Timothy • Si mentir était un crime, on serait déjà tous en prison.

« We'll sing a song, a soldier's song, With cheering rousing chorus, As round our blazing fires we throng, The starry heavens o'er us; Impatient for the coming fight, And as we wait the morning's light, Here in the silence of the night, We'll chant a soldier's song. »

Une histoire d’amour au début du vingtième siècle où tout commence. La passion, l’envie, la légèreté, les trois sentiments naturels et indispensables pour qu’un flirt se transforme en sentiment. Cette idylle prend place dans un charmant village de L’Irlande du Nord, un bel endroit où maisons s’accolent, où les arbres puisent leur énergie dans l’eau d’une rivière virevoltant autour d’un pont de pierre. Ce jeune homme et cette jeune femme, qui simplement de passage dans ce magnifique endroit, n’aurait pu ne jamais se croiser. Plus fort que tout, le destin les avait mit sur la même route. Quelques années plus tard, les deux amoureux se retrouvèrent à acheter une maison ensemble à dans ce même endroit, lieu de leur coup de foudre. Deux sorciers, deux amants, deux âmes amoureuses réunis sous le même toit. Cet amour si pur entrainé par la fougue et la jeunesse, le genre d’amour qui donne des ailes et qui pousse aux folies. Le fruit de ce sentiment partagé entraina une naissance. Un petit garçon avec de grands yeux bleus et des cheveux noir de jais. Le rituel de nommer cet enfant ne fut pas sans encombres. Ainsi fut-il nommé Timothy en hommage à son défunt grand-père. Le deuxième prénom, Samuel, fut choisi par la mère, rappelant l’un de ses chanteurs favoris. Elevé au grand air dans les campagnes de l’Irlande du Nord, il allait pouvoir profiter de la pureté d’un environnement merveilleux. Installé dans une maison en pierre dans les campagnes, Timothy grandit. Quelques années plus tard, ses parents lui offrir un petit frère : Avery. Les deux garçons avaient seulement une demi-douzaine d’année d’écart, mais dés son plus jeune âge, le garçon allait prendre son rôle de grand frère très au sérieux. Comme beaucoup avant lui, le petit garçon dévoila ses premières aptitudes magiques. Ses deux parents étaient également sorciers, et travaillaient au ministère de la magie : sa mère au sein du département de la justice magique, et son père au département de contrôle et régulation des créatures magiques. Quelle ne fut donc pas sa joie lorsqu’il reçut finalement sa lettre, le jour de son onzième anniversaire. Sa mère avait laissé quelques larmes de fierté, tandis que son père l’avait chaleureusement félicité. Le garçon n’avait plus qu’une hâte maintenant : que le premier septembre arrive le plus vite possible pour qu’il puisse partir pour de nouvelles aventures.


For I’m the Hogwarts Sorting Hat and I can cap them all. There’s nothing hidden in your head the Sorting Hat can’t see. So try me on and I will tell you where you ought to be. You might belong in Gryffindor where dwell the brave at heart, their daring, nerve and chivalry set Gryffindor apart.

A l’aube de sa prochaine rentrée à l’école de magie, il fut décidé que toute la famille se rendrait au Chemin de Traverse. La liste des fournitures scolaires avaient été envoyée en même temps que la lettre d’admission et personne n’oubliait que les livres, potions, et baguette magique devaient être achetés. Ce fut une longue journée à marcher sous un soleil tapant, à entrer dans une boutique après une autre. Pour autant, ce fut un excellent souvenir dans la tête du petit garçon. Son père l’avait déjà emmené dans ce lieu auparavant, mais cette fois-ci, ils y étaient pour lui. Il prit tellement de plaisir à choisir ses robes, et à faire les essayages ; encore plus à regarder ses livres, avant que sa mère ne lui rappelle qu’il aurait tout le temps pour cela. Mais son endroit favori restait et demeurait la boutique d’Ollivanders. Il allait enfin avoir une baguette magique, et rien ne le rendait plus heureux. Evidemment, la boutique était assez impressionnante et il ne fit pas le malin quand il y rentra. On lui proposa plusieurs baguette, et après avoir provoqué quelques dégâts dans la boutique du fabricant, Timothy la trouva : Bois d’Aulnes, ventricule de dragon, 25.7 centimètres. Quelques semaines plus tard, le petit garçon fut emmené à la gare de King Cross, un fameux premier septembre mil neuf cent soixante, où il prit son train voie numéro 9 ¾ à onze heures précises. Encore un merveilleux souvenir qui l’avait immédiatement emplie de joie. Si certains premières années se montraient stressés à l’idée de traverser ces allées aux multiples compartiments, Tim semblait comme un poisson dans l’eau, trop occupé à vouloir tout découvrir avant son arrivée dans la célèbre école de sorcellerie : Poudlard. Dans ce train, il allait rencontrer plusieurs garçons du même âge, avec qui il allait drôlement bien s’entendre, et qui deviendrait vite indispensable à sa vie à l’école. Quelques heures plus tard, arrivé à Poudlard, il fut l’heure de la cérémonie de répartition pour le groupe de première année. Tous les anciens élèves se trouvaient assis à leurs tables respectives lorsque Timothy, accompagné des autres enfants de son âge, pénétra dans la Grande Salle. Quatre maisons différentes. Quatre choix. Et un choixpeau pour décider dans quelle maison il serait envoyé. Sa mère avait été réparti chez les Serdaigle à l’époque, tandis que son père faisait parti des courageux Gryffondor. Un à un, on les appela. Le tour de Timothy Jones arriva plus vite qu’il ne pensait. Mais le choixpeau n’eut pas grande hésitation en se posant sur la tête du garçon et l’envoya presque directement chez les hardis gryffondor.


Now years have passed, and everything is different. I wish I could say I have a control on my life, but everybody seems to have this control except me. Be a teenager rocks, particularly when you have the chance to have friends.

Les années passèrent. Timothy se fit une place chez les Gryffondor qui devinrent vite sa seconde famille. Les garçons qu’il avait rencontrés dans le train le menant à Poudlard devinrent des piliers dans sa vie à l’école. Ils formèrent ensemble un bon groupe de copains, et firent les quatre cent coups ensemble, au plus grand damn de certains de leurs camarades, et de leur directrice de maison, évidemment. Malgré le fait qu’il puisse se montrer dissiper, Tim était plutôt un bon élève, assez travailleur. Il montra de vrais talents en cours de sortilège, qui devint vite sa matière préféré. Au cours de sa scolarité, le garçon découvrit avec passion le quidditch, et entra dans l’équipe au cours de sa troisième année après avoir passer les sélections. Il joua au poste de poursuiveur pour son équipe. D’ailleurs à la fin de sa quatrième année, ils réussirent même à décrocher la coupe des quatre maisons, ce qui le rendit tellement fier, évidemment. Mais l’une des choses à retenir de son éducation à Poudlard, est sans doute sa rencontre avec Astrid. Magnifique jeune femme aux cheveux blond comme le blé, appartenant à la maison Poufsouffle, et d’un an sa cadette. Il finit par tomber amoureux d’elle au cours de sa cinquième année. Evidemment, les histoires d’amour à cet âge sont fait de hauts et bas. Et pourtant … si personne n’aurait misé un gallon sur leur histoire, ils finirent leur septième année toujours fou amoureux.
Les derniers mois à Poudlard furent sans doute les plus durs. D’une part, parce que chaque professeur leur donnait une montagne de devoirs pour les préparer pour les aspics. Et d’autre part, car Timothy allait bientôt quitter cet endroit qui lui avait apporté tant de bonheur. Il allait être assez dur pour lui de faire ses adieux au château et tous les souvenirs qu’il avait eu ici. Il eut de très bonnes notes à ses examens de fin d’année, ce qui lui permit de pouvoir entrer à l’université de Londres pour continuer ses études.

Il commença à étudier les sortilèges en vue de devenir professeur. De longues études, puisqu’elles allaient durer sept ans. Mais Timothy avait toujours eu la volonté d’aller au bout de ses désirs et rêves, et il n’allait certainement pas abandonner à cause de la difficulté. Il avait donc dix huit ans lors de sa première année à la faculté de sortilèges. Deux ans plus tard, il demanda en mariage Astrid, lors d’un diner romantique devant les étoiles qu’il avait organisé pour la surprendre. Et pour son plus grand plaisir, celle-ci accepta. Quand on est jeune et fou amoureux, on ne réfléchit pas n’est-ce pas ? Ils se marièrent l’été suivant. Une petite cérémonie qui comprenait leurs familles respectives et leurs proches amis. Et leur vie de couple commença. Si beaucoup attendait qu’un bébé suive le chemin, ce ne fut pas le cas. Déjà parce que Timothy voulait absolument finir ses études avant de penser à fonder une famille. Pour lui, il ne pouvait pas assumer un enfant s’il faisait encore ses études. Malgré son caractère enfantin parfois, il avait tout de même toujours eu la tête sur les épaules. Tim finit ses études l’année de ses vingt-cinq ans. Il reçut une offre qu’il lui était tout à fait impossible de refuser. L’un des plus grands chercheurs en sortilèges lui avait offert un poste d’assistant. Alors le jeune homme commença à travailler pour ce grand sorcier. Cela demandait pas mal de sacrifices, étant donné qu’il ne pouvait compter ses heures. Ajouté à cela, il avait également besoin de faire beaucoup de déplacements, parfois même plusieurs semaines à l’étranger. Mais c’était sa passion, et il voulait la vivre à fond. Les cinq prochaines années allaient être vécues de cette façon. Beaucoup de déplacement, beaucoup de travail, et peu de temps pour Astrid. La jeune femme travaillait quand à elle dans une petite boutique sur le chemin de traverse. Sans réellement en prendre conscience, ils s’éloignèrent. Timothy ne se rendait pas compte de la solitude dans laquelle il plongeait sa femme. Il ne se rendait pas compte que son travail prenant, et son refus de fonder une famille pour le moment devenaient responsable de la perte de son couple. Peut-être avait-il prit son mariage et sa femme comme chose acquise.

A la fin de l’été 1979, Timothy rentra à la maison pour annoncer une grande nouvelle à sa femme : il avait trouvé un poste de professeur à l’université de Londres. Là-bas, il pourrait enseigner mais également continuer ses recherches. Il ne s’attendait surement pas à trouver un autre homme chez lui ce jour-là. Peut-être que ce fut à cet instant qu’il réalisa la négligence dont il avait fait preuve. Mais c’était trop tard. Il aurait voulu passer l’éponge, il aurait voulu recommencer à zéro avec Astrid. Mais elle ne voulait pas. L’amour avait fané, et le temps avait eu raison de leur couple. Timothy se retrouvait donc maintenant séparé de sa femme, avec un nouveau job à assurer, et le cœur et l’esprit totalement perdu.