Charlotte/ Do you want to marry me

Les réflexions que Charlotte avait, pouvaient être étrange pour ceux qui ne la connaissaient pas. Son cerveau fonctionnait sans doute de manière différentes des autres, à voir des choses que d’autres ne voyaient pas ou ne voulait pas voir, à toujours garder espoir et voir le positif dans tout le monde, forcément en se disant que rencontrer un parfait inconnu dans l’allée des embrumes était moins étrange que de se retrouver parmi les mangemorts dans un restaurant, ce genre de remarques pouvaient en perturber plus d’un. Mais pour elle s’était sans doute moins étrange, même si elle devait bien l’avouer que ce n’était pas écrit sur le front des mangemorts qu’ils en étaient un, cela serait trop facile pour tout le monde et ils auraient été rapidement mit en prison. Toutefois savoir que certains lieux étaient plus fréquentés par des gens qui pourraient lui vouloir du mal ne la tentait guère et pourtant elle avait quand même erré pendant longtemps dans l’allée des embrumes avant de rencontrer Tylio. C’était assez surprenant quand on y pensait de savoir que personne ne l’avait agressé entre temps, comme si une aura s’était dégagée jusqu’au moment où son petit-ami était venu l’interpeller pour prendre soin d’elle. Pour le coup si l’intention avait été sur le moment, aujourd’hui encore il continuait à prendre soin d’elle. Charlotte entendit Tylio rire à sa réponse, à cette vision de pensée un peu étrange qu’avait la jeune femme sur les rapports entre le mal et le bien. Mais elle ne pouvait que lui avouer que si leur rencontre avait été hors du commun, la rousse avait eu envie de lui faire confiance très rapidement. Sans trop savoir pourquoi d’ailleurs, mais elle l’avait fait et avait finalement raison. Trouvant en Tylio un être à part, que son cœur chérissait plus que nulle autre personne sur terre. Elle réfléchit quelques secondes à ce que lui disait Tylio par rapport au fait que les mangemorts étaient des êtres humains, choses qu’elle ne pouvait pas nier. Perdue légèrement sur cette pensée elle mit du temps à répondre. « Oui les mangemorts sont des êtres humains, ils ont besoin de se nourrir et j’imagine qu’ils ne sont pas tous des sadiques assoiffés de sang. Mais imaginant une situation où on sait qui est notre voisin, un mangemort donc, ça en serait étrange de manger à côté alors qu’il pourrait nous arriver n’importe quoi à tout moment. Enfin je dis ça, mais quand j’allais dans l’allée des embrumes c’était un peu le cas aussi, jusqu’à ce que je te rencontre. Et je suis très heureuse de t’avoir fait confiance. » répondit-elle en souriant. Sans doute la meilleure chose qu’elle avait faite dans sa vie. Rencontrer la personne qu’elle aimait, faire confiance à Tylio alors que d’autres se serait beaucoup plus méfier qu’elle. Charlotte aurait pu payer cette assurance, très cher même et avait sans doute eu énormément de chance. Le sourire de la rousse s’évanouit en entendant l’aveu que lui fit le jeune homme. Il aurait pu être le voisin mangemort dont il parlait s’il n’avait pas rencontré Tylio. Surprise, Charlotte ne le resta pas longtemps. D’un côté elle s’en doutait un peu. La rousse connaissait son petit-ami, elle avait rencontré son double maléfique et savait qu’en continuant sur cette voie, Tylio aurait pu rejoindre le seigneur des ténèbres. Mais elle n’en restait pas moins surprise de savoir qu’elle était ce qui l’avait plus ou moins sauver. « Je m’en doutais un peu que tu aurais pu être le voisin mangemort d’à côté, mais je ne pensais pas t’avoir autant aider. »  Charlotte se sous-estimait peut-être un peu, elle n’avait pas pensé que sa simple présence aurait pu ainsi aider Tylio, sa simple venu dans la vie du brun. Et elle s’en rendait compte petit à petit, faisant tambouriner son cœur dans sa poitrine à l’idée d’avoir eu un tel impact. Charlotte aurait sans doute pu rougir d’ailleurs et elle usa de toute sa volonté pour contrôler son don, même si sa chevelure rousse prit une légère teinte jaune. Apparemment ça la touchait plus qu’elle ne l’aurait pensé.

Charlotte évita de parler de la surprise que lui préparait Tylio, inconsciente alors de l’effet que ça lui ferait quand elle le saurait. Tout deux évitèrent le sujet pour parler des restaurants où Charlotte allait rarement. Ils n’avaient jamais pu en parler car ça n’était jamais venu dans leur conversation, et Tylio semblait vouloir lui faire découvrir tout ce qu’elle n’avait pas pu connaitre en presque vingt ans d’existence. Il lui parla de manger des mets venus du monde entier, mais qu’il ne fallait pas en abuser comme certains faisaient. Manger tous les jours au restaurant ne lui plaisant pas, préférant parfois un bon repas maison, mais Charlotte ne le rassura pas en lui disant qu’il ne devait pas compter sur elle pour faire la cuisine.  « Les choses simples sont les meilleurs comme on dit, ça n’a pas besoin d’être bien élaboré pour être bon. Tant que c’est bien cuit, bien assaisonné et préparé avec attention … tout ce que je ne fais pas. » répondit-elle avec un sourire. « C’est ça les fast food c’est gras. » Beaucoup trop gras et quand c’était mal fait ce n’était pas apetissant. Mais ça nourrissait quand on n’avait pas envie de faire à manger, Charlotte ne pouvait pas le nier. Ça faisait longtemps qu’elle n’en avait pas mangé non plus, avec Tibus la plupart du temps quand elle passait du temps chez lui autrefois. Tylio lui demanda comment s’était passé sa journée et Charlotte s’empressa de lui raconter la monotone journée qu’elle avait passé à son école, ne rêvant que d’une chose, le rejoindre au plus vite. Il lui proposa des solutions pour s’amuser un peu plus, mais la rousse se sentait incapable de le faire. Quand elle était encore à Poudlard, elle aurait sans doute put faire quelque chose du genre, imaginer un plan imbécile qui se serait retourner contre elle. Mais ses études étaient importantes pour elle, la musique était sa passion depuis si longtemps que pouvoir en vivre était un rêve devenant réalité. « Ils font bien leur boulot oui, mais il arrive un moment où on aimerait arrêter d’aller en cours. C’est utile d’un côté, mais ça en devient lassant au bout d’un moment. Quant au manque de confiance en soi je ne sais pas si ça évolue vraiment, disons que ça dépend des gens. Mais plus on a des personnes dans notre entourage qui croient en nous et plus on aura confiance en nous. » C’était parfois dure d’écouter ceux qui avaient confiance en nous, mais une fois qu’on voyait toutes ses personnes présentes pour nous soutenir les choses allaient toujours dans le bon sens. Il fallait simplement ouvrir les yeux sur les choses. Heureusement que dans sa vie elle avait des gens qui comptaient pour elle, comme le simple fait notamment que son moment le plus joyeux de sa journée, celui qu’elle attendait, était le moment où elle retrouvait Tylio le soir. Elle restait ce manque continuellement quand elle n’était pas avec lui et quand elle était avec lui, Charlotte avait l’impression d’être dans un rêve tant cela lui semblait irréel pour elle. D’après ce que son petit-ami lui disait ce n’était pas le cas, elle ne rêvait pas car tout ceci était bel et bien vrai comme un rêve éveillé. Elle eue un petit sourire. « Oui on est maitre de ce qu’on fait dans notre rêve et on pourra le faire durer éternellement. » Eternellement, oui, Charlotte l’espérait et surtout de ne jamais s’éveiller de ce rêve qu’elle vivait réellement.

La rousse retourna la question à son petit-ami et il lui parla alors de ce qu’il avait fait, la passion se lisant dans ses yeux. Charlotte savait qu’elle pouvait l’écouter sans se lasser, elle aimait à le voir aussi passionné que maintenant et ça la touchait personnellement de voir son bonheur dans ses yeux. Bon elle savait aussi qu’il pouvait parfois être tellement mit dans son travail au point d’en oublier de manger, choses qui pourrait être dangereuse à force, mais d’un autre côté elle le comprenait complètement. Elle espérait qu’il ait fini son travail quand même avant de la rejoindre, ayant peur que l’envie de la rejoindre n’ait prit le pas. C’était une chose qu’il ne voulait pas se permettre, le fait de la faire attendre et elle ne pouvait pas s’empêcher de trouver ça mignon. Tylio lui expliqua qu’il ne pouvait pas s’interrompre sans avoir fini de peur que le flux magique ne soit altéré. Cela semblait normal sans doute pour des personnes qui étudiait l’art des baguettes magiques, mais pour Charlotte s’était assez nouveau et compliqué à tout bien saisir. « J’imagine que les baguettes doivent être très sensibles à tout ce qui est extérieur, même quand elles sont terminées non ? » demanda-t-elle, presque soucieuse de la santé des baguettes magiques de Tylio. La discussion fut coupée par la venue des plats sur la table, chacun ayant commandé pour l’autre c’était la surprise de savoir ce qui allait arriver dans leur assiette. La présentation donnait faim et envie de manger, mais tout deux s’inquiétaient de savoir s’ils avaient visé juste dans leur choix. Apparemment cela semblait être le cas. Cette mission réussit amena Charlotte à proposé de le faire à chaque fois afin d’éviter de passer trois mille ans à regarder les plats et Tylio ne refusa pas. Au contraire il était d’accord avec elle. « Marché conclu dans ce cas et bon appétit à toi ! » répondit-elle continuant à entamer son plat délicieux jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Les deux amoureux continuèrent à parler pendant tout le repas, jusqu’au moment des desserts. Charlotte surprise de voir qu’on ne leur apportait pas de carte, observa Tylio, se disant alors qu’il avait sans doute déjà passé commande en préparant cette soirée. Que lui réservait-il comme dernier plat ? Mais clairement Charlotte ne s’attendait pas à ça, alors que les assiettes arrivaient en direction de leur table. Le serveur posa le plat devant la rousse qui attendait patiemment, ayant toujours adoré les desserts. Alors qu’elle regardait le plat qu’il lui fut offert, des lettres se dessinèrent devant ses yeux. Des lettres qui formaient des mots. Une question. Stupéfaite, surprise, ses yeux oscillèrent machinalement entre Tylio et son dessert. Et soudain un sourire illumina son visage alors que des larmes de joies se mettaient à fleurir le coin de ses yeux. « Oui. » répondit-elle. Et alors que la réponse se faisait entendre par le serveur, ce dernier fit glisser du chocolat chaud sur la glace qui se mit à fondre pour laisser apparaitre une bague. Et les larmes de joie coulèrent de plus belle, le sourire de la rousse illuminant toujours son visage. Charlotte avait du mal à y croire, surprise et heureuse pour le coup de cette demande inattendue.

Charlotte avait sans doute une version bien différentes des gens qu’elle rencontrait. Des gens de manière général d’ailleurs. Incapable pendant un temps de voir le mauvais chez les autres, elle était rapidement redescendue sur terre pour se rendre compte que tout n’était ni blanc ni noir. Mais elle croyait toujours que dans chaque être il y avait une partie claire qui n’attendait que d’être révéler au monde, comme si elle vivait dans un monde de bisounours, même les mangemorts avaient également cette partie en eux. Cependant elle ne pouvait pas vraiment mentir, elle avait vu maintes et maintes fois des gens malhonnêtes dans l’allée des embrumes, des êtres humains en somme qui faisait de mauvais choix. Les journaux n’aidaient pas non plus à avoir une vision positive et en tant que semi-membre de l’ordre, la jeune femme avait déjà entendu plus d’une session de torture. Et puis parfois elle avait tout simplement peur. Peur d’être incapable de faire face, notamment si son voisin de table venait à en être un, venu spécialement pour elle. Peur également que son père un jour ne fasse les frais d’une décision prise par sa faute. Mais c’était sans doute des inquiétudes futiles pour beaucoup et Tylio avait raison. Les mangemorts avaient également le droit d’aller au restaurant, de profiter d’un moment de calme pour pouvoir manger dans un bon endroit et surtout un bon repas. Ils n’étaient pas tous méchants, ils n’étaient pas tous des psychopathes, ils avaient simplement une vision différente du monde. Evidemment qu’elle pourrait avoir une mauvaise surprise, mais d’un autre côté elle ne voyait pas non plus qui voulait s’attaquer à elle pour le moment. Tylio lui fit part du fait qu’il aurait pu également être un mangemort, parlant du fait qu’à ce moment-là quand ils s’étaient rencontré la jeune femme ne pouvait rien savoir de lui. Et c’était totalement vrai, elle était simplement tombée dans ses bras sans rien savoir, mais comme une folle pensée dans son esprit Charlotte avait eu confiance en lui. Elle était d’habitude assez douée pour donner sa confiance, même si certains disaient qu’il fallait se méfier, la relation qu’elle avait avec les autres étaient sans doute différente du reste du monde. Et n’avait-elle pas eu raison de faire confiance à Tylio ce jour-là ? Si elle s’était montrée beaucoup plus réticente, auraient-ils seulement cette conversation aujourd’hui ? Est-ce que leur destin aurait changé ? Mais d’un autre côté est-ce que si Charlotte n’accordait pas sa confiance ainsi, serait-elle vraiment elle-même ? Alors qu’elle se perdait dans des questions en soit tout à fait superflu quand on savait qu’on ne pouvait pas réécrire le passé, elle écouta Tylio lui répondre. Machinalement elle commença à jouer avec une mèche de cheveux qui venaient de tomber de sa coiffure, et tout en continuant à la lisser de ses doigts, faire une boucle avec, elle lui répondit : « Ho je sais bien qu’ils ont besoin de se nourrir, enfin tout le monde doit manger, c’est vital pour l’être humain après tout. Et puis je ne sais même pas pourquoi je m’inquiète en fait, parce que je ne vois pas pourquoi d’un coup ils s’attaqueraient à un restaurant qui pourrait leur fournir de la bonne nourriture. Mais je pense qu’ils sont toujours des êtres humains, après tout comme tu dis ils ont simplement fait un choix qui les as mené dans ce chemin-là. Après je ne suis pas d’accord sur le fait qu’on les exclue totalement, ils s’excluent eux-mêmes d’une certaine manière. Tuer, torturer, pour ceux qui le font, ne sont pas vraiment des choses que tout le monde approuve. » Evidemment que si elle le pouvait Charlotte aurait adoré les aider, elle voulait sauver sa sœur après tout, mais la jeune femme était loin d’être naïve sur le danger qu’elle pouvait encourir. Elle n’oubliait pas que les mangemorts étaient des êtres humains, mais que faire quand dans un combat on se retrouvait à défendre sa propre vie ou celle de quelqu’un qu’on aimait.

Tout le monde pouvait faire de mauvais choix, tout le monde pouvait sombrer, prendre un chemin qui n’était pas le bon pour se retrouver dans une situation bien étrange. Il ne fallait pas être sot pour comprendre que cela pouvait arriver à tout le monde même au meilleur. Les failles de chacun pouvaient être visibles ou invisibles, mais tout être pouvait céder d’une façon ou d’une autre. Un mangemort pouvait changer, comme un être doté de pure bonté pouvait mal tourner. Les choix que l’on faisait influençait notre vie, notre destin et les rencontres nous aidaient par la même occasion à suivre tel ou tel chemin. Tylio lui avoua que sans elle, il aurait sans doute pu devenir un mangemort et alors que cette phrase résonnait dans l’esprit de Charlotte, elle se sentit autant flattée que gênée. Elle l’avait su au fond d’elle, mais ne pensait pas avoir autant influencer sur lui. L’avoir empêché de sombrer. Mais alors qu’elle lui faisait part de ce sentiment, ses cheveux virèrent légèrement au jaune, alors qu’elle tentait de contrôlait son don. Malheureusement ce que lui dit Tylio en retour ne lui permit pas vraiment de se contrôler totalement. Elle entendait chacun des mots qu’il prononçait et au fur et à mesure la chevelure de la jeune femme devint totalement jaune. Charlotte eu un sourire gêné. « Je crois que je ne m’en rends pas compte non. J’avais plus l’impression que tu m’avais aidé au lieu de l’inverse. » répondit-elle. C’était vrai, il lui avait fait découvrir un nouveau monde, il lui avait ouvert les yeux sur des choses qu’elle ne voulait pas voir et surtout il était toujours là pour elle, comme nulle autre personne. Si elle avait voulu que son changement de couleur passe inaperçu, ce ne fut pas le cas quand il se mit à sourire en la voyant ainsi. Apparemment ça lui plaisait de voir les cheveux de la rousse changer à ce point. Elle écarquilla les yeux, avant de sourire à nouveau. « Moi qui pensait que ça ne se verrait pas. » rigola-t-elle. Evidemment que ça se voyait, c’était sans doute l’une des choses qu’on voyait le plus chez elle.

Dans leur couple Tylio était celui qui cuisinait ce qui était assez étrange pour leur société où de manière générale la femme devait faire à manger, mais la jeune femme n’avait jamais été douée à ça et au lieu d’empoisonner son petit-ami elle préférait clairement qu’il le fasse lui-même. Apprendre n’était sans doute pas compliqué, mais d’un autre côté, Charlotte n’avait pas la patience de le faire, elle n’avait appris que les bases, autant dire presque rien. Elle était quand même contente que Tylio cuisine afin de leur éviter de devoir manger des choses immangeables cuisinés par ses soins. Et malgré tout ce que les gens pourraient dire, ça ne gênait pas le jeune homme de faire à manger, bien au contraire. Il parla même du fait que s’ils avaient été nuls tout les deux, ils auraient dû prendre des cours. Une étincelle s’illumina dans les yeux de Charlotte à cette idée, s’imaginant déjà dans un cours de cuisine à faire exploser des aliments dans sa poêle pendant que Tylio ferait la cuisine parfaitement. « Ho ça aurait pu être drôle de prendre des cours de cuisines ! Je n’y ai jamais pensé, mais ça serait très amusant. » Elle était presque déjà prête à s’y inscrire de suite en pensant que ce serait une bonne expérience, même si elle n’y connaissait rien et ne serait sans doute pas douée. Mais c’était sans doute mieux que de manger des fast-foods tous les jours, fait pour devenir addictif, gras et très peu sain. Elle préférait il était vrai manger de la bonne cuisine. Aller au restaurant été encore étranger pour elle, mais Charlotte était certaine qu’on y mangeait sans doute mieux que dans les restaurant rapide.« Les fast-food c’est malsain, mais sans doute que de temps en temps ça ne fait pas de mal. Même si ça ne vaudra jamais un bon repas. »  Et pour le coup Charlotte avait quand même faim, mais devrait quand même attendre que les plats arrivent pour pouvoir manger. Tylio lui demanda comment s’était passé sa journée et en tant qu’artiste, la rousse lui expliqua ne pas aimer les cours théoriques. Elle avait envie de partir de l’école, mais ne pouvait pas se permettre de le faire avant d’avoir fini ses études malheureusement. Et a moins de taper son professeur avec sa chaise, elle allait devoir continuer à subir ça pendant un moment encore. Au moins quand elle était chez elle, la rousse pouvait tout simplement créer comme elle le voulait, écrire des chansons qu’elle serait la seule à entendre. Elle détestait se produire sur scène, enfin détestait et aimait en même temps. « Il faut passer par là oui, mais ça se terminera vite j’espère, même si je n’en doute pas. Le temps passe vite mine de rien. Avois confiance dépend de beaucoup de choses, mais ça reste compliqué d’être totalement serein, surtout dans un exercice dans lequel on n’excelle par totalement. Ça dépend de pleins de facteurs, mais j’imagine que même quand on croit avoir confiance on n’a pas totalement confiance. » C’était compliqué d’avoir confiance. Charlotte savait que même lorsqu’on pensait y arriver, un petit rien pouvait nous faire retomber rapidement. C’était une épreuve compliquée et un long chemin à faire pour tout le monde. Elle avait de la chance d’avoir Tylio, il la poussait vers le haut et elle savait que même lorsqu’elle tomberait, il serait là pour la relever si besoin. Ce n’était peut-être qu’un rêve, mais Charlotte comptait bien le faire durer aussi longtemps qu’elle le pourrait. « J’espère bien, mon chéri. » sourit-elle. Charlotte ne pouvait s’empêcher de sourire ce soir, mais elle se sentait si bien, si heureuse.

Elle lui demanda alors ce qu’il avait fait de sa journée et il lui parla de son sujet favori : la création des baguettes. Même s’il avait failli arriver en retard en étant absorber par la création, l’écouter parler était un véritable plaisir. Il lui expliqua qu’il ne fallait pas les laisser reposer et les créer d’une traite de peur qu’elles soient perturbées par un nouveau flux magique, expliquant que les baguettes magiques fonctionnaient comme les humains avec les humeurs. Il avait sans doute raison, après tout il s’y connaissait bien, mais cette notification rappelait à Charlotte ce que lui avait dit Monsieur Ollivanders quand elle avait acheté sa baguette autrefois. C’était la baguette qui choisissait son sorcier, la preuve était bien là, mais les sorciers ne se rendaient pas compte de l’importance de l’objet qu’ils avaient en main. On ne savait rien à part ceux qui étudiaient la science des baguettes. Charlotte trouvait ça un peu stupide, mais elle pouvait comprendre que la tâche ne devait pas être simple et réservé à quelques élus. « C’est un peu triste que l’on ne sache pas vraiment comment elles fonctionnent, après tout ceux sont nos principaux outils. Mais au moins je suis contente, je saurais pleins de choses grâce à toi et je ne serais plus ignorante. » répondit-elle très fière de ce savoir qu’elle ne comprendrait pas totalement mais qu’elle pourrait obtenir. Les plats arrivèrent et chacun put déguster ce que l’autre avait choisit pour lui. C’était incroyable bon et après avoir décidé qu’ils feraient ça à chaque fois qu’ils iraient aux restaurants, tous deux continuèrent à discuter jusqu’à ce que les desserts arrivent. Charlotte était légèrement surprise de ne pas recevoir la carte, mais en se souvenant que Tylio avait organiser la soirée, elle réfléchit sur le fait que ce soit normal. Enfin ce n’était pas vraiment normal quand elle regarda son petit-ami qui avait l’air assez nerveux, ce qui l’inquiétait légèrement à nouveau, mais lorsque le plat arriva devant ses yeux, il fallut un moment à la jeune femme pour lire convenablement ce qu’il était écrit. Non pas que c’était mal fait, mais elle avait du mal à se rendre compte de la demande qu’il venait de lui faire. Il la demandait en mariage. Très émue, la jeune femme eu un sourire, tentant de contenir les larmes de joie qui voulaient s’échapper, ayant peur que Tylio interprète mal. Un oui, c’était un oui qu’elle lui répondit. Elle le regarda alors que la glace fondait pour laisser apparaitre une bague. Les larmes coulèrent et elle le vit sourire, absolument heureux de cette réponse, ne semblant pas vraiment y croire par la question qu’il lui posa. Charlotte se leva, s’approcha de lui et vint déposer ses lèvres contre celle de Tylio. En rompant le baisé elle eue un sourire : « Oui, j’ai dit oui. » Son cœur battait la chamade dans sa poitrine. Elle allait l’épouser, elle allait devenir sa femme. Elle avait dû mal à y croire, se croisant encore dans un rêve, mais tout était pourtant réel. La rousse ne pouvait s’empêcher de continuer à sourire alors que Tylio prenait conscience qu’ils allaient bel et bien s’unir pour l’éternité. « Apparemment oui, on va se marier. » rigola-t-elle. Tout semblait irréel pour eux deux, mais ça allait pourtant bien se passer, la demande avait été magique tout comme leur relation. Elle se rassit pour l’entendre dire qu’ils n’avaient plus qu’à finir leur repas pour aller fêter la bonne nouvelle. « Oui finissons vite ce somptueux dessert et rentrons chez nous … ou alors … Tu crois qu’on peut emporter le dessert avec nous ? Et le finir quand on sera à la maison ? »  demanda-t-elle. Non pas qu’elle n’aimait pas le restaurant, dans son esprit ça pourrait être une bonne idée de finir ça tout les deux, comme de futurs jeunes mariés.