Remus ♣ Tu sais t'occuper d'un bébé ?

Comme toutes les mamans étudiantes, quoi qu'il n'y en ait pas encore beaucoup, la morale acceptant peu ce genre de situations au vu de l'époque, Aurora était passablement surmenée et fatiguée par la petite Erica, un an depuis quelques jours. Aujourd'hui, elle devait gérer sa fille en l'absence d'une nounou, qui n'avait pas put se déplacer. Et dans un même temps avec la reprise des cours, elle avait besoin de travailler. De ce fait, elle avait demandé à Mary de garder la petite une seconde, le temps qu'elle passe à la bibliothèque chercher un livre. Parce qu'on refusait qu'elle y amène son enfant, de peur qu'il ne fasse du bruit à ce moment précis. Puis elle avait récupéré la petite et prenait maintenant la direction du jardin avec sa poussette et un sac pour l'enfant par-dessus l'épaule.

S'installant sur un banc du parc, la jeune maman essaie de bercer le bébé en faisant aller et venir la poussette à l'aide de son pied, son livre ouvert sur ses genoux pour pouvoir étudier. Pourtant la petite Erica n'entend pas la laisser tranquille et elle se met à hurler rapidement. La mère lui donne son doudou, une tétine, mais rien n'y fait et le bébé pleure toujours, laissant sa mère désemparée, alors qu'elle la prend au bras.

Essayant de calmer l'enfant en la berçant, Aurora chantonne doucement en espérant calmer ainsi le bébé, mais celui-ci continu de pleurer, contraignant la jeune maman à chercher dans son sac, pour voir si elle n'aurait pas une tétine à donner à la petite et qui pourrait la calmer, mais n'y parvient pas. Elle se tourne vers une personne assise sur le banc à ses côtés et lui tend la petite.

«- Excusez-moi, pouvez-vous me la porter un instant ?»

Et la lui laissant, sans attendre de réponse, elle plonge la tête dans le sac pour chercher la tétine.

Remus s’était installé sur un banc dans le parc de l’université. Il faisait beau et chaud en ce début d’année. Il venait à peine de rentrer à l’université et il se sentait un peu impressionner par cette nouvelle école. Il était dans un nouvel environnement, dans une nouvelle « maison », dans de nouveaux cours et dans de nouveaux bâtiments. Ce n’était plus du tout la même chose que Poudlard qui semblait beaucoup plus vieux et c’était bien le cas d’ailleurs. Il n’était là que depuis quelques semaines, mais il aimait déjà ses cours et sa vie sur le campus. Il se sentait bien et à sa place. Il comprenait parfaitement ses cours et il adorait ce qu’il apprenait. Malgré qu’il était quelque peu en avance sur les autres élèves. Comme son père, Lyall, était un professionnel, il connaissait des choses depuis tout petit que d’autres ne connaissaient pas forcément.

Pendant qu’il farfouillait dans son manuel de Défense contre les forces du mal par curiosité, il sentit quelqu’un qui s’assistait sur le banc. Rapidement, un bébé se mit à pleurer et Lupin regarda en coin le bébé avec curiosité. La petite fille semblait mal. Pauvre petite, il songea en essayant de se replonger dans son livre, mais le bébé se mit à pleurer plus fort. Alors, il dut remettre son livre dans son sac puisqu’il n’arrivait plus à se concentrer. Pauvre mère surtout. Elle devait s’occuper de sa fille toute seule qui faisait une crise. Soudain, elle la lui mit dans ses bras sans même qu’il ait eu le temps de lui répondre. Il aurait dit oui de toute façon. Il tenait l’enfant en essayant de lui faire des grimaces pour la calmer comme le faisait sa mère quand il était bébé les veilles de pleine lune.

Finalement, l’enfant se calma peu à peu et elle se mit à babiller en tendant les mains vers le visage de Remus qui lui souriait avant même que sa mère ait trouvé sa tétine.

Spoiler:

Le membre 'Remus J. Lupin' a effectué l'action suivante : Le hasard

'Dés simples' : 4

Le bébé s'arrête de pleurer tout à coup, alors que la jeune femme a le nez dans le sac à chercher, encore, la tétine pour calmer le bébé. La jolie blonde se redresse les joues rouge, toute échevelée, le souffle court, regardant sa fille avant de sourire et reposer le sac, reprenant le bébé dans ses bras pour ne pas indisposer l'homme qu'elle a sauvagement kidnappé dans sa garde d'enfant et elle adresse un sourire désolé à ce dernier, avant de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille.

«- Merci, vous faites des miracles avec les enfants on dirait !»

Cet homme, la demoiselle ne le connaît pas et quand d'autres voudraient sûrement faire une bonne impression au cours d'une première rencontre, la jeune femme est loin de ses considération. Tant pis si elle a un peu de bave sur son t-shirt et qu'elle a les cheveux tout décoiffés, les joues toutes rouges. La blonde est maman, cela fait un moment qu'à ce titre, elle a oublié de se comporter en femme, qu'elle s'est oublié, pour accorder toute son attention sur son bébé.

«- Merci beaucoup. Je suis désolé... j'espère qu'elle ne vous a pas trop dérangé... » répond la jeune femme un rien gênée par la situation.

Les gens ont tendance à fuir quand ils voient un bébé. Surtout dans une école. Parce que voir une étudiante avec un bébé dans les bras n'est pas commun et généralement, les gens s'imaginent que ce sera une plaie, ils n'osent pas trop l'approcher. Surtout les garçons en fin de compte, qui semblent redouter de devenir des papas par procurations. Comme si c'était là le but ultime de la demoiselle, que de trouver un papa de substitution.

le moindre enfant, mais Remus pouvait largement comprendre que la jeune maman se sente aussi dépassée par les évènements. Surtout si elle était seule. Ça devait être le cas. Il ne la jugeait pas et il ne voulait pas faire de supposition trop vite, mais il était rare qu’une si jeune maman aux études ait le père pour aider. Malheureusement, ce n’est pas tous les mâles de cette planète qui étaient réfléchis comme lui. Alors, quand elle reprit l’enfant après le lui avoir confier quelques secondes, il haussa les épaules en rougissant du compliment.

- Je n’ai jamais pris soin d’un enfant de ma vie. Je n’ai aucun mérite… Enfin… À moins que veiller sur trois idiots qui aiment se mettre dans les ennuis compte…

Il eut un sourire en coin en se rappelant toutes les conneries que les Maraudeurs avaient faites. Franchement, depuis près de 8 ans, il servait de baby-sitter à ces amis. Ces derniers étant relativement irresponsable, il devait veiller sur eux. Ils étaient comme des enfants à son plus grand malheur, mais il les adorait pour ça. Ça faisait du bien d’oublier son sérieux et de s’amuser un peu. Ça, ils le lui permettaient.

- Ce n’est rien, vraiment. Ça fait plaisir si je peux aider. Je m’appelle Remus Lupin et vous? Vous étudiez ici ou vous attendez quelqu’un?

Il leur sourit gentiment et il pose son regard sur la petite fille qui gazouillait à présent en posant sa tête sur l’épaule de sa mère en regardant avec curiosité l’inconnu qu’il était. Il tira la langue à l’enfant qui se mt à rire. Elle semblait vraiment aimer Remus par son comportement. Il eu un sourire amusé en regardant sa mère.

La demoiselle remercie son sauver, alors que grâce à lui la petite Erica cesse net sa crise de larmes qui, jusqu'ici, faisait se tourner les têtes de tout les étudiants dans la direction de la jeune maman. La sorcière n'aime pas toute cette attention focalisée sur elle, elle n'aime pas voir les étudiants la dévisager de la sorte. La demoiselle voudrait retourner à la chambre maintenant pour fuir toute cette attention. Mais heureusement pour elle, la demoiselle est secourue par une âme généreuse qui n'est autre qu'un garçon qu'elle a croisé à Poudlard mais avec qui elle n'a jamais eut de rapports très particuliers et qu'elle découvre donc aujourd'hui.

«- Oh je pense que si les trois idiots ont la mentalité d'enfants de un à trois ans, alors ça peut entrer en compte dans le fait d'avoir de l'expérience avec les enfants. » répond la sorcière avec un petit sourire pour son interlocuteur.

Comme l'homme se présente et demande si elle attend quelqu'un, la sorcière lui adresse un sourire, oui Remus Lupin, elle voit qui c'est. Quand elle était en dernière année à Poudlard les maraudeurs pour leur part avaient déjà leur petite réputation et naturellement ils n'étaient pas passés inaperçu pour la demoiselle bien qu'elle ne lui avait jamais trop parlé.

«- Je suis étudiante ici et je suis Aurora Beckett. Tu étais étudiant à Poudlard je crois avec James Potter et Sirius Black ? C'est vrai qu'ils ne passaient pas inaperçu ces deux là... » répond la demoiselle avec un sourire. «Tu étudie ici maintenant ? » demande la jeune femme ne sachant pas bien en qu'elle année il était, probablement est-il tout nouveau à l'université ou alors, il est un septième année en stage.

Remus sourit à l’étudiante devant lui et il eut un rire lorsqu’elle lui dit que s’ils avaient 2 à 3 ans d’âge mental, ça pouvait rentrer en ligne de compte. Les Maraudeurs… C’était à peu près ça… Il devait veiller sur eux, les materner, les surveiller, les empêcher de faire des bêtises ou du moins les suivre dans celles-ci lorsqu’ils étaient trop têtus. Il ne comptait pas le nombre de fois où cela avait failli mal finir avec cette bande d’idiots qu’il adorait pourtant beaucoup! Ils étaient ses frères de cœur et jamais il ne pourrait se séparer d’eux. Impossible! Ils pourraient faire les pires conneries possible, jamais il ne les abandonnerait. Même s’ils n’étaient pas liés par le sang, ils étaient liés par bien plus fort que ça.

Lorsqu’elle lui dit se souvenir de sa personne et des maraudeurs, Remus a un haussement de sourcils par la surprise. Il ne s’attendait pas à ce qu’il marque les esprits. Sirius et James étaient difficilement oubliables de par leur charisme et le fait qu’ils attiraient la gent féminine comme des mouches, mais… lui? Le tranquille et gentil Remus Lupin qui suivait derrière comme un gentil toutou? Il se croyait pourtant tout aussi invisible que Peter. Après tout, il n’était pas particulièrement le plus beau, le plus intéressant ou le plus talentueux des maraudeurs. Il se trouvait… normal? Ça lui allait très bien que les regards se tournent vers eux. Il aspirait à la tranquillité. Remus était un jeune homme assez tranquille et timide. Il rougissait lorsqu’une fille qui lui plaisait s’adressait à lui… Il n’était pas un séducteur comme ses deux amis, mais ça faisait partie de lui et il l’acceptait.

- Je ne m’attendais pas à ce que je marque les esprits. Bien souvent, les gens ne me remarquent à peine… D’un sens, ça fait du bien de me dire que quelques personnes me voient à comparer à Peter qui est toujours oublié, le pauvre! Je suis un première année maintenant. Ça fait étrange d’être ici, mais je suppose que je vais m’y habituer. Tu as beaucoup de courage, en tout cas, d’être une mère aux études. Ce n’est pas n’importe qui qui prendrait cette lourde responsabilité. Après… Je ne comprends pas comment on ne pourrait pas craquer pour une mignonne petite bouille, il dit en souriant en posant son regard sur Érica. Comment s’appelle-t-elle?

«- Tu étais ami avec les deux troubles paix de Poudlard c'était difficile d'être totalement invisible du coup, ils attiraient les regard sur eux mais sur vous deux aussi par extension. Donc... enfin voilà. » répond la demoiselle en haussant les épaules comme si sa réponse était naturelle et évidente en soit, ce qui d'une certaine manière lui semblait être tout à fait le cas.

La jeune femme observe l'homme comme ce dernier joue avec la petite et demande après son nom, en assurant que n'importe qui devrait craquer sur cette petite bouille. A vrai dire c'est le cas mais dès qu'il s'agit de potentiellement être en couple avec une femme qui a déjà un enfant, la crainte des responsabilités tombe soudainement sur ces messieurs, apeurés à l'idée que la sorcière veuille forcément trouver un substitut de père pour son enfant. Ce n'était pas là ses intentions, son but n'était pas de trouver un homme qui se la joue papa pour la petite et qui se retrouve propulsé à la tête de responsabilités. Après tout cet enfant c'est elle qui l'avait eut, pas son éventuel petit ami donc elle n'entendait pas lui imposer le rôle de père. Mais tous semblaient redouter cela malgré tout, assez inexplicablement.

«- Elle s'appelle Erica. Et même si tout le monde la trouve mignonne, la grande frayeur de tout les garçons c'est d'avoir tout à coup des responsabilités de père de substitutions. Comme si je cherchais forcément, à tout prix, à trouver un père pour ma fille ! » répond la demoiselle légèrement agacée. «Mais bon.. au pire on va dire qu'ils n'étaient pas pour moi. Je n'impose à personne un rang de papa, ce n'est pas ce que je cherche mais je suis une mère et je ne peux pas me défaire de cela.»

Remus avait innocemment demandé le prénom de la petite fille et dit qu’il comprenait qu’on craque pour cette belle petite puce, mais il semblerait qu’il avait accidentellement rappelé à la jeune mère les défauts de cette nouvelle vie. Il ne savait pas pourquoi elle se confiait à lui et lui racontait que les hommes, en générales, avaient peur de s’engager avec elle. Ils venaient à peine de se rencontrer après tout, mais il prit le temps de l’écouter tout de même. Certains garçons auraient sûrement pris peur fasse à un sujet de discussion aussi personnel avec une demoiselle qu’il connaissaient à peine, mais Remus voyait qu’elle avait besoin d’être rassurée et il vouait l’aider au mieux qu’il le pouvait afin qu’elle se concentre seulement sur les bons côtés.

Le loup-garou hocha la tête et il regarda au loin, observant le terrain de l’université avec attention, réfléchissant à ce qu’il allait lui dire. Pour son âge, c’était quelqu’un de très sage qui avait souvent de bons conseils qu’il agrémentait généralement d’un morceau de chocolat pour remonter le moral de ses interlocuteurs, mais malheureusement il en avait pas sur lui à ce moment-là.

- Si je peux me le permettre, je crois que je comprends ce tu peux ressentir. Automatiquement, on te range dans le panier des filles à problèmes avant même qu’on apprenne à te connaître juste parce que tu es une jeune mère… Je connais ça. Pas de la même façon, mais moi aussi on a tendance à me juger rapidement. Tu as bien raison. Les gens qui pensent comme cela ne sont pas faits pour toi. À mon avis, tu mérites quelqu’un de mature qui saura faire la part des choses. Après… Je ne te connais pas. Je ne sais pas ce que tu attends d’un homme… si tu attends une vraie relation ou si tu veux juste sortir, mais dans tous les cas il existe des personnes qui accepteront que tu aies une fille. Je suppose qu’il faut seulement chercher, il dit en haussant les épaules.

Remus a peut-être raison, il suffit de chercher, après tout, il doit bien y avoir quelqu'un pour elle, quelque part dans ce monde, quelqu'un qui ne partira pas en courant en découvrant que la blonde est une jeune mère, qu'elle a déjà une fille. Ce n'est pas tant que les gens la voient comme une personne à problèmes mais surtout, les garçons semblent avoir peur, peur qu'elle leur colle des responsabilités qu'ils n'ont pas demandés et avec lesquelles ils n'ont dans le fond rien à vori. Alors que la jeune femme ancienne bleu et bronze n'a en aucun cas l'intention de trouver quelqu'un en lui imposant de devenir père d'un coup, père de substitution, avec tout ce que cela implique de responsabilités dans un même temps. Evidemment non, Aurora n'entend pas bousiller la vie de quelqu'un en le condamnant à devenir père et prendre soin de sa fille, elle peut parfaitement s'occuper de cela elle-même. Mais les hommes n'ont pas envie, et puis, une femme déjà mère, pour eux c'est forcément une femme qui n'a pas suffisamment de temps à leur accorder. On dit que les pères ont toujours peur de ce genre d'abandons, quand la mère s'apprête à donner naissance. Alors quand ils débarquent dans la vie de la dite maman après coup...

«- Oui j'imagine qu'il y a forcément quelqu'un, mais en attendant... la solitude, si je puis dire car j'ai tout de même ma fille, n'est pas des plus évidentes... Et toi pour qu'elle raison les gens ont tendance à te juger promptement ?»

Aurora pose la question car naturellement, elle est loin de se douter qu'elle parle, en ce moment même, à un loup-garou. Même s'ils ont fait leurs études ensemble à Poudlard, tout du moins sur les dernières années de la demoiselles, premières de Remus, elle n'a jamais apprit que l'homme souffrait de lycanthropie, l'obligeant ainsi à se transformer lors des peines lunes.

Comme Aurora lui demande pourquoi les gens le jugent, Remus rougit instantanément. Il ne pouvait pas lui avouer, brûle pour point, qu’il était un loup-garou! Si ses meilleurs amis gardaient le secret et l’appuyaient dans cet enfer, d’autres ne se montreraient pas aussi respectueux, compréhensifs et protecteurs que ces trois derniers. Alors, il n’avait pas le choix de garder e secret. Que pourrait-il répondre afin que cela soit crédible et qu’elle passe à autre chose? Il fallait qu’il trouve rapidement quelque chose. Qu’il reste trop longuement à ne rien dire semblerait étrange, comme s’il cachait quelque chose. Ce qui était vrai, mais il ne voulait pas attirer l’attention sur ce mystère qu’il gardait pour lui.

- Oh… Rien de grave. En fait, je suis très studieux. Parfois trop. Je passe ma vie à la bibliothèque, je n’ai jamais eu une petite amie, je préfère largement être invisible et je suis assez timide… Les gens me considèrent comme ennuyeux parce que je passe plus de temps à lire qu’à boire. Je ne comprends pas pourquoi on devient un homme au nombre de femmes qu’on a fréquentées et de bières bues, mais bon… C’est la mentalité de l’époque il faut croire.

Remus savait que bientôt, la conversation se terminerait et ils devraient se quitter pour vaquer à leurs occupations, mais il ne voulait pas la laisser partir sans s’assurer qu’il pourrait la revoir. Même si elle était maman, il avait envie de la revoir. Elle était jolie et intéressante même s’il la connaissait que depuis quelques minutes. Il voulait apprendre à la connaître plus en longueur. Que devait-il faire? Il n’avait pas l’habitude d’aborder les filles et encore moins de les inviter…

- J’espère que… Tu ne trouveras pas cela trop étrange et pardonne-moi si c’est le cas, mais… Tu souhaiterais que nous prenions un café… ensemble, demain? Avec ou sans ta fille, cela ne me dérange pas.

«- L'érudition n'est en rien une tare, il est même agréable de voir des jeunes qui ont conscience que leur avenir se jouent maintenant et qui sont décidés à ne pas laisser leur chance passer. Ce que nous faisons aujourd'hui, ce que nous plantons, nous en récolterons les fruits demain. Sinon dans quelques jours.» annonce la jeune femme.

Elle-même était une fille sérieuse, son placement à la diamond house ne venait pas du fait de son argent – elle occupait après tout un job de serveuse pour subvenir à ses besoins et ceux de son enfant – mais bien de son sérieux dans les études. Si autrefois elle était une serdaigle, ce n'était pas pour rien. Elle devait admettre qu'elle aussi avait eut quelques remarques quand à cela, plus jeunes, mais elle n'y avait rapidement plus fait attention, se contentant de mener sa barque loin des quolibets des autres élèves.

Comme l'homme l'invite timidement pour prendre un café en sa compagnie le lendemain, avec Erica ou sans, Aurora ne manque pas d'être un peu surprise alors qu'il se décrivait comme quelqu'un de timide un peu plus tôt et qu'ils se connaissent à peine. De fait, elle note l'effort qu'il a dût faire pour arriver à aligner ces quelques mots et elle remarque à l'expression de son visage qu'effectivement, il n'est pas tout à fait à son aise dans cet exercice.

«- J'en serais ravie. Je devrais pouvoir la faire garder quelque peu par ma mère.» annonce l'étudiante en adressant un sourire au sorcier., comme elle songe que ce sera plus agréable de se voir sans prendre le risque d'être interrompus pas une couche semblable à des gaz moutardes ou une sirène plus stridente que celle des casernes de pompiers des moldus.

Sujet: Re: Remus ♣ Tu sais t'occuper d'un bébé ?

» Tyler ▬ Mec ta voler un bébé ?
» C'est le bébé qui crée la maman [ft Narcissa]
» Libre - Bébé Milana ouvre ses ailes
» Hermione * T'as déjà essayé de faire attendre un bébé ?
» [Hadysso] Préparer l'arriver de Bébé - Manoir Selwyn