[Libre] Mauvaise compagnie forcée

La vie de Victoria n’était pas parfaite, loin de là. Elle pourrait faire tout ce qu’elle voulait pour tenter de se convaincre du contraire, la vie lui rappelait sans cesse les soucis qu’elle pouvait avoir. Et pour le coup quand il s’agissait d’une question d’héritage, la demoiselle n’était pas au meilleur de sa forme. Son père, vieux comme le monde, pensait qu’une femme ne pouvait pas prendre le relais dans son entreprise, se disant que sa fille n’aurait pas les épaules pour encaisser. Mais comment pouvait-il pensé ça ? Elle était Victoria de Queensberry, elle s’était élevée presque seule pendant que lui était toujours ailleurs en voyage, que sa mère se préoccupait d’elle que pour garder les apparences et que tout sa vie, Vicky avait simplement était seule face à elle-même. Mais non son père avait pris la décision de léguer tout l’héritage de sa famille au cousin stupide de la jeune femme qui voyait les femmes comme bonnes à rien et qui pensait être au-dessus de tout le monde alors qu’il était encore puceau. Victoira ignorait complètement ce qu’elle pouvait faire, mais en apprenant ça ce jour-là, elle se mit dans une rage folle dans son appartement avant de se rendre compte que casser les objets ne résoudrait rien. Il fallait qu’elle réfléchisse, qu’elle trouve un plan pour éviter que cela ne se produise. Elle faisait les cent pas de son appartement, avant de se dire que boire un peu ne lui ferait pas de mal pour oublier. Victoria se voyait mal aller au chaudron baveur, trop de monde et beaucoup trop de joie pour son état. Comaéthylic depuis sa dernière rencontre avec le barman, elle n’y allait plus ou presque plus. Bon il restait pré-au-lard. Victoria transplana jusqu’au village sorcier et observa de la fenêtre l’ambiance aux trois balais. Aussi pitoyable que celui du chaudron baveur. Alors elle continua à marcher, se disant qu’elle aurait dû penser à ce lieu avant tout les autres. La tête de sanglier avait été son repère quand elle était à Poudlard, aimant être seule pour penser et ne pas être critiquer pour sa manière d’être. Elle s’assit à une table, commandant un verre de whisky et machinalement sortit son calepin et sa plume pour écrire. D’un côté ça faisait du bien de déverser sa haine sur le papier, mais c’était aussi un bon moyen pour élaborer des plans. Si Victoria ne s’occupait pas de ce qui se passait dans le bar, elle ne s’attendait pas à ce qu’un sort la touche de plein fouet. Inconsciente que c’était un sort rater, rapidement elle se retrouva engluer, coller à un jeune garçon qu’il lui semblait avoir déjà vu et qui semblait aussi de bonne humeur qu’elle l’était. Victoira fixa le jeune homme, incrédule, avant de comprendre ce qu’il se passait. «  Ho non mais c’est pas vrai !  » s’énerva-t-elle de manière très agressive, désespéré par la situation. Elle tenta de se défaire de la glue qui le liait à lui, mais rien n’y faisait, ils semblaient lier sans pouvoir rien y faire. Et le moins que l’on puisse dire c’était que ça ne plaisait pas du tout, du tout à Victoria. Elle lui lança un regard noir et observa la salle pour trouver le coupable. «  Mais quel crétin a osé faire ça ? C’est totalement ignoble ! » Et se retournant vivement pas celui à  qui elle était désormais lié, elle lui lança un regard noir avant de lui adresser quelques mots : «   Et comment on enlève ça ? Toi, hein comment on se débarrasse de ça ? » Il allait bien trouver une solution. Il allait devoir trouver.

Comment elle allait se sortir de cette situation ? Comment cela pouvait-il lui arriver à elle ? Après tout elle n’avait rien fait pour mériter ça, sa venue ici n'était nullement dans ce but. Vicky aurait aimé pouvoir profiter simplement, s’apitoyer sur son malheur et ses sombres pensées sans devoir en plus supporter un gamin avec qui elle était collée. Sans doute que ce n’était pas de sa faute, malheureusement pour lui c’était envers lui que Victoria avait décidé de déverser toute sa colère et elle avait à revendre. Elle avait beaucoup de choses à dire, beaucoup d’émotions à laisser sortir, mais alors qu’elle se mettait clairement en position de victime, ce qu’elle était, le jeune homme lui lança à son tour un regard noir avant de lui répondre. Et là ce fut le drame. Vicky aurait sans doute pu se retenir un petit peu du moins, mais alors qu’il lui disait qu’elle était incapable de réfléchir, qu’il lui laissait entendre qu’il avait essayer lui-même de les sortir de là, elle ouvrit grand les yeux. Comment osait-il ? Il ne la connaissait pas et en plus de tout ça, il se mettait à la vouvoyer tel une vieille bique à qui on devrait tout crier pour qu’elle entende. De colère, elle fronça les sourcils. Elle n’allait pas se laisser faire comme ça, surtout pas par un maigrichon blanchâtre à peine sortie de son berceau. «  Non mais seulement on m’insulte mais en plus on est un incapable.  » Elle continua à maugréer pour elle-même, cherchant sa baguette magique dans son sac pour essayer quelque chose. Victoria n’était pas la plus douée en sortilège, elle se débrouillait comme elle le pouvait, mais elle avait sans doute plus d’expérience pensait-elle que cet incapable. Elle murmura quelques formules pour essayer de défaire le maléfice qui les touchait, mais cela sembla ne faire aucun effet. Exaspéré, encore plus en colère qu’auparavant. La jeune femme l’écouta d’une oreille, écoutant son plan qui consistait à les faire transplané au chemin de traverse pour trouver une solution. Elle le fixa attentivement, son regard noir de colère poser sur elle et se demanda vraiment s’il réfléchissait lui aussi ou s’il faisait exprès. Déjà elle ne transplanerait jamais avec un inconnu et de plus c’était trop de risques à prendre inutilement. Victoria tenait à sa vie, elle ne voulait pas qu’on la lui prenne aussi facilement. Elle eue un petit sourire ne coin et répondu avec ironie : « Mais oui bien sûr transplanons, risquons nos vies comme si ce n’était pas déjà suffisant d’être attachés l’un à l’autre. Stupidité ! Autant aller à Poudlard on est plus près on demandera de l’aide là-bas. » Rentrer à Poudlard quand on connaissait le château pouvait être facile, bien qu’elle n’était pas certaine d’y arriver, mais c’était sans doute l’endroit le plus propice pour obtenir de l’aide. Et puis ça ne lui ferait pas de mal d’y aller étant partie cinq ans plus tôt. Elle ramassa sa baguette, fini son whisky d’une traite et commença à se lever pour partir, quand elle fut rapidement ramenée à la réalité du fait que lui ne bougeait pas. Elle grommela le voyant regarder autour de lui. : «  Aller bouge-toi, stupide nigaud !  » C’était gratuit, les insultes, mais elle n’en avait que faire, sa colère était grande, mais Victoria arrivait encore à ne pas dépasser les limites de la décence.

Hs : Désolée pour les insultes gratuites x)