(avec Calypso et Hadès) En famille, tout se sait, mais rien ne se dit

Non, mais cette idiote allait arrêter de le défier comme cela?! Là, il ne trouvait plus ça amusant, mais grandement ennuyant et décourageant. Elle ne savait pas comment se taire? Il allait le faire lui-même en sortant sa baguette, mais sa femme s'approcha de lui afin de le calmé. Fonctionnant étonnamment bien, son plan fit se calmer légèrement Hadès qui ne pouvait pas s'empêcher de gronder tout de même devant son air de défis. Plus tard, lorsqu'il aura en face de lui sa fille adolescente, ce sera le même air courroucé qui se mettra sur son visage, mais avec dans les yeux un once de remord et d'inquiétude. Ce qu'il ne sait pas, plus tard, elle sera tout ce qui lui restera au monde. Un souvenir d'une personne disparu. Un visage d'ange éclairant sa vie remplit de ténèbres. L'enfant était le portait craché de sa mère. D'ailleurs, celui de 77 trouvai étrange qu'elle ressemble à sa "femme", mais il n'y avait pas plus réfléchit en pensant à une coïncidence. D'ailleurs, sa femme semblait trop gentille. Presque protectrice envers l'Auror. Il ne comprenait pas son agissement. Il était rare qu'elle essai de le distraire et de le calmer comme cela. Encore moins qu'elle conseille à quelqu'un de ne pas le chercher!

- Dans tous les cas, je ne l'ai jamais vue ailleurs que dans les affaires des autres cette idiote! Dans tous les cas, nous ne pouvons pas la laisser sortir d'ici comme si rien n'était, elle nous ferrait arrêter! Tu décides. On la tue ou je lui efface la mémoire. Malgré que je serais plus pour la tuer purement et simplement. Il suffirait de la jeter dans le lac et on n'en parle plus! Elle n'ira pas bavasser et ça fera une imbécile de moins à surveiller...

Elisabeth n’était pas vraiment prudente. Elle narguait en quelque sorte son père, comme elle n’avait pas arrêté de le faire durant son adolescence. C’était sa manière à elle de montrer son désaccord. Elle n’approuvait pas son passé de Mangemort, qui avait causé la mort de sa mère. Il avait, certes, fait de son mieux pour élever sa fille, mais cette dernière lui en voulait tellement de ne pas avoir pu connaître sa mère, qu’il eut beaucoup de mal pour la tenir en place dès qu’elle découvrit le pot aux roses.

Quand sa mère, qui l’ignorait être, lui sortit qu’elle devait se calmer et baisser d’un ton, Elisabeth ne put s’empêcher de penser que cette remarque aurait pu parfaitement être la remarque qu’une mère faisait à sa fille pour la réprimander. Elle se tut donc de suite, contrastant avec son comportement de fille rebelle de son adolescence. Calypso ajouta à la gardienne ; après l’avoir longuement observé, qu’elle semblait l’avoir déjà vu et demanda si elle se connaissait.

« Je n’ai jamais eu cette chance, répondit Elisabeth avec une pointe de regret dans sa voix. »

Mais cette conversation n’eut pas le temps d’aller plus loin, car son père, énervé par le comportement de la jeune gardienne, posa un ultimatum à sa femme. Soit il tuait la jeune femme, soit il lui effaçait la mémoire. Elisabeth bougea rapidement sur sa chaise. Il ne fallait surtout pas qu’il la tue. Sinon, cela créerait des choses horribles dans le futur. Elle ne savait même pas les conséquences mais elle savait que cela serait très désastreux. Et elle ne voulait pas se faire effacer la mémoire non plus.

« Je ne compte pas vous dénoncer, si cela peut vous rassurer. Cela ne m’arrangerait aucunement de vous savoir mort ou en prison. Et je n’ai aucune preuve de votre inclinaison. Et cet enfant a besoin de ses deux parents. Je vais vous laisser tranquille, je vous le promets. »

Elisabeth s’effaçait afin de rendre ses rêves possibles.

Devant cette fille, Calypso a une étrange impression de déjà vue, sans savoir d'où cela lui vient, sans pouvoir se douter un seul instant que ce n'est rien d'autre que son instinct maternel qui la pousse vers cette fille, qui lui donne cette drôle de sensation. Cela d'autant plus, évidemment, que Lizzie ressemble à ses deux parents, sans que ces derniers ne remarquent vraiment cela. Alors quand Elisabeth dit ne jamais avoir eut la chance de connaître Calypso auparavant, cette dernière est surprise par le mot "chance" employé par cette dernière. Car comment pourrait-on être malheureux, ou malchanceux, de ne pas connaître une personne alors que justement, ne la connaissant pas, on ne peut pas savoir si on s'entendrait avec celle-ci, si la fréquenter nous serais vraiment aussi agréable que nous le supposons ?

Face à l'ultimatum de son mari, la sorcière prend assez rapidement une décision. Elle ne va pas faire tuer cette fille, ce ne serait pas raisonnable, ce ne serait pas une bonne idée et si jamais une enquête était menée et qu'ils étaient découverts, ils iraient en prison. Ce serait plus doux que le sort réservé par le maître cependant s'il apprenait que ses espions s'amusent avec le personnel de l'école au risque de se faire prendre. Elisabeth était une auror. Les autres voudraient comprendre ce qui s'était passé, ils voudraient venger leur amie. La tuer n'était clairement pas la chose à faire. Alors malgré le fait que Lizzie implore leur clémence, disant qu'elle ne dirait rien, Calypso la libère avant de pointer sa baguette sur la tempe de la jeune femme.

"- Oubliette..."

Doucement, les souvenirs de cette entrevue s'évaporent et disparaissent de la mémoire de leur enfant. Calypso la regarde, son entreprise achevée et s'assure que tout aille bien.

"- Alors Miss, vous sentez-vous mieux désormais ? Vous avez eu un petit malaise... Hadès, pouvez-vous lui donner encore un peu d'eau pour la requinquer ?"

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Doucement, la mémoire de l'Auror s'efface. Elle oubli le général. Elle ne sait plus de quoi ils ont parlés ou des sentiments liés à l’événement. Elle était entré puis... trois noir. Plus rien. Elle ne pourrait jamais savoir ce dont l'ont accusés ses parents. Au fond, Hadès savait que sa femme avait fait ce qu'il avait de mieux pour qu'ils ne se fassent pas repérer par les Aurors, mais il était tout de même mécontent. Il aurait bien voulu jeter la jeune femme dans le lac pour nourrir son plaisir de violence sans savoir, évidemment, qu'il assassinerait sa propre fille. S'il avait su, il n'aurait jamais songé le faire, évidemment.

Lorsque Calypso demande à son mari d'apporter un peu d'eau à l'étudiante, il lui fait un sourire en coin des plus méprisant. Ah oui... Il allait lui apporter de l'eau. Évidemment... Tout le pichet même...

- Aguamenti!

Il se retient de rire comme l'apprentie Auror est trempée de la tête au pied. Cela lui faisait diablement du bien de pouvoir se moquer d'elle gratuitement! D'ailleurs, il y avait beaucoup d'élèves qu'il voudrait bien asperger pour avoir répondu des idioties à ses question, mais malheureusement, la dernière fois qu'il avait tiré les oreilles d'un jeune, il avait été sévèrement réprimandé par le professeur McGonagall et il ne voulait pas devoir supporté encore une fois la vieille chouette sur son dos. Finalement, il lui tend sa baguette qu'elle n'avait plus depuis un moment.

- Vous l'aviez faite tombée en vous évanouissant... La prochaine fois, je vous laisse là où vous êtes. Prenez le temps de mieux manger au déjeuner! Je ne suis pas là pour venir à la rescousse de toutes les demoiselles en détresses qui sont trop idiotes pour penser à manger!

Elisabeth se retrouvait assise dans sa chaise. Mais que faisait-elle ici ? Elle se souvenait d’avoir patrouillé dans les couloirs de Poudlard, elle faisait sa ronde, s’assurant qu’aucun danger ne venait menacer les élèves ou les professeurs résidant dans le château. Elle faisait simplement son travail. Mais alors, par les jupons roses de Merlin, que faisait-elle assise dans cette salle de classe vide, avec son père et sa mère, qui évidemment ignoraient faire face à leur fille dans le futur ? Elle se sentait un peu faible, un peu perdue… Sa mère lui apprit qu’elle avait fait un malaise. Cela expliquait sûrement pourquoi elle se sentait si faible, et pourquoi elle ne se souvenait pas d’être rentrée dans cette pièce. Mais pourquoi avait-elle fait un malaise ? Cette réponse, personne ne pourrait lui donner. Elle n’était pas malade, elle mangeait normalement, elle avait un mode de vie sain, aucune raison qui pourrait expliquer la cause de ce malaise.

Sa mère s’inquiéta pour elle et demanda à son mari de lui donner de l’eau. Il prit cette demande à la lettre et arrosa sa fille. Il lui rendit sa baguette, baguette qui avait sûrement du tombée durant son malaise. Pensée que confirma le vieil homme, vieux, dans le futur. Elle lança un regard noir à sa remarque. Il fit remarquer qu’elle devait penser à se nourrir la prochaine fois.

« je vous remercie pour l’eau, mais nous n’étiez vraiment pas obligé de m’arroser. Et je me nourris convenablement. Je me passerais très bien de vous en cas de problème, je vous rassure. Vous ne serez pas obligé de me porter secours. »

Elle se leva et grâce à la baguette qu’elle venait de récupérer, elle utilisa un sort de séchage sur elle. Ah on était quand même mieux au sec !

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