AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
MEMBRE DE L'ORDRE
Tristan A. Allister
Tristan A. Allister
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Professeur de Soins aux Créatures Magiques. J'ai posté : 288 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 0 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Sa famille qui le renie.
Patronus: Porc-épic
Capacité spéciale:

Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. Empty
MessageSujet: Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.  Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. EmptyMer 1 Fév - 15:42


“Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.”



Narcissa & Tristan




La semaine était finie et Tristan était désormais libre de toute obligations professionnelles. Le jeune professeur de Soins aux créatures magiques avait passé cinq jours plutôt long. Les élèves étaient assez excités en ce moment, surement à cause de la neige. De ce fait, ils n’étaient pas forcément très attentifs en cours. Il essayait tout de même de tenir sa classe sans être trop sévère, après tout il fallait bien que jeunesse se passe. Mais le problème pour lui était surtout les Septièmes années. Tristan les trouvait très immatures, et surtout insouciants. Ils n’étaient encore que des gamins, certes, mais ils n’avaient pas l’air de se rendre compte que cette année était très importante pour eux. Il ne s’agissait pas ici de jouer, mais bel et bien de travailler pour réussir ses examens en fin d’année. Beaucoup d’entre eux ne l’avaient pas compris. En plus d’avoir des examens à la fin de cette année, chacun devait trouver sa voie. Ils ne seraient plus à Poudlard à la rentrée prochaine, ils seraient soit à l’Université, soit directement plongé dans le monde du travail. C’était un choix important qui s’imposait à eux ici. Mais certains petits rigolos se prenaient encore pour les rois du monde ne réfléchissant pas aux conséquences de leurs actes. C’était embêtant et possiblement dangereux pour leur avenir. A leur âge, Tristan était un élève studieux, qui voulait absolument réussir en tout point, il voulait être le meilleur, et avoir de bonnes notes dans toutes les matières. Il bossait d’arrache-pied les matières dans lesquels il se savait plus faible. Et c’était comme ça qu’il avait réussi à avoir des Optimal dans chaque épreuve. Il était ensuite rentré à l’Université, et avait suivi son chemin pour pouvoir aujourd’hui être professeur à Poudlard.

Mais oublions l’école un instant. Car même si Poudlard avait une grande importance dans la vie du jeune homme, il avait également une vie à côté. On était vendredi soir, et maintenant qu’il avait fini ses cours, il allait pouvoir oublier ses élèves le temps d’un week-end. Par chance, ce samedi et dimanche, il n’avait pas besoin de faire des tours. Dumbledore lui avait donné ses deux jours. Le jeune homme était bien content, et il n’avait pas l’intention de rester à l’école. Il avait besoin de s’en éloigner un peu. Après tout, ce n’était pas comme s’il appréciait passer beaucoup de temps avec ses collègues. Il y avait Destiny, et bien sûr il l’adorait. Mais les autres étaient assez spéciales, certains trop mondains, trop prétentieux à son goût. Même si lui venait d’une famille aisée, il n’avait pas pris l’habitude de prendre les gens de haut. Ce jeu le dérangeait assez. Alors le garçon avait eu l’idée de prendre un peu le large, et de se rendre à Londres. Il voulait y passer son week-end pour s’amuser, pour faire la fête, et pour s’éloigner un peu de sa routine. A peine quelques heures après avoir fini son dernier cours, voilà que le professeur de soins aux créatures magiques, était dans un quartier de Londres. Il était allé rejoindre quelques amis. La soirée commençait dans un appartement. Ils étaient cinq personnes. Plutôt sympa comme début de nuit. Les discussions intéressantes s’enchainaient, tandis que l’alcool coulait lui aussi à flot. Une fête parfaite pour sortir un peu de ses habitudes au boulot.

Le groupe de jeune devait avoir en moyenne vingt-cinq ans. Même s’ils avaient le statut d’adulte maintenant, ils restaient quand même de grands adolescents qui aimaient faire la fête et s’amuser. Un peu plus tard dans la soirée, l’un d’entre eux proposa de finir la soirée dans un club branché de la capitale. Tristan était assez excité à l’idée d’y aller. Lui aimait beaucoup sortir, même si d’ordinaire son emploi du temps ne lui permettait pas. Voilà donc que les amis s’envolèrent pour la boîte. Il y avait beaucoup de monde ce soir là-bas, et le jeune professeur était sûr de pouvoir bien s’y amuser. La soirée continua, et il dansa, continua à boire, et à s’amuser. C’était vraiment une excellente soirée, et ça lui faisait un bien fou surtout.

*Tu vas en mettre un temps à te remettre de cette soirée. Quand tu donneras cours à tes élèves lundi tu auras encore une tête de zombie.*

Mais Tristan se fichait de lundi, ou même de demain, il voulait simplement profiter du moment tranquillement. Il se rendit d’ailleurs au bar pour commander un autre verre. Mais avant même qu’il n’eut le temps de dire à la serveuse ce qu’il voulait boire, celle-ci lui apporta un mojito. Intéressant. Tristan la questionna du regard, et la demoiselle lui montra une personne d’un geste de la tête. C’était donc un bel homme qui venait de lui offrir un verre. L’alcool aidant à vaincre la timidité, le jeune homme alla donc parler à cet inconnu. Et le moins que l’on puisse dire, c’était qu’ils s’entendaient bien si on se fiait aux sourires, et aux rires, en les observant. La soirée continua, et Tristan restait en compagnie de ce beau garçon. Il y avait du monde, tout le monde se fichait de ce qu’il faisait ici, alors dans un coin de la boîte, Tristan se laissa finalement aller à ses envies en embrassant cet inconnu. Rien ne sortirait de cette boîte pensait-il. C’était surement à cause de l’alcool, et se croyant protégé dans le monde moldu, qu’il avait pris un risque comme celui-ci. D’habitude il était très réfléchi à ce sujet, il faisait très attention pour ne pas prendre le risque de se compromettre lui et sa réputation dans la société sorcière actuelle. Mais quand il finit par rompre ce baiser tout sourire, il remarqua ce visage. Cette personne qui se tenait non loin d’eux, cette personne il la connaissait, et il ne pensait réellement pas la voir ici.

– Attend !

Oui c’était bien à cette personne qui l’avait observé quelques secondes plus tôt qu’il s’adressait. Il ne pouvait pas se compromettre et devait absolument rattraper la situation maintenant. Alors qu’il passait une excellente soirée jusqu’à maintenant, le jeune professeur commençait à douter de cette idée du siècle.

– Ce que tu as vu ici, ne peut pas sortir d’ici.

Oublions les bonnes manières, pas de vouvoiement, peu importe qui était cette personne. Il pensait d’abord à lui.



par humdrum sur ninetofive


Dernière édition par Tristan A. Allister le Dim 5 Fév - 23:12, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
❝ Invité ❞

Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. Empty
MessageSujet: Re: Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.  Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. EmptyDim 5 Fév - 22:41

Mon père m'a appris que la peur est toujours constante, mais l'accepter te rend plus fort

  Narcissa regardait sa montre toutes les deux minutes, pestant contre sa sœur aînée qui lui avait demandé de l'attendre. « Cinq minutes, pas plus ! » avait-elle dit. Cela faisait pourtant bientôt dix minutes que la blonde attendait Bellatrix dans cet endroit qu'elle n'osait même pas qualifier tant il la dégoûtait.

La nuit était déjà tombée quand la plus âgée des sœurs Black était venue frapper à la porte de sa cadette, une lueur démente dans les yeux et un sourire sadique sur les lèvres. Elle avait proposé d'aller faire un tour discrètement dans le Londres moldu et d'y mettre la pagaille en attaquant discrètement de tous les côtés. Sur le coup, Narcissa avait été rebutée par l'idée, elle l'était toujours d'ailleurs. Elle ne portait pas la marque et n'était pas active auprès des Mangemorts. Elle adhérait à leur cause mais ne participait pas, jamais. Être là et savoir ce qui se passait lui suffisait amplement. Lucius et Bella faisait partie du groupe, sa famille était déjà bien représentée, personne n'avait besoin d'elle. On lui avait de toute façon appris à être une femme modèle. Aller se battre pour n'importe quelle cause même si elle était bonne ne faisait pas partie de cet idéal. Non, l'idéal de Narcissa c'était d'être la femme qui soutenait son fiancé quoiqu'il arrive et rester en retrait derrière lui.

Elle avait finit par accepter devant l'insistance de Bellatrix. De toute façon, Lucius n'était pas au manoir ce soir, sans doute était-il à une réunion avec quelques partisans du Seigneur des Ténèbres. Elle avait tenté de convaincre sa sœur de plutôt passer la soirée à préparer le futur mariage mais peine perdue. Narcissa avait suivit sa sœur après lui avoir fait promettre de ne pas la forcer à agir. Bellatrix faisait ce qu'elle voulait mais Narcissa ne voulait pas se salir les mains. Ça, c'était le travail des autres.

Les deux jeunes femmes avaient déambulé un moment dans les rues de Londres, Narcissa un air constamment dégoûté sur le visage et Bellatrix s'amusant à faire discrètement exploser des objets de partout autour d'elle. La cadette espérait qu'elles ne seraient pas prises en flagrant délit. Même l'influence des Black et des Malefoy ne pourrait les sortir de ce mauvais pas si quelqu'un les repérait. Mais, comme d'habitude, la blonde ne dit rien. Elle ne disait jamais rien à Bellatrix. Elle avait déjà beaucoup souffert de la trahison et de la perte d'Andromeda, elle ne voulait pas perdre la sœur qui lui restait, même si cela signifiait, faire tout ce que l'aînée disait sans protester.

Narcissa se laissa ensuite entraîner dans une boîte de nuit moldue. Elle laissa sa sœur commander à boire et elle allèrent s'asseoir au fond de la salle. Bellatrix avait toujours son air sadique sur le visage et Narcissa se sentait de plus en plus mal à l'aise entourée de tous ces êtres au sang impur. Le plus doucement possible, les deux sœurs discutait de l'ignorance et de l'idiotie des moldus. Comment certains sorciers pouvaient-ils les penser égaux à eux ? Ils étaient évident que sans magie, ils étaient beaucoup moins développés, plus faibles et moins résistants. Ils n'étaient bon qu'à être exterminés ou asservis. Mais encore, cela aurait enlevé du travail aux elfes de maison.

La future Madame Malefoy suivit du regard la main droite de son aînée qui se posa sur son avant-bras gauche. Elle leva les yeux au ciel, se préparant à se lever pour rentrer chez elle alors que Bellatrix irait rejoindre le Seigneur des Ténèbres. Elle fut coupée dans son élan quand la brune lui demanda d'attendre, qu'elle revenait dans cinq minutes. Narcissa n'y croyait pas vraiment mais accepta tout de même. Voilà pourquoi, elle se retrouvait seule au milieu de ce bar moldu à essayer de ne pas tourner de l’œil devant tant de déchets de l'humanité.

Elle laissa son regard courir sur les personnes présentes, observant ce que les moldus faisaient dans les boites de nuit. Ses yeux se posèrent sur une personne qu'elle connaissait. Et qu'elle n'avait pas revue depuis des années accessoirement. Pas une seule seconde, elle n'avait envisagé croiser un sorcier ici. Que pouvait-il bien faire ici ? Et s'il la reconnaissait, qu'allait-il dire ou faire ? Tout le monde savait que Narcissa Black n'avait rien à faire dans le Londres moldu et qu'elle n'y allait sous aucun prétexte, bien trop rebutée par tous les non sorciers. Comment s'appelait-il déjà d'ailleurs ? Si sa mémoire était bonne, et elle l'était toujours, le jeune homme était à peine plus jeune qu'elle mais était arrivé à Poudlard un an après elle. Un ancien Serdaigle. Tom Allister ? Théo Allister ? Non, Tristan Allister ! Elle cessa de se poser des questions sur sa possible réaction quand elle le vit embrasser un homme. Elle était choquée. En plus de fréquenter des lieux moldus, il était homosexuel. Dans son classement, les sorciers homosexuels arrivaient juste avant les moldus, ils n'étaient pas fréquentables. La vie c'était un homme et une femme, point final.

Elle remarqua à peine que le jeune s'approchait d'elle et sursauta quand il se mit lui parler. Elle était offusquée qu'il la tutoie mais décida de faire de même. Elle posa un coude sur la table.

-Ce que j'ai vu Allister ? Oh, tu parles de toi en train de... d'explorer la bouche du jeune homme là bas, dit-elle après un instant de réflexion.

Être froide, ironique et hautaine dès le début de la conversation était ce qu'elle faisait toujours. Mais c'était d'autant plus utile aujourd’hui pour empêcher la discussion de dévier sur le pourquoi du comment de sa présence ici. Elle allait même tirer parti de ce petit échange.

-Ça ne sortira pas d'ici, accepta-t-elle. Mais à quel prix ? Qu'es-tu prêt à m'offrir en échange de mon silence ? ajouta-t-elle.

Inutile de préciser que si elle le décidait, le secret ne le resterait pas longtemps, elle connaissait beaucoup de monde et le jeune homme semblait tenir à ce que personne ne sache ce qu'il faisait de ses week-ends. Parfait, elle allait en profiter et outrageusement si elle le pouvait.
(c) black.pineapple
Revenir en haut Aller en bas
MEMBRE DE L'ORDRE
Tristan A. Allister
Tristan A. Allister
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Professeur de Soins aux Créatures Magiques. J'ai posté : 288 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 0 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Sa famille qui le renie.
Patronus: Porc-épic
Capacité spéciale:

Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. Empty
MessageSujet: Re: Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.  Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. EmptyDim 5 Fév - 23:13


“Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.”



Narcissa & Tristan




Tristan avait eu besoin de sortir, de souffler, de partir l’espace d’un week-end loin de Poudlard. Il aimait réellement son job, mais pour le moment il avait besoin de prendre l’air. Trop de choses étaient en train de se passer actuellement dans sa vie. Il voulait simplement s’amuser, et oublier ses petits problèmes du quotidien. Alors il était allé rejoindre des amis dans la capitale, à Londres. Loin de tout, il passait une excellente soirée. Ce n’était surement pas très sage et mature de boire autant et de sortir en boite de nuit pour faire la fête, mais il s’en fichait. Après tout, même s’il avait désormais un travail en tant que professeur de soins aux créatures magiques à Poudlard, il restait quand même un jeune adulte. Loin de ses responsabilités, il pouvait enfin se détendre et faire comme tous les gamins de son âge. Il avait besoin de ça. Quelques jours auparavant il était rentré chez lui, chez ses parents, et tout ne s’était pas passé comme il l’avait espéré. Il ne savait pas d’où ce courage était venu, mais il lui était apparu, et il l’avait enfin saisi pour avouer à sa famille qui, il était vraiment. Il avait passé trop d’année à écouter aveuglement son père, à dire oui à toutes ses fantaisies. Il avait trop longtemps vécu pour que l’homme qui l’avait élevé soit tout le temps fier de lui, qu’il soit fier d’avoir un fils comme lui. Mais il n’en pouvait plus de jouer inlassablement la comédie. Il avait besoin de vivre pour lui désormais. Il avait besoin d’être heureux. Parce que malgré ce qu’il était, il pensait avoir lui aussi droit au bonheur. Alors il avait tout avoué à sa famille.

Il connaissait sa mère, et savait qu’elle était soumise complètement aux désirs de son père, comme lui l’avait été pendant longtemps. Mais il n’avait eu besoin que de croiser son regard pour savoir qu’il serait toujours son fils, et que peu importe, elle l’aimerait toujours. Il aurait voulu avoir les mêmes certitudes pour son père. Mais ce n’était pas le cas. Il n’était pas un homme loquace et ne l’avait jamais été. Mais il avait trop peu réagi, trop peu parlé après une annonce aussi importante. Il lui avait simplement dit de partir, et que les choses n’en resteraient pas là. Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Tristan n’en avait pas la moindre idée. Son père était un homme d’action plus qu’un homme de mot, et c’était bien ça qui effrayait le jeune homme au plus haut point. Il ne savait pas ce dont son paternel était capable.

Pour se changer les idées, il était donc venu dans cette boite avec ses amis. Et le moins que l’on puisse dire, c’était une bonne façon de tout oublier. L’alcool coulait à flot, la musique résonnait dans ses oreilles. Pour la première fois depuis quelques jours, il oubliait enfin tous ses problèmes et se sentait réellement bien. C’était peut-être à cause de cela que le jeune homme avait baissé la garde. Il n’aurait jamais fait un pas de travers comme celui-ci s’il avait eu complètement maitrise de ses moyens. Mais quand cet homme lui avait offert un verre, il était allé directement lui parler. Ce garçon serait sa manière à lui de tout oublier. Surtout qu’il était très attirant, et en plus de ça intéressant et drôle, c’est ce qu’il remarqua en parlant longuement avec lui. Oubliant tout autour de lui, il finit par embrasser cet étranger. Parce qu’après tout, où était le mal ? Il était dans une boite moldu avec ses amis, dans un endroit que les sorciers ne fréquentaient pas. Il ne connaissait personne, alors un petit dérapage comme celui-ci ne pouvait lui porter préjudice … Et pourtant, il avait eu tort, lorsqu’il rompit enfin ce baiser, ses yeux se posèrent sur une jeune femme blonde non loin de lui.

Cette jeune femme s’appelait Narcissa Black. Il la connaissait de nom, ayant été à l’école en même temps qu’elle. Elle faisait partie d’une de ces familles au Sang-Pur, avec des valeurs très Moyenâgeuse. C’était mauvais. Elle l’avait surement vu, et Tristan ne pouvait pas laisser faire. S’il la laissait partir sans lui dire un mot, elle pourrait balancer à quiconque ce qu’elle avait vu ce soir. Tristan tenait trop à son image. L’homosexualité était très mal vu à leur époque, et il risquait gros si quelqu’un l’apprenait. C’était trop dangereux pour lui. Alors sans réfléchir il se dirigea vers la blonde aux yeux bleus, et lui annonça que ce qu’elle avait vu ici ne pouvait pas sortir d’ici. Il avait oublié les formules de politesses en route, car plus rien n’avait d’importance maintenant à part son secret. Elle fit mine de ne pas comprendre, avant de clairement lui annoncer qu’elle avait très bien vu ce qu’il se passait d’un ton froid, ironique et hautain. Tristan ne rigolait absolument plus pour le coup. Mais finalement elle lui confia que ça ne sortirait pas d’ici. Soupir de soulagement. Mais elle lui fit comprendre très vite qu’il y avait un prix à son silence.

– Ce que tu as vu était simplement une erreur de jugement, dû à une consommation trop importante de liquide alcoolisé, n’en tire pas des conclusions hâtives.

Commença le jeune homme. Il ne savait pas réellement comment s’en sortir, pour la simple raison qu’il n’y avait surement pas de porte de sortie. Il était coincé désormais, elle l’avait vu de ses propres yeux, ce n’était pas des faits qu’on lui avait rapportés. Elle détenait le pouvoir sur Tristan, et ce n’était pas quelque chose qu’il appréciait réellement. Il ne la fréquentait pas tellement à Poudlard, car ils étaient dans deux maisons différentes, mais surtout parce qu’ils n’avaient clairement pas la même ouverture d’esprit. Elle faisait partie de ces femmes qui sont élevés pour servir leur mari, et leur donner un fils. Elle ne se mêlait pas réellement aux autres, et assumait son statut en était hautaine. Tristan n’était absolument pas un garçon comme ça à l’école, et il ne l’était toujours pas d’ailleurs.

– J’imagine que tu n’as pas besoin de galion, ta riche famille doit t’en avoir déjà assez donné pour plusieurs vies. Et je ne sais pas ce qu’une demoiselle qui a pour unique ambition de se marier à un homme de son rang et d’enfanter, peut désirer. Ton prix sera le mien.

Répondit-il froidement. Inutile de faire des manières en la caressant dans le sens du poil, où en se montrant trop gentil. Après tout, elle lui avait clairement donné le ton. Ils n’étaient pas amis du tout, elle se servait simplement de son pouvoir pour l’asservir.



par humdrum sur ninetofive
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
❝ Invité ❞

Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. Empty
MessageSujet: Re: Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.  Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. EmptySam 25 Mar - 16:24

Mon père m'a appris que la peur est toujours constante, mais l'accepter te rend plus fort

Même si elle tentait de garder la face et de ne pas s'abaisser à laisser entrevoir ses sentiments en public, Narcissa fulminait. Elle en voulait à sa sœur d'avoir osé l'abandonner dans cet endroit moldu qui la dégoutait comme rarement un endroit l'avait dégoûté. Si elle avait elle aussi porté la marque, elle aurait accompagné Bellatrix et elle ne se serait pas trouvé toute seule dans cette « boite de nuit ». Seulement, elle ne voulait pas porter la marque des ténèbres,ce n'était pas un rôle pour elle. Elle était Narcissa, la sœur la plus docile, la plus douce et la plus élégante de la fratrie, elle ne pouvait se permettre de rejoindre officiellement les rangs du seigneur des ténèbres. De plus, elle n'était qu'une femme et devait rester à sa place derrière son père, et derrière Lucius. Ils étaient les hommes qui agissaient en son nom, elle n'avait qu'à les soutenir dans l'ombre comme toute bonne fille et épouse d'aristocrate. Sans doute ne voulait-elle pas l'avouer, mais elle était trop lâche pour s'engager autant que le faisait Bellatrix. Elle aimait son confort, sa vie faite de mondanités et ne se préoccuper que de son mariage à venir. Elle l'aimait trop pour oser rejoindre véritablement le seigneur des ténèbres et prendre le risque d'être découverte. Non, vraiment, elle était bien dans l'ombre de Lucius.

Elle en avait marre d'attendre Bellatrix seule dans cet endroit plein d'impurs. Si sa sœur ne revenait pas d'ici cinq minutes, elle rentrerait au manoir et irait lire un livre sur le mariage en attendant patiemment Lucius dans leur chambre.

Cependant, elle changea bien vite d'avis, lorsqu'un spectacle écœurant retint sa attention. Elle ne concevait pas que l'on puisse aimer une personne du même sexe. Cela n'avait rien de naturel, c'était anormal, une abomination. Si la nature avait créé des hommes et des femmes, c'était bien pour qu'ils se mélangent ! La vie, c'était un homme et une femme mariés, et des enfants, avec idéalement un héritier mâle en tant qu'aîné. Pour Narcissa, tout ce qui dérogeait à cette règle implicite était le mal absolu et devait être combattu. Jamais la future Madame Malefoy ne pourrait être attirée par une autre femme et elle ne concevait que cela puisse être le cas pour certains.

Alors que Tristan Allister lui parlait, Narcissa cherchait déjà un moyen de se faire payer son silence. Elle haussa un sourcil l'air désabusé. « Simplement une erreur de jugement, due à une consommation trop important de boisson alcoolisée »... En plus, il osait la prendre pour idiote.

-Peut-être vaudrait-il mieux ne pas s'abaisser à boire dans ce cas ou alors se respecter un peu plus, lança-t-elle pas dupe une seule seconde.

Il était froid et distant tout comme elle. Narcissa savait qu'il avait autant conscience qu'elle du chemin vers lequel cette discussion allait les mener. Pas d'hypocrisie, pas de faux semblants. Ils étaient dans un rapport de force où chacun tentait d'obtenir quelque chose.

-Non effectivement, je n'ai pas besoin d'argent. Je doute fortement que tu en possèdes suffisamment pour faire mon affaire, lâcha-t-elle froidement en réponse à la pique sur ses ambitions .

N'ayant aucune idée de ce que Tristan Allister pourrait lui offrir, la blonde désigna la chaise en face du menton.

-Installe toi, dit-elle en croisant ses bras sur sa poitrine. Qu'est-ce que quelqu'un comme toi pourrait m'offrir ? Ta famille a-t-elle seulement des relations importantes ?

Si elle connaissait bien les différentes familles de sang purs, leurs influences et leurs forces, Narcissa ignorait tout des autres. Ils n'avaient pas assez de valeurs à ses yeux. Et elle ne savait rien de la famille Allister mis à part que le fils était homosexuel.  
(c) black.pineapple
Revenir en haut Aller en bas
MEMBRE DE L'ORDRE
Tristan A. Allister
Tristan A. Allister
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Professeur de Soins aux Créatures Magiques. J'ai posté : 288 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 0 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : Oui.

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Sa famille qui le renie.
Patronus: Porc-épic
Capacité spéciale:

Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. Empty
MessageSujet: Re: Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.  Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. EmptyMer 5 Avr - 1:03


“Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.”



Narcissa & Tristan




Cette soirée n’était pas pour lui. Ce n’était ni sa journée, ni son week-end, ni sa semaine. A croire que les problèmes voulaient absolument le dévorer en ce moment. Et pourtant cette soirée avait si bien commencé. Tristan avait eu du mal ces derniers temps, surtout depuis qu’il avait avoué la vérité sur son orientation sexuelle à son père. Il n’était pas rassuré, il avait peur des conséquences qu’une telle nouvelle pouvait avoir sur sa vie. Parce que son paternel lui avait bien fait comprendre qu’il ne le laisserait pas tranquille. L’histoire n’allait pas s’arrêter là. Pourtant, il ne savait pas jusqu’où l’homme était capable d’aller. Etait-il vraiment capable de faire payer à son fils ses dérives ? Et qu’est-ce qu’il pouvait bien lui donner comme « punition ». Tellement de questions dans la tête du jeune homme. Des questions qui pour le moment n’avaient pas de réponses. Il devrait patienter, de toute façon, il n’y avait pas grand-chose à faire de plus. Pour se changer les idées, et arrêter de penser à cela, Tristan s’était autorisé une sortie à la capitale pour retrouver ses amis. Il avait besoin d’être insouciant, et de s’amuser l’espace d’une soirée. Après tout, il était encore jeune, il n’avait que vingt-trois ans. Il avait bien le droit de lâcher prise de temps en temps. Et ce soir, il l’avait fait. Il avait donc retrouvé ses amis, et après un peu d’alcool, ils étaient tous allées dans une boîte branchée de la capitale. L’ambiance était plutôt sympa. Plein de jeunes étaient présents, et dansaient. Lui était d’abord passé au bar, se reprendre un verre, quand il s’était fait dragué par un beau jeune homme. Tristan était loin d’être indifférent au charme du garçon.

Et une chose en entrainant une autre, un baiser à la fois furtif et sauvage fut échangé entre les deux personnes. Cela aurait pu être totalement anodin, simplement un bon souvenir d’une bonne soirée. Mais ça ne le serait pas. Au contraire. Car, Tristan put capter le regard d’une personne qu’il connaissait : Narcissa Black. Cette fille était une ancienne camarade. Il ne s’attendait réellement pas à voir quelqu’un qu’il connaissait ici. Elle avait vu quelque chose de compromettant sur lui, et il ne voulait pas la laisser partir sans être sûr que cette information resterait confidentielle. Alors il la rattrapa et commença à lui parler. Elle était toujours la même que quand ils étaient à Poudlard. Elle était froide et hautaine. Il expliqua dans un premier temps son geste par une erreur de jugement à cause de sa consommation importante d’alcool. La réponse de son interlocutrice ne se fit pas attendre. Elle allait l’énerver à agir comme cela, mais il n’était pas non plus dans la meilleure des situations pour répondre.

– Il est vrai que je devrais être un peu plus frigide, comme toi.

Lança-t-il. Elle voulait le piquer, il n’allait pas s’embêter à jouer les types sympas avec elle, et allait lui répondre sur le même ton. Tristan n’allait pas jouer les hypocrites, il ne pouvait pas, et puis ce n’était absolument pas dans sa nature. Pas de faux-semblants ici, ça n’en valait pas la peine. Autant ne pas perdre de temps avec cela. Qu’est-ce qu’il pouvait lui donner en échange de son silence ? De l’argent ? Non, elle était déjà riche, elle n’en avait que faire après tout. Elle lui répondit en effet qu’elle n’en avait pas besoin, et qu’il n’en avait surement pas assez.

– Probablement.

Répondit-il d’un ton froid. Elle ne savait sans doute rien sur sa famille, et il n’avait pas l’intention de lui donner beaucoup d’informations sur la chose. Sa famille n’était pas de Sang-Pur, mais elle avait pas mal d’argent, assez pour ne pas manquer de rien pendant un bon petit moment. La blonde lui désigna la chaise en face d’elle, et lui demanda de s’installer. Tristan lui lança un regard noir avant de s’assoir. Ils n’avaient pas forcément envie d’obéir à tout ce qu’elle lui disait, mais s’ils en avaient pour un moment, autant s’installer confortablement. Elle lui demanda par la suite ce que quelqu’un comme lui pouvait lui offrir, et si sa famille avec des relations importantes. Le jeune homme leva les yeux au ciel, voyant bien les intérêts de la jeune femme.

– Qu’est-ce que quelqu’un comme toi peut bien désirer ?

Répondre à une question par une autre, tout à fait le style du jeune Tristan. Il fit une pause d’un instant avant de répondre à sa deuxième question.

– Pas le genre de relation obscure qui t’attire.

Répondit-il avec un sourire en coin.




par humdrum sur ninetofive
Revenir en haut Aller en bas
❝ Contenu sponsorisé ❞

Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. Empty
MessageSujet: Re: Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.  Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort. Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Narcissa ▬ Mon père m’a appris que la peur est toujours constante, mais que l’accepter te rend plus fort.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Tu te rend compte que je me suis inquiéter PV Lullaby Potter
» Tout les mangemorts sont différents, mais ils ont tous un but commun - Silvius & Narcissa
» Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.
» Minerva ♥ Vous m'avez fait peur !
» [Libre] Celui qui arrive toujours en retard est toujours en avance!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Love Always Lives  :: Un coin de paix... :: Le ministère du patrimoine :: Archives des RPS classiques-
Sauter vers: