute celui qui pouvait le mieux comprendre le problème de l’apparence. « Je sais, j’en suis conscient, ça doit être chiant d’être une fille. Mais les gars sont autant jugés que les femmes, critiqués sur leur style et leur manière d’être. L’être humain est toujours fait ainsi : apparence, apparence et encore apparence. Triste monde ! » On jugeait, on analysais et il n’était pas mieux que les autres, parce qu’il le faisait aussi alors qu’il détestait ça. Et les filles, pour elles c’était pire. Toujours être présentable, des poupées plus ou moins qu’on s’amusait à regarder et puis il se souvenait de ce que lui avait dit Allison la dernière fois « toujours classe et présentable ». L’apparence comptait sans doute encore plus que pour les autres.

Nettoyer les chiottes n’avait rien de passionnant. Leroy frottait la faïence en espérant avoir rapidement fini, mais la brosse à dent qu’on lui avait donné n’était pas l’outil idéal pour ça. Frotter, frotter encore et encore, inlassablement, il allait se faire des muscles comme ça. Il aurait pu se taire complètement en laissant Allison seule dans sa bulle, mais au lieu de ça Leroy avait proposé de s’amuser un peu entre eux. Rien de bien méchant, un simple jeu pour mieux apprendre à se connaitre et la moindre des choses c’était qu’il en apprenait des choses en effet. La première était l’animal que les deux représentaient.  Un colibri pour Allison et un chat pour Leroy. Elle avait parlé de pouvoir voler, mais il savait que l’animal ce n’était pas qu’une aptitude c’était tout un comportement. Quand elle lui expliqua comment était le colibri : ça bougeait, ça gesticulait, c’était hyperactif mais surtout le fait de la dimension du caractère dérangeant, mais positif correspondait bien à Allison. « Le colibri te correspond bien en effet surtout vu comment tu me le décris. Un chasseur … d’un certain côté oui ça dépend des chats, ça chasse tout ce qui bouge, y compris les oiseaux. » Il eu un faible sourire pour lui-même dans les toilettes. LE chat était parfait pour lui, mais ce que venait de lui dire Allison le perturbait quand même. Le félin revenait sans cesse vers l’homme, alors qu’ils se voulaient indépendant. Et Leroy se rendait compte en y pensant qu’il était un peu comme ça parfois. Passant à autre chose, elle lui demanda une célébrité et le serpentard pensa directement aux chanteurs moldus, groupe de rock qu’il adorait tant. Alors le premier qui sortit fu Jim Morrrinson, mais elle ne connaissait peut-être pas. Elle aurait été Nicolas Flamel, pourquoi ça elle ne l’avait pas dit, mais sans doute pour le côté intelligent. Par ailleurs, elle avait répondu vite au sort comme si elle avait déjà la réponse toute prête dans son esprit et Leroy en grand curieux voulait savoir pourquoi elle avait choisi un sort de destruction. «. Pour le sort je choisirais Levicorpus. Par contre il va falloir que tu me donnes une explication pour le sort. » Alors qu’elle lui demandait pour la couleur, il se surpris à répondre rapidement : « Le gris. Ni noir, ni blanc. Et toi ?  » Il ne savait même pas si c’était une vrai couleur, mais ça lui correspondait, enfin selon lui. Elle aurait peut-être une autre vision. Tout en continuant de frotter, passant à l’autre cabine, Leroy reprit : « Si tu étais un lieu ?  » Il allait peut-être découvrir son lieu favoris qui pouvait savoir.

Leroy ne s’attendait pas à piquer autant la curiosité de la préfète, mais c’était une bonne chose, au moins elle oubliait qu’elle le détestait. Et puis ils avaient commencé à parler ouvertement, autant continuer, malgré le fait que la question était surprenante. Pourquoi était-il présomptueux et prétentieux. Elle avait sans doute raison ça cachait quelque chose, mais il n’était pas certain de pouvoir mettre des mots là-dessus. Alors qu’il passait à la cabine suivante, il s’arrêta pour la regarder assit par terre. Il pouvait éviter la question s’il l’avait voulu, mais ils étaient sur une bonne lancée alors autant continuer. « Parce que ça fait du bien au moral simplement. En règle générale on ne peut compter que sur soi-même donc je me dis que le mieux c’est de me dire à moi-même ce que j’aimerais qu’on me dise. Ça me permet d’avoir plus confiance en moi. Et puis on l’est tous un peu au fond, c’est juste que je le dis tout haut et que ce n’est pas accepté dans la société.  » Il aurait pu continuer à expliquer tout ça, mais au lieu de ça il demanda à la préfète comme une juste logique des choses : « Pourquoi aimes-tu autant le règlement ? » L’autorité en soit, le fait d’appliquer les règles  sans laisser à la personne une chance. Elle était tant à cheval sur le règlement, que certains avaient peur d’elle parfois, peur de la croisée lorsqu’ils faisaient une bêtise. Sans avoir eu besoin de poser de question, ils avaient trouvé le défaut de chacun. Elle son problème d’humour et Leroy sa susceptibilité. Des défauts qu’on pouvait améliorer sans aucun doute, mais il était quand même un peu surpris qu’elle lui dise ça, lui posant la question directement alors que l’avis d’Allison n’était pas primordial à sa vie. Et elle avait raison, il se vexait pour des sujets précis. « Et ben si tu l’as vu c’est que je ne suis pas doué. » Clairement non, il préférait éviter de montrer qu’il pouvait être atteint par des mots, mais ce n’était pas toujours simple.

electric bird.
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NEUTRE
Allison S. Carter
Allison S. Carter
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Diamond (university) J'ai posté : 373 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 9 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser

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MessageSujet: Re: Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy  Nettoyer, balayer, astiquer ♪♫ Et plus vite que ça. w/ Leroy EmptySam 31 Mar - 20:20

Nettoyer, balayer, astiquer.

- Allison & Leroy -


Je voulais que tu me prouves que tu tenais à moi, je voulais que tu me dises que j’étais la seule fille qui te plaisait et que tu préférais passer le reste de ta vie tout seul, plutôt qu’avec une autre fille que moi.

Un monde se composait de diverses personnes. Et c’était sans doute la diversité de tous ces individus qui rendait ce mélange totalement unique, qui transformait un monde en quelque chose de totalement inattendu. Ils vivaient tous dans un pèle mêle où il on ne rencontrait jamais deux personnes totalement identique, autant physiquement que mentalement. Chacun avec son propre vécu, ses propres expériences, et ses propres épreuves. Leroy et Allison ne pouvaient pas être plus différents au vu de leurs parcours respectifs. Ils n’étaient pas passés par les mêmes épreuves au cours de leurs courtes vies. Mais à part faire des spéculations, ils ne pouvaient pas aller plus loin dans l’analyse sans se connaître mutuellement. La préfète n’avait jamais cherché à le connaître d’avantage. Et pourtant, cela faisait maintenant sept années qu’ils parcouraient les mêmes couloirs, partageaient les mêmes cours, et mangeaient au même endroit. Ils avaient une maison commune : Poudlard. Allison avait longtemps été concentré sur elle-même et sur ses connaissances proches, trop pour pouvoir s’intéresser ne serait-ce qu’un petit peu au réel monde qui l’entourait. Elle s’était longtemps prise pour le centre du monde, vivant avec passion dans l’extrême tout ce qui lui arrivait. C’était de son âge, et dans un sens compréhensible également. Elle était souvent dans les extrêmes que ce soit dans le positif ou dans le négatif. Comme le prouvait bien la relation à sens unique qu’elle avait eu avec Caleb Carlton, un serpentard âgé d’une année de plus que lui. Elle l’avait idolâtrait, et aimé de tout son cœur (du moins c’était l’impression qu’elle avait eu). Il avait été le soleil dans sa vie. Et toutes ses décisions, toutes ses humeurs avaient été influencées par celui-ci. Etrangement, depuis qu’il avait quitté Poudlard, elle avait mûri. Elle donnait d’avoir plus grandi, plus évolué cette année que les six dernières années. Peut-être parce qu’elle avait du comprendre et s’obliger à lâcher prise. Elle avait pris conscience que cette relation ne mènerait nulle part, étant donné que le garçon ne ressentait absolument pas les mêmes sentiments pour elle. Elle avait compris que parfois il fallait mieux abandonner que de s’accrocher à quelque chose qu’on ne pouvait pas avoir. Cela n’avait pas été facile ou rapide, il ne fallait pas se méprendre. Ce grand travail sur elle-même avait été long, semé d’embûches et de crises de larmes. Mais aujourd’hui elle était différente dans un certains sens à l’idée d’appréhender l’amour. Elle avait tellement souffert de son invisibilité et de ses faux-espoirs qu’elle ne se lancerait sans doute plus les yeux fermés dans les bras d’un garçon qui n’en avait rien faire d’elle. Elle était désormais beaucoup plus réfléchie sur la question de l’amour et avait révisé ses envies. Parce qu’après tout, c’était ce qu’elle voulait elle qui l’importait et pas ce que pensait les autres élèves, ou ce que les rumeurs racontaient sur sa propre personne. Elle était toujours à la recherche d’un prince charmant dans un sens. Elle voulait trouver l’homme qui ferait battre son cœur, elle voulait trouver quelqu’un pour qui elle serait capable de se donner tout entière, quelqu’un qui la comprendrait et pour qui elle n’aurait pas besoin de se diminuer, ou de changer totalement sa personnalité. Elle voulait quelqu’un qui la voit, quelqu’un qui serait là, quelqu’un qui ne s’arrêterait pas forcément simplement sur la surface, mais qui pourrait voir qu’elle était bien plus que ce qu’elle voulait montrée au monde. Elle avait eu une fantastique modèle d’amour pur et sincère avec ses parents. Ils s’étaient rencontrés pendant leurs études, et ça avait été le coup de foudre. Vingt ans plus tard, ils étaient encore ensembles fou amoureux comme au premier jour. Ni la révélation de la nature de sa mère, ni les problèmes d’argents de son père (au début), ni le rejet de la famille, ni la guerre, ne les avaient séparés. Ils étaient solides. Ils étaient des rocs l’un pour l’autre. Et Allison rêvait plus que tout de trouver ce genre de relation un jour ou l’autre sur le chemin de sa vie. Alors oui pour le moment, elle était mal barré, pour le moment elle n’était pas la fille la plus populaire, pas la plus mignonne ou gentille, pas celle qu’on venait naturellement voir. Elle n’était pas le genre de fille fluette et rigolote dont un garçon pouvait tomber amoureux au son de ses éclats de rire. Mais elle avait toujours ce rêve à l’intérieur d’elle. C’était un rêve et une vision que la plupart de ses camarades d’école ne comprenaient pas. Parce qu’à seize ans, la normalité c’était de coucher, de trouver un garçon et d’expérimenter son corps. Parce qu’à seize ans, le sexe était censé être la première des préoccupations. Et quand on ne pensait pas cela, on se faisait tourner en ridicule, voir même humilier devant l’école toute entière. On se faisait charrier, on se faisait embêter, on était sujet aux rumeurs les plus méchantes. Allison avait de la force, bien plus que les gens pensaient, bien plus qu’elle ne le croyait elle-même. Mais aujourd’hui, Leroy, le fameux serpentard, remettait sur le tapis l’hypothèse selon laquelle la serdaigle aurait quelque chose pour lui. Il n’avait pas sous-entendu qu’elle était folle amoureuse, mais il pensait qu’elle éprouvait une certaine attirance pour lui. Allison niait complètement, se cachant derrière l’idée qu’elle le détestait, appuyé par le fait qu’elle ne supportait pas sa présence et passait son temps à lui hurler dessus. Le serpentard ne semblait pas vraiment la croire. Pour lui, il se cachait quelque chose derrière cette haine qu’elle voulait tant mettre en avant, quelque chose qui allait bien au-dessus de son côté prétentieux et égocentrique. Quelque chose à laquelle la préfète des serdaigle n’avait pas du tout envie de croire. Et plus il lui rejetait la faute, moins Allison trouvait de moyens de se défendre. Car en soit, sa défense reposait simplement sur le fait qu’elle le détestait et qu’elle lui criait dessus en permanence. Au-delà de cela, que pouvait-elle dire de plus ?

– PARCE QUE TU ME SORS PAR LES YEUX. PARCE QUE TU FAIS TOUJOURS QUELQUE CHOSE QUI ME REND FOLLE. Franchement il vaut mieux arrêter ce débat, on ne tombera jamais d’accord sur la question.

La jeune femme avait perdu son calme, et avait commencé à lui crier dessus. Car il jouait tellement sur les nerfs à dire quelque chose qu’elle n’avait clairement pas envie d’entendre qu’elle ne pouvait pas rester stoïque. Il allait surement penser que s’énerver allait simplement valider ses paroles. Il penserait peut-être qu’Allison ne trouvait pas de meilleure défense parce qu’elle savait qu’il avait raison au fond d’elle. Ce n’était pas le cas. En fait, elle éprouvait beaucoup de frustration que le garçon continue sans cesse de le pousser. De la frustration parce qu’il ne semblait pas vouloir comprendre quelque chose d’évident. Alors elle préférait mettre un point final à ce débat, car clairement ils étaient aussi têtu l’un que l’autre et n’allaient pas tomber d’accord de sitôt. Au lieu de se répéter encore et encore, il valait mieux arrêter. Mais cette petite guerre n’était pas finie. Et quand la demoiselle serait plus calme, elle chercherait des arguments à têtes reposés pour démonter complètement son argumentation. Elle avait hâte que ce moment arrive un jour, qu’il comprenne à quel point il avait été stupide de penser une telle chose. Du moins si elle en trouvait bien évidemment, car cette histoire la remuait clairement intérieurement, plus qu’elle ne l’avouerait jamais.

Finalement, Allison avait balancé le prénom du fauteur de trouble sans aucuns soucis. Nathan Davis n’en était pas à sa première bêtise, et entendre ce nom allait être loin d’être une surprise. Quand il y avait un incident, il était toujours dans les parages. Leroy semblait être plutôt d’accord d’ailleurs, au moins ils partageaient tous les deux la même opinion sur le poufsouffle : il était un gamin. Et pour une fois que les deux s’entendaient, il aurait fallu le noter dans un petit carnet avec la date du jour. Allison appréciait ne pas être une énième fois contredit. Mais Leroy semblait presque sous-entendre qu’ils devaient se venger. Chose sur laquelle Allison n’allait forcément pas être d’accord. Il fallait faire attention à son précieux règlement.

– Il n’a que ce qu’il mérite, exactement comme toi aujourd’hui. Je n’ai pas l’intention de me venger personnellement. Et si tu comptes le faire, fait attention à ne pas déroger au règlement.

Petit rappel pour le garçon. Car aujourd’hui il subissait les conséquences de ne pas l’avoir respecté, mais surtout d’avoir énervé la jeune femme. Oui elle avait trouvé une règle pour l’appuyer mais elle ne pouvait pas cacher qu’il était en retenue simplement parce qu’il l’avait vexé et ennuyé à la mouiller la dernière fois. Dans tous les cas, Allison et Leroy ne pouvaient pas faire grand-chose pour le moment. Ils étaient coincés dans des toilettes dont la porte ne pouvait pas s’ouvrir. Alors pour une vengeance, il faudrait attendre encore un petit peu. La préfète n’appréciait pas réellement la situation, et regrettait amèrement d’être venu ici. Enfermé dans une pièce avec un garçon qu’elle n’aimait pas, qu’est-ce qui pouvait être pire clairement ? Mais alors qu’ils étaient bien obligés de se parler un peu, elle remarqua qu’il était en train de la fixer d’une drôle de manière. Et non elle ne rêvait pas, il l’avait bien reluqué de haut en bas, comme si elle n’était qu’un morceau de viande, et lui fit donc une réflexion. Pour le coup, les garçons étaient un peu tous les mêmes, il suffisait de mettre une robe pour que leurs hormones soient en folies. Si elle avait eu un verre d’eau dans la main, elle lui aurait surement lancé au visage pour lui rafraichir les idées. Mais alors que Leroy essayait pitoyablement de se défendre, il fit remonter à la surface de nombreuses incertitudes de la part de la jeune femme. La peur d’être vulgaire, d’être catalogué, ou même montré du doigt. Etre une fille à Poudlard n’était pas facile, surtout quand au moindre faux-pas, il y avait dix personnes prêtes à vous tirer dessus.

– Oui exactement, et je préfère ne pas donner plus de raisons qu’il n’en faut aux autres pour me critiquer.


Répondit-elle simplement. Après tout, elle avait sacrément donné ces derniers temps de ce côté-là. Elle avait réellement envie qu’on lui fiche la paix avec ses vêtements, son style, et sa vie en général. Certaines aigles n’étaient pas réellement tendre en plus de cela.

Leroy continuait donc de nettoyer tranquillement les toilettes, et Allison prenait quand même un peu de plaisir à le voir s’exécuter. Elle avait l’impression d’avoir le pouvoir totalement entre ses mains, ce qui était évidemment très jouissif. Mais sans s’en rendre réellement compte, elle le laissa filer au moment même où elle accepta de rentrer dans le jeu du serpentard. Sa curiosité l’avait emporté, et le jeu sympa lui donnait envie de continuer encore et encore. Il était d’ailleurs très intéressant de se rendre compte de tout ce qu’on pouvait analyser sur une personne avec simplement une petite réponse à une question. Du côté d’Allison, si elle était un animal, elle choisirait un colibri. Pour de nombreuses raisons. Raisons qu’elle expliqua vaguement à son camarade avant d’analyser son propre choix : le chat. Il trouvait que son animal lui correspondait bien. Et fit un petit commentaire sur la relation entre leurs deux animaux, ce qui fit apparaître un sourire en coin à la jeune demoiselle.

– Un chat qui chasse un petit oiseau, ça me rappelle vaguement une situation plutôt familière, tiens.

Lança la jeune femme comme un petit pique au serpentard pour lui rappeler que c’était bien lui qui la chassait et pas le contraire. Elle prenait tout ce qu’elle pouvait pour agrémenter son cas. Et le jeu continua avec la prochaine question. La célébrité choisie par Leroy était un chanteur moldu que la préfète ne connaissait pas. Celle d’Allison était plutôt logique, elle avait choisi un grand sorcier, brillant pour ses recherches et ses découvertes, le genre de personne à qui elle voudrait ressembler une fois adulte. Pour ce qui était de choisir un sortilège, Allison répondit très vite, naturellement, sans réfléchir, comme si c’était une évidence pour elle. C’était une surprise même pour elle, ne pensant pas être capable d’en choisir un seul aussi rapidement. Et pourtant elle l’avait fait. Leroy avait choisi Levicorpus. Elle trouvait que ça pouvait lui ressembler dans un sens : un sort plutôt marrant fait pour embêter son monde.

– Bien trouvé, ça va avec le personnage. Pourquoi Confringo ? C’est un sort d’attaque, mais qui ne blesse pas la personne directement. Tu peux te défendre, sans t’en prendre directement physiquement à la personne. Je ne sais même pas comment expliquer.

Confringo était un sortilège d’explosion. Il pouvait détruire une table, détruire un bout d’un mur ou du plafond. Et la jeune femme avait toujours ce sort en tête. Car il était bien plus facile de détruire un objet proche de son agresseur dans l’espoir de le ralentir ou de le stopper, plutôt que d’essayer de lui faire du mal directement. Du moins c’était son impression. Tous les sortilèges d’attaques n’étaient pas cruelles évidemment. Elle essayait d’expliquer son point de vue, mais ce qui lui paraissait clair intérieurement ne l’était peut-être pas pour les autres. Elle verrait surement très vite sur le visage de Leroy si celui-ci l’avait compris ou non. Et finalement le jeune homme lui demanda un lieu. Intéressant. Ca n’allait surement pas être un choix facile pour la jeune femme.

– La crique de Lulworth en plein hiver, quand il n’y a personne et que tout est calme. Je vais souvent là-bas quand je suis chez mes parents. Et toi ?

Sans réellement en prendre conscience, la demoiselle en révélait bien plus qu’elle ne l’aurait voulu à Leroy. C’était étrange, car cela semblait si facile, si simple sous cette forme. Désormais sur le sol, assise, elle était plus détendue, moins en colère, et forcément plus ouverte à la discussion. Elle était d’ailleurs en train de repenser à l’été dernier lorsqu’elle était rentrée chez elle pour les vacances, dans le sud de l’Angleterre. Elle se souvenait de cet endroit paisible, près des roches, où elle pouvait se rendre pour lire tranquillement. Quand elle était là-bas, elle avait réellement l’impression d’être seule au monde. Comme si personne ne pouvait l’atteindre, comme si elle avait enfin trouvé une paix intérieure. Alors oui si elle était un lieu, elle voulait être celui-ci. C’était l’endroit qu’elle préférait, l’endroit qu’elle se hâtait tout le temps de retrouver. C’était l’endroit où elle voulait être quand elle était triste, énervé, ou même heureuse.

– Si tu étais un plat ?


La demoiselle avait une question en tête pour son camarade, quelque chose de plus personnel. Ils continuaient à parler de plus en plus ouvertement, au point qu’Allison avait apparemment oublié à quel point elle détestait le serpentard. Mieux ne valait pas le lui rappeler pour le moment et profiter du calme avant la tempête. Elle voulait donc savoir pourquoi il était comme ça, tout le temps très prétentieux à ‘extrême. A sa plus grande surprise, il ne lui fit pas une réflexion et ne l’envoya pas promener. Au contraire, il lui répondit avec ce qui semblait être beaucoup de sincérité. La jeune femme écoutait donc, tout en se faisant sa propre opinion sur ses mots.

– Quand je t’écoutais, je n’avais pas réellement l’impression que tu puisses être quelqu’un qui manque de confiance en soi. Tu joues un personnage en permanence alors ?

Demanda la jeune femme machinalement comme un continument de cette confidence, sans se rendre compte que ses paroles pouvaient être perçues comme accusatrice. Comme elle s’était permis de rentrer un peu plus profondément dans cette curiosité, il en avait fait de même en lui posant une autre question. Pourquoi avait-elle cet amour inconditionné pour les règles. Tout le monde devait surement se poser la question, mais personne ne lui posait réellement à elle. La jeune femme eut un faible sourire sur le coin des lèvres, et mis plusieurs longues secondes à se décider de lui répondre.

– Les règles sont ma sécurité. Mes parents étaient du genre éducation laxiste avec beaucoup de liberté et d’indépendance. J’étais terrifié en permanence. Quand je suis arrivé à Poudlard, j’ai eu l’impression enfin de me sentir en sécurité.

Répondit-elle honnêtement tout en regardant ses pieds. Ce n’était pas réellement quelque chose qu’elle affrontait, mais elle avait pleinement conscience de la raison pour laquelle le règlement prenait autant de place dans sa vie. Leroy et Allison étaient bien partis tous les deux, avec leurs diverses défauts et leur incompatibilité de s’entendre. Mais dans un certain sens, il semblait que l’un comme l’autre voyait juste sur leur camarade.

– C’est ton impulsivité qui te trahit.

Répondit-elle comme pour l’aiguiller.


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