Tout les mangemorts sont différents, mais ils ont tous un but commun - Silvius & Narcissa

Ils avaient accomplis leur mission. Le maitre semblait être fier d’eux, il les avait félicités à sa manière. Bien évidemment qu’il y avait eu des dérapages lors des précédentes attaques, mais aujourd’hui ils avaient réussi enfin à prendre le ministère. Le seigneur des ténèbres n’était pas du genre sentimental et sa manière de les féliciter pouvait en faire frémir plus d’un. Indra savait simplement qu’elle avait accomplie sa mission, ce qui la rendait toute heureuse. Même la voix sifflante de Voldemort ne l’effrayait pas. Assise à la table tandis que leur maitre expliquait sa joie et la suite qui allait venir, Indra ne savait pas comment elle faisait pour rester en place. Elle avait ramené un cadeau de l’attaque de Pré-au-lard, un cadeau qui attendait sagement dans une pièce sombre. Une petite partie de la torture, de ne pas savoir quand à nouveau elle allait lui poser des questions. Bien évidemment qu’elle ne pourrait pas passer sa vie à le torturer, elle avait d’autres choses à faire. Cyrus avait été nommé ministre de la magie, il était un peu plus calme qu’elle d’ailleurs, fier de ses responsabilités. Autour de la table il y avait plusieurs mangemorts connus, ils avaient tous survécu à l’attaque, même si certains avaient quelques blessures dû à des fous qui avaient tenté de jouer les héros. Le seigneur des ténèbres après ses quelques questions par rapport aux divers interrogatoires qui allaient venir, demanda alors ce qu’il en était de l’ordre du phoenix. Tous les mangemorts savaient que le lord ne souhaitait qu’une chose : éradiquer cette organisation pour éviter qu’elle ne se mêle de leurs affaires. Ils étaient moins nombreux qu’eux, mais avait tout de même réussit à les faire fuir une fois. Selon la mangemorte, fuir était un bien grand mot, ce n’était pour elle qu’une manipulation afin de mieux connaitre leurs ennemis. Leurs ennemis étaient-ils vraiment les moldus ou bien l’ordre du phoenix ? « Je travaille sur la question, maitre. » répondit Indra. Maintenant ceux qui ignoraient qu’elle avait enlevé Tristan Allister le saurait. Voldemort ne semblait pas heureux de cette réponse et lui répondit d’un ton froid d’avoir les informations au plus vite. Elle acquiesça. La réunion se termina sur ses mots. Indra se leva de sa chaise et après avoir parlé un peu avec Cyrus, ce dernier lui expliqua qu’il devait se rendre au ministère gérer deux ou trois choses. La jeune femme sortit à son tour du quartier général, attendit que son mari transplane pour se diriger vers la boutique de Barjow et Beurk. Elle salua le vendeur avant de flâner dans les rayons. Elle ne cherchait rien de particuliers, mais elle se disait que peut-être elle pourrait trouver deux ou trois outils intéressants qu’elle pourrait utiliser. Indra avait le choix dans cette boutique, elle aurait pu demander au vendeur également, mais au final ce fut une autre personne qu’elle croisa. Un professeur de Poudlard, lui aussi mangemort et elle le connaissait. Il était de dos, mais cela ne l’empêchait pas de le reconnaitre. « Silvius Callaghan ! Comment vas-tu depuis tout ce temps ? » demanda-t-elle en s’approchant de lui. Il avait dû participer à l’attaque et à la réunion. Il n’était pas à Pré-au-lard, elle l’aurait sû. Elle ignorait si de son côté tout s’était bien passé. Silvius était l’un des mangemorts fidèle au seigneur des ténèbres depuis un bon moment. Il était beaucoup plus vieux qu’elle et avait connu Poudlard bien avant qu’Indra soit née. Elle devait d’une certaine manière lui montrer du respect. « Pas trop de problèmes avec les morveux ? » reprit-elle. Indra savait que les élèves comme les étudiants pouvaient être agaçant et elle espérait de tout son cœur que sa fille ne serait jamais pareil.

Ils avaient réussi à prendre le pouvoir à gagner face  à ce pitoyable ordre du phoenix qui mettait leur pâte tout le temps partout. Ils avaient mis des bâtons dans les roues des mangemorts plus d’une fois et pourtant aujourd’hui, ils devaient bien se trouver minable à avoir perdu de la sorte. Le ministère était entre les mains du seigneur des ténèbres. Le plan avait été parfaitement bien exécuter, là où Indra avait eu une mission secondaire, son mari avait aider à la prise du pouvoir. Ce n’était pas lui que le seigneur des ténèbres avait prévu à la base, mais si son frère n’avait pas été à Azkaban par bêtises, peut-être que la mangemorte n’aurait pas eu l’honneur d’être la première dame du monde magique. Elle l’avait mérité amplement. Cependant les mangemorts savaient que l’ordre ne se laisseraient pas vaincre aussi facilement, ils allaient probablement essayer de remettre les choses en ordre, mais ce serait sans compter la force et le sadisme dont les serviteurs de Voldemort pouvaient faire preuve. Indra avait cette personne coincée au fond d’une cave dont elle devait tirer des informations. Ils ne devaient pas laisser l’ordre frappé en premier, ils devaient trouver leur planque pour pouvoir les évincer, les tuer ou les blesser si violemment qu’aucune autre personne ne se mettrait plus en travers de leur chemin. Mais pour se faire, Indra devait accomplir sa nouvelle mission, elle devait faire craquer Tristan. Aussi vite que possible si elle écoutait son maitre. La réunion s’était achevée sur cette note, cette pression qu’elle avait. La mangemorte avait beau être a un poste haut placé aujourd’hui, cela ne tenait qu’à un fil pour qu’elle se retrouve au bas échelon, à faire les tâches les plus minables, celle qu’elle haïssait. Se pensant trop bien pour ça, elle avait abandonné son mari pour se rendre chez Barjow & Beurk afin de trouver des outils pour mieux accomplir sa mission. Elle avait plusieurs idées pour faire parler Tristan, mais elle ne pouvait pas le faire sans un soupçon de magie.

Elle se baladait dans les rayons du magasin, ne trouvant rien de bien intéressant ou du moins pas ce qu’elle cherchait. Tom pourrait sans doute lui en dire plus si elle lui demandait, mais en flânant ainsi Indra tomba sur Silvius Callaghan. Il était tout comme elle dans les rangs, mais depuis bien plus longtemps. Il était vieux et respectable. Elle l’interpella, comme s’il s’agissait d’une ville connaissance. Tout les deux n’avaient pas vraiment eu de longues discussions en dehors des réunions entre mangemorts, mais son statu de femme de ministre permettait à Indra de parler avec qui elle voulait. Surprise, dans un premier temps, elle fût flattée lorsqu’il lui parla en des termes qu’elle n’avait pas encore l’habitude d’entendre. « J’avais oublié cette qualification. Je me porte parfaitement bien, j’ai l’impression pour une fois d’être complètement dans mon élément. » La destruction, la torture, la mort c’était tout ce qu’Indra aimait. Un monde trop calme la rendait nostalgique, triste alors que la bataille qu’elle avait livrée lui avait plu. Une satisfaction immense de voir les maisons brûler, les centre s’éparpillaient sur le sol, les sortilèges visés les malheureux commerçants et élèves et le cri de détresse pour appeler leurs proches. Un carnage magnifique, une peinture dont Indra aurait être l’auteure. Indra était dans ses pensées lorsqu’elle entendu ce que lui disait Silvius. Elle n’avait pas vu ce qu’avait donné l’Université lors de la bataille, mais d’après ce que lui disait son collègue l’une des jeunes qu’il avait dus affronté avait commis l’un des acte les plus stupide qu’il ait vu. Oui sans doute que beaucoup finiraient au cimetière avant leur vingt ans, des stupides qui ne savaient pas où était leur place. « A coup de poing vraiment ? Je ne sais pas si c’est stupide ou non, mais c’est un acte très irréfléchi. Elle a dû s’en mordre les doigts. » dit-elle avec un sourire.

Alors que Silvius lui posait une nouvelle question, curieux de ce qu’elle pourrait en tirer de sa victime, Narcissa Black, fiancé à Lucius Malefoy, s’avança vers eux pour les saluer. Elle semblait pleine d’entrain. Indra aimait bien la petite blonde, bien que jeune, elle était promise à un brillant avenir avec sa sœur. La mangemorte affichait toujours un sourire satisfait lorsqu’elle répondit : « Miss Black, ravie de vous revoir. Fêter ça ? Comme le disait si bien Callaghan, j’ai ramené un petit cadeau avec qui je vais me faire bien plaisir. De là à en tirer quelque chose, cela ne dépendra que de lui. » Elle était beaucoup trop enjouée à cette idée, jouer avec sa victime, s’amuser, le tuer si elle n’en tirait rien, c’était Noël avant l’heure. Narcissa félicita Indra pour le poste de son mari et d’un hochement de tête lui dit : « Merci bien Narcissa, on est toujours bien récompenser quand on sert notre maitre. » . Quant à Silvius, il était vrai que le post de professeur de Botanique n’était pas celui qu’on pourrait envier, mais l’avoir à Poudlard ne pouvait être que satisfaisant. C’était le seule lui où ils ne mettaient pas leur grain de sel et tant que Callaghan serait à l’intérieur, il pourrait toujours en apprendre d’avantage sur ce qui se tramait pour eux.

Indra affichait un sourire ravie. On ne pouvait pas forcément dire que c’était un beau sourire, bien que cela soit sur un beau visage. La plupart du temps lorsqu’elle souriait c’était que quelque chose de mauvais pouvait arriver à n’importe qui, qu’elle avait une idée derrière la tête et ce sourire qu’elle affichait en devenait presque effrayant. Devant son maitre elle n’avait pas montré sa joie d’avoir réussit à capturer l’un de leur ennemi, ni même montrer une quelconque satisfaction au fait qu’ils aient prit le pouvoir. Si le seigneur des ténèbres étaient heureux de ce que les mangemorts avaient accomplis, certaines choses continuaient à le tracasser. Bien évidemment ses serviteurs mettraient tout en œuvre pour lui éviter ses tracas, mais leur maitre était quelqu’un d’assez solitaire, avec un certain égo. Et Indra vivait sa vie a elle sans se soucier de cette particularité, répondant toujours présente pour une mission périlleuse ou non, elle était là pour servir ses intérêts, rendre le monde plus beau. Ils allaient exterminer la vermine moldu, les né-moldu seraient alors montré au grand jour comme une abomination de l’espèce sorcière. Ainsi les sang-pur pourront montrer leur pouvoir, devant les être inférieurs. Cette vision l’enchantait et bien que pour la mangemorte tout aurait pu paraitre utopique, c’était pourtant ce qui était en train de se passer. Et Indra souriait. Elle avait un jouet à torturer, elle allait pouvoir mettre à mal une personne qui n’avait rien demandé. La mangemorte en était si ravie qu’elle se demandait alors si d’autres instruments ne pourraient pas lui être utile dans de telle circonstance. Le sortilège doloris lui semblait vieux jeu, bien qu’efficace et la manipulation face à Tristan était intéressante, mais lassante. La jeune femme s’était rendue dans la boutique de Barjow et Beurk, un endroit où on trouvait toute sorte d’objet de magie noire, qui bien que cela soit proscrit de les posséder pour la plupart, continuait quand même à être vendu dans l’allée des embrumes. Même si Indra ne s’en plaignait pas, il était étonnant que les pacifistes du ministère n’ait pas chercher à se débarrasser de cette endroit. Sa route croisa celle de Silvius Callaghan, l’un de ses compères, bien plus âgé qu’elle. Peut-être que son poste lui donnant des ailes, la jeune femme l’interpella afin d’engager la conversation. Après tout même si elle était proche de très peu de mangemort, ce n’était pas une excuse pour ne pas les saluer. Comme pour lui rappeler qu’elle était maintenant à un poste à responsabilité, il lui parla en des termes presque respectueux. Femme la plus puissante de l’Angleterre, cela lui plaisait bien d’entendre ça. « Je trouve que ce poste est très bien, bien que remplis de responsabilités. Il me va comme un gant. C’est tellement agréable de pouvoir envoyer n’importe qui où on veut en un claquement de doigts. » répondit-elle à ses propos concernant son post. Oui elle pouvait faire absolument tout dans la limite du raisonnable, mais c’était jouissif. Elle ne ferait pas de bêtises, continuant ses affaires comme elle l’avait toujours fait, mais parfois certains pouvaient être tant agaçant. Alors qu’avec un poste comme celui-ci, le respect était de mise. S’occuper d’une bataille, capturer quelqu’un, Pré-au-lard avait été bénéfique pour Indra, toutefois Silvius avait sans doute eu plus de mal dû au caractère de certains étudiants. Presque choqué, elle ne comprenait pas les réactions des adolescent, la sienne n’étant pas si loin, jamais la mangemorte aurait agit de la sorte. « La jeunesse pense pouvoir rivaliser avec la sagesse, mais votre expérience vous aura sans doute était d’une grande utilité.  » Elle le savait toujours professeur à Poudlard, elle ne se faisait pas d’inquiétude pour lui.

Une voix se fit entendre, puis une chevelure blonde apparut dans le champ de vision. Narcissa Black, future madame Malefoy se trouvait devant eux. La jeune mangemorte était une vision agréable chez les mangemorts et si Indra était plus âgé qu’elle, elle voyait en Narcissa beaucoup de potentiel. Lucius quant à lui bien qu’aimable et intelligent n’était pas une personne très causante. Les saluant, elle leur demanda alors ce qu’ils comptaient faire pour fêter leur réussite. Heureuse qu’on lui pose la question, Indra expliqua donc ce qu’elle avait fait lors de la bataille de Pré-au-lard, parlant de sa victime coincée depuis quelques jours dans une pièce sombre sans aucune chance de s’échapper. Silvius semblait avoir d’autres projets dans lequel ni Indra ni Narcissa ne serait convié, l’endroit semblant trop mal fréquenté pour elle. Indra faillit s’offusquer, peut heureuse qu’on lui refuse l’accès d’un endroit, mais elle ne dit rien, affichant toujours son air presque froid. Mais la personne enlever intriguée. Si Indra en avait parler lors de la réunion, elle n’avait pas dit de nom, ni avant l’attaque, ni même après. Seul Cyrus était au courant de la personne dont elle allait s’occuper. Même s’il n’était pas friand que sa femme se livre à ce genre de chose, il ne pouvait pas empêcher la blonde de s’amuser de la sorte. Silvius demanda un nom, un prénom. Quant à Narcissa, elle se disait que même si Indra obtenait peu, ce serait déjà bien. La jeune femme ne répondit pas à cet affront, prenant les paroles comme si elle n’était pas capable d’obtenir ce qu’elle voulait, mais Cissy n’avait pas tord puisque si Indra perdait son contrôle, elle irait certainement jusqu’à tuer le jeune professeur. « Je n’ai pas dit de nom, le maitre sait très bien de qui je parlais. J’ai capturé l’un de vos collègues, Silvius. Tristan Allister. Avec son amie, ils m’ont donné du fils à retordre, mais je suis bien contente sinon je me serais ennuyé comme un rat mort à pré-au-lard. » répondit-elle, un léger rictus s’affichant sur ses lèvres. « Mais je pense pouvoir obtenir quelque chose de lui, comme vous dites si bien Narcissa, un petit quelque chose pourra être suffisant. Silvius si vous avez des informations intéressantes le concernant, cela pourra toujours m’être utile. Et puis sinon un professeur ça se remplace à Poudlard. » Elle ne croyait pas si bien dire avec ses paroles. Si Narcissa montrait son respect par des compliments, le sujet en vint sur le poste de professeur de botanique qu’occupait Silvius. Un travail peut-être agaçant, mais il était pourtant bien important. Indra le savait, avoir une personne au sein de l’école ne pouvait être que bénéfique et même si elle sentait que certains étudiants les soutenaient ce n’était pas la même chose que d’avoir quelqu’un de la trempe du mangemort. Pourtant Silvius semblait vouloir quitter son poste puisqu’il parla de retrouver ses fonctions au ministère, dans le service de la blonde donc. « Est-ce une suggestion, Silvius ? Les morveux vous ennuient-ils à ce point ? » demanda Indra. Narcissa quant à elle semblait être la parfaite épouse, mais la mangemorte sentait que la blonde cachait une part bien plus sombre au fond d’elle. Enfin elle espérait du moins, ne la connaissant pas suffisamment. Indra entendit le mot mariage, ce qui l’amena a faire ressortir la femme en elle qui aimait porter belle robe et assister à des cérémonies afin de se montrer. D’autant que si Narcissa n’avait pas encore d’enfant, Indra était déjà mère et pourrait sans doute l’aider dans tout ça.« Ho mais c’est vrai que c’est bientôt votre mariage avec Lucius. J’ai hâte de voir ça, dans l’hypothèse où je serais invité. D’autant que l’union consommé, je suis certaine que vous ferez une très bonne mère Narcissa. » Elle n’en doutait pas, mais espérait aussi que Lucius serait un bon père, ce dont elle doutait. Mais ce genre de réflexion n’avait sans doute rien à faire ici.