Timothy ✤ Damn it, my teacher is so sexy.

La nouvelle année scolaire était sur le point de démarrer. La jeune femme entrait en cinquième année de cursus enseignement, option sortilèges et elle était assistante pour les besoins de son stage, auprès du professeur Jones, qui venait tout juste d'arriver dans cette université. L'an passé elle avait travaillé avec un professeur âgé et elle avait hâte de découvrir une nouvelle personnalité, peut-être de nouvelles techniques d'enseignement, certainement de nouvelles techniques de recherches... La demoiselle avait hâte de découvrir tout cela et justement aujourd'hui, en cette veille de rentrée scolaire, elle devait se rendre à l'université pour rencontrer le nouvel enseignant, se présenter à lui, voir un peu comment il comptait travailler cette année, son programme... La demoiselle devait donc rencontre le futur professeur aujourd'hui pour voir comment ils allaient travailler ensemble au cours de l'année.

Elle arrive à l'université en ce dernier jours d'Aout, accablée par la chaleur malgré son débardeur et son short donnant, encore, un air estival. Dans les rues bientôt les pulls remplaceront les petits t-shirt mais pour le moment, tout le monde profite encore de la fin de cet été indien. Gagnant l'université elle se présente à l'accueil de celle-ci et demande à voir le professeur Jones. Rapidement, on la redirige non pas vers le bureau de ce dernier mais vers la salle des professeurs. Après tout ce temps passé à l'université évidemment, la demoiselle ne met que quelques minutes à atteindre la pièce, connaissant parfaitement son chemin et elle toque, à la porte. Une femme ouvre, elle ne sait pas qu'elle matière elle enseigne.

«- Bonjour, je suis Lucrétia Croupton Madame, je viens voir le professeur Jones, l'université m'a envoyé un hiboux pour me dire de me présenter à lui aujourd'hui.» annonce la demoiselle.

Et la femme disparaît en disant qu'elle va le chercher. Rapidement, elle est remplacée par un homme, dans l'encadrement de cette porte et Lucrétia a le cœur qui vacille. Elle a l'impression d'avoir encore plus chaud, tout à coup et elle passe une main dans ses cheveux, nerveusement, un peu surprise, en se félicitant d'avoir enfilé une tenue correcte et de ne pas s'être pointée en mode flemmarde négligée. Bon sang, c'est qu'il n'est vraiment pas mal.

«- Bonjour je suis Lucrétia Croupton, étudiante en cinquième année, cursus enseignement, sortilèges. J'exerce mon stage au sein de l'université, auprès du professeur de sortilèges... Vous donc. L'université m'a donc convié à venir me présenter aujourd'hui, voir comment vous souhaitiez que nous travaillons, les tâches que vous me confiez...» annonce la demoiselle en retrouvant rapidement contenance et assurance, le gratifiant de son plus beau sourire sans manquer d'observer les détails de son visage, ce regard bleu... Merlin.

La demoiselle serre la main du professeur comme ce dernier lui tend la sienne et se présente à son tour. La voix qui accompagne ce physique est loin de déplaire à la jeune femme, qui la trouve même beaucoup trop sexy pour le rôle et elle se demande pourquoi, bon sang, il n'avait pas eut la voix d'un canard, histoire de casser un peu son image ? Il fallait vraiment qu'il soit aussi... aussi... lui ? Elle retient un juron, qu'elle lance uniquement dans sa tête et ne peut s'empêcher de penser, une seconde, que les relations avec les professeurs sont à proscrire, mais que ce serait aussi beaucoup plus facile s'ils n'engageaient pas un mannequin pour dispenser des cours. Elle a l'impression qu'elle pourrait se noyer dans le bleu de ses yeux.

«- Effectivement je suis en stage auprès de votre prédécesseur depuis trois ans, avant ça j'ai fais un stage d'une année auprès des briseurs de sorts à Gringotts !» répond la jeune femme comme l'homme la questionne sur ses expériences précédentes.

Apparemment l'homme n'a pas été informé du fait qu'il aurait une assistante. Et la demoiselle est navrée, alors, de le lui apprendre elle-même, dans ces conditions, alors qu'il semble quelque peu prit de court, tant est si bien que c'est à elle de répondre à quelques questions que l'administration aurait déjà dût régler. Il avait peut-être survolé son contrat sans le lire en détail, parce que les gens ne lisent jamais intégralement ce genre de choses et qu'ils pourraient même vendre leurs mères sans s'en rendre compte, à force de procéder ainsi.

«- Normalement, seulement les cours de sortilèges. J'observe et je donne un coup de main normalement, ou je sers de partenaire pour les démonstrations. L'an passé l'ancien professeur ayant été malade j'ai été amenée à corriger, pour lui, quelques copies. L'assistant est surtout sensé vous aider finalement.» répond la demoiselle en le gratifiant, de nouveau, d'un sourire. «Mais allons, ne parlons peut-être pas de cela au milieu d'un couloir ! Je crois que la cafétéria est ouverte ! Un café, cela vous tente ?»

Elle aurait put se contenter de discuter des formalités ici. Elle aurait put se contenter d'évoquer l'idée d'aller dans son bureau, donner un cadre strict et professionnel à leur entrevue. Mais non. Le choix de proposer la cafétéria et un café n'a rien d'anodin et la brunette le sait au fond d'elle. Elle sait aussi qu'elle ne devrait vraiment pas.... Mais que son devoir va à l'encontre de ce qu'elle souhaite dans l'immédiat. Malheureusement, elle n'a pas l'habitude d'abandonner ses désirs, de faire une croix sur ce qu'elle veut. Au contraire, elle a l'habitude d'être têtue, capricieuse, d'obtenir ce qu'elle souhaite.

Pour elle, ce n'était pas bien grave que son professeur ne soit pas au courant, elle ne lui en tenait pas rigueur, elle avait conscience que quand on arrive dans un nouvel établissement on a énormément de choses à faire, que les autres professeurs, le directeur, tout ce monde, a bien des choses à dire et ne peut pas penser à tout, certaines choses passent à la trappe, ce n'est pas un drame. Enfin ce n'est pas un drame s'il ne refuse pas de lui enseigner, elle ne sait pas trop comment cela fonctionne pour les professeurs mais normalement ils sont en droit de ne pas accepter leur stagiaire ou de choisir celui-ci.

«- Je comprends mais ce n'est pas grave ne vous inquiétez pas, si on ne vous l'a pas dit il est normal que vous ne sachiez pas et j'imagine que le doyen a beaucoup de chose à penser avec la rentrée qui approche, ça ne facilite pas les choses et j'imagine qu'il ne peut pas penser à tout, qu'il regrettera certainement de ne pas avoir pensé à vous tenir informé de cette  spécificité.»

La demoiselle lui sourit, minaude légèrement, l'invite à prendre un café, prétendant qu'ils seront plus à l'aise à la cafétéria. Elle se surprend un peu elle-même, car elle n'a jamais jeté son dévolu sur un professeur. Et cependant elle agit avec lui comme n'importe quel autre type qui croiserait sa route et qui lui plairait. Elle dragouille, l'air de rien, sans sortir un rentre-dedans trop évident qui la desservirait certainement en faisant fuir le professeur. Non, elle reste discrète tout de même, tâche de ne pas rendre ses intentions trop évidentes non plus. Si elle l'avait croisé dans une soirée, il est probable qu'elle y serait allé plus franco. Ici, le contexte est bien différent naturellement, elle ne peut pas agir comme si elle était dans une fête étudiante.

S'installant dans la cafétéria, la jeune femme remercie le serveur comme on leur apporte les cafés qu'ils viennent tout juste de demander et elle reporte son attention sur son professeur qui s'inquiète de savoir si en trois ans elle n'est pas un peu lasse de faire de l'observation, alors qu'il suppose qu'elle souhaite devenir professeur de sortilèges.

«- En fait non, je souhaite devenir créatrice de sortilèges, chercheuse, mais comme l'ancien professeur ne souhaitait pas s'encombrer d'un stagiaire pendant ses travaux de recherches, et comme le professeur Rosier à Poudlard avait déjà quelqu'un, il a fallut que je me rabatte seulement sur l'enseignement. Et je n'ai pas changé par la suite, parce que ma convention de stage mentionne seulement l'enseignement, de fait, donc l'école n'est pas couvertes si je sors du cadre scolaire et qu'il m'arrive quelque chose. Hors ma convention est signée jusqu'à la fin de ma septième année et la modifier semble embêter l'administration... de tout façon, comme le professeur ne voulait pas changer d'avis sur le cadre de mon stage je n'avais pas vraiment besoin de la faire modifier. J'avais moins de soucis avec Gringotts car j'avais signée une convention pour un an, reconductible. Quoiqu'il en soit, ce serait vraiment très enrichissant de pouvoir donner un cours oui ! Parce qu'en trois ans, niveau enseignement je pense que j'ai fais le tour !»

Alors que l'homme suppose que la demoiselle souhaite devenir par la suite enseignante en sortilèges, du fait de son stage auprès de lui en ces termes, la jeune femme ne tarde pas à répondre que non, se confiant sur ses réelles aspirations pour l'avenir, la recherche, la création de sortilèges... Seulement elle avait eut un professeur pour le moins agaçant sur ce point et qui avait totalement refusé de lui venir en aide, de la former, car il ne voulait pas s'encombrer d'un élève au cours de ses recherches. Peut-être aussi qu'il ne voulait pas risquer de devoir partager la gloire d'une découverte, alors même qu'une stagiaire ne pouvait toutefois pas lui faire de l'ombre, à moins d'être la nouvelle Merlin. Ce qu'elle était loin d'être elle le savait pertinemment. Elle était bonne élève et intéressée, mais cela s'arrêtait là, clairement. Cependant, l'homme qui lui fait face semble bien plus ouvert que son prédécesseur alors qu'il parle de modifier éventuellement le contrat de stage qu'elle a signé avec l'établissement. Comment ? Souhaiterait-il donc s'occuper d'elle et lui montrer autre chose que l'enseignement ? L'aider à ses recherches et voir, exactement, comment cela fonctionne au juste ? La jeune femme, évidemment, est plus qu'intéressée alors qu'elle imagine les heures passées pour travailler sur de nouveaux sortilèges. En tête à tête avec lui, en prime. Magnifique. Il a beau ne rien promettre, le simple fait qu'il le propose et prenne le problème au sérieux met un peu de baume au cœur de la jeune femme.

«- Merci monsieur ! Si vous n'y parvenez pas ce ne sera pas bien grave non plus, je vous remercie en tout cas d'essayer de trouver une solution pour moi, ce serait réellement un plaisir de pouvoir étudier sur ce qui m'intéresse vraiment et ne pas me cantonner à l'enseignement qui n'est finalement pas vraiment proche de ce que je souhaite faire.»

La jeune femme lui adresse un sourire, encore, passant une main dans ses cheveux négligemment, de nouveau, et elle écoute attentivement ce que le professeur dit sur le fait de la laisser diriger un cours. Il propose de réfléchir mais de valider, d'abord, ce qu'elle souhaite faire. Néanmoins l'idée de la brune est déjà bien présente dans son esprit et elle songe à un sortilège qui la fascine depuis des années, sur lequel elle mène quelques recherches en parallèle de ses études, pour permettre de trouver un contre-sort à celui-ci quand les personnes liés ne souhaitent plus le respecter.

«- Je sais ce que je voudrais travailler, si vous n'avez pas déjà prévu ce sortilège avant cette date vous-même. Mais je souhaiterais travailler le serment inviolable. Mettre en garde, surtout, les étudiants contre celui-ci puisque s'il n'est pas respecté, la personne qui commet l'outrage est condamnée à mourir de ne pas voir respecté son engagement. Naturellement, de ce fait, je ne pense cependant pas proposer de pratique puisque les conséquences pourraient en être dramatiques.»

La jeune femme espère que son nouveau professeur sera en mesure de faire quelque chose pour elle et d'obtenir de l'administration que le contrat de stage soit modifié, de sorte qu'elle puisse d'avantage se consacrer à la recherche, qui correspond à son souhait d'avenir, qu'à l'enseignement qui ne correspond pas vraiment à ses projets d'avenir. La jolie brune nourrit quelques espoirs de pouvoir, de ce fait, travailler très prochainement sur de la recherche, sans trop savoir cependant sur quoi le professeur Jones travaille actuellement. La brunette espérait pouvoir le découvrir rapidement après avoir obtenu une réponse favorable de la part de l'administration de l'université, pour changer sa convention de stage afin d'en faire une stagiaire en recherche et non plus une stagiaire en enseignement.

Et l'homme la met en garde, lui faisant savoir que travailler dans la recherche lui demandera plus d'investissement, plus d'heures de travail, qu'elle n'en accorde déjà à ses cours et à son stage. Certes la demoiselle s'en doute bien pour la simple et bonne raison qu'elle tente déjà de faire des recherches, en s'intéressant donc à un éventuel contre-sort du serment inviolable, mais c'est une tâche longue, difficile et peut-être même hors de portée pour elle... mais elle est ambitieuse et n'a pas l'habitude de baisser les bras. Alors elle continu malgré tout. Elle se doute que ce sont des heures de boulot pour parfois peu de résultats, voire pas du tout, beaucoup de frustration.. qu'elle évacuera certainement en sortant faire la fête. Si ça l'intéresse de l'accompagner... Elle lui adresse un nouveau sourire.

«- Oui je n 'en attend pas moins d'une telle discipline, à vrai dire.» répond la demoiselle comme l'homme vient de la mettre en garde.

Elle ne parle pas encore du fait qu'elle a déjà essayé de mener des recherches, toute seule, en manquant probablement un peu de technique, de savoir faire, évidemment. Elle n'en parle pas parce que ce serait prétentieux, peut-être et elle ne veut pas lui donner cette image d'elle. Si la belle a de l'ambition, elle n'en devient pas arrogante. Elle en parlera peut-être plus tard. Probablement, en fait. Quand ils se connaîtront d'avantage et qu'il saura ce qu'elle veux. Histoire de ne pas gruger l'impression qu'elle lui fait pour le moment. Pour le moment ils doivent se concentrer sur les cours à donner. Et ce cours qu'elle devra présenter elle-même.

«- J'ai une idée, encore un peu vague, il faudra que j'y réfléchisse d'avantage mais oui, je risque d'avoir besoin de faire un semblant de pratique. Peut-être avec une farce et attrape. Une boutique a ouvert sur le chemin de traverse, je devrais voir s'ils ne vendraient pas un objet qui vous «châtie» quand vous ne tenez pas une promesse. Quelque chose qui leur fasse expérimenter la réaction du sort, sans le sort.»

Il semblerait que tout deux aient plus ou moins fait le tour de la question, la jeune femme le sent bien à mesure qu'ils parlent du cours à donner bientôt, parce qu'elle ne voit pas de quoi ils pourraient bien parler d'autre. Hors pour sa part la demoiselle prolongerait volontiers cette entrevue. Alors qu'ils parlent du cours qu'elle va devoir donner le mois prochain, cours pour lequel elle sait déjà quel sortilège elle veut étudier, mais pour lequel il lui manque l'aspect pratique du fait que les étudiants ne peuvent pas se lancer des serments inviolables, la mort menaçant tout ceux qui ne tenaient pas leur engagement, Lucrétia songe dans un même temps à ce qu'elle pourrait éventuellement demander à l'homme de sorte qu'ils ne mettent pas fin si rapidement à ce rendez-vous. Quoique, elle ne devrait pas forcément vouloir trop brusquer les choses aujourd'hui, alors que la patiente et le temps lui permettraient certainement d'avoir finalement ce qu'elle souhaitait.

L'homme déclare qu'elle a encore le temps de réfléchir à la partie pratique de son cours, à comment elle va faire pour intéresser ses élèves. Parce que même si ce sont des adultes et qui suivent un cursus sensé leur plaire, sensé coller à ce qu'ils veulent faire de leur avenir, il n'en reste pas moins que les intéresser est parfois difficile et ils préfèrent la pratique, pratique qui est beaucoup trop dangereuse ici. Et pourtant, pourtant il faut bien qu'ils soient mit en garde contre ce sortilège, d'autant plus que certains imbéciles décident de faire un romantique serment inviolable le jour de leur mariage, pour se promette amour, fidélité... Et mourir comme des imbéciles quelques années plus tard quand ils veulent se séparer, quand l'amour s'est consumé. Classique.

«- Je ne manquerait pas d'y réfléchir, vous voulez que je vous soumette le cours en avance pour le valider, vérifier les informations que je compte divulguer aux élèves, leur exactitude ?» questionne la demoiselle, achevant ainsi probablement la discussion sur le cours qu'elle donnera.

Il demande si elle a des questions, encore, et la demoiselle se désespère un peu de ne pas en avoir, de n'avoir aucun prétexte pour rester ici sinon... son café, qu'elle n'a pas terminé. Et si lui n'a pas terminé le sien, elle a peut-être, de fait, une excuse pour s'attarder encore un peu, sans en faire trop, sans être trop... insistante.

«- Non non, aucune question je crois. S'il m'en vient, je vous ferais parvenir un hiboux, pour ne pas vous déranger de manière inopinée.» répond la brune avec un sourire, avant d'amorcer un tout nouveau tournant pour cette discussion. «Pourquoi l'enseignement, si vous êtes chercheur, professeur ?» questionne la brune en portant désormais son intérêt sur l'homme qui lui fait face, plus que le professeur.

La demoiselle observe son professeur alors qu'ils règlent tout deux les derniers détails de ce cour qu'elle devra donner dans quelques temps, comme si elle était vraiment professeur de sortilèges. Et l'homme lui demande donc de trouver un sujet. Il parle de réfléchir, mais elle a déjà son idée en tête, que l'homme valide tout en stipulant de penser à faire tout de même une partie pratique pour intéresser les étudiants. Oui elle sait que c'est très important même si ce sont des adultes. En leur qualité de sorcier ils ont toujours tendance à considérer qu'un cours n'est intéressant que lorsqu'ils peuvent faire usage de leur baguette. Elle le sait parfaitement, donc elle prendra garde à leur donner un peu de pratique même si elle ne sait pas encore comment et qu'elle va donc devoir réfléchir à la question.

Elle hoche la tête comme l'homme répond qu'il ne veut pas voir le cours en avance et qu'il la reprendra seulement le jour du cours s'il est nécessaire de le faire ce qui ne manque pas de lui mettre un gros coup de pression même si elle sait bien que l'homme a raison quand il dit que dans le monde du travail personne n'est sensé perdre de son temps à repasser derrière elle pour vérifier ce qu'elle aura fait, dit, ou écrit. Certes mais comme après tout c'est son enseignement de base et ses élèves, la demoiselle préférait s'assurer des modalités de réalisation de ce cours, de ce qu'il préférait faire pour que ce ne soit pas non plus une catastrophe le jour venu.

«- Même la partie pratique, je ne vous la soumet pas en avance ? Je demande cela par rapport aux règles de sécurité de l'école, ce genre de choses, peut-être que mon idée peut ne pas convenir, même si je ne sais pas encore ce que ce sera... C'est que je ne voudrais pas qu'il puisse y avoir des soucis pour vous comme pour moi avec l'administration s'il... arrivait quelque chose, même si naturellement je ne compte pas faire quelque chose de trop risqué... il est possible toutefois que je ne suspecte pas un danger dans ma méthode ? Juste pour être sûre...»

Comme il semble que la conversation sur le cours touche à sa fin, l'homme questionne la jeune femme pour recueillir ses éventuelles questions et cette dernière n'en a pas. Pas pour les cours ou le stage en tout cas. Cependant elle n'a pas envie de partir tout de suite, pas envie de mettre un terme si rapide à leur entrevue. Alors elle cherche ce qu'elle pourrait demander, en remarquant qu'ils n'ont pas terminé leur café. Elle peut donc en profiter, songe-t-elle et cherche ainsi de plus belle ce quelle pourrait dire ou faire. Si bien qu'elle le questionne finalement pour savoir ce qui peut l'attirer dans l'enseignement alors qu'il est lui-même plutôt chercheur, à priori.

« - Oh, oui, je vois, une bourse de recherches cela ne se refuse pas lorsqu'on a la chance d'en obtenir une. J'espère que vous aurez alors le temps de mener à bien vos recherches dans ce cas et que le job de professeur ne sera pas trop prenant, pas trop gourmand en temps... N'hésitez pas si vous avez besoin d'un peu d'aide.» rappelle la demoiselle en affichant un large sourire, cherchant déjà une autre piste sur laquelle relancer la conversation. «Et vous avez des enfants ou vous allez attaquer directement par une petite vingtaine tout juste sorti – encore que – de l'adolescence ?» demande-t-elle en riant, prêchant l'information pour découvrir son statut familial et marital.

La jeune femme préfère être sûre et certaine de ce qu'elle a le droit de faire ou pas dans le cours qu'elle devra donner car elle ne veut pas franchir les limites et ne veut pas risquer de mettre ses camarades en danger. Et comme elle ne souhaite pas non plus avoir de problèmes avec l'école, la jeune femme préférerait nettement que l'homme valide la pratique qu'elle compte leur montrer pendant ce cours-là, pour être certaine que tout soit en règle, que tout soit conforme à ce qu'il désire et aux règles de sécurité de l'école, dans un même temps. La demoiselle ne peut pas se permettre de faire un pas de travers et mettre en danger des étudiants, elle a peur de ne pas forcément se rendre compte de la dangerosité de l'activité proposé. Après tout le sort qu'elle veut travailler avec eux est très complexe, très ambitieux et ce ne sera pas simple d'intéresser ses étudiants en leur donnant de la pratique intéressante, non dangereuse... Le fait que l'homme parle de regarder son plan quand elle l'aura trouvé la rassure quelque peu et elle le remercie alors. L'homme lui dit de se faire confiance, la confiance c'est une chose dont elle ne manque pas à vrai dire, alors ça devrait le faire tout de même. Elle espère juste trouver quelque chose de suffisamment intéressant au goût de ses camarades.

«- Merci monsieur, je vous montre tout cela dès que j'ai une idée un peu plus précise de ce que je peux proposer pour intéresser les étudiants, tout en ne leur faisant courir aucun danger. Je sais bien que s'ils ne sortent pas leur baguette, ils n'écoutent jamais, ou trop peu, c'est fort dommage car ils en oublient parfois la gravité des enseignements et des mises en gardes qui leurs sont faîtes.»

La conversation continue bien qu'ils en aient finit avec les soucis de stage, les discussions scolaires. Mais comme il demande si elle a des questions, la demoiselle souhaite le retenir auprès d'elle, le découvrir, en apprendre plus à son sujet. Alors elle le questionne pour découvrir ce qui l'a poussé à vouloir devenir prof alors qu'il lui semble qu'il est chercheur. Quand elle entend la mention d'une bourse de recherche, naturellement, elle comprend mieux.

«- Je vais l'espérer très fort !» lance alors la demoiselle.

Elle continu de le questionner, s'intéressant à la question des enfants qui lui apprend que l'homme est marié, comme il mentionne sa femme. Flûte. La demoiselle lève un sourcil en observant ses mains tandis que l'homme la met en garde sur le fait que le mariage et le travail ça ne fait pas bon ménage. Oui, oui, certainement, mais elle n'entends qu'à moitié ce qu'il dit. Pas d'alliance. Elle lève un sourcil vers lui, sans comprendre, décidant de creuser un peu plus.

«- Vous ne portez pas d'alliance ?» demande-t-elle encore avant de sourire. «Attaquer par une vingtaine d'adolescent, de quoi vous dégoûter à vie de l'envie de devenir père !»