On baise ? Non ce n'est pas le moment, concentre-toi. ft. Tibus

On baise ? Non ce n'est pas le moment, concentre-toi.

C'est quoi le plan ? Quel plan ? Bah ton plan quoique que tu décides je veux en être. Bah. On fonce ? On fonce.

Et merde. Elle allait se faire tuer par Lily. La rousse lui avait bien dit de se bouger à sortir de son lit pour ne pas être en retard pour les cours de la matinée. Ces yeux s’étaient simplement refermés pendant quelques secondes et voilà qu’elle était déjà en retard de plusieurs minutes. Héléna courrait dans toute la chambre retournant toutes ces affaires afin de retrouver ces maudites chaussettes, il faisait suffisamment froid pour les mettre et évidemment, elle ne les trouvait pas. SHIT. Le pied de la sorcière venait de se cogner contre le rebord de son lit, la brune s’étala telle une étoile de mer sur ce dernier en attrapant son pied blessé pour le tenir entre ces mots. Après plusieurs secondes à se rouler sur elle-même tout en utilisant des mots peu convenables, Héléna finit par se redresser subitement et attrapa sa cape avec hargne. Elle n’irait pas en cours aujourd’hui. Point final. Une fois sa baguette en main, la jeune femme quitta le dortoir le laissant en désordre avant de se diriger vers la salle commune. Alors qu’elle ne regardait pas où elle allait, un fichu fantôme, lui passa au travers le corps. La sorcière s’arrêta subitement et frissonna avant de se retourner et d’insulter le dit fantôme. Ce n’était pas parce qu’il était mort qu’il ne pouvait pas faire attention ! Quelle horrible sensation. Brr.

C’est d’un pas rageur que la brunette se dirigea vers l’infirmerie afin de « justifier » son absence en cours aujourd’hui. Une fois devant l’infirmerie la jeune femme se calma en respirant un grand coup avant de mettre en place ces talents d’actrice. Madame Pomefresh eue du mal à croire la jeune femme, mais finit par lui laisser le bénéfice du doute en lui ordonnant d’aller se recoucher et de se reposer. Héléna acquiesça en souriant doucement avant de sortir de l’infirmerie en faisant la grimace pour imiter l’infirmerie. Compte dessus et boit de l’eau fraîche ma vieille. Comment ça elle avait un comportement immature ? Ce n’était absolument pas son genre. De plus, la brune était de très bonne humeur et avait passé une excellente nuit sans être hanté par les mains délicieusement chaudes d’un certain vert et argent. Absolument pas. Un long soupir s’échappa des lèvres de la sorcière qui marchait tel un fantôme dans les couloirs du château. Il fallait qu’elle se trouve un endroit tranquille où elle pourrait passer le reste de la journée sans qu’on ne la dérange.

Tandis qu’elle avançait s’en vraiment savoir où elle allait finir, la jeune femme fonça dans quelque chose de dur. Dur, mais chaud. Ce n’était pas un mur en tout cas. Levant son regard violet, la jeune femme croisa le sourire d’un jeune blond qu’elle reconnut immédiatement. Héléna se retient de lever les yeux au ciel et recula de quelques pas avant de croiser les bras sous sa poitrine. Décidément. Ce n’était absolument pas sa journée. Tibus était un gars sympa. Il aimait faire la fête, s’amuser, profiter de la vie. Mais, il était aussi têtu et borné que la jeune femme ce qui créait souvent des petites étincelles entre les deux. Il n’était pas moche non plus et ils avaient bien failli passer une bonne nuit torride ensemble, mais l’esprit du jeune homme avait été ailleurs et la brune ne lui en avait pas tenu rigueur parce qu’elle avait compris. Il devait protéger sa propriété. Bon, c’était une personne, mais cela revenait au même. Elle était sienne après tout. Enfin, dans l’esprit du blond en tout cas.

« Pourquoi tu n’es pas en cours ? Et où est ton double ? » Demanda-t-elle en faisant mine de chercher Caleb du regard.

“On baise ce soir ? Non c'est pas le moment, concentre toi.”

Léna & Tib'

Putain, quelle journée de merde pour Tib. Il en avait marre. La semaine ne faisait que recommencer et ils étaient déjà envahis sous une tonne de devoirs. Aucun des professeurs ne semblaient se rendre compte qu’ils n’avaient pas que leur matière à étudier. Chacun s’en donnait à cœur joie pour leur refiler des pages et des pages de devoirs à faire. Le jeune homme était juste déprimé par tout ça. Enfin déprimé était un bien grand mot pour le garçon qui gardait quand même le sourire. D’ailleurs en se rendant à son cours de potion à reculons, il croisa Rebecca. Cette fille était super bonne, dans la même année que lui, sauf qu’elle appartenait à la maison Serdaigle. Ni une ni deux il avait sauté sur l’occasion de sécher le cours pour passer un bon moment avec cette pouf. Malheureusement pour lui, il n’avait pas réfléchi avant. Elle était studieuse, trop studieuse. Et elle n’avait pas la moindre envie de louper un cours seulement pour se taper Tib dans un placard. Putain quelle rabat-joie celle-là. Peu importe, sa décision était prise, il n’irait pas en cours. Hors de question d’aller voir le vieux Slugy. En plus ils allaient surement avoir un examen en cours, et il n’avait absolument pas révisé ses cours. Donc il fallait mieux sécher pour éviter d’être recalé. Il trouvait bien une excuse plus tard pour justifier son absence. Ainsi le jeune homme s’éloigna le plus possible des sous-sols pour ne pas croiser son professeur. Ouais il n’était quand même pas complètement stupide le pauvre homme.

Ainsi il continua sa petite promenade dans les étages. Et au détour d’un couloir du premier étage, il eut la chance de sa vie. Il tomba sur l’une de ses poufiasses. Enfin une ancienne. Il avait couché avec elle il y a quelques mois, et même si elle n’avait pas une technique à s’en rouler par terre, elle était baisable. Et pour être totalement honnête, Tib n’avait rien de mieux à se mettre sous la dent à ce moment précis, donc il n’allait pas faire la fine bouche. Alors il l’approcha, lui murmura quelques mots à l’oreille et fut content d’apprendre qu’elle était toujours aussi facile d’accès. Alors ils montèrent quelques étages et se trouvèrent un bon placard à balai. Pas besoin de parler, seulement agir. Et ils prirent donc leur pied alors que tout le monde se faisait chier en cours. Franchement le petit Tibou était fier de lui pour le coup.

*Félicitations, tu as bien fait de sécher, et tu n’as pas totalement perdu ton temps. Pas mal pas mal. Bravo sale pervers.*

L’acte dura environ une demi-heure et permit au jeune homme de se détendre, et de retrouver le sourire. Pour ce qui était de la performance de la fille, c’était passable. Tout comme la première fois, elle n’avait pas été exceptionnel, mais c’était suffisant pour passer le temps dans un placard à balai. Autant dire que quand ils eurent fini, Tib ne s’embarrassa pas avec quelques paroles et reprit sa promenade dans le château. Non il n’avait toujours pas l’intention de reprendre le chemin de la salle de classe. Il était maintenant au sixième étage. La tête dans les nuages il ne fit pas vraiment attention à ce qu’il faisait et fonça dans quelqu’un. C’était Héléna White. Quelle surprise de la voir ici, elle était censée avoir cours quand même. Qu’est-ce qu’elle fichait au sixième étage.

*Je te rappelle que t’es censé avoir cours toi aussi, juste pour info.*

Léna était une fille plutôt sympa. D’ailleurs, il avait presque failli la choper à sa dernière fête, mais il avait dû l’abandonner pour sauver son honneur, et surtout préserver sa propriété : Télia, qui était en train de se faire prendre en sandwich par deux idiots au même moment. Elle était têtue et impossible à vivre, mais bizarrement il l’aimait bien au final, elle était plutôt cool. D’ailleurs elle lui demanda presque immédiatement ce qu’il fichait ici, pourquoi il n’était pas en cours, et où pouvait donc bien être son double : Cab.

– Tu fais partie de la gestapo toi maintenant ?

Demanda-t-il avec un sourire aux lèvres. Oui d’abord pourquoi elle lui posait autant de question, comme s’il passait à un interrogatoire. Bon en réalité, il la taquinait juste un peu, il n’avait rien à cacher et pouvait lui répondre sans langue de bois.

– Je me suis taper une pouf dans un placard à balai. Et toi qu’est-ce que tu fous là ?

Demanda-t-il. Oui parce qu’après tout, si elle lui posait toutes ces questions, il pouvait en faire autant. C’était plutôt juste. Mais sans attendre sa réponse, il reprit la parole, usant un peu d’humour, et un grand sourire s’afficha sur son visage.

– Laisse moi deviner : tu me cherchais. Depuis la fête, tu ne fais que fantasmer à propos de ma grosse saucisse dans ton barbeuc’.

On baise ? Non ce n'est pas le moment, concentre-toi.

C'est quoi le plan ? Quel plan ? Bah ton plan quoique que tu décides je veux en être. Bah. On fonce ? On fonce.

Héléna était sur les nerfs alors que la journée venait à peine de débuter. C’était en somme la journée pourrie par excellence. Elle loupe son réveillé, enfin son second réveille, se cogne le pied contre un fichu meuble et ne trouve pas les affaires qu’elle recherchait. De plus, elle avait extrêmement mal dormi. Ces fichus rêves érotiques la tuaient à petit feu. Ils étaient de plus en plus intenses et de plus en plus présents dans son esprit, ce qui la rendait exécrable une bonne partie de la journée surtout quand elle croisait le démon de ses rêves dans les couloirs. Il affichait toujours ce sourire moqueur au bord des lèvres, comme s’il savait. Évidemment, qu’il le savait. Le bourgue lui avait sans doute lancé un sortilège sans qu’elle s en rende compte afin d’infiltrer ces rêves et de lui faire croire qu’elle le désirait alors que ce n’était aucunement le cas. Une White et un Avery ensemble. Et puis quoi encore. Un Malefoy avec un Weasley ? Non, impossible. Ils étaient bien trop différents pour finir ensemble. De plus, il était fiancé à une autre Sang-Pur qui, contrairement au White, répondait aux critères idéologiques de papa Avery. La jeune sorcière envoyée baladait une chaussette d’un air rageur avant de quitter le dortoir. Ces pensées allaient clairement la faire tuer. D’un pas rageur, la jeune femme s’était alors dirigée vers l’infirmerie afin de justifier, plus ou moins, son absence. Une fois ceci fait, elle passa discrètement à la cuisine de Poudlard. Après tout, elle n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Black avait été, pour une fois, utile en avouant à la brunette qu’ils avaient trouvé la cuisine du château. Bien évidemment, Héléna avait dû payer pour cette information, mais bon. La nourriture n’a pas de prix.

Une fois arrivée devant l’endroit de la cuisine, la brune poussa la porte pour y rentrer et la referma aussitôt. Les elfes de maisons présent dans la pièce se retournèrent et se courbèrent devant la sorcière qui leva les yeux au ciel avant de s’installer et d’attendre qu’on lui apporte son petit déjeuner. Il était inutile de tenter de raisonner un elfe de maison pour qu’il se comporte normalement avec un sorcier. Elle avait déjà essayé avec l’un des elfes de maison des White sans grand succès. Ce dernier avait fini en pleure pensant dont ces services n’étaient plus nécessaire. Depuis, la sorcière prend grand soin de ces actes et ces propos en présence de ces petits êtres. Un elfe finit par lui apporter une assiette avec différents mets et Héléna se contenta de le remercier d’un signe de tête avant de prendre son petit déjeuner. Leur cuisine était toujours autant délicieuse et la jeune femme ne pouvait s’empêcher de se demander comment ils avaient appris à faire d’aussi bon plat.

Dès qu’elle fut repue, la brune sortit des cuisines afin de se promener dans les couloirs du château. Évidemment, elle évita rapidement les étages où des cours étaient donnés pour ne pas croiser de professeur ou des élèves qui iraient raconter qu’ils l’avaient vu dans les couloirs en dehors des heures de cours. La lionne s’était alors dirigée vers le sixième étage qui était, généralement, désert qu’importe l’heure de la journée. Elle ne risquait donc pas, en principe, de tomber sur le concierge ou sur quelqu’un d’autre. Héléna se permit donc de se perdre dans ces pensées tout en marchant distraitement dans les couloirs de cet étage avant de foncer dans quelqu’un. Surprise, la jeune femme releva la tête et croisa le regard de Tibus. Un pouf souffle de septième année plus tôt cool. Un peu chiant sur les bords, mais il avait le sens de la fête et c’était déjà une bonne chose.

De toute évidence, Héléna n’était pas la seule à avoir séché les cours aujourd’hui. Cela ne l’étonnait absolument pas de voir que c’était également le cas du blond. Ce dernier avait sans doute croisé une magnifique paire de fesses qui l’avait appelé à l’aide tandis qu’ils se rendaient en cours. La question à un million était : blonde, brune ou rousse ? Peut-être les trois, qui sait. Avec lui tout était possible. Surtout quand cela concernait le sexe. Il n’y avait pas plus accro que Tibus au plaisir charnel. Peut-être que Sirius et Caleb. En dehors de cela, les autres mecs étaient des saints. La sorcière leva les yeux au ciel quand le blond prit la parole.

-Pas encore, mais je suis sûre que tu rêves qu’une future aurore canon et sexy te punisse, n’est-ce pas ?

Demanda-t-elle d’une voix enjôleuse. Rien n’était jamais sérieux avec lui, la jeune femme pouvait donc se détendre et s’amuser étant donnée qu’ils étaient seuls. Héléna lui caressa le torse en lui faisant un clin d’œil avant de se reculer de quelques pas pour mettre de la distance entre eux. C’était simplement un jeu et non pas une demande de sexe. Il fallait le faire clairement comprendre au blond dès le début de la conversation.

- Blonde, brune ou rousse ? Je me suis cogné le pied contre un meuble, j’ai eu très mal. Répliqua-t-elle en prenant l’air d’un petit chien battu pour accentuer sa « douleur » de ce matin.

Héléna leva les yeux au ciel quand Tibus lui coupa de nouveau la parole pour ressortir l’une de ces conneries dont il était le seul à connaître le secret. En plus de son jumeau diabolique, évidemment.

-Pas si grosse que cela à ce que l'on m’a dit. Et je vais te décevoir, mais non tu ne fais pas partie de mes rêves. Alors ta blonde te fuit toujours ?

“On baise ce soir ? Non c'est pas le moment, concentre toi.”

Léna & Tib'

Alors que cette journée avait plutôt mal commencé avec des professeurs qui les noyaient sous une tonne de devoir, elle avait quand même pris un tout autre tournant que Tibus avait enfin décidé de ne pas aller en cours. Non il n’avait pas envie de perdre son temps là-bas ce matin, et encore moins de travailler. Alors il s’était lui-même simplement autoriser à aller se balader dans les couloirs de Poudlard. Il rattraperait plus tard ce qu’il avait manqué, ce n’était pas non plus très grave de louper quelques cours. Surtout que ça ne lui arrivait pas si souvent que ça en réalité. La dernière qu’il ne s’était pas rendu en cours, c’était pour le premier cours de soins aux créatures magique du professeur Allister, et cela remontait bien avant les vacances de noël. Et oui sans que ça paraisse le petit Poufsouffle avait été plutôt studieux ces derniers temps. Mais il avait envoyé en l’air toutes ses bonnes résolutions aujourd’hui. Cab était surement en cours, à se demander où il était et ce qu’il pouvait bien foutre. Tib aurait pu le prévenir mais il n’avait pas voulu prendre le risque de se rendre près de la salle de cours. Ça aurait été très bête de se faire choper par un professeur avant même de sécher. Puis, il y avait beaucoup de balances dans sa classe, alors il se méfiait aussi des élèves.

Il avait passé un très bon moment avec cette fille. Une pouf, une de plus pour passer le temps. Quoi que celle-là, il la connaissait déjà pour avoir couché avec elle par le passé. Tib n’était pas vraiment compliqué, quand il y avait besoin il pouvait recoucher avec les mêmes filles. Il faisait du recyclage autrement dit. Il n’avait pas choisi la meilleure mais à cette heure-ci du matin, il n’y avait rien eu de mieux à se mettre sous la dent. Et le Poufsouffle n’avait pas vraiment fait le difficile. Ce qui était chiant avec cette fille, c’était qu’elle n’était ni active ni imaginative. Les parties de jambes en l’air était de ce fait un peu ennuyante. Tib aimait avoir le pouvoir, il aimait tout contrôler, mais ce n’était pas pour autant qu’il aimait coucher avec des étoiles de mer crevé. D’ailleurs une fois, il avait couché avec une nana qui était vraiment nul. Ils étaient dans le parc ; et après l’acte en lui-même, cette idiote avait eu le malheur de lui demander comment il avait trouvé le truc. Tibus avait été honnête comme d’habitude, sans langue de bois, et sans contrôler les mots qui sortent de sa bouche. En clair, il lui avait dit qu’elle était loin d’être bonne mais de façon encore plus vulgaire. Evidemment ça ne lui avait pas plu et elle l’avait poussé dans le lac. Quelle idiote, quand il y repensait, si elle ne voulait pas entendre la réponse, il ne fallait pas lui poser la question. Tout le monde savait que Tib était franc, un peu trop d’ailleurs, et qu’il ne se gênait pas pour dire ce qu’il pensait.

*En même temps, si tu arrêtais un peu de prendre des filles, pour les jeter juste après et évitait de les comparer à des animaux crevés, je suis sûr qu’elles t’apprécieraient un peu plus.*


Bon, il avait croisé la princesse des Gryffondor. Visiblement, elle non plus n’avait pas eu très envie de venir en cours. Elle se promenait tout comme Tib dans les couloirs du sixième étage. Les deux adolescents étaient tellement dans la lune qu’ils se foncèrent dedans. Et puis Léna commença à lui poser plein de questions. Elle se prenait pour sa mère ou quoi ? Elle voulait savoir ce qu’il foutait là, pourquoi il n’était pas en cours, et pourquoi il était tout seul sans son meilleur pote, sans sa moitié, son double : Cab. Alors avec un peu d’humour, il lui demanda si elle faisait partie de la gestapo pour lui poser un interrogatoire de la sorte. La jeune femme lui répondit pas encore. Sous-entendu que peut-être un jour, après Poudlard, elle choisirait cette voie. Et elle supposa qu’il rêvait sans doute qu’une future aurore canon et sexy le punisse.

– Si c’est toi la future aurore, je veux bien recevoir une fessés. Après tout, j’ai été un vilain garçon aujourd’hui.

Répondit-il en souriant, avant de lui avouer enfin ce qu’il fichait ici, et pourquoi il n’était pas encore. Il annonça donc à la jeune femme qu’il venait juste de se taper une demoiselle dans un placard à balai. Et lui retourna immédiatement la question. Bah oui, lui aussi était assez curieux de savoir ce que foutait Miss Léna dans les couloirs. Et les questions continuèrent. Elle lui demanda la couleur de cheveux de la jeune femme. Puis elle lui expliqua qu’elle s’était cogné le pied contre un meuble et qu’elle avait très mal.

– Brune. Petit nichon mais un cul de fou. Elle est dans ta maison je crois. T’sais la meuf aux yeux bleus qui porte toujours des robes de pétasse.

Commença le jeune homme. Oui il avait quand même une manière bien à lui de décrire les gens. Il aurait bien donné le prénom à Léna, parce qu’il n’avait absolument rien à cacher, mais avait vraiment un trou de mémoire sur le coup. Il savait que le prénom de la meuf finissait par un A mais c’était tout. Il s’en rappellerait bien plus tard. Quoi que ça n’avait pas tellement d’importance puisqu’elle n’était même pas une bonne partenaire sexuelle.

– T’as mal au pied ? Essaie de trouver une excuse un peu plus crédible sinon t’es sûr de finir en retenue.

Balança-t-il en rigolant, se moquant gentiment de la jeune femme. Ouais après tout, Tib était comme ça, il ne prenait rien au sérieux, et aimait bien embêter tout le monde. Puis Léna était plutôt cool quand même. Le jeune homme lui coupa la parole pour lui dire qu’il savait qu’elle le cherchait pour qu’il puisse mettre sa grosse saucisse dans son barbeuc. Elle lui répondit du tac au tac qu’elle n’était pas si grosse que ça de ce qu’on lui avait dit. Et qu’il ne faisait pas parti de ses rêves non plus, elle lui demanda également si sa blonde le fuyait toujours.

– Alors premièrement tu es très mal renseignée. Deuxièmement tu me brises le cœur. Et si par ma blonde tu entends mon ex qui se faisait prendre en sandwich par deux mecs à ma fête, elle me fait toujours la gueule ouais.

Répondit-il.

– Et toi tu sautes qui en ce moment d’ailleurs ?

On baise ? Non ce n'est pas le moment, concentre-toi.

C'est quoi le plan ? Quel plan ? Bah ton plan quoique que tu décides je veux en être. Bah. On fonce ? On fonce.

On pouvait difficilement faire pire comme début de journée ceci-dit. Se faire passer pour malade auprès de Madame Pomefresh n’avait pas été si difficile que cela. Héléna était une élève particulièrement studieuse donc il ne fut pas difficile de convaincre l’infirmière qu’elle ne se sentait réellement pas bien. Une fois cette affaire d’absence réglée, la brune, c’était dirigé vers les cuisines afin de faire taire son estomac qui criait famine depuis qu’elle avait quitté sa chambre. Pour le moment, elle n’avait croisée aucun étudiant et c’était tant mieux. Alors qu’elle mangeait, Héléna réfléchissait tranquillement ces désirs qui étaient devenus oppressant depuis ce début d’année. Pourquoi le désirait-elle autant ? Cela faisait pourtant sept ans qu’ils se détestaient, pourquoi ce soudain changement ? D’accord il était devenu cruellement sexy, mais cela ne pouvait pas être que cela. Un profond soupir s’échappa des lèvres de la jeune femme. Elle en avait eu pourtant des mecs incroyablement sexy dans son lit, mais pourtant aucun n’avait autant d’effet que lui sur elle. Rien que son regard réussissait à l’embraser en instant. La sorcière se leva subitement comme piquée par une mouche et quitta rapidement la cuisine comme si elle avait le diable à ces trousses. Il fallait qu’elle cesse de penser à lui sinon elle lui sauterait dessus la prochaine fois qu’ils se croiseront. Bon. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Mais, l’idiot était de 1 un Avery et de 2 fiancés à une sorte de rousse qu’il le suivait depuis l’enfance. Non clairement, elle était largement plus canon que cette fille qui pleurait dès qu’elle avait un ongle cassé.

Héléna avait clairement besoin de se changer rapidement les idées avant de devenir folle. Merlin semblait l’avoir entendu puisqu’elle rentra dans, seulement le torse, de Tibus. Elle qui voulait se changer les idées, elle allait être servie. Le poufsouffle avait toujours du répondant et ne mâchait pas ces mots qu’importe que ce soit une femme en face de lui. Et cela plaisait plutôt à la brunette qui avait également cette fâcheuse tendance à parler d’abord et réfléchir ensuite à ce qu’elle venait de dire. Levant les yeux au ciel, la brune écouta plus ou moins les propos du blond qui était toujours égal à lui-même.

- Qu’est-ce que tu as fait qui mérite d’être réprimandé, vilain garçon ?

Répliqua-t-elle en posant ces mains sur ces hanches le regard faussement sévère. Contrairement à elle, l’activité sexuelle de Tibus semblait ne jamais s’arrêter. Il trouvait toujours une pouf baisable qui voulait de lui. En même temps, la moitié de Poudlard bavait sans aucune gêne devant lui tandis que l’autre moitié se touchait en pensant à lui le soir rêvant d’être la prochaine. Héléna ne faisait partie d’aucunes de ces catégories, parce qu’un autre diable la hantait les nuits. Et un seul était amplement suffisant pour la brunette.

-Ce n’est pas les poufs qui manquent. Après si elle ne sait pas si prendre, c’est inutile d’avoir des formes.

Cela ne l’étonnait aucunement que Tibus est baisé quelques minutes juste avant qu’il se rencontre, il trouvait toujours le moyen de convaincre une fille de venir passer du temps avec lui. Et au vu de sa réputation, les femmes faisaient limiter la queue, ironie, pour être la prochaine sur la liste. Haussant les épaules, Héléna ne prit pas la mine quand Tibus se moqua gentiment de son excuse pour ne pas être allé en cours aujourd’hui.

-Ne t’en fais pas, contrairement à toi, je n’ai pas besoin de passer sous le bureau pour éviter les retenues. Ça s’appelle l’intelligence. Je suis allé voir Pomefresh et elle m’a crû.

Levant les yeux au ciel, la jeune femme tenta tant bien que mal de retenir son sourire qui pointait le bout de son nez quand elle taquina Tibus sur la taille de son sexe. Évidemment que ce n’était pas la réalité, mais il était toujours drôle de blesser l’orgueil masculin, surtout celui de ce mec en particulier qui ne pourrait pas vivre sans sa saucisse qui était sans aucun doute son bien, le plus précieux.

-Je ne crois que ce que je vois. Tu t’en remettras mon chou, tu t’en remettras. Tu attends quoi pour la récupérer ? La jalousie fonctionne rarement tu sais.

Haussant les épaules, Héléna tendit sa main droite en direction du blond avant de reprendre la parole.

-Georgette, elle est ravie de faire ta connaissance.

Et oui, on n’avait pas tous l’immense chance d’avoir du cul tous les jours, dans tous les recoins du château. Héléna ne doutait pas que le jeune homme en face d’elle est testée la quasi-totalité des coins de Poudlard. La brune était sexy, canon, elle le savait. Mais disons qu’elle n’allait pas changer son comportement de façade pour des mecs. La majorité d’entre eux avait bien trop peur de la princesse sans cœur comme ils l’appelaient pour oser l’approcher. De plus, un seul l’intéressait depuis quelques semaines déjà.

“On baise ce soir ? Non c'est pas le moment, concentre toi.”

Léna & Tib'

Maintenant qu’il était sûr é cent pour cent qu’il n’allait pas aller en cours au moins pour cette heure, le jeune homme s’était vite cherché une occupation. Et quoi de mieux lorsqu’on s’ennuie un peu qu’une bonne partie de jambe en l’air. C’était l’activité favorite du Poufsouffle de toute manière. Après un refus catégorique de la part de la belle Rebecca, Tib s’en était allé chercher une nouvelle proie. La Serdaigle était plutôt canon, et vraiment sexy. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait être chiante et rabat-joie par moment. Elle était vraiment trop à fond dans les cours, comme si louper une seule heure allait la tuer et gâcher toute sa vie. Non vraiment, Tib ne comprenait pas comment on préférait se rendre en potion avec le vieux Slug plutôt que de passer un moment avec lui dans un placard à balai. C’était totalement incompréhensible pour sa pauvre petite tête. Heureusement pour lui, toutes les filles n’étaient pas aussi barbantes, et finalement le jeune homme n’avait pas eu tant et plus de mal que ça pour trouver une nouvelle proie. Il l’avait déjà vu et avait déjà couché avec elle une fois. Mais il ne se souvenait absolument pas de son nom. De sa performance sexuelle oui, mais de son prénom pas du tout. Oui le Poufsouffle avait vraiment une mémoire très sélective, ce qui l’arrangeait bien de temps en temps et le mettait dans la merde le reste du temps. Bref peu importe, il avait donc sauté cette fille bien correctement. Même s’il avait fait un minimum gaffe à son plaisir, il s’était surtout concentré sur le sien ce matin. Oui il avait besoin de se détendre, et rien de mieux qu’un bon orgasme pour ça. Bon la meuf avait quand même bien apprécié vu ses quelques cris et gémissements. Alors, Tib était sorti de ce placard tout content et de bonne humeur d’avoir commencé sa journée par une partie de jambe en l’air. Il était encore sur son petit nuage et n’avait pas la moindre envie de retourner en cours. Il préférait continuer à se promener tranquillement, la tête dans les nuages. Et il avançait donc, sans trop regarder où il allait. Il faisait son petit bout de chemin, la tête perdue dans ses pensées. Oui parce qu’il y avait plusieurs trucs qui trottaient dans l’esprit de ce cher Tibou.

Bon déjà comme ça venait juste d’arriver, il repensait encore à cette partie de baise avec cette fille de Gryffondor. Franchement c’était bien dommage qu’elle se la joue à ce point étoile de mer crevé parce qu’en y mettant du sien, elle serait surement un meilleur coup que ça. Aussi il repensait encore à sa stupide altercation avec Télia. Quelques jours après la fête, elle était venue le voir en furie, parce qu’elle avait appris qu’il racontait des conneries à des mecs dans son dos, ce qui était effectivement le cas. L’avantage c’est qu’elle n’était au courant que d’une rumeur et pas des cinquante qu’il avait dû balancer depuis qu’ils n’étaient plus ensemble. Et elle lui avait bien hurlé dessus ce jour-là. Tib n’avait pas tellement d’excuse, étant totalement coupable sur le coup. Et puis à la fin de cette discussion, elle lui avait posé un ultimatum : soit de continuer avec ses poufiasses et dans ce cas arrêter totalement de vouloir contrôler sa vie et la laisser tranquille, soit de se remettre avec elle et d’arrêter totalement de baiser à tout va. Comme vous pouvez vous le douter, c’était vraiment l’ultimatum de la mort pour ce pauvre Tibus, qui n’avait pas la moindre envie de prendre une décision maintenant. Surtout qu’elle ne lui avait donné qu’une seule semaine pour se décider. Il le savait déjà d’avance qu’il n’arriverait pas à prendre une telle décision en un laps de temps si court.

*Je crois bien qu’elle est folle d’imaginer que tu puisses savoir si tu veux arrêter tes poufs en seulement sept jours. C’est comme si on te demandait de choisir entre le sexe et la bouffe. Quoi que tu serais capable de te laisser crever de faim.*

Bon peu importe, tellement perdu dans ses pensées, Tib n’avait même pas remarqué que Léna se dirigeait vers lui, et lui fonça dedans. Au moins, si la Gryffondor n’était pas en cours non plus, il n’était pas si coupable que ça. Alors qu’ils commençaient tranquillement à parler tous les deux, et qu’elle lui posait un tas de question, Tib se décida à faire un peu d’humour en lui disant qu’il voudrait bien qu’elle le punisse, en tant que futur auror. Ouais après tout, elle était quand même ultra méga sexy la Léna, et Tib ne refuserait certainement pas quelque chose avec elle. D’ailleurs, ils avaient failli faire quelque chose à sa fête avant que son ex ne fasse sa te-pu et qu’il dut intervenir. La jeune femme lui demanda donc ce qu’il avait bien pu faire qui mérite d’être réprimandé.


– Et bien. Je suis ici illégalement dans les couloirs, je viens de me taper l’ennemi. Je crois que je mérite une petite fessée de la plus sexy et garce des Gryffondor. Enfin fais gaffe la batteuse me l’abime pas.

Le jeune homme avait dit batteuse. Mais à dire vrai, il ne se souvenait même plus à quel poste jouait Léna au Quidditch. Elle le regardait d’un air faussement sévère, et terriblement sexy quand même. Tib continua dans sa lancée en lui racontant sa vie sexuelle, donc la fille qu’il s’était tapé dans le placard à balai. Il en faisait d’ailleurs une description plutôt intéressante. Comme le disait si bien Léna, ce n’était certainement pas les poufs qui manquaient à Poudlard. A croire qu’il y avait assez de filles pour que Tib puisse s’en taper une chaque jour de l’année. Visiblement Léna était loin d’être étonné que le Poufsouffle se soit tapé une nana juste avant de lui rentrer dedans. Bon elle n’était pas idiote non plus et connaissait sa réputation.

Elle avait mal au pied. C’était sa stupide excuse pour manquer des cours. Tib en était sûr, ça ne marcherait jamais. Il avait déjà essayé de dire ça aux profs et ils ne l’avaient jamais cru. Avec son tempérament de feu et sa répartie à toute épreuve, la jeune femme lui répondit que contrairement à lui, elle n’avait pas besoin de passer sous le bureau pour éviter les retenues, que ça s’appelait de l’intelligence, et que Pomfresh l’avait cru. Et bien elle avait eu de la chance dis donc.

– J’aimerais bien passer sous le bureau de la Selwyn. Tain qu’est-ce qu’elle est bandante celle-là. Et je t’emmerde Lénouche, je suis aussi intelligent que toi, et en plus de ça, je suis sexy.

Bon elle aussi, mais ce n’était qu’un détail. Mais cette garce le taquinait maintenant sur la taille de son sexe. Apparemment quelqu’un lui avait donné des informations et lui avait dit qu’il en avait un petit. Non mais n’importe quoi, qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre encore. Léna était vraiment en train de le vexer. On peut le critiquer sur beaucoup de chose mais pas sur ça, pas sur son pote. Bref, elle lui balança que de toute manière elle ne croyait que ce qu’elle voyait, et qu’il s’en remettrait. Ah non il n’allait pas laisser passer ça sans rien dire.

Tib ne voulait absolument pas que Lénouche se fasse une fausse idée sur la taille de son sexe. Elle croit que ce qu’elle voit. Aucun problème pour le Pouffy qui déboutonne son jean et le baisse en même temps que son caleçon. Heureusement qu’il n’y a personne d’autre dans les couloirs.

– Alors tu trouves toujours que c’est petit ?

Lança-t-il avant de se rhabiller. Oui Tib aimait la justice, et tenait vraiment à rétablir la vérité, c’est pourquoi il s’était sentit presque obligé de lui montrer. Pas que ça le dérange non plus en soit, si ça pouvait l’exciter et qu’elle ait envie de lui juste après, ça ne le dérangeait pas non plus, pas le moins du monde même.

Bref, ils avaient parlé de Télia. Elle lui demanda ce qu’il attendait pour la récupérer, tout en lui faisant remarquer que la jalousie ne fonctionnait que rarement. Qu’est-ce qu’elle racontait encore. Il n’avait jamais dit qu’il avait envie de la récupérer, et ce n’était pas non plus de la jalousie ce qu’il avait fait à la fête.

– J’ai pas dit que je voulais me remettre avec elle. Et puis je ne suis pas jaloux, j’aime juste défendre ma propriété. La garce se faisait prendre en sandwich quand même.

Annonça-t-il. Ouais Tib était toujours dans l’optique de se mentir à lui-même. Ca lui brulerait surement la gueule de dire qu’il ressentait quelque chose pour la jeune femme. Et c’était aussi pour ça qu’il voulait détourner le sujet de conversation sur elle. Il lui demanda donc par qui elle se faisait sauter en ce moment. De un parce qu’il était curieux, et de deux parce qu’il avait bien envie d’évaluer un peu la concurrence. Et là, contre toute attente elle lui montra sa main et lui présenta Georgette. Alors comme ça, elle se donnait du plaisir toute seule. Intéressant et excitant la petite.

– T’es grave bonne, c’est quoi ton problème ? Si t’as besoin de te faire ramoner, je serais super heureux de te rendre ce service, tu sais.

On baise ? Non ce n'est pas le moment, concentre-toi.

C'est quoi le plan ? Quel plan ? Bah ton plan quoique que tu décides je veux en être. Bah. On fonce ? On fonce.

Aquel moment exactement la brune avait pris la décision de sauter les cours ce jour-là ? Héléna se demandait encore si c’était au moment où elle avait vu qu’elle allait être en retard ou si c’était la perte de sa chaussette ou encore si c’était le fait de cette cogné le pied contre le rebord d’un même. Peut-être un peu des trois. Son épouvantable nuit avait également joué un rôle important dans cette décision. La sorcière était, en générale, une personne particulièrement studieuse sans pour autant être un rat de bibliothèque. Le fait d’avoir Lily comme meilleure amie avait certainement modifié légèrement son caractère. La tête encore dans le cul, la brunette n’hésitait pas à montrer sa mauvaise humeur aux rares élèves qu’elle croisait dans les couloirs tandis que ses pas la menaient à l’infirmerie. C’était une chose de raté les cours, mais cela en était une autre de ne pas avoir d’excuse. Il n’était pas envisageable pour la lionne que cette information remonte jusqu’aux oreilles de ces parents, alors autant prendre le plus de précaution possible. Les choses étaient particulièrement claires dans l’esprit de la jeune femme. Son avenir était déjà tout tracé. Après Poudlard, elle continuerait les études pour devenir aurore, comme ces parents. Néanmoins, la sorcière avait ce besoin de faire ces preuves. Après tout elle était la fille du chef de l’aurore et d’une des meilleures aurore sa génération. Ce poids ne serait pas facile à porter, elle le savait. Les autres élèves remettraient en doute ces capacités et son mérite d’être présent. Toutefois, cela ne faisait pas peur à la brune qui savait qu’elle fermerait le clapait de ces jaloux en seulement quelques jours. Un profond soupire s’échappa des lèvres de la jeune femme qui marchait tranquillement dans les couloirs du château afin de se rendre à l’infirmerie. Son avenir était tracé, certes. Mais l’avenir en lui-même n’était pas certains en vu des circonstances actuelles. Et, elle n’arrêtait pas de repenser à sa conversation au bord du lac avec un certain vert et argent. Si le chemin suivait son cours, les deux sangs pur se retrouverait forcement dans le camp opposé. Ils seraient ennemis. Et, il était évident qu’ils finiraient par se retrouver face à face sur un champ de bataille. Comment pourrait-elle lancer le premier sort ? Le ferait-elle ? Le ferait-il ? Héléna secoua sa tête en soupirant une deuxième fois sa tête faisant voler sa chevelure brune dans son dos. Il était inutile de se faire une entorse au cerveau maintenant. Ce n’était pas le moment. Pas encore. Et ils avaient encore un peu de temps devant eux. Enfin, c’est ce qu’elle se disait pour se rassurer.

Tandis qu’elle se perdait dans ces pensées, la lionne avait finit par se retrouver devant l’infirmerie sans s’en rendre compte. La brune chassa alors ces idées de son esprit avant d’entrer dans la salle et d’expliquer plus ou moins à Madame Pomefresh pourquoi elle ne se sentait pas très effort et qu’elle n’était pas allé en cours ce matin là et qu’elle ne pensait pas y aller cet après-midi également. Après plusieurs questions et un regard suspect, l’infermière laissa repartir la brunette en lui ordonnant de retourner dans son lit et de se coucher pour être en pleine forme le lendemain. La sorcière acquiesça avant de quitter la pièce en roulant des yeux. Elle irait dans son lit c’était une évidence, mais simplement pas maintenant. Héléna se reperdit de nouveau dans ces pensées en marchant sans vraiment savoir où elle allait dans ces longs couloirs. Tous les élèves étaient, techniquement, en cours en ce moment même ainsi que les professeurs. Les seules personnes qu’elle risquait de croiser étaient principalement un aurore qui s’occupe de la protection du château et le concierge. Sans réellement s’en rendre compte la rouge et or se retrouva au sixième étage, un endroit assez peu fréquenté même pendant les heures de pause des élèves. La Sang-Pur avait encore du mal à réaliser que c’était sa dernière année dans les couloirs de ce château qui l’avait vu grandir. Poudlard avait été un refuge pour la brune, un refuge qui lui avait permis d’échapper à son grand frère quand ce dernier eu finit ces études. Malheureusement, ces parents ne comprenaient pas pourquoi elle ne rentrait pas pendant les vacances et ne pouvait faire sauter qu’une fois sur deux afin qu’ils ne s’inquiètent pas.

Toujours dans ces pensées, Héléna ne se rendit pas compte qu’elle n’était pas seule dans le couloir. Elle s’en rendit compte seulement quand sa tête cogna contre le torse musclé du blond. Se reculant de quelques pas, la brune avait gardée une expression de visage neutre tout en détaillant Tibus. C’était également un septième année et cela n’avait aucunement surpris la brune que ce dernier ne soit pas aller en cours. La sorcière le taquina en lui disant qu’elle lui mettrait très certainement une fessé pour être présent dans les couloirs au lieu de se trouver dans les cours. La jeune femme n’était aucunement sérieuse. Ce n’était pas un mot que le blond avait dans son vocabulaire et la brune avait rapidement adapté son attitude à celle du jeune homme. Il était inutile de se prendre la tête avec lui, tout ce qui lui importait était le cul. Et s’amuser. Quand ce dernier prit de nouveau la parole la brune ne pu s’empêcher de rire.

–  Je suis surtout la poursuiveuse qui met le plus de but. Et vu que tu ne te souviens pas de mon poste, tu mérites bel et bien une fessé.

Héléna le regarda alors d’une manière faussement sévère pour lui montrer son mécontentement au fait que le blond ne soit pas allé en cours. Mais, en réalité la brune s’en contrefichait pas mal. Le jeune homme commença alors à lui raconter sa vie sexuelle, il venait d’ailleurs de se taper une lionne quelques minutes plus tôt. Dans un placard à balai. Typiquement Tibus. Rien de bien surprenant. Après tout, tant qu’il y avait des seins, des fesses et un visage pas trop moche cela convenait au blond. Il était loin de faire son difficile. Tout ce qui était important était que la fille soit bonne au lit. Tibus avait essayé de décrire la jeune femme qui venait de se taper, il y avait tellement de pouf prête  à coucher avec lui qu’Héléna ne chercha même pas à trouver de qui il parlait.

Son excuse pour ne pas aller en cours n’était évidemment pas son mal de pieds. Héléna avait trouvé quelques symptômes qu’on ne pouvait pas vraiment vérifier et en avait parlé à Madame Pomefresh qui avait finit par lui accorder le bénéfice du doute en lui demandant de retourner ce coucher pour aujourd’hui. Toujours aussi sûr de lui, le blond lui avoue qu’il aimerait bien se taper le professeur Selwyn. Levant les yeux au ciel, la brune secoua la tête de gauche à droite tout en posant les mains sur ces hanches.

-Elle a juste une grosse poitrine. Désolé, mais intelligent et Tibus dans la même phrase ce n’est pas possible. Et, tu te trompes une nouvelle fois. Tu sais très bien que, de nous deux, je suis la plus sexy.

Toujours dans son optique de taquiner le blond, Héléna mis en doute la taille de l’engin de Tibus en lui avouant qu’on le lui avait rapporté que ce n’était pas si imposant, comme il le laissait croire à tout le château. La jeune femme savait que c’était un point sensible chez la majorité des hommes, mais cela l’était encore plus pour Tibus qui ne pouvait pas vivre sans son troisième membre. C’était tout simplement impossible pour lui d’imaginer sa vie sans lui. Le jeune homme baissa alors son pantalon ainsi que son caleçon afin de lui prouver qu’elle avait tord. Héléna baissa son regard vers l’engin et se mordit les lèvres avant d’éclater de rire. Elle avait essayée de se retenir, mais cela n’avait pas été possible. Le blond prenait tellement à cœur ce sujet que cela en était comique.

-Bah… j’ai vu mieux… mais le principal c’est que tu sais t’en servir.

Répliqua-t-elle en lui tapotant l’épaule tandis que le blond se rhabillait. Héléna le savait, elle tenait le blond dans la paume de sa main et pouvait s’en amuser autant qu’elle voudrait maintenant que le sujet avait été lancé.

La sorcière leva les yeux au ciel quand ils abordèrent le sujet de Télia. Le blond renia le fait qu’il était jaloux des autres mecs qui tournait autour de la Serdaigle et qu’il gardait simplement sa propriété. C’était une sorte de compliment de la part du jeune homme qui considérait les femmes des objets sexuelles.

-Mais oui, tu es très crédible. Il serait peut-être temps d’arrêter de te mentir à toi-même.

Pour changer de sujet le blond demanda alors par qui la lionne se faisait sauter en ce moment. Un long soupir s’échappa des lèvres de la jeune femme qui tandis sa main droite et la présenta sous le nom de Georgette. Actuellement, aucun mec n’intéressait la brune et aucun n’osait l’approcher. Un seul ne cessait de hanter ces rêves et son esprit, mais ce dernier n’était pas disponible. Et il était hors de question qu’elle avoue que ce dernier lui plaisait autant. Elle haussa les épaules pour répondre à sa question.

-J’ai aucun problème, ce sont les mecs qui n’ont pas les couilles de m’aborder. C’est gentil, mais non merci ce n’est pas toi qui m’intéresse.  

“On baise ce soir ? Non c'est pas le moment, concentre toi.”

Léna & Tib'

Tib, fidèle à lui-même, venait juste de se taper une pouf dans un placard à balai. Il y avait bien plus confortable comme endroit mais il n’avait pas mieux sous la main. Et puis les deux jeunes étaient quand même allés au plus près pour être sûr de ne pas se faire choper ni par un professeur, ni par des élèves qui chercheraient à se la jouer balance. Ouais parce qu’il ne fallait pas croire que les élèves étaient tous sympas entre eux. Ils étaient loin d’être une grande famille très solidaire bien au contraire. Certains n’hésitaient pas à mettre des bâtons dans les roues à certains de leurs camarades, avec grand plaisir. C’est pourquoi Tib préférait se la jouer discret quand il s’agissait de ne pas suivre un cours intentionnellement. Néanmoins, quand il eut fini de sauter cette grognasse, il avait eu l’envie de se promener un peu dans les couloirs. C’était sans doute légèrement dangereux, mais bon, au point où il en était, ce n’était pas très grave non plus. Il monta donc les escaliers jusqu’au sixième étage. Généralement ce jour-ci, il y avait très peu de cours à cet étage. Avec un peu de chance, il ne croiserait personne. Bon évidemment, il avait eu tout faux. Il se promenait tranquillement, perdu dans ses pensées, ne faisant pas attention où il allait quand il sentit quelque chose lui rentrer dedans. Ce quelque chose était une jeune femme appartenant à la maison Gryffondor : Héléna White. Cette fille était spéciale. On était obligé de le reconnaître. Beaucoup de personne la critiqué. Parce qu’apparemment elle était trop froide, trop prétentieuse, elle se pensait au-dessus des autres. En réalité, Tib n’écoutait pas vraiment les ragots, ou ce que les autres pouvaient lui raconter. Il aimait bien se faire une opinion des gens par lui-même. Déjà une chose à savoir, le Poufsouffle ne détestait personne. Ce n’était pas dans sa personnalité de ne vraiment pas aimer quelqu’un au point de lui faire les pires crasses du monde. Il y avait des gens qu’il appréciait moins que d’autre, comme tout le monde probablement, mais il se contentait de les embêter gentiment. Il avait du mal avec les personnes coincées et rabat-joie, mais ça ne l’empêchait pas d’essayer de les décoincer du mieux qu’il pouvait, à coup de blagues salaces et de beaucoup de lourdeur. C’était le style Tib quoi. Il fallait s’y habituer, et il fallait surtout le supporter.

Ainsi pour Léna il n’avait jamais eu d’idée toute faite à son sujet ou des aprioris. Il attendait de la connaître pour se faire sa propre idée. Il l’avait croisé à sa fête, et il fallait bien avouer qu’elle était terriblement sexy. Les bonnes proportions, un visage plutôt pas mal. Ouais elle n’était pas dégueulasse du tout cette petite, bien au contraire. Alors forcément ça ne dérangeait pas vraiment notre coureur de jupon préféré d’être tombé sur elle. Ouais il avait directement commencé à blaguer avec elle, tournant la discussion sur des sujets légers, comme par exemple le fait qu’elle devrait le punir puisqu’il n’avait pas été sage. Il lui avait dit de faire attention à ne pas l’abimer, en la traitant de bateuse. Ouais pour être totalement sincère, le jeune homme ne se souvenait même plus de son poste, pour dire qu’elle ne l’avait pas réellement marqué pendant les matchs, ou alors il n’avait jamais vraiment fait attention à elle. D’une manière très prétentieuse, la jeune femme balança qu’elle était la poursuiveuse qui lui mettait le plus de but, en lui promettant une fessée pour le punir. Son regard qui se voulait sans doute sévère était tout simplement hilarant. Ce qui était plutôt marrant, c’était que le jeune homme évoluait exactement au même poste dans sa propre équipe. Oui Tib faisait du Quidditch, et il adorait ça, c’était également l’un de ses passe-temps favoris. Et pour tout dire, il ne se débrouillait pas trop mal, tant qu’une bombasse n’avait pas mis un décolleté ultra plongeant dans le public. Forcément dans ce moment-là, il était un peu déconcentré.

*En même temps, toi il ne te faut pas non plus grand-chose pour te déconcentrer. Je comprends même pas pourquoi les équipes adverses n’utilisent pas cette technique beaucoup plus souvent pour gagner contre les Poufsouffle.*

Bref Tib continuait de lui raconter sa petite vie en lui faisant part de son aventure avec la poufiasse dans l’un des placard de Poudlard. Ouais c’était tout lui ça, il n’avait aucune honte, aucune gêne de raconter sa vie sexuelle à tout le monde. Pour lui, c’était comme parler de la pluie et du beau temps, un sujet comme un autre en bref. Tib n’était pas trop compliqué pour choisir ses conquêtes. En général, il les prenait à son goût, mais si la meuf avait un visage un peu ingrat et un corps de fou, il la prenait quand même. Lui ne voulait que s’amuser alors tout pouvait lui aller. Comme dirait la plupart de Poudlard, il ne faisait pas son difficile. Pourtant, ça ne repoussait pas les filles pour autant puisqu’il semblait toujours en avoir une qui vienne toquer à sa porte. A croire que les filles aimaient le style direct et vulgaire du jeune homme. Comme quoi elles étaient un peu folles celles-là aussi. Tib avait quand même besoin que la fille soit bonne au lit pour kiffer. Il ne voulait pas faire le travail tout seul évidemment. Et si elle était mauvaise, il ne prenait pas forcément de pincette pour lui dire, au risque de la vexer sérieusement.

Léna pensait qu’il avait de bons résultats seulement parce qu’il passait sous le bureau. Ce n’était pas le cas, mais il aimerait bien passer sous celui du professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Calypso était tellement sexy, tellement magnifique, un truc de fou. Elle était son fantasme. Alors il dit à Léna qu’elle était bandante, ainsi qu’il était plus intelligent qu’elle et qu’il l’emmerdait bien profondemment. La jeune femme répondit qu’elle avait simplement une grosse poitrine, que intelligent n’allait pas pour lui, et qu’elle était la plus sexy des deux.

– Qu’est-ce que tu peux en dire des conneries en une phrase toi. Selwyn c’est le fantasme, c’est la meuf la plus sexy de l’univers, tu lui n’arrives même pas à la cheville ma grande. Entre nous deux, vu ton activité sexuelle ces derniers temps, j’aurais tendance à dire que je gagne aussi.

Lança-t-il en rigolant. Bah ouais après tout, comme elle l’avait si bien dit, elle se contentait de sa main depuis des semaines, alors que lui avait toutes les plus belles filles de Poudlard dans son plumard. Partant de ce principe, il était forcément le plus sexy. Oui il n’avait pas pensé un instant qu’elle était tout simplement plus sélective que lui.

Mais ça on s’en foutait au final puisque Léna venait de faire quelque chose d’horrible. Elle avait remis en question la taille de son engin. Non mais elle était complètement tarée celle-là, évidemment qu’il était d’une taille très respectable. Elle ne croyait que ce qu’elle voyait ? Pas de problème, Tib allait se faire un plaisir de lui montrer. Mais la jeune femme éclata de rire, ce qui fit soulever un sourcil du jeune homme. Elle lui répondit qu’elle avait vu mieux, mais que le principal c’est qu’il sache sans servir. Evidemment.

– T’inquiète poupée, j’ai jamais eu de plaintes.

Bref, la conversation dériva très vite sur Télia. En même temps, il avait planté la Gryffondor à la fête pour rejoindre son ex qui se faisait prendre en sandwich par deux mecs. Elle était sa propriété c’était simplement ça, rien à voir avec des sentiments ou l’envie de se remettre avec elle, il ne fallait pas exagérer non plus. Léna n’était visiblement pas du même avis que lui et remettait tout le temps sa parole en question.

*Un peu chiante sur les bords mais bon c’est une meuf, c’est normal.*

– Je me mens pas à moi-même. J’aimerais bien la sauter de temps en temps. Et comme je peux pas, j’évite que d’autres passe à ma place. C’est aussi simple que ça.

Répondit-il. Fallait pas qu’elle commence à croire que Tib était le genre de mec à avoir des sentiments pour une fille. Surtout que ce n’était pas le cas du tout. Télia était simplement une ex-copine avec qui il avait eu une histoire un peu plus longue que les autres. Et maintenant, d’un point de vue confort, et possessif, il préférait qu’elle ne rencontre plus jamais le sexe d’un autre homme que lui. Mais tout le monde était comme lui après tout. Personne n’aimait voir son ex se taper tout Poudlard. Fin bon heureusement quand même que Télia n’était pas tout à fait comme lui.

Il lui avait demandé par qui il se faisait sauter ces derniers temps. Personne apparemment, elle se faisait plaisir en solo. Intéressant. Tib lui proposa quand même son aide si elle avait besoin de se faire dépoussiérer un de ces quatre. Ouais le Poufsouffle était sympa, toujours prêt à rendre service aux jeunes femmes en détresse sexuelle. Elle lui répondit quand même qu’elle n’avait pas le moindre problème, que c’était les mecs qui n’avaient pas les couilles de l’aborder. Elle lui balança aussi que ce n’était pas lui qui l’intéressait.

– Fin je t’intéressais bien à ma fête, quand t’étais chaude comme la brèze. C’est qui le mec qui t’intéresse alors ?

Demanda-t-il piqué par la curiosité.

On baise ? Non ce n'est pas le moment, concentre-toi.

C'est quoi le plan ? Quel plan ? Bah ton plan quoique que tu décides je veux en être. Bah. On fonce ? On fonce.

La matinée avait plutôt mal commencé pour la jeune femme qui avait décidé de ne pas aller en cours ce jour-là. Néanmoins, loin d’être stupide et d’avoir droit à une correction sévère de la part de ces parents, la sorcière avait décidé d’aller, faire « justifier » son absence auprès de Madame Pomefresh, l’infirmière de Poudlard. Héléna avait, sans aucune difficulté, pris une expression faciale dénouée de toutes émotions. Les joies d’être née Sang-Pur. Lorsque le bref examen de la part de l’infirmière fut terminé, la brune été sorti limite au pas de course de la pièce afin de prendre la direction, non pas de sa chambre comme ordonnée, mais de la cuisine afin de prendre son petit-déjeuner qu’elle avait raté. Quel ne fut pas la surprise de la rouge et or lorsqu’elle avait croisée la route d’Abraham Hamilton, le sexy auror qui travaillait pour son père et qui était désormais l’un des gardiens de Poudlard. Enfin de compte, cette matinée n’était pas si nulle que cela. La lionne passa un agréable moment avec le brun, en tout pudeur, pour le moment, avant de le laisser reprendre son travail. Une fois qu’elle eut quitté sexy, musclé, dieu grec, la jeune femme avait repris son chemin vers les cuisines du château pour se sustenter. Le premier repas de la journée était l’un des plus importants alors il était nécessaire qu’elle rattrape vite ce petit retard. Pour sa santé évidemment. La rouge et or fut bichonné par les elfes de maisons quand ils la virent arriver dans leurs cuisines. Héléna fit de son mieux pour ne vexer, froissé ou faire pleurer aucun elfe de maison en les remerciant trop souvent. Une fois ce repas prit, la jeune était sortie de la cuisine pour se promener dans les couloirs de l’école. Héléna avait pris la direction du sixième étage qui était l’un des étages les moins fréquentés du château, ce qui diminuait les chances de croiser un curieux, un professeur ou encore un autre gardien qu’Abraham qui pourrait parler de cette absence à son père. Tandis que la rouge et or s’était perdu dans ces pensées, elle fit la rencontre brutale avec un torse. Levant ces yeux violets vers la personne qui venait de lui foncer dedans, parce que oui cela ne pouvait pas être de sa faute, la lionne ne fut pas plus surprise que cela quand elle reconnut le jeune homme de la maison des blaireaux. Un petit sourire s’afficha en coin des lèvres de la brunette quand elle croisa le regard de Tibus. Il était l’une des rares personnes qui ne s’arrêtaient pas à l’image que la lionne se donnait avec les autres et ne prenait pas la peine d’écouter tous ces ragots incessants. Certes, Héléna était loin d’être la définition de la fille sociable, néanmoins, il suffisait de prendre la peine de la connaître pour se rendre compte que son attitude sang-pur, froide, prétentieuse n’était qu’une façade, la plupart du temps. Il était vrai que parfois la jeune femme se comporter instinctivement de la sorte sans vraiment le faire exprès. C’était devenu une habitude, une seconde nature.

La rouge et or ne fut aucunement surprise d’avoir Tibus en face d’elle tandis que les autres étaient en cours, la seule chose qui l’étonna était le fait que son comparse de toujours n’était pas présent avec lui. Ces deux-là étaient du genre inséparable ou presque. Heureusement, ils semblaient se séparer lorsqu’ils réglaient leurs affaires avec des petites. Comme à son habitude, le blond blagua avec plus ou moins de délicatesse et il eu la finesse de penser et de dire que la brune était batteuse dans l’équipe des rouges et or alors qu’elle était poursuiveuse. Ce n’était pas pour se vanter, un peu quand même, mais la brune était particulièrement à l’aise sur un balai et trouvait dans le Quidditch un véritable sport qui lui permettait d’être elle-même et de se détendre sans se poster trop de questions. Bon, le seul petit bémol était la présence de Potter dans l’équipe, mais bon, il n’était pas trop nul non plus. En fait, si Potter n’était pas si insupportable en parlant sans cesse de Lily et de faire des dragues à deux balles, la brune pourrait l’apprécier. Pourrait seulement. Par principe, elle ne pouvait pas vraiment l’apprécier après tout ce qu’il avait fait subir à Severus. Pour rattraper et sauver son honneur, la jeune femme annonça au blond qu’elle était l’une des meilleures poursuiveuses de l’équipe, si ce n’est la meilleure. Encore une fois, on pourrait croire qu’elle est prétentieuse, bien qu’elle disait simplement la vérité, mais avec Tibus la jeune femme ne s’embête pas à réfléchir à chacun de ces mots, car quoiqu’on dise, le blaireau le prendra forcément à la rigolade. Le blond était certainement trop occupé à draguer les supportrices pendant les matches pour remarquer ou se souvenir de n’importe quel match. Héléna prit un air sévère en promettant de punir le jeune homme pour cette énorme bêtise, mais intérieurement, elle riait.

Sans grande surprise, une fois encore, Héléna apprit que le blond n’avait pas été en cours pour se taper une petite pouf dans l’un des placards à balais. Cela dit ce ne devait pas être l’un des meilleurs endroits pour baiser, mais pour du vite fait bien fait le confort n’était pas très présent. Mais, elle ne dirait pas non si c’était un certain Kylian ou encore Abraham qui le lui proposait. Il valait mieux qu’elle ne croise aucun de ces deux hommes le temps que cette alléchante idée quitte son esprit. Tibus essaya de lui décrire la jeune femme avec qui il venait de passer un bon moment car cette dernière était dans la même maison qu’Héléna. Cette dernière l’arrêta rapidement, car il y avait plus d’une poufiasse qui souhaiter se faire sauter par le poufsouffle. Elles attendaient pour la plupart patiemment leur tour et en rêvé la nuit. Si vous voyez le genre. La lionne se demandait jusqu’à quel point le jeune homme était près à sauter tout et n’importe quoi ? Tant qu’elle écartait les jambes cela devait lui convenir sûrement.

Pour le taquiner, la brune lui lança qu’il avait de bonnes notes simplement parce qu’il passait sous le bureau de certains professeurs. Bon en dehors du professeur de Défense Contre les Forces du Mal, c’était loin d’être un compliment. Il fallait vouloir y passer sous le bureau avec ces vieux professeurs…Héléna rigola légèrement quand Tibus lui avoua que Calypso était bandante et qu’il l’emmerdait bien profondément. La lionne lui tapota doucement l’épaule pour faire comme si elle le consolait. Alors qu’elle se foutait clairement de sa gueule.

-Toi il suffit de t’observer pour savoir que tu vas dire des conneries. Tu es une connerie à toi tout seul. Si tu le dis, je me trouve largement plus sexy donc cela ne m’atteint pas. Mec, à partir du moment qu’il y a des jambes à écarté, tu le fais. Donc bon. Ce n’est pas très glorieux comme victoire.

Répliqua-t-elle en se prenant au jeu. Le jeune homme pensait qu’il avait gagné alors que ce n’était pas le cas. Il se tapait n’importe qu’elle filles du château qu’elles soient bonnes ou moches, tant qu’elle avait un minimum de cul ou qu’elle savait se servir de sa bouche cela lui convenait.

Pour continuer dans sur sa lancer, la jeune femme osa remettre en cause la virilité de Tibus. Le point sensible du jeune homme venait d’être touché. Afinde sauver son honneur et de se rassurer un peu au passage, sans doute, le blaireau baissa son pantalon afin de montrer son engin à la brune qui ne pu s’empêcher de rire en regardant en détail la baguette du sorcier. Si seulement il voyait sa tête. Tellement d’expression en un seul moment. Continuant de rire, la jeune femme lui avoue avoir vu largement mieux et la réplique du jeune homme la fit repartir dans un fou rire.

- C’est pas ce que j’ai entendu, tu ne saurais pas faire des préliminaires convenables même Pettigrow serait plus doué que toi.

Héléna garda tant bien que mal son sérieux après sa réplique avant de se déconcentrer sur la conversation qui venait de dériver sur la soit disant propriété du jaune et noir qui était Télia, une Serdaigle plutôt pas mal. C’était d’ailleurs, si les souvenirs de la lionne étaient correct, la seule fille avec qui il avait eu une relation plus ou moins sérieuse et longue. Tibus prit la mouche quand la rouge et or suggéra qu’il se mentait à soit même vis-à-vis de la blonde. Haussant les épaules, la jeune femme plongea son regard violet dans les yeux du blond lui montrant qu’elle ne le croyait aucunement.

- Si tu le dis.

Fit-elle en haussant une nouvelle fois les épaules. Il était inutile de discuter avec un mec qui pensait avoir raison surtout sur un sujet qui touchait sa fierté. Tib n’était pas le genre de mec à être amoureux d’une fille et encore moins de se contenter de cette même fille dans son plumard. Il avait un besoin de sexe limite quotidien. Le jeune homme n’avait simplement aucune envie que quelqu’un d’autre ne se tape son ex, parce que c’était comme ça. Levant les yeux au ciel, la brune ne lui fit pas remarquer que c’était le comportement d’un homme jaloux. Avait-il peur qu’un autre homme soit capable de combler la blonde sexuellement parlant et en étant fidèle avec elle ? C’était possible. Néanmoins, tant que le blond ne serait pas prêt à avouer un minimum que Télia était loin d’être comme toutes ces autres ex, Héléna ne dirait rien.

Bon évidemment, Tibus reprit rapidement du poil de la bête et questionna la rouge et or sur ces activités sexuelles du moment. Un profond soupir s’échappa des lèvres de la jeune femme, en dehors de ces rêves érotiques avec Kylian, personne ne visitait son lit depuis un petit moment déjà. Sachant que cela plairait au jeune homme, la brune lui tendit sa main droite afin de la présenter sous le nom de Georgette, oui clairement, elle aurait pu trouver mieux, mais bon. Roulant des yeux, la lionne posa les mains sur ces hanches en secouant la tête.

- Aucunement, je cherchais à avoir une réaction de sa part. C’est une technique plus ou moins subtile qui à marcher avec Télia, puisque tu es directement allé la voir.

Répondit-elle afin de lui mettre en évidence que son ex cherchait à le rendre plus ou moins jaloux.

“On baise ce soir ? Non c'est pas le moment, concentre toi.”

Léna & Tib'

La vie du pauvre Tibus n’était tout de même pas facile. Il avait tellement de choses à gérer que parfois son cerveau ne réagissait plus correctement. Surtout qu’en ce moment il accumulait les tuiles. Il avait du mal à penser correctement et à faire de la place dans ses idées. Heureusement, ce matin il avait eu la bonne idée de sécher ses premiers cours et avait même réussi à se taper une nana dans un placard à balai. Franchement ce n’était peut-être pas grand-chose, et ce n’était peut-être pas le coup de l’année mais qu’est-ce que ça faisait du bien. Au moins pendant cinq minutes, il avait eu l’esprit libre, et n’avait pensé à rien de bien sérieux. Ouais parce que le gamin avait l’impression d’avoir beaucoup trop de pression sur les épaules en ce moment. Tout d’abord sa mère n’avait pas arrêté de le harceler presque toute la semaine. Elle lui avait envoyé des lettres presque tous les jours. Bon la mère de Tib avait toujours été une maman collante mais là, c’était pire que tout. Elle s’était réveillé un matin en se rendant compte que c’était la dernière année de son fils ainé à Poudlard, et pour elle c’était un incroyable coup de vieux. Elle avait l’impression que son bébé n’en était plus un et était en train de faire une crise existentielle. Non mais trop relou celle-là. En plus de ça, pour se rapprocher encore plus de son grand bébé, elle lui posait pleins de questions sur sa vie « amoureuse » (chose qu’elle ne faisait pas en temps normal), apparemment elle avait également une petite crise d’angoisse parce qu’elle avait peur que son fils parfait ne trouve jamais chaussure à son pied. Elle était trop sur son dos en ce moment, et Tib était juste en train de péter un câble. Si elle continuait comme ça, il allait lui envoyer une lettre en lui balançant qu’il se taper toutes les te-pu de Poudlard et comme ça au moins elle arrêterait de le faire chier. Bon heureusement elle s’était rattrapé en envoyant ses chocolats préférés la veille. Entre sa mère qui le faisait chier, et puis tous ses problèmes avec Télia, le garçon n’en pouvait plus. Bah oui parce qu’évidemment, rien n’était jamais simple avec son ex.

Bon en même temps il l’avait cherché. Elle ne l’avait jamais pris la main dans le sac auparavant, mais elle avait récemment appris que Tib s’amusait à raconter plein de fausses rumeurs aux mecs pour les empêcher de les approcher. Et ça la Serdaigle l’avait plutôt très mal pris, puisqu’elle lui avait hurlé dessus pendant des heures, et lui avait même mis une gifle. Mon dieu que de problèmes, et comme si ça ne suffisait pas, elle lui avait même posé un ultimatum. En gros il devait choisir entre sa vie de chien : sauter toutes les meufs ou elle. Mais elle ne lui avait donné qu’une semaine la garce. Et ce choix était bien trop dur pour que le gamin puisse se décider aussi rapidement. Alors il laissait trainer, en espérant qu’un jour Merlin lui apparaisse et lui dise ce qu’il devait faire. Non mais quelle idée aussi de la part de la jeune fille de venir tout compliquer comme ça d’un coup. Lui était bien avant, agissant dans l’ombre pour qu’elle ne se fasse plus jamais sauter. Et un abruti était allé la mettre au courant. Putain, les mecs avaient vraiment aucune solidarité masculine. Abusé. Bon en fin bref, tout ça pour dire que le jeune homme avait pas mal de pression en ce moment, et qu’il avait eu besoin de se prendre quelques heures de repos en allant pas en cours et en sautant une greluche. Et alors qu’il se promenait dans le Sixième étage, il tomba nez-à-nez avec Léna. Enfin il lui fonça dedans serait plus correct. Ouais il avait tellement la tête dans les nuages qu’il n’avait pas vu la fille. En même temps, elle n’était pas bien grande non plus donc bon. Ce n’était pas entièrement de sa faute.

Il était un peu surpris de voir la Gryffondor ici. Après tout, elle aurait dû être en cours, comme tout le monde, lui y compris. D’ailleurs ce fut la première chose qu’elle lui demanda. Enfin ça et aussi où était Cab. Tib avait l’habitude de se déplacer presque toujours avec son pote de toujours. Ils étaient vraiment presque inséparable. Et tout le monde les voyait vraiment comme un duo solide. Le genre de personne qui ne fait pas un pas sans l’autre. Mais bon, il ne fallait quand même pas exagéré, ça leur arrivé de bouger sans être collé. D’ailleurs, Tib n’avait pas la moindre idée de l’endroit où se trouvait son frérot. Il ne l’avait pas vu ce matin étant donné qu’il avait évité tous les endroits bondés d’élèves. Il était peut-être en cours. Ou alors il avait eu la même idée que le Poufsouffle et était actuellement en train de se taper une greluche dans une couloir désert. Affaire à suivre. D’ailleurs Tib devrait penser à lui demander quand il se déciderait enfin à retrouver le chemin de la salle de classe. Bon Léna et Tib commencèrent à se taquiner. D’abord sur le Quidditch. Le jeune homme avait fait une erreur en croyant que la Rouge et Or était une batteuse. Apparemment elle évoluait au même poste que lui. S’il ne se souvenait même pas d’elle, c’est qu’elle ne devait pas être très doué ou carrément mauvaise. Bon dans tous les cas, ce n’était pas la modestie qui l’étouffait puisqu’elle se disait très bonne. Bonne dans un sens c’était sûr. Tib n’était pas le meilleur de son équipe, il fallait l’avouer. Bon il pouvait être très bon dans certains matchs, c’était d’ailleurs pour ça qu’il avait toujours sa place dans l’équipe, mais il était assez irrégulier dans ses performances. Performances qui coïncidaient souvent avec la présence ou non de meufs à moitié à poil dans le public. Oui voir un décolleté ultra plongeant quand il se dirigeait vers les buts pour marquer, lui faisait perdre un peu ses moyens. Allez comprendre pourquoi. Bref, lui n’avait pas l’intention de se vanter de ses performances, étant donné que ce serait très facile de lui mettre des tacles sur le sujet.

Il apprit d’ailleurs à Héléna qu’il s’était tapé une greluche dans un des placards. Déjà parce que ce n’était pas un secret d’état et d’autre part, parce qu’il s’en contrefichait que tout le monde soit au courant de ses histoires de cul. Au contraire, il en était plutôt fier le petit. Mais la Gryffondor semblait bien décidé à le taquiner sur tout et n’importe quoi aujourd’hui puisque maintenant elle insinuait qu’il avait des bonnes notes seulement parce qu’il passait sous le bureau des professeurs. Bon évidemment ce n’était pas le cas. Surtout qu’il y avait beaucoup de mecs et de vieux, et le périmé et les zguegs c’était pas trop son truc. Par contre s’il y avait bien un bureau sous lequel il passerait bien, c’était celui de Calypso Selwyn. Putain cette meuf c’était la pus belle du monde, elle était tellement bonne, tellement sexy, avec des formes de partout. Franchement c’était l’un des plus grands fantasmes de Tib, et elle était souvent actrice de ses rêves pornos les plus chauds. Héléna lui tapota l’épaule avant de lui déclarer qu’il suffisait de l’observer pour savoir qu’il dirait une connerie. Qu’il était d’ailleurs une connerie à lui tout seul. Ensuite, elle balança qu’elle se trouvait beaucoup plus sexy qu’elle. Puis critique sur le fait qu’il soit « facile ».

– Lénouche, c’est tellement mignon. Vous jouez tellement pas dans la même catégorie. C’est un phoenix et toi t’es juste un petit rossignol.

Lança-t-il en rigolant. Bon il la taquinait évidemment, mais il le pensait aussi. Pour lui presque personne ne pouvait atteindre la perfection de leur professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Elle était hors concours et mieux que n’importe quelle poufiasse de l’école.

– Ouais j’me tape qui je veux quoi. Tu devrais essayer d’ailleurs pour enlever un peu le balai de ton cul. Hahahahaha.

Ouais il rigolait même à ses propres blagues. Non c’est vrai que Léna avait l’image d’une fille très froide et prétentieuse, d’une sang-pur insupportable quoi. Mais Tib la jugeait pas sur son comportement. En fait il s’en foutait, tant qu’elle était bien avec lui, il serait bien avec elle. Et tout ce qu’il pouvait lui envoyer par la gueule n’était évidemment pas méchant. Lui aimait simplement rigoler de tout et ne pas se prendre la tête. Tib n’était pas quelqu’un de méchant au fond, et puis il avait beaucoup d’autodérision. Il lui en fallait beaucoup pour le vexer.

Bon Léna alla quand même un peu loin en osant remettre en doute sa virilité. Apparemment elle avait entendu quelque part qu’il en avait une petite. Oh mon dieu sacrilège Marie-Madeleine. Tib avait eu tout de suite envie de remettre les choses à leur place, et c’était sans aucune gêne ni pudeur qu’il baissa son froc en plein milieu du couloir de l’école. Cette te-pu se mit à rigoler de lui. Ah qu’elle était pas sympa de se moquer de l’une des seules choses dont Tib était vraiment très fier. Oui parce que pour lui, Dame nature l’avait plutôt bien fourni. Bon bien sûr, ce n’était pas la plus grosse de Poudlard, mais elle avait une taille respectable, et en plus de ça, elle était terriblement efficace : la saucisse à orgasme.

*Rien que ça ?*

Elle avait vu mieux apparemment. Ok il acceptait, mais en tout cas il lui déclara n’avoir jamais eu de plaintes. Evidemment, la jeune femme répliqua. Elle voulait sans cesse contredire le petit Tib d’ailleurs. Elle lui répondit donc que ce n’était pas ce qu’elle avait entendu, il ne saurait pas faire les préliminaires et un pauvre teu-bê serait plus doué que lui. Haussement de sourcil, regard désapprobateur. N’importe quoi. Si elle avait entendu ça, elle devrait très vite arrêter les ragots.

– J’suis plus doué qu'un puceau t’inquiète. Mais c’est mignon de vouloir m’faire douter.

Sur le sexe, Tib était quand même un peu trop sûr de lui pour que Léna ne lui mette de gros doutes dans sa petite tête. Bon elle enchaina sur Télia, en sous-entendant qu’il serait surement accro à la jeune femme. Putain tellement pas, il fallait que les gens arrêtent avec elle. Il aimait protéger ses affaires, c’est tout, pas de quoi en faire un fromage sérieusement. Elle avait sans doute compris que le garçon était fermé sur le sujet, et n’argumenta pas plus.

Bon évidemment maintenant c’était au tour de la jeune femme. Tib était curieux de savoir qui avait trempé son pinceau dans la Gryffondor récemment. Et bien personne. Enfin juste sa main. C’était d’un triste franchement. Pauvre fille. Tib la plaignait grandement. Lui ne pourrait certainement pas se contenter de sa main. Il lui proposa bien son aide, mais la fille n’était pas intéressée. Alors qu’elle l’avait chauffé à sa fête. Bon passons. Elle l’avait simplement utilisé pour rendre un mec jaloux. Technique qui avait bien marché pour lui vu sa réaction avec Télia.

– Fais la prude, c’est compréhensible que ma saucisse te fasse rêver. Encore plus maintenant que tu sais à quoi elle ressemble. Bon par contre balance un nom pour ton mec là. Ca se trouve j’le connais et je peux même te dire la taille de sa te-bi.