Eleanor se promenait dans une ville qu’elle ne connaissait pas. Autour d’elle, tout était flou et brouillard, elle ne pouvait rien reconnaître, bâtiments, personnes… Elle était entourée de choses qu’elle ne pouvait reconnaître. Au loin, une figure, un visage, familier mais en même temps non. Sans l’avoir vu, sans savoir à quoi elle ressemblait, elle savait que c’était sa sœur, celle qui n’avait pas eu sa chance. Mais au moment où elle pouvait la toucher, enfin savoir à quoi elle ressemblait précisément, elle tomba par terre.
Eleanor se réveilla en sursaut… par terre. Elle se mit à penser que c’était sûrement sa chute qui l’avait tirée de son rêve, si doux. Elle regarda par la fenêtre de sa chambre… Il faisait encore nuit mais l’aube commençait déjà à pointer le bout de son nez. Elle savait qu’elle ne parviendrait pas à se rendormir. Elle se vêtit donc de son uniforme et sortit loin de sa salle commune, afin de se changer les idées.
Cette fois Eleanor se promenait dans les couloirs de Poudlard. Le décor qui l’entourait était de loin très différent du décor inquiétant de son rêve. Elle ne put s’empêcher de frissonner au souvenir de son rêve. Oui il était doux, par la présence de sa sœur, mais aussi inquiétant par le décor de cette rencontre.
Le bruit d’un tapement contre les nombreuses fenêtres qui se trouvaient dans les couloirs de Poudlard, la réveilla de ses pensées et la fit quitter le fil de ses pensées. Elle reconnut son bruit préféré : la pluie. Elle courut jusqu’à la fenêtre la plus proche, et se mit à l’observer attentivement, oubliant jusqu’à la réalité qui l’entourait.
Ce fut le bruit du château qui se réveillait, avec l’agitation des élèves des couloirs qui la ramena à nouveau à la réalité. Elle s’approcha de la personne la plus proche d’elle et lui dit de but en blanc :
Il y a une chose que je trouve marrante : les différences entre les expressions quand on change de pays. Par exemple, quand il pleut beaucoup, on dit « il pleut des chiens et des chats » alors qu’en France, par exemple, on dit « il pleut des cordes ». Mais pourquoi cette différence ? Cela me fait toujours rire. J’adore rire. C’est mieux que pleurer. Même si parfois, cela fait un bien fou et cela permet de se vider. Les cocottes minute, ce n’est utile que pour cuisiner.
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