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 CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.

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CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  Empty
MessageSujet: CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  EmptyMer 6 Avr - 23:50
Toujours Pur
Il souriait, trainant devant lui son charriot où trônait sa valise et la cage d'Hypnos, son hibou noir aux yeux jaunes. Il souriait, alors qu'il se laissait envahir par l'enthousiasme qui habitait la gare de King's Cross. Il souriait, marchant d'un pas assuré, la tête yeux, et les yeux brillant de malice. Il avait l'impression de revivre, de pouvoir respirer normalement, de ne plus être la victime d'une rage qu'il ne pouvait pas maitriser et qui avait failli le rendre fou. Tout cela est derrière toi à présent. Il regardait autour de lui, les quelques autres étudiants qu'il reconnaissait et qui s'élançaient vers la voie 9 3/4 sans une once d'hésitation, alors que pour se faire ils devaient foncer dans un mur. « Aller Patmol ! On prendra les places pour Lunard et Queudver. » La voix haut perchée et joviale de James Potter le sort de ses pensés, et de sa contemplation. On aurait pu croire qu'il découvrait les lieux tant il avait un regard circonspect. Pourtant, Sirius préparait sa sixième année à l'école Poudlard. L'école de magie. Le jour de la rentrée sonnait le début d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ après les évènements de l'été. Il avait encore du mal à croire en ses propres agissements. Comme bien souvent il avait été impétueux, impulsif, mais il ne pouvait pas regretter sa décision. Depuis qu'il l'avait prise il se sentait bien plus serein, plus libre, plus fort aussi. Il avait trouvé chez les Potter une douceur et un amour familiale qui lui avait toujours manqué. Son seul regret c'était d'avoir laissé Regulus au Square Grimmaurd.
Il pensait encore et encore à cette ultime conversation, cet ultime instant de folie avant qu'il ne laisse tout cela derrière lui. La folie, c'est bien ce qui devait avoir poussé ses parents à espérer le voir rejoindre les rangs du mage noir . La folie régnait dans les yeux de sa cousine, Bellatrix, au moment où elle les invitait à laisser Lord Voldemort prendre l'éducation de Sirius en charge pour le remettre sur le droit chemin. Il grimaça en se souvenait ces mots, terribles, qui l'avaient mis hors de lui. Le droit chemin il y était, auprès de James, Remus, et Peter. Un chemin qu'il était fier d'avoir choisi.

Ils arrivèrent finalement devant le passage qui menait au train, avant qu'un mouvement sur sa droite ne fasse réagir Sirius. Sursautant il fait signe à James de rester où il était. Là, se tenait une silhouette frêle et encapuchonnait qui semblait lui faire signe de venir vers elle. Il eut un temps d'arret, avant de reconnaitre les harmoiries des Black sur la bague qu'elle portait. Une bague qu'il ne connaissait que trop bien. Soupirant il se tourna vers son meilleur ami. « Garde moi une place aussi, je reviens rapidement. »  Il suit alors son regard, et semble comprendre sans même avoir à dire un mot de plus. Prenant son charriot entre les mains, la mère de James lui sourit. Tendrement. Maternelle, ce qui met Sirius mal à l'aise. Il se sent presque coupable de vivre chez les Potter, imposant sa présence de la sorte. Même si elle lui répète que ce n'est rien, et qu'ils sont ravis de pouvoir l'avoir chez eux. « Tu as une demi-heure Pat ! » S'exclame JAmes avant de disparaitre dans le mur.

30 minutes. Il soupire, perdant peu à peu son sourire à mesure qu'il approche de la silhouette. Il ne pensait pas la voir là. De ce qu'il en savait elle passait le plus clair de son temps avec son cher et tendre Malfoy. Et il ne doutait pas qu'elle prenait une sorte de risque en venant lui parler. Après tout, comme l'avait hurlé sa chère mère, il était Un traitre à son sang . Un sang toujours pur. Baliverne. L'insulte ne l'avait pas atteint, mais elle était farouche, le mettant au rend de paria pour le reste de sa famille. Même pour elle, Narcissa Black. Sa cousine. Fut un temps il lui aurait sauté au cou. Fut un temps elle n'était pas fiancé à un être aussi abjecte que Lucius Malfoy. Toujours pur. Il arrive près d'elle mais ne s'arrête pas, murmurant simplement un : « Suis moi. » peut amène.
Il continue d'avancer, trouvant une salle d'attente pour les voyageurs devant rester un moment dans les lieux pour avoir une correspondance. Lorsqu'il pousse la porte, il découvre la salle vide. Bien. Il garde la porte ouverte pour laisser sa cousine entrer, et la referme, posant sa baguette sur la poignée - « Collaporta » - pour être sûr que personne ne viendra les surprendre. Finalement il se retourne pour faire sa à sa cousine, le visage fermé, son sourire envolé, tendu à l'extrême, et la baguette à la main - sait-on jamais. « Qu'est-ce que tu fais la Narcissa ? » Le nom résonne comme une insulte, alors qu'il se mord la langue après avoir failli utiliser ce surnom qu'il affectionnait tant autrefois : Cissy.
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MessageSujet: Re: CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  EmptyJeu 7 Avr - 12:26

... La famille, c'est le plus important, parait-il...


Elle y pensait chaque jour depuis que c’était arrivé. Chaque jour, elle se demandait comment elle aurait pu faire en sorte qu’il ne tourne pas le dos à sa famille. Elle se demandait comment elle n’avait pas pu dire à Bellatrix qu’elle avait été trop extrême avec Sirius. Narcissa était rongé par les regrets, et n’avait pas le droit d’en parler, chaque tentative se terminant par le même refrain « - Tu dois l’oublié, comme tu as oublié pour Andromeda. Il n’est plus ton cousin, comme elle n’est plus ta sœur. Pour ton propre bien. » Ses mots durs, c’était la propre mère de Sirius qui les avait prononcé. La scène était encore gravée dans sa mémoire, elle se rappelait de chaque détail, des paroles de Bellatrix qui avait manqué à la jeune femme de s’étouffer avec sa fourchette, de Sirius qui se levait pour prendre ses affaires, et surtout d’elle-même, incapable de dire quelque chose, de faire quoi que soit. Bien que Lucius n’ai pas été présent ce soir-là, elle s’était comportée comme il l’aurait attendu d’elle : elle ne s’est pas mis en travers de Bellatrix, donc pas en travers du Seigneur des Ténèbres. Elle n’avait pas attendu une heure avant de rayer Sirius de la tapisserie, sous le regard d’une Narcissa décidé à ne plus montrer ses émotions. Les paroles de son cousin lui trottait dans la tête, et Cissy regrettait de ne pas avoir eu le cran de le retenir. Elle regrettait tout simplement de ne pas avoir le courage de dire à Bellatrix qu’elle avait été trop dur avec lui, et qu’en général, elle agissait de façon trop extrême.

Narcissa avait donc décidé de forcer un peu le destin. Elle savait que son seul moyen de tenter de raisonner Sirius, ce serait au moins d’avoir une discussion avec lui. Elle n’osait penser que cette horrible soirée serait leur dernière discussion, si on pouvait nommer cela discussion. Mais voilà, elle était persuadée qu’il ne répondrait pas à ses hiboux si elle lui en envoyait, et elle avait la même crainte qu’une enfant qui faisait une bêtise : se faire attraper. C’était stupide, terriblement bête même. Et elle-même se sentait bête de ne pas oser aller lui parler. Sirius avait beau être un « traitre à son sang », Cissy lui portait toujours la même affection. Elle n’avait même pas mit Lucius au courant de ce qu’elle allait faire, c’était son problème à elle, et elle allait tenter de faire ce qu’elle n’avait pas fait pour sa propre sœur.
Le matin de la rentrée, elle décida donc d’aller directement à la rencontre de Sirius. C’était bien la première fois que Narcissa osait, bien qu’elle n’ait mit personne au courant. La seule chose qu’elle est trouvé à dire à Lucius était qu’elle allait boire le thé avec une amie. Elle savait que si elle lui avait dit, il l’aurait retenu, de gré ou de force. Elle enfila sa cape la plus noire au-dessus de sa longue robe, laissant à son habitude ses cheveux blond  libre de tout mouvement.

Elle passa par le côté moldu, capuchon sur la tête, ne voulant pas être reconnue de quiconque. Elle voulait éviter autant que possible  de voir son autre cousin Regulus, à qui elle n’aurait su expliquer ce qu’elle faisait là. Son but, c’était Sirius. Elle regardait autour d’elle d’un air froid et hautain, même se rappeler qu’elle avait passé tant de bon moment ici, quand elle retournait à Poudlard, n’arrivait à l’émouvoir. Elle observait silencieusement les alentours telle une ombre. Et soudain, elle le voit arriver, elle sent son cœur de glace fondre légèrement. Non, elle doit garder le contrôle d’elle-même. Elle lève la tête d’un air fier, s’empêchant de trembler. Elle lui fit juste un signe quand elle eut capté son attention. Narcissa ne pouvait réprimander ce sentiment étrange qui l’habitait quand elle vit cette scène, qu’elle qualifiait de plutôt familiale. Elle préféra détourner la tête le temps que son cousin n’arrive. Elle emboita le pas derrière lui, se doutant que sa visite ne lui faisait pas plaisir. Gardant les mains jointes contre elle en avançant, Narcissa se disait de plus en plus qu’elle avait fait une bêtise en venant ici. Après tout, elle n’avait pas su retenir sa propre sœur, alors son cousin elle ne le retiendra pas non plus. Elle entra dans la pièce, regardant autour d’elle comme pour juger la qualité. Elle eut un petit air de dégout en voyant les sièges, mais l’abandonna bien vite en se retournant vers Sirius. Il avait perdu son doux sourire, ce qui rendait la tâche encore plus difficile à la demoiselle. Et ce qui lui fit l’effet d’une bonne gifle, ce fut sa façon de prononcer son prénom. Elle garda son visage tout aussi fermé qu’auparavant, retirant juste sa capuche, et baissa les deux mains devant elle, ayant remarqué que son cousin tenait fermement sa baguette. Narcissa restait calme, elle était de toute façon la plus calme et la plus docile des filles Black. Personne ne l’avait jamais vu s’énerver, et elle savait que ce calme à toute épreuve lui serait bénéfique pour cette entrevue. « - Range ta baguette Sirius. » Elle le fixa de son air habituellement froid, pourtant Merlin savait qu’elle débordait d’affection pour le jeune homme. « - Penses-tu réellement que je puisse te faire du mal ? » Elle en aurait été incapable, même sous la torture elle pensait. Mais après tout, si ça le rassurait de garder sa baguette dans la main pendant qu’elle lui parlait, elle ferait comme si elle n’était pas blesser de voir qu’à présent elle était devenue une menace. « - Je suis venue pour te parler. Mais avant toutes choses, comment vas-tu, cher cousin ? » Elle se mordit l’intérieur des joues, elle gardait sa voix totalement froide, mais elle s’inquiétait tout de même de son bien-être. Cissy regarda autour d’elle, puis décida de s’assoir sur une des places de l’espace d’attente, en ayant pris soin de passer un coup de mouchoir dessus telle une princesse. Elle savait déjà que ça allait être compliqué.  
  


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MessageSujet: Re: CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  EmptyVen 8 Avr - 12:08
Toujours Pur
La noble et très ancienne Maison des Black. Il lui suffisait de fermer les yeux pour se souvenir de l’arbre généalogique qui trônait dans une des pièces du Square Grimmaurd. Il avait passé des heures devant ces figures pour apprendre par cœur les noms et les visages de chacun de ses membres. Sa mère disait que c’était une obligation, que c’était une des conditions pour « être dans le monde » et pour ne pas passer pour un idiot. Quand ils recevaient leurs convives il devait être capable de les saluer avec toute la bienséances qu’exigeait leur rang. Alors il devait connaître leurs noms. La noble et très ancienne Maison des Black. Il y a quelques années il a vu sa mère monter dans la pièce, la colère jaillissant de sa personne par vague immense. Il l’avait suivie, intrigué, pour la voir brûler le visage de sa cousine Andromeda. Il adorait Andromeda. Il ne l’avait plus jamais revue dans les soirées mondaines données par les différentes familles de Sang Pur après cela, et il avait découvert l’expression « Traitre-à-son-Sang ». Il ne doutait pas du fait qu’aujourd’hui, son propre visage avait aussi été brûlé par sa chère mère. Walburga Black savait tenir son rang en toute circonstance. Affligeant.
Et parmi les figures qui constituaient cette tapisserie, il y avait le regard doux et le sourire avenant de Narcissa Black. Narcissa était sans doute la seconde cousine que Sirius adorait. Il avait passé son enfance à jouer avec elle et Andromeda, rendant leurs parents fous, se fichant des conséquences tant qu’ils pouvaient saisir la possibilité de rire. Rire, les souvenirs heureux de son enfance il les avait en compagnie de Narcissa. Elle était toujours là, plus calme et effacée que sa sœur, mais présente malgré tout. Alors qu’est-ce qui avait changé ? Quand est-ce qu’elle avait arrêté d’être cette cousine si douce et protectrice ?

Il ne fut pas vraiment étonné de la rencontrer à la gare King’s Cross. Ou alors s’il le fut il ravala bien vite sa surprise pour ne lui offrir qu’un visage impassible. Il s’étonnant d’y arriver aussi facilement. Cela faisait presque un mois qu’il avait quitté le Square Grimmaurd, un mois qu’il vivait chez les Potter, et un mois qui laissait son visage exprimer toutes les émotions qui l’assaillaient. C’était l’effet « James Potter » car son meilleur ami était bien le seul à le rendre aussi humain. Il se découvrait sous un nouveau jour, capable d’être triste, mélancolique, heureux, ou vexé. Il ne servait à rien de ravaler ses émotions face à James, il avait l’étrange faculté de lire en lui malgré tout. Il le comprenait, mieux que quiconque. Il le comprenait depuis leur premier regard, aussi troublant que cela puisse être. Alors non, depuis qu’il était chez les Potter il ne mentait plus sur ses émotions. Mais face à sa cousine ses anciennes habitudes reprirent le dessus. Les mots de sa mère résonnaient à nouveau dans son esprit : les émotions sont des marques de faiblesses. Et il perdit son sourire.
Il l’invita à entrer dans une salle d’attente vite et minable – sans même se soucier de la convenance – et garda sa baguette à la main. Sur le qui-vive. Il se rendit compte qu’il avait perdu sa confiance en elle. « Range ta baguette Sirius. » Il ne bouge pas, sa main serrant d’autant plus sa baguette qu’elle lui ordonnait de la ranger. Ordonner. Il lâcha un ricanant moqueur. Est-ce qu’elle pensait qu’il serait docile ? Il ne lui devait plus rien. Il était libre à présent, il n’avait plus à écouter ses aînés. D’autant plus que lorsqu’il la regardait il ne voyait que son visage silencieux alors que Bellatrix proposait de le remettre sur le droit chemin en donnant son éducation au Seigneur des Ténèbres . Folie pure qui révolta Sirius. Alors qu’il prenait ses affaires, élevant la voix contre sa famille, proposant à Regulus de fuir avec lui, et tenant tête à sa mère, Narcissa était restée muette. Et ce silence le dégoûtait. « Penses-tu réellement que je puisse te faire du mal ? » Il hausse un sourcil moqueur, la jugeant d’un regard dur. « Plus rien pourrait m’étonner venant des Black. » répondit-il en crachant son propre nom comme une insulte. Il devait garder son calme, c’était une obligation.

Du regard il embrassa le lieux, alors qu’elle trouvait une place où elle s’assit sans se départir de son air de dégoût. Il voit une horloge au fond de la salle. Fort bien, il s’en voudrait de rater le train pour Poudlard. « Je suis venue pour te parler. Mais avant toutes choses, comment vas-tu, cher cousin ? » La voix de sa cousine est froide. Il accuse le coup, peu habitué. Mais il se ressaisit rapidement. Après tout il n’était pas aussi virulent à son égard d’habitude. Preuve que les sourires et les souvenirs d’enfance étaient bien loin. Il reste droit, debout près de la porte, baguette à la main. « Je n’ai pas le temps pour les civilités, Narcissa. J’ai un train à prendre. » Répondit-il agacé de voir sa cousine ainsi. Il devait se mettre en tête qu’elle était fiancée à Malfoy à présent, elle était une femme du monde, et elle devait tenir son rang. Elle était exactement ce que l’on attendait d’elle, bien loin de ses lueurs de malice. Elle avait disparu. « Qu’est-ce que tu veux ? » Finit-il par lâcher, essayant de ne pas repenser à son silence. Son putain de silence. Le même silence qui avait accompagné le départ d’Andromeda lorsqu’elle avait fuit pour être libre.

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MessageSujet: Re: CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  EmptyLun 11 Avr - 14:30

... La famille, c'est le plus important, parait-il...


E
lle gardait la tête fixe, bien haut, comme si tout ce qu’il disait, ou tout ce qu’il faisait ne pouvait pas l’atteindre. Malheureusement, au fond de l’iceberg qui servait de cœur à Narcissa, rien que de le voir se méfier d’elle de la sorte ne faisait que la briser encore plus. Elle gardait au fond d’elle ce qui aurait pu la rendre si spéciale, pour à la place ne montrer que ce que sa famille voulait qu’elle montre. Mais à quoi pouvait-elle bien s’attendre ? Elle n’avait rien dit, rien fait. Pas bouger d’un pouce, si ce n’est faire de gros yeux quand tout ceci c’était produit. Elle n’était déjà pas très loquace en temps normal, sauf quand on lui parlait de Lucius ou de son futur mariage. Elle avait appris à bien se tenir, et Narcissa semblait parfois effacé. Cela n’empêchait pas la jeune Black de penser par elle-même, elle n’exprimait juste jamais ses ressentis. Elle n’était pas Bellatrix, mais même pour tout l’or du monde elle n’aurait voulu être sa sœur. Et même Cissy, à certains moments, aurait voulu être elle-même pour imposer sa vision des choses, comme ce soir là où elle du dire à tous de le laisser tranquille, qu’il avait le droit à ses choix.

Mais pour l’heure, Narcissa se tenait là, assise dans cette gare miteuse, se demandant où elle était allée chercher le cran de faire ça dans le dos de sa famille.  Et peu importait si Sirius la rejetait maintenant, elle avait au moins eut la peine de faire ce geste. Un mois après certes. Après de veine tentative pour parler avec sa tante, sa sœur, déclarant le jeune homme perdu, Lucius même parlant de Sirius comme de la mauvaise graine qu’elle ne pouvait pas fréquenter. Elle aurait dû juste se ranger à leur avis, et en entendant Sirius déclarer que rien ne pourrait l’étonner venant des Black, Narcissa détourna la tête pour ne pas que son cousin remarque qu’elle était blessée. Cette situation  aurait même pu faire transparaitre quelques émotions, mais Narcissa bloquait tout. Chaque moment où elle se sentait trembler de rage ou de tristesse, elle se concentrait sur autre chose pour ne pas exploser. Elle était lâche, lâche comme tous ceux de sa famille. Mais malgré tout, elle ne put s’empêcher de marmonner, un peu entre ses dents et plus pour elle qu'autre chose « - Je ne suis pas Bellatrix, tout de même… ».

Alors qu’elle souhaitait sincèrement savoir comment il allait, malgré son corps qui exprimait tout le contraire, elle se prit comme un Doloris, mais ce fut bien pire en vérité. Un Doloris, la douleur est physique, elle disparait au bout d’un moment. Là, chaque phrase prononcée était glaciale, de la part de l’un comme de l’autre, comme si chacun avait sa fierté à défendre et sauver. Elle avait fait face à la même situation quelques années plus tôt, elle avait été retenue par ses parents, elle n’avait pas pu voir sa sœur, et les années passant, elle n’osait plus y aller. Ses doigts se crispant sur sa robe, serrant entre eux le mouchoir dont elle s’était servie pour essuyer le siège du banc, elle finit par tourner son regard vers Sirius. Elle se retenait de plus en plus pinçant les lèvres pour ne pas dire de bêtises. « - Très bien, Sirius, puisque tu le prends ainsi. » Elle n’allait pas s’énerver, elle le comprenait mieux qu’elle ne le devrait. Elle ne voulait pas paraitre trop impérieuse non plus, elle souhaitait simplement discuter, elle n’espérait même pas le convaincre de quoi que ce soit. « - Depuis le soir où… où tu es partit, j’ai eu le temps de ressasser un peu tout ça. Je sais que Bellatrix est allée trop loin en disant ces mots, et je sais que tu penses tes raisons justes. Mais je pense que tu as fait une erreur. Attend avant de t’énerver… » Elle ne connaissait que trop bien son cousin, et elle ne voulait pas qu’il lui coupe la parole. Elle gardait son air calme et posée, alors qu’intérieurement, elle avait juste envie de lui crier qu’il n’était qu’un crétin. Ou alors de lui dire qu’elle n’était qu’une crétine. « - Nous n’avons pas des parents faciles, nous avons le devoir de filer droit. C’est difficile oui, mais c’est aussi un privilège. Toi et moi avons une vision différente des choses, et je respecte ta vision même si je ne suis pas en accord avec. » Elle était peut-être la seule qui aurait pu l’accepter dans la famille. « - Néanmoins, en partant, tu as laissé derrière toi une personne qui a besoin de toi, quoi qu’il ne l’avouera jamais. Tu as laissé un vide derrière toi. » En tant que petite sœur qui avait été abandonné par sa grande sœur préféré, elle savait de quoi elle parlait. Ce sentiment de trahison, d’incompréhension, elle savait ce que Regulus pouvait ressentir à cet instant, mais il refusait de s’ouvrir à elle. « - Il n’a pas voulu te suivre pour faire la fierté de sa famille, mais crois-moi, la perte de son grand frère ne va pas arranger les choses. Il refuse d’en parler, il a parlé avec Bella de s’enrôler dès qu’il serait majeur. » En vérité, elle avait peur que son second cousin devienne comme elle, ou pire qu'il devienne une Bellatrix.  Elle eut un petit soupire, un peu las. Elle savait qu’il n’allait pas apprécier, et attendait sa réaction avec un mélange de craintes et d’impatience.


  


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MessageSujet: Re: CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  EmptyMar 12 Avr - 0:09
Toujours Pur
Les Black ne baissent pas le regard. Les Black se tiennent toujours au-dessus du monde comme s'ils étaient capable de l'écraser d'un simple mouvement. Les Black ne montrent jamais la moindre faiblesse, fermant leur regard à la moindre émotion : impassibles. Ils se souvenaient de chaque leçon données par sa mère, qui s'étaient insinués en lui comme des habitudes qu'il ne pouvait plus perdre à présent. Il se détestait pour cela, il se détestait de ne pouvoir passer à côté de nouveaux élèves sans qu'ils ne le reconnaissent comme étant un Black . Il avait apprit à haïr cette famille depuis quelques années déjà, n'hésitant pas à frustrer ses parents en allant à l'encontre de leurs idées lors des repas ou des réceptions. Ce qui lui avait valu des punitions de plus en plus cruelles et longues. La première fois que son père avait leva sa baguette contre lui il avait douze ans. Second année à Poudlard, il avait bien observé Lily Evans tout au long de l'année, intrigué par son statu de née-moldue qui semblait répugner les siens. La même année Andromeda lui avait avoué qu'elle était amoureuse de Ted Tonks, lui faisant promettre de ne rien révéler, à personne. Il n'avait jamais rien dit. Sans compter, que quelques mois plus tôt il avait découvert qu'un de ses meilleurs amis était un loup garou. Sans doute son monde s'était-il parfaitement effondré cette année-là, ouvrant les portes d'une nouvelle ère, faite de rébellion et d'interrogation.  
La pureté du sang, la haine des sangs-de-bourbes , le meutre des hybrides, tout cela n'avait plus de sens à ses yeux. Son regard d'enfant ne voyait dans ses camardes que la preuve qu'ils étaient avant tous comme lui : des enfants. Où était le mal là-dedans ? En quoi étaient-ils dangereux, insignifiants ou décadents ? La haine était partie de là. Elle avait grandi jusqu'à exploser cet été. « Très bien, Sirius, puisque tu le prends ainsi. » Il sert les dents, se concentrant sur son masque d'impassibilité, refusant de montrer à sa cousine combien il est touché par sa venue. Sinon il ne l'aurait pas suivie, continuant de suivre James comme si elle n'était pas là. Peut être aurait-il dû le faire, mais lors du repas le silence de Narcissa l'avait blessé. Il avait besoin de l'entendre à présent.

Alors il resté là, debout, dardant sur elle un regard froid et dédaigneux, qu'elle lui rendait assez bien. Elle se mit à parler, d'une voix maitrisée, preuve qu'elle aussi elle avait bien retenues les leçons des Black. Elle aussi ces principes s'étaient insinuées à la manière d'habitude qu'elle ne pouvait plus quitter. « Depuis le soir où… où tu es partit, j’ai eu le temps de ressasser un peu tout ça. Je sais que Bellatrix est allée trop loin en disant ces mots, et je sais que tu penses tes raisons justes. Mais je pense que tu as fait une erreur. Attend avant de t’énerver… » Elle le coupa alors qu'il allait prendre la parole. Non, il n'avait pas fait d'erreur. Certainement pas. Bellatrix avait lancé une bombe ce soir-là, et sans doute les parents de Sirius auraient-ils décider de la laisser prendre en charge les décisions pour l'avenir de l'héritier des Black. Dans l'espoir de le voir leur revenir. Mais il était déjà trop tard, cela faisait des années que Sirius n'était plus digne de leur nom. Il y repensant avec un sourire moqueur. Ses parents devaient être sacrément déçus aujourd'hui. Grand bien leur fasse. Mais il ne pouvait pas regretter. Jamais. Qu'importe ce que pouvait en penser Narcissa, elle qui avait allègrement accepté de prendre Malfoy pour époux. « Nous n’avons pas des parents faciles, nous avons le devoir de filer droit. C’est difficile oui, mais c’est aussi un privilège. Toi et moi avons une vision différente des choses, et je respecte ta vision même si je ne suis pas en accord avec. » Il hausse un sourcil, sceptique, et lâcha un ricanement moqueur. « Et quelle vision as-tu des choses, Narcissa ? » lâche-t-il sans se départir de son sourire. Elle, futur Malfoy, pouvait prétendre avec une vision différente des autres membres de leur si illustre famille ? Alors qu'elle était exactement ce qu'ils attendaient d'elle ? Alors qu'elle avait filé droit comme elle le disait ? Lui avait suivi ses convictions, prenant une autre décision. Prenant la décision d'être libre, et de ne plus être sous le joug de parents tortionnaires et violents. Oh... ils seraient injustes de dire qu'ils l'avaient toujours été. Cela n'avait commencé que lorsqu'il se fit sa propre opinion sur le monde des sorciers. « Dans les temps qui courent, j'ai surtout le devoir de me battre pour mes convictions. Pas pour la gloire d'une famille qui se fourvoie. » Dit-il finalement, avec une voix calme et glaciale, qui cache difficilement sa haine quand il fait référence aux opinions de sa famille.

Mais elle n'en reste pas là, et elle semble décider à ... A quoi ? Le convaincre de revenir ? Le traite à son sang qu'il était devait être banni du Square Grimmaurd. Libre de ses mauvais, incapable d'y retourner. Pas qu'il s'en plaigne cela dit. « Néanmoins, en partant, tu as laissé derrière toi une personne qui a besoin de toi, quoi qu’il ne l’avouera jamais. Tu as laissé un vide derrière toi. »  Il sent son coeur se glacer, et son corps se tendre. Il sert la mâchoire, et la colère qui monte en lui risque de le submerger. Il ferme les yeux, pince l'arrête de son nez et s'oblige à inspirer profondément. Elle abat sa dernière carte, il le sait. Elle va exactement taper là où ca fait mal. Elle va aborder le sujet que même James a prit grand soin d'éviter depuis un mois qu'il vit chez lui. Mais il sent bien que Narcissa ne le laissera pas de côté. Il sent qu'elle va lui reprocher d'être parti, tout comme elle le reproche à Andromeda. « Il n’a pas voulu te suivre pour faire la fierté de sa famille, mais crois-moi, la perte de son grand frère ne va pas arranger les choses. Il refuse d’en parler, il a parlé avec Bella de s’enrôler dès qu’il serait majeur. » Stupeur. Le sang quitte son visage qui devient blême alors qu'il lève les yeux vers elle. L'émotion le transperce, il n'est pas en capacité de la contenir cette fois. « Non... » Murmure-t-il entre ses dents. Regulus, son petit frère qu'il a tend de fois protéger des monstres de ses cauchemars, de la colère de leurs parents, ou de sa peur de se rendre au grenier tout seul quand il le devait. Son petit frère qu'il regrettait tant d'avoir laissé en arrière, supportant la distance qui s'imposait entre eux depuis quatre ans sans rien dire. Regulus qui était un serpentard, bien trop proche de Mulciber, Rosier et toute sa bande. Regulus... Putain.
« Quatre ans ! Quatre putains d'année avant que Regulus ne devienne un Mangemort ?! » Le masque s'effondre et la colère qu'il contient jusqu'alors jailli dans un flot qui fait trembler ses membres. Regulus, qu'il avait tant aimé. Regulus qu'il aurait voulu sauvé du Square Grimmaurd. Regulus qui l'avait regardé, dédaigneux la main que son grand frère lui tendait, une dernière chance de fuir, comme s'il était capable de le tuer. Ce dernier regard qui ne quittera pas Sirius. Jamais. Il y repense, et retient la boule d'émotions qui lui enserre la gorge. Reprends toi. Il ferme les yeux, se détourne de Cissy, et commence à marche dans la pièce, comme un loup en cage, reprenant ses émotions. « Ils ont gagné alors, ils en ont finalement fait ce qu'ils voulaient. » murmure-t-il, plus pour lui que pour elle, la rage contre ses parents montant, viscérale. « Regulus n'a jamais eut le courage de ses convictions. Il n'en a sans doute aucune, préférant faire ce qu'on lui demande sans se poser plus de question. » Rajouta-t-il, blessé par le comportement de son petit frère. Il sert les poings, sert les dents. Et énonce cette vérité qu'il n'ose s'avouer : « Il n'est plus mon frère à présent. Je lui ai proposé de quitter le Square, il n'a pas daigné lever le petit doigt. Qu'il en assume les conséquences à présent. » Dit-il, d'une voix éteinte comme s'il ne pouvait pas lui-même croire à ses paroles.

Finalement, dans un mouvement lasse, il vient s'asseoir à côté de Narcissa, dans toute la nonchalance qui le caractérise. « Tu penses que je ne regrette pas de l'avoir perdu ? Mon frère me manque, tout comme tu manque à Andromeda. Mais il n'y a pas de retour en arrière possible, et de toute façon, je ne regrette aucunement ma décision. » Dit-il sans une once d'hésitation, preuve qu'il croit réellement en ces paroles. Il se tourne vers elle, et plante son regard dans le sien. « J'ai fait mon choix, je me battrais pour cela. Et toi Cissy, pourquoi est-ce que tu te bats ? » Demanda-t-il, oubliant le masque, retrouvant pour la dernière fois, cette cousine qu'il avait tant aimé enfant.
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MessageSujet: Re: CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  EmptyMar 12 Avr - 17:23

... La famille, c'est le plus important, parait-il...


Sa mère aurait pu être fière d’elle à cet instant précis. Sa conduite était celle de son enfant modèle, comme Cissy avait toujours voulu être. Les seules fois où elle avait été punie, c’était d’ailleurs quand elle jouait enfant avec Sirius. Les seules fois où elle laissait entrevoir ce qu’elle aurait pu devenir, sa mère lui rappelait à quel point montrer ses émotions étaient un point faible, et chaque fois que la jeune fille lui posait une question, ou osait la défier, elle se faisait punir. Elle avait fini par se taire, par ne plus oser parler, élevée dans la crainte des nés-moldus et des hybrides, qu’elle détestait à présent plus par principe que par réelle désir de les détester. Elle était loin d’être forte, elle ne faisait que ce qu’il fallait pour survivre dans sa famille, et plus le temps était passé, plus elle s’était enfermé dans cette espèce de mutisme, et dans cette façade de sang-pure parfaite hautaine, fière de ses origines. Et même quand on lui avait annoncé ses fiançailles avec Malefoy, elle ne s’était pas rebellée alors qu’elle le détestait à cette époque. A la place, elle a appris à l’apprécier, même à l’aimer. Elle fermait les yeux sur ses agissements, elle qui n’était pas capable de faire du mal à qui que ce soit, elle faisait comme-ci les meurtres et les tortures qu’il avait pu commettre n’existaient pas, tant qu’ils étaient heureux ensemble.  Elle ne s’était jamais écarter du chemin tracée par ses parents, et ceux même quand sa sœur l’avait abandonné. Et pourtant, quand elle voyait Sirius, elle avait cette envie de perdre cette façade glaciale, elle aurait voulu être avec lui comme avant, mais elle était bloquée par toutes ses pensées qui se contredisaient. Et c’était bien pour cela qu’elle continuait de serrer le mouchoir dans ses doigts, comme un rappel pour ne pas craquer, et ne pas perdre la face. Fière, pure, elle était belle et bien une Black, pourtant, elle n’avait plus rien à lui prouvé, après tout, si elle était venue ici, cela prouvait bien qu’elle tenait encore à lui, et ceux malgré les interdits.

Elle gardait sa maitrise d’elle-même, attendant les réactions de son cousin avec une certaine appréhension. Face à n’importe qui d’autre, elle savait se parfaitement se maitriser et n’avait jamais peur de ce qui lui faisait face. Mais là, elle aurait pu se confondre avec la couleur du mure tellement son visage était pâle. Elle ne dormait pas si bien, et espérait que cette discussion lui permettrait de retrouver sa conscience, ainsi que le sommeil. C’était mal partie. Il lui demandait sa vision des choses, arrachant à Narcissa sans le faire exprès un genre de sourire triste, qui se reprit une seconde après. Comme s’il ignorait sa vision des choses. Sur le même ton posé, mais froid, elle dit tout simplement. « -Sirius, je ne suis pas là pour débattre une énième fois sur nos opinions. Mais puisque tu veux me l’entendre dire, oui je crois aux idéaux de notre famille, oui je pense que nous avons eu de la chance même si notre éducation n’a pas été facile, et oui je pense que la pureté du sang est importante. » Elle avait beau essayé de se maitriser, cette simple question avait légèrement irrité la jeune demoiselle, qui avait gonflé ses narines à la fin de sa réponse. « - Et je sais pertinemment que tu n’es pas en accord avec cela. Très bien, si cela te plait ainsi. Mais ne crois pas que je ne me bas pas pour mes convictions. » Elle savait qu’ils resteraient tout deux sur leurs positions, et Narcissa était un peu prise au piège entre ses remords et ses convictions. Et sa conviction ultime en ce moment précis était qu’il était de son devoir de soutenir son futur mari, peu importe ce qu’il pouvait faire. Elle faisait ce qu’elle faisait de mieux : fermer les yeux.

Elle restait là, à le regarder, elle savait très bien qu’elle allait provoquer quelque chose, elle ne cherchait pas à le faire revenir, puisque sa mère avait bien rappelé à tous qu’il était un traitre à son sang. Elle ne savait même pas trop ce qu’elle cherchait à faire. Le prévenir ? Le faire se sentir coupable ? Elle semblait elle-même un peu perdue dans ses choix. Mais elle tentait le tout pour le tout, sans trop savoir pourquoi elle prenait cette direction. Après tout, toute sa famille était prête à tuer Sirius s’il le fallait, puisqu’il s’acoquinait avec des hybrides et des nés-moldus. Mais elle était là, à se dire qu’il était peut-être sauvable, même si elle en doutait fortement. Elle n’osait pas interrompre son cousin, elle le regardait s’énerver, et elle se sent encore impuissante, incapable d’émotions, ou du moins de les montrer. Elle n’ose pas, alors que toute son âme lui souffle de tendre une main compatissante et amicale à Sirius. Mais ce fut quand il énonça cette phrase fatale, celle annonçant qu’il n’était plus son frère à présent qu’enfin quelque chose apparut dans les yeux de la jeune Black. Son visage était fermé, mais ses yeux s’étaient mis à briller. Toute cette situation lui rappelait bien trop de mauvais souvenirs, quand sa sœur était partit, qu’elle n’avait daigné jeter un œil en arrière vers sa petite sœur qui avait besoin d’elle. La scène se répétait entre ses deux cousins, et elle était bien plus atteinte qu’elle n’avait voulu le croire. « - Je suppose que ce discours est valable aussi pour moi. Puisque je n’ai rien fais ni pour toi, ni pour Andromeda. » Déclara-t-elle, d’une voix beaucoup moins maitrisé, limite brisé. Elle en avait des choses à se reprocher, mais celle-ci était sûrement la pire.

Elle le laisse s’assoir à côté d’elle, elle-même un peu perdue dans ses pensées, dans ce qu’il déclarait. Elle meurt d’envie de laisser tomber ce masque de femme froide qu’elle se force à porter, mais elle n’y arrive pas. Elle a été blessé quand il a décidé de s’en allé, et ses paroles n’aidait pas la demoiselle à jouer son jeu de parfaite Black. Mais puisqu’il joue franc jeu avec elle, elle se décide alors de faire de même. Après tout, rien de tout ceci ne sortirait d’ici. « - Je ne sais pas ce que tu penses Sirius. Je ne sais pas si je manque à Andromeda. Tout ce que je sais, c’est que ma grande sœur est partie sans se retourner, sans même jeter un regard à sa petite sœur qui avait besoin d’elle. Et je vois l’histoire se répéter une seconde fois… » Et on ne pouvait pas dire qu’elle était gâtée avec la grande sœur qui lui restait. Bellatrix n’avait rien d’Andromeda. Bellatrix ne pouvait pas la remplacer. Elle avait toujours cru avoir une relation spéciale avec Andie, et elle s’était trompée. « - Je sais bien qu’il n’y a plus de retour arrière possible, comme je me doute que jamais je ne pourrais te convaincre de revenir. » Sa voix s’était mise à trembler, preuve qu’elle commençait à baisser ce masque. Il finit par poser cette fameuse question, celle auquel Cissy avait trouvé il y a bien longtemps une réponse toute faite. « - Je vais continuer à défendre les intérêts de notre famille.»  Elle ne pouvait pas le considérer autrement que comme son cousin, et elle n’arrivait pas à le considérer comme un paria. Elle allait faire semblant devant toute la famille, elle savait qu’elle allait devoir couper les ponts avec lui. Mais juste une dernière fois, elle voulait retrouver son cousin. « - Cela ne veut pas dire pour autant que je te hais, Sirius. »







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MessageSujet: Re: CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  EmptyMer 13 Avr - 13:27
Toujours Pur
Il n’aurait jamais pensé qu’un membre de sa famille oserait venir le trouve ce jour-là. Il était persuadé qu’après qu’il ait claqué la porte de sa chambre, sa mère était montée – furibonde – dans la salle de la tapisserie pour brûler son visage, comme il l’avait vue faire avec Andromeda au moment où elle s’était enfuie. Son nom était associé à présent à la périphrase Traite à son sang et sans aucun doute avait-elle vite fait de prévenir l’ensemble des Black de cette nouvelle prérogative. Sirius n’avait plus sa place au Square Grimmaurd, et quiconque viendrait à l’aider ou à lui parler serait renier par la famille. Il pensait être débarassé d’eux, mais force est de constaté qu’il s’était trompé. Narcissa se tenait devant lui, dans toute la splendeur de son rang, assumant ce qu’elle était, ce qu’elle deviendrait. Elle était le prototype même de la femme Sang-Pur. Sans doute une fois qu’elle sera mariée, elle aurait tôt fait de tomber enceinte, et de rester dans le manoir des Malfoy pour élever les futurs héritiers de cette famille. Elle sera une mère intransigeante, usant de punition pour remettre ses enfants sur le droit chemin . Comme ses parents avant elle. Cela il ne pouvait que trop bien l’imaginer. Et ca lui serrait le cœur, de voir cette cousine si douce et tendre jadis, devenir un être aussi froid et distant à présent. Ils avaient grandit, c’était une évidence aujourd’hui. « Sirius, je ne suis pas là pour débattre une énième fois sur nos opinions. Mais puisque tu veux me l’entendre dire, oui je crois aux idéaux de notre famille, oui je pense que nous avons eu de la chance même si notre éducation n’a pas été facile, et oui je pense que la pureté du sang est importante. » Il fait un geste de l’épaules, comme si cela ne l’atteignait pas. En somme c’est le cas. Elle partage les idéaux de ses parents, avalant leurs mots sans chercher à comprendre l’origine de cela. La pureté du sang… foutaise. Il ne pouvait que lever les yeux au ciel, et soupirer. Non, il ne rentrera pas dans un énième débat. Il n’en avait pas plus le devoir aujourd’hui que par ses actes il avait imposé ses convictions aux siens. « Et je sais pertinemment que tu n’es pas en accord avec cela. Très bien, si cela te plait ainsi. Mais ne crois pas que je ne me bas pas pour mes convictions. » Il fait un geste de la main. Qu’importe. Qu’elle se batte pour cela, qu’elle se batte auprès de ceux qui détruisent les idéaux d’un monde que de grands hommes ont voulu bâtir. Les idéaux de Dumbledor, entre autre. Lui ne pouvait pas se battre pour la pureté du sang. Il ne pouvait imaginer un jour viser Lily Evans ou Charlie Davis de sa baguette, parce qu’elles étaient des nés-moldus. Et pour quelle raison ? Avoir plus de puissance, plus de pouvoir ? Parce qu’il était né et avait grandi avec la magie. Est-ce que ca les rendaient moins bonnes ? Moins intéressanets ? Moins douées ? Et Remus ? Parce qu’il était un loup-garou devait-il être brûlé comme un monstre ? A cette idée il serra les poings. Non. Jamais.

Alors elle lance sa dernière attaque, la dernière chose qui pouvait faire réagir Sirius, sans aucun doute. Parce que malgré tout laisser Regulus en arrière lui faisait mal. Parce que malgré tout le regard outré et le silence de son frère l’avait marqué. Quelque chose s’était brisé entre les deux frères, eux qui autrefois avaient été si proches. Sirius aurait pu tout faire pour Regulus. Quand il était parti pour Poudlard Regulus lui aviat fait promettre que qu’importe dans quelle maison il irait ca ne changerait rien entre eux. Sirius lui avait sourit, lui avait promis. Il avait menti. Le fait d’être un Gryffondor avait définitivement tout changer. Mais à l’époque, sans doute ni l’un ni l’autre n’avaient pu croire que Sirius n’irait pas à Serpentard comme le restant des Black. « Je suppose que ce discours est valable aussi pour moi. Puisque je n’ai rien fais ni pour toi, ni pour Andromeda. » Il ne répond pas. Que pouvait-il dire à cela ? Il doutait qu’elle fut aussi atteinte par son départ si Andromeda n’était pas partie en première. Cela lui apparut alors : ce n’était pas une question d’honneur c’était une question de sentiments. Narcissa ne se battait pas pour l’honneur ou le bien du nom qu’ils partageaient, parce qu’elle savait qu’elle ne pouvait rien changer à tout cela. Elle était venu non pas pour lui rappeler qu’il était le traitre des Black, mais pour retrouver son cousine. Un lien filiale, un lien sentimental. Un souvenir d’enfant qui riait et jouait ensemble. Des souvenirs heureux. C’est à cela qu’elle s’apprêtait à dire Adieu.

Alors il vint s’asseoir à ses côtés, se radoucit, et laissa le masque tomber. C’était sa cousine, face à lui, pas un énième sang pur. C’était Cissy. « Je ne sais pas ce que tu penses Sirius. Je ne sais pas si je manque à Andromeda. Tout ce que je sais, c’est que ma grande sœur est partie sans se retourner, sans même jeter un regard à sa petite sœur qui avait besoin d’elle. Et je vois l’histoire se répéter une seconde fois… » Il soupire. Il n’était pas présent lors du départ d’Andromeda. Il était trop jeune – du reste – pour véritablement en comprendre les raisons. Par la suite il aviat rencontré Ted Tonks. Ils avaient un enfant aujourd’hui. Il avait reçu une lettre d’Andie quand elle avait appris son départ du Square Grimmaurd. Elle lui proposé son aide, évidemment. Il avait refusé. Il ne voulait pas avoir affaire à elle. Elle était partie, laissant ses sœurs, le laissant lui et Regulus alors qu’ils l’adoraient, et quelque part même lui lui en voulait. Même si aujourd’hui il la comprenait un peu mieux. « Je ne suis pas Andromeda. Je ne suis pas partie sans penser à Reg. Il a juste pris sa décision, et moi la mienne. » Dit-il avec une tristesse profonde dans la voix. Il ne pouvait plus rien faire à présent pour son frère. Pire encore, Regulus deviendra un ennemi. « Je sais bien qu’il n’y a plus de retour arrière possible, comme je me doute que jamais je ne pourrais te convaincre de revenir. » Il hoche la tête, comme pour consentir à ses paroles. Il ne reviendra pas. Même s’il le voulait il ne le pourrait pas de toute façon. Sa mère le tuerait avant qu’il passe le pas de porte. Sa mère se ravirait de le voir mort, il en était persuadé. Il avait été trop loin. De toute façon, il ne voulait pas y revenir. Il avait trouvé chez les Potter une chose qu’il cherchait depuis longtemps : une famille. James Potter était ce qui se rapprochait le plus d’un frère aujourd’hui. Un frère pour lequel il donnerait sa vie sans réfléchir. « Je vais continuer à défendre les intérêts de notre famille.»   Il tique. Est-ce qu’elle savait ce que tout cela signifiait ? « Cela ne veut pas dire pour autant que je te hais, Sirius. »Il se tourne vers elle, et cherche son regard. Son visage est plus grave sans pour autant être fermé. Les mots de Cissy il les connaît. Ce sont les mots que Regulus avait en bouche lors de deux dernières années. Les intérêts de cette famille c’était aussi … supprimer les éléments perturbateurs. « Un jour la question ne sera plus de savoir si tu me hais ou non, Cissy. Un jour ca sera toi, ou moi. » Dit-il simplement, d’une voix terne. Il sait qu’un jour il devra se battre contre les siens. Un jour il verra Regulus avec la marque des ténèbres sur le bras. Il lèvera sa baguette contre son frère, et ce dernier en fera de même. Un jour il devra prendre cette décision. Ou si ce n’est pas Regulus, si ce n’est pas Narcissa, ca sera Bellatrix. Les Black règlent leurs problèmes en famille. Leur honneur les pousser à vouloir s’entretuer plutôt que de laisser un sous-fifre le faire à leur place. La vie de Sirius leur appartenait.   « Nous sommes en guerre, il n’y a pas la place pour les sentiments. Plus maintenant. » Dit-il en quittant son regard, trouvant un intérêt particulier à ses mains, qu’il fixe sans vraiment les voir, jouant avec sa baguette qui tourne autour de ses doigts. Il fronce finalement les sourcils, et inspire profondément. « Pourrais-tu… Faire quelque chose pour moi ? » Demanda-t-il presque timidement, ne sachant si elle acceptera de l’aider, lui, un traître ? « Je ne peux plus rien faire pour Regulus aujourd’hui. Il a fait son choix, fort bien. Mais il lui reste encore quatre années à Poudlard. Fais en sorte qu’elle n’accélère pas les choses. Je ne veux pas voir mon frère avec la marque des ténèbres sur le bras avant sa sortie de l’école. » Demanda-t-il les yeux brillants, une exigence muette en fond : « J’espère qu’il changera d’avis, sinon, je serai sans doute le premier à le viser pour le tuer ».
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MessageSujet: Re: CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  CIRIUS ◊ septembre 1976; Toujours pur.  EmptyMer 20 Avr - 15:19

... La famille, c'est le plus important, parait-il...


Narcissa ne regrettait pas d’être venue. Elle ne voulait pas se disputer avec son cousin, elle était sincèrement venue pour discuter, pour une dernière fois retrouver Sirius. Ce qu’elle n’avait pas pu faire avec sa sœur car jamais celle-ci n’était revenue vers elle. Cissy avait était tellement vexée qu’elle n’avait jamais cherché elle-même à la recontacter. Toute sa famille l’avait renié, mais Cissy, avant de faire une croix sur lui définitivement, avait besoin une dernière fois de le voir. Peu importait le prétexte qu’elle devait invoquer pour lui parler. Elle ne voulait pas passer pour une traitresse aux yeux de sa famille, mais elle ne concevait pas de le laisser partir comme ça. Elle voulait à la fois soulager sa conscience, oui elle en avait une, et aussi dire ce qu’elle n’avait pas pu dire avant qu’il ne parte. Pourtant, ces mots ne venaient pas.

Elle ne pouvait qu’imaginer le fait que Regulus souffre du fait que Sirius soit partit. Il ne parlait pas beaucoup avec elle, il parlait beaucoup avec Bellatrix. Surtout depuis ce dernier mois. Narcissa cachait sa crainte de sa propre grande sœur, mais elle savait que cela n’augurait rien de bon. Elle ne pouvait que craindre le futur de Regulus, et elle ne savait pas quoi faire de plus pour le sauver. Il aurait fallu que Cissy se rebelle, et elle ne pouvait pas se permettre de perdre ceux en quoi elle croyait. Mais y croyait-elle parce que ses parents avaient réussi leurs endoctrinements sur elle ou y croyait-elle vraiment ? Narcissa était tellement parfaite que pas mal de monde se posait la question. Elle s’obligeait elle-même à respecter tous les codes. Mais une petite part d’elle croyait en autre chose. Et cette part d’elle, elle la réprimait, parce qu’elle aimait Lucius. Et qu’elle aimait sa famille, malgré tout. Elle savait que le jour où elle fonderait sa propre famille, elle devrait être aussi ferme que sa propre mère ne l’avait été avec elle, et Cissy savait déjà que ce serait dur pour elle. Mais en attendant, et à ce moment précis, elle avait voulu préserver sa famille, mais elle n’avait pas réfléchi aux conséquences, elle n’avait pensé qu’à elle. Elle aurait pu être punie rien que pour être venu le voir, et Narcissa, pour une fois, en avait rien à faire. Au pire des cas, elle se ferait engueuler par Lucius, et elle reprendrait ses airs de jeune femme sage et bien élevé l’instant d’après.

Elle savait ce qui allait se passer après cet entretien. Elle s’y était préparée. Pourtant, elle ne semblait pas prête à lâcher prise. Comme si ce lien qu’elle avait avec lui était le dernier lien qui pouvait la ramener à la réalité, qui pouvait la sauver de la folie de la famille Black. Et pourtant, aujourd’hui, elle lâchait prise, non sans un énorme regret. Elle avait le cœur serré, elle avait du mal à supporter un second adieu. Elle hocha la tête doucement. Il avait raison sur ce point, lui au moins avait eu le mérite de vouloir prendre son frère avec pour le protéger, pour qu’il s’en sorte tous les deux. Mais il avait refusé. Narcissa ne savait pas trop s’il avait bien fait ou non, après tout, elle voulait protéger sa famille, et le fait que Regulus reste l’avait d’un côté rassuré. Mais voir Bellatrix tenter de l’enrôler si jeune, pour ne pas refaire les mêmes erreurs qu’avec Sirius, ça elle ne l’avait pas supporté. Dans son for intérieur, Cissy espérait que Regulus ne s’enrôle jamais. Elle vivait le quotidien d’une femme de mangemort, toujours dans la crainte de ne plus revoir son fiancé. En plus de ça, elle voyait sa seconde sœur devenir littéralement folle, et elle ne supportait pas ce fanatisme qu’elle pouvait avoir envers le Lord. Mais avouer ça revenait à être au même rang que Sirius. Au même rang que sa sœur, et elle ne voulait pas être au même rang que sa sœur. Elle pensait valoir mieux parce qu’elle au moins n’avait pas abandonné sa famille.

Les mots de Sirius sont durs. Mais ils sont justes. Narcissa en est consciente. Elle ne trouve pas ça juste, mais elle va assumer son choix, tout comme Sirius assumera le sien. Elle sait que c’est dur pour les deux côtés, mais ils doivent assumer leurs choix, en être fière. Ils étaient des Black, la fierté faisait partit intégrante de leur caractère. Plus de sentiment, plus de pitié, elle détourna la tête, elle trouvant un intérêt à son mur devant elle. « - Je suppose que tu as raison. » se contenta-t-elle de dire. Il avait grandi et mûrit, pourtant à ses yeux, elle voyait toujours le petit Sirius. Qui aurait pu imaginer un jour que ce serait lui contre elle ? Elle la première ne pouvait pas lever la main sur son cousin. Elle ne voulait même pas lever la main sur qui que ce soit. Elle ne prendrait la défense que de son futur mari.
Mais la suite l’intrigua un peu. Faire quelque chose pour lui ? Elle haussa un sourcil, il était presque timide. Elle baissa la tête, il lui demandait quelque chose qu’elle ne pouvait pas promettre. Narcissa se mordit la lèvre. « - Sirius… » Narcissa hésitait. Elle voulait accepter, mais elle ne pouvait pas promettre qu’elle réussirait. Elle n’avait pas réussi à faire quoi que ce soit quand Sirius était partit. Elle regarda alors son cousin, et d’un geste délicat, elle attrapa la main de son cousin, comme un dernier geste affectif envers lui. « - Je ne peux pas te promettre. Tu connais Bellatrix. Mais je ferais tout pour qu’elle ne réussisse pas avant sa sortie de Poudlard. J’essaierais d’en parler à Regulus. J’essaierais de retarder… tout ça.» Cissy essai de sourire, mais c’était plus quelque chose de triste. Devant les yeux brillants de son cousin, elle ne sait plus quoi faire, ni dire. Elle aurait voulu que les choses se passent différemment. Plus le temps avançait, plus elle se rendait compte que la vie n’était si belle qu’elle le croyait. Pourtant Narcissa fermait toujours autant les yeux sur la vérité.





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