... Insomnie, quand tu nous tiens... [Aldric-Irélia]

lle perdait la tête. Elle lui avouait presque qu’elle avait pensé des choses. D’ailleurs elle avait pris quelques couleurs, mais déviait totalement le regard. Elle resta assise à l’entendre essayer de forcer la porte. Elle savait que c’était peine perdue. Elle gardait sa tête bien tournée, elle ne voulait pas risquer de poser son regard sur Aldric, elle aurait pu en perdre la tête. Elle était déjà pas mal atteinte au niveau de l’obsession, elle savait qu’en plus après ça, ça allait être pire. Elle fermait un moment les yeux, ça allait être compliqué. C’était déjà compliqué dans sa tête.

Elle finit par mettre son gilet derrière sa tête, comme un coussin. Les yeux collée sur son livre, elle faisait tout pour ne pas prêter attention à lui. Elle était rouge, à cause de la chaleur, elle commençait même à avoir quelques gouttes de sueurs sur le front. Elle n’arriverait pas à dormir, elle le savait. Ce n’était même pas une question d’inquiétude, elle n’était juste pas très bien. Elle se laissa glisser le loup du mur, pour se retrouver à moitié allongée, observant du coin de l’œil le jeune homme tentant vainement de défoncer la porte. « - Tu devrais pas te fatiguer à essayer d’ouvrir la porte. Ça ne sert strictement à rien. » Qu’est-ce qu’elle en avait à faire en vrai ? Elle n’en savait rien. Mais par expérience, elle savait très bien qu’il se fatiguait pour rien.

Elle eut un rire moqueur. Il s’en moquait, très bien. Elle se moquait de sa présence dans ce couloir, et elle se moquait de sa présence ici. Elle garda sa mine renfrognée quand il parla de sa lecture. « - Serpentard est une mine de sang-pure. Avec ce qu’il s’est passé il y a deux semaines… » Elle se tut un instant, et releva la tête vers lui « -… Mais je suppose que tu t’en moque. » Elle, elle n’en dormait plus beaucoup. Elle avait même peur pour ses parents. Elle n’était pas une sang-pure, ni une née moldue. Mais sa mère était née moldue. Et c’était sa mère qui lui envoyait ses comics toutes les semaines. Et là il dit une phrase auquel elle n’arrivait pas à croire. Elle aplatit le livre sur elle, relevant les yeux vers lui, en haussant un sourcil. Un rire nerveux s’échappa de sa bouche. « - La chaleur te rend encore plus idiot… » Elle le regarda toujours de cet air dérouté. « Alors non. Juste non. Je ne suis pas ce genre de fille. Je ne dis pas que j’ai jamais... mais non. Non. Non. Non. » Il lui souriait, il avait un sourire irrésistible, mais ce n’était pas le moment de penser à ce genre de détails. « - Je sais que je suis irrésistible, Johansson. Mais je dois rester à l’état de fantasme pour toi. Je te ferais trop souffrir. Et tu ne pourrais pas te remettre d’une nuit avec moi… » Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire. Elle n’avait pas pu résister, elle s’était vanté. Elle se fit un peu de vent avec le livre.

   

  

Dans la voix de la jeune fille, il y avait quelque chose UE Aldrich ne connaissait pas. De la peur. Il s'assied à ses côtés laissant une distance entre eux. Et là il se sentit idiot. Bien entendu qu'elle devait avoir peur suite à ce qui s'est passé deux semaines avant. Même lui a peur. C'est pour ça qu'il a envoyé un hibou à ses parents leur demandant de quitter l'Angleterre. Il lui a fallut plusieurs lettres avant qu'ils comprennent que leur fils voulaient qu'ils soient en sécurité. Sa mère lui avait demandé si il viendrait les rejoindre et il n'avait pu s'empêcher de répondre qu'il serait là débit juillet. Heureusement pour la famille Johansson, que la mère n'était pas anglaise et qu'une grande famille dans les pays slaves les accueillaient toujours les bras ouverts. Mais là, il eu mal au coeur en voyant se petit bout de femme le regarder avec une peur dans son regard. Ils sont en sécurités, ton père la protégera. Qui était-il pour lui dire ça ? A part celui qui la surveille du coin de l'œil pour qu'il ne lui arrive rien.

Pour changer l'humeur de la serpentarde, il part sur un sous entendu plus que douteux. Au fur et à mesure qu'elle parle, son sourire s'agrandit avant d'éclater de rire. Bien entendu l'idée lui a traversé l'esprit. Mais pas dans un placard en tout cas. Et Aldric n'est pas le genre à coucher juste avec un coup d'un soir. Autant il s'amuse à flirter autant il a toujours choisit avec soins ses conquêtes. Juste celles qui lui plaise et avec qui il aimerait construire un futur. Seulement après quelques semaines, les demoiselles le quitte sans trop d'explication. Toi? Me faire souffrir ? Voyons Morgan. Tu peux me dire de quoi tu parles là?

Le rouge et or se penche vers elle, plantant son regard dans le sien. Il pose sa main sur la joue de la jeune fille, approche ses lèvres de celle devant lui avant de murmurer. Tu ne veux pas parler? C'est ce que j'ai toujours fait avec mes soeurs. Parler quand l'une d'elles n'arrive pas à trouver le sommeil. Il se recule remettant son dos contre le mur avant de décider de s'allonger lui aussi. Un bras sous la tête, il regarde le plafond. Enfin bon... Je vais dormir quelqu'un de ma maison nous retrouvera dau matin.

lle essayait de ne pas y penser. Sa mère était avec son père en Irlande. Et cela faisait deux semaines qu’elle tentait de ne pas penser à ce danger qui planait et qui menaçait sa famille. Mais la phrase qu’Aldric prononça eut un effet inattendu chez Irélia. Elle se redressa légèrement, restant silencieuse un moment en fixant la porte. Son père, protégé ? Lui qui était incapable de lui dire quoi que ce soit mise à part " Tu ne seras jamais joueuse de Quidditch !" et " T’es bonne à rien " ? Elle se mit à rire. Oui, un rire clairement moqueur, mais pas pour se moquer du jeune homme pour une fois. Elle trouvait juste l’idée complètement saugrenue. Elle rigola comme ça quelques secondes, puis reporta son attention sur Johansson « - Je me moque pas de toi, pour une fois. » Oui elle avait précisé, elle était intenable. « - Je pense que c’est plutôt ma mère qui défendra mon père. » Elle ne se rendait même pas compte de ce qu’elle disait. Elle ne se rendait pas compte que cela ouvrait sur d’autres questions, et vu la chaleur de la pièce, et son état un peu second, elle aurait pu répondre à un peu tout et n’importe quoi.

Elle secoue la tête à sa phrase stupide, parlant telle un Don Juan. Mais elle n’avait jamais eu de relation sérieuse, elle n’avait jamais eu envie de fonder une famille, elle n’avait même pas envie de s’engager avec quelqu’un. Elle n’avait pas un très bon exemple chez elle. Ses parents étaient ensemble, mais ne se parlaient plus, elle voyait son père complètement déconnecté de la réalité, et elle s’était promis de ne jamais reproduire cette erreur. Ils étaient cinq frères et sœurs tous soudés, mais la vie de couple de ses parents ne lui avait jamais fait rêver au prince charmant. C’était une des raisons principale de son non attachement à ses amants. Elle relève la tête, prenant un air plus sérieux. « - Soyons sérieux, je ne suis absolument pas le genre de fille qu’il te faut. » Elle ne devait pas être son genre de fille. Elle était trop colérique, trop impulsive, trop lunatique, elle criait pour rien, pouvait passer du rire aux cris en moins de deux, et qui faisait tout en suivant son instinct. Dans tout ce qu’elle faisait, elle était « trop ».

Elle le laissa faire, la chaleur de la pièce commençant à monter à la tête, elle ne met pas plus de résistance. D’ailleurs, sa main là c’était agréable. Elle devait perdre la tête, enfin elle la perdait depuis tout à l’heure. Oh, il a des sœurs ? Mais pourquoi ça l’intéressait tout à coup ? Elle secoua la tête, essayant de regarder ailleurs, mais elle avait du mal. « - Et tu veux qu’on parle de quoi ? Du temps qu’il va faire demain ? Du prochain match de Quidditch où je vais t’envoyer un cognard droit dans ta tête… ? » Sarcasme quand tu nous tiens, mais elle se promit de ne pas viser la tête. Juste le balai. Ce serait dommage de l’abîmer. Il se recule, enfin pensa-t-elle. Elle n’aurait pas pu tenir plus longtemps. Quand soudain, ça la frappa. Si un Gryffondor les trouvait là, il pourrait se poser des questions. Et imaginons un instant qu’ils soient retrouvés par Potter. Pire par Black. Sa réputation en prendrait un sacré coup. Elle regarda la porte avec des gros yeux. Elle regarda le jeune homme, puis la porte, puis à nouveau le jeune homme. « - J’veux pas être retrouvé par tes potes moi ! »  Oui elle, avait le sens des priorités, ça l’inquiétait plus d’être retrouvé par les gryffondor que passer la nuit dans ce sauna.

   

  

Un jour Aldric penserait certainement à écrire un livre sur comment se sentir idiot en une leçon. Car il se sent vraiment idiot, même vexé quand la jeune fille se met à rigoler. Je me moque pas de toi, pour une fois. Un point d'interrogation doit certainement se lire sur son visage vu qu'elle renchérit. Je pense que c’est plutôt ma mère qui défendra mon père. Les yeux d'Aldric s'écarquille sous cet aveu. Il ouvre la bouche mais la referme aussitôt, se mordant la langue pour s'empêcher de lui poser des questions. Déjà, pourquoi elle disait ça. N'est-ce pas le rôle de l'homme de défendre son épouse devant tout. De la protégée et de la chérir, jusqu'à ce que la mort vous sépare. C'est ce que deux personnes unis par les liens sacrés du mariage.

A la place, il décide de lui changer un peu les idées et en même temps, les siennes. Enfin, c'est quand même un mec. Quoi que son arrière pensé s'est vite envoler quand elle commence à lui dire qu'il va souffrir. Ce qui l'amuse, et quand Aldric est amusé, il pousse le bouchon encore plus loin. Positionné au-dessus d'elle, ses lèvres à quelques centimètres des siennes, il murmure plus qu'il parle. Arélia secoue sa tête avant qu'ils se regardent, lui tirant un sourire. Et tu veux qu’on parle de quoi ? Du temps qu’il va faire demain ? Du prochain match de Quidditch où je vais t’envoyer un cognard droit dans ta tête… ? Il se remet à sa place, souriant toujours. De ce que tu veux. Je m'en moque, tu sais j'ai l'habitude de simplement hocher la tête quand la conversation ne me plait pas.

Il ne la cherche pas vraiment. Au faite, il a envie de la connaître. Non pas derrière leur farce, leur dispute. Les gifles de la serpentarde envers lui, deviennent aussi célèbre de ceux de Lily envers James. Il rigole sous cape en se couchant sur le dos, regardant le plafond. Le silence se fait durant un instant, juste le son de sa voix rompant le silence quand il lui dit que quelqu'un de sa maison les retrouvera au matin.

Les paupières d'Aldric s'abaissent, son manque de sommeil se fait ressentir. Un bâillement de sa part vite interrompu quand il la sent bouger, agité même. J’veux pas être retrouvé par tes potes moi ! Il soupire, roulant des yeux mais pourtant ne bouge pas d'un pouce. Il profite que le sol soit froid pour ne pas sentir la chaleur qui ampli la pièce. Je préfère être retrouvé par mes amis qu'un prof. Pire, par Rusard. Moi, qui vient de finir mes retenus, je serai bon pour nettoyer encore les toilettes ou les fonds de chaudrons.

Aldric tend la main vers elle, et la tire contre lui. L'obligeant à poser sa tête sur son torse, et il se met à passer ses doigts dans les cheveux de la jeune fille. Alors ça fait quoi de te retrouver seule avec moi. Tu sais que beaucoup aimeraient être à ta place, hein...

lle se fermait, comme à chaque fois qu’on parlait de son père, ou qu’elle  y pensait. Elle se protégeait comme elle le pouvait, et là elle se protégeait en riant. Elle n’y pouvait rien, c’était un sujet sensible, et même personne ne savait ce qu’elle vivait quand elle rentrait chez elle. Elle n’avait pas dit quoi que ce ne soit à personne, elle pensait que ça ne regardait personne. Mais là cette phrase avait totalement déclenché son système de défense. Elle n’imaginait pas son père faire quoi que ce soit. Et rien que d’y penser, elle avait envie de rire. C’était bien pour qu’elle avait appris à se défendre seule.    

Elle commence à fatiguer doucement.  La chaleur aidait pas mal aussi. Mais il continue à pousser le bouchon. Ça a l’air de l’amuser, Irélia elle, ne comprend absolument rien à ce que qu’il se passe. Pour elle, ils se sont toujours détester. Et là il se met sur elle, elle fait des gros yeux, et donne des coups sur son torse pour qu’il s’enlève. Il avait tellement de chance, pensait-elle, qu’elle se sentait mal, et qu’elle n’avait plus tellement envie de lutter. Elle eut un petit soupire, levant les yeux au ciel. « - Ok, je vais te poser une question. » Elle se mordit la lèvre, elle n’allait pas oser ? Si ? Bon il s’était enlevé, elle pouvait déjà plus réfléchir. Elle regarda vers lui, elle hésitait. « - Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu… » En fait elle ne savait même pas comment tourner cette question. Elle soupirait. « - Laisse tomber, je vais dormir ».

Faux, elle se tournait juste vers le mur,  elle tente de trouver un peu de fraicheur au niveau du sol, mais même lui devenait chaud. Elle croisa les bras, fermant les yeux, tentant de se calmer, mais ça devenait compliquer. Elle grommela en l’entendant parler. « - Pauvre chou, je  vais te plaindre. »  Elle était collée presque toutes les semaines. Elle ne dit rien de plus, tentant de s’endormir. Elle pensait être tranquille, elle pensait mal. Il l’a tire contre elle, et elle n’oppose aucune résistance. Juste un soupire s’échappe de sa bouche, exaspérée. Elle ferme les yeux, et ne bouge pas d’un centimètre. Elle garde sa tête sur son torse, pose même sa main dessus, l’air de rien. Ce que ça lui faisait ?  Beaucoup aimerait sa place ? Elle pouffa de rire. « - T’es confortable je dois l’admettre. » Elle était étrangement apaisée. C’était peut être la première fois cette semaine qu’elle trouvait un soupçon de sommeil. « - Je suis pas sûre que tu sois le genre à en profiter de toutes ces filles… » Ce n’était absolument pas une critique, de toute façon, sa voix fatiguée trahissait ce qu’elle disait deux minutes auparavant.  Elle souffla juste en rigolant « - Je te préviens, quand je dors, je bave. »


   

  

Piégés !

ai été trop gentil, sans doute. Le remords me prend de longues minutes après. Je décide donc de redescendre, de retrouver le placard à balais. Un sourire malicieux sur mon visage. C'est que ça parle là-dedans. Et à en croire ce que j'entends, ça pourrait finir en fricotage. Hors de question, je ne suis pas un marieur et j'ai un plan. Ils me remercieraient trop de les laisser profiter de l'occasion. Alors j'entre à nouveau, je me fais discret. Et je renverse sur les deux corps étendus deux pichets de jus de citrouille en ricanant. Alors là, ça va bien coller, dans les cheveux, sur le corps. Et ça sent un peu fort. Avec la chaleur, ça risque de ne pas faire bon ménage. Je me régale et je sors en éclatant d'un grand rire. Non, leur nuit ne sera pas aussi douce qu'ils le pensent.

Peeves

© sobade.

Alors qu'il s'enlève d'elle après avoir décider qu'il en avait marre de jouer. Car Irélia répondait d'habitude, par des coups ou en paroles. Mais là, les quelques que coup dans son estomac ne lui firent rien du tout, donc Aldric décide d'arrêter. Même si voir la serpentarde le dévisager avec des gros yeux, l'amuse. Par deux fois, il dû se retenir de voler un baiser à la blonde, se rappelant que pour tout le monde, il était en couple depuis sa cinquième. Pendant qu'il se repositionne contre le mur, la demoiselle, lui parle. Le tirant un instant de ses pensés. Ok, je vais te poser une question. Aldric détourne sa tête en la voyant se mordiller les lèvres. Il devenait fou, voilà. La chaleur commençait à lui faire perdre la tête. Il écoute d'une oreille la suite tout en s'allongeant. Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu… Il attend la fin de la question, murmurant en s'allongeant. Pourquoi je? Il lui semble que la serpentarde a du mal à trouver ses mots, et son doute est confirmé quand elle lui répond. Laisse tomber, je vais dormir.

Lui aussi va dormir. Et c'est ce qu'il compte faire. Pourtant, à la place de lui tourner le dos, il tend son bras pour la tirer vers lui. L'obligeant à poser sa tête sur son torse. Puis doucement, ses doigts caresses ses cheveux. C'est idiot non, mais Aldric c'est souvenu qu'elle faisait des crises d'insomnies. Et il a vite apprit quand il était petit comment calmer ses soeurs quand elles n'arrivaient pas à dormir pour plusieurs raisons. T’es confortable je dois l’admettre Sans trop réfléchir, il lui murmure tout en ne s'arrêtant pas de lui caresser les cheveux alors que ses paupières se ferment de fatigues. Héléna dit la même chose. Durant quelques instant, le calme se fait dans le placard. Aldric se sent apaiser dans l'avoir ainsi dans ses bras. Au faite, il la remonte un tout petit peu avec son bras de libre pour qu'elle soit mieux mise pour s'endormir. Je suis pas sûre que tu sois le genre à en profiter de toutes ces filles…

Bien entendu qu'Aldric ne profitait pas des filles ainsi. Il n'a pas été éduqué pour profiter de la moindre faiblesse. Non, pour lui, les filles faut y faire attention comme sa Comète. Doucement, il se sent partir au pays des songes quand il l'entend lui murmurer Je te préviens, quand je dors, je bave. Il lui répond en rigolant.

Sa main caressant toujours la chevelure de la jeune fille, Aldric commence à s'enfoncer de plus en plus dans un sommeil qui ne sera certainement pas réparateur mais au moins, il dormira. Pourtant, il se sent observer et ouvre ses yeux avant de voir deux pichets être renversé sur eux. Instinctivement, il se penche au-dessus d'Irélia pour qu'elle ne soit pas toucher. Les gryffondors sont connus pour leur courage et leur stupidités. Le septième année ne sera pas celui qui prouvera le contraire. Il se ramasse la plus grosse partie du liquide. A l'odeur, il peut dire que c'est du jus de citrouille. Il regarde la serpentarde alors qu'haut dessus d'eux un rire se fait entendre. Il la regarde pour voir si elle n'a rien et qu'elle n'est pas blessée. Et là, sans trop savoir ce qui lui prend, il murmure à ses lèvres. Tu n'as rien? Avant de se reculer d'un coup et de se lever faisant comme si il n'avait pas faillit l'embrasser. Je vais trouver le moyen de ramener à la vie ce truc! Et je vais le tuer. Il regarde la porte avant de taper dedans avec son pied. TU M'ENTENDS PEEVES? UN JOUR JE VAIS TROUVER LE MOYEN DE TE FAIRE REGRETTER CE QUE TU VIENS DE FAIRE !

lle reste dos à lui, énervé de ne pas trouver ses mots. Elle était pleine de répartie en temps normale, et là, elle était bloquée, ne sachant pas quoi lui dire. Comme si face à lui, et seul à seul, elle perdait ses moyens rapidement. Elle se contenta de lui  tourner le dos, c’était trop pour elle. Mais il la laissa dans ses songes, pensait-elle. Elle s’était retenue, à chaque instant où il s’était retrouvé non loin d’elle. Elle ne pouvait nier cette idée qu’il lui faisait un effet que personne d’autre ne lui avait fait. Elle trouvait ça tellement étrange, c’était dérangeant. Elle se protégeait de la seule façon qu’elle connaissait : la lâcheté et le déni.

Il la tirait vers lui, et elle était tellement fatiguée qu’elle resta contre lui. Elle ne levait pas les yeux, elle se contentait de somnoler, en bougeant doucement ses doigts. S’en était presque irréel.  Elle se laissait bercer par la chaleur, entendant à demi-mot sa remarque sur Héléna. Elle grogna littéralement, le pinçant sans retenue. « - Shhht, j’essaie de dormir là ! » râla t-elle. En vérité, elle ne voulait pas l’entendre parler d’une autre maintenant. Surtout pas elle. Elle ne voulait pas avouer non plus que ça lui faisait un léger pincement là. Elle bougeait légèrement contre lui, essayant de trouver une position confortable.  Elle trouve ça étrangement agréable, reposant, et absolument rien n’aurait pu la déranger. Enfin…

Elle était déjà à moitié endormie quand tout se passa rapidement. Le gryffon penché au-dessus d’elle, une substance liquide mais collante qui s’écroule sur eux, enfin en partie sur lui, elle n’en recevant que sur le pantalon, et sur ses bras, puisque sur le coup, elle l’avait enlacé. Comme un réflexe dont elle n’avait pas idée d’où il était sorti. Mais il ne bougeait pas de suite, il était de nouveau proche d’elle, proche de ses lèvres, et elle a le regard perdu. Le peu de temps où il est penché sur elle, le jus de citrouille lui dégouline dessus, mais elle s’en fiche. Elle secoue la tête doucement. « - Ca va. » murmure t’elle doucement. Il recule d’un coup, elle déglutit en s’asseyant contre le mur. En vérité, son pantalon est trempé, et ses cheveux sont trempés, prenant une genre de teinte orange à cause de la couleur du jus. Ses bras collent aussi. Mais elle ne va pas râler cette fois. Il a tout pris sur lui, alors qu’elle n’aurait jamais fait ça. La stupidité des Gryffondors l’étonnera toujours. Mais elle était reconnaissante. Elle lève les yeux vers lui, le regarde s’énerver contre Peeves. Elle avait l’impression de se voir dans un miroir quand elle le vit taper dans la porte. Elle eut un petit rire moqueur. « - Si tu trouves le moyen de le ressusciter, tu me préviendra. J’ai un compte à régler avec lui. » C’était la deuxième fois que Peeves s’en prenait à elle cette année. Et la deuxième fois avec un Gryffondor. En fait, Peeves en avait après elle. En attendant, avec la chaleur dans la pièce rendait  l’odeur abominable. C’était dommage, il sentait bon avant ça. Elle voulait se gratter les cheveux, mais ses mains collaient et puaient aussi, c’était poisseux. Ses cheveux dégoulinaient dans son décolleté, mais ce n’était pas sa priorité. « - Je... euh… Merci. Pour… » Pour la douche qu’il s’est pris à sa place ? Elle décollait son pantalon de ses jambes en grimaçant, autour d’eux c’était plein de jus de citrouille. L’odeur commençait à devenir insupportable. « - Je crois que pour dormir, c’est raté. ». Le jus de citrouille c'était bon, mais à ce point là, non.


   

  

Parler d'Hélène, n'était pas une bonne idée. Enfin pour Aldric mais au moins, pensez à sa camarade de maison, lui permet le plus souvent de ne pas commettre l'irréparable. Il sent Irélia le pincer, ce qui lui arrache un rire silencieux. Durant une fraction de seconde, il la croit jalouse avant de secouer sa tête. Comme si la jeune fille serait jalouse de celles qui sont près de lui. Qui que le rouge et or sait qu'il n'est pas très populaire. Au faite, il est même banal et lourd par moment, il le sait. Pourtant, il ne changera rien dans son comportement. C'est en réfléchissant à tout ça, qu'il commence à s'endormir.

Sauf que Peeves en décide autrement. Aldric a juste le temps de protéger Irélia de son corps, que les deux pichets se renversent. A la place de s'inquiéter pour lui, il essaye de voir si la serpentarde n'a rien, un peu trop près pour son propre bien. Durant une fraction de seconde, il a faillit l'embrasser avant de se reculer d'un coup comme si il venait de voir le baron sanglant et le moine gras danser un tango.

A la place, il met de la distance entre eux, avant de s'énerver contre la porte, lui donnant un coup de pied et promettant mille et une mort à Peeves. Si tu trouves le moyen de le ressusciter, tu me préviendra. J’ai un compte à régler avec lui. Il hausse les épaules avant de se mettre à gratter son torse. Le liquide se répend sur une bonne partie de sa peau, coulant du dos sur son torse, de ses épaules sur ses bras et ses mains, de ses cheveux sur son visage. Et l'odeur devient insupportable.

Je... euh… Merci. Pour… Et là, il ne dit rien. A quoi ça sert de parler. Son corps le démange de plus en plus et l'odeur de citrouille commence à le déranger. L'odeur de citrouille, attendez deux secondes. Je crois que pour dormir, c’est raté.

Un premier éternuement, suivit d'un deuxsième. Aldric se met de plus en plus à se gratter le corps, utilisant même un mur pour gratter son dos. Alors qu'il sent son visage gonfler. C'est râté, sauf si tu veux faire des cauchemars. Un peu d'humour pour détendre l'atmosphère. Voilà, tu es au courant que je suis allergique à la ci... La fin de sa phrase meurt dans un nouvel éternuement.

lle est contente qu’il s’éloigne. C’était assez étrange. Mais après tout, elle n’était pas censée avoir envie de l’embrasser. Et à ce moment-là, elle avait même passé ses bras autour de lui, elle cherchait à comprendre pourquoi. Mais pas le temps de s’attarder plus sur ça, elle s’occupait plutôt de ses cheveux qui collaient, et qui devenait roux. Elle devenait sans âme. Elle allait avoir les cheveux comme ceux d’Evans, brrr. Elle restait un instant sur le sol un moment, entouré de jus de citrouille. L’odeur lui montait au nez, elle commençait à avoir mal à l’estomac. « - Je me sens pas bien… » C’était la pire soirée de sa vie, et elle regrettait d’être sortit de son lit. Elle pensait que ça ne pouvait pas être pire, et elle se trompait complètement.

Elle l’entendait éternuer. Et elle le voyait se gratter. Irélia n’eut pas le temps de réfléchir plus. Il se mettait à gonfler… Comme une citrouille ! Un comble. Mais elle n’avait pas le temps de sortir cette blague, elle s’était relever d’un coup. C’était malin ça. Elle se relevait d’un coup, elle savait bien ce qu’une réaction allergique pouvait provoquer. Et à la façon dont il se grattait et gonflait, elle avait peur qu’il lui fasse une crise d’asthme, et qu’il lui claque dans les pattes. « - C’est sûre que là… » Elle grimaça un instant, elle tenta de rester calme. C’était un peu compliqué dans sa tête. « - Pas de panique. Je vais… Je vais nous sortir de là. Je sais pas encore comment, mais ça va le faire » Ou pas. Elle se mit à tambouriner sur la porte comme une dingue, de toutes ses forces, là faisant vibrer dangereusement. « - Ohéééééééééé ! On est coincééééé ! » Peeves je vais te tuer, je vais t’étriper ! « - Y’A QUELQU’UN ? » Elle était petite, mais elle avait de la puissance vocale. Elle tirait sur la poignet, elle essayait même de défoncer la porte. « - C’est pas possible ça ! VOUS ÊTES TOUS SOURD OU QUOI ? Bande de TROLLS ! » Elle regardait autour d’eux, et le visage du Gryffondor était bien gonflés. Comment couper tout fantasme… Mais à quoi tu penses Irélia. « - C’est pas vrai, il doit bien avoir un moyen d’ouvrir cette porte !» Elle parlait pour elle-même, tout en continuant à frapper contre la porte. Ce n’était pas possible que personne ne l’entende. Il était urgent pour tous les deux qu’ils sortent.