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 Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies

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MessageSujet: Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies  Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies EmptyJeu 9 Mar - 13:26

Why everything you

touch surely, it dies






Noms des participants : Mary et Charlie
Relation des personnages sur le forum : Amies
But de ce rp, contexte : C'est un rp qui appartient au passé de la première version de Mary, qui ne peut pas aller en flashback et qui ne sera pas rp ici puisque les 1998 vont changer le futur.
Nous nous engageons à respecter les règles : Oui
Ce rp est : Le futur de mon personnage, amené à changer.


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MessageSujet: Re: Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies  Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies EmptyJeu 9 Mar - 13:32

Why everything you

touch surely, it dies






18 Février 1983. La journée n’a pas commencé encore que Mary sait déjà qu’elle sera compliquée. Étendue dans son lit, la jeune femme rabat la couverture sur elle, la remontant, comme pour se cacher du monde, comme pour retenir la nuit encore un peu auprès d’elle. Parce que la nuit, il vient dans ses rêves et, pour quelques heures, elle se sent de nouveau vivante. La nuit ravive la flamme en elle, quand le soleil l’éteint. La jeune femme ne veut pas se lever. C’est un jour sans. Un jour froid, comme le sont les jours d’hiver. Un jour de Février comme tout les autres et si particulier en même temps. Aujourd’hui, cela fait un an. Un an qu’il est parti, un an que Mary avance seule dans sa vie. Même si sa solitude a prit fin en septembre dernier avec la naissance de leur fille, cela ne rend pas les choses moins compliquées. A chaque pleurs du bébé, à chaque biberon, à chaque visite chez le pédimage, le sorcier manque à Mary. Ses parents tentent de l’aider, en vain. Mary ne veut pas d’aide, elle le veut simplement lui. Chaque moment de vie passé avec son bébé la comble de bonheur autant qu’il lui fait mal. Parce qu’il devrait être auprès d’elle, et auprès de cet enfant. Parce qu’il devrait voir grandir leur petite Natalie, qu’il n’aurait pas dût partir. Il lui manque chaque fois qu’elle pose les yeux sur leur fille, en remarquant à quel point elle ressemble à son père. Mary aurait tellement voulu pouvoir l’appeler Natalie Morgans, cette petite. Mais le père étant «décédé et ne pouvant reconnaître l’enfant, ce n’est pas possible» avait dit l’homme du service des naissances au ministère. Natalie. C’est le prénom qu’il voulait pour ce bébé, le prénom qu’il avait proposé dès qu’il avait sût et que Mary n’a pas manqué de donner au bébé, en souvenir. Elle aurait voulu qu’il puisse être à ses côtés, qu’il voit avec elle les joies d’attendre ce bébé, qu’il remarque son ventre pousser, qu’il sente les coups de l’enfant contre sa paume. Mais non, il avait fallu qu’il parte. Mary avait souvent pensé que ce serait peut-être leur jeu qui finirait par les séparer comme il les avait rapproché. C’est finalement la vie, tout simplement, qui l’avait fait.

Tâtonnant, Mary attrape un cadre posé sur sa table de chevet et ses doigts caressent le visage rieur qui y figure. Dimitri. Du bout du doigt, elle fait le contour de son visage et puis elle s’arrête pour presser la photographie contre elle comme elle commence à pleurer. Elle ferme les yeux, le retient contre elle. Le corps secoué de sanglots, la jeune mère reste ainsi un moment, repliée sur elle-même, repliée avec lui. Cela fait un an qu’il est parti et elle ne s’y fait toujours pas. Un an qu’il est parti seulement, comment peut-elle tenir toute une vie ? Comment peut-elle tenir quand Dimitri n’est plus là, quand Alice est rendue folle par la torture des mangemorts, quand Marlène est morte, quand Dorcas l’est aussi, quand Lily a périt ? Si elle n’avait pas Natalie, Mary serait probablement rendue folle. Mais peut-être que dans le fond, elle l’est déjà un peu. Elle a perdu l’innocence et la jeunesse au fur et à mesure qu’elle les a enterré. Tous, un par un, les uns après les autres, jusqu’au dernier, jusqu’au plus terrible. Ou quand elle les a vu dans une section psychiatrique de l’hôpital. Peut-être que Mary est folle oui, peut-être qu’elle n’a plus rien à donner, parce qu’ils ont tout prit en partant, qu’ils n’ont rien laissé d’autre qu’une place pour la petite Natalie et personne d’autre dans la vie de la sorcière.

C’est simplement un jour de début d’année qu’elle voudrait oublier. Mary se recroqueville sur elle-même, ramenant ses cuisses contre son buste et les larmes ne tardent pas à venir de nouveau. Elle ne veut plus bouger, elle ne veut pas avancer. Cela fait déjà mal au quotidien mais en ce jour, c’est pire encore. C’est pire parce que cela fait un an, un an qu’on a toqué à la porte, un an qu’elle est allé ouvrir, sans se douter de ce qui l’attendait, un an qu’elle a vu Remus sur le pas de sa porte. Elle s’en souvient comme si c’était hier : un an ce n’est pas si long. Ce n’est pas assez en tout cas pour oublier. Elle se souvient de l’air triste du sorcier et en même temps, il semblait ne pas savoir comment lui parler. Et Mary, elle, sur le pas de sa porte, ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas que le sorcier allait chambouler sa vie jusqu’à ce que… Jusqu’à ce qu’il le dise. Les mots résonnent encore dans sa tête, un an plus tard. «Mary… c’est Dimitri.» C’est à ce moment-là que les connexions se sont faites dans son esprit, qu’elle a comprit l’air arboré par Remus et son malaise, à ce moment-là que les larmes sont montées à ses yeux d’un coup, sortant en flots, sans qu’elle puisse les réprimer et elle demandait, elle implorait, que ça ne soit pas vrai, que Remus ce soit trompé, que ce ne soit pas Dimitri. Pas lui. Elle avait déjà perdu trop d’amis pour le perdre lui aussi. Mais tout ce que Remus avait fait, C’était la prendre dans ses bras pour la consoler, au lieu de dire que ce n’était pas vrai. Et Mary avait porté ses mains à son ventre, pour être avec son bébé, pour être avec lui. Tout ce qui lui restait. Le plus merveilleux des cadeaux avant de disparaître.

Elle aurait dût le retenir ce matin-là, l’empêcher d’aller bosser, l’empêcher d’emprunter cette ruelle où un mangemort se cachait, où les aurors venaient de débarquer. L’empêcher d’être une victime collatérale d’une arrestation lambda d’après guerre, pendant la purge aux serviteurs du Lord. Elle aurait dût lui dire «Pas cap de ne jamais m’abandonner». Alors il ne serait pas parti. C’est idiot, parce qu’on ne peut pas décider de ces choses-là, mais Mary se les reproche tout de même. Mary donnerait n’importe quoi pour simplement le sentir frôler son oreille et murmurer encore une fois «cap ou pas cap ?». Elle donnerait n’importe quoi pour le défier à nouveau, lui faire promettre sous couvert de jouer, de l’aimer pour toujours, de ne jamais partir. On ne prend jamais conscience des risques de la vie, de sa sournoiserie. C’est toujours beaucoup trop tard que l’on réalise que contre toute attente, on a pas vraiment « tout notre temps ». Se levant, Mary essuie les larmes sur ses joues, alors que Natalie vient de se mettre à hurler dans son berceau. Prenant l’enfant contre elle, la sorcière la berce doucement pour la calmer. Tout ce qu’il lui reste de lui. Elle chasse une nouvelle larme et repose l’enfant, prenant quelques instants pour s’habiller d’un coup de baguette, couvrir Natalie, la reprendre dans ses bras, attraper ses affaires et sortir, fermant la porte derrière elle. Il n’y a qu’un endroit où elle veut être dans l’immédiat et elle en prend la direction. Rapidement, à quelques centaines de mètres, les premières croix se dessinent. Mary pousse le grillage. Elle sait où aller, elle connaît ce chemin par cœur pour l’avoir fait souvent, trop souvent. Et elle arrive bientôt devant cette tombe qu’elle fleurit chaque semaine, leur fille dans les bras.

"- On dit bonjour à papa chérie ?" murmure la brune, les sanglots dans la voix.


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MessageSujet: Re: Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies  Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies EmptySam 25 Mar - 16:05

Mary

ft. Charlie

You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies


Ce matin là, ce sont les pleurs de son bébé qui réveille Charlie. Elle grogne, et se lève en jetant un coup d'oeil à son réveil moldu. Il est beaucoup trop tôt à son goût, elle qui a toujours été une lève tard, encore plus maintenant qu'elle ne trouve plus le sommeil le soir. Elle frissonne en abandonnant sa couette et se dirige vers la chambre de son fils. Elle allume la lumière et va se pencher sur le lit à barreau de Godric.

-Bonjour mon amour, murmure-t-elle de sa voix éraillée du matin en passant son doigt sur la joue rebondie du petit garçon. Maman est là, arrête de pleurer, dit-elle calmement en l'attrapant dans ses bras.

Elle berce un moment son fils, contemplant avec plaisir et tristesse ce petit être que la nature lui a donnée il y a un peu plus d'un an. C'est difficile d'élever un enfant sans père. Charlie a rencontré de nombreuses femmes dans son cas, mais très peu dont le mari était en prison accusé, à tort elle en est certaine, d'être responsable de la mort de ses meilleurs amis. Et pourtant elle n'a pas le choix. Elle doit y arriver toute seule, sans aucune aide extérieure. Charlie fait tout pour que son fils ait l'enfance la plus heureuse possible, le protégeant autant qu'elle le peut contre les remarques assassines que certaines personnes peuvent faire quand elles apprennent qui Godric et elle sont. Il n'est pas chose aisée d'avoir été la compagne de Sirius Black et d'être la mère de son enfant. Les avis sont partagés, elle le sait. Charlie a conscience que certains sont dégoûtés rien qu'en la voyant, la pensant complice du soit disant crime de Sirius. Elle sait aussi que d'autre ont pitié d'elle, la plaignant parce que son homme les a trahi, elle et leurs amis. Elle ne veut pas voir ces ressentiments dans les regards des autres, elle sait pourtant qu'elle devra y faire face toute sa vie. Les gens sont stupides et ne comprennent pas que ce qu'elle veut c'est qu'on la considère comme Charlie tout simplement, comme une maman qui s'occupe de son fils au mieux. Elle ne veut pas être sans cesse associée à Sirius dans l'esprit des gens. Cela fait trop mal. Elle aimerait que Sirius soit sont jardin secret. Elle veut pouvoir penser à lui tout le temps et à la fois uniquement quand elle est seule. Il fait partie d'elle à tout jamais et c'est difficile de vivre sans lui. C'est intime, c'est son passé, il est précieux et elle ne veut laisser personne le gâcher. Encore moins des illustres inconnus qui croient Sirius coupable. Elle est sans doute la seule à le croire innocent, mais elle s'en fiche, elle sait qu'il l'est. Au fond d'elle elle est persuadée qu'il n'a rien fait et elle sait qu'elle a raison. Il est l'amour de sa vie et jamais il ne lui aurait fait cela. Jamais il n'aurait fait cela à ses amis. Et tout ceux qui pensaient l'inverse, ne connaissaient pas Sirius. Elle pense à lui et à leurs amis chaque jour, ça la mine, ça la tue, mais elle n'a pas le choix. Elle se sent seule souvent mais elle garde la tête haute parce que ceux qui sont partis auraient aimé la voir continuer à sourire et rire de tout et de rien. Elle a essayé plusieurs fois d'aller voir Sirius à Azkaban mais elle n'a trouvé que des portes closes, des refus, sous prétexte qu'il était l'un des plus grands criminels qui soient.

Et puis, il y a Godric, à qui elle est en train de préparer un biberon. Son fils, sa bataille, l'amour de sa vie. Il est tout pour elle, s'il n'était pas là, sans doute Charlie n'aurait pas tenu après les événement du 31 octobre 1981. Mais, plus d'un an plus tard, elle est toujours là pour lui. Son rayon de soleil. Cela a été compliqué de lui donner le nom de Sirius, mais elle a réussi et elle fière que cet enfant s'appelle Black. Il est l'enfant de Sirius et Charlie a toujours voulu que le monde entier le sache. Chaque jour elle répète à son bébé à quel point son père est un homme bien, aimant et généreux. Elle est fière de son fils, comme elle est fière de son homme.

Le biberon prêt, Charlie le donne à son fils en allumant la télé. Il n'y a rien d'intéressant vu l'heure, mais ça ne fait rien. C'est un bruit de fond plutôt agréable. Elle s'assoupit à moitié et Godric crie lorsque la tétine glisse de sa bouche. Avec un soupir elle réajuste sa position. Elle voudrait juste dormir, être une maman à plein temps sans l'aide d'un papa c'est compliqué. Une fois que son fils a pris le premier repas de sa journée, Charlie prend une barre de céréales et un verre de jus d'orange et prend à son tour son petit déjeuner. Une fois fait elle attrape quelque vêtements et se dirige ver la salle de bain où elle sécurise un coin pour que Godric joue le temps qu'elle prenne sa douche. C'est encore un des inconvénient d'être seule, elle ne peut jamais être seule dans la salle de bain ou fermer le rideau de douche. Il n'y a personne pour surveiller Godric et il est encore bien trop petit pour rester seul. Une fois propre, elle enfile ses vêtements, tout ce qu'il y a de plus moldu et relève ses cheveux en chignon informe, avec toujours un pincement au cœur. Cette coiffure a toujours été la préférée de Sirius qui aimait la défaire lentement ou passer ses doigts entre les boucles rebelles qui refusaient de tenir dans l'élastique. Après cela, elle habille Godric avec des vêtements chauds. Le temps est passé, le jour s'est levé et la jeune femme décide d'aller voir James et Lily. Elle le pense toujours comme ça, cela lui semble moins triste que de se dire qu'elle va sur la tombe de ses meilleurs amis. Elle transplane jusqu'à une ruelle tranquille de Godric's Hollow et se dirige vers le cimetière.

Arrivée devant la grille elle soupire et pousse le lourd portail d'une main, l'autre maintenant Godric contre elle. Ses pas la mènent automatiquement jusqu'à la tombe de Potter devant laquelle elle laisse couler ses larmes et échapper ses sanglots. C'est injuste, ils ne méritaient pas de mourir, pas si jeune, pas avec deux enfants d'un an. Elle pleure un moment, pensant à eux et à tous les autres. À ceux qui sont morts, et à ceux qui ne le sont pas pour qui c'est tout comme. Elle pense à Frank et à Alice qu'elle va voir de temps en temps à Sainte Mangouste mais qui ne la reconnaissent pas. Jamais.

-Je vous aime... murmure-t-elle, vous me manquez tant.

Au bout de ce qui lui semble être une éternité, Charlie tourne les talons après avoir embrassé sa main pour la poser sur la pierre tombale. Elle entreprend ensuite de faire un tour du cimetière, s'arrêtant devant chaque tombe des gens qu'elle connaissaient. Elle est presque au bout du cimetière quand elle aperçoit une femme écroulée devant une tombe avec un enfant dans ses bras. Charlie n'a pas besoin de réfléchir longtemps, elle sait où se trouve la tombe de Dimitri et elle sait pertinemment qu'il s'agit de Mary. Elle les connaissait bien tous les deux, ils étaient membres de l'Ordre du Phénix tous ensemble. Charlie et Mary se sont rapprochées depuis la mort de leurs amis, elles ont tant de chose en commun. Charlie sait bien qu'aujourd'hui c'est le premier anniversaire de la mort de Dimitri.

Charlie réajuste le bonnet de Godric et se dirige sans hésiter vers Mary. Arrivée à sa hauteur, elle pose une main sur l'épaule de la jeune femme.

-Je crois que tu es là depuis suffisamment longtemps, murmure-t-elle. Viens te réchauffer en buvant un thé à la maison, propose la brune gentiment.


(c) black.pineapple
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MessageSujet: Re: Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies  Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies EmptyLun 27 Mar - 0:10

Why everything you

touch surely, it dies






Seule avec son enfant dans les bras, face à cette tombe où repose pour toujours l'homme qu'elle aimait, qu'elle n'a pas eut le temps d'épouser. Ils pensaient qu'ils avaient la vie devant eux et finalement, non. Elle pleure, de ne pas avoir put donner son nom à leur fille. Alors oui, oui elle lui a donné le prénom de Natalie, parce que c'est celui qu'il avait suggéré en premier pour une petite fille. Mais elle aurait tellement aimé pouvoir aller plus loin, pouvoir la nommer Natalie Morgans ou Natalie Morgans-MacDonald. Mais non. Et devant cette tombe, la jeune femme pleure sur le temps qu'ils ont perdu, le temps qu'on leur a prit, le temps qu'ils n'ont malheureusement pas eut. Et devant cette pierre tombale, elle en veut à la terre entière, c'est plus fort qu'elle. Mary ne peut pas se remettre. Cela fait un an aujourd'hui, mais la plaie la fait tout autant souffrir qu'au lendemain de l'évènement. Elle ne s'est pas refermée et ça ne lui semble même pas possible que cela arrive un jour.

Pressant un peu plus son enfant contre elle, Mary reste là et regarde Natou. Elle s'installe contre la pierre, comme si Dimitri était là auprès d'elle. A la voir ainsi, on dirait la position d 'une jeune femme installée dans son canapé contre son mari en jouant avec son enfant. Elle aurait tellement voulu pouvoir faire cela, profiter de la douceur d'un foyer ensemble, d'une vie à trois. Elle pouvait l'imaginer, cette vie. Comme s'ils l'avaient vécut. Mais ce n'était pas pareil de l'imaginer et de la vivre, tout simplement. Elle imaginait très bien comment ils auraient élevés leur enfant, leur petite princesse. Natalie aurait été choyée, aimée. Ils auraient alternés les tâches pour s'occuper d'elle, auraient continués de se lancer des défis l'un à l'autre et se seraient aimés comme au premier jour. Mais cette vie ne serait jamais qu'un rêve. Un rêve qu'un peu folle, elle cherche pourtant à maintenir, probablement, avec ses visites régulières dans cet endroit sinistre, en s'adossant ainsi à la tombe. Elle choquerait peut-être. Mais elle le sentait presque auprès d'elle, de cette façon.

"- Tu sais ma Natou. Ton papa c'était un super papa. Il aurait été génial tu sais ma puce et il t'adorait déjà ma puce. Oui, je te jure qu'il t'aimait déjà. Je me souviens du moment où je lui ai annoncé... Tu sais, le jour où je lui ai dit au milieu d'un défis "Cap ou pas cap d'être un super papa ?" Il a compris tout de suite ma puce. Tu aurais vu sa tête... Nous étions tellement heureux. Et tu lui ressemble tellement ma chérie, tellement..." répond la jeune femme en pressant le bébé contre elle.

Une main se pose sur son épaule et la jeune femme sursaute. Elle tourne la tête en direction de Charlie et baisse la tête. Les deux femmes sont proches, naturellement, elles traverses des situations similaires après tout, puisque Charlie élève Godric toute seule depuis que Sirius est enfermé à Azkabhan. Et comme Charlie propose d'aller chez elle, Mary accepte.

Dans le salon chez Charlie, Mary laisse Natou dans son petit siège. Du haut de ses cinq mois, c'est déjà une enfant très vive. Mais Godric qui a  un peu plus d'un an n'est pas mal non plus dans son genre. Mary les regarde en acceptant la tasse que lui tend Charlie.

"- Tu va voir, on va en faire deux petits lions." promet-elle à la jeune femme. "Ils se ressemblent beaucoup, quand on y pense. Et si tout les deux tiennent de leurs pères... Poudlard n'a qu'à bien se tenir !" prévient la sorcière avant de souffler sur son thé pour le refroidir, en remerciant Charlie. Elle le porte finalement à ses lèvres, prend une gorgée. "Tu tiens le coup toi ?"


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MessageSujet: Re: Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies  Charlie ♠ You see him as you close your eyes and maybe one day you'll understand why everything you touch surely, it dies Empty
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