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 FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis

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MessageSujet: Re: FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis  FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis - Page 2 EmptyDim 18 Mar - 13:01

La belle et le pervers

ft Un prince| Une princesse

Il était une fois la belle et le pervers. Une jolie princesse vit le jour dans un joli château londonien entouré d'un roi et d'une reine en pas très bon terme. Plusieurs bonne fées virent se pencher au dessus du berceau du bébé mais le roi et la reine n'avait pas invité toute les fées du royaume et cela en vexa une, vous savez les grosses tête qui ne supporte pas d'être mis à l'écart et de ne pas être le centre de l'univers ? Bah notre fée elle est comme ça vraiment pas belle intérieurement. Cette fée se pointa à la fête de naissance imposant sa néfaste présence et lançant en silence un mauvais sort à la petite princesse qui dormait dans son berceau en ne se doutant de rien. Elle grandit dans son royaume voyant son papa courtisé d'autre dame et sa maman être de plus en plus faible ce qui n'était pas du tout pour lui plaire mais elle était petite et tout le monde se fichait bien de son avis. Ce qui dû arriver arriva une honte pour tout le royaume la reine demanda le divorce pour infidèlité de la part du roi un remue ménage pas possible et une petite princesse toute perdue dans ce conflit qui n'était pas de son âge. Princesse dû faire un choix vivre avec la reine dans les quartiers sud du château ou avec le roi dans les quartiers nord et elle choisit la reine femme qui avait été beaucoup plus présente pour elle dans son enfance. A l'approche de ses onzes année d'existance la reine lui parla d'une école spéciale pour éduquer les jeunes gens comme elle un peu spéciaux, même si pour le coup la princesse ne voyait pas sa différence d'avec les autres, elle lui dit qu'elle allait recevoir une lettre de cette école qui lui donnerait la date de la rentrée et tout ce qui avait à acheter et la lettre arriva bien un matin, par hibou ce qui était quand même assez étonnant pour une petite fille de onze ans mais elle ne chercha pas de suite à comprendre cela trop impatiente d'ouvrir sa lettre. Dans celle-ci la fameuse liste de fournir, une lettre lui indiquant que l'école s'appelait Poudlard et qu'elle était faite pour elle et tout les autres enfants de son genre et un endroit bizarre pour prendre un train, mais cela n'était pas tout contrairement à ce que lui avait dit sa maman, non dans la lettre ce trouvait une grenouille en chocolat qui avait fait un bon pour échapper à l'enveloppe, cela avait fait grandement rire la jeune filette qui avait vite attraper l'animal et l'avait manger. Manque de pot pour elle cette sucrerie ne venait pas du directeur de l'école mais de la vilaine fée l'ayant maudite tout bébé et la princesse tomba dans un profond sommeil rien ne réussisant à la réveiller malgré les efforts de tout le royaume, reine et roi, médecin et mage, fées et elfes tout le monde avait essayé de stopper le sommeil de pierre de la petite princesse mais rien n'avait fonctionner. Fière de son coup la vilaine fée donna une seule indication à la famille épleurée seul un prince aimant la jeune femme de tout son coeur pourrait la réveiller ce qui paraissait un peu impossible comment pouvait-on tomber amoureux d'une fille qui passait son temps dans le pays des rêves ?

Les parents de la princesse firent envoyé un courrier à tout le royaume appelant les princes à venir aux palais pour tenter un baiser sur leur douce fille mais rien ne se produisit à chaque tentative. Ce ne fut que 5 années plus tard la princesse ayant alors seize ans qu'un prince pas très courageux tenta à son tour l'aventure, il ne le voulait pas réellement mais sa maman lui avait parler d'une très très belle fille qui n'attendait qu'un de ses baisers pour s'éveillée et l'épouser lui donnant par la suite plein d'enfant et autant dire qu'entendre très très belle dame et possibilité d'avoir le droit à un corps à corps intime avait suffit à faire craquer le prince qui avait prit un cheval et était partis en direction du palais. Sentant le vent tourné à l'approche de se prince la vilaine fée décida de corser l'affaire créeant tout un tas d'étape à franchir pour le prince pervers, une forêt d'arbre cogneur, des dragons, des statues mouvante et méchante et une seule façon de gagner le lit de la princesse une tours à escalader. Pour un prince pas courageux cela fut beaucoup de tracas et de peur mais il réussit miraculeusement à s'en sortir, grâce à une chance insolente et une tendance à se sortir de situation complexe avec une pirouette et une blague venue d'un autre monde. Une fois devant la tour il en commença l'acension presser d'arriver au chevet de la princesse et de pouvoir enfin voir si elle était aussi bonne que le disait le reste du royaume. Et oui en plus de ne pas être très courageux le prince n'était pas réellement courtois dans sa manière de parler aux demoiselles mais certaines appréciaient ça elles n'avaient sans doute pas grand chose dans la tête les pauvres enfants. Finalement il réussit et entra pas la fenêtre tombant sur la princesse endormis, tombant littéralement, mais bien sûr cela ne réveilla pas la douce toujours plongé dans son profond sommeil, n'écoutant que son courage, comprenez son attribut masculin particulièrement appréciatif du visage et du corps de la belle princesse qui était à la hauteur de sa réputation, il se pencha vers elle et l'embrassa pas un chaste baiser non cela n'aurait pas été digne du prince un baiser appuyé et qui se voulait langoureux, cela réveilla la princesse le miracle venait d'avoir lieu mais le prince ne fut pas récompenser comme il s'y attendait au lieu de voir sa dulcinée l'embrasser en retour celle-ci lui envoya sa main sur sa joue dans un Clac sonore et résonnant sa mère ne lui avait pas parler de cela. Finalement la surprise passer la princesse sauta sur le prince et la suite est interdite au moins de dix huit ans continuez le conte dans quelques années les enfants.





La belle au bois dormant remixé. Devinez les personnages prenant le rôle du prince et de la princesse ne sera normalement pas difficile
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NEUTRE
Mathéo A. Collins
Mathéo A. Collins
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Slytherin, actuellement à l'école des sports de Londres. J'ai posté : 627 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : Etudiant de 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « Un peu trop fêtard parfois, j’ai surtout le chic pour me m’attirer des ennuies. Vraiment pour le coup, j’ai pas de chance du tout, donc faites attention quand vous m’approchez. Sinon je suis quelqu’un de gentil et de doux, même si je peux être un peu trop caractériel quand j’ai fini ma limite. En clair, me cherchez pas trop. J’ai toujours ce problème avec les filles. Du mal à les approcher et encore plus à conclure. Vous voyez le gars qui transpire, avec les mains tremblantes, et qui bégaye à chaque fois qu’une fille lui adresse la parole ? Bah ce type c’est moi … »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Lui-même en mangemort.
Patronus: Renard
Capacité spéciale: Aucune

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MessageSujet: Re: FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis  FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis - Page 2 EmptyDim 18 Mar - 17:41
Tu m'as fait beaucoup rire avec ton histoire, et l'un de mes personnages ne se sent absolument pas visé par ce petit conte de fée FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis - Page 2 1909831911
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SOUTIEN DUMBLEDORE
J. Faucett
http://nevadagraphisme.tumblr.com/
J. Faucett
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serdaigle J'ai posté : 1078 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 19 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1998 . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : Elle ne voulait pas se retrouver ici Elle s'entend très bien avec les gens de 1977 ce qui la perturbe elle a réussit à avouer son amour à Caleb mais ça la tue de ne pouvoir lui dire la vérité elle ne veut pas s'attacher par peur de perdre elle est énervée de ne pas savoir quel est le véritable but de ce voyage dans le temps

I have this human love, It shattered once or twice, It pulls me up and down, If it’s filled with jagged ice, Everyday I’m wanting something I couldn't have

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Un retourneur de temps qui tourne inlassablement
Patronus: Faucon
Capacité spéciale: //

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MessageSujet: Re: FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis  FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis - Page 2 EmptyDim 18 Mar - 17:45
Haha mon dieu j'adore ton histoire Kaycee XD

Sinon j'attends également la suite du côté de Tib ^^ et Bravo à Isidore et Godric pour nous avoir fait découvrir vos histoires et votre talent luv
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MessageSujet: Re: FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis  FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis - Page 2 EmptyVen 23 Mar - 0:07
Tout le monde se demande qu’il est le prince, c’est teeellement difficile xD
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MessageSujet: Re: FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis  FANA D'ECRITURE ♠ Pour le plaisir de se défier entre amis - Page 2 EmptySam 24 Mar - 21:57
Sympa ce petit remix :'D
Ah les princes de nos jours, ce n'est plus ce que c'était... (j'aime l'idée que c'est sa mère qui le force quand même à y aller, quitte à dire qu'elle est super canon et qu'il pourra la peloter)


Alors me revoilà avec un autre texte, qui met en scène la mère d'Isidore, qui étudie à Poudlard. Un petit choc pour elle, et.. sa vie qui partira vraiment en sucette. U.u



***



Helen marchait dans les couloirs sinueux de Poudlard. Son école de sorcellerie. La meilleure de toute l’Angleterre. Elle était fière d’y étudier et plus encore de faire partie de la plus prestigieuse des quatre maisons : Serpentards.
Elle aurait aimé que sa famille soit fière d’elle. Mais les années passant, elle avait fini par se rendre à l’évidence, jamais elle n’atteindrait la perfection de sa sœur, sœur qui était pourtant une tare pour la société et une honte pour sa famille. L’aînée demeurait malgré tout la préférée et elle, Helen, devait faire avec les restes de l’affection de leurs parents. En fin de compte elle n’avait que faire de leur opinion ou de leur amour, elle avait trouvé chez les Serpentards sa place. Sa famille de cœur. Une famille avec des traditions, des habitudes, des histoires sombres et des déceptions.
Soupirant discrètement la Serpentarde continua son chemin, savourant la solitude des lieux. Elle aimait parfois, cesser de prétendre. Être entouré de sang-purs aux idéologies franches était parfois épuisant, surtout qu’elle vantait le patrimoine de sa famille, qui était pourtant presque inexistant en comparaison de ceux des grands noms sorciers britanniques. Alors elle s’inventait des origines françaises qui lui permettaient de garder un peu de mystère et de se donner un certain charme. Mais, contrairement à la majorité des autres étudiants de sa génération et des précédentes, elle n’avait pas une vie sexuelle débridée. Helen savait que sa virginité la rendait inaccessible et pourtant désirable, néanmoins elle refusait de l’offrir au premier idiot venu, sans promesse d’un futur glorieux. C’était sa seule monnaie d’échange pour s’offrir une vie meilleure. Avec une sœur Cracmole et une fortune généreusement entamée par des parents gâteux (ils étaient prêts à tout et n’importe quoi pour Sony, lui acheter un appartement, un travail…) elle partait avec un certain handicap. Mais après six ans à Poudlard elle avait fini par se faire respecter, et parfois même admirer. Elle tissait un réseau de relation, non pas basé sur la séduction ni sur l’éphémère, elle bâtissait des amitiés et s’assurait d’avoir une place dans l’avenir des plus influents des Serpentards.
Tandis qu’elle cheminait, plongée dans ses pensées, elle remarqua tardivement que son habituel lieu de méditation, une arcade délaissée où se profilait une fenêtre offrant une vue sur la cour principale, était occupé.
Peu patiente, Helen s’approcha et remarqua la couleur de la cravate de l’intrus. Un Serdaigle. Habituellement, les Serpentards ne leur font pas la guerre, ni aux Poufsouffles, mais il est bon de leur rappeler de temps à autre qui sont les Serpentards : les maîtres de Poudlard et de ses froids couloirs. Et si pour cela ils doivent bousculer quelques camarades au passage, ils le feront avec leur puissance caractéristique.
Et Helen était tout à fait d’accord. Le seul moyen de conserver le respect des autres était de leur rappeler continuellement qui commandait.
Elle interpela l’inconnu avec de douces paroles :

-Toi, déguerpis.

Le jeune homme sembla sortir de sa rêverie avec surprise et tourna la tête afin de la dévisager. Il était plus grand qu’elle, malgré le fait qu’il soit assis, une jambe pendant dans le vide et lorsque ses yeux sombres aperçurent la silhouette d’Helen il sembla la reconnaitre. Il lui sourit. La jeune femme était habituée à fréquenter des Serpentards, des hommes et des femmes qui dissimulaient chacune de leurs émotions alors il était évident qu’elle apprenne avec le temps à voir dans un frémissement de lèvre ou dans l’esquisse d’une ombre au creux d’une joue, un sourire. Et cet inconnu lui a souri malgré l’immobilité de son visage.
Il l’observa rapidement. Elle sentit son regard pâle l’observer de haut en bas, s’attardant probablement sur ses courbes féminines qui se devinaient généreuses sous sa cape.

-N’ai-je pas été assez claire ? Va retrouver tes grognasses et t’envoyer en l’air avec celles qui n'attendent que ça. La place que tu occupes actuellement est consacrée aux personnes respectables, et tu n’en fais pas partie.

Helen lui jeta un regard dédaigneux et adopta une posture hautaine afin de faire comprendre au Don Juan qu’il ferait mieux de filer.
Pourquoi l’avait-elle traité de dragueur en puissance ? Elle n’en savait rien. La courbe dynamique de sa mâchoire peut-être, sa barbe de quelques jours et la force de son regard. Il était séduisant. Mais surtout, il y avait un quelque chose sur son visage, une familiarité, qui l’agaçait prodigieusement, car elle avait la certitude de ne l’avoir jamais rencontré.
Elle était certaine que ce type était de ceux qui étaient arrivés l’année précédente, d’une autre école, d’un autre pays, et qui devaient se croire chez lui ici. Alors elle allait lui montrer ce qu’il en était réellement. Helen se prépara à saisir sa baguette lorsque l’inconnu bougea. Il s’approcha d’elle, bousculant ses barrières personnelles et piétinant son espace vital.
Il était tout proche d’elle désormais, et il la fixait de son regard pénétrant. Ses yeux bruns entourés de longs cils, semblaient l’agresser tandis que son visage demeurait figé dans une expression effroyablement neutre.
Helen sentit son cœur s’emballer devant une telle proximité.

-Toi, tu oses me parler de respectabilité ?

La Serpentarde cligna des yeux, surprise par ces mots prononcés avec colère. Elle se sentit giflée par le tutoiement. Violentée par ces yeux qui s’abaissèrent sur son corps et la moue dégoutée qui apparut sur le visage du Serdaigle. Elle allait pour répliquer, quelques mots tranchants, une claque, un sort, qu’importe, elle allait lui rappeler d’où venait le respect de tous pour les Serpentards. Il la coupa dans son élan une fois encore, et s’approcha encore plus d’elle. Digne, elle refusa de reculer ou de laisser transparaître la moindre trace de peur.

-Tu joues peut-être à la vierge effarouchée, mais dès que tu sortiras de Poudlard tu succomberas à la jalousie et tu iras te noyer dans la luxure. La respectabilité tu vas te l’enfoncer tellement profond dans ton vagin que tu deviendras la plus belle trainée de Londres en trois jours à peine. Et tu sais ce qui est pire ? C’est que tu vas tomber enceinte d’un inconnu, et que tu élèveras un bâtard avec le peu de fierté que tu auras réussi à retrouver Merlin-sait-où.

Horrifiée, Helen écarquilla les yeux, peinant à conserver son masque suffisant. Les mots qui l’agressaient étaient si puissants qu’elle voulait fuir. Elle ne voulait pas entendre un mot de plus. Elle voulait tuer cet abruti pour oser lui tenir de tels propos, et imaginer qu’elle puisse un jour agir ainsi.
La jeune femme effectua un mouvement pour échapper à ces prunelles brulantes, mais une main ferme lui emprisonna le bras, l’empêchant de reprendre le dessus. L’autre était le prédateur et il ne comptait pas la laisser partir.

-Ho non, Helen, ça serait trop facile, de tourner les talons et de prétendre que je ne suis qu’un fou élucubrant. Non, tu vas écouter. Et je vais te dire pourquoi je sais ça.

L’autre était encore plus proche d’elle. Elle sentit à peine la pierre froide dans son dos l’emprisonnant totalement.

-Isidore. C’est mon prénom.

Helen aurait peut-être réagi si l’autre, Isidore, lui en avait laissé le temps. Elle se serait peut-être dit que ce prénom qu’elle trouvait beau était finalement digne des pires psychopathes et qu’elle n’appellerait pas son fils comme ça, si un jour elle venait à en avoir un.

-C’est la seule chose que tu n’as pas concédée à ta sœur, finalement.

Sa sœur ? Comment… Savait-il ? Elle avait pourtant gardé le secret. Elle n’avait jamais rien dit à propos de Sony, ni laissé la moindre ambiguïté. Elle était fille unique, alors comment… ?

-Même mon existence est vouée à cette cracmole qui t’as fait flinguer ta vie. Car je suis ton fils, Helen. Le fruit de ton ventre, la rencontre entre un de tes ovules et un spermatozoïde d’un inconnu. Alors tes secrets, je les connais. Tes pensées, tes peurs et tes aspirations ridicules, je les connais.
Helen rêvait. Cauchemardait plutôt. Elle laissa échapper un ricanement tandis qu’un léger soulagement s’emparait de ses membres. Il n’y avait pas d’autre solution, elle délirait. Rien de tout ça n’était possible. Ce type était plus âgé qu’elle et il avait voulu lui faire la frousse de sa vie, et bien il avait réussi. Il fallait juste qu’elle parvienne à lui faire croire qu’elle n’a pas de sœur cracmole, que c’est tout aussi inventé que le reste.

-Oui… Bien sûr. Alors, « fils », si tu pouvais me laisser respirer et reprendre ma vie en paix, ça serait parfait.

Il nota l’ironie. Ses yeux se plissèrent et il ne desserra pas sa prise sur le bras d’Helen. Il se recula toutefois un peu.

-Ah, Helen.. Tu as beau être une sorcière aussi talentueuse que la moyenne, je crains que tu ne fasses fausse route. La magie n’empêche en rien les voyages dans le temps, tu sais. Tous ces nouveaux arrivants, dont je fais partie, débarquent de ton futur. Je suis né en 1982. Je suis ton fils et tu vends discrètement ton corps aux plus offrants afin de nous payer une vie digne des sang-purs que tu estimes tant.

Un doute s’insinua en elle, à la mention du voyage dans le temps. Théoriquement c’était possible, mais.. Autant de monde, aussi loin dans le passé.. c’était difficilement concevable. Elle aurait pu accepter l’idée s’il ne l’avait pas traitée de trainée une fois encore. La colère s’empara alors d’elle, la plaisanterie avait assez duré.

-Ca suffit. Tu me fatigues, ôte-toi de mon chemin et cesse de me prendre pour une trainée, jamais je ne serais celle que tu décris et si ta mère est une pute, il n’y a que toi que ça regardes.

Son ton hautain était revenu et Helen retrouvait sa force. Elle allait lui montrer ce qu’il en coutait à ceux qui s’en prenaient impunément aux Serpentards. Mais il l’interrompit, se recula et la libéra totalement. Ses yeux bruns l’observaient toujours avec intensité.

-Oui, belle Helen. Ce que tu veux, mais lorsque les choses déraperont et que tu perdras la tête, tu te souviendras de moi et tu te diras que finalement je n’avais pas totalement tort… Mais sache que ton secret est bien gardé. Personne ne songe à toi comme à celle que tu deviens parfois la nuit, indécente et incandescente. Je ne l’ai découvert que récemment, par un concours de circonstances et je n’ai jamais abordé le sujet avec toi. Tu aurais nié, tu te serais braquée et peut-être tu aurais laissé tomber ton unique entrée d’argent afin de me faire croire que tu n’as jamais vendu ton corps. Tu n’aurais jamais admis les choses telles qu’elles sont : tu as fait des sacrifices pour moi, tu as joué de tellement de contacts que tu pourrais devenir Premier Ministre en battant des paupières. Mais tu as honte de celle que tu es devenue, alors tu te contentes de ta routine et de ta fortune discrètement obtenue auprès des riches sorciers anglais. Alors, Helen, voile-toi la face, mens et dissimule, mais tu es loin d’être la femme respectable que tous croient et croiront.

Ces mots poignardèrent la Serpentarde et elle observa ce visage, se demandant si cet air familier lui venait d’elle. Si ces yeux pouvaient être ceux de son père à elle, si ce nez grec était le sien, si … s’il était possible, même infiniment possible, qu’il soit son fils.
Mais il se recula et se détourna, laissant une Helen plus que perturbée au milieu du couloir. Une femme en détresse, qui angoissait en imaginant un futur tel celui qui venait de lui être décrit. Les minutes passèrent, et la jeune femme demeurait immobile. Finalement, sa conscience reprit le dessus, elle secoua la tête et chassa les brumes de cette étrange rencontre. Non, elle n’était pas cette fille perdue que décrivait cet Isidore. Jamais.
Elle tourna finalement les talons et retourna en direction de sa salle commune, désireuse de profiter de la présence de ses camarades pour d’oublier ces folles minutes.
 
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