Leroy * Merlin punisse les imbéciles

Merlin punisse les imbéciles
Leroy Odgen & Serena Winter

Affalé contre son arbre, Leroy écoutait ce que lui disait Serena. Tout les deux s’étaient rencontrés par hasard, par curiosité dirons-nous même, mais au final il n’était pas mécontent de l’entendre parler ainsi. Il l’avait peut-être mal jugé sur un premier abord, la voyant critiquer les serpentard, les mettant tous dans le même panier, mais maintenant qu’il l’écoutait parler c’était beaucoup plus subtile. Elle n’aimait pas les sang-purs, ou les serpentards qui se la jouaient connard, méchants et hautain. Leroy n’en faisant pas parti, il l’avait très bien fait comprendre à la demoiselle, il semblait que Serena s’était un peu apaisé envers lui. Peut-être oui, enfin elle devait toujours être en colère contre Léopold, mais Leroy ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Son camarade de dortoir était une personne particulière, mais bien que le jeune homme trouvait que Popold était intéressant il pouvait comprendre que les gens ne l’aiment pas. Leroy d’ailleurs devait être la seule personne a ne pas le haïr, même s’il l’évitait. Serena parla du fait que les sangs-purs qui se disait pur, ne pouvaient pas vraiment l’être. Et elle avait raison, si on remontait loin dans le temps, sans doute trouverions-nous quelques ancêtres moldus. Leroy réfléchissait, lui qui n’aimait pas les moldu, ce n’était pas une question de naissance, il s’en fichait comme de sa première tétine, mais il ne les aimait pas parce qu’il avait vécu une mauvaise expérience là-dessus. Mais le jeune homme ne parla pas plus sur la question, raconté sa vie ce n’était pas vraiment quelque chose qu’il faisait souvent. « Oui cela fait une différence pour ceux qui s’attardent dessus, tout le monde ne le fait pas et je pense que les gens sont encore plus cons quand ils font en sorte de renier leur sang. Aucun sang-pur n’est totalement pur, je suis d’accord. Nous sommes nés d’homme peu importe leur origine, la magie est une évolution du monde que certains ont peu développer et d’autres non. Alors je pense que nous descendons tous de moldu à la base et que même le premier sorcier a dû être né de personnes non-magique. A moins qu’un monde similaire au nôtre existe remplis d’être comme nous. » Pourquoi pas après tout, les moldus n’avaient pas encore découvert tout ce qui se cachait dans l’espace, alors peut-être qu’un monde remplis de sorcier existait. On ne pouvait pas savoir ce qui se cachait dans l’univers. Et personne ne pouvait nous donner une réponse à l’apparition des sorciers, ceux qui avaient vécu à cette époque, les premiers, n’avaient jamais vraiment parlé de tout ça. Alors comment savoir ? De nombreux serpentard n’aimeraient pas entendre ce genre de propos. Ils n’aimaient pas penser que leur sang n’était pas pur, mais ce genre de famille était simplement plus influente parce qu’ils étaient dans un registre créer il y a très longtemps.

Leroy l’écouta parler, de toute les serpentard qu’elle connaissait et qu’elle n’aimait pas. Franchement il se demanda si elle faisait des efforts pour rencontrer les personnes plus intéressantes que celles qu’elle cité, mais il préféra se taire sur la question, d’autant qu’elle l’intrigua sur un sujet. Kayla. Cette petite gryffondor blonde avait donc sauver sa meilleure amie. Intéressant, Leroy ne se souvenait de n’avoir entendu de tel propos dans la bouche de la jolie princesse, mais en même temps si elle avait été sauver par Serena, le jeune homme comprenait. Il connaissait très bien Kayla, elle n’était pas du genre à dire merci, surtout pas à une gryffondor. Intrigué et curieux, Leroy s’interrogea sur la bataille qui avait pu avoir lieu. « Explique qu’est-ce qui s’est passé ? Kayla ne m’en as pas parlé, enfin elle m’a vite fait expliquer, mais entendre ta version serait plus intéressante selon moi. Te donner un merci, lui aurait sans doute écorché la gorge si, je comprends qu’elle ne l’ait pas fait. Donc pour ce que ça vaut, je te remercie pour elle. » Pour ce que ça valait, il était quand même heureux que Kayla soit toujours en vie, Leroy ne pouvait nier qu’il aurait été dévasté dans le cas où elle n’aurait pas survécu. Qui viendrait le voir dans ses cachettes ? Qui lui tiendrait compagnie si elle n’était plus là ? Le serpentard ne parla pas de la relation qu’il entretenait avec la jolie demoiselle, mais Serena ne devait pas être stupide, sachant que l’intérêt que portait Leroy à la situation ne devait pas être désintéressé. « Je n’ai pas le droit de me moquer de toi ? » demanda-t-il. Leroy ne voyait pas où cela était gênant vu que ce n’était pas méchant et qu’il était vraiment flatté.

Serena lui expliqua sa haine envers Léopold et là où le serpentard pensait qu’elle avait pu avoir peur de mourir, cela ne semblait pas être le cas d’après ce qu’elle disait. Comment pouvait-elle ne pas avoir peur de la mort ? Tout être humain l’avait au fond de lui. Alors il lui demanda de quoi elle avait peur, ce qui l’effrayait le plus si ce n’était de mourir. Et elle lui expliqua que ce n’était pas la mort qui l’inquiétait mais que c’était de souffrir. Leroy l’observa fixement alors qu’elle parlait de tout ça, que mourir était inévitable, que c’était stupide d’en avoir peur. Elle avait peur de perdre un membre de son corps, de se faire torturer. Il pouvait la comprendre, mais là où elle parlait de chose physique, elle oubliait le côté psychologique. Le serpentard avait déjà souffert, il ne pouvait pas dire qu’il avait peur de la mort non plus, son existence sur terre n’était pas forcément la meilleure et lui-même ignorait de quoi il pouvait avoir peur, à part l’orage et même là il ne pouvait pas savoir. Serena lui posa une ultime question, une seule, savoir pourquoi les gens devraient avoir peur de mourir. Elle attendait sans doute une réponse précise, que Leroy ne pouvait pas lui donner. Il baissa la tête, se détachant de son arbre et mit les mains dans ses poches. « Ce n’est pas une peur de mourir, c’est une peur de partir avec des regrets, l’idée qu’on a pas fait tout ce voulait. Je pense que c’est pour ça que les gens pensent avoir peur de mourir, même si c’est inévitable, les gens veulent laisser leur marque dans ce monde et imaginer qu’ils s’en aillent sans avoir pu faire tout ce qu’ils voulaient est quelque chose de dur à accepter. Imagine que tu te fais torturer et que tu te rends compte de tout ce que tu as loupé, de tout ce que tu n’as pas pu faire ou dire, est-ce que dans ce cas ce ne serait pas une manière d’avoir peur de mourir ? Alors peur de souffrir, peur des regrets ou peur de mourir tout se rejoins. » Il ne parla pas du fait d’avoir peur de faire souffrir, car ça rejoignait l’idée. Les gens qui aimaient, ces faibles que Leroy n’aimait pas ou ne comprenait pas, étaient des êtres qui ne souhaitaient pas partir de ce monde afin d’éviter de faire souffrir ceux qui tenaient à eux. Comme le serpentard aurait pu avoir mal si Kayla avait succombé lors de la bataille de Poudlard.

Leroy se surpris à parler de son histoire, de ses ressentis. Lui qui n’aime pas parler de lui, il ne se priva pas pour parler de son addiction à la cigarette tout aussi néfaste que l’alcool, mais la boisson pouvait rendre les gens mauvais c’était pour ça que le serpentard essayait de ne pas trop boire. Mais voilà que Serena lui demanda qui cherchait à le nuire et surtout pourquoi les gens ne voulaient pas de Leroy dans leur vie. La réponse était simple, le serpentard n’avait rien fait pour ça, il était en vie et c’était suffisant pour qu’on le haïsse. Il expliqua son origine à Serena, conscient que ce n’était pas uniquement ça la cause, mais qui pouvait être une bonne partie de la réponse. Il ne connaissait personne dans sa situation, la sienne était bien plus compliqué que prévu. « Officiellement je crois être le seul, mais ma vie est assez complexe dirons-nous. » répondit-il avec un sourire. Bien évidemment expliqué que c’était à cause de son sang que les gens ne l’aimaient pas remettait en cause tout ce qu’il venait de dire au préalable. « Il n’y a pas que du mauvais si tu cherches à les connaitre, j’ai beau être un né-moldu, rusé et ambitieux, haït par mes pairs, cela ne m’empêche pas de vivre et de me créer des relations fortes. La ruse quand tu es comme moi c’est de savoir bien s’entourer. » D’être protéger par ceux qui avaient de l’influence, être intouchable, Leroy avait parfaitement réussit son défi.

electric bird.

La demoiselle hoche la tête aux propos de son interlocuteur comme ce dernier dit que le sang fait une différence pour certains qui prennent le temps de s'attarder sur cette question. Oui en effet et c'est ce que vient de dire la demoiselle par ailleurs. Que certains dans la maison du sorcier y accordent de l'importance, quand la condition du sang ne devrait jamais avoir aucune importance. Pour la jeune femme, ça n'en a pas. La demoiselle hoche al tête comme l'homme parle de la pureté du sang qui n'est probablement pas complète chez la plupart des sangs-purs. La jeune femme en est persuadée. Ne serait-ce que parce que certains enfants illégitimes ont parfois rejoint, secrètement, une famille. Nés d'une aventure d'une sang-pur, voire d'un sang-pur qui impose l'enfant d'une autre à son épouse... La jeune femme est aussi convaincue que le sorcier du fait que potentiellement les sangs-purs sont loin d'être aussi purs qu'ils le disent ou aiment à le penser. Elle ne doute pas que les choses soient plus compliqués qu'il n'y paraît ou que ces derniers aiment à le présenter.

«- Je pense que si un tel monde existait nous le saurions et donc, par conséquent, cela veut dire que le premier sorcier est très probablement né de l'union de deux moldus oui . C'est en tout cas comme cela que je vois les choses.» répond la demoiselle en haussant les épaules.

La demoiselle lève un sourcil comme, en abordant le sujet de Kayla, l'homme semble être pas mal soucieux tout à coup en même temps qu'il est surpris, visiblement, d'apprendre que la jeune rouge et or est venue en aide à son amie Kayla. Tient donc, naturellement, la serpentard s'est bien gardée de dire qu'elle était redevable envers une lionne de lui avoir sauvé la peau. Même si c'est vrai, les choses s'étaient un peu compliquées par la suite, alors que le sorcier avait retourné la situation à son avantage. Sans parvenir toutefois, finalement, à faire du tord ni à l'une ni à l'autre des deux jeunes femmes.

«- La version que j'ai à raconter n'est pas bien intéressante en soit, tout ce qui importe finalement c'est qu'elle soit toujours vivante et en bonne santé. » répond la demoiselle avec un haussement d'épaules avant d'accorder un nouveau regard au sorcier. «J'accepte tes remerciements cela dit, puisqu'elle n'a pas eut l'intention de me remercier elle-même, ni la délicatesse ou la politesse de le faire. » répond la jeune femme en hochant ma tête.

S'il a le droit de se moquer d'elle ? Non, pas le moins du monde, la lionne ne l'accepte pas, elle ne lui en donne pas le droit. Elle n'est pas d'accord pour que l'on se moque d'elle, pour que quelqu'un rit à ses dépends. Elle n'est pas d'accord pour que l'on s'esclaffe à son encontre, pas d'accord pour que l'on se moque, que l'on rit dans son dos, ou me^me face à elle.

«- Non tu n'as pas le droit, c'est réservé à mes amis, et à moins que j'ai loupé un morceau de ma vie, tu n'en fais pas partie. » répond simplement la demoiselle, sans méchanceté, établissement seulement un constat de pensées.

Écoutant le discours de Leroy, la jeune femme lève un sourcil. A-t-elle donc peur de partir avec des regrets ? Elle sait que si elle meurt jeune, elle n'aura pas accompli tout ses rêves certes. Mais le principal au final c'est le résultat. Non elle n'a pas peur de mourir si sa mort concours à faire un monde meilleur. Elle est une gryffondor, après tout, ce n'est pas le courage qui lui manque. Et comme elle se fait ce constat, la demoiselle pense à l'ordre, tout à coup, songeant qu'elle devrait peut-être postuler auprès d'eux. Si elle est prête à mourir pour le plus grand bien, pour le bien de tous, pour le bien commun, alors il est possible qu'il y ait un besoin de personnes comme elle, dans les troupes de Dumbledore. La jeune femme lève un sourcil, pensant qu'elle devrait y réfléchir avec plus de sérieux.

«- Oh non, beaucoup ont peur de mourir parce qu'on ne sait pas ce qu'il y a derrière et c'est pour cela que les moldus se réconfortent avec les religions, en se disant qu'il y a autre chose, de mieux, quand on est plus vivant. Mais je ne me sens pas concernée. Non, on ne sait pas ce qu'il y a après la mort et alors ? Je n'ai pas peur pour autant. Et je ne pense pas avoir peur de mourir avec des regrets même si je n'aurais pas nécessairement vécut tout ce que j'avais à vivre. Je pense que si je meurs jeune pour une bonne cause, je pourrais accepter le fait de mourir. Je n'aurais peut-être pas fait tout ce que j'avais à faire sur cette planète mais j'ai tendance à vivre au jours le jours, j’accomplis mes idées, mes envies et j'évite de les remettre au lendemain. Si ça se trouve je mourrais vierge. Et alors ? Certaines diront que c'est un drame, personnellement je m'en fou. Tout ce qui m'importe c'est de mener mon petit bonhomme de chemin au jour le jour et... le reste, je verrai bien. »

Serena peut paraître un peu désinvolte en tenant un tel discours. Pourtant elle montre simplement son appartenance indéniable à la maison des rouges et or. La sorcière peut surprendre, voire en choquer certains avec un tel discours mais le fait est qu'elle s'en fiche un peu et qu'elle ne saurait se mentir à elle-même sur un tel point.

«- Officiellement veut bien dire qu'officieusement certains se cachent... mais c'est tout à ton honneur d'assumer tes origines dans une maison pareille. » répond la jeune femme. « Je vois ce que tu veux dire mais il n'en reste pas moins que la mentalité des gens de ta maison est, pour la majorité de ses représentant, déplorable et je dirais même que c'est... juste con, en fait. » répond la demoiselle, toujours aussi franche qu'à l'accoutumée, merci papa et maman de ne pas lui avoir apprit à mettre de gants pour s'exprimer.

Merlin punisse les imbéciles
Leroy Odgen & Serena Winter

Ils auraient pu être amis, sans aucun doute. Leroy ignorait encore si c’était vraiment possible, il ne savait même pas ce que donnerait leur relation après tout ça. Il verrait bien si ça se trouvait ils n’auraient plus aucun contact après leur conversation d’aujourd’hui, reprenant mutuellement leur vie, monotone à Poudlard. Mais Leroy était certains qu’il avait déjà vu la demoiselle dans plusieurs de ses cours et s’il pouvait aller la voir pour la taquiner de temps en temps pourquoi se priver ? Bon certes ses amis de serpentard verraient sans doute d’un mauvais œil qu’il aille ainsi voir une gryffondor, mais qu’est-ce qu’il s’en fichait, même s’il savait pour le coup que Kayla n’approuverait pas. Cependant la vie de Leroy avait toujours été comme un électron, libre, sans soucis et sans problèmes, même si certaines fois les ennuis venaient à lui, cela ne l’empêchait pas de faire ce qu’il souhaitait au moment où il le voulait. Comme venir suivre un cri, comme fumer quand certains de ses collègues n’aimaient pas, comme parler jusqu’à pas d’heure avec Alioth autrefois alors que ses camarades de dortoir leur gueulaient de se taire. Rien à faire, la vie était ainsi faite. Mais il aimait aussi provoquer, jouer avec les mots et c’est ce qu’il avait fait lors que Serena, énervée avait attaqué sa maison, les sangs-purs plus précisément, mais de manière générale elle avait fait comme les autres en les mettant dans le même panier. L’idée était alors venue à Leroy que peut-être les sangs-purs descendait de sorciers venus autrefois coloniser la terre sans pouvoir retourner dans leur monde. La gryffondor pensait que si c’était le cas, ils le sauraient et que du coup la magie était venue des moldus. Elle réfutait son idée alors qu’au final l’histoire était rempli d’inconnu et d’un calme toujours similaire à lui, Leroy lui répondit : « Qui te dis que ce monde n’existe pas ? Après tout l’histoire nous cache des choses, beaucoup que nous ignorons. Même si je suis d’accord avec ton avis, cela n’empêche pas le fait qu’un monde rempli de sorcier pourrait exister. » Après tout, ni l’un ni l’autre ne pouvait savoir et c’était tellement plus simple d’imaginer un monde où les sorciers seraient né de moldus. Peut-être était-ce sa haine envers les moldus qui faisaient ça, mais après il avait dit à Serena être né de personne non magique, ce qui n’était pas une certitude. Surpris dans un premier temps d’apprendre que la gryffondor ait sauver la vie de Kayla, il demanda une nouvelle version à l’histoire qu’il n’obtenu pas. Tant pis, mais Serena accepta ses remerciements quand même et Leroy ne trouva rien d’autres à redire là-dessus. Il se contenta d’hocher la tête et demanda alors s’il avait le droit de se moquer d’elle. Apparemment d’après Serena vu qu’ils n'étaient pas amis c’était non. Bon Leroy ne savait pas qu’il fallait demander la permission pour se moquer de quelqu’un, mais d’un autre il comprenait le point de vue. Il avait simplement pensé qu’elle aurait accepté, sachant que ce n’était pas méchant. « Ah mince j’ai dû louper un chapitre également ! Non pas que je croyais qu’on était amis, mais je pensais que tu n’étais pas du genre à faire attention aux moqueries. Autant pour moi je resterais sage, maintenant. » répondit le serpentard amusé. Leroy ne savait pas pourquoi elle le prenait aussi mal alors qu’il n’avait pas été méchant, mais ils commencèrent à parler d’un sujet plus sérieux que les moqueries. La mort qui en faisait pas peur à Serena. Au final le serpentard ne la craignait pas non plus, mais il avait une bonne théorie sur la raison pour laquelle les gens avaient peur de mourir. La gryffondor pensait que c’était autre chose, question d’après, de mourir pour quelque chose de bien et de tout ça, des foutaises selon le serpentard. « Il y a de ça aussi, la peur de ne pas savoir ce qu’il y après, mais les scientifiques te diraient qu’après le mort on finit simplement six pieds sous terre. Mourir pour une bonne cause ? Sérieusement ? Tu es bien naïve de penser de cette manière. Je vais probablement me prendre une baffe pour ce que je vais dire, mais beaucoup même si tu meurs pour une bonne cause, oublierons. Si tu donnes ta vie cela peut ne servir à rien. Donc il n’y a pas vraiment de raison de mourir pour une bonne cause inutile. Mais soit je vais respecter ton avis sur la question. Et je suis admiratif de ta manière de penser et de vivre. » Il le pensait, entendre les propos de la gryffondor était très honorable de sa part. Mourir pour une bonne cause, même si Leroy trouvait ça stupide, pouvait être une bonne raison d’y laisser sa vie. Paradoxe de pensé, Serena semblait être fille sûre d’elle, mais une phrase qu’elle avait dit intéressa un peu plus le serpentard. « Par contre, sans vouloir d’offenser, explique moi pourquoi une si jolie fille comme toi est toujours vierge ? Tu attends le bon un truc du genre ? » On se mêle de la vie des autres, on se mêle de ses choix et on finira par être mit sur liste noir par la demoiselle. De toute façon vu qu’elle avait dit ne pas être amis avec lui, Leroy n’avait plus rien à perdre à poser la question. Et puis il était déjà considéré comme un paria par sa propre maison, alors bon se mettre une rouge et or à dos, cela ne lui apporterait pas plus de peine. « Je te dis officiellement car je ne connais pas non plus tous les serpentard, donc forcément si certains sont né moldu je peux ne pas les connaitre. » Et puis sans doute avait-elle raison, certains devaient cacher leur origines. Elle avait raison pour le reste, la maison serpentard était une maison complexe, mais leur manière de faire pouvait parfois être conne. « Ha mais c’est sans aucun doute totalement con, mais ça n’empêche qu’à cause de ça, des personnes comme toi se permettent de tous nous juger et nous mettre dans le même panier. Même si pour le coup je pense avoir réussis à te faire changer d’avis. » répondit-il avec un petit sourire.

electric bird.

«- Je me dis que si un tel monde existait, on le saurait. Ou alors il est très très très éloigné de nous dans l'univers mais les recherches sorcières sur les planètes montrent bien que pour le moment on a découvert aucune trace de vie sur aucune des autres planètes du système solaire et qu'en soit, à moins qu'une planète ait le même écosystème que la terre, ce n'est pas possible. Donc il est assez difficile d'imaginer qu'ailleurs, des sorciers aient put être les premiers arrivés avant des moldus et si tel est le cas, alors les moldus sont... seulement des descendants de cracmol ? » demande la sorcière en levant un sourcil. «Donc des créatures magiques, dénué de force magique, dénué de pouvoir mais dotée, tout de même, de la capacité de pouvoir imaginer, créer... » répond la jeune femme.

A priori le sorcier aime bien l'embêter. Puisqu'il se moque encore quand elle lui demande justement de ne pas se moquer. Qu'il s'étonne de ne pas en avoir le droit et que la sorcière réponde que non, il ne peut pas, car seuls ses amis le peuvent. La sorcière lève un sourcil en soupirant comme l'homme fait la remarque qu'il pensait qu'elle s'en foutait et finalement elle n'ajoute rien sur ce propos, préférant couper cours à cette partie de la conversation, pour plutôt parler de Leopold, de son comportement et au-delà, de la peur de la mort dont elle disait ne pas souffrir, car en soit c'était vrai et que tout le monde était amené à disparaître un jour, malheureusement.

«- Je pense qu'il y a des morts utiles oui, comme celle de ces soldats qui se battent pour la liberté, de ces gens qui meurent sur les champs de batailles pour se révolter. Regarde la révolte des gobelins. Certains sont morts c'est vrai. Mais ils ont gagné leur bataille et ils sont libres désormais. Peu m'importe de mourir, je ne suis qu'un seul être, qu'une seule personne. Face à une humanité menacée, je suis bien peu de chose. Si ma mort, par quelques moyens, peu aider à faire avancer les choses, alors ce sera une bonne raison d'être morte, je pense.» répond seulement la jeune femme. «C'est une pensée très gryffondor en soit.

La jeune femme lève un sourcil comme il rebondit sur sa virginité. C'est vrai, la demoiselle en a parlé. La voilà donc bien obligée de répondre à la question... ou de l'ignorer. Pourtant elle préfère la première option.

«- Parce que toute jolie fille sois-je d'après toi, je ne suis pas stupide. Malheureusement les garçons pour la plupart ne veulent pas solidement s'engager. Ils pensent à cueillir les fruits de leur jeunesse et moi je ne veux pas être sur un tableau de chasse. Alors quand je me donnerai, j'espère que cela sera à un garçon qui comptera pour moi et pour qui je compterais. Je n'ai pas besoin de ça pour m'amuser, la vie offre déjà de multiples plaisirs. Pourtant les jeunes semblent croire que si à dix-huit ans ils n'ont jamais baisé, ils ont raté leur vie. » répond la demoiselle. «J'ai tendance à croire qu'on la rate uniquement quand on prend des décisions qui nous donne des occasions de regretter ce qu'on a fait.»

La jeune femme hoche la tête. Oui tout cela est stupide et la manière de penser de la majorité des serpentard est abjecte, elle fait du tord aux autres. Cependant comme le fait si bien remarquer Leroy, il a réussit à lui montrer que tout les serpentard n'étaient pas à mettre dans le même panier et que sa colère envers Léopold ne devait pas affecter, nécessairement, ses relations avec les autres serpentards, comme Leroy.

«- Disons que tu m'a montré que ce ne sont pas tous des connards imbu de leur personne, mais il n'empêche qu'une majorité de tes semblables le sont !»

Sujet: Re: Leroy * Merlin punisse les imbéciles

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