(avec Calypso et Hadès) En famille, tout se sait, mais rien ne se dit

en famille, tout se sait, mais rien ne se dit.

Ft. Calypso et Hadès Selwyn

Elisabeth était en train de se promener dans Poudlard. Elle était perdue dans les abîmes les plus profondes de ses pensées. Elle réfléchissait à ses deux parents et à leurs vies. Elle était revenue dans le passé sans son père, sa mère étant morte une vingtaine d’années avant et dans ce passé, elle n’était qu’en cours de conception et ses parents ignoraient son existence. C’était en effet douloureux d’être si proche de sa mère, et de ne pas pouvoir lui dire qui elle est. Mais au moins l’avantage, elle pourrait ainsi mieux manier le passé afin de modifier le futur. Ainsi, c’était pour ses parents, pour pouvoir mieux les surveiller, qu’elle était devenue gardienne de Poudlard. Etant dans le même endroit qu’eux, elle pourrait les avoir plus facilement à l’œil.

Justement, elle pensait à eux, et au détour d’un couloir, dans une salle de classe, dont la porte était restée ouverte, elle les vit tous les deux, en train de parler. Elle ne put s’empêcher, elle devait s’approcher. Elle rentra doucement, silencieusement, presque furtivement dans la salle et s’assit au fond de la salle, en faisant tout son possible pour ne pas se faire remarquer. D’ici, elle pouvait les observer tout son saoul, et même les entendre. Mais cela, limite, elle s’en moquait. Juste les voir parler ensembles lui suffisait. Elle pouvait voit le caractère de sa mère, qui lui étaient si inconnus, mais aussi celui de son père, qui étaient complètement différents de celui qu’il aurait dans le futur. Elle n’avait pas l’impression d’être devant le même homme, et cela n’était pas vraiment rassurant.

Ils semblaient parler du bébé, d’elle ne quelque sorte, même s’ils ignoraient que leur futur enfant et que la jeune gardienne étaient la même personne, avec simplement vingt ans d’écart. Elle se mit à rêvasser, le regard dans le vide, oubliant tout à fait, toute prudence.

by Epilucial

La jeune femme soupire, dans la salle de classe où son mari vient de l’enfermer pour discuter du bébé. Encore une fois. Il dit qu’il laisse carte blanche pour tout, il joue le grand désintéressé mais en fin de compte, il contrôle tout ce que fait son épouse, absolument tout. Cette dernière étouffe un peu sous ce comportement difficile mais doit avouer qu’elle préfère le voir s’investir dans cette naissance à venir. D’un autre côté, elle ne peut pas s’empêcher de se sentir inquiète pour l’enfant. En ce début du mois de Février, alors qu’elle n’est enceinte que de sept semaines, la jeune femme se demande ce qui l’attend ensuite. Ce qui les attends ensuite. Elle pense à son bébé et à la vie minable qu’elle va lui offrir, à servir un homme fou. Elle-même est si perdu.

Perdue entre sa mémoire qui lui fait défaut, entre la crainte de son mari, et l’affection qu’elle commence, en même temps, à développer pour lui, aussi bizarre que cela puisse paraître. Elle soupire en le dévisageant. Mais alors qu’ils parlent du bébé, elle ose enfin dire ce qu’elle redoute, en partie, ce qu’elle pense. La sorcière a peur des mots, peur de la réaction de son époux, mais elle doit absolument le lui dire. Il ne faut pas faire comme si tout allait bien, quand ce n’est pas le cas.

«- Je ne veux pas de Darius comme parrain de l’enfant.» répond donc la sorcière en fixant son mari.

Et elle tente alors ce qu’elle n’a jamais vraiment essayé sur lui. La douceur. Depuis qu’elle s’est réveillé, ils sont toujours dans l’affrontement, ou dans la soumission-domination. Aujourd’hui Calypso change de tactique, se rapproche de son mari, sans remarquer l’intruse qui les as rejoint. Elle adresse un petit regard à son époux, une fois contre lui, et vient se blottir dans ses bras, comme le ferait une petite chose fragile, alors qu’en cet instant, Calypso n’est pas cela, elle sait simplement ce qu’elle veux. Et ce qu’elle veux c’est un autre avenir pour son enfant, une promesse de quelque chose de mieux, de mieux que Darius.

«- Je vous en prie Hadès. Je ne suis pas certaine que le choix soit judicieux...»

Et pour cause, la jolie brune commence vraiment à se rendre compte de ce qui ne va pas, entre son mari et l’ami de ce dernier. Elle commence à voir l’influence du sorcier sur son époux. Elle commence à se demander s’il n’y aurait pas autre chose à découvrir, sous le masque froid et distant de son époux. Alors, décidée à avoir ce qu’elle veux et en même temps à vérifier si ses soupçons sont exact, Calypso s’est décidée récemment à tout mettre en œuvre pour éloigner Darius de leurs vies et réduire, de par ce fait, l’influence que ce dernier a sur le caractère d’Hadès. Elle n’est pas sûre d’avoir raison, bien entendu, mais songe que tout de même cela se vérifie, comme hypothèse. C’est comme un pressentiment. Un avertissement. Un chemin à suivre, en tout cas.

EN FAMILLE, TOUT SE SAIT, MAIS RIEN NE SE DIT.

With Eli & Caly

Hadès avait attraper le poignet de Calypso après son cours et il l'avait emmener un peu plus loin avant de la faire entrer dans une salle de classe désaffectée afin de lui parler. Comme d'habitude, il ne semblait pas du tout content. Il se plaignait des jouets trop chères qu'elle avait achetés. Qu'est-ce qu'il s'en fichait en fait... Depuis un bon moment, il avait besoin d'évacuer le stress qu'il accumulait depuis la punition non-méritée donnée par le Lord. D'ailleurs, plusieurs pensées parasites le hantaient sans cesse et le Mangemort commençait à en avoir assez. Entendre les questionnements de sa femme avait suffit pour commencer à le travailler aussi sur certains sujets. Il se rattrapait toujours en disant que s'était sa nouvelle vie maintenant. Il était un monstre et il devait agir comme tel. Pourtant, à tous les jours depuis un bon moment déjà, des souvenirs d'une autre vie lui revenait. Sa soeur qu'il consolait la nuit lorsqu'elle faisait des cauchemars, sa nounou qui les emmenait manger une glace chez le marchant, ces moments où il pouvait courir dans le par en garçon libre, sa fiancée qui le faisait sourire à pleine dents... Il n'était plus cet homme, point à la ligne.

- Pourquoi, donc?! Vous avez choisi la futur miss Malefoy. Bien, j'ai finit par l'accepter, mais je devrais abdiquer pour VOUS faire plaisir? Miss Selwyn, vous me voyez comme un nombriliste, mais voyez ce que vous dite. Il faudrait carrément que j'écarte mon meilleur ami!

Surpris, voilà qu'il se retrouve avec Calypso dans ses bras et il reste comme cela un moment sans savoir comment réagir. Il était rarement décontenancé, mais qu'elle vienne le supplier comme ça, cherchant de la douceur, ce n'était pas dans les habitudes de Calypso. Quelque chose lui disait qu'elle se moquait de lui, mais il fit comme si rien n'était et il commença à caresser son dos en la pressant que plus contre lui... Étrange comportement de sa part, il ne comprenait pas lui-même.

- Je ne comprend pas votre inquiétude. Pourquoi pas lui? Dites ce qui vous tracasse très chère...

en famille, tout se sait, mais rien ne se dit.

Ft. Calypso et Hadès Selwyn

Elisabeth était le plus profondément dans ses pensées, n’écoutant même pas ce que ses parents racontaient. Juste les voir ensembles, lui suffisait grandement. C’était comme un rêve qui se réalisait enfin. Dans grand nombre de ses rêves, elle voyait son père, avec dans ses bras, une petite fille, elle-même, et enfin, une autre femme, sûrement sa mère, qui était toujours floue, la gardienne ignorant à quoi elle ressemblait.

Mais cette fois, dans ces rêves, car ils continuaient toujours, elle était plus grande, son père un brin plus vieux (l’âge n’épargne personne, il semblerait), et enfin sa mère. Et cette fois, elle avait un visage. Il semblerait que Elisabeth ait hérité de son physique. Mais c’est vrai que son père lui répétait souvent, dans sa jeunesse, que sa fille ressemblait beaucoup à sa mère, mais la jeune fille n’avait jamais eu aucun moyen de le savoir.

C’est le nom de son parrain, Darius, prénom qu’elle détestait autant que l’homme, qui la réveilla, en quelque sorte de son observation admirative. Il semblerait que sa mère non plus n’appréciait pas cet homme. Mais son père réagit brutalement. Sa mère alla donc se blottir dans les bras de son mari.

Elisabeth commençait à se sentir gênée. Elle avait l’impression, et elle se sentait de trop dans cette salle. Vu le regard surpris de son père quand sa mère alla dans ses bras, réclamant de la tendresse, elle devina sans difficulté, que cela ne devrait pas vraiment être habituel entre eux. Elle voulait leur laisser leur intimité, leur permettre un moment entre eux. Elle se leva donc le plus discrètement possible. Mais malheureusement pour elle, elle renversa une chaise en se levant. Ne sachant pas quoi faire, ni comment à réagir, elle essaya de partir le plus rapidement possible de la salle. Que pourrait-elle donc dire à ses parents ? « Bonjour, faîtes comme si je n’étais pas là. Je suis votre fille, mais vous l’ignorez, car je ne le serais que dans votre futur. Mais sinon, au revoir. »

by Epilucial

Contre son mari, la jeune femme soupire. Elle sait que le convaincre de renoncer à nommer Darius parrain de l’enfant ne sera pas une tâche facile. En soit, elle ne s’est jamais imaginé que cela serait le cas. Mais elle repense à ce que l’homme vient de lui dire. Oui, elle a choisit miss Malefoy contre le gré d’Hadès, il est normal que lui choisisse le parrain. Mais la brune refuse. Elle refuse en bloc de voir cet homme prendre soin de son enfant, il en fera un monstre. Elle le sent d’avance, car les mamans ont ce genre d’instinct et cet homme-là lui fait grand peur.

«- Je ne suis pas nombriliste, mais je pense à notre enfant. Je ne pense pas que Darius puisse faire un bon père de substitution, si nous venions à disparaître. Il n’est pas très paternel. Miss Malefoy s’occuperait fort bien du bébé j’en suis convaincue. Elle saurait lui donner de l’amour et une éducation. Mais Darius...» répond la belle, en jouant d’un visage triste et de petits yeux larmoyants.

Elle ne semble pas remarquer la présence d’une autre femme, dans un premier temps. Et puis Calypso finit par la remarquer, parce qu'elle fait tomber une chaise. Cette gardienne de l’école, arrivée récemment est louche d'un coup. Elle la jauge du regarde, se demandant ce qu’elle leur veut à les regarder ainsi. Un sourire narquois se dessine sur ses lèvres, loin de s’imaginer que cette enfant est la sienne à venir. Elle se fend d’un mauvais sourire.

«- Quel air vous avez Miss… Cuimhne, est-ce bien cela ? Je n’ai jamais entendu parler d’une mademoiselle Cuimhne… Puis-je savoir si je peut vous aider ? » demande la sorcière d’un ton mielleux en quittant les bras de son mari pour rejoindre cette femme, décidée à comprendre ce qu’elle fiche ici, à les espionner, tandis qu’un drôle de sentiment l’envahie tout d’un coup.

Hadès soupire en la voyant se presser un peu plus contre lui et sembler soudainement... si fragile. Ce n'était pas le genre de Calypso et il se doutait bien qu'elle essayait de l'amadouer d'une quelconque façon. Pourtant, il ne comprenait absolument pas. Quelque chose n'allait absolument pas. Elle faisait confiance à la femme d'un ennemi, mais pas à un ami. La première fois, il ne s'était pas posé de question et lui avait dit que Darius serait le parrain un point c'est tout, pourtant la journée était différente. Tout était différent. Ces changements dans l'espace temps les emmenaient à prendre des choix qu'ils n'auraient peut-être pas fait normalement.

Par exemple, il hésitait. Il n'avait pas pris le temps de se remettre en question la première fois, ce qui avait conduit sa femme à la mort, mais cette fois il prenait vraiment le temps de se dire qu'il devait y avoir une raison si elle avait si peur que son meilleur ami devienne le parrain. Il n'eu pas le temps de répondre qu'une chaise tomba et il se retourna vers une jeune brune. Il fronça les sourcils avant de gronder en comprenant qu'elle espionnait. Qu'est-ce qu'elle fichait là?! Il s'approche en même temps que Calypso et regardant le visage d'Elizabeth en trouvant que quelque chose semblant très étrange.

- J'ai comme l'impression que sa vie est tellement vide qu'elle espionne les gens pour avoir le moindre divertissement... Miss je-ne-sais-plus-qui, n'avez vous pas du travail? Comme, par exemple, surveiller l'école peut-être? Devons-nous vous rappeler qu,il y a eu une attaque en octobre?! On prend n'importe qui pour protéger une école maintenant! Je suis sûr qu'elle n'est même pas formée!

Elisabeth, tout à coup, ne savait plus quoi faire. Pourquoi il avait fallu qu’elle fasse tomber cette chaise ? Pourtant, ce n’était pas vraiment, et même pas du tout, de son genre d’être maladroite. Au contraire, dans sa formation d’Auror, on lui avait dit, et maintes fois répété, car le secret d’un bon argument est de le répéter et encore de le répéter… Bon, on lui avait dit qu’il ne fallait absolument pas être maladroite, car sur le terrain, cela pouvait gâcher une mission, voire causer une mort inopportune.

Mais là, maintenant, elle devait réparer son erreur… Et c’était plus simple à dire qu’à faire… Car, elle n’eut même pas le temps de fuir, car au moment où elle atteint la porte, sa mère, mais elle l’ignorait qu’elle l’était, l’interpella et lui posa des questions. Elle lui dit qu’elle n’avait jamais entendue d’une Cuihmne et elle lui demanda si elle avait besoin d’aide. Puis son mari s’en mêla en disant qu’elle avait une vie tellement peu intéressante qu’elle se sentait obligée d’espionner celle des autres. Il lui demanda s’il n’avait pas de travail et insista sur le fait qu’elle n’était sûrement même pas formée. Même si elle n’en montra rien, les paroles blessèrent la jeune gardienne. Son père était si différent dans le passé. Etait-ce vraiment le même homme ?

« C’est… C’est… C’est que… Que je n’ai pas fait… pas fait… euh… ma scolarité à Poudlard… J’ai étudié aux Etats-Unis… Et je suis arrivée en Ecosse, pour y suivre une formation d’Auror… »

Et voilà, maintenant, elle se mettait à bégayer… En même temps, se retrouver devant ses deux parents, surtout quand l’un des deux devait être mort, il y a de quoi à perdre ses moyens…

« Et je ne vous espionnais nullement… J’ai des choses plus importantes à faire, voyez-vous... Si vous ne voyez rien d’autre à ajouter… Je peux me retirer, je pense. Bonne journée Professeurs Selwyn. »

Elle avait parlé d’un ton polie, mais neutre… Elle commençait déjà à se rediriger vers la sortie.

La jeune femme devisage sa fille sans savoir qui est cette dernière. Elle l'observe en cherchant à comprendre pourquoi une gardienne de l'école est en train de les espionner. La jolie brune imagine d'un coup que cette femme a peut-être découvert quelque chose sur la sorcière malgré la précaution de cette dernière et l'absence de marque sur sa peau. Ou alors, pire encore, Elisabeth a compris quelque chose sur Hades. Ce dernier est précautionneux mais malheureusement beaucoup plus impliqué dans les affaires du lord pour passer totalement au travers des mailles d'un filet. La jeune femme est inquiète mais pense rapidementque cette petite n'a peut-être rien contre eux. Elle est juste là à les écouter, persuadée peut-être de pouvoir découvrir quelque chose de croustillant sur le compte de deux professeurs de l'école.

Elle observe sa fille et plus elle l'observe, plus la mangemorts à une drôle d'impression. Sans savoir ce qui lui arrive bien entendu. Elle ne comprend pas cette sensation qui envahie tout son être. Elle ne comprend pas mais se sent déstabilisée, bien qu'elle parvienne à ne point le montrer. La sorcière frissonne. On dit souvent que l'instinct maternel est très fort. C'est vrai. Même si on ne se rend pas forcément compte que la personne qui nous fait face est notre enfant, la chair de notre chair, le sang de notre sang, il n'en reste pas moins que l'on se rend compte qu'il y a quelque chose. Quelque chose d'anormal.

"- Mais bien entendu Mademoiselle... restez plutôt avec nous non ?" Susure la jeune femme en rejoignant la gardienne.

Elle verrouille la porte pour empêcher Elisabeth de fuir et elle commence à faire le tour de la jeune femme, à l'observer sous toutes les coutures en arborant un air de prédatrice. Elle a besoin de comprendre cette drôle de sensation qui s'est emparé d'elle.

Hadès la regarde des pieds à la tête. Les bras croisés, il hausse un sourcil et il pince les lèvres sous le questionnement qui le taraude et l'impression que quelque chose ne va pas. Il n'a pas d'instinct à proprement parlé, mais il remarque les petites choses. Cette jeune filles avait quelque chose de... familier. Beaucoup trop. Il avait l'impression de la connaitre. Ce visage... Ces cheveux... Cette manière de parler, de se tenir. Il y avait quelque chose en elle qui lui rappelait Calypso et lui aussi à bien y penser... Ils songea qu'il était idiot de trouver cela étrange, mais sa femme verrouilla la porte et se mis à roder autour d'elle comme une lionne affamée. Il a un sourire en coin en la regardant faire. C'était bien sa miss Selwyn ça...

- Voilà une façon bien impolie de vous esquiver, mademoiselle... Acceptez notre hospitalité et restez avec nous je vous pris... ASSIS!

Et il lui jette le sortilège Impero... Évidemment, cela fonctionne et la jeune femme est obligée de posée ses fesses sur une chaise pendant que le mangemort approchait d'elle. Il a un sourire machiavélique et il avance son visage du sien. Pas trop près, mais assez pour lui faire peur.

- Alors, dites-nous... Que savez-vous sur nous, petite apprentie Auror? Je ne peux pas croire que vous étiez ici par accident! Dites-nous, sinon je serais forcé de vous faire parler et sachez-le... je suis loin d'être doux... J'aime bien jouer avec mes victimes, les faire crier jusqu'à ce qu'ils ou elles me demandent grâce... Voue-vous vous rendre là?

D'un coup de baguette, il insonorise la pièce et verrouille la porte pour s'assurer que personne ne puis entrer... ou sortir.

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'Sorts mangemorts' :
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Elisabeth n’était point débile, et là, elle savait parfaitement qu’elle aurait des soucis dans les minutes qui allaient suivre. Dans un premier temps, sa mère, mais qui ignorait qu’elle tenait ce rôle, lui rôdait autour comme un vautour le ferait autour de sa proie avant de la dévorer, juste après avoir fermé la porte, enlevant toute issue de secours, ou dans ce cas-là, plutôt de fuite. Dans un second temps, son père prit la même posture de vautour que sa femme, avant de lui ordonner de s’asseoir et de lui lancer un Impero pour qu’elle suive ses ordres à la lettre. Elle eut du mal à lutter et s’assit d’un coup. Cependant, son père, qui lui aussi ignorait qu’il avait sa fille en face des yeux, car sinon, il regretterait de lui faire du mal, avait oublié un détail… La jeune gardienne avait suivi une formation d’Auror… Elle avait donc appris se protéger des Mangemorts, comme lui… Elle savait donc lutter contre un Impero… Elle se concentra donc de toutes ses forces afin de protéger son esprit des ordres du professeur et lui lança un regard de défi. Elle n’était pas une Rowle pour rien.

Professeur Selwyn, je ne pense pas vous apprendre que le sortilège de l’Imperium est un sortilège impardonnable depuis l’année 1717. Cette même année, le Ministère de la Magie décida que l’utilisation d’un Sortilège Impardonnable donnait un voyage à aller simple pour Azkaban. Je ne pense pas que votre femme souhaite élever sa fille sans un père pour l’aider dans cette tâche.

Elisabeth se rendit compte qu’elle avait avoué que cet enfant serait une fille. Il fallait qu’elle rattrape ce coup.

Ou votre garçon se sentira peut-être seul, sans un père à ses côtés.

Son père la menaçait. Elle espérait que dans le futur, il s’en voudra, et s’excuserait. Mais elle n’allait pas démordre pour lui, oh que non ! Elle ne se laisserait point faire.

J’ignore beaucoup de choses sur vous Professeur Selwyn, si cela peut vous rassurer. Mais le fait que vous posiez la question indique peut-être que vous avez des choses à vous reprocher ? Si cela peut vous rassurer, je ne suis entrée car j’avais entendu des voix. Pensant que c’était des élèves qui essayaient de sécher les cours, je suis entrée, voilà tout. La suite, vous la connaissez… J’ai fait tomber une chaise, et nous y voilà. De plus, je vous déconseille de me torturer, voire de me tuer. Car, il n’y a peu de chance que les autres Aurors soient courtois avec vous. Et le nom des Selwyn serait salit à tout jamais.

Comme un vautour autour de sa proie, la belle Calypso Selwyn tourne autour de la sorcière, avec d’autant plus de facilité que son mari vient de la faire s’asssoir sous l’emprise d’un sortilège de l’imperium. La jeune femme n’est pas forcément pour l’utilisation des sortilèges interdit, enfin c’est assez récents car autrefois elle ne se privait pas, mais elle laisse son mari faire et continu de tourner autour de cette fille en écoutant ses porpos, ce qu’elle a à dire. Il y a quelque chose d’étrange chez cette personne, elle a une drôle d’impression mais elle ne saurait pas dire à quoi cela est du alors que la ressemblance entre cette fille et elle ne lui saute pas aux yeux, contrairement à son mari.

Mais une chose est sûre tout du moins pour la sorcière et alors que cette femme parle avec tant de verve, la sorcière aux longs cheveux bruns redoute le fait que son mari puisse vouloir aller plus loin dans les sortilèges impardonnables. Pourquoi ne la doloriserait-il pas après tout ? Sauf que la femme ne le veut pas et elle a l’impression qu’il ne le faut pas, quelque chose le lui interdit. Un instinct qu’elle ne saurait décrire, qu’elle ne saurait pas qualifier. Mais elle ne doit pas faire de mal à cette eptite, ça elle en est certaine. Une petite qui a pourtant son âge ou un peu plus, elle ne saurait pas le certifier.

«- Cher ami, je crois qu’il n’est pas nécessaire de la brutaliser, nous pouvons nous contenter de prendre sa baguette et maintenir cette porter fermée pour éviter qu’elle ne vous échappe. » répond la jeune femme en essayant de manipuler son mari de sorte qu’il ne fasse pas de mal à cette jeune femme comme elle souhaite obéir à cette drôle d’impression qu’elle a.

Hadès l'écoute parler et il hausse un sourcil. Des élèves, hein? C'était tout à fait plausible. Certains commençaient à vouloir se rebeller contre l'autorité et cela déplaisais grandement aux professeurs qui devaient êtres que plus vigilants qu'habituellement. Pourtant, cela n'expliquait pas pourquoi elle ne s'était pas contenter de dire qu'elle était là quand ils étaient entrés. Il soupire et sa baguette le démangeait. Non, il n'avait pas réellement songer à lui faire mal, mais il avait pas l'habitude de les laisser en vie non plus.

- Ma chère... Je n'avais aucunement l'envie et le besoin de la brutaliser. La peur peu être très utile pour soutirer les vers du nez d'une personne, mais elle ne semble pas du tout effrayer... Étrange... Comme si cette jeune filles avait déjà affrontée pire, mais elle semble si jeune... Vous ne pouvez pas déjà être auror, non? C'est fascinant comme certains sont soit courageux, soit imbéciles.

Il prend la baguette des mains de la jeune femme et lui jette un sourire en coin. Il adorait jouer avec ses proies et voir leurs réactions. C'était encore plus drôle lorsqu'on lui tenait tête. Le dernier pleurnicheur qu'il avait tué, son tapis s'en souvenait toujours lorsqu'il avait hurler comme une fillette et... Il grimace juste en y repensant. Il avait bien faillit le lui faire mange ce stupide tapis... Décoration qui avait été près de 1000 gallions par ailleurs... Ce garçon n'avait pas fait très long feux d'ailleurs à comparer à toutes ses victimes réunies.

- Calypso... Qu'en pensez-vous? Que faisons nous avec cette... jeune femme? Elle dit qu'elle n'est pas stupide, alors nous pouvons en comprendre qu'elle doit bien se douter un minimum de ce que nous sommes maintenant... Évidemment, j'ai ma petite idée, mais pourquoi pas vous demander votre avis...

Elisabeth n’était pas vraiment, dans ce qu’on peut considérer comme une très bonne posture. Elle se retrouvait enfermée dans une salle de classe vide, insonorisée de plus, et même si elle ne l’était pas, elle se trouvait dans un coin reculé de l’école de sorcellerie, dans un couloir trop peu fréquenté et donc personne ne pourrait savoir ce qui se passait à cet endroit. Mais ce n’était pas tout… Elle se trouvait dans la même pièce qu’un Mange mort, et cela elle le savait de source très sûre, et de sa « femme » qui le soutient. L’homme qui s’avérait être son père avait déjà usé du sortilège de l’Impérium sur elle et elle savait qu’il était capable de pire. Et pour ajouter un dernier point à la liste, elle se trouvait en ce moment-même sans baguette, ustensile qui pouvait quand même s’avérer très utile lors d’un duel. Après, elle ne se trouvait pas complètement sans défense non plus, étant donné que lors de sa formation d’Auror, elle avait eu des cours d’auto-défense sans baguette, pratique pour le combat à corps à corps sans aucune magie. Ainsi, elle avait quand même une solution de dernier recours.

Son père, qui ignorait être son père, semblait étonné qu’à son si jeune âge, elle soit déjà une Auror. Elle le regarda droit dans les yeux, une lueur de défi dans les yeux.

- Oui, je suis déjà Auror. J’ai suivi une formation complète. Et je me bats pour ce qui me semble juste. Ma mission est de protéger Poudlard, et je suis prête à tout pour y parvenir. Quelqu’un s’en prend à un des élèves, il peut être certain qu’il aura un châtiment qui lui ôtera toute envie de commencer. Je le traînerais jusqu’à Azkaban, là où est sa place. Doutez-vous de la formation que j’ai reçue au Ministère ?

Elisabeth n’avait plus qu’à attendre la suite. Même si elle cachait bien son jeu, elle n’était pas vraiment rassurée. Certes, elle se retrouvait devant son père, mais celui-ci l’ignorait et pourrait s’en prendre facilement à elle. Il fallait juste qu’elle espère pour s’en sortir sans aucune séquelle.

L’ambiance dans cette salle de classe n’est pas des meilleures évidemment, mais Calypso se sent toute bizarre. D’ordinaire, voir son mari menacer qui que ce soit ne lui fait rien : il faut dire qu’elle en a malheureusement l’habitude et a été endoctriné pour cela. Il lui a nettoyé le cerveau d’un oubliette, pour que la jeune femme accepte de vivre cela, ne bronche pas, ne se révolte pas. Elle n’a pas conscience que cela ne se fait pas, parce qu’elle n’a pas conscience, pas vraiment, que c’est mal. Sauf que face à cette jeune femme qui les dévisage et qui s’oppose à son mari, une étrange impression s’est emparée d’elle et elle ne sait pas dire à quoi cela est dût. Elle a seulement cette conviction très intime qu’elle doit faire quelque chose et en même temps cette femme est inquiétante. Parce que si elle révèle qu’ils sont des mangemorts elle pourrait mettre à mal leur mission et le maître ne serait pas ravis, ils en paieraient le prix. Elle devrait la tuer ou la laisser se faire tuer mais non, pourtant, c’est au dessus de ses forces. Et alors que cette fille ne fait rien pour arranger sa situation, pour se faire complaisante face à Hadès, la jeune femme a l’impression qu’elle doit nécessairement intervenir. Parce que connaissant son mari il va finir par s’agacer du comportement de la jeune femme. Alors Calypso lui tourne autour, se fait douce et câline pour l’épater et le détourner de cette jeune personne inconsciente qui joue un peu trop avec sa vie présentement, quand elle ne devrait pas et devrait d’avantage songer à sauver sa peau. Mais c’est le gros défaut des aurors après tout, d’être trop prêts à courir mains dangers.

«- Mademoiselle vous devriez calmer vos propos et votre ton.» conseille la femme en observant encore celle qu’elle ignore être sa fille, sous toutes ses coutures. «Qui… êtes vous ? J’ai l’impression de vous connaître mais… je ne sais plus d’où...»

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