Ian Tagel / Eeeeeeeh m'oubliez pas ! moi aussi je veux jouer

Contrairement à ce que vous pouvez penser ma vie n'est pas une succession de quêtes et d'actes chevaleresque ... Il n'y a rien de spécial dans ma vie si ce n'est ma famille et le fait que nous soyons des sorciers ... Alors oui, mon histoire commence par, il était une fois et, pour l'instant elle n'est pas encore finie ... Laissez-moi donc vous la raconter.

Je suis née le 25 décembre 1967 à l'hôpital sainte mangouste de Londres. Dernier de la fratrie Tagel, il était certain que mon existence au sein de la famille n'allait pas être de tout repos lorsque l'on voyait mes deux grands frères, Tibus et Elliot. Je crois, tout du moins, d'après ce que mes parents me disent maintenant, que mes deux grands frères m'ont tout de suite aimer, même avec la différence d'âge qui nous séparaient tous les trois et qui était parfois source de discorde quand je voulais jouer avec eux, alors qu'eux voulaient rester entre "grands". Essayant du mieux que je pouvais de ne pas m'imposer dans leurs jeux, même si cela m'attristait grandement de ne pas pouvoir passer du temps avec eux, je n'ai jamais été du genre à imposer ma présence ; même étant petit.

J'ai reçu une éducation correcte de la part de mes parents, bien que mon père se montrait bien plus strict et exigeant avec moi que ma mère, qui elle était complètement gaga de son petit bébé et, qui me laissait le champ libre pour beaucoup de choses tant que j'étais sage. J'aurais pu être un enfant parfait, sans l'intervention de mes frères dans l'équation. Elliot s'amusant à me terroriser et à me chercher des noises à chaque fois qu'il le pouvait, provoquant souvent mes pleurs ce qui finissait souvent en engueulade de la part de notre mère pour lui... Quant à Tibus ... Mon grand frère, mon idole, il a très vite compris que je ferais tout pour lui plaire et en à très vite jouer, m'utilisant comme son serviteur à la moindre occasion, sachant très bien que je ne dirais rien à personne et que je m'exécuterais sans broncher, simplement parce que je voulais lui faire plaisir. Cela m'a parfois valu des ennuis, mais jamais rien de bien méchant. Surtout lorsque par mégarde, je laissais échapper le morceau devant ma mère mettant Tibus dans l'embarras.

Mis à part ça, tout, c'est toujours bien passer dans la famille, même si les départs à poudlard de mes frères étaient toujours une sacrée épreuve pour moi, n'ayant plus personne à la maison pour jouer. Je passais alors le plus clair de mon temps avec ma mère ce qui nous à fortement rapprocher elle et moi. Pour combler l'absence de mes frères, et même si à chaque départ, je me rendais avec mes parents sur le quai de la voie 9 3/4 à King's cross, mes parents m'avaient acheté un lapin que j'avais prénommer Bidule. Chose étrange, même si j'aimais énormément mon lapin, un jour, il est décédé, pour une raison que j'ignore et, même si j'étais dévasté, quelle ne fut pas ma surprise, lorsque le lendemain, il était revenu à la vie. Sans soupçonner une seule seconde que ma mère était à l'origine de ça en remplaçant le lapin mort par un lapin vivant identique. Plusieurs fois le cas s'était produit, et j'en étais donc venu à la conclusion que bidule était immortel, pour mon plus grand plaisir.

L'année de mes onze ans était enfin arrivée, et j'étais impatient de recevoir ma lettre d'admission à Poudlard, le jour ou elle arriva enfin, j'étais des plus excités... À tel point que mes parents n'eurent pas d'autre choix que de m'accompagner sur le chemin de travers sur le champ. Une fois tous mes achats effectués, nous avons alors pris la direction de chez Ollivanders pour acheter ma baguette magique. Après plusieurs essais infructueux, une baguette se décidait enfin à me choisir, Sorbier et plume d'oiseau tonnerre, 32.5 cm, flexible, la baguette était magnifique, travailler finement, une partie du bois étant construit en spirale, le manche quant à lui était pourvu d'un cristal violet. J'étais fin prêt pour Poudlard...

Le jour tant attendu était enfin arrivé, et alors que je grimpais dans le poudlard express après avoir fait de longs au revoir à mes parents, leur promettant de leurs écrire tout les jours, je prenais place dans un des compartiments du train.

La cérémonie de répartition se passa pour le mieux, alors que j'apercevais Elliot assis a sa table au loin, lui faisant un rapide signe de la main, j'attendis sagement qu'on m'appelle pour savoir dans quelle maison je serais envoyé ... Et ce fut Poufsouffle... J'étais heureux ... La même maison que Tibus, mon modèle, mon roi ... Ça ne pouvait pas être autre chose qu'un signe ...