The sky has never been this pretty.

Par où commencer ? Je m’appelle Drago, Dray pour les intimes, enfin pour Pansy, c’est elle qui a contaminé tous les Serpentard, depuis qu’elle m’appelle comme ça, ils ont tous suivis le mouvement. Je suis née le 5 juin 1980, donnant ainsi un héritier à ma prestigieuse famille. Si vous savez compter, vous avez compris que j’ai soufflé mes 17 bougies. Je n’ai vu dans mon enfance que les grands murs noirs du Manoir de mon paternel, les bals monotones, les nombreux banquets donné dans la grande salle à manger, aucun enfant n’étaient invités, que moi. Je me suis alors mît à agir comme un adulte, très tôt. Je suis maintenant en septième année dans cet école qui me sert de crypte depuis mes 10 ans ; Poudlard. Divination, herbologie, soins aux créatures magiques, rien de cela ne m’intéresse. L’astronomie, les potions, défense contre les forces du mal, voilà ce qui me fascine. Les autres matières enseigné ne me répugnent pas, mais ne m’attire pas plus que cela. C’est pour cela que la profession de médicomagie me fait tant envie. J’aime être seul pour penser, alors j’imagine qu’entre les quatre murs de mon laboratoire de médicomagie, je m’y sentirai comme chez moi. On me reconnaît très souvent à mon allure, surtout dans les grands évènements. Vêtu de mon habituel veston noir, mes cheveux blond lune, décoiffé depuis quelques temps, et les yeux bleus caractéristiques de ma famille. « C’est le jeune Malfoy ? Il a l’air mal en point, le pauvre» J’entends par-ci, par-là. Ils me font rire. Je n’ai jamais été bien, il suffisait que je néglige ma coiffure pour qu’ils s’en aperçoivent, mon subconscient gronde de rire. Mon père. 1 mètre 80 de fausse fierté. Si ça n’était de ma mère, j’aurais été envoyé à Dumstrang, ce pauvre con a cru pendant une seconde que ma mère allait accepter que je sois inscrit à une telle école, un établissement où on ne donne même pas de cours d’astronomie. Et malgré tout, ma mère, Narcissa, reste. Elle reste pour moi, mais elle ne comprend pas. Elle ne comprend rien. La seule personne que j’ai vraiment aimé de tout mon cœur ici-bas ne comprend rien à ce qui se passe en moi. Cela me peine énormément…  Bien que je déteste Poudlard, j’affectionne particulièrement la tour d’astronomie, la nuit je vais m’y percher, observe le ciel et prend tout mon temps pour feuilleter les bouquins que j’ai emprunté à la bibliothèque. Je ne suis plus le petit con brutal que j’étais en première année, bien sûr, je ne suis pas devenu une personne totalement différente, mais je fais profil bas, je m’occupe de ce qui me regarde et j’évite le plus que je peux les contacts humains, ça me révulse au plus haut point, je préfère être seul qu’accompagné de n’importe qui. J’invoque souvent la salle sur demande, je lui fais prendre toute sorte de formes, mais surtout celle d’une grande pièce noir, dépourvue de meuble, qu’une chaise, blanche, planté au centre de la pièce. Je m’y assoit et me plonge dans mes pensées. Mes peurs, mes fiertés, mes échecs, mes succès, tout ce qui fais que je suis moi, tout ce qui fais que je déçoit, tout ce qui fais que j’effraie. Tout. Sans exception.
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