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 Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.

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NEUTRE
Télia T. Dubois
Télia T. Dubois
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serdaigle J'ai posté : 516 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : On peut me blesser A savoir sur toi :
Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 Tumblr_ockmpztLRo1soa3ybo2_250
♪ Ex de Tibus ♪ A perdu sa maman ♪ Rêve de devenir avocate ♪ Cherche à récupérer son blaireau personnel ♪ N'aime pas les poufs qui tourne autours de lui ♪ Fait partie du club des premières et unique copines des dons juans avec Jaylin Adam ♪ Aime faire la fête ♪ Boire boire boire et se trémousser ♪ Est une aigle pas très disciplinée ♪ Est contre l'infidélité ♪ Est neutre dans la guerre des sorciers pour le moment ♪ Trouve que les sangs-purs en font trop par rapport aux sang-mêlé et né-moldus ♪ Trouve aussi que le ministère n'en fait pas assez ♪ N'as pas la langue dans sa poche ♪ A un caractère de feu

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Le décès de son père
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Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.  Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 EmptyJeu 1 Déc - 23:13




Tibus & Télia
Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.

La jeune fille avait avoué à son ex que si elle lui avait proposé d'être sexfriend parce que c'était la dernière chose qu'elle n'avait pas tenté pour qu'il s'intéresse réellement à elle et à ses paroles, c'était le point à toucher pour pouvoir avoir le droit à toute l'attention de Tibus et l'adolescente le savait et en avait jouer pour pouvoir se rapprocher du garçon qu'elle aimait depuis plusieurs années maintenant sans pouvoir réussir à l'avoir à nouveau proche d'elle depuis leur séparation. Le blond devait bien comprendre qu'il était plus faible sur ce genre de point que sur les autres, et que parler de ses fesses était plus simple que de parler de ses sentiments surtout pour une personne comme le blaireau qui ne disait jamais rien d'intime, en tout cas Télia n'avait jamais eu le droit à une déclaration à cœur ouvert et c'était sans doute ce qui l'avait fait douter de la confiance qu'elle pouvait avoir en Tib et en elle-même parce qu'il n'était pas simple de pouvoir deviner ce qu'il se passait dans la tête d'une personne qui ne se confiait jamais sur ses ressentis ou autre. Elle avait besoin de ça et pour l'avoir, elle avait décidé de se rapprocher de son ex en utilisant son corps comme appât et cela avait quand même marché, le blond avait écrit un contrat en bonne et dû forme pour que la brune puisse le signer, mais il n'avait pas été très correct et équitable quand il l'avait fait ce qui avait amener à cette conversation qui commençait à dévier dangereusement.

Ils commençaient à réellement parler de ce qu'ils ressentaient sans se mettre de barrière même si cela était réellement difficile à faire et à entendre. Mais sans doute fallait-il en passer par là, pour pouvoir avancer dans la bonne direction plus tard, pour le moment ce n'était pas le cas, mais elle pouvait avoir encore un peu d'espoir tant qu'il ne lui disait pas clairement qu'il ne voulait plus du tout d'elle, son cœur continuerait d'espérer même si son esprit criait qu'il était temps de tout laisser tomber même son idée de passer du bon temps ensemble. " Plus simple pour toi certainement et c'est pour ça que j'ai choisi cette option et pas une autre" Parce qu'elle en avait assez de devoir, crier et être en colère pour pouvoir passer du temps avec le Poufsouffle alors elle avait choisi une situation bénéfique pour les deux et pouvant créer une relation plus apaisée et plus sereine même si entre eux, il y aurait toujours des incompréhensions et des tensions parce qu'ils n'étaient pas totalement parfaits et fait pour s'entendre à merveille. Pour retourner sur le contrat, il parlait du point gênant pour Tib, la présence de garçon dans l'entourage proche de Télia qui poussait le garçon à être extrêmement jaloux et a avouer de manière détourné qu'il surveillait, et faisait surveiller quand lui ne le pouvait pas, son ex petite amie lui laissant du répit quand elle se douchait et quand elle dormait parce qu'il ne pouvait pas avoir accès à sa salle commune l'aigle la gardant était fort pour refouler les non-érudits, et ceux-ci n'étaient pas du genre à se laisser embobiner surtout à des fins aussi futile à leurs yeux ce qui la laissait pour le moment tranquille et libre de pouvoir se laver sans avoir peur d'être espionné d'une manière inconvenante.

Elle avait décidée de s'amuser de ce fait plutôt que de monter sur ses grands chevaux cela ne servirait surement à rien de toute manière le blondinet ne ferait pas le mal à faire surveiller la jeune fille parce qu'il était sûr de pouvoir avoir le droit de faire ce genre de choses alors elle en avait rit en faisant une petite remarque sur le ton de l'humour. Disant alors qu'elle sentait son cœur se pincer à l'idée que l'adolescent ne puisse pas se rincer l'œil librement, et il ne pû s'empêcher de rebondir lui demandant alors de lui fournir une photo pour calmer ses larmes, mais elle n'allait pas tomber dans le panneau, il n'était pas prêt d'avoir une photo d'elle dans sa douche. Elle n'était pas du genre à faire ce genre de chose pour un garçon pour la voir sous la douche, il fallait venir avec elle moins de risque que cela tourne dans toute l'école. " Continue de rêver et de pleurer en même temps, car tu n'auras surement jamais de photo de moi sous la douche ton imagination devrait fonctionner" Après tout, il savait comment était son corps, il n'aurait sans doute aucun mal à l'imaginer surtout qu'il avait pu le revoir en intégralité il y a peu de temps maintenant vu qu'elle avait cédé d'un coup lorsqu'il était venu la trouver alors qu'elle allait avoir un rendez-vous avec un autre mec, c'était sans doute une mauvaise idée parce que cela chamboulait tout, mais en même temps, les deux avaient appréciés la situation alors ce n'était pas si mal que cela, sans doute juste une complication de plus dans leur relation déjà sans dessus-dessous.

L'homme restait un homme et ses hormones étaient revenu à l'attaque malgré un premier refus de la jeune fille à finir cette conversation tous les deux nus en train de faire du sport, il revint encore une fois avec une proposition sexuelle qui récolta la même réponse que la précédente ce qu'il ne semblait pas réellement accepter ou comprendre parce que pour lui le sexe était la chose la plus importante de sa journée, mais pas pour elle qui comptait bien utiliser cette histoire de règles et de contact à son avantage surtout que le blond semblait avoir envie de le réécrire entièrement de suite pour pouvoir coucher avec son ex le plus tôt possible, c'était hallucinant de voir tous les efforts qu'il pouvait faire pour quelques minutes de plaisir, franchement, elle ne pouvait pas le comprendre et elle lui répondit alors de le faire si cela était-ce qu'il voulait histoire qu'il lui fiche la paix pendant cinq minutes le temps qu'il serait occupé à gratter le parchemin. " Écrit et on verra quand cela ne sera fait pas avant" Elle pourrait toujours trouver une autre solution de sortie d'ici là, surtout que la conversation l'aidait bien la jeune fille avait poser deux trois questions à son ex pour comprendre pourquoi il voulait à tout prix la rabaisser de la sorte cela avait apporté bon nombre de révélation et mis à la lumière du jour de nombreux soucis, des mésententes, mais surtout des choses mal comprises de part et d'autre, des actes ou des paroles à double sens qui non pas été bien interprété par l'autre moitié les poussant aujourd'hui à se déchirer de la sorte alors qu'ils n'étaient peut-être pas fait pour cela.


" Oui, tu t'éclates à le faire, parce que si tu le voulais, tu aurais répondu positivement à mon ultimatum et tu n'aurais plus besoin de le faire ! Mais non, tu dis n'en n'avoir rien à foutre de tes putains, mais c'est elles que tu as choisies quand je t'ai avoué t'aimer dans un vieux couloir dépravé ! Tu ne cherches pas quelqu'un pour me remplacer alors comment peux-tu savoir si il n'y a pas de fille à ma hauteur hein ? Tu ne peux pas et moi, je ne peux pas continuer à te regarder les sauter une par une en attendant qu'un jour, tu réalises que oui, j'ai fait une erreur en te quittant, mais que j'essaye de tout faire pour arranger ça" Parce qu'elle avait des torts et elle le savait, mais en même temps, lui en avait aussi et n'acceptait pas de faire d'effort de son côté pour arranger la situation qui partait totalement en vrille et qui menaçait de leur faire beaucoup de malle à tous les deux, déjà qu'ils n'étaient pas en très bon état pendant cette houleuse conversation. Télia n'était pas infaillible, elle était seulement humaine et comme toute humaine, elle pouvait faire des erreurs, mal jugées une situation ou vouloir tout simplement se préserver quand elle sentait qu'elle commençait à avoir un peu mal, l'instinct poussait toujours un être humain à vouloir se protéger de la douleur et sa relation avec Tibus lui apportait beaucoup de mauvais sentiment qui pesait lourd tous les jours sur son moral. Alors elle voulait s'éloigner de cette douleur, c'était d'ailleurs pour cela qu'elle avait quitté en premier lieu le garçon et aussi pour ça qu'elle voulait partir d'ici et mettre fin à cette discutions qui n'aurait jamais du avoir lieu. " Je comprends jamais rien avec toi de toute façon, je commence à avoir l'habitude"


Pourquoi ne la laissait-il pas tout simplement partir, laisser le temps à la jeune fille et à lui-même d'apaiser leur esprit et leur cœur après des paroles lourdes de sens et de conséquence non, il voulait absolument la maintenir proche de lui et cela n'était pas bon pour Tel qui se sentait proche du gouffre, elle allait craquer et si elle le faisait, elle ne savait pas combien de temps cela allait durer parce qu'elle prenait sur elle depuis un bon moment maintenant. Alors quand il l'avait entraîné dans un coin pour l'embrasser par surprise son esprit, c'était déconnecté de la réalité surement pour qu'elle ne grille pas tout de suite et pour lui laisser le temps de trouver comme réagir à la situation qui devenait hors de contrôle et qui l'effrayait. Elle laissa donc passer se baiser de manière totalement figée, mais quand il voulut revenir à la charge avec une deuxième tentative, elle le repoussa, fermement et en même temps de manière à ce qu'il comprenne qu'elle ne le pouvait vraiment pas et que si il poussait encore la chose, elle n'allait pas tenir. Il lui demanda alors si elle voulait réellement abandonner, ne plus lui parler et son esprit n'étant pas en accord avec son cœur ne trouva pas de réponse clair à formuler, mais le doute planait bel et bien autour d'eux était-ce le fin réel de la relation Tibus et Télia ? Seraient-ils tous les deux mieux l'un sans l'autre, arriveraient-ils à tourner la page sans chercher à contrôler la vie amoureuse de l'ex, l'aigle n'avait pas les réponses à ses interrogations, mais elle savait qu'ils ne pouvaient pas continuer ainsi et qu'ils leurs fallait faire un choix définitif de manière rapide et efficace avant de s'auto détruire à petit feu.

Alors que ses yeux la trahissaient en laissant couler les larmes qu'elle retenait depuis qu'elle avait été traînée dans ce coin de la bibliothèque, le blaireau montra à nouveau toute sa compassion envers la jeune fille en lui proposant un mouchoir, si elle n'était pas dans un tel état émotionnel sans doute aurait-elle pu rire devant le manque de délicatesse du garçon, mais là, elle ne pouvait pas en rire cela lui donnait juste enfin de fuir en courant se réfugier dans son lit pour arrêter de se tourner en ridicule comme cela. Pleurer ne servait à rien en plus, leurs problèmes n'allaient pas disparaître parce que de l'eau s'écoulait de ses yeux, trop faibles partis de son visage qui n'avait pas tenu sous la pression et qui avait montré au jeune homme toute l'étendue de sa souffrance morale. Cela sembla aidé une prise de conscience chez Tibus qui tout d'un coup réalisa à quel point cette fille qu'il avait en face de lui souffrait de la situation dans laquelle ils étaient tous les deux, bien que Télia est souvent l'air d'une fille forte au caractère imposant et survoltée, elle restait en réalité une fille un peu paumée dans sa vie amoureuse et dans ses choix, manquant de confiance en elle et ne sachant pas comment elle devait faire pour trouver un meilleur équilibre. C'était une petite fille à ce niveau-là et elle n'aimait pas que cela se remarque. " Garde ton mouchoir" Ce n'était pas ce dont elle avait besoin de toute manière. Elle avait envie de le frapper pour qu'il comprenne qu'il fallait qu'il arrête tout simplement de jouer avec elle, qu'il ne veuille pas d'elle plus des autres filles, qu'il ne pourrait jamais avoir le beurre et l'argent du beurre parce que cela ne pourrait pas être supporté par l'adolescente qui était déjà bien mal en point. " Je ne voulais pas que tu le sache..." Cela devait être son secret, son fardeau à elle pour être tombé amoureuse d'un garçon pas prêt à aimer en retour.

Tibus reprit la parole pour lui dire qu'il ne pouvait rien lui promettre et pour lui demander ce qu'elle voulait et là, elle sentit une nouvelle barrière tomber et de ses petites mains par vraiment agressive, elle frappa le torse du garçon comme pour mieux faire passer son message et que cela s'encre une bonne fois pour toutes dans l'esprit de cette personne qui la rendait totalement folle et lui faisait perdre tous ses moyens. " Je veux que tu m'aimes, que tu n'aimes que moi et si je ne peux avoir ça de ta part, je ne veux rien d'autre..." Il ne voulait pas la laisser partir, et au fond, elle souhaitait être retenue, mais pas pour du sexe ce n'était pas ce qui l'intéressait et le garçon n'étaient peut-être pas prêt à lui donner ce qu'elle voulait alors elle souffla doucement. "Retiens-moi... Mais fait le de la bonne façon ", C'était un peu une dernière chance sans quoi il leur seraient compliqué de revenir en arrière.

BY .SOULMATES

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NEUTRE
Tibus T. Tagel
Tibus T. Tagel
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Poufsouffle J'ai posté : 538 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 8 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « T’as de belles cuisses, elles ouvrent à quelle heure ? Oui je suis très classe on me le dit souvent. J’aime les femmes, surtout lorsqu’elles sont nues, j’aime la nourriture, surtout quand elle est servi directement dans mon assiette. Si le sexe était un sport, je serais surement champion du monde. Si vous voulez attirer mon attention, juste besoin de sortir un sein. Mais j’vous promets au fond je suis pas méchant, je suis même cool. Et puis je suis un maître en ce qui concerne l’organisation de soirée. Vous pouvez d’mander à n’importe qui. Sexe, alcool, drogue, bouffe, j’profite de la vie à fond pour pas mourir con. »

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MessageSujet: Re: Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.  Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 EmptySam 3 Déc - 4:10


“Le plaisir c'est important. Ne rigolons pas avec ça.”



Télia & Tib'




Télia avait donc avoué à Tibus qu’elle lui avait bien proposé cette relation purement sexuelle avec une idée derrière la tête. C’était l’une de ses dernières tentatives pour que le Poufsouffle réagisse et s’intéresse enfin à elle. D’un côté, ça avait plutôt bien marché étant donné que le garçon avait été très réceptif à cette proposition. En même temps, c’était tout ce qu’il avait toujours voulu : pouvoir avoir Télia pour lui tout seul, et en même temps continuer à flirter à droite à gauche. C’était la solution parfaite pour le Jaune et Noir. Il se torturait l’esprit depuis des semaines pour essayer de comprendre ce qui lui arrivait réellement, pour savoir ce que son cœur et son esprit attendait pour faire un choix entre sa vie de débauche et la Serdaigle. Mais ce fameux choix qu’il avait à faire était loin d’être aussi simple qu’il ne l’avait pensé, bien au contraire. Il avait beaucoup de mal, il n’y arrivait pas. Pour n’importe quelle autre fille, tout aurait été très simple. Il n’aurait sans doute eu à réfléchir qu’une demi-seconde avant de rendre son verdict. Mais là encore une fois, ce n’était pas n’importe quelle fille. C’était Télia. La seule demoiselle avec qui il avait eu une réelle relation, la seule pour laquelle il avait développé de réels sentiments, et bien sûr, la seule qui avait réussi à lui toucher le cœur et à lui faire du mal. Tibus n’était pas du genre à se faire avoir par quelque chose d’aussi futile que l’amour. Non lui était un coureur de jupons, un garçon, qui, depuis qu’il avait découvert le sexe avait compris que le meilleur moyen de s’amuser était de toute les avoir. Il était ce genre de mec, que toute les écoles ont, ce garçon qui s’amusait sans jamais penser aux sentiments, qui s’amusait tout simplement, et qui n’avait pas le temps pour une relation sérieuse. Il était ce mec. Et pourtant Télia était bien la seule à réussir à remettre en doutes toutes les certitudes du Poufsouffle. Il se posait tellement de questions depuis des semaines et des semaines, que son cerveau était épuisé. Il se sentait fatigue et réellement épuisé psychologiquement et moralement. Et il ne savait vraiment pas quoi faire pour remédier à cela. Le meilleur moyen était surement de prendre une décision. Mais il n’avait toujours pas la moindre idée de ce qu’il voulait vraiment. Il était surement trop effrayé par tout ce que cela impliquait pour vraiment interroger son cœur une bonne fois pour toute.

Et pourtant le choix aurait dû être simple. Il savait que Télia l’aimait. Elle ne lui avait pas caché, et lui avait avoué ses sentiments depuis cette fameuse entrevue, cette fois-là où elle lui avait posé l’ultimatum qui occupait désormais toutes ses pensées. Il n’avait pas choisi. Pas dans les délais impartis, et il n’avait pas tellement conscience à quel point il avait pu faire du mal à la Serdaigle en se murant dans son silence. Encore une fois, il ne s’était pas livré, et n’avait rien lâché sur ses sentiments et ses ressentis. C’était sans doute l’un de ses plus gros problèmes. Tibus n’avait pas de mal à discuter, il était loin d’être timide. Pourtant dès que cela devenait trop sérieux, ou portait sur ses sentiments, c’était comme si une grande barrière invisible se posait devant lui et l’empêcher de révéler quoi que ce soit. La peur de se dévoiler peut-être ou bien de souffrir. Tout cela était confus et étrange. Mais c’était réellement dur pour lui d’aborder des sujets aussi intimes. D’un côté, il admirait la Serdaigle. Elle savait réellement ce qu’elle voulait, elle connaissait ses sentiments, et avait eu le courage de lui dire. Chose que lui n’était pas capable. Ils n’avaient jamais été aussi proche, et en même temps aussi éloigné depuis leur rupture. Leur relation actuelle était surement malsaine. Ou plutôt, elle leur faisait du mal à tous les deux, ce qui n’était pas forcément une bonne chose non plus. Ils allaient devoir faire bouger les choses, prendre des décisions pour remédier à ça. Et c’était ce que Télia avait essayé de faire en proposant d’être des sex-friends.

*Une relation purement sexuelle avec une fille magnifique, c’est le rêve de tous les garçons, et surtout de toi d’ailleurs.*

La discussion n’était pas simple, et pas tellement légère au final. Loin de ce que Tibus s’était imaginé. Ils parlaient de ce qu’ils ressentaient. Mais c’était beaucoup plus difficile à entendre au final. Evidemment, le Jaune et Noir savait qu’il avait ses torts dans leur relation mais elle lui reprochait quand même beaucoup de choses. Et c’était dur. Dur d’entendre tout ça. Tibus avait lui aussi été blessé. La différence entre les deux, c’était que la demoiselle avait laissé exprimer ses émotions, tandis que le garçon les avait totalement opprimé. Parce qu’il n’avait pas eu envie de passer pour un faible, ni devant elle, ni devant toute l’école. Parce qu’elle l’avait quitté, et qu’il avait réellement penser qu’elle ne voulait plus de lui. Alors oui, il avait préféré tout garder en lui, et continuer sa vie exactement comme il l’avait mené avant de se mettre en couple avec Télia. Mais voilà, visiblement il y avait eu beaucoup de malentendus entre les deux ex, puisqu’après les déclarations de la jeune femme, Tibus se rendait bien compte qu’elle ne l’avait pas du tout quitté pour ces raisons. Télia venait donc de lui avouer que lui proposer du sexe avait été sa dernière chance. Car c’était tout ce que Tibus voulait. Le jeune homme lui avoua que c’était simplement plus simple. Et c’était vrai, c’était ce qu’il pensait. Le sexe était beaucoup moins compliqué que les sentiments, c’était un fait. Télia rajouta que c’était plus simple pour lui certainement, et c’était pour ça qu’elle avait choisi cette option et pas une autre. Tibus ne répondit pas. Pas par manque d’envie, mais parce qu’il ne savait plus. Son cerveau marchait au ralentit. Il avait peur d’aggraver la situation à chaque mot de plus qu’il prononcerait. Alors dans ces cas-là, il était peut-être préférable de se taire.

La discussion revint un peu sur de la légèreté, lorsque différents points du contrat furent abordés. Ils n’étaient certainement pas d’accord sur tout. Déjà parce qu’ils avaient tous les deux des gros tempéraments, et des forts caractères, et puis parce qu’ils n’étaient pas parfaits. Ni l’un ni l’autre, alors forcément. Tibus avait du mal à lâcher sa possessivité maladive. Rien que de savoir que son ex puisse trainer et parler à d’autres garçons le faisait grimacer. Dans sa petite tête, il ne fallait pas qu’elle s’approche de la gente masculine. Un souci d’égo peut-être, ou bien seulement une peur panique que Télia puisse tomber sur la perle rare en parlant avec d’autres que lui. Et si elle tombait sur la perle rare, il pouvait la perdre pour de bon. Bien sûr, il n’avouerait surement pas ça de sitôt à voix haute. Comme d’habitude, il garderait sans doute cette information pour lui pendant un moment. Il voulait que Télia soit heureuse et en même temps, il voulait qu’elle lui appartienne en quelque sorte. Et visiblement ça ne faisait pas bon ménage. Désormais la Serdaigle savait que son ex petit-ami la surveillait. Souvent. Il le faisait lui-même de temps en temps. Mais il ne pouvait pas non plus passer son temps à suivre la demoiselle. Alors il refilait ce boulot à d’autres personnes quand il en avait l’occasion. Et c’était pour cette raison aussi qu’il était si bien renseigné sur la vie de la jeune femme.

*Franchement, ça ferait presque peur de faire les comptes de toute l’énergie que tu dépenses pour cette fille.*

Mais il ne pouvait pas la suivre dans sa salle commune, et ça elle l’avait bien compris. Il était peut-être loin d’être totalement con (même si tout le monde pensait le contraire), mais il ne faisait pas parti de la maison des érudits, et leurs énigmes pour rentrer dans leur salle commune étaient un peu trop compliqués pour le Poufsouffle. Alors, Télia avait dû répit lorsqu’elle regagnait sa salle commune. Pour son plus grand malheur, Tibus ne pouvait pas la surveiller sous la douche. Bien qu’elle n’ait pas forcément besoin d’être suivi à cet endroit, ça aurait pu être un beau spectacle à voir pour le Jaune et Noir. Il lui proposa d’ailleurs de lui donner une photo d’elle nue sous la douche pour le consoler. Ce à quoi elle lui répondit de continuer de rêver et de pleurer en même temps, car il n’y avait visiblement pas l’ombre d’une chance qu’elle ne lui donne ce genre de photos. Elle lui conseilla de laisser faire son imagination. Dommage franchement.

– Tu me brises le cœur.

Répondit-il sur le ton de la rigolade. Non en réalité, elle avait totalement raison au fond. Tibus pouvait très bien utiliser son imagination. Après tout, il avait déjà vu Télia nue un bon nombre de fois. Et puis très récemment, ils avaient même remis le couvert, alors forcément, il avait encore des images très nettes du corps de la jeune femme dans sa tête. D’ailleurs, elle était très bien foutue, et c’était toujours un grand plaisir de pense à son corps de temps en temps. Mais maintenant que Tibus avait regoûté les joies du sexe avec la belle Serdaigle, il n’avait qu’une envie : recommencer et vite. On redevient vite accro quand les choses sont bonnes en plus. Avec ce contrat en plus sur la table, Tibus avait du mal à remettre son esprit en place. Il en avait réellement envie. Il avait envie de la prendre, de l’emmener dans un coin sombre, et de coucher avec elle comme il se doit, pour enfin fêter ce nouvel engagement. Il aimait le sexe. Et ça tout le monde pouvait le dire. Tout le monde dans cette école le savait. Télia y compris. Elle devait bien se douter qu’après une telle discussion, ses hormones allaient être en ébullition. Il faut dire que c’était quand même l’activité favorite du Poufsouffle. Ca lui arrivait d’être rassasié de temps en temps, ou de n’avoir tout simplement pas envie, mais pas souvent quand même, il fallait le reconnaître.

Mais Télia n’était visiblement pas dans la même optique que lui. Elle n’était pas réellement pressée de remettre le couvert avec son ex petit-ami. Tibus ne comprenait pas réellement pourquoi. Après tout, c’était son idée de base cette relation purement sexuelle, alors pourquoi ne voulait-elle pas passer à l’acte immédiatement ? Le garçon commençait à se demander si elle ne se jouait pas un peu de lui pour le taquiner, si elle ne faisait pas exprès de lui mettre des stops car elle avait envie de prendre le contrôle de la situation. Très clairement, Tibus était à ses ordres, il n’attendait qu’un mot de sa part pour lui sauter dessus. Mais Télia voulait faire les choses bien. Le contrat allait devoir être réécrit et signé par les deux parties pour qu’ils envisagent une relation sexuelle. Tib lui annonça qu’il pouvait l’écrire maintenant en cinq minutes si elle le voulait, et si c’était la solution pour qu’elle couche avec lui. Oui quand il y avait du sexe à la clé, Tibus était toujours très motivé. La jeune femme plutôt mystérieuse lui répondit simplement d’écrire et qu’ils verraient ensuite quand ça serait fait, pas avant. Et bien dis donc elle était autoritaire et prenait les devants ce soir.

– J’aime quand tu fais ta dominatrice, ça m’excite bien.

Répondit le garçon en souriant. Mais Télia ne s’était pas trop avancé. Elle n’avait rien promis à Tibus. Il aurait peut-être pu se rendre compte toute seule que son ex n’était pas vraiment dans l’ambiance pour lui sauter dessus. Télia lui avait par la suite posé des questions pour comprendre pourquoi il agissait de la sorte avec elle, pourquoi il ne baissait jamais la garde, et avait sans cesse envie de la rabaisser. Pour une fois, Tibus avait répondu, et avait donc éclairé la jeune femme. Il s’était un peu confié sur ses ressentis, chose encore trop rare de sa part. Et pourtant que c’était utile. Ça permettait aux deux jeunes gens de se rendre compte de ce qu’il se passait dans la tête de l’autre. Il y avait eu beaucoup trop de non-dits dans cette relation. Et c’était surement ça qui avait causé leur perte la première fois. Tibus y était pour beaucoup. Il n’avait surement pas assez rassuré Télia sur ses sentiments pour elle, au point de la faire douter de sa sincérité.

Mais plus elle parlait, plus Tibus se sentait mal. C’était comme s’ils étaient sur un ring de boxe, et que la jeune femme continuait de lui donner des coups. C’était dur à entendre, tout ce qu’elle était en train de lui balancer. Le Jaune et Noir se rendait compte de tous les sentiments négatifs qu’elle avait envers lui, et forcément ça lui faisait du mal. Il était un humain après tout. Mais pire encore il avait l’impression qu’elle ne le comprenait pas, et qu’elle le condamner sans écouter ce qu’il disait réellement. Qu’est-ce qu’elle croyait ? Que ça l’éclatait de se prendre la tête à ce point pour elle, de la surveiller ? Non ce n’était pas le cas, il fallait bien qu’elle le comprenne. Et il lui répondit, et chacun de ses mots étaient comme un couteau qu’elle lui balançait dessus. Pour elle, oui il s’éclatait à faire tout ça parce que s’il voulait il aurait répondu positivement à son ultimatum, et par conséquent il n’aurait plus besoin de faire toutes ces choses. Il n’avait rien dit, et pour Télia cela signifiait qu’une chose : qu’il avait choisi ses poufs. Il lui avait dit que personne ne lui arriver à la taille, mais non elle trouvait quand même à redire que c’était parce qu’il ne cherchait personne pour la remplacer alors comment pouvait-il savoir. Elle ne pouvait plus le regarder sauter des filles en attendant qu’il réalise qu’elle avait fait une erreur en le quittant, mais qu’elle faisait maintenant tout pour le récupérer et arranger tout ça. Les mots de Télia résonnaient dans sa tête. Et il se sentait mal, il pourrait presque craquer. Mais il n’allait pas le faire, car il était un mec. Il devait rester fort. Mais plus Télia parlait, plus sa carapace se fissurer petit à petit. Non il ne pouvait pas rester de marbre face à ce qu’elle était en train de lui envoyer en pleine figure. Il avait un cœur lui aussi, même si tout le monde avait tendance à l’oublier.

– Mais j’en ai rien à foutre de toutes ces pétasses, c’est clair ? Je les ai pas choisi … Pas plus que toi. Parce que j’en sais rien. Putain mais tu comprends pas à quel point c’est dur tout ça. Elles sont pas à ta hauteur parce que j’en ai rien à péter d’elles.

Il avait du mal à se contrôler. Il y avait trop de sentiments qui parcouraient son corps en même temps. La colère ressortissante, ses derniers mots avaient sans doute été sur un ton plus agressif que le reste de la conversation. Quand il entendait les paroles de Télia, il avait le sentiment d’être le mec le plus horrible de la terre. Et il ne voulait pas ressentir ça. Bien sûr qu’il avait ses torts. Quand un couple se déchire, les deux parties ont leur part de responsabilité. Peut-être ne comprenait-il pas bien les paroles de la jeune femme, ou peut-être que c’était beaucoup trop de reproches d’un coup, mais c’était trop. Trop pour son esprit. Trop pour son cœur. Elle ne comprenait pas. Elle lui répondit simplement, comme las, que de toute façon elle ne comprenait jamais rien avec lui, elle commençait donc à avoir l’habitude. Elle en avait marre, il le savait, il le ressentait.

Elle avait envie de partir, de tout envoyer péter et de le laisser là tout seul dans cette bibliothèque presque vide et silencieuse. Mais non, ce n’était pas possible pour Tibus de se retrouver seul avec ses pensées maintenant. Trop de sentiments ou ressentiments pesaient en lui. Il avait besoin qu’elle reste. Alors il l’avait retenu. Il l’avait empêché de partir en lui attrapant le poignet et en l’emmenant dans un coin plus sombre de la bibliothèque. Il l’avait embrassé, et elle l’avait repoussé. Si Tibus avait eu dans l’intention de résoudre ce problème par le sexe, Télia, elle, n’était pas du tout dans le même état d’esprit. Il ne serait pas aussi facile pour lui d’échapper à une réelle discussion sérieuse. C’était comme si quelque chose était en train de se casser entre eux, comme s’il n’était désormais plus possible de revenir au sujet initial, et de finalement suivre le plan de base. Non, Tibus le sentait de plus en plus mal. Il avait bien peur que ce contrat ne soit jamais signé parce que même si Télia avait proposé l’idée, elle ne voulait finalement pas de ça. Télia avait fondu en larmes. Et Tibus se sentait de plus en plus mal. Il était paumé, et ne sachant pas réellement comment réagir lui proposa un mouchoir, avant d’avouer qu’il ne savait pas qu’elle souffrait autant. Elle ne voulait pas de son mouchoir. Mais lui avoua quand même qu’elle ne voulait pas qu’il sache. Et pourquoi ? Il ne comprenait pas. Pourquoi voulait-elle absolument garder toute cette souffrance rien que pour elle.

*Euh … Fois-je te rappeler que tu fais exactement la même chose ou tu peux t’en souvenir par toi-même.*

– Pourquoi ?

Parce qu’il avait besoin de savoir pourquoi Télia s’infligeait cette douleur à elle-même. Jamais il n’avait voulu la faire souffrir à ce point, ce n’était pas son but. Ça ne l’amusait pas de voir pleurer son ex dans une bibliothèque miteuse, bien au contraire. Il avait mal lui aussi. Il avait mal de la voir comme ça, il avait mal à cause de tous ces ressentiments qui étaient enfouis tout au fond de lui, et qu’il n’arrivait pas à sortir, mal de ne pas réussir à prendre une putain de décision. Non Tibus était loin d’être le mec solide et fier qu’on le connaissait habituellement, ce soir. Il partait en vrille et commencer à craquer doucement mais surement.

Qu’est-ce qu’elle voulait alors ? Parce que Télia lui faisait du mal en lui disant que peut-être il serait simplement mieux d’oublier toute cette histoire de contrat et ne plus jamais lui parler. Parce qu’il ne voulait pas qu’elle agisse comme une étrangère avec lui. Parce qu’il avait besoin d’elle dans sa vie, il le savait. Il n’imaginait pas réellement un monde ou Télia et lui ne se calculerait plus. C’était loin d’être ce qu’il voulait. Le Poufsouffle savait clairement ce qu’il ne voulait pas, mais ce qu’il voulait … Non. Elle frappa le torse du garçon. Elle était en colère, et à bout, exactement comme lui on dirait. Et elle lui annonça qu’elle voulait qu’il l’aime, qu’il n’aime qu’elle. Et si elle ne pouvait pas avoir ça de sa part, elle ne voulait rien d’autre. Mais c’était tellement dur pour Tibus à ce moment-là, qui était pris dans tellement d’émotions. Sincèrement, il ne demandait qu’à être éclairé sur ce qu’il voulait vraiment. Il se retourna. Face à cette étagère de livres, pour ne pas croiser le regard de Télia. Parce qu’il était sur le point de craquer. Et qu’il ne voulait pas. Encore une fois, il voulait préserver cette putain de carapace. Il avait besoin de se reprendre en main quelques secondes.

*Reprend toi mon gars, tu vas pas te mettre à chialer non plus.*

C’était un tourbillon d’émotions dans une discussion beaucoup trop intense. Tout le monde devait penser qu’il avait le beau rôle dans cette histoire, parce qu’une magnifique fille était amoureuse de lui et qu’elle attendait simplement qu’il veuille bien d’elle. Mais non, lui, n’avait réellement pas l’impression d’avoir le beau-rôle. Il échangerait sa place s’il le pouvait. Il voudrait savoir ce qu’il ressent, laisser tomber cette facette, cette fierté, cette carapace … Il ne pouvait pas la regarder dans les yeux. Pas maintenant. Pas encore. Il avait besoin de ne pas voir le regard de Télia, ce regard rempli de souffrance qu’il avait lui-même causé. Il aurait aimé être guidé à ce moment précis, qu’il existe une forme de magie capable de sortir tout ce qu’il a au fond de lui.

– Je …

Sa voix était cassée. Il avait ce sentiment étrange de ne plus avoir de mots, et en même trop de ressentis à exprimer. Heureusement qu’ils étaient dans un coin à l’abris des regards, heureusement qu’il tournait le dos à Télia. Parce qu’il était mal. Et pour une fois on pouvait quand même se rendre compte que Tibus n’était pas qu’un robot sans cœur.

*Quelqu’un a humanisé ton logiciel ?*

Il lui avait demandé de ne pas partir. Car ça il le savait, il en était sûr, il ne voulait pas la laisser partir. Il n’avait pas envie qu’elle parte de cette bibliothèque, et il n’avait pas non plus envie qu’elle quitte sa vie. Elle lui conseilla alors de la retenir mais de le faire de la bonne façon. Le garçon se frotta les yeux, et finalement se retourna pour prendre la demoiselle dans ses bras. Il ne savait pas réellement ce que cela signifiait et pourquoi il le faisait, mais il savait qu’il en avait besoin maintenant. Même si leurs regards s’étaient croisés furtivement, Télia avait peut-être eu le temps d’apercevoir les yeux légèrement rougis du Poufsouffle. Il la serrait dans ses bras. Une simple étreinte … Un geste tendre. Le genre de geste qu’ils avaient trop peu partagé surement.

– J’ai besoin de toi.

Lâcha-t-il dans un murmure, à peine audible. Ce n’était pas grand-chose, et ce n’était pas les certitudes qu’avaient besoin d’entendre Télia. Mais c’était quelque dont il semblait sûr sur le moment. Il relâcha cette étreinte qui dura de longues secondes. Il recula, se laissa glisser sur le seul, comme épuisé psychologiquement et même physiquement par ce tourbillon d’émotion. Il ne savait pas quoi dire, il ne savait pas quoi faire. Il ne regardait pas Télia. Il fuyait son regard. Peut-être sa fierté qui était en train de ressortir, cette envie qu’elle ne voit pas à travers ses yeux, le sale état dans lequel il était actuellement. Elle s’en doutait peut-être. Elle l’avait peut-être compris quand même. Elle devait ressentir les mêmes émotions la traverser.

– J’ai besoin que tu restes. J’sais que tu attends plus de moi que ce que j’t’ai jamais donné. Et j’sais que j’peux pas te dire tout ce que tu voudrais entendre pour l’instant. Tel … Je suis tellement con, j’suis tellement paumé. J’ai tellement de choses en moi que …

Sa voix se cassa encore. Il l’avait regardé dans les yeux pendant ces quelques mots. Et maintenant son regard retourna vers le sol. Mais détourner le regard ne marchait plus. Du moins pas à cet instant. Il se sentait mal. Il n’avait pas envie d’être faible, il n’avait pas envie de perdre pieds …

– J’fais pitié en plus à presque chialer comme une gonzesse.

Finit-il par lâcher tandis qu’il se frottait à nouveau les yeux. Cette phrase n’était pas du tout un reproche pour les larmes de Télia mais pour les siennes.



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MessageSujet: Re: Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.  Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 EmptyJeu 8 Déc - 16:24




Tibus & Télia
Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.

Ouvrir son cœur et se libérer par des mots était toujours une chose difficile que cela soit positif ou négatif chaque être souhaitait avant tout se préserver du mal que l'autre pouvait occasionner, c'était la nature et l'instinct de préservation qui dominait, car parler était toujours ou presque une façon de se montrer vulnérable ou faible, de laisser échapper des mots qu'on ne souhaitait pas dire, ou que l'on ne pensait pas réellement et pourtant aujourd'hui Télia avait décidé de parler, d'ouvrir son cœur une bonne fois pour toutes pour ne plus avoir à regretter de tout garder en elle. Elle n'était pas venue pour cela à la base, juste pour laisser éclater sa colère à cause du contrat écrit par son ex et pour sa méthode d'envoi très lâche, mais au final si elle avait laissé sa colère sortir, elle pouvait tout aussi bien faire pareil avec le reste non ? Enfin, il était surement plus facile de parler sexe avec Tibus que de parler d'autre choses, les situations sérieuse et importantes faisait peur au blond et la jeune fille le savait pourtant aujourd'hui, il allait devoir faire un effort pour rester ici avec elle et l'écoutait, Télia ne tenait plus elle devait se libérer de ce qu'elle ressentait de ce qui habitait son corps pour pouvoir repartir de zéro pouvoir faire une sorte de grand nettoyage de printemps dans son esprit et pouvoir se sentir plus légère. Car à force de confiner ses sentiments par peur de souffrir, elle se retrouvait à souffrir de ne pas être totalement libre, d'avoir ce poids en elle d'un secret tout longtemps gardé et enfui, elle avait fait un premier pas en hurlant au garçon un jour dans un couloir qu'elle était amoureuse de lui et plus tard, elle s'en était senti un peu mieux d'avoir pu mettre des mots sur ce qui la poussaient à toujours vouloir du garçon dans sa vie. Sans l'amour qu'elle ressentait pour lui jamais il ne lui serait venu à l'esprit de proposer une relation de sexfriend elle n'était pas le genre de fille à se contenter d'une histoire de fesses, mais elle l'avait tout de même proposer prenant sur elle pour pouvoir être proche à nouveau d'un jeune homme qui lui faisait tellement de mal. Pour ne pas avoir à entendre ce qu'avait à dire son ex petite amie, le Poufsouffle avait tout tenté pour que la conversation reste sur le sujet initial, le sexe et le contrat qui devait les lier pour que chacun puisse savoir où était fixé les limites à ne pas franchir.

Encore une fois Télia se retrouvait avec beaucoup plus de points à respecter que Tibus, parce que c'était lui qui avait écrit le premier contrat bien entendu et que quand une personne venait le trouver pour des parties fines, il était toujours très présent et très heureux de pouvoir décider de tout, mais ce n'était pas passé et l'aigle au caractère assez emportée le lui avait bien fait comprendre ce qui avait mené à un début de conversation assez houleux, mais finalement, ils avaient réussis à se mettre d'accord sur tous les points, rigolant même de la surveillance que Tibus appliquait au mouvement de Télia quand elle était en dehors de sa salle communes, seul endroit dans le château où elle pouvait échapper au plan du blaireau n'ayant pas trouvé d'érudits à détourner du droit chemin pour le faire entrer dans sa secte de suiveurs. La jeune fille ne savait pas comment elle faisait pour pouvoir rire de la sorte d'un sujet qui aurait dû la faire monter au plafond en moins de deux secondes, peut-être que son corps et son esprit se préparaient à la suite de la conversation qui serait sans doute beaucoup plus dur à mener parce qu'elle savait qu'elle voulait des réponses et donc qu'elle allait poser des questions qui ne seraient sans doute pas bien accueillis par le blondinet qui avait toujours refusé de lui répondre sur certains sujets, faisant comme si elle ne demandait rien ou répondant sur le ton de l'humour pour qu'elle lâche l'affaire et renonce à savoir. Mais aujourd'hui, elle était déterminée à ce qu'ils puissent tous les deux jouer cartes sur table, cela signerait le renouveau d'une relation plus stable, plus équilibrer et plus saine entre eux, ou la totale fin d'une quelconque relation, il fallait se rendre à l'évidence aucun des deux ne pouvait continuer comme cela, ce n'était pas normal d'avoir autant besoin de l'autre et en même temps d'être continuellement en train de se faire du mal. La jeune fille répondit aux paroles du garçon avec le même humour ne voulant pas que cela vire tout de suite au drame ayant encore un peu peur de ce qui pourrait advenir d'eux et de leur histoire. " Un peu de scotch et de colle et tu devrais pouvoir te réparer, ce n'est pas très important un cœur" Surtout quand on agissait comme Tib et que l'on refusait d'être aimé pour pouvoir profiter de la simplicité de plan cul sans aucun attachement.

L'aigle, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir des choses fortes envers les gens, soit elle les aimait, soit elle les détestait, mais il se passait quelque choses en elle à chaque fois, le robot Tibus lui ne laissait jamais rien transparaître ce qui compliquait la tâche à la personne essayant de voir à travers cette carapace et cette image de mec sans problème à qui tout sourit dans la vie. La preuve en était, il parlait encore de cul alors qu'il venait d'essuyer deux refus de la part de son ex qui ne voulait pas remettre le couvert tout de suite, déjà qu'elle avait été bien trop chamboulée par leur fois dans la salle de bains des préfets, elle ne se sentait pas prête à recommencer tout de suite enfin, elle voulait avoir des précisions sur ce que le blond ressentait avant de pouvoir laisser tomber ses barrières, mais lui ne semblait pas réellement comprendre tout ce qui était en train de se jouer dans l'esprit de son ex petite copine, les femmes et les hommes n'était pas en parfaite symbiose niveau penser Tibus et Télia en était la preuve vivante. Eux n'étaient de toute manière jamais sur la même longueur d'onde chacun voulant souvent l'opposé de l'autre à se demander comment ils faisait pour toujours faire partie de la vie de l'autre malgré les différences énorme entre eux deux. " Un rien t'excite toi de toute manière ce n'est pas nouveau" Même si oui, elle était rarement celle qui avait le pouvoir, la domination dans ce cercle vicieux qu'était le lien qui les unissaient bien souvent elle se faisait avoir, soumettre par Tib qui jouait avec des cartes que la jeune fille se refusait à employé, lui pouvait frapper les garçons qui approchait de trop prêt celle qu'il considérait comme sienne depuis leur mise en couple, et ce, malgré leur rupture, lui mentait à son sujet quand il apprenait qu'un garçon envisageait de venir lui parler. Elle n'était pas prête à être aussi mauvaise, à aller aussi loin, l'étudiante se contentait d'encaisser et de hurler autant que possible sur celui qui possédait son cœur afin que tout cela cesse, mais cela ne fonctionnait pas alors elle baissait les bras jusqu'à la prochaine crise de colère qui la prendrait, c'était passionnel et surtout destructeur. Tibus et Télia, deux adolescents, deux êtres imparfaits et incompréhensibles qui ne savaient pas s'aimer, mais qui ne pouvaient pas non plus vivre l'un sans l'autre la dureté de la vie, la mocheté de l'amour.

Le moment à la fois attendus et redouté arriva, ils allaient devoir se confronter à la réalité de leur situation cherchée au fond d'eux la puissance de leurs sentiments pour savoir si ils leur fallait se battre ou simplement abandonner ce combat qui ne rimait plus à rien. La jeune fille attaqua la première demandant au jaune et noir pourquoi il ressentait tellement ce besoin de l'avoir sous son contrôle de lui faire du mal à chaque fois qu'il se voyait comme pour lui montrer qu'il était le plus fort, et le blond surprenant la jeune fille répondit d'abord de manière détournée puis de façon plus franche apprenant à la jeune fille la totale souffrance qu'il avait vécue quand elle l'avait quitté, elle qui pensait bien faire et le rendre heureux lui avait fait du mal en partant et c'était sa manière à lui de se venger ne sachant pas quoi faire d'autre et ne voulant pas s'abaisser à lui courir après. Une mésentente de plus entre deux adolescents pas préparé à vivre une histoire d'amour aussi complexe. Chacun pensant comprendre l'autre sans avoir besoin de le questionner, et chacun se trompant lourdement sur ce que l'autre pensait et ressentait réellement, la communication manquait et le résultat avait été une réelle catastrophe dont ils étaient, tous les deux, responsables, personne ne pouvait dire le contraire, les tords était partager et Télia le savait, elle aurait dû en parler au blond, lui faire confiance et ne pas prendre cette décision si lourde de conséquence seule, mais lui n'avait jamais remarquer le mal-être de sa copine, il n'avait jamais pris le temps de la rassurer sur ses sentiments, il n'en n'avait jamais éprouver le besoin et la jeune fille amoureuse ne voulant que le bonheur d'un garçon qu'elle avait l'impression d'étouffer lui avait rendue une liberté non voulue par le garçon. La réalité était là, ils avaient tout les deux fait n'importe quoi et ne pouvait s'en vouloir cas eux même plutôt que de chercher à en vouloir à l'autre. C'était une douloureuse constatation, mais en même temps, cela faisait du bien, peut-être allait-il pouvoir arrêter de se déchirer si il prenaient conscience qu'ils ne devaient s'en vouloir cas eux même. "Comment veux-tu que je puisse te comprendre Tib... ? Tu ne me comprends pas non plus... Aucun de nous ne peut comprendre l'autre si l'on ne s'exprime pas sur ce que l'on ressent... On en es arrivé là parce que l'un comme l'autre, on n'a pas trouvé utile de parler de ce qui nous dérangeait à l'autre. Moi, je sais ce que je veux, mais je n'attendrais pas des années que toi, tu sache-tu préfères être avec moi ou rester dans la simplicité avec tes plans sexe..."

Les reproches ne servaient à rien, alors elle avait simplement choisi d'arrêter d'en faire à tout vas parce qu'elle avait pris conscience de la situation et du fait qu'elle n'était pas toute blanche là-dedans, parfois une bonne remise en question faisait du bien et c'était le cas aujourd'hui malgré la douleur qu'elle ressentait pour le moment, elle savait qu'ensuite une fois le tout encaisser, elle irait mieux. C'était juste une bousculade d'émotion complexe et surprenante qu'elle devait apprendre à gérer et à vivre pour ne pas se laisser emporter. Le blond semblait ne plus pouvoir supporter tout ce qui était en train de se produire et l'envie de Télia de quitter ce lieu pour les laisser redescendre chacun de leur côté le fit vivement réagir, car il l'attrapa rapidement par le poignet pour la traîner dans un coin désert de la bibliothèque, un coin ou personne ne viendrait les déranger surtout que dans la tête du blond la meilleure chose à faire pour faire taire le trop-plein d'émotions était un rapprochement physique, le premier baiser avait beaucoup surpris la brune qui n'avait pas eu le temps de comprendre ce qui était en train de se tramer, mais la deuxième tentative fut repoussée, elle ne supporterait pas de coucher maintenant avec le garçon cela lui serait sans doute fatal, à elle qui tentait par tous les moyens de contrôler son corps et surtout ses yeux qui semblaient avoir envie de pleurer pendant des jours tellement ils la piquaient. Elle ne pu pas tenir malheureusement n'était qu'une simple humaine avec des faiblesses, une simple adolescente pas préparée à ressentir autant de sentiments différents en même temps, elle était triste, en colère, elle voulait à la fois claquer et embrasser le garçon devant elle, rire de sa maladresse quand il lui proposa un mouchoir en remarquant ses larmes, si cela continuait ainsi elle ne donnait pas chère de sa santé mentale qui était déjà vraiment fragile en ce moment. Quand le blond lui fit remarquer qu'il ne savait pas qu'elle souffrait autant la jeune fille eut envie de sourire, parce qu'elle avait toujours tout fait pour ne pas que cela se remarque, que le blond ne la sache pas faible et complètement démunie face à lui parce qu'il avait déjà tellement le pouvoir sur elle que cela aurait été la fin pour Télia qui n'aurait plus jamais pu tenir tête au blaireau en le regardant droit dans les yeux.

"Si tu l'avais su avant j'aurais jamais pu te tenir tête... Tu es tellement plus fort que moi que je n'aurais plus rien eu pour faire face et puis tu avais l'air heureux sans moi dans ta vie alors je me suis dit qu'il ne servait à rien de te montrer que tu me manquais et que je regrettais mon choix. Dans la vie faut assumer ses erreurs et leurs conséquences" Et la jeune Dubois l'avait fait jusqu'à ce qu'elle apprenne que son ex interférait sans sa vie amoureuse, cela l'avait d'abord énervé alors qu'elle faisait tout pour ignorer sa colère et sa jalousie lui se permettait d'agir sans son dos, puis une fois la colère passer elle avait vu la une porte ouverte, un petit espoir que le blondinet ne l'ai pas totalement oublié, qu'il n'ai pas tourné définitivement la page de leur histoire. Mais l'espoir avait vite disparu quand le Poufsouffle lui avait donné ses raisons, sa manière de parler d'elle comme si elle lui appartenait à la manière d'une poupée l'avait profondément blesser et une Télia blesser était une Télia qui réagissait avec véhémence et colère ne réussissant pas à simplement montrer son désarroi d'une autre façon, c'était dans ce genre de moment qu'une figure maternelle et compréhensive lui manquait, une mère aurait pu guider sa fille sur la bonne manière de gérer la situation, sur la marche à suivre pour dans un premier temps sauver son histoire et dans un deuxième réussir à ne pas s'énerver à chaque maladresse ou mauvais mot provenant du garçon qui n'était lui aussi qu'un adolescent en pleine construction. Mais elle n'avait eu personne d'autre qu'elle-même pour apprendre à contrôler tout cela, et elle n'avait pas réussir à le faire de manière convenable et en souffrait aujourd'hui, juste retour des choses pour une jeune fille ne supportant pas l'erreur et l'échec, elle n'était pas une aigle pour rien et se maudissait souvent de ne pas pouvoir faire les choses avec la sagesse dont étaient normalement pourvues les personnes de sa maison d'adoption.

Mais la douleur, la colère, l'amour lui faisait perdre toutes ses facultés intellectuelles, elle redevenait aussi stupide et impulsive qu'avant son arrivée au château, et ce n'était pas bon surtout quand le garçon lui demanda si ce qu'elle voulait, c'était simplement de l'oublier et de laisser tout cela derrière elle, comme si elle en était capable, comme si elle pouvait l'effacer de sa mémoire en un mouvement comme on le ferait avec un papier dérangeant qu'on mettrait à la poubelle. Elle avait répondu que peut-être cela serait mieux, non pas que pour elle, mais pour lui aussi qui semblait réellement mal durant cette conversation qui les mettaient tous les deux à nus, et exposait des choses qu'ils avaient voulu cacher à l'autre, il lui redemanda ce qu'elle voulait réellement, et ses petits nerfs cédèrent si bien qu'elle répondît au garçon tout en le frappant sur le torse, elle lui dit vouloir être avec lui, vouloir être aimée et être heureuse parce que cela n'était pas demandé la lune que de vouloir se sentir aimée et chérie par une personne que l'on aime en retour, qu'elle ne voulait plus avoir à le partager et qu'il ne soit pour une fois qu'à elle si cela était possible, sinon elle ne voulait rien de lui parce qu'elle était à bout et qu'elle ne pouvait plus rien encaisser de plus. Et Tibus lui tourna le dos, simplement comme si c'était trop dur pour lui de la regarder en face et qu'il fallait mieux regarder des bouquins plutôt que de soutenir son regard larmoyant et montrant toute la souffrance qu'elle ressentait à cause de leur conversation. Elle tenta de reprendre un peu de contrôle sur elle-même pendant que le blond lui tournait le dos ne pas avoir à le regarder pourrait peut-être lui permettre d'apaiser les battements de son cour qui tentaient d'échapper à sa douleur coincée dans sa cage thoracique. Elle n'avait plus rien à dire c'était à lui de jouer elle lui avait laissé toutes les cartes en même il savait se qu'il devait faire s'il voulait la retenir à lui de voir si c'était ce qu'il voulait ou non, Télia elle n'avait plus la force de se battre pour eux elle abandonnait la partie et si Tibus ne se montrait pas réellement, ne lui montrant pas qu'il la voulait elle alors elle partirait et n'autoriserait pas à regard en arrière.

Bien sûr elle n'avait aucune envie que tout se termine de la sorte, aujourd'hui non elle voulait pouvoir espérer que les choses pourraient aller en s'améliorant entre eux mais si ce n'était pas possible du côté du garçon elle ne pourrait rien faire d'autre que de baisser les bras et d'accepter sa défaite, on ne peut forcer à un cœur à nous aimer, comme on ne peut forcer un cœur à ne pas aimer c'était la dangerosité de l'amour ce puissant et destructeur sentiment, totalement fou et incontrôlable qui nous frappent sans nous demander notre avis et qui peut faire de nous de simple pantin entre ses mains; qui peut nous rendre heureux où nous laisser détruit, rien n'est assez puissant pour contrôler cela, rien, personne tous ne sont que victime et deux de ses victimes se trouvent aujourd'hui dans une situation de crise. Il lui avait demandé de rester c'était donc une bonne nouvelle enfin c'est ce que le côté rationnel de son esprit se disait parce que sinon il l'aurait tout simplement laissé partir sans rien dire pour ne pas avoir à ajouter d'autres mots, alors elle attendit encore comprenant qu'il devait être encore plus dur pour Tibus que pour elle d'ouvrir son cœur lui qui prenait tellement de soin à ne rien laisser paraître devait vivre cette situation comme un cauchemar elle en avait bien conscience et c'était sans doute pour cela qu'elle ne cherchait pas à le presser ou à bouger toujours derrière lui il aurait sans doute fallu qu'elle le touche un peu pour pouvoir quitter l'endroit où ils les avaient emmené et ce n'était pas une bonne idée du tout au vu de la situation et de la tension qui était palpable autour d'eux. Quand il se retourna enfin la jeune fille put voir qu'il était lui aussi au bord des larmes et que c'était sans doute pour cela qu'il s'était détourné d'elle pour qu'elle ne voit pas son masque se fissurer mais elle ne put pas analyser plus le visage de son ex car celui-ci l'attira dans ses bras pour un simple câlin, un moment de douceur dans une conversation haute en couleur, un peu de calme et de tendresse qui leur avait sans doute manqué dans leur histoire passée et qui avait fragilisé le couple qu'ils avaient été et qui aurait sans doute pu durer s'ils en avaient pris un peu plusieurs soins. Il lui souffla qu'il avait besoin d'elle, c'était une bonne nouvelle, parce qu'elle aussi avait besoin de lui, sinon elle ne serait pas là, mais il fallait qu'il n'ait besoin que d'elle pour que cela puisse fonctionner à nouveau.

Elle ne répondit rien sachant bien qu'il n'allait pas en rester là, qu'il fallait se taire pour qu'il puisse sortir le reste de ce qu'il avait au fond de lui le brusquer ne servirait à rien d'autre cas le braquer et elle ne pouvait pas faire une telle chose dans un moment pareil, elle le regarda reculer, lui qui fuyait son regard, encore une fois il faisait preuve de fierté ce qui ne servait plus à grand-chose Télia étant parfaitement au courant de ce qu'il pouvait se passer en lui tellement elle était soumise à une tempête d'émotions; un véritable raz-de-marée s'était produit dans son cœur et dans sa tête et le peu qu'elle voyait chez Tibus lui montrait qu'il en était de même pour lui. Alors il se laissa glisser au sol en lui parlant, ne lui donnant par les promesse qu'elle aurait aimée entendre mais pour une fois lui offrant ce qu'il avait vraiment sur le cœur, lui montrant qu'il ne savait réellement pas ce qu'il voulait dans sa vie, mais qu'elle devait en faire partir quand même. Alors l'aigle s'abaissa pour se laisser tomber non pas au sol mais sur les jambes du blond à cheval sur lui, finalement elle avait besoin de sa proximité et ainsi il aurait plus de mal à échapper à son regard qu'il tentait de fuir après l'avoir fixé quelques secondes. Et elle lui caressa la joue prenant le temps de bien choisir ses mots de les trouver pour qu'ils résonnent chez le garçon qu'ils puissent les comprenez sans qu'aucune mésentente ne vienne se mettre en travers de leur chemin déjà parsemé d'assez d'embûche comme cela. " Je peux attendre... Si tu n'es pas prêt aujourd'hui je peux attendre... Mais j'ai besoin que tu me dises que je n'attends pas dans le vent qu'il y a un peu d'espoir qu'une fois que tu auras réussi à gérer tout ce qu'il se passe en toi... On pourra envisager quelque chose pour nous deux..." Attendre elle le faisait depuis plusieurs mois elle pouvait surement le faire encore un peu mais il lui fallait quelque chose, une infime lueur d'espoir à laquelle se raccrocher sinon elle ne pourrait pas tenir. " Tu m'inspires beaucoup de sentiments différents, mais tu ne m'as jamais fait pitié et aujourd'hui ne déloges pas à la règle... Pleurer ne fait pas de toi quelqu'un de faible c'est être assez fort pour pouvoir extérioriser ses sentiments" Et puis il n'y avait qu'elle est jamais elle ne le jugerait pour ça.

" J'ai aussi besoin de toi... Tout le temps" la jeune fille se décida alors à poser un très bref mais très doux baiser sur les lèvres du blond pour lui montrer qu'elle avait réellement besoin de lui, tout autant que lui avait besoin d'elle et même si aucun des deux ne comprenaient le pourquoi du comment, ils étaient embarqués dans la même histoire.

BY .SOULMATES

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Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Poufsouffle J'ai posté : 538 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 8 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « T’as de belles cuisses, elles ouvrent à quelle heure ? Oui je suis très classe on me le dit souvent. J’aime les femmes, surtout lorsqu’elles sont nues, j’aime la nourriture, surtout quand elle est servi directement dans mon assiette. Si le sexe était un sport, je serais surement champion du monde. Si vous voulez attirer mon attention, juste besoin de sortir un sein. Mais j’vous promets au fond je suis pas méchant, je suis même cool. Et puis je suis un maître en ce qui concerne l’organisation de soirée. Vous pouvez d’mander à n’importe qui. Sexe, alcool, drogue, bouffe, j’profite de la vie à fond pour pas mourir con. »

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MessageSujet: Re: Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.  Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 EmptyDim 18 Déc - 23:29


“Le plaisir c'est important. Ne rigolons pas avec ça.”



Télia & Tib'




Tibus n’avait jamais imaginé avoir une discussion aussi éprouvante avec Télia en se levant ce matin-là. Au contraire, il avait fini tranquillement son petit contrat et lui avait envoyé par hibou. Pourtant ils n’allaient pas parler simplement, dans une ambiance légère ou tranquille. Loin des habitudes du Poufsouffle, il allait très vite être poussé loin de son habitat naturel. Ouvrir son cœur était une chose totalement terrifiante. Pour une personne normale, cet exercice pouvait paraître difficile mais tellement libératoire. Mais pour Tibus tout était vraiment différent. C’était bien plus qu’une simple peur pour le garçon qui avait l’habitude de réprimer toute forme de sentiment. Les hommes étaient très loin d’être similaire aux femmes, et le jeune homme était aussi différent des autres garçons de son âge. L’amour était un concept bien particulier. Un concept dont il avait fait le choix de refuser, d’abandonner dans un coin, et ne pas y prêter attention. Il ne voulait pas tomber amoureux, il ne voulait pas s’engager dans une relation amoureuse et préférait de loin rester dans sa petite vie simple, dans ses petites folies, ses petites aventures avec des filles différentes chaque soir. C’était drôle, c’était marrant, léger et sans problèmes. Une fille avait du mal à voler votre cœur si vous ne la laissez pas entrer dans sa vie. Et c’était exactement ce que faisait Tibus la plupart du temps. S’il refusait l’amour, maintenant c’était plus une forme d’habitude pour lui que d’enchaîner les conquêtes. La drague, le flirt était quelque chose de terriblement amusant pour le garçon qui se plaisait dans son rôle de Don Juan, de séducteur. Il n’avait pas forcément la meilleure des réputations. Certains le qualifiait parfois de queutard. Mais ça il n’y prêtait pas réellement attention. En réalité, Tibus se fichait assez bien de l’image qu’il renvoyait. Elle ne lui déplaisait pas. D’ailleurs les filles qui le qualifiaient de tel, finissaient bien souvent dans son lit quelques temps après lorsqu’il avait posé son dévolu sur elles. Alors forcément, ça ne pouvait pas vraiment l’atteindre. Aujourd’hui, Télia avait pris la décision de totalement ouvrir son cœur à son ex-petit-ami. Toujours très mal à l’aise lorsqu’il s’agissait de conversations sérieuses, Tibus ne semblait pas vraiment avoir le choix et allait bien devoir subir et affronter cette discussion. Même s’il ne le disait pas, et s’il ne s’en rendait pas forcément compte, les deux adolescents en avaient terriblement besoin. Ils avaient besoin d’éclaircir cette situation, de crever l’abcès pour pouvoir avancer dans un sens ou dans un autre. Ils ne pouvaient pas continuer inlassablement à se faire du mal de cette façon. Le Poufsouffle allait devoir prendre sur lui et faire des efforts. Cette discussion allait surement être la plus intense, et dérangeante en même temps qu’il avait eu dans toute sa vie, mais il avait réellement besoin de passer par là, pour se réveiller et se mettre un bon coup de pied aux fesses. Le Jaune et Noir ne pouvait pas continuer comme ça : à toujours garder ses sentiments pour lui, à donner l’apparence d’un mur insaisissable, sans la moindre fissure. Car un jour ou l’autre il finirait surement par craquer voir totalement exploser.

Ils auraient dû se retrouver simplement pour parler d’un contrat. Une discussion simple sur certaines clauses était à prévoir. Mais évidemment tout n’allait pas se passer comme Tibus l’avait prévu où espérer. Et pourtant il y mettait du cœur pour rester sur le sujet initial. Il essayait par tous les moyens de ne pas trop dévier sur une conversation trop sérieuse, en faisant allusion au sexe plusieurs fois. Ce contrat comportait nombre de clauses qui avait pour but de clairement avantager l’élève de Poufsouffle. En même temps, il ne fallait pas moins en attendre du garçon qui l’avait rédigé dans son intégralité. Il n’était pas stupide, et avait simplement espéré gagner un bon nombre d’avantages. Tibus était quelqu’un d’assez macho parfois, et il aimait particulièrement avoir le contrôle. Télia lui en avait donné un peu en lui proposant de l’écrire lui-même. Forcément le petit malin avait sauté sur l’occasion immédiatement. Bien sûr Télia n’était pas une idiote non plus, ni une soumise, qui acceptait toutes ses folies en toute circonstance. Ainsi elle avait très vite freiné le garçon et lui avait fait part de ses conditions. Non la Serdaigle n’allait pas dire amen à tout. Et il allait bien devoir se mettre ça dans le crâne. Elle n’était pas n’importe qui et comptait bien le faire savoir. Mais finalement les deux compères avaient quand même mis de l’eau dans leur vin, et ils avaient réussi à se mettre d’accord sur chaque point cité. D’ailleurs, très ouverte d’esprit, Télia avait même rigolé à propos de la surveillance de Tibus à son égard. Non le garçon ne la laissait jamais tranquille. Et quand il pouvait épier le moindre de ses faits et gestes, il ne s’en privait pas. D’ailleurs quand il était lui-même occupés, il envoyait certains de ses amis (entendre larbin) qui se faisaient un plaisir (ou pas) de noter tous les faits et gestes de la belle Serdaigle. Elle n’avait pas beaucoup de répits avec quelqu’un d’aussi possessif que le Jaune et Noir. Et pourtant la belle pouvait se savoir tranquille dans la salle commune des Serdaigle. Visiblement la maison des Erudits ne voulaient pas entrer dans la grande machination de Tibus, pour son plus grand désarroi. Mais il ne perdait quand même pas espoir, il arriverait surement un jour à corrompre l’un d’entre eux, et le convaincre de rejoindre le côté obscur de la force. Les deux adolescents rigolaient donc ensemble sur ce sujet. Un peu de légèreté ne pouvait sans doute pas leur faire du mal, en vue de la discussion qui allait tourner très bientôt dans une ambiance beaucoup plus sérieuse. Tibus se sentait très à l’aise dans l’humour, alors il restait bien accroché à cette conversation. Télia lui répondit sur le même ton qu’il pouvait réparer son cœur avec un peu de scotch et de colle. Après tout ce n’était pas un organe très important. Tibus rigola de bon cœur en entendant les paroles de son ex petite-amie. Elle avait toujours la petite phrase marrante au bon moment.

– C’est vrai que la pierre c’est pas compliqué à réparer.

Répondit le jeune homme avec un sourire malicieux. Oui c’était une blague et en même temps un petit pique pour lui-même. La Serdaigle lui disait souvent qu’il n’avait pas de cœur ou alors qu’il était bien caché : le cœur de pierre était donc une référence à ça. Bien sûr, ce n’était pas le cas. Comme tout le monde, Tibus avait bel et bien un cœur. Certes il ne montrait pas ses sentiments, et avait une très grande carapace, accompagné d’une grosse fierté. Mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’il ne ressentait strictement rien. Car ce n’était pas le cas. Il avait lui aussi mal, des choses le faisaient souffrir. Le problème avec l’adolescent était qu’il gardait tout pour lui. En plus de se faire beaucoup de mal de cette façon, il pouvait passer pour un monstre sans cœur auprès des autres et en particulier auprès de Télia, qui ne comprenait pas toujours son comportement désinvolte.

Un cœur n’était pas très important. Tibus faisait tout son possible pour que ce soit le cas. A vrai dire, il s’amusait bien à ne coucher qu’avec des filles différentes dès qu’il en avait l’occasion. Dans ce genre de relation, la présence d’un cœur était parfois facultative. Tibus n’était pas du genre à se laisser submerger par ses sentiments. Il n’avait pas forcément de sentiments ou d’avis sur les gens. Il ne pouvait pas dire qu’il avait aimé chaque greluche qui était passé dans son lit, car c’était loin d’être le cas. Au final il se fichait pas mal de toutes ces poufs, elles lui étaient utiles pour des pulsions assez animales, mais rien de plus. Il n’apprenait pas à les connaître, il ne prenait pas la peine de creuser. Le jeu de séduction puis une bonne nuit de folie et tout s’arrêtait là. Les filles étaient prévenues, il ne les prenait pas en traitre. Il marchait simplement de cette façon, et encore une fois c’était la preuve qu’il faisait une sorte de rejet des sentiments. Ce n’était même pas forcément intentionnel, seulement une habitude. Télia au contraire semblait beaucoup plus à l’aise à parler de ses sentiments que lui. Elle n’avait pas eu peur de les assumer quand elle lui avait avoué être toujours amoureuse de lui dans un des couloirs de Poudlard. Mais malheureusement pour elle, lorsqu’elle partait sur ce sujet, elle faisait face à un mur : Tibus. Il n’avait pas envie, ne pouvait pas baisser la garde, faire une fissure dans cette carapace qu’il portait depuis maintenant très longtemps. Il n’y avait pas de brèche possible, parce qu’il avait peur de totalement perdre le contrôle s’il laissait entrevoir un semblant de sentiments. Alors pour tenter d’éviter ce genre de discussion, Tibus en revenait encore une fois au sexe. Il s’en fichait pas mal que Télia lui ait déjà refusé la chose deux fois aujourd’hui, tout était bon pour se sortir de ce mauvais pas, de cette discussion sérieuse qu’il sentait imminente. Il ne se rendait pas compte de tout ce qui était en train de se passer dans la tête de l’érudit. Il n’avait pas conscience qu’elle était arrivé à un point où elle ne pouvait plus se contenter de discussion volage. Mais Tibus continuait en lui annonçant qu’elle était excitante quand elle se la jouait dominante. Une phrase simple et légère qui illustrait son envie de rester dans ce type de conversation. Pas de sérieux, pas de sentiments. Tout cela était beaucoup trop pour lui. Il cherchait sans cesse à se protéger, lui et son cœur. Télia avait à nouveau tout chamboulé dans sa vie, dans sa tête, lorsqu’elle lui avait annoncé qu’elle l’aimait toujours. Elle n’en avait peut-être pas conscience encore d’ailleurs. La belle Serdaigle lui répondit simplement qu’un rien l’excitait. Elle n’avait pas tout à fait tort pour le coup. Tibus ne s’en était jamais vraiment caché, et tout le monde savait, que le sexe était quelque chose de très important pour lui. Pas réellement nymphomane, peut-être sur les bords. Mais il était sûr que le sexe faisait partie intégrante de sa vie depuis qu’il avait découvert le bonheur charnel quelques années plus tôt. Dans tous les cas, Tibus voulait repoussait ce fameux moment : celui où il allait devoir parler, et s’ouvrir un peu plus à la jeune femme. Il savait que ça allait être dur, qu’il allait être pris dans un tourbillon de sentiments, et il n’en avait très clairement pas envie. Il se souvenait de la peine qu’il avait ressenti quand la jeune femme l’avait laissé tomber près d’un an et demi auparavant et ne se sentait absolument pas prêt à ouvrir ses anciennes blessures.

Mais malheureusement le Poufsouffle ne pouvait pas toujours repousser les conversations qui le dérangeait. Et si Télia avait été patiente en rigolant un peu avec lui, chacun avait très vite mis les pieds dans le plat. L’ambiance s’était subitement alourdi. Parce qu’ils ne pouvaient pas continuer comme ça, à faire semblant, sans jamais se dire réellement les choses. Et ça c’était plus pour Tibus qui ne se livrait jamais que pour Télia. Qu’est-ce que cette discussion allait donner ? Il n’en avait pas la moindre idée. Peut-être qu’elle allait être bénéfique pour l’un comme pour l’autre, mais peut-être qu’elle allait tout simplement les déchirer un peu plus. La Serdaigle avait besoin de savoir pourquoi le garçon voulait toujours garder ce pouvoir, pourquoi il avait ce besoin d’avoir l’ascendant sur la jeune femme. Il ne pouvait pas lâcher prise, il ne pouvait pas laisser tomber ce masque. Il avait besoin de ce contrôle permanent qui l’aider à ne pas flancher. C’était égoïste et peut-être même une forme de vengeance personnelle inconsciente pour la punir de lui avoir réellement briser le cœur quand elle l’avait quitté. Elle ne pouvait pas le savoir, elle ne pouvait pas le comprendre car fidèle à ses habitudes et à lui-même, Tibus n’avait rien montré, pas l’ombre d’un sentiment. Il avait simplement joué la comédie, et fait comme si de rien était. Il avait si bien joué que Télia avait simplement pensé qu’il était totalement indifférent à ce changement de situation alors que c’était tout à fait le contraire. Mais Tibus s’était également fait de fausses idées sur la Serdaigle. Tout cela résultait donc à un grand manque de communication, mais également à une trop grosse fierté de la part du Jaune et Noir. Il n’avait jamais pris la peine de travailler sur cette fierté, après tout, c’était tout ce qui l’avait toujours sauvé. Télia aurait sans doute dû avoir plus confiance en son petit ami à l’époque, et lui parler avant de mettre fin brutalement à cette relation. Mais pouvons-nous réellement lui en vouloir ? Tib n’avait jamais parlé, ne l’avait jamais rassuré. Mais il l’aimait et c’était la chose la plus importante au final. L’erreur qu’il avait sans doute faite à l’époque avait été d’abandonner au lieu de réellement se battre pour la fille dont il était amoureux. Ils étaient donc tous les deux en tort, et il était peut-être temps pour chacun d’arrêter de se renvoyer la balle et d’accepter que l’erreur soit humaine pour pouvoir avancer. S’ils comprenaient ça, ils pourraient déjà faire un grand pas. Mais avec deux têtes de mules comme ça, ce n’était pas encore gagné. Tibus ne comprenait définitivement pas Télia, il ne comprenait pas pourquoi elle avait fait ça, comment elle avait fait pour passer si loin de la vérité. Mais comme elle le disait si bien elle-même comment aurait-elle pu le comprendre. Lui-même ne la comprenait pas. Et ils ne pouvaient pas se comprendre si personne ne s’exprimait. Télia avait entièrement raison. Elle lui expliqua qu’ils en étaient arrivés là car ils n’avaient pas trouvé utile de parler de ce qui les dérangeaient. Elle lui annonça qu’elle s’avait ce qu’elle voulait mais qu’elle n’attendrait pas des années après lui qu’il sache enfin s’il voulait rester avec elle ou se complaire dans ses plans sexes ultra simple. C’était bien ça le problème, lui aussi ignorait totalement ce qu’il voulait.

– J’avais rien à te reprocher. Si j’étais avec toi, c’était parce que je me sentais bien et que j’en avais envie. Tu l’as pas compris. Je sais que tu ne vas pas attendre …

Répondit-il simplement. Cette discussion était épuisante aussi bien moralement que physiquement. Il savait réellement qu’il ne pouvait pas la rassurer sur les sentiments qu’il avait, il ne pouvait pas lui faire de fausses déclarations, ou lui promettre des choses dont il n’était pas sûr. Il ne pouvait pas la faire attendre indéfiniment avec des peut-être, sans promesses, il en avait clairement conscience. Mais à ce stade que pouvait-il faire de plus ? Il était tout simplement paumé. Toutes ces certitudes avaient tout simplement volé en éclats. Il ressentait tellement de choses en même temps qu’il avait presque l’impression de ne plus rien ressentir. Comme si ce flot d’émotion était trop fort et trop intense pour pouvoir mettre des mots dessus.

Le mieux pour les deux adolescents pour avancer et se libérer quelque peu était sans doute d’arrêter les reproches, d’arrêter de se renvoyer la balle. Le passé était et appartenait au passé. Et quoi qu’ils disent ou fassent, ils ne pourraient pas le changer. Et de toute façon, ils avaient tous les deux des torts. Ils ne pouvaient pas jouer à celui qui avait été le plus malheureux, le plus affecté par toute cette histoire. Ça n’allait certainement pas leur faire du bien de toute manière. Trop d’émotions en même temps, qui étaient en train de détruire petit à petit cette façade, ce mur qu’aimait tellement Tibus, dont il était si fier. Ce tourbillon d’émotions qui était en train de le dévorer à chaque minute qui s’écoulait dans cette bibliothèque. Tout cela était beaucoup trop pour Télia également qui n’avait qu’une seule envie : partir. Mais elle ne pouvait pas. Elle n’avait pas le droit de lui balancer toutes ces informations au visage avant de s’enfuir tout simplement. Alors il prit la décision de la retenir, et de l’entrainer avec lui dans un coin caché et sombre de la bibliothèque. Il ne pouvait plus. S’il continuait comme ça, sa carapace allait exploser, et c’était bien la dernière chose dont il avait envie. Ne sachant pas quoi faire d’autre pour se libérer et s’en sortir, le garçon embrassa Télia. Oui le sexe. Quelque chose de simple, quelque chose qu’il était sûr de pouvoir contrôler. Si le premier baiser la prit par surprise, elle refusa catégoriquement le deuxième. Télia ne voulait pas se laisser avoir aussi facilement. Elle ne voulait pas finir cette discussion sur cette note. Tibus était totalement désemparé. Il n’en pouvait plus. Exténué, il se savait plus vulnérable que jamais à ce moment précis. Mais il fallait qu’il continue de se battre contre lui-même pour se reprendre en main et ne surtout pas craquer. Il pouvait le faire. Mais finalement Télia explosa avant lui, elle se mit à pleurer, ce qui le prit totalement de court. Il connaissait sa propre douleur mais n’avait pas conscience que Télia pouvait souffrir autant non plus. Elle semblait à bout aujourd’hui, elle avait atteint ses limites. Elle lui expliqua que s’il avait su avant qu’elle souffrait autant, elle n’aurait jamais pu lui tenir tête, parce qu’elle le pensait beaucoup plus fort qu’elle, et qu’elle n’aurait plus rien eu pour faire face. Elle le pensait tellement heureux dans sa vie alors elle croyait qu’il était préférable de ne rien montrer. Elle avait voulu assumer ses choix et les conséquences de ses actes. Tibus luttait toujours contre lui-même pour éviter de craquer de la même façon. Elle s’était totalement laissé aller devant lui, et pourtant fier comme jamais, il voulait éviter de faire de même devant elle. Parce qu’il voulait continuer d’être cette personne forte que rien n’atteint. La vie était beaucoup plus simple de cette manière.

– J’ai jamais voulu te faire autant de mal Tel. J’étais heureux tu sais. Du moins j’avais l’impression de l’être.

Répondit le jeune homme doucement. Cette conversation était dur à vivre. Il était compliqué d’entendre ce qu’avait à dire Télia. Mais encore plus de totalement s’ouvrir et de parler. Tibus n’était pas doué dans cet exercice. Il ne voulait pas se livre entièrement, il ne voulait pas montrer ses faiblesses, il aurait aimé continuer à être ce garçon intouchable. Il avait été heureux après. Il lui avait fallu du temps pour ne plus être mal à cause de cette rupture, et au fur et à mesure du temps il avait réussi à vivre avec. Il avait l’impression d’être heureux dans sa vie, d’être à nouveau bien à batifoler, papillonner à droite et à gauche. Coucher avec des filles, faire la fête, boire à outrance … Son quotidien lui avait apporté beaucoup de bonheur. Jusqu’au moment où Télia était réellement réapparu dans sa vie, lorsqu’elle lui avait confié ses sentiments, provoquant une tornade sur son passage, et remettant tout en cause. Etait-il vraiment heureux ou était-ce une illusion qu’il s’était créé et qu’il avait fini par croire ? Maintenant c’était un vrai bordel dans sa tête. Il n’arrivait réellement pas à remettre ses idées en place et à réfléchir. Il avait envie de savoir. Il voulait prendre une décision mais avait la sale impression d’en être totalement incapable.

Elle avait craqué. Et lui luttait encore et toujours. Mais s’ils avaient bien quelque chose en commun à ce moment précis, c’était qu’ils étaient tous les deux totalement perdus. Télia émettait même l’idée de totalement abandonner. Elle sous-entendait qu’elle serait surement bien plus heureuse si elle quittait la partie maintenant, s’ils faisaient comme si rien ne s’était passé et s’oubliait tout simplement. Non Tibus ne pouvait pas faire ça. Il était maintenant bien trop impliqué dans toute cette histoire, il s’était bien trop dévoilé pour que Télia arrête tout. Et puis même si elle le quittait réellement, il ne pourrait pas totalement se détacher d’elle et continuerait surement ses petites magouilles pour être sûr que personne ne vienne véritablement l’arracher à lui. Cette possessivité mal placé, ou bien peut-être cet amour non assumé … Toutes ces émotions qui étaient en train de le traverser lui faisait perdre pieds petit à petit. Il aurait voulu pouvoir se relever et continuer à encaisser comme si rien ne l’atteignait. Mais plus cette conversation continuait, puis il avait du mal à encaisser. Il avait l’impression d’être sur un ring de boxe, où il n’avait pas le droit de frapper, mais où il recevait à intervalle régulier des coups de plus en plus fort. Il n’allait pas s’en sortir, mais il ne voulait pas non plus craquer devant Télia. Après l’avoir empêché de partir, il ne pouvait décemment pas faire la même chose. Elle n’avait plus la force de continuer, pas sans efforts de la part de Tibus. Mais lui n’était pas sûr d’être capable de répondre à toutes les attentes de la demoiselle. Il n’était pas à la hauteur, et ne méritait surement pas tout l’amour que lui portait la Serdaigle, il en avait bien conscience. Mais pour autant, en voyant l’attitude totalement défaitiste de la jeune femme, il comprit quelque chose. Il n’avait pas envie que tout s’arrête maintenant. Il n’avait pas beaucoup de certitudes mais s’il en avait bien une, c’était celle-là : il avait besoin de Télia dans sa vie. C’était tellement trop pour le petit robot Tibus. Il se retourna, loin du regard de Télia, parce qu’il ne tenait plus. Il n’y arrivait plus. Le coup de trop peut-être, qui venait de le mettre ko. Mais sa fierté résidait encore en lui, le poussant à se cacher, à ne pas soutenir le regard de son ex. Il avait flanché, et c’était bien assez pathétique pour lui, pour qu’il le montre au monde entier. Il prenait tellement soin à ne rien laisser paraître en temps normal que cela ressemblait à un échec cuisant pour le Jaune et Noir. Il se sentait tellement faible, tellement atteint. Trop de sentiments, trop de colère, trop de tristesse. Un flot d’émotion qui avait simplement finit par l’emporter, sans qu’il n’eût son mot à dire. C’était simplement un cauchemar pour lui : le grand et solide Tibus. Il sentait toujours la présence de Télia dans son dos, qui avait la décence de ne rien dire. Il avait l’impression de trembler de tout son corps. Il se retourna finalement pour prendre la jeune femme dans ses bras, et lui murmura qu’il avait besoin d’elle. Parce que c’était le cas. Un geste furtif, il espérait qu’elle n’avait pas eu le temps de voir ses yeux gonflés et rouges : un signe de faiblesse pour lui.

La jeune femme restait silencieuse, respectant le garçon, elle devait sans doute savoir qu’il avait besoin de temps, et qu’il était mieux de ne pas l’interrompre pour laisser sortir ce qu’il avait sur le cœur. Epuisé physiquement et mentalement, il se laissa glisser sur le sol après cette étreinte. Ce geste doux : le genre de gestes qu’ils avaient trop peu partagés. Il ne la regardait pas et pourtant trouva encore un peu de courage pour lui dire qu’il avait besoin qu’elle reste. Il savait qu’elle attendait plus de lui qu’il ne lui avait jamais donné. Et il ne pouvait pas lui dire tout ce qu’elle voulait entendre pour le moment. Parce qu’il était con et surtout paumé. Il essaya de continuer mais sa voix se cassa à nouveau, encore un peu trop submergé par l’émotion. S’il l’avait regardé un instant, il détourna quand même très vite le regard à nouveau. Sa fierté revenant au galop, ne pouvant pas accepter de paraître aussi faible devant cette fille. D’ailleurs il balança lui-même qu’il faisait presque pitié à « chialer comme une gonzesse ». Une façon à lui de peut-être dédramatiser la situation, de revenir sur quelque chose de plus léger. Il était simplement et totalement perdu dans cette avalanche de sentiments qu’il n’arrivait plus à contrôler. La jeune femme s’abaissa également, elle ne prit pas place sur le sol à ses côtés mais sur ses jambes, à cheval sur lui. Elle voulait être sans doute plus proche de lui. Il sentit une caresse sur sa joue, mais même ça ne lui donnait pas la force nécessaire de la regarder dans les yeux. Il se sentait encore plus mal, plus faible. Pathétique c’était vraiment le mot qui le qualifiait le mieux selon lui à cet instant précis.

*Tu ne peux pas être un petit robot sans cœur en permanence de toute façon.*

La jeune femme commença à parler. Elle lui annonça qu’elle pouvait attendre. S’il n’était pas prêt aujourd’hui, elle pouvait. Mais elle avait quand même besoin qu’il lui dise qu’elle n’attendait pas dans e vent, qu’il y avait un peu d’espoir qu’une fois qu’il avait réussi à gérer tout ce qu’il avait en lui, ils pourraient envisager quelque chose pour eux deux. Elle avait besoin de quelque chose auquel se raccrocher. Tibus restait encore silencieux, trop concentré à ne pas craquer une nouvelle fois. Elle continua, apparemment il lui inspirait beaucoup de sentiments, mais il ne lui avait jamais fait pitié, aujourd’hui non plus. Elle lui expliqua que pleurer de faisait pas de lui quelqu’un de faible, mais d’un être assez fort pour extérioriser ses sentiments. Tibus eut un faible sourire. On lui avait déjà dit ça auparavant. Et finalement la jeune femme lui avoua qu’elle avait besoin de lui, elle aussi, tout le temps. Elle déposa un baiser doux mais furtif sur les lèvres du Poufsouffle. Il ne s’y attendait pas, mais ne se détourna évidemment pas.

– Il y a de l’espoir Tel …

Commença-t-il à dire avant de sentir sa voix se casser à nouveau. A bout de mots, à bout de force. De l’espoir, il y en avait surement. Il ne pouvait rien dire de plus pour le moment car il était toujours perdu dans ses illusions, mais l’espoir n’était jamais mort. Le garçon ne s’en rendait pas compte, se berçait d’illusion, mais tout ce qu’il avait fait depuis qu’ils n’étaient plus ensemble n’était pas seulement de la possessivité mal placé. Il n’arrivait pas à le dire, ni à s’en rendre compte pour le moment. Car se laisser aller par des sentiments était un exercice très compliqué pour le jeune Poufsouffle.

– Je me croyais un peu intouchable, tu vois l’ironie.

Lança le jeune homme. Il s’était laissé aller un instant mais s’il continuait dans cette voie et dans cette discussion il avait bien trop peur de ne pas réussir à remonter la pente. Il avait besoin de cette fierté, il avait besoin de ce mur protecteur. C’était sa carapace, sa protection, et la laisser totalement tomber était comme perdre une partie de soi, comme arrêter de se protéger. Et ça il ne le pouvait vraiment pas. Il ne savait pas ce qu’il pouvait dire ou faire. La souffrance était tellement ancrée en lui. Il était dur de se livrer pour s’en débarrasser totalement.

*Personne n’est intouchable.*

– Tu regrettes tout ce qui s’est passé ?

Réussit finalement à demander le garçon. Tout était tellement si dur à vivre. Et Télia semblait avoir tellement souffert, qu’il se demandait même comment elle avait pu tenir aussi longtemps avec tout ce flot d’émotions. Tibus essayait à nouveau de se contenir. Il avait l’impression d’avoir ouvert le robinet une première fois et de ne plus réussir à le refermer correctement maintenant. C’était comme une lutte contre lui-même pour empêcher de craquer à nouveau.

Il avait besoin de ce contact infime avec Télia maintenant. Ce n’était pas grand-chose, elle était simplement assise sur ses jambes, mais ça l’aidait à ne pas totalement s’effondrer. Finalement il attira la jeune femme près de lui, et l’embrassa à son tour. Parce qu’il en avait besoin …




par humdrum sur ninetofive
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NEUTRE
Télia T. Dubois
Télia T. Dubois
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serdaigle J'ai posté : 516 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : On peut me blesser A savoir sur toi :
Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 Tumblr_ockmpztLRo1soa3ybo2_250
♪ Ex de Tibus ♪ A perdu sa maman ♪ Rêve de devenir avocate ♪ Cherche à récupérer son blaireau personnel ♪ N'aime pas les poufs qui tourne autours de lui ♪ Fait partie du club des premières et unique copines des dons juans avec Jaylin Adam ♪ Aime faire la fête ♪ Boire boire boire et se trémousser ♪ Est une aigle pas très disciplinée ♪ Est contre l'infidélité ♪ Est neutre dans la guerre des sorciers pour le moment ♪ Trouve que les sangs-purs en font trop par rapport aux sang-mêlé et né-moldus ♪ Trouve aussi que le ministère n'en fait pas assez ♪ N'as pas la langue dans sa poche ♪ A un caractère de feu

Ma carte de chocogrenouille
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MessageSujet: Re: Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.  Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 EmptyMer 21 Déc - 20:05




Tibus & Télia
Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.

Pour beaucoup de jeunes adolescents, l'amour était une belle chose un doux sentiment auquel il était bon de céder, de se laisser aller, mais pour Télia, c'était un véritable enfer que d'aimer. Sans doute parce qu'elle aimait une personne difficile à suivre, à comprendre et qui ne lui parlait que peu de ses ressentis, une personne qui ne voulait pas s'attacher à elle de peur de souffrir ce qu'elle pouvait comprendre désormais, mais qu'elle avait du mal à accepter tout de même. Cette conversation douloureuse et complexe, c'était pourtant elle qui l'avait débuté taisant le sujet du contrat pour des paroles bien plus importantes à ses yeux, des questionnements ayant besoin de réponses et surtout l'envie d'éclater cette bulle de méchanceté et de colère qui vivait entre eux depuis le moment où ils avaient recommencé à dialogué ensemble. Ce n'était pas une relation saine qui s'était installée entre eux chacun cherchant à tour de rôle à mener la vie dure à l'autre et si Télia avait assumer être toujours amoureuse du blond et agir par simple jalousie lui n'avait pas réussis à faire pareil et se cachait jusqu'alors derrière des prétexte bancal et énervant pour la jeune fille qui ne comprenait pas ce qui poussait son ex à agir ainsi. Cette conversation pénible, certes, avait donc du bon, elle se rendait compte que le blondinet n'avait pas réellement un cœur de pierre comme elle commençait à croire depuis quelque temps étant très gêné par toute cette situation qu'elle n'arrivait pas à comprendre et à géré. Le garçon non plus ne devait pas être à l'aise à la fois aujourd'hui durant cette conversation qui ne tournait pas autour de son sujet de prédilection à savoir le sexe ou dans leur relation en général qui était compliquée chose qu'il n'appréciait en général que moyennement. Alors peut-être qu'après tout ceci, cet échange houleux, ils pourraient repartir sur de bonnes bases, mais pour le moment, ils devaient réussir à dialoguer sans s'envoyer des piques, sans dévier du sujet et sans faire des reproches à tout-va à l'autre. Télia avait bien remarqué qu'elle était tellement en colère contre son ex petit ami qu'elle ne cessait de lui reprocher tout un tas de choses ce qui ne pouvait pas aller si elle voulait l'amélioration de leur histoire et du calme. Mais l'aiglonne n'était pas parfaite et elle était encore jeune ce qui la poussait parfois à réagir de la mauvaise façon et à ensuite avoir des regrets aujourd'hui, il lui fallait faire des efforts pour améliorer sa situation ou y mettre un terme définitif. Au final, le pouvoir n'était pas entre ses mains, mais entre celles de son interlocuteur qui était celui un peu troublé et perdu, hésitant entre elle et la complexité d'une histoire sentimentale et le sexe facile avec d'autres filles ne voulant qu'un petit moment de plaisir sans attachement. " La pierre ne se brise pas facilement pour commencer ce qui est un bon point" Dernière petite pique concernant le cœur, l'absence de cœur du blond, il ne fallait plus plaisanter de la sorte sur le sujet peut-être plus tard quand tout ira pour le mieux, mais maintenant cela ne servira à rien d'autre cas les mettre une nouvelle fois en porte-à-faux.

Leur manque de communication avait causé leur perte, il fallait bien l'avouer et l'accepter aucun des deux n'avaient réellement été à l'écoute de l'autre pensant des choses plus ou moins vraies, plus ou moins erronées de son côté sans trouver utile de partager cela avec l'autre et aucun couple ne pouvait durer sans un semblant de communication. Il fallait parler, échanger, voir les points de vue de l'autre et non pas rester sur ses convictions sans jamais prendre le temps de poser des questions à son partenaire, si eux l'avaient fait, ils ne seraient sans doute pas séparé à l'heure actuelle. Leur attachement prouvait bien que leur histoire aurait dû continuer si eux n'avaient pas tout foiré comme deux idiots et la limite était atteinte du côté de l'aigle, elle ne pouvait plus attendre que le blaireau sache ce qu'il voulait tout en restant toujours seule, n'ayant pas le droit de profiter de sa vie comme elle l'entendait alors que lui ne se gênait pas depuis leur séparation. Tel aurait aimer entendre tout un tas de paroles sortir de la bouche de son ex, qu'il lui dise qu'elle était à lui et que lui était aussi à elle et que tout irait pour le mieux, mais c'était utopique de s'attendre à de telles paroles que le Poufsouffle était sans doute incapable de dire, toujours bloqué quand il s'agissait de se confier. La brunette avait souvent rêvé à leur réconciliation qu'elle avait imaginée rapide et sans heurt quand elle avait quitté le blond pour lui rendre sa liberté et le laisser à son bonheur, mais rien ne, c'était passer comme prévue. Et bien vite, elle avait déjanté en remarquant l'inattention du garçon à son égard, elle avait d'abord pensé avoir eu raison en le quittant, que cela lui prouvait qu'il ne l'aimait pas autant qu'elle et qu'il était mieux ainsi. Parce que robot Tibus avait revêtu son armure et ne laissait rien paraître d'autre que sa joie et cela avait beaucoup fait de mal à l'adolescente qui n'avait alors pas eu le moral à se chercher quelqu'un d'autre et quand enfin, elle fut sur la bonne voie pour avoir une nouvelle histoire ne voulant pas de simples plans fesse, elle avait alors appris que le jaune et noir complotait dans son dos pour éloigner les garçons intéressés par elle et qui pourrait alors l'intéresser. Sa tristesse s'était transformée en colère à ce moment-là et elle avait été violente physiquement avec Tib ce qui était une première pour elle, la gifle était partie d'un coup sans qu'elle ne puisse la contrôler comme si son corps ressentait l'envie de laisser sa colère s'exprimer librement et violemment pour se sentir mieux et ne plus avoir à souffrir inutilement. Si sur le coup, elle s'était sentie mieux et soulagée cela n'avait pas duré et chaque nouvelle rencontre avec le jeune Tagel avait été une épreuve de force, chacun tentant d'avoir le dessus sur l'autre, une guerre pour une domination qui n'aurait pas du existé et qui était fatigante, lourde et malaisante pour Télia qui n'était pas ce genre de fille n'aimant pas les sentiments négatifs. " Tu ne me l'as jamais dit quand on était ensemble... Au début, j'étais très heureuse aussi avec toi, mais on a perdu notre complicité et on a foncé dans le mur"

Mais tout n'était pas fini, ils n'arrivaient toujours pas à se passer l'un de l'autre ce qui prouvait bien que les sentiments présents entre eux ne s'étaient pas envolés. Rien n'était au beau fixe certes, mais leur volonté à toujours être proche l'un de l'autre même dans la douleur prouvait qu'il pouvait y avoir mieux seulement, il leur fallait le vouloir et tout mettre en œuvre pour y arriver et cela serait surement très difficile à mettre en place surtout pour Tibus qui n'avait pas l'habitude de ce genre de chose et qui semblait réellement chamboulé par leur conversation pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, il lui avait ouvert un peu son cœur tentant encore de lui cacher ses émotions pour ne pas se montrer faible. C'était à la fois plaisant et douloureux pour elle de voir son ex dans cet état, parce qu'elle en apprenait plus sur lui, mais n'était pas là pour lui faire du mal, jamais elle n'avait voulu cela son but étant de voir le garçon heureux, réellement ne sachant pas si il l'avait été après leur séparation ou si il avait juste fait semblant pour lui faire regretter de l'avoir larguée de la sorte. Télia avait ainsi repoussé le garçon quand celui-ci avait voulu terminer la conversation par une partie de jambes en l'air, le sexe ne réglerait pas leur souci, pas cette fois-ci, il ne leur fallait pas emprunter cette fois au risque d'aggraver encore plus leur relation. Et ce n'était pas le but recherché par l'érudit et c'était aussi un moyen flagrant pour le blaireau d'arrêter la conversation qui le mettait mal à l'aise et qu'il voulait dévier pour ne plus y penser, mais cela n'avait pas marché et dans le petit coin où ils étaient tous les deux luttaient pour ne pas craquer et la jeune fille perdit à ce jeu se mettant à pleurer en parlant de la douleur qu'elle ressentait et qu'elle avait tenté de cacher a son ex pour paraître forte et ne pas montrer qu'elle était faible déjà qu'il avait facile l'ascendant sur elle, la jeune fille avait tenter de limite les dégâts qu'elle pouvait ressentir, mais tout ne c'était pas passé comme prévu vu qu'aujourd'hui, elle venait d'avouer sa douleur à Tibus.

" Je le sais... Heureux après avoir été avec moi ... Ou pendant qu'on était ensemble" L'aigle n'était pas sûre d'avoir bien saisi le sens de cette phrase et elle avait un peu peur de la confirmation du blondinet si il lui disait franchement qu'il avait été heureux sans elle parce qu'elle-même n'avait pas réussis à l'être réellement sans lui. Télia avait tenté de s'en sortir de se dire que le garçon n'était juste pas fait pour elle et qu'à son âge, c'était des choses qui arrivaient fréquemment pas la fin du monde quoi des couples se séparaient tous les jours et l'illusion était rester bien présente jusqu'au moment où elle avait décidé de plaire à nouveau à des garçons se rendant alors compte qu'aucun n'arrivait à l'intéresser autant que Tib qui pourtant n'avait rien de spécialement extraordinaire étant plutôt lourd à supporter avec son envie de toujours tout ramener au sexe, mais allé savoir pourquoi son esprit d'habitude si intelligent avait simplement cesser de fonctionner à ce moment-là de sa vie. Pour l'instant, ils étaient, tous les deux, profondément chamboulé et perdu ne sachant pas bien comment agir, quoi dire pour que les choses leur paraissent moins pires qu'elle ne l'était et puis chacun devait lutter contre ses propres sentiments pour ne pas finir profondément ridicule dans cette bibliothèque, mais Télia craqua et les larmes coulèrent sur ses joues alors que le blond en face d'elle lui tournait le dos pour lutter contre sa propre envie de pleurer lui était un homme avec la fierté qui va avec et l'idée qu'un homme ne pleurait que si il était faible et peu virile l'aiglonne ne partageait pas se point de vu, mais elle ne pouvait pas forcer le garçon à lâcher prise ce n'était pas son combat à elle, mais bel et bien celui de Tibus qu'elle ne pouvait que soutenir en étant proche de lui. Quand il se tourna lui parlant un peu avant de tomber au sol pour s'asseoir et fuir son regard, elle capta toute sa tristesse le contact visuel avait durer quelques micros seconds, mais cela lui avait suffi à comprendre l'état dans lequel le blond était, la carapace était fissurée et le flot d'émotion qui devait le submerger devait ravager son esprit et son cœur, elle le savait pour le vivre elle, aussi ayant juste un petit avantage sur le Poufsouffle ayant l'habitude de ressentir tout un tas d'émotions sans chercher à les brimer, les bloqués et les enfuir pour ne pas y penser ce que faisait Tibus avant aujourd'hui.

Doucement, mais surement la jeune fille approcha du jeune homme, elle ressentait le besoin d'être en contact avec lui sans que cela ne soit poussé, vulgaire ou quoi que ce soit dans ce genre-là, elle en avait juste l'envie et le besoin alors elle se laissa tomber à son tour non pas sur le sol, mais sur les jambes de son ex petit ami à califourchon sur lui pour qu'il soit moins facile de pouvoir échapper à son regard et en même temps pouvoir contenter son besoin de contact. Télia elle-même ne comprenait pas pourquoi son corps réclamait la présence de Tibus alors que son esprit avait presque réussi à accepter le fait que partir tout de suite et tourner le dos à cette histoire était peut-être la meilleure solution pour aller mieux et ne pas continuer à créer plus de dégâts chez l'un comme chez l'autre, elle était en train de faire un gros travail sur elle-même et voir Tib aussi mal en point avait simplement suffit à lui donner envie de rester de chercher à savoir si il y avait ne serait-ce qu'une petite étincelle d'espoir qu'une fois que les pensées du blond calmé, il puisse faire le tri et savoir si il voulait bien retenter sa chance avec elle ou si tout était définitivement terminé, l'une des deux réponses effrayait bien entendue l'aiglonne amoureuse qu'elle était une telle nouvelle lui ferait à nouveau beaucoup de mal, mais il fallait mieux être fixé que de vivre dans le flou et puis lui même l'avouait, il ne savait pas ce qu'il voulait ce qui était plutôt bon signe pour l'esprit de l'érudit qui pouvait affirmer que si l'on ne voulait plus du tout d'une personne dans sa vie on arrivait à la savoir de manière certaines et on ne doutait pas comme semblait douter le blaireau. Télia avait juste besoin de quelque chose à laquelle se raccrocher pour tenir le coup dans l'attente d'une réponse définitive de la part du blondinet sans quoi elle ne pourrait pas continuer à attendre, sa vie étant comme en suspens ne sachant pas si elle devait avancer ou non. Ce n'était plus vivable et les deux protagonistes le savaient parfaitement tous les deux étant bien conscient que rien n'était bon dans leur routine depuis quelque mois et il était assez marrant de voir que c'était leur partie de jambes en l'air qui avait encore plus foutu la pagaille dans l'affaire. Tibus qui pensait que le sexe était le remède à tout devait bien avouer que cette fois si, cela avait juste apporté de nouveaux questionnements et réveiller des sensations pensées enfuie à tout jamais.

Elle écoute donc attentivement le blondinet lui répondre après qu'elle ai déposé un doux baiser sur ses lèvres comme pour lui dire, je suis là ne t'en fait pas. L'entendre lui dire qu'il a y avait encore de l'espoir à avoir suffi à calmer un peu les pleures de l'étudiante rassurée de voir que cette conversation ne serait pas leur dernière, cela aurait été une mauvaise fin pour leur relation qui avait quand même eu le mérite de les rendre heureux à un moment donner. Ce qui comptait énormément pour la jeune Dubois qui souffrait quand même beaucoup d'un manque d'affection, c'était sans doute pour cela qu'elle avait tenue aussi longtemps face au comportement de son ex copain, elle se sentait tout de même flatté et au fond d'elle-même contente de voir qu'il faisait toujours attention à elle autant de temps après leur séparation. Se sentir aimée, était une chose dont la brune avait réellement besoin pour avancer dans sa vie pour combler le vide affectif qu'elle ressentait depuis le mort de sa maman et elle n'en n'avait jamais pris conscience avant aujourd'hui. Comme quoi parler à cœur ouvert pouvait faire prendre conscience de plein de chose même si toute n'était pas forcément bonne à encaisser cela faisait toujours du bien après coup, il leur faudrait juste prendre le temps d'accepter tout ce qui changeait pour le moment entre eux. " Alors si il y a un peu d'espoir, c'est le principal à retenir" S'accrocher à cela pour tenir encore un peu le coup et ne pas ruiner ses efforts maintenant après tout elle se battait depuis assez longtemps pour ne pas tout laisser tomber à deux pas de son but, parce qu'elle savait désormais à quoi s'en tenir, elle pouvait espérer sans se fustiger de le faire. Il lui avait donné le droit d'espérer et dans un sens, il lui en faisait la demande aussi n'ayant pas voulu qu'elle parte et qu'elle baisse les bras, il l'avait dit il avait besoin de sa présence aller savoir pourquoi lui-même ne savait pas. Mais c'était ainsi et aucun des deux ne voudraient se poser plus de questions la dessus c'était déjà une bonne nouvelle. Excellente même au vu du début de leur conversation, elle ne se serait pas attendue à une révélation pareille. Les miracles arrivaient parfois dans la vie et aujourd'hui, c'était sans doute le cas merci Merlin.

Lui ne voulait pas paraître touché ou bouleversé alors qu'elle était totalement lisible comme un livre ouvert, mais elle pouvait comprendre qu'il ne veuille pas qu'elle puisse voir à quel point il était mal, parce qu'il avait toujours fait attention à son apparence à sa façade pour qu'elle ne remarque rien. Alors là seul face à elle, il voulait encore sauver les meubles et qu'elle le voit toujours comme un mec intouchable, mais c'était trop tard maintenant Télia savait qu'elle s'était trompée sur le compte de son ex et ne le voyait plus pareil. Ce n'était de la pitié loin de là comme elle venait de lui préciser parce que jamais elle n'avait eu pitié de lui, elle l'avait aimé, haït, avait été en colère contre lui, triste à cause de sa personne, mais la pitié n'était pas un sentiment qu'elle avait ressenti à son égard jamais et cela n'allait pas changer en cette journée. Elle n'était pas ce genre de fille à prendre les gens en pitié et à les juger même si elle avait un fort caractère assez emporté et que parfois, ses réactions étaient disproportionnées et abusées, elle ne tombait jamais dans la méchanceté ni dans le négatif sans bonne raison. Tibus ne pouvait pas rester toujours de marbre cela ne serait pas bon pour lui et compliquerait ses relations avec les autres et si au moins elle pouvait lui faire comprendre cela, elle aurait gagné quelque chose, mais c'était un gros travail qu'elle se lançait là parce qu'il n'était pas prêt à changer cela se voyait dans ses paroles, à la fois touchantes et tristes à ses yeux, car toujours devoir jouer un rôle devait être pesant pour lui. " Personne n'est intouchable, et cela te rend plus humain ce n'est pas une mauvaise chose même si cela t'expose à plus de souffrance et de douleur, tu devrais apprendre à gérer tout cela pour ne plus avoir à jouer le robot, même si c'est compliqué à faire pour toi ce que je comprends" En même temps, c'était un peu un privilège pour Tel qui avait réussi à fissurer la carapace de son ex, et à le toucher au point qu'il n'arrive plus à garder son armure protectrice. Cette journée était réellement surprenante dans tous les sens qui auraient cru qu'un simple parchemin parlant de cul et citant des règles à respecter les emmèneraient à se trouver dans cette posture quelques heures plus tard à se confier comme jamais ils ne l'avaient fait auparavant ? Personne sans doute en tout cas ni elle ni Tibus n'avait prévu une telle fin sinon Télia aurait prévu une cargaison de mouchoir le blaireau se serait sans doute caché dans sa salle commune pour l'éviter.

La question qui suivit lui fit froncer les sourcils pensait-il réellement qu'elle avait des regrets ? Serait-elle toujours là si elle en avait et ne voulait pas que les choses reprennent ? C'était peut-être difficile pour un garçon de comprendre une fille et il voulait sans doute être sûr que la jeune femme ne fasse pas une erreur et ne regrette pas de ne pas avoir mis un terme à tout cela plus tôt, mais si c'était cela alors il n'avait pas de crainte à avoir la brunette n'était pas de ce genre-là si elle en avait eu, il aurait déjà été au courant dans sa colère cela serait sorti sans filtre et sans retenue, car une Télia sur les nerfs était une adolescente qui parlait beaucoup trop sans réussir à garder un semblant de tact et de délicatesse pour faire passer les informations difficiles ou blessantes. Un de ses défauts qui par moment pouvait être une qualité qu'elle appréciait. " J'ai qu'un seul regret que les choses est si mal tourné entre nous, de ne pas avoir su bien gérez la situation et d'avoir trop vite abandonné..." Elle qui n'était pas une faible qui baissait facilement les bras avait simplement laisser son couple tomber pour ne pas avoir à se prendre la tête et à se battre pour le sauver, l'améliorer et lui permettre de tenir la route. Bien sûr, elle n'avait pas été la seule à facilement laisser tomber l'affaire, mais elle s'en voulait à elle de ne pas avoir fait des efforts plus tôt cela leur aurait sans doute évité pas mal de souffrance et de soucis. Mais il était trop tard pour changer le passé ce qui était impossible d'ailleurs sans créer plus de dégâts et ce n'était pas ce qu'elle voulait non plus. Ils leur fallait tirer une leçon de leurs erreurs passées et ne pas les reproduire, c'était un peu le but final de la vie, apprendre les choses en les vivants pour pouvoir trouver son bonheur et vivre le plus heureux possible, cela n'était pas offert sur un plateau d'argent sinon leur passage sur terre serait trop simple et pas assez savoureux pour leur créateur. Qui devait bien s'amuser à les voir ainsi parce que pour une personne extérieur à leur histoire cela devait être assez marrant à voir, ou super gênant à regarder parce qu'ils étaient quand même proche sans l'être de trop pour un lieu public mais leur visage rougie par les larmes ou l'envie de pleurer ils devaient avoir l'air de deux clown qui se donnait en spectacle mais eux n'en n'avait pas grand chose à faire pour le moment.

" Et toi regret tu ?" Parce qu'il était bon de répondre à la question, mais il fallait aussi avoir la réponse de l'autre intéressant. Parce que la réciproque pouvait-être posé à Tibus qui pouvait lui avoir des regrets, différent des siens, ne pas en avoir, regretter la même chose qu'elle. Ou pire aussi regretter leur relation en elle-même si il lui avouait cela, elle pourrait sans doute se remettre à pleurer comme une enfant, mais il lui faudrait tenter de tenir le coup et de ne pas oublier qu'ils n'étaient pas seuls au monde et que l'endroit dans lequel ils se planquait était ouvert à tous les adultes et les étudiants du château n'importe qui pouvant donc tomber sur eux. Pensant à cela, elle tenta d'essuyer ses joues en pensant alors à son maquillage qui avait dû couler et lui donner l'allure d'un panda au réveil, rien de bien glamour en soit donc il lui faudrait faire attention à se point là quand elle quitterait l'endroit pour ne pas effrayer les autres ou être moqué pour ne plus ressembler à rien, même si sans son maquillage, elle restait assez jolie. " Je dois ressembler à un foutu panda, on a déjà fait plus sexy" Mais il ne lui laissa pas réellement le temps de parler plus longtemps de ses problèmes de fille étant donné qu'il l'attira à lui pour l'embrasser elle-même l'ayant fait quand elle l'avait rejoint au sol, elle se laissa faire répondant même au baiser doucement, mais surement. Elle comprenait ce besoin et cette envie qu'elle partageait aussi alors la brune pouvait se laisser aller un petit moment cela ne serait pas maléfique non plus. Quand elle recula en se mordant la lèvre une question lui échappa, montrant bien qu'elle n'était pas aussi forte qu'elle pouvait bien le montré. " J'ai besoin que tu m'aimes... Je ... Je..." Elle n'arrivait pas à réellement expliquer ce qu'il se passait en elle et pourtant, il serait mieux pour elle de parler une bonne fois pour toute " Le soir où tu es venu me rejoindre devant la salle de bains, le hibou que tu as reçu, c'était moi... Je voulais te voir débarquer, que tu t'intéresses à moi-même de cette façon me donnait l'impression d'être importante et si une part de moi t'en voulait une autre se sentait flatté... Je ne pensais pas coucher à nouveau avec toi et que cela foute encore plus le bazar entre nous, mais s'il te plaît n'arrête pas de faire attention à moi, j'ai tellement besoin de cela" Sans cette attention, elle pourrait voir son manque d'affection et d'amour revenir à la charge et cela n'était pas dans son programme.

Qu'il était compliqué d'aimer, et de pouvoir être heureuse, d'avoir le bonheur d'être aussi aimée à sa juste valeur, mais en même temps, eux deux avaient toujours donné dans le compliqué. Ils ne faisaient jamais rien dans la facilité, comme les autres qui vivaient tranquillement leur histoire d'amour crisant de temps à autre pour une personne trop proche de leur partenaire, non Télia et Tibus eux, se déchiraient, sans savoir être loin de l'autre non plus, ils n'arrivaient à trouver leur équilibre, le moyen de s'aimer sans se faire pleurer, sans se détruire au passage. Et ils ne trouvaient pas non plus la façon de vivre ensemble, comme le soleil et la lune, ils se couraient après l'un brûlant l'autre, l'autre éblouissant le premier une valse difficile et pourtant, elle ne semblait pas avoir de fin et continuait son manège inlassablement. Le soleil et la lune pouvaient-ils cohabiter ensemble ? Vivre en harmonie eux ne le savaient pas, mais Merlin lui avait surement la réponse à la question.


BY .SOULMATES

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NEUTRE
Tibus T. Tagel
Tibus T. Tagel
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Poufsouffle J'ai posté : 538 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 8 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « T’as de belles cuisses, elles ouvrent à quelle heure ? Oui je suis très classe on me le dit souvent. J’aime les femmes, surtout lorsqu’elles sont nues, j’aime la nourriture, surtout quand elle est servi directement dans mon assiette. Si le sexe était un sport, je serais surement champion du monde. Si vous voulez attirer mon attention, juste besoin de sortir un sein. Mais j’vous promets au fond je suis pas méchant, je suis même cool. Et puis je suis un maître en ce qui concerne l’organisation de soirée. Vous pouvez d’mander à n’importe qui. Sexe, alcool, drogue, bouffe, j’profite de la vie à fond pour pas mourir con. »

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard:
Patronus:
Capacité spéciale:

Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.  Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 EmptyMar 27 Déc - 0:23


“Le plaisir c'est important. Ne rigolons pas avec ça.”



Télia & Tib'




« Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leur différence ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre. » L’amour, un sentiment tellement compliqué et presque impossible à définir. Pourtant certaines personnes essaient. Chacun à son idée propre de ce sentiment si étonnant, si beau. Tibus en avait vu des personnes qui avaient des idées très clairs en ce qui concernait l’amour ou le fait de tomber amoureux. Quand il regardait ses propres parents, il voyait l’amour. Ils avaient une relation tellement incroyable, tellement belle. Sa mère veillait toujours à faire plaisir à son père, tandis que celui-ci faisait toujours quelques petites attentions à sa femme. Des années qu’ils étaient mariés et pourtant ils s’aimaient toujours. Mais l’amour d’adulte semblait tellement différent des amours adolescents. Charlotte était sa meilleure amie, et elle croyait tellement en l’amour. Elle avait ses petites idées, ses idéaux. Il y avait également tellement de couple à Poudlard, certains mignons, certains étranges. En regardant les autres, le Poufsouffle avait l’impression de voir un sentiment positif. Les gens semblaient tellement heureux d’être amoureux. Le plus beau sentiment du monde, selon sa maman. Tibus ne voyait pas les choses comme ça. Pour lui, ce n’était pas quelque chose de beau ou du moins d’enviable. Ça ne le faisait pas réellement rêver. Bien au contraire. Le garçon semblait rejeté toute forme de sentiments. Comme si c’était une maladie qu’il ne fallait surtout pas attraper, quelque chose qu’il ne fallait pas approcher. C’était étrange, bizarre et en même temps un peu triste. Tibus était quelqu’un de difficile à suivre. Si l’amour lui faisait à ce point peur, il lui avait mis un bon coup de pied aux fesses à chaque fois qu’il rencontrait une jeune femme. En effet, Tibus n’était pas connu pour des longues et belles histoires amoureuses. Au contraire, il était un irrémédiable coureur de jupon, qui collectionnait les histoires d’un soir sans sentiments. Parce que c’était facile, sans prise de tête, et qu’il était sûr de ne pas développer de sentiments pour une fille qui passait une ou deux heures à poil en sa compagnie. Mais parmi toutes ses filles, il y en avait une qui avait su tirer son épingle du jeu : Télia. Oui car cette fille, il ne l’avait pas seulement gardé pour une nuit, puisqu’il était sorti avec elle en cinquième année. Qu’est-ce qu’elle avait de plus que les autres ? Outre son physique avantageux qui se rapprochait réellement de l’idéal féminin de Tibus, elle avait bien plus que ça. Elle avait du charisme, une force de caractère et un regard tellement profond. Tibus n’aurait pas pu dire exactement ce qui l’avait fait craqué quand il l’avait eu. Mais il y avait eu quelque chose. Quelque chose qu’à cette époque, le garçon n’avait pas pu contrôler.

Et avec tout ça, les deux jeunes adolescents étaient toujours là deux ans plus tard. Il s’en était passé des choses. Tout avait changé. Ils avaient actuellement une discussion tellement profonde, très douloureuse ou les révélations et les sentiments étaient au centre de tout. Tibus n’avait jamais voulu une telle conversation. Bien au contraire, il aurait voulu s’en passer. Il aurait aimé mettre tout ça de côté, prendre la jeune femme dans un coin et coucher avec elle. Pas de paroles, simplement du sexe et de la simplicité. La discussion aurait pu être tellement simple. Les adolescents devaient seulement discuter d’un stupide contrat sexuel entre eux. Tout devait être simple, c’était prévu comme ça. Tibus pensait même finir en fêtant ça par une petite mise en pratique. Il s’était tellement trompé, et était loin de la vérité. C’était Télia qui avait lancé le sujet. Elle avait voulu mettre de côté le contrat pour faire parler le jeune homme, pour avouer ses sentiments et pour que lui se livre beaucoup plus que d’habitude. Parce que le jeune Poufsouffle n’était pas du tout du genre à se livrer. Il taisait beaucoup de choses sur lui-même, et en particulier ses sentiments. Il ne voulait pas parler de ça, et se sentait mal à l’aise à l’idée de se dévoiler. Paraître faible pour un coq de basse-cour comme lui, c’était tout à fait impossible. Sa fierté également l’empêchait de perdre pied et de se laisser aller. Mais leur relation ne pouvait pas continuer comme ça. Et si Tibus était fermé dans son mutisme, Télia, elle, l’avait bien compris. Leur relation était malsaine, basé sur la bataille pour le pouvoir, toujours vouloir prendre le dessus sur l’autre, et se faire des coups bas. Ce n’était ni bon pour la Serdaigle au petit cœur fragile, ni pour le garçon à la grande carapace. Télia avait tout de même fait beaucoup plus de pas vers lui, en effet, elle lui avait avoué être amoureuse de lui. Tibus non. Parce qu’il ne savait pas, qu’il était totalement perdu. Il ne savait pas ce qu’il ressentait, il ne savait pas ce qu’il voulait. Il se cachait des prétextes, des excuses, de la fausse jalousie, de la possessivité. Le Poufsouffle était réellement mal de devoir aborder tous ces sujets, parce qu’il n’avait absolument pas de réponses. Télia avait tellement de questions, auxquels il ne pouvait pas répondre. Encore et toujours, le jeune homme était perdu dans un flot de sentiments, dans tellement de pensées toutes contradictoires. Que voulait-il ? Que ressentait-il ? Trop de chose ou pas assez ? Il ne savait vraiment pas. Il aimerait tellement trouver une solution, que quelqu’un lui dise ce qu’il doive faire. Mais il savait qu’il devait prendre lui-même ses décisions. Comment faire lorsqu’on est totalement perdu ? Tibus était totalement mal à l’aise dans une conversation qui tournait beaucoup trop sérieusement. Télia avait tellement été en colère contre lui qu’elle lui avait reproché un bon nombre de choses. Trop même. Il savait qu’il avait beaucoup de tort mais entendre des reproches encore et encore ne l’aidait pas le moins du monde. Au contraire. Il ne savait pas quoi dire et quoi faire. Il ne voulait pas accabler la jeune femme mais elle avait elle aussi ses parts de responsabilités dans leur histoire. Mais elle allait finalement le comprendre, et Tibus aussi. Il n’avait plus envie de se battre contre elle, à savoir qui était coupable, à qui on devait lancer la pierre. Ça ne servait à rien, c’était idiot, et surtout tellement pas productif. Ils devaient se calmer et ne pas tomber dans un cercle vicieux de reproche, pour ne pas tourner en rond. Très clairement, Tibus hésitait toujours entre sa vie actuelle et Télia. C’était une décision tellement compliquée pour lui. Encore plus compliqué qu’il ne savait pas ce qu’il ressentait réellement. La jeune femme lui envoya une énième pique en référence à son cœur en lui disant que la pierre ne se brisait pas facilement, ce qui était un bon point pour lui. Certes.

S’il y avait quelque chose à ressortir de toute cette colère ou de ces reproches, c’était bien le manque de communication. Ceci était un des problèmes qui avait amené le couple à se séparer. Pas la seule raison surement, mais une bonne raison. Tibus n’avait pas vraiment été à l’écoute de Télia, elle avait raison. Parce que le Poufsouffle n’était pas comme ça, il ne faisait pas tellement aux choses évidentes. Quand il avait été avec la Serdaigle, il ne lui faisait pas beaucoup de compliments, pensant peut-être que ce n’était pas nécessaire parce qu’elle savait très bien ce qu’il pensait. Il avait eu tort pour le coup. La communication était un ciment de la relation de couple. Et malheureusement pour les deux adolescents, ils n’avaient pas été au point là-dessus. Ils n’avaient pas assez partagé, ils n’avaient pas alimenté leur couple et s’était simplement laissé aller. Quand Télia l’avait quitté, Tibus n’avait pas jouer le tout pour le tout en communiquant avec elle. Il était resté fidèle à lui-même, avec sa fierté mal placée qui l’empêchait de parler. Mais finalement après plus d’un an et demi, les deux adolescents étaient toujours là. Ils ne s’étaient jamais réellement lâchés, même s’ils n’étaient pas ensemble. Il y avait toujours un lien très fort entre eux, même si Tibus l’avait nié pendant longtemps. Tout le monde pouvait le voir, surtout en vue des réactions du garçon ces dernières semaines. Mais le garçon était totalement bloqué par rapport à parler de ses sentiments. A cause de ça, d’ailleurs, la Serdaigle avait pensé que le garçon n’en avait totalement rien à foutre d’elle, que ça lui faisait ni chaud ni froid qu’elle le quitte. C’était compréhensible mais c’était faux. Tibus était le genre de garçon à ne jamais rien laisser paraître, à revêtir une sorte d’armure pour se protéger de tout sentiment négatif. Il l’avait fait quand elle l’avait blessé. Il gardait tout pour lui, par fierté, pour ne jamais paraître faible. Ce n’était pas forcément pour les autres, mais pour lui aussi. A force de tout garder, il allait tout simplement finir par exploser. Il venait de lui dire qu’il n’avait rien à lui reprocher, que s’il était avec elle c’était parce qu’il se sentait bien et qu’il en avait envie mais elle ne l’avait pas compris. Télia le regardait. Elle lui répondit qu’il ne lui avait jamais dit quand ils étaient ensembles. Elle, au début, était très heureuse aussi mais ils avaient perdu leur complicité et avaient foncé dans le mur.

– Non, je dis pas grand-chose c’est vrai. On peut pas refaire l’histoire Tel … Je me suis pas rendu compte de ce qu’il se passait.

Répondit-il. Non Tibus n’était pas de ceux qui faisaient de longs discours. Si souvent il parlait pour ne rien dire, quand il s’agissait de choses sérieuses, c’était un tout autre garçon. Il ne faisait pas de longs discours, ne brodait pas. Et puis, Tibus n’était pas forcément bavard non plus, il n’arrivait pas à se donner entièrement et à se confier réellement. Il avait ses barrières, ses boulets qui l’empêchaient de totalement avancer, et de se dévoiler, de se mettre à nu. Ils ne pouvaient pas refaire l’histoire. Ce qu’ils avaient fait appartenait au passé. Ils pouvaient continuer de discuter encore et encore, d’y penser, de réfléchir à ce qu’ils devaient faire, cela ne changerait rien. Le passé appartient au passé et personne ne peut le changer. Tibus ne s’était pas rendu compte de ce qu’il se passait. C’est pourquoi il avait reçu un marteau sur la tête lorsque la belle Serdaigle avait pris la décision de le quitter.

Mais pourtant tout n’était pas fini entre eux. Et il faudrait être aveugle pour le voir (ou s’appeler Tibus). Ils ne pouvaient pas totalement laisser l’autre partir et avancer chacun de leur côté. C’était comme si une force supérieure les ramenait sans arrêt l’un vers l’autre. Ils n’arrivaient pas à se passer de l’autre. Le Poufsouffle, malgré tous ses efforts, ne pouvaient s’empêcher de suivre la vie de son ex de près ou de loin, que ce soit en lançant des rumeurs totalement fausses ou en cognant sur chacun des mecs qui l’approchaient d’un peu trop près. Tibus faisait déjà un grand pas ce soir en ouvrant légèrement son cœur, parce qu’il ne voulait pas mettre sa fierté de côté, parce qu’il ne voulait pas paraître faible devant elle, devant n’importe qui. C’était trop pour lui. Cette conversation était trop difficile, l’obligeant à faire ressortir tous ses sentiments bien enfouis au fond de lui, l’obligeant à se dévoiler un peu au risque de totalement briser sa carapace durement construite. Il se livrait comme jamais il ne s’était livré à la jeune femme, lui dévoilant par la même occasion une autre facette de sa personnalité. Non il n’était pas que ce mec, coureur de jupons, sans cœur, qui s’amusait avec des filles parce qu’il ne voulait que ça. Il était beaucoup plus complexe que ça le garçon. Mais lâcher prise était la chose la plus dure pour quelqu’un à ce point attaché à sa fierté. C’était dur à écrire ou à expliquer mais sa fierté, sa carapace était souvent ce qui lui avait permis de ne pas prendre l’eau et de ne pas se noyer dans beaucoup de situations. Tout le monde ne pouvait pas comprendre ça. Télia ne pouvait surement pas totalement comprendre ce genre de pensée, vouloir à tout prix sauver les meubles, cacher les apparences, et tromper tout le monde pour ne pas paraître sensible ou touché. C’était du travail et ce n’était pas facile tous les jours. Alors, encore une fois, Tibus souhaitait fuir. Balancer tous ses sentiments, toutes ses faiblesses dans un coin et reprendre pieds avec ce qu’il savait faire le mieux : coucher. Du sexe. Le remède à n’importe quels maux. Mais Télia n’avait pas voulu succomber, elle voulait semble-t-il aller au bout de cette conversation peu importe ce qui allait se passer. Tibus n’avait jamais voulu lui faire tant de mal. Il était heureux, du moins il avait l’impression de l’être. L’aigle n’avait pas réellement saisi le sens de ses paroles puisqu’elle demandait s’il était heureux pendant qu’ils étaient ensemble, ou après.

– J’étais heureux avec toi Tel, mais ça je te l’ai déjà dit. Il m’a fallu du temps après. J’avais retrouvé un équilibre, et j’avais l’impression que j’étais bien.

Oui il avait été heureux quand il était avec Télia et c’était pour ça que la rupture lui avait fait autant de mal. Pendant un moment après, il avait eu mal. Il avait tout fait pour ne pas le montrer, pour que personne s’en doute, parce qu’il était comme ça. Et au bout d’un moment, il avait l’impression de s’être retrouvé, d’être à nouveau lui-même, d’être bien, même peut-être heureux. Ce n’était peut-être pas totalement le cas, mais à force de se le répéter il y avait finalement cru. La simplicité des mœurs légère était redevenu son quotidien. Ce n’était peut-être pas le genre de réponse que Télia attendait. Elle aurait peut-être préféré entendre qu’il avait été très malheureux sans elle. Il l’avait été pendant un moment. Mais si aujourd’hui, il était autant perdu et qu’il avait beaucoup de mal à choisir, c’était aussi parce qu’il se sentait bien dans sa vie de débauche. Tout cela était trop compliqué pour le pauvre petit cerveau de Tibus, qui aurait grandement eu besoin de beaucoup de repos. Pourquoi tout était aussi intense aujourd’hui ? Ils étaient tous les deux très chamboulés par la discussion haute en émotion qu’ils étaient en train d’avoir en ce moment-même. Télia craqua, devant lui, dans cette bibliothèque. Les larmes commencèrent à perler sur ses joues, et Tibus se sentait encore plus mal à l’aise. Il n’avait jamais été à l’aise en présence de fille qui pleure, et que ce soit Télia lui faisait du mal aussi. Il avait mal pour elle, ne sachant pas quoi faire ou quoi dire pour qu’elle se sente mieux. Il aurait pu trouver les mots, elle attendait surement d’être rassuré, que Tibus lui confie ses sentiments, lui dise qu’il ne voulait qu’elle, mais ça il ne pouvait pas, parce qu’il ne s’en sentait pas capable et surtout parce qu’il ne savait pas. Ce flot d’émotion était en train de l’entourer, parcourant petit à petit son cœur, et commençait à l’étouffer. Trop de sentiments qui venaient le faire sombrer. Il tourna le dos à la jeune femme, parce qu’il lui était inconcevable de lâcher prise devant elle. Sa fierté jusqu’au bout pour que la Serdaigle ne puisse apercevoir une once d’humanité dans son regard. A fleur de peau, il se sentait faible. Un homme ne pleurait pas ? Si les autres peut-être mais pas lui. Sa carapace avait pris l’eau et avait fini de se consumer ici, dans la bibliothèque, dans un coin, près d’une étagère de bouquin dont personne en a rien à foutre. C’était son combat contre ses propres émotions. Un combat bien trop dur à mener. Il avait sans doute passé trop de temps à se fermer, à s’empêcher de ressentir quoi que ce soit, à réprimé toute sorte d’émotion. Tout était en train de ressortir maintenant.

Il s’était laissé tomber sur le sol, et Télia l’avait vite rejointe. Cherchant le contact, elle s’était assise sur ses jambes, face à lui. Elle le cherchait peut-être du regard, mais les yeux toujours rougis, Tibus ne se sentait pas encore prêt à affronter le regard de la Serdaigle. C’était encore trop, lui qui se battait toujours contre lui-même pour remballer toutes ses émotions. Il ne savait toujours pas quoi faire ou quoi dire, encore plus perdu dans ses pensées, et dans ses sentiments. Pourquoi rien ne pouvait être simple ? Pour un garçon qui aimait tellement la simplicité, c’était un dur moment à passer émotionnellement parlant. S’il ne voulait réellement plus de Télia dans sa vie, les choses seraient surement beaucoup plus simples pour lui. Mais ce n’était vraiment pas le cas. Trop de conflits intérieurs, avec lui-même. Il avait besoin d’elle, il le savait, il l’avait deviné. C’était l’une des seules choses dont il soit sûr. Mais après ça, qu’est-ce que tout cela voulait bien signifier. Si quelqu’un pouvait faire le tri dans ses pensées, ça l’aiderait surement le pauvre garçon. Il était totalement dépassé. Ils ne pouvaient pas continuer comme ça. Ce n’était pas possible vu l’état dans lequel les deux protagonistes s’étaient mis. Mais le problème était toujours le même, tant que Tibus ne savait pas ce qu’il voulait, ils ne pourraient pas avancer dans un sens ou dans l’autre. Dire que le garçon avait couché avec la jeune femme quelques temps plus tôt, parce que pour lui c’était quelque chose de simple et de plaisant, que c’était la solution à tous ses problèmes. Mais quand il avait pris cette décision, il ne s’était pas rendu compte à quel point tout allait changer, et tout allait se compliquer. Le sexe n’avait pas simplifié leur relation. Au contraire, il avait encore plus mis le bordel dans la tête des deux adolescents. Et maintenant comment pouvaient-ils remettre ça en ordre ? Dure question. Les solutions allaient être tout aussi difficile à trouver.

Elle l’avait embrassé. Un baiser doux et furtif. Pas le genre de baiser qu’ils avaient partagés récemment, pas de tension animale, pas d’invitation au sexe. Seulement un baiser. Elle voulait quelque chose auquel se rapprocher. Alors Tibus lui répondit simplement qu’il y avait encore de l’espoir. C’était ce qu’il pensait, il ne pouvait pas dire le contraire. Ce qui se passait aujourd’hui encore entre eux, en était une preuve. Mais à part ces quelques mots, il ne pouvait pas lui en donner beaucoup plus, parce qu’il n’avait pas plus de réponses que ça. Il n’avait pas de dates, il ne pouvait pas faire son choix en une semaine. Télia se calmait légèrement, ses larmes ne coulèrent plus, même si ses yeux étaient gonflés. Tibus se contrôlait toujours, il voulait reprendre totalement le contrôle de son corps avant de croiser quelqu’un. Il allait y arriver. Cette fissure dans sa carapace pouvait très bien être rafistoler. Parce qu’il était comme ça, et qu’il avait besoin de se raccrocher à son mur. Aujourd’hui ne serait surement pas leur dernière conversation, Télia pouvait être rassuré. Tibus n’en avait jamais réellement douté. Mais il ne voulait pas repasser par là, pas en craquant totalement à cause d’un trop plein d’émotion. Le contrôle, il en avait besoin. La jeune femme répondit que s’il y avait un petit peu d’espoir, c’était le principal à retenir. Si Télia avait besoin de ça pour continuer, Tibus pouvait lui apporter. Ça ne l’aidait pas plus que ça, lui qui n’était toujours pas fixé. Il n’était pas sûr de ce qu’il ressentait, ou alors continuait inlassablement de se mentir à lui-même. C’était tellement dur de lâcher prise pour un grand coriace comme lui. Il aimait son image de garçon intouchable, celui qu’on n’arrivait jamais à atteindre même si on essayait durement. Il cherchait toujours à sauver les meubles parce qu’il ne voulait pas devoir admettre une quelconque faiblesse. Ça n’avait rien de pathologique, son père ne lui avait jamais fait de lavage de cerveau en lui racontant que les vrais mecs ne pleuraient pas. C’était lui, il était comme ça. Tibus était différent de son papa. Si celui-ci ne pleurait que très rarement, il ne cachait néanmoins jamais ses sentiments, et parlait comme si tout cela était très simple. L’opposé total de son fils chéri. Etrange à quel point on peut être aussi différent des personnes qui nous ont donné la vie et qui nous ont élevé. Il se faisait pitié, il se trouvait pathétique à craquer de la sorte, lui qui arrivait si bien à contrôler ses émotions en temps normal. Il ne lui inspirait pas de pitié. Mais au point où il en était, ça ne le rassurait pas tant que ça, puisqu’il se décevait lui-même. Il ne pouvait pas tout le temps rester de marbre par rapport à tout, et aujourd’hui il le comprenait un petit peu. Télia lui annonça que personne n’était intouchable, et que cela le rendait plus humain, ce qui n’était pas une mauvaise chose en soit, ça l’exposait simplement à plus de souffrance et de douleur. Elle lui disait qu’il devait apprendre à gérer tout ça, pour ne plus avoir à jouer le robot, même si c’était compliqué à faire.

– J’ai pas envie de ressentir ça. Je veux pas souffrir, je veux pas pleurer comme un gamin à chaque fois que quelque chose m’arrive. J’suis pas comme ça, et j’ai pas envie de le devenir.

Répondit le jeune homme. Si devenir plus humain impliquait cette émotion qu’il ressentait en ce moment-même, il n’en avait réellement pas envie. C’était trop dur. Trop dur à gérer et à ressentir. Tout le monde le prenait peut-être pour un robot sans cœur, mais il s’en fichait pas mal. Il préférait se protéger lui-même avant tout. Cette discussion avec la jeune femme avait tout simplement été beaucoup trop éprouvante. A tel point que Tibus se sentait réellement épuisé maintenant, comme si chaque parcelle de son corps lui criait de laisser tout aller. Cette nuit, il allait surement bien s’endormir et très vite. Comment une discussion pouvait-elle épuiser à ce point ? Télia avait réussi à fissurer sa carapace aujourd’hui, et à le toucher un peu trop profondément, chose dont il n’avait pas l’habitude à vivre ni à gérer. Tibus n’aurait jamais pensé en arriver là quand la jeune femme l’avait retrouvé dans la bibliothèque ce matin-là. Personne n’aurait pu sans doute le prévoir. Mais Tibus allait surement avoir besoin de temps pour se ressourcer.

Elle était toujours proche de lui, et en même temps sans trop l’être. Elle était assise sur ses jambes, cherchant son regard, qui essayait de l’éviter. Tibus arrivait peu à peu à se calmer, et à se retrouver. Il lui avait demandé si elle avait des regrets. C’était une question vague qui ne visait rien de spéciale, c’était fait exprès d’ailleurs. La jeune femme fronça les sourcils surement prise de court et surprise par cette question étonnante. Elle était venue à lui, et il avait besoin de demander. Comme pour se rassurer ou pour enlever un poids de ses épaules. Il ne savait pas vraiment ce qu’il attendait de cette question, il n’avait pas forcément envie d’entendre simplement une réponse de la part de la brunette. Il était toujours aussi perdu en réalité. Mais Télia était une fille du feu. Et si elle avait eu quelque chose à dire sur ça, elle ne se serait surement pas fait prier pour lui envoyer dans les dents beaucoup plus tôt. La jeune femme pouvait être volcanique très souvent. Et même si ce caractère était souvent compliqué à gérer pour le Poufsouffle, il ne pouvait pas nier que c’était un trait qu’il aimait bien chez elle. Elle répondit finalement à sa question en lui avouant qu’elle n’avait qu’un seul regret, que les choses aient si mal tournés entre eux, de ne pas avoir su gérer la situation et d’avoir trop vite abandonné. Tibus l’écoutait calmement en comprenant ce qu’elle était en train de dire. Personne ne s’était battu pour cette relation ni elle ni lui de toute façon. Ils avaient simplement laissé couler et voilà où ils en étaient désormais. Tibus ne savait réellement pas s’il aurait fait les choses différemment si on lui donnait l’occasion de tout recommencer. Le passé était le passé après tout, et toujours en parler ne changerait rien, il resterait tel qu’ils l’avaient laissé. Faire des efforts à l’époque les aurait surement aider à ne pas se déchirer comme ça. Mais à quoi bon. Le présent était tel qu’il était. C’était le futur qu’ils pouvaient encore changer, pas le passé. Ils n’étaient que des adolescents et ils allaient comprendre tout ça au fur et à mesure. C’était leurs erreurs qui allaient les aider à avancer, et à devenir des meilleures personnes. La vie n’était pas simple. Pour personne. Les adolescents n’avaient pas les responsabilités et les préoccupations d’adultes mais ça ne rendait pas leur vie plus simple pour autant. Heureusement que les deux jeunes étaient tout seul, sans personne autour d’eux pour les voir, dans cette bibliothèque. Tibus n’avait pas la moindre envie que quelqu’un d’autre ne le voit dans cet état.

Mais maintenant qu’il avait posé cette question. C’était au tour de Télia de lui renvoyer l’appareil. Elle voulait également savoir s’il avait des regrets. C’était une question difficile. Une énième question à laquelle il n’était encore pas sûr de pouvoir répondre. Parce que tout était tellement compliqué. Il y pensait encore à chaud, sans savoir vraiment où il en était. Alors comment faire répondre à une question comme celle-ci.

– Je n’ai pas de regrets. Ils n’ont aucun sens. Et il est trop tard pour en avoir de toute façon.

Répondit le garçon comme si la réponse venait de lui sauter au visage. La plupart du temps il marchait sans se retourner, il prenait ses décisions et les assumer. La vie était bien trop courte pour regretter. Il fallait tenter, jouer, et puis voir, voilà tout. Il ne regrettait pas la relation qu’ils avaient eu. Elle faisait partie de son histoire, et le marquerait à jamais. Même si la suite l’avait beaucoup fait souffert aussi, il ne le regrettait pas. C’était écrit, ça devait arriver et maintenant il ne pouvait plus le changer. A quoi bon regretter quelque chose sur lequel on a aucun pouvoir. Tibus était dans le fond quelqu’un qui n’aimait pas se prendre la tête, et cette dernière phrase l’illustrait bien. Tibus ne savait pas ce que voulait entendre la jeune femme en réponse à sa question. Il n’arrivait pas à deviner, mais il avait décidé tout simplement d’être honnête comme elle l’avait été avec lui quelques secondes auparavant.

Télia reprit la parole, en disant qu’elle devait ressembler à un panda, qu’il y avait quand même plus sexy. Tibus releva la tête et la regarda enfin. Son maquillage avait coulé à cause des larmes qu’elle avait versé. Un peu de noir colorait son visage sous ses yeux. Elle n’était pas repoussante loin de là par contre, elle n’avait pas à avoir peur du regard des autres. Le jeune homme lui sourit et comme pour l’empêcher de dire davantage de bêtises, il l’attire vers elle pour l’embrasser. Le garçon ne saurait vraiment pas expliquer pourquoi il en avait ressenti le besoin à ce moment-là, mais il voulait poser ses lèvres sur celles de la jeune femme. Tibus qui aimait toujours écouter ses envies le fit. Son baiser était également un compliment. Elle n’avait pas à se dénigrer de l’état dont elle était actuellement. A dire vrai, il ne devait pas être plus séduisant en ce moment-même, ses yeux probablement toujours gonflés et rouges. La jeune femme n’avait pas fini de parler, quand elle recula et mit fin à ce baiser, Tibus la vit mordre ses lèvres. Elle laissa échapper de ses lèvres qu’elle avait besoin qu’il l’aime. Le blondinet la regardait dans les yeux, ne sachant pas réellement quoi répondre à cette requête. Elle ne lui laissa pas le temps de la réflexion puisqu’elle reprit la parole. Télia lui avoua que le soir où il était venu la rejoindre dans la salle de bain, le hibou qu’il avait reçu venait d’elle. Elle voulait le voir débarquer et qu’il s’intéresse à elle, ça lui donnait l’impression d’être importante. Elle lui en avait voulu mais avait été flatté par sa réaction. Elle continua en lui annonçant qu’elle ne pensait pas coucher avec lui et que ça remette encore plus de bazar entre eux. Elle lui demandait de ne pas arrêter de faire attention à elle, elle avait besoin de ça. Tibus était un peu bouche-bée, ne sachant pas comment réagir. Jamais il ne s’était douté une seconde que la jeune femme ait pu être l’auteure de ce message anonyme. Pourquoi elle avait fait ça ? Elle venait de le dire.

– Donc je me suis pris un poing en pleine figure parce que c’était prévu dans le scénario que tu avais écrit ?

Sa voix n’était pas froide. Ce n’était pas un reproche, plus une pensée qu’il avait exprimé à voix haute. Il s’était bien fait avoir pour le coup, car il n’avait pas pensé la jeune femme capable de jouer sur les mêmes cartes que lui.

– J’ai souvent fait attention à toi. A crois-tu que mes petits espions me servent sinon ?

Lança-t-il en retrouvant un faible sourire. Oui ce flot d’émotion qui l’avait parcouru était en train de prendre un coup de pieds aux fesses pour disparaître, pour que le garçon retrouve sa carapace et son envie de ne pas montrer ses sentiments. C’était une forme de protection, et après tout ce qu’il avait vécu et ressenti dans cette bibliothèque, il en avait bien besoin.

– Coucher avec toi valait le coup quand même …

Oui c’était un compliment venant de Tibus.




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Télia T. Dubois
Télia T. Dubois
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serdaigle J'ai posté : 516 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : On peut me blesser A savoir sur toi :
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Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.
Tibus & Télia

Télia ne savait plus quoi dire, plus quoi faire pour que les choses soit moins douloureuse à ressentir, à vivre et à entendre tout ce qui semblait sortir de sa bouche lui provoquait un pincement au cœur comme si tout était fait pour que cette conversation qu'elle avait voulue soit une sorte de punition pour leur mauvais acte. Chacun avait mal agi en voulant à la fois avoir l'autre dans sa vie, et en même temps en le repoussant de toute leur force en n'arrivant pas à trouver leur équilibre, leur histoire d'amour était maudite et compliquer et cela serait sans doute toujours ainsi, mais étaient-ils assez fort pour accepter de recommencer une histoire en sachant que leur caractère ne serait jamais totalement en fasse et leur ferait à nouveau vivre de tel situation. La brune n'était pas sûre de pouvoir à nouveau supporter une telle douleur, autant de tristesse, mais pourtant son cœur aimait encore et toujours le blond en face d'elle lui prouvant bien qu'avec un peu de force mentale, elle était capable de tout supporter pour lui donnant toujours ce qu'elle pouvait donner pour sauver cette histoire passer qu'elle n'avait toujours pas réussis à oublier. La preuve était là, ils étaient toujours proches l'un de l'autre de la mauvaise manière certes, mais avec une certaine proximité qui leur faisait du bien sans qu'ils n'aiment l'avouer. Ne pas voir Tibus, ne pas l'entendre était tout aussi douloureux que de savoir qu'il manigançait dans son dos pour la priver de relation amoureuse avec d'autre homme. Aller trouver une logique à une telle chose, son cerveau d'érudit lui-même ni arrivait pas, mais devait-il toujours avoir une logique dans une histoire sentimentale ? Les sentiments étaient-ils eux même logique poussant parfois deux opposés à s'aimer bien plus que de raison. Comme si l'aigle et le blaireau étaient faits pour vivre ensemble, en parfaite harmonie, c'était impossible les deux protagonistes le savait, mais ils pouvaient sans doute trouver un équilibre plus vivable pour eux deux et arrêter de se déchirer sans cesse. C'était ce que la jeune fille voulait en tout cas et le garçon semblait sur la même longueur d'onde lui avouant avec difficulté qu'il avait toujours besoin de sa présence, d'elle dans sa vie, elle ne devait pas partir et le laisser, c'était ce qu'il lui avait dit et cela avait fait un bien fou au cœur de la fille qui mourrait d'envie d'entendre de telles paroles depuis des mois maintenant. Car si elle avait tenu éloigner du blondinet quand elle avait été le trouver pour une grosse dispute tout était revenu à la surface parce qu'elle n'avait pas pu tout garder en elle quand elle était à nouveau proche de lui.

Mais le blond avait raison, il ne pouvait pas refaire leur histoire parce que le passé appartenait au passé et qu'il ne pouvait pas être modifié même quand on en avait profondément envie. Ils leur fallait tirer un enseignement de leur erreur et ne pas recommencer la même chose si ils choisissaient un jour ou l'autre de se donner une nouvelle chance pour ne pas à nouveau foncer dans le mur, c'était la meilleure chose à faire pour ne pas refaire les mêmes erreurs et pour ne pas cultiver de nouveau regret, car si le blondinet avouait ne pas en avoir trouvant que cela ne servait à rien d'en avoir, elle-même n'arrivait pas à ne pas ressentir quelques regrets surtout sur la façon dont leur relation s'était terminé parce qu'elle avait baissé les bras alors qu'elle n'était pas ce genre de fille en temps normal, elle n'abandonnait jamais la partie comme elle le prouvait aujourd'hui. Il lui avait donné un peu d'espoir ce qu'il lui fallait pour pouvoir tenir encore un peu et attendre que le blond puisse se décider sur ce qu'il voulait une chose était sûre, elle ne tiendrait pas mille ans encore comme cela, mais quelques jours, semaines à la rigueur en prenant sur elle et en faisant attention à ne pas souffrir de trop en s'impliquant personnellement dans les actes de son ex petit ami. Parce qu'il n'arrêterait surement pas de coucher avec des filles après leur conversation, elle n'avait pas signé le contrat qui l'avait fait venir à lui alors il n'avait plus aucune obligation de tenir les filles à distance de lui, surement qu'elle entendrait de nouveau parler de ses prouesses sexuel dès le lendemain cette fois-ci, elle devrait prendre le recul nécessaire pour comprendre que le Poufsouffle était juste perdu dans ses sentiments et qu'il ne savait pas si cela était mieux pour lui de l'aimer elle ou de continuer à n'aimer personne pour le moment. C'était peut-être blessant de penser comme cela, pouvant alors se sentir coupable de ne pas être assez bien pour être aimé du garçon sans que cela n'entraîne des milliers de questions, mais elle ne pouvait pas savoir tout ce qu'il se passait dans la tête de son interlocuteur alors l'érudit ne voulait pas tomber dans de faux jugements et essayait de ne pas trop penser à cela pour ne pas se faire de nouveaux films cela l'avait perdu la première fois, elle ne se laisserait pas avoir ce coup-ci une bonne leçon de retenue pour elle.

" Et moi, je dis peut-être trop de choses... Non clairement pas même si j'aimerais beaucoup pouvoir lancer un coup de baguette magique et que tout soit bien mieux... J'avais remarqué oui et je n'ai pas trouvé utile de te le faire remarquer non plus..." Tous les deux étaient coupable, chacun sa part de responsabilité et d'erreurs qui les avaient mené à aujourd'hui, sur le sol de la bibliothèque endroit auquel elle n'aurait jamais pensé pour avoir une conversation aussi intime et personnelle, où chacun se mettait à nu et se livrait du mieux qu'il pouvait même si le blond continuait à porter autant que possible sa carapace de protection empêchant la jeune fille de réellement pouvoir, l'atteindre et le comprendre celle-ci était visiblement prêt à se fissurer sous ses yeux ce qui ne devait pas être au goût du Poufsouffle qui fuyait son regard comme la peste ayant sans doute peur que son ex puisse voir qu'au final, il possédait quand même un cœur et était capable d'être fragile et de ressentir des émotions trop dur à contenir, il n'était pas un robot sans faille, mais un être humain quoi qu'il en dise et en pense, il ne pouvait pas continuer comme cela toute sa vie, car il ferait partir toute fille potentiellement intéresser par lui car les jeunes femmes avait besoin de paroles de sentiments et d'autre chose qu'à l'heure actuel il n'était pas capable de donner même si il lui avait avouer avoir été bien avec elle il n'avait pas mis de mot sur se bonheur n'avait pas dit qu'il avait été amoureux d'elle ou fortement attacher juste qu'il avait été heureux à ses côté un petit pas mais surement pas assez pour bien des filles et pour Télia qui était obliger de prendre sur elle pour ne pas pleurer à nouveau surtout en entendant le reste de la phrase qui lui apprenait que le blond pensait avoir été aussi bien sans elle, ayant trouver un équilibre lui permettant de vivre sans avoir à ressentir tout un tas de chose. Cela lui faisait un pincement au cœur, car elle arrivait à avouer qu'elle n'était pas bien sans lui, mais lui avait réussit à l'être alors elle n'avait sans doute pas autant d'importance à ses yeux que lui en avait aux siens que c'était compliqué d'aimer une autre personne. " Juste l'impression ? Parce que tu étais peut-être réellement bien sans moi..." C'était un de ses moments ou la jeune femme avait besoin d'être rassurée, mais pas sur que Tibus soit en mesure de la faire, car il semblait hésité beaucoup sur le choix de ses mots.

C'était à la fois une bonne chose et une mauvaise, car cela montrait qu'il était réellement perdu et que cela n'était pas prêt d'aller mieux dans sa tête une situation qui se devait pesante pour le garçon qui ne devait pas apprécier d'avoir à réfléchir autant pour une chose dont il pensait avoir réglé l'affaire en se mettant à coucher à droite et à gauche avec des filles n'éprouvant aucun attachement à son égard, c'était sans doute beaucoup plus simple, mais est-ce que cela pouvait le rendre plus heureux que d'être réellement aimé Tel n'en n'était pas sûre mais en même temps, chaque personne pouvait être différente à se point de vu là et ce qu'elle pensait n'était peu être pas adapté au garçon qui pouvait avoir un point de vu différent du siens, et même totalement opposée, c'était une possibilité qu'elle ne voulait pas exploiter, car cela anéantirait toute chance de retrouvailles entre eux et si Télia voulait savoir la vérité aujourd'hui, elle n'était pas réellement prête à pouvoir tourner le dos de manière définitive à son ex qui était encore très, trop important pour que cela puisse se passer sans qu'elle n'est un déchirement au coeur. Surtout qu'il lui avait donné de l'espoir en lui demandant de rester près de lui aujourd'hui, sur ses jambes pour le moment pour être précise ayant eu besoin de contact avec lui pour ressentir sa présence par le toucher ce qui était bien plus concret que le visuel qui pouvait être flouté par l'imaginaire d'une personne, voulant à tout prix réaliser ses souhaits. Alors que le touché ne pouvait être inventé, on ne pouvait pas feindre la présence d'une peau sous la nôtre, le battement d'un autre cœur tout cela était réelle et inimitable alors elle se raccrochait à cela pour ne pas tomber dans l'irréel pour ne pas avoir l'impression de rêver ce moment, d'être encore endormie et d'avoir peut-être prédit le futur le contrat étant une chose dont ils avaient réellement parlé alors qu'elle était bel et bien éveillée. Aller savoir pourquoi alors que rien n'était beau ni parfait dans ce moment Télia avait l'impression de rêver peut-être parce qu'elle découvrait un tout autre Tibus qu'elle n'aurait pas pensé connaître un jour et qui ne resta pas bien longtemps auprès d'elle cherchant vite à retrouver ses habitudes et sa manière de fonctionner, jouer les petits robots était dans son esprit une bonne chose, et même si elle ne l'acceptait pas elle ne pouvait pas le forcer à changer ce n'était pas en son pouvoir. " Pleurer n'est pas un passage obligatoire, on ne pleure pas toujours, juste quand les choses sont trop importantes pour être supportées... Si tu ne veux rien ressentir, nous n'avons rien à faire ensemble, car je ne peux aimer une personne qui n'est pas prête à m'aimer en retour parce qu'elle ne veut pas prendre le risque d'ouvrir ou au moins d'entrouvrir son cœur... La vie ne marche pas ainsi ou du moins pour moi, elle ne doit pas fonctionner ainsi peut-être qu'une autre fille te conviendrait mieux"

Comme c'était complexe pour elle de prononcer une telle phrase laissant la porte libre à une rivale pour ne plus avoir à demander l'impossible au jaune et noir, lui demander de changer était la preuve qu'ils n'étaient pas parfaitement compatibles, car on ne change pas une personne que l'on aime et pourtant dans l'état actuel des choses, sans changement de la part du blond, elle ne pouvait être aimée de lui et cela rendait leur histoire d'amour impossible avant même d'avoir été à nouveau envisagé de manière claire. L'amour était une véritable plaie, et une vraie arnaque vendue comme la plus belle chose sur terre ce sentiment était en train de devenir la pire hantise de la belle brune. Pourtant, elle en avait à revendre de l'amour, mais tout semblait s'être épuisé au fur et à mesure qu'elle se battait pour avoir l'attention de son ex petit ami comme si tout avait été transformé en énergie négative qui se traduisait par sa colère sous-jacente et continue qu'elle n'arrivait pas à contenir et à géré aussi bien qu'elle ne l'aurait voulu. Enfant Télia entendait toujours parler de l'histoire de la belle princesse qui rencontrait par un pur hasard son prince et qui vivait une belle vie dans un grand château et avec plein d'enfant aimant et sage, alors elle y avait cru un petit moment jusqu'à voir sa reine et son roi se déchirer dans un divorce qui n'avait pas été simple chacun renvoyant la balle à l'autre pour désigner une personne plus coupable que la deuxième laissant une jeune enfant voir ses rêves de conte de fées tomber en ruine, rien ne, c'était jamais arrangé entre ses parents même si ils avaient tenté de faire des efforts pour Télia, pour que l'enfant ne soit pas traumatisé avait-elle un jour entendue dire, mais rien n'avait fait, ils n'arrivaient plus à coexister et le fruit de leur amour n'était plus qu'un poids dans leur guerre. Et la mort de sa maman acheva de tuer dans l'œuf tout espoir de belle vie pour une fillette qui en avait déjà bien assez vu. Elle avait cessé de croire que l'amour pourrait être beau et simple, mais elle n'aurait jamais pensé qu'elle vivrait une histoire aussi complexe et douloureuse non plus ayant au fond l'espoir que les choses soit un peu plus calme comme au début de l'histoire de ses deux parents, mais elle n'avait jamais vraiment pu avoir le droit à une histoire calme avec Tibus parce qu'ils avaient toujours été très différent, et même ensemble, ils ne s'étaient jamais réellement compris et cela ne pourrait sans doute pas changé de sitôt.

" Aimer devrait être une bonne chose, j'ai toujours cru que cela l'était, mais au final, on rend cela moche et compliqué ... Je m'étais pourtant promis de ne jamais avoir le même genre d'histoire que mes parents" Elle en parlait peu n'étant pas réellement fière de cette partie de son histoire et refusant presque tout le temps de parler de sa mère pas si simple que cela la jeune Dubois, il ne fallait pas penser qu'elle n'était pas non plus responsable de ce qui arrivait dans sa vie peut-être était-elle tellement traumatisée de la séparation de ses parents qu'elle prenait la fuite pour ne pas reproduire le même schéma, c'était totalement possible et pourrait même être logique pour l'esprit de l'érudit qui tournait à plein régime pour analyser cette nouvelle information auquel elle n'avait jamais pensé avant aujourd'hui. Comme quoi en parler librement était à réfléchir autrement et à découvrir de nouvelles possibilités, même si cela était trop tard, c'était une bonne chose de comprendre pourquoi elle était partie la première fois pour éviter que cela ne recommence si un jour, elle se remettait à nouveau en couple avec un homme. Car si lui n'avait pas de regret comme il en avait parlé, elle en avait, car elle s'était éloignée de sa propre personne, s'étant perdue et voulant se retrouver et pour cela cherchant à comprendre ce qui l'avait mené à agir de la sorte, car pire que d'avoir perdu le blond, elle avait changée suite à cette histoire et pas forcément en bien étant désormais habitée par un monstre de colère et de jalousie qui la poussait à agir de manière irréfléchie qui n'était pas correcte et pas vivable pour l'aigle qui était habituée à contrôler ses réactions et son caractère volcanique qui lui avait toujours posé problème, mais qu'elle avait appris à maîtrisé. Maîtrise qui s'était totalement envolé depuis quelque temps au profit d'une adolescente quasiment tout le temps hystérique et méchante parfois envers des personnes qui ne le méritaient pas et qui n'avaient pas chercher à l'énerver étant juste au mauvais endroit au mauvais moment. Sans doute qu'après cette bonne discutions, elle pourrait retrouver un peu de paix et de sérénité sachant ce qui l'attendait dans les jours et semaines à venir et sachant désormais qu'elle avait raison d'espérer et de se battre pour le cœur du blondinet qui était juste difficile à toucher.

" Trop tard oui, mais avoir des regrets signifie pour moi tirer une leçon alors même si ils sont pesants, je suis contente d'en avoir pour savoir quoi changer, ce qu'il ne faut jamais refaire aussi. Mais tu as peut-être raison cela ne sert peut-être pas réellement à grand chose dans certaines situation" Quand tout était trop compliqué pour être amélioré ou modifier les regrets n'étaient que des poids non-utiles étaient-ils dans ce genre de cas ou pouvaient-ils encore sauver ce qu'il existait en eux et entre eux surtout rien n'était moins sûr seul merlin possédait la réelle réponse et il n'était pas du genre à communiquer ses informations préférant surement se distraire en les regardants tous autant qu'ils étaient bataillé avec les cartes qu'il leur avaient donné à leur naissance. Certains étaient mieux lotis que d'autre dans la loterie de l'existence et souvent la brunette pensaient ne pas être à plaindre et d'autre, elle aurait aimé avoir une autre destinée comportant moins de complication et de souffrance diverse et variée. Surtout qu'elle venait de lui avouer que si elle s'était laissé faire dans la salle de bains des préfets, c'était parce qu'elle était à l'origine des messages reçu par le blond pour le tenir au courant de ses faits et geste, elle s'était dit que si il voulait la surveiller, elle allait l'aider d'une certaine manière et pouvoir jouer un peu de l'autre en l'énervant et en lui donnant envie de venir lui faire une crise, elle n'avait pas prévu la suite à vrai dire ne pensant pas à ce moment là qu'elle coucherait à nouveau avec lui alors qu'elle avait rendez-vous avec un autre type qui n'était pas au courant qu'il était simplement utilisé à des fins égoïste Télia c'était sentie mal pour lui bien sûr, mais pour gagner, il fallait savoir de temps à autre jouer des cartes qu'on appréciait ne pas avoir à utiliser et en plus, il n'avait perdu qu'une soirée de sexe, ils ne se connaissaient quasiment pas et ne s'étaient pas promis un dîner aux chandelles et le mariage alors cela avait un peu atténuer ses remords même si ceux ci avait été présent quand elle c'était souvenu qu'elle était venue devant la salle de bain des préféts pour voir quelqu'un qui devait l'entendre sans se douter de ce qui se tramait dans son dos et en plus de cela elle n'avait pas pu prévoir la réaction du mec en question qui découlait de son propre comportement qui avait fait pencher la balance envers un coup de poing dans la face à Tibus qui n'avait pas réellement apprécier ce geste là d'ailleurs ce qui était tout à fait normal et compréhensible. Et puis il ne lui avait pas semblé avoir entendu des reproches dans le ton de la voix du garçon et dans ses mots, mais elle tenait quand même à remettre les choses au clair pour ne pas passer pour une psychopathe qui avait voulu que son amant se prenne un coup en pleine poire pour ses beaux yeux.

" Je n'avais pas réellement prévu tout ce qui s'est passé, je voulais que tu viennes que tu me fasses une crise et que cela me prouve encore une fois que tu prenais du temps pour moi-même si c'est essentiellement pour me gueuler dessus et casser mes coups. Je ne pensais pas coucher avec toi et encore moins qu'il nous surprendrait le coup n'était donc pas prévu sinon j'aurais pu le mettre moi-même cela aurait été mieux pour mes nerfs et moins douloureux pour toi" Parce que oui, elle pouvait-elle aussi jouer, mais n'irait tout de même pas aussi loin que pouvait aller le Poufsouffle et comme il avait été durant sa soirée qui avait particulièrement refroidie Télia avant que celle-ci ne reprenne du poil de la bête pour pouvoir à nouveau jouer et tenter un gros coup de poker en testant la porte de la jalousie du blaireau cela avait fonctionné dans un sens et dans l'autre tout en était ressortie encore plus compliquer comme si être aussi proche ré ouvrait en chacun un tiroir fermé et douloureux qui les perturbaient et qui les empêchaient d'agir à nouveau comme avant cette coucherie et pourtant le blond avait encore envie d'elle ayant tenté par deux fois de finir cette conversation par des galipettes et ayant été repousser par Tel qui ne voulait pas avoir à donner son corps après avoir ouvert autant son coeur et sans qu'une belle promesse ne soit ressortie de cette conversation. Il y avait bien entendu autant de positif que de négatif, mais ils ne sortiraient surement pas de ce lieux unis et amoureux comme au premier jour alors ce n'était pas une totale victoire pour la brune. Mais c'était un petit pas qu'elle prenait quand même parce que chaque avancée était une bonne chose dans la vie et que même les petites choses parfois insignifiantes devaient être appréciées au risque de le regretter plus tard. Et si le blond reprenait ses habitudes en faisant de l'humour sans doute pour alléger la situation la brune, elle souriait pour lui montrer qu'elle était contente d'avoir pu parler avec lui qu'il le sache et qu'il comprenne qu'elle avait besoin de ce genre de chose même si c'était dur pour lui d'avoir à laisser de côté sa carapace, elle était là pour lui et ne le jugeait pas quoi qu'il arrive même si parfois, elle n'était pas en accord avec ses actes et sa façon de parler, elle ne tombait jamais dans le jugement facile.

" À faire attention à ceux qui tournent autour de moi ? Où a tenter de prendre des photos de moi nue ? Je m'imagine plein de choses avec toi, tu sais et je vais tenter de démasquer tous tes espions un par un. Mais je suis contente de t'entendre dire que tu fais attention à moi, ma fierté remonte en flèche" Il ne servait à rien de s'acharner encore à vouloir, faire parler le garçon le principal avait été dit ou entendu que cela soit par lui ou même par elle alors ils pouvaient retourner vers une façon de discuter plus sécuritaire pour eux deux et surtout pour le blaireau qui avait sans doute celui le plus bouleversé par cette conversation non voulu et qui l'avait pousser en dehors de ses retranchements lui qui n'avait pas dû prévoir une telle chose quand il était venu se planquer ici après lui avoir envoyé le contrat les liens en tant que sexfriend, il pensait surement se faire tirer les oreilles vu qu'il connaissait le caractère tout feu tout flamme de Télia qui n'allait pas accepter tous ses termes sans rien dire, c'était inimaginable et le Pouffy devait bien le savoir pour ne pas avoir osé lui donner en main propre, mais elle-même n'avait pas prévu que le tout devienne aussi personnelle qu'elle n'arrive plus à maintenir son besoin de réponse, sa curiosité qui la poussait à vouloir comprendre le jeune homme, et son besoin immense d'être rassurée, de se sentir importante pour quelqu'un, son manque d'amour était ressortis au mauvais moment et ils du beaucoup parler pour que cela s'arrange et si elle ne se sentait pas plus aimer qu'avant elle se sentait plus apaisée de savoir que tout n'avait pas été totalement rose du côté du blondinet après leur séparation. Pas qu'elle soit heureuse qu'il souffre ou quoi que se soit juste qu'il ne soit pas totalement indifférent au fait qu'ils se soient séparés lui suffisait amplement.

Et bien sûr, elle avait tendu la perche au garçon en reparlant de leur partie de jambes en l'air ayant eu lieu quelques jours plutôt, mais il fallait bien retourner sur un sujet familier du blondinet et léger pour finir cette discutions d'une bonne manière sans avoir les yeux rouges et ressembler à un panda enrhumée chose surement ratée pour Télia qui devait réellement avoir une sale tronche et qui allait devoir ruser pour sortir d'ici avec une pareille face. " Heureusement ! Si tu ne voulais plus coucher avec moi, j'aurais tout perdue, mais je reste une bombe atomique super ouverte au lit et avec qui tu adores t'amuser" Elle pouvait le taquiner un peu maintenant se sentant beaucoup plus à l'aise et en confiance. " Et petit secret coucher avec toi valait réellement le coup" Et flatter son égo serait pas mal non plus qu'il ne lui fasse pas la tête pour ne pas avoir été assez gentille avec lui et ne pas avoir répondu correctement à son semblant de compliment. Un jour Télia éditerait un comprendre Tibus Tagel pour les nuls, sans doute un très très gros livre, mais qui serait utile à bien des gens dans sa situation. Mais elle prenait un chemin risqué, car le Poufsouffle pouvait prendre cela comme des avances et croire qu'elle voulait bien coucher avec lui maintenant parce qu'elle n'était pas certaine qu'il soit en état pour cela, mais elle n'était pas dans l'esprit d'un garçon alors elle ne pouvait pas savoir avec exactitude. " Faudrait peut-être que je me lève de tes jambes maintenant si on se fait attraper, on va avoir des soucis..." Car cela pouvait laisser porter à confusion étant donné qu'elle était à califourchon sur lui et qu'ils étaient dans un coin isolé de la bibliothèque ce qui pouvait emmener à penser qu'ils se cachaient, ce qu'il faisait réellement en réalité, mais pas pour des activités cochonne. Bien que cela soit pour ça que Tibus avait tiré Télia jusqu'ici, voulant trouver une échappatoire à une conversation désormais terminée la jeune fille n'ayant plus rien à demander.

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NEUTRE
Tibus T. Tagel
Tibus T. Tagel
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Anciennement Poufsouffle J'ai posté : 538 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 8 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977. . Je suis un aventurier : on peut me blesser A savoir sur toi : « T’as de belles cuisses, elles ouvrent à quelle heure ? Oui je suis très classe on me le dit souvent. J’aime les femmes, surtout lorsqu’elles sont nues, j’aime la nourriture, surtout quand elle est servi directement dans mon assiette. Si le sexe était un sport, je serais surement champion du monde. Si vous voulez attirer mon attention, juste besoin de sortir un sein. Mais j’vous promets au fond je suis pas méchant, je suis même cool. Et puis je suis un maître en ce qui concerne l’organisation de soirée. Vous pouvez d’mander à n’importe qui. Sexe, alcool, drogue, bouffe, j’profite de la vie à fond pour pas mourir con. »

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Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.  Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 EmptyDim 15 Jan - 20:26


“Le plaisir c'est important. Ne rigolons pas avec ça.”



Télia & Tib'




Tibus aurait aimé avoir la solution pour que tout s’arrête, pour ne plus ressentir rien, pour ne plus avoir mal. Cette discussion était bien trop compliquée et bien trop éprouvante pour un garçon comme lui. Il avait du mal à suivre, du mal à gérer toutes les émotions qui étaient en train d’envahir son corps et son esprit en ce moment même. Le jeune Poufsouffle n’avait pas l’habitude de se confier comme ça de la sorte. Au contraire, il avait en temps normal une grande maîtrise de lui-même qui passait par le fait de tout garder pour lui. Jamais il ne se prenait à étaler ses sentiments, à avouer ses faiblesses ou à montrer un attachement. Il préférait rester totalement fermé, à tel point que certaines personnes se mettent à penser qu’il n’éprouvait rien du tout. Il n’était pas un robot loin de là, mais parfois il pouvait donner cette impression. Toujours garder ses émotions sous contrôle était une habitude pour le Jaune et Noir, c’était quelque chose qui faisait partie de lui, quelque chose qu’il avait réussi à très bien maitrisé par le passé. Et pourtant, aujourd’hui, tout semblait partir en fumée. Comme si tous ses efforts n’avaient jamais servi à rien. Il se retrouvait faible, à fleur de peau et anormalement vulnérable en ce jour, face à Télia. Pourquoi ? Lui-même ne savait pas réellement pourquoi. Il ne comprenait pas pourquoi la jeune femme avait un tel effet sur lui et comment elle faisait pour détruire toutes ses certitudes en un claquement de doigt. Qu’importe ce qu’elle disait aujourd’hui, il ressentait une fulgurante douleur. Il était mal, se sentait dépourvu de toute énergie, comme si la jeune femme était en train de tout lui prendre. Il ne savait plus comment réagir, et dans un même temps, il n’arrivait même plus à contrôler ses propres émotions. Cette discussion il ne l’avait pas choisi. Il aurait voulu l’éviter, s’il avait pensé une seule seconde qu’ils allaient en arriver jusque-là. Mais le pauvre garçon n’avait rien vu venir. Il s’attendait à une conversation tout à fait banale sur le fameux contrat qu’ils avaient décidés d’instaurer entre eux. Il s’était attendu à des échanges plutôt houleux, à des disputes peut-être, mais certainement pas à ça. Pourquoi cela faisait autant mal alors ? Comment en étaient-ils arrivés là ? Tibus n’était pas croyant. Il ne pensait pas qu’il existait une entité supérieure qui dictait leur conduite, et qui les poussait vers un chemin ou un autre. Il n’avait jamais cru au fait que sa vie soit toute tracée d’avance. Il n’était pas du tout comme ça. Et pourtant, il avait l’impression que ce qui se passait en ce moment était une sorte de punition pour lui. Est-ce que quelqu’un pensait réellement qu’il avait trop mal agi et le forçait à faire face à ses actes désormais ? Il devait ressentir toutes ces émotions qu’il avait tant voulu jeter par la fenêtre pendant si longtemps. Il avait mal agi avec Télia. Il avait fait des erreurs, ne l’avait pas considéré à sa juste valeur, ne lui avait pas accordé assez d’attention, lui avait mené la vie dure une fois séparé, et avait raconté des tas d’horreurs sur la jeune femme a beaucoup de personne pour s’assurer que personne ne lui tourne autour, pour être sûr qu’il avait encore la main mise sur la Serdaigle et qu’elle était sa propriété, sans toutefois la vouloir entièrement. Le punissait-on à cause de ça ? Il n’avait pas été tendre, il n’avait pas agi comme il aurait dû. Mais malgré cela, il était un adolescent, il faisait des erreurs, et c’était normal. C’était ce qui allait l’aider à grandir, à comprendre. Leur relation amoureuse avait toujours été compliqué, rien n’avait jamais été simple, comme s’ils n’avaient jamais compris comment vivre ensemble. Pourtant malgré tout, ils revenaient toujours l’un vers l’autre. Une force les poussait l’un vers l’autre. Etait-ce réellement un hasard ou est-ce que cela signifiait quelque chose de plus profond ? Tibus était totalement perdu, il ne savait pas ce qui allait suivre, il n’avait plus le contrôle de rien, et c’était sans doute l’une des pires sensations pour lui. Etait-il possible que quelque chose recommence entre les deux adolescents ? Les choses étaient déjà tellement compliqués, ils étaient tellement différents, leur caractère était tellement fort, alors auraient-ils vraiment la force d’assumer une relation d’une telle envergure ? Tellement de questions auxquels aucun des deux n’avaient de réponses. Tibus ne savait même pas ce qu’il voulait, trop perdu dans un flot d’émotions qu’il ne contrôlait plus. Il avait besoin de reprendre ce contrôle sur lui-même pour relever la tête et enfin faire face à la situation. Mais cela lui paraissait presque impossible face à Télia dans cette bibliothèque. Malgré tout ce qui s’était passé entre eux, ils étaient toujours là, presque deux ans après le début de leur relation. Ils étaient toujours proches l’un de l’autre. Tibus ne pouvait pas totalement lâcher la jeune femme et la laisser partir. C’était plus fort que lui mais il avait besoin de la voir dans son champ de vision, de savoir ce qu’elle faisait, et qui elle fréquentait. C’était un désir qu’il ne contrôlait pas, une possessivité mal placé, et une jalousie incompréhensible. Mais pourtant, il ne s’impliquait pas avec elle, il ne faisait pas de pas vers elle, continuant à coucher à droite à gauche. Il n’y avait pas de logique à son comportement que lui-même ne comprenait pas totalement. Qu’est-ce qu’il voulait ? Il n’arrivait pas à réfléchir, il n’arrivait pas à comprendre. Il avait besoin de logique. Mais le problème était sans doute là. Après tout dans les relations amoureuses, il y a très peu de logique, chaque personne est simplement guidée par ses sentiments. L’amour est étrange, c’est un sentiment incontrôlable qu’on ne comprend pas forcément, mais qui ne relève en rien de la logique. Ce qui était sûr, c’était que les deux adolescents ne pouvaient pas continuer comme ça. Ce n’était pas possible, ils se faisaient trop mal et se détruisaient peu à peu. Mais ils ne savaient pas comment faire, comment avancer. Ce n’était que des adolescents, ils n’avaient pas toutes les clés pour réussir, du moins pas encore. Au cours de cette conversation, Tibus s’était tout de même révélé en avouant à la Serdaigle qu’il avait besoin de sa présence dans sa vie. Encore une chose qu’il ne pouvait pas expliquer mais qui était pourtant vrai.

Ils pouvaient avoir des regrets, ils pouvaient refaire le monde avec des reproches. Mais ça ne servait à rien, ce n’était pas productif et de toute façon Télia et Tibus ne pourraient jamais changer ce qui s’était passé avant. C’était le passé. Il n’existait aucune formule, aucune potion qui leur permettrait de remonter le temps, alors à quoi bon continuer sur cette lancée, à quoi bon continuer à reprocher à l’autre ses erreurs passées. Le passé était révolu. Ils pouvaient continuer à en parler pendant des heures et des heures, continuer à polémiquer sur le sujet, mais quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent, leurs erreurs resteraient inchangées. Peut-être que c’était le moment de prendre une leçon justement, de se rendre compte de ce qu’ils avaient fait pour changer, et pour ne pas les reproduire à l’avenir avec eux, ou avec quelqu’un d’autre. C’était à ça que ça servait après tout, à se remettre un minimum en question. Si un jour, le Serdaigle et la Poufsouffle revenaient à se remettre en couple, peut-être qu’ils repenseraient à cette discussion, qu’ils repenseraient à toutes les erreurs qu’ils avaient commises, et feraient les choses autrement. Ils n’auraient pas le choix s’ils ne voulaient pas finir dans un mur comme la première fois de toute façon. Néanmoins, cela n’empêchait pas Télia d’avoir des regrets. Tibus lui ne voulait pas penser comme ça. Il ne voulait pas avoir de regrets, pas sur quelque chose dont il n’avait absolument aucun pouvoir. Ça ne servait à rien, ça lui ferait perdre du temps, et il n’avait vraiment pas besoin de ça en plus. Peut-être que Télia aurait préféré entendre d’autres mots de sa bouche. Peut-être que la demoiselle aurait voulu savoir qu’il regrettait d’avoir agi de la sorte avec elle, de ne pas s’être battu pour leur couple, et d’avoir tout gâcher. Tibus s’en était assez voulu, il avait eu mal pendant des mois et des mois après leur rupture, et n’avait absolument pas envie de tomber là-dedans à cause de regrets. Télia se torturait l’esprit en s’en voulant de comment leur relation avait pris fin. Mais elle ne devrait pas, elle se faisait plus de mal qu’autre chose en pensait de la sorte. Tibus avait donné un peu d’espoir à la jeune femme en lui faisant comprendre qu’il y avait peut-être une chance qu’il se passe quelque chose entre eux à nouveau. Il ne pouvait rien lui promettre car lui-même ne savait absolument pas ce qu’il voulait, mais il pouvait lui donner ça. Car il savait qu’entre eux, ce n’était pas encore fini. Ça ne pouvait pas l’être vu leur état du jour quand ils venaient à avoir une conversation sur ce qu’ils ressentaient. Malgré ça, Tibus savait qu’il n’avait pas un temps illimité. Il n’aurait pas des mois et des mois pour se décider. Télia en avait marre d’attendre, ça devenait compliqué pour elle aussi. Tibus avait besoin de recul. Et pour le moment, il n’arrivait pas à en avoir. Il ne voulait pas promettre quelque chose à Télia parce que c’était ce qu’elle avait envie d’entendre. Il avait envie de s’écouter lui-même tout simplement. Il était perdu dans ses sentiments. Tibus n’avait pas de solution pour rendre les choses plus claires. Dès le lendemain, il recommencerait surement à se taper des greluches, en espérant que ce soit la solution miracle. Ca ne l’était surement pas, mais c’était quelque chose de simple, qui pouvait peut-être simplifier ses pensées, qui étaient devenus bien trop compliqués pour un garçon comme Tibus. Il lui avait dit qu’il ne disait pas grand-chose, parce qu’il était comme ça. Il ne parlait pas beaucoup, pas sérieusement en tout cas. Ils ne pouvaient pas refaire l’histoire de toute manière. La jeune femme lui répondit simplement que peut-être était le contraire, elle disait trop de choses. Elle était d’accord avec lui, il n’existait pas de sortilège pour changer ce qu’il s’était passé. Tous les deux avaient été coupables. Ils avaient leur part de responsabilités dans ce qu’il s’était passé pour eux.

Le jeune homme resta silencieux après ce que son ex petite-amie venait de dire. Il n’avait pas les mots, ne savaient pas quoi répondre, alors comme à chaque fois, dans ses cas-là, il n’ouvrait pas la bouche et laisser passer. Ils étaient tous les deux sur le sol de la bibliothèque, dans un endroit que Tibus n’aurait jamais choisi pour une telle conversation. Car leur discussion était plus qu’intime et personnelle, et que c’était étrange de continuer dans un endroit où quelqu’un pouvait arriver à n’importe quel moment et les couper. Et même si Tibus s’était un peu plus ouvert, il essayait toujours tant bien que mal de garder sa carapace, ce masque qui lui permettait de se protégeait, sur lequel les sentiments glissaient sans jamais l’atteindre. Elle empêchait Télia de totalement entrer dans son intimité, et de découvrir tous les secrets qui se cachaient en dessous. Parce qu’il ne voulait pas être vulnérable, il ne voulait pas donner le pouvoir à quelqu’un de prendre le dessus pour lui. C’était imaginable pour un garçon comme Tibus. Pourtant tout semblait aller de travers aujourd’hui pour le Jaune et Noir. Il ne contrôlait plus rien, les émotions étaient en train de lui couper le souffle, et sa carapace était en train de se fissurer dangereusement, prête à lâcher. Il ne faisait pas le malin, car c’était l’une des dernières choses qu’il avait envie actuellement. Il avait fui le regard de la belle une première fois car il avait senti tout lui échapper. Il ne voulait pas qu’elle le voit dans cet état lamentable. Comme s’il voulait qu’elle continue à croire que c’était un mec sans cœur, comme si avoir des sentiments était réellement une marque de faiblesse. Peut-être qu’on lui avait trop dit, ou peut-être qu’il s’était lui-même fait une image d’un homme qui ne pleure jamais. Et pourtant aujourd’hui, dans ce petit recoin de la bibliothèque on pouvait se rendre très clairement compte que Tibus Tagel n’était pas qu’un robot sans cœur, qu’il avait lui aussi des sentiments, que son cœur battait comme tout le monde, et qu’il n’était pas invincible. Une grande désillusion pour lui-même d’ailleurs. Montrer ses sentiments était aussi dur que de les avouer. Les filles avaient besoin de ça, et il le savait. Télia aurait sans doute voulu qu’il soit plus expressif pendant qu’ils étaient ensembles. Mais en s’ouvrant un peu sur cela, il avait simplement peur de ne plus rien contrôler et de totalement sombrer. Une peur incontrôlable qu’il n’arrivait pas du tout à gérer. Etait-il bien sans elle ? C’était une question étrange et difficile à la fois. Il avait eu l’impression réellement d’être bien à une époque. Coucher avec un tas de filles sans se prendre la tête, c’était le pied, c’était drôle et plaisant à la fois. Mais finalement, depuis que Télia était revenu dans sa vie, il avait l’impression que c’était le bordel, et que toutes ses certitudes étaient partis en fumée.

– Si je l’étais réellement, le choix serait facile, non ?

Répondit le jeune homme calmement. Si réellement il était heureux, alors il ne se prendrait pas autant la tête. Il aurait choisi de continuer sa vie avec ses greluches, une différente chaque soir et basta. Tout aurait été beaucoup plus simple. Mais ses certitudes s’étaient bien envolés et maintenant il n’était plus sûr de rien. Il était réellement perdu, rien n’allait dans la petite tête du Poufsouffle qui donnait l’impression d’avoir envie d’exploser à tout moment. Trop d’émotions, trop de pensées qui s’entrechoquaient dans son esprit, ne l’aidant pas à se concentrer, ne l’aidant pas à faire le vide et à réfléchir. Il avait totalement craqué, se mettant même à pleurer devant la jeune femme. Pour lui, c’était dégradant, il faisait pitié, et ne pensait pas être capable d’être aussi faible devant quelqu’un. La jeune femme était terriblement calme. Elle lui annonça que pleurer n’était pas un passage obligatoire, on pleurait juste quand les choses étaient trop importantes pour être supportés. Et là aujourd’hui, Tibus en avait beaucoup sur le cœur. Cette conversation l’avait encore totalement chamboulé, l’obligeant à se révéler comme jamais il l’avait fait auparavant. Tout cela avait été vraiment éprouvant. Elle continua en disant que s’il ne voulait rien ressentir, ils n’avaient rien à faire ensemble, car elle ne pouvait aimer une personne qui n’était pas prête à l’aimer en retour. La vie ne marchait pas ainsi, pas pour elle en tout cas, et c’était peut-être pour ça qu’une autre fille lui conviendrait mieux, venait-elle de dire.

– J’y arrive pas Tel … J’ai besoin de me protéger …

Sa voix se cassa une nouvelle fois. C’était dur de se confier, c’était dur de parler de soi sérieusement, et le garçon s’en rendait réellement compte maintenant. Il aimerait pouvoir réussir à faire ce genre de chose facilement mais il n’y arrivait pas. Trop longtemps à tout garder pour lui laissait visiblement des séquelles. Il rendait les choses compliqués dans leur histoire et en avait pleinement conscience. S’il n’avait pas ce blocage au niveau de ses sentiments, tout serait surement beaucoup plus facile, il pourrait totalement s’ouvrir à la jeune femme, et elle comprendrait enfin ce qu’il se passait à l’intérieur de lui. Mais c’était quelque chose de dur. Et Tibus ne savait vraiment comme faire pour travailler sur lui er y arriver. L’amour était compliqué, rien n’était jamais simple. Ce qui était drôle, c’était qu’il y avait beaucoup de contes pour enfant à propos de ça. Mais dedans, jamais ils ne semblaient rencontrer de trop gros obstacles. Tout roulait bien, et ils finissaient toujours mariés et heureux. Le prince était l’homme parfait, et il trouverait à chaque fois sa princesse. Mais la vraie vie était bien différente et les adolescents en faisaient les frais aujourd’hui. L’amour n’était pas un beau conte de fée où tout est toujours si beau et si rose. Ou tout roule tout le temps sur des roulettes, qu’il n’y a pas la moindre connerie. Malgré ça, Tibus avait tout de même un bon exemple de l’amour : ses parents. Après plus de vingt ans de mariage, ils étaient encore ensemble, amoureux. C’était un bel exemple qui donnait foi en l’amour. Alors pourquoi avec un tel exemple, Tibus avait autant de mal à croire en l’amour et à montrer ses sentiments. C’était à rien n’y comprendre. Le Poufsouffle vivait une histoire des plus complexe avec la belle Télia, truffé de nid-de-poule et d’embûche, comme si le but était de voir qui allait abandonner le premier. Car il en fallait du courage pour continuer sur ce chemin très difficile qui était encore loin d’être fini.

Télia lui confia qu’aimer était une bonne chose, qu’elle avait toujours cru que ça l’était mais au final ils étaient en train de rendre ça moche et compliqué. Elle annonça qu’elle s’était pourtant promis de ne jamais avoir le même genre d’histoire que ses parents. Tibus la regardait sans dire un mot. Il ne savait même pas de quoi elle parlait et se rendait à quel point il ne s’était pas intéressé à la jeune femme plus que ça par le passé. Il ne savait pas le genre de relation qu’avait entretenue ses parents. Télia était malheureuse et cela se sentait mais le Poufsouffle n’avait pas la moindre idée de comment il pouvait arranger ça. Ils étaient deux dans cette histoire, il n’était pas tout seul, il ne pouvait pas penser seulement à lui en permanence.

– Qu’est-ce qu’il s’est passé entre tes parents ?

Demanda-t-il, s’intéressant à la vie de la jeune femme pour une fois. Même s’il voulait savoir, ça lui permettait de ne pas trop s’enfoncer sur son sujet à lui. Ce n’était pas qu’il ne voulait pas parler de l’amour, peut-être que d’un côté il continuait à vouloir se protéger en évitant d’en parler. Mais il ne pouvait rien changer pour le moment. Il ne pouvait pas promettre à Télia que l’amour était réellement quelque chose de beau alors que lui-même n’y croyait pas totalement. La jeune femme avait vécu des épreuves dans sa vie, et de ce qu’il avait pu comprendre elle n’avait absolument pas eu le même schéma parental que lui. Etait-ce le passé, et les histoires avec nos parents qui définissaient la personne qu’on serait plus tard ? C’était étrange. Mais chacun d’eux avait des problèmes, des non-dits, des douleurs intérieures dont ils ne parlaient pas. Tib surement plus que Télia, mais cela revenait au même au final. Ils avaient du mal à communiquer sur leur intimité la plus profonde. Les regrets encore et encore. Il lui avait dit qu’il n’en avait pas encore une fois. Parce qu’il ne voulait pas en avoir, pas tant qu’il n’avait pas le pouvoir de faire quelque chose comme ça. La vie était comme elle était, et finalement il fallait accepter le passé pour pouvoir continuer à avancer. Les regrets étaient comme des boulets qu’on se trainait, ils nous ralentissaient, nous empêchaient de voir loin. Mieux valait les faire totalement disparaître. Télia en avait, contrairement à lui. Elle n’avait peut-être pas apprécié son propre comportement, sa manière de gérer les évènements. Elle pensant encore à ce qu’elle aurait pu faire différemment. Cette colère qu’elle ressentait profondément en elle venait peut-être de là, parce qu’elle n’arrivait pas à les laisser de côté. Télia lui expliqua son point de vue, il était certes trop tard pour en avoir, mais pour elle, avoir des regrets signifiait tirer une leçon, alors même s’ils étaient pesants, elle était contente d’en avoir pour savoir quoi changer, et ce qu’il ne fallait jamais refaire. Elle lui avoua qu’il avait peut-être raison, que ça ne servait peut-être à rien dans certaines situations.

– Je sais pas … Se battre pour avancer oui, rester tourner vers le passé non. Parce que ça te dévore petit à petit. Et j’ai pas envie de ça. Si toi ça t’aide d’en avoir, alors c’est peut-être mieux. Mais ça peut pas marcher pour moi.

Finit par avouer le jeune homme. Il avait sa propre idée sur le sujet, et elle avait la sienne. En fait ils n’étaient pas obligés d’être toujours d’accord. En réalité, ils ne l’étaient pas souvent, mais il y avait quelque chose entre ces deux-là que personne ne pourrait nier. Les regrets n’étaient que des poids pour le garçon qui n’avait pas envie de se laisser submerger par ceux-ci. Il voulait pouvoir être capable d’avancer, et pas d’être ralenti par ce genre de chose. La vie était bien compliquée. Beaucoup plus compliquée qu’on ne se doutait lorsqu’on était encore un enfant. Il y avait tellement d’épreuves à passer, tellement d’obstacles à surmonter, que ceux qui arrivaient à la ligne d’arrivée avaient beaucoup de mérite. Télia venait de lui avouer la vérité derrière les mots qu’il avait reçu. Ce n’était pas un hasard s’il avait su l’heure et le lieu du dernier rendez-vous amoureux de la Serdaigle. Elle lui avait envoyé elle-même le hibou pour voir sa réaction. Elle voulait qu’il réagisse et c’était ce qu’il avait fait puisqu’il était venu jouer les trouble-fête, et avait fini par coucher avec Télia dans la salle de bain des préfets alors que son rencard attendait patiemment dehors. D’ailleurs il avait un cocard en souvenir de cette nuit passé ensemble. Tibus avait été quand même un peu surpris en entendant cette déclaration. Pas un seul instant, il n’aurait pensé que c’était la jeune femme qui se cachait derrière cette mascarade. Il ne l’aurait pas non plus pensé capable d’une manipulation comme celle-ci. Mais le garçon avait décidé de la jouer cool. Il n’allait pas lui faire des reproches. Après tout que ce soit elle ou quelqu’un d’autre qui lui ait envoyé le résultat aurait quand même était le même à la fin. Il serait venu pour interrompre le rendez-vous. Alors à quoi bon s’engueuler sur ce sujet. Le jeune homme décida quand même de la taquiner en lui annonçant qu’il s’était donc pris une beigne dans le cadre de sa petite mise en scène. Télia lui expliqua qu’elle n’avait pas prévu tout ce qui s’était passé. Elle voulait qu’il vienne lui faire une crise et que cela lui prouve qu’il prenait du temps pour elle mais elle ne pensait pas coucher avec lui, le coup de poing n’était pas prévu. S’il l’avait été, elle aurait bien pu le mettre elle-même, cela aurait été bien pour ses nerfs, et surtout moins douloureux pour le pauvre Tibus.

– T’as pas besoin de te justifier, j’t’en veux pas. C’est pas le premier poing que je me prend en pleine face. Haan arrête, je suis sûr que tu mourrais de coucher avec moi depuis un bon moment déjà, t’as juste sauter sur l’occasion.

Lança-t-il en rigolant. La conversation sérieuse était en train d’être balayer. Tibus en avait besoin pour se remettre les idées en place et pour reprendre le contrôle de lui-même. C’était une bonne chose. Elle avait donc joué, et plutôt bien d’ailleurs, puisque Tibus était totalement tombé dans son panneau. Il avait même couru. Bon après, lui avait souvent fait bien pire. Quand elle était venue à sa fête, il lui avait tout de même rendu la vie impossible à vouloir tout contrôler, et à cogner sur des mecs qui s’approchaient un peu trop d’elle. L’ambiance semblait se réchauffait quelque peu, les deux adolescents reprenaient du poil de la bête. Cette conversation avait été riche en émotion. Il en était ressorti beaucoup de choses : du négatif comme du positif. Mais au moins, ils avaient eu cette conversation. Sans vraiment en être pleinement conscient, ils en avaient probablement besoin pour ne serait-ce que d’avancer un petit peu. Le blondinet reprenait très vite ses habitudes en jouant la carte de l’humour. C’était sa manière à lui de communiquer, de remettre sa carapace en place. Télia le connaissait et le savait. Télia souriait elle aussi. Le jeune homme venait de lui dire qu’il avait souvent fait attention à elle, sinon à quoi lui aurait servi ses petits espions.

A la question du garçon, la jeune femme répondit par une nouvelle question, en demandant s’ils servaient à faire attention à ceux qui tournaient autour d’elle, ou à tenter de prendre des photos d’elle nue. Elle lui avoua qu’elle s’imaginait plein de choses avec lui mais qu’elle allait tenter de démasquer tous les espions un par un. Mais elle était quand même contente d’entendre qu’il faisait attention à elle.

– Ils ont pas réussi à me prendre des photos à poils malheureusement. Mais tu réussiras pas à tous les démasquer, j’aurais toujours une longueur d’avance sur toi.

Répondit le garçon avec un sourire malicieux. Puis si elle n’avait pas remarqué ses espions jusqu’à présent, c’était sans doute parce qu’ils faisaient un bon boulot après tout. La conversation sérieuse avait touché à sa fin et Tibus était content que son ex n’insiste pas pour revenir sur le sujet. Il avait eu assez d’émotions pour la journée avec cette discussion et préférait retourner sur des paroles plus simples plus légères pour se sentir beaucoup plus à l’aise. Il avait été très bouleversé par leur tête à tête et avait grandement besoin de souffler pour récupérer sa confiance, sa fierté, et regonfler quelque peu sa carapace qui avait été bien amoché aujourd’hui pour le coup.

Télia avait reparler de leur partie de jambe en l’air. Pour Tibus c’était une grande perche qu’elle lui lançait. Et c’était d’ailleurs un peu étrange de l’entendre reparler de ça, après tous ses refus au cours de la conversation qu’ils avaient eu. Mais au moins, ça avait le mérite d’être un sujet léger, que Tibus aimait beaucoup et maitrisait bien. Coucher avec elle valait le coup, lui avait-il dit. Télia lui répondit que s’il ne voulait plus coucher avec elle, elle aurait tout perdu, mais elle restait une bombe atomique super ouverte au lit avec qui il adorait s’amuser. Le garçon laissa échapper un petit sourire. Un sourire encore plus grand quand elle lui avoua que coucher avec lui valait réellement le coup aussi. Que cela faisait du bien à son égo.

– Du calme la bombe atomique super ouverte au lit, tu vas réveiller la bête à force de trop parler.

Lança le jeune homme avec un petit sourire. Elle le taquinait beaucoup alors il avait évidemment le droit de faire de même, et il n’allait certainement pas se priver. La jeune femme était toujours assise sur ses jambes, à cheval sur lui, dans une position plutôt équivoque pour des personnes qui débarquerait sans prévenir. D’ailleurs, Télia lui annonça qu’il faudrait peut-être qu’elle se lève de ses jambes maintenant parce que s’ils se faisaient attraper, ils allaient avoir des ennuis. Oui elle n’avait pas tort, ça risquait de porter à confusion.

– C’est ta façon polie de me dire de pas trop m’exciter parce qu’il y a pas moyen que je trempe mon biscuit dans ta brioche ?

Demanda-t-il en rigolant.




par humdrum sur ninetofive
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NEUTRE
Télia T. Dubois
Télia T. Dubois
Bonjour ! J'appartiens à la maison : Serdaigle J'ai posté : 516 hiboux. Grâce à moi ma maison a gagné : 6 pour une aventure ! Je suis de la génération : 1977 . Je suis un aventurier : On peut me blesser A savoir sur toi :
Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 Tumblr_ockmpztLRo1soa3ybo2_250
♪ Ex de Tibus ♪ A perdu sa maman ♪ Rêve de devenir avocate ♪ Cherche à récupérer son blaireau personnel ♪ N'aime pas les poufs qui tourne autours de lui ♪ Fait partie du club des premières et unique copines des dons juans avec Jaylin Adam ♪ Aime faire la fête ♪ Boire boire boire et se trémousser ♪ Est une aigle pas très disciplinée ♪ Est contre l'infidélité ♪ Est neutre dans la guerre des sorciers pour le moment ♪ Trouve que les sangs-purs en font trop par rapport aux sang-mêlé et né-moldus ♪ Trouve aussi que le ministère n'en fait pas assez ♪ N'as pas la langue dans sa poche ♪ A un caractère de feu

Ma carte de chocogrenouille
Epouvantard: Le décès de son père
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Capacité spéciale:

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MessageSujet: Re: Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.  Télia ▬  Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite. - Page 2 EmptyDim 22 Jan - 18:20
Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.
Tibus & Télia

La conversation arrivait à sa fin, les deux jeunes s'étaient un peu dits tout ce qu'ils avaient à se dire passant par tous les sujets qui pouvaient laisser à désirer entre eux deux. Le sujet de base qui était le contrat les liant comme sexfriend avait été totalement oublié par la jeune femme qui avait cherché à avoir des réponses, des questions qu'elle avait depuis trop longtemps en elle et qu'elle n'arrivait plus à garder en elle était sortie sans qu'elle ne puisse le contrôler. Télia savait que ce n'était pas le genre de conversation apprécié du garçon qui devait vraiment prendre sur lui pour pouvoir lui répondre et ne pas simplement la laisser seule dans la bibliothèque. Même si tout ceci était assez pénible au fond, ils en avaient tout les deux besoin pour aller de l'avant, pour savoir si ils pouvaient espérer ensemble ou non, pour que la jeune fille soit visée sur la marche à suivre avec son ex petit ami qui était totalement perdu et qui bloquait la jeune femme dans son épanouissement. Elle comprenait bien que cela ne soit pas simple de se livrer, elle-même ne le faisait pas forcément elle avouait avouer ses sentiments au blond sous le coup d'une trop grosse colère qui lui avait fait bien trop parler, mais il fallait bien que discutions, il y ai pour que les choses puissent être comprise par les deux parties, ce n'était pas agréable, pas simple, mais c'était une étape un peu obligatoire qui avait eu lieu aujourd'hui et c'était une bonne chose de faite maintenant le blond allait surement dès le lendemain blesser à nouveau la jeune femme en allant voir à droite et à gauche, mais désormais, elle savait qu'il était juste paumé et que si il agissait de la sorte, c'était pour ne pas avoir à se poser de question sur leur histoires compliqué. L'amour n'était pas une chose simple, cela ne l'était jamais, mais entre deux adolescents cela pouvait se compliquer encore d'avantage pour un rien, c'était la dure réalité de la vie et il fallait faire avec. Surtout qu'ils n'avaient pas réellement de repères sentimentaux enfin la jeune fille avait eu un très mauvais exemple de l'amour ses parents s'étant déchiré durant son enfance avant que sa mère ne succombe et ne laisse sa fillette seule avec son père qui avait peu de temps pour elle. Tibus lui avait eu un meilleur modèle ses parents étant toujours amoureux et ensemble même si il ne devait pas être du genre à demander des conseils amoureux à ses parents le connaissant, il ne devait pas beaucoup parler avec eux.

Il fallait désormais avancer et ne plus se poser mille et une question sur la façon dont ils auraient pu faire les choses avant cela ne servaient plus à rien de regretter leur première relation, elle était finie, et même si cela avait mal été fait, c'était ainsi, et ils ne pouvaient plus rien faire pour cela. Le blond ne voulait pas avoir de regrets les trouvant inutile la brunette, elle en avait tout de même trouvant qu'ils avaient été très bêtes de laisser passer leur chance d'une telle façon, c'était une erreur qui avait mis toute leur relation en périle, car entre eux plus rien n'avait été facile. Après une période où chacun ignorait l'autre pour ne pas avoir à lui parler ou à être proche de lui d'une manière ou d'une autre, tous avait basculé quand l'aiglonne avait appris que son ex mentait à son propos pour l'empêcher d'avoir une vie sentimental et sexuelle histoire qu'elle reste à lui sans qu'elle ne le sache. Cela n'avait pas du tout plu à la jeune femme qui n'appréciait pas que l'on mente à son sujet surtout pour une telle chose qu'elle trouvait totalement injuste et inapproprié, ils n'étaient plus ensemble, il n'avait plus à interférer dans sa vie. Au final, elle se rendait compte que ce n'était pas forcément voulu par le Poufsouffle qui devait agir sans comprendre pourquoi il faisait les choses ainsi, son besoin d'être proche de la jeune fille ne devait pas être simple à vivre avec son envie constante de liberté et de simplicité Télia n'était pas stupide, elle comprenait que cela soit perturbant elle-même n'était pas réellement bien entre ses sentiments pour le jaune et noir et son envie de tourner la page d'une histoire qui était trop douloureuse pour donner quelque chose de bien à ses yeux. Elle voulait à la fois continuer d'y croire et tout oublier pour ne pas avoir à souffrir encore et encore, c'était terrible, mais personne ne pouvaient les aider à part eux même.

Et sans doute qu'ils n'étaient pas prêts pour reprendre une relation sérieuse, étant totalement perdu l'un comme l'autre, il fallait qu'ils prennent leur temps pour réapprendre à se supporter, car leur caractère ne changerait pas du jour au lendemain, leur relation ne serait sans doute jamais un long fleuve tranquille, tous entre eux seraient sans doute toujours un peu compliqué, il l'avait avoué, il n'était pas réellement heureux sans elle sinon il pourrait faire un choix rapidement et lui tourner le dos sans scrupule, mais ce n'était pas le cas, et même si cela lui faisait plaisir, c'était aussi assez inquiétant, car cela prouvait bien qu'une dynamique malsaine était présente entre les deux adolescents qui ne pouvaient pas se passer l'un de l'autre, mais qui n'arrivent pas à être réellement ensemble sans que cela ne vire au dram. " Si tu ne l'étais pas le choix serait aussi facile, mais rien n'est jamais entre nous alors beaucoup de questions sont sans réelle réponse ", car si il était malheureux dans cette situation, il aurait profité de son ultimatum pour pouvoir revenir vers elle et améliorer les choses au lieu de cela tout, c'était encore détériorer à sa soirée où il avait agi avec violence et méchanceté envers elle voulant la forcer à n'être qu'un pot de fleur silencieux. Ce n'était pas le genre de chose à demander à Télia qui était une femme qui ne supportait pas d'être soumise ou rabaisser par un homme, elle n'y pouvait rien, c'était comme ça. Il lui fallait toujours être fière même si cela n'était pas vraiment mal placé étant donné qu'elle voulait juste être respectée et considérer à sa juste valeur.

Elle avait trop vu sa mère souffrir du comportement irrespectueux de son père qui l'avait humilié en la trompant et en se montrant très méchant envers elle pour avoir la garde de leur enfant, la séparation ne s'était pas bien passer et cela avait éloigné la fillette de son père ce qui n'avait jamais pu être rattrapé trop de mal avait été fait, alors elle pouvait comprendre que le blondinet ne souhaite pas lâcher prise que cela lui fasse peur, qu'il ressente le besoin de se protéger pour ne pas avoir à souffrir, mais en amour, il fallait savoir prendre le risque sinon cela ne servait à rien et aucune histoire ne pouvait émergé. Oui, cela pouvait être très douloureux, elle le savait et tout le monde était au courant que ce sentiment puissant était à double tranchant puissant et incontrôlable pour l'être humain, il pouvait apporter le bonheur comme le malheur dans la vie des personnes visé personne n'y pouvait rien et le fuir toute sa vie n'était pas profité réellement de son passage sur terre. " Je comprends, mais tu ne pourras pas continuer ainsi toute ta vie, sinon tout le monde abandonnera et là, tu auras de vrais regrets d'avoir laissé ta peur te bouffer la vie, c'est un risque à prendre certes, mais tu devrais pouvoir le faire si la personne en vaux le coup ", C'était ainsi qu'elle voyait les choses en tout cas et elle voulait faire partager son point de vue à son ex petit ami profitant du fait de pouvoir réellement lui parler pour dire ce qu'elle avait sûr le cœur, pour une fois qu'il l'écoutait vraiment, il fallait bien en profiter, car Télia ne savait pas quand une telle conversation aurait lieu à nouveau surement dans très longtemps connaissant le blaireau.

Télia avait ensuite parlé de ses parents, en comprenant qu'elle était en train de créer le même genre d'histoire qu'eux cela la peinait, car elle s'était promise de ne jamais rendre l'amour aussi moche et compliqué qu'eux l'avaient fait, brouillant la vue d'une petite fille qui n'avait demandé qu'à croire au prince charmant et à la belle princesse. Son rêve avait été tué dans l'œuf et cela devait sans doute jouer sur ses histoires d'amour actuel, quand on avait un mauvais modèle, on répétait des erreurs qui n'avaient pas lieu d'être comme pour suivre l'exemple qui nous avait été donné. Pourtant, la brunette parlait peu de l'histoire de sa famille, peu de personnes à Poudlard savaient que sa maman était décédée et que ses parents étaient divorcés avant que cela n'arrive parce que ce n'était pas glorieux. Elle était étonnée et contente de voir que Tibus prenait le temps de s'intéresser pour une fois à sa vie cela devait être l'une des premières fois qu'il lui posait une question importante sur elle, réellement une question ne concernant pas le sexe ou les garçons et cela faisait plaisir à voir. Même si pour se faire, ils avaient dû avoir une conversation difficile et complexe cela avait quand même porté ses fruits d'une certaine façon, c'était une bonne chose et un point positif dont il faudrait se souvenir par la suite pour ne pas retomber dans la colère trop rapidement. " Mes parents, s'étaient assez compliqué mon père à eu une liaison, trompant ma mère qui la découverte, je ne sais comment il refuse de me le dire... Et ils ont divorcé bien entendus ma mère ne pouvant pardonner une telle chose et là tout à virer au drame, moi, je ne saisissais pas tout, j'étais toute jeune et je les ai vu se battre pour avoir ma garde, ils me demandaient de choisir entre mon papa et ma maman et c'était impossible pour cela. Le juge à tranchée et j'ai été vivre avec maman sauf qu'elle est décédée et j'ai dû aller vivre avec mon père qui je pense m'en veux un peu de ne pas avoir choisi entre lui et elle à l'époque"

Comme si une petite fille pouvait choisir entre ses deux parents alors qu'elle ne comprenait rien à ce qu'il se passait dans son petit monde empli d'innocence et de beauté. C'était bien trop demandé et si elle en payait aujourd'hui les pots cassés, elle trouvait cela un peu stupide de la punir pour une chose qu'elle ne pouvait pas faire et qu'elle ne pourrait jamais faire. Tibus lui avait de la chance avec sa famille, elle espérait qu'il s'en rendait compte et qu'il ne gâcherait pas ses relations avec eux plus tard. Télia aurait apprécié voir son père exprimer des regrets pour son comportement passé, mais peut-être qu'il était comme Tib et qu'il pensait que les regrets n'étaient pas une chose utile et que cela ne faisait rester dans le passé sans ne jamais avancé, il ne voyait peut-être pas les choses comme elle, sans doute devrait-elle un jour trouver le courage d'en parler pour pouvoir savoir. Elle venait d'avoir la preuve qu'une conversation sérieuse était la meilleure des solutions pour apaiser un cœur en peine, elle-même se sentant bien moins triste maintenant qu'un tas de choses avait été dite, tout garder en soit était pesant. " Nous fonctionnons tous différemment là où cela bloque certains dans le passé cela se transforme en moteur pour d'autre et une troisième catégorie ne trouve pas cela utile ou nécessaire, c'est la beauté et la complexité de l'humanité, on doit tous cohabiter sans être semblable ce qui met nos différences en porte-à-faux" Il n'était jamais simple de s'entendre avec des personnes trop différentes de nous et c'était sans doute pour cela que les deux jeunes avaient des difficultés à communiqué leur mode de vie et leur caractère était à l'opposé l'un de l'autre ce qui était assez étonnant pour des adolescents ayant à un moment donné été en couple.

Voulant être franche l'aigle parla de son plan pour faire venir le garçon à son rencard exprès pour le voir réagir et qu'il prouve qu'il s'intéresse bien à elle, c'était un peu narcissique de sa part de vouloir ainsi être le centre de l'attention du garçon, mais elle ne pouvait pas faire autrement elle avait besoin de voir qu'il était intéressé par elle, qu'il ne l'oubliait pas malheureusement tout ne s'était pas passé comme prévu étant donné qu'elle avait cédé au garçon et avait coucher avec dans la salle de bains des préfets alors qu'elle voulait juste le rendre un peu jaloux et le faire criser un peu avant qu'il ne retourne à ses occupations et elle aux siennes. Elle n'avait donc pas tout calculé et surtout elle avait oublié le garçon avec lequel elle avait rendez-vous qui n'avez pas apprécier de se voir laisser pour compte par une fille qui s'envoyait en l'air avec un autre mec à deux pas de lui. Pour une fois, l'aigle avait simplement éteint son cerveau pour ne plus penser à rien et juste suivre ses envies ce qui avait été à la fois concluant et désastreux vu que le mec qu'elle devait voir avait taper sur Tibus pour se défouler de la rancune qu'il ressentait pour la bleu et argent qui l'avait trahie sans le monde remord. N'étant pas violente de base la jeune femme ne voulait pas que cela finisse par des coups, mais elle ne pouvait pas prévoir une telle réaction n'ayant pas pour but de coucher avec son ex alors qu'elle le lui refusait la chose depuis un bon moment. " Moi, je m'en suis voulu d'avoir craqué sans penser à ce mec qui attendait dehors, hum, je pense que là, tu m'as pris pour toi, c'est ta petite personne qui ne cessait de demander pour que l'on remette le couvert pas l'inverse" Et oui, le blond était plus demandeur que la brune, mais en même temps, il était plus porté sur la chose que son interlocutrice.

La conversation sérieuse était bel et bien derrière eux le garçon l'enterrait avec le retour de ses blagues plus ou moins douteuses qui en temps normal ne faisait pas rire la jeune femme la mettant souvent en colère, car elle gâchait toute tentative d'être sérieuse là elle comprenait pourquoi il les dirigeaient vers quelque chose de moins sérieux et de plus drôle pour les faire doucement reprendre le contrôle de leurs émotions et recommencer une conversation normale. D'ailleurs, la jeune femme allait se relever de sûr les jambes de son ex que cela pouvait porter à confusion dans un lieu tel que la bibliothèque cela passerait très mal d'être découvert ainsi. " Quel dommage, je peux être forte, tu sais, je n'avais jamais fait attention jusqu'à présent, mais j'ouvrirais l'œil, cela ne devrais pas être bien compliqué quand même" Pour pouvoir savoir qui était du côté du Poufsouffle et n'était proche d'elle que pour le servir cela lui serait sans doute assez utile à l'avenir, il lui faudrait donc faire bien attention. Même si oui, il risquait de toujours avoir un pas d'avance sur elle connaissant son esprit très imaginatif dans de telle situation. Surtout qu'elle n'aimait pas jouer de manière inégale, de faire des coups dans le dos de l'autre, mais cela ne gênait pas le garçon qui lui n'avait qu'un objectif pouvoir en savoir le plus possible sur son ex pour pouvoir coucher de nouveau avec elle et qu'elle ne l'oublie pas. Au fond, cela n'était pas bien méchant même si Tel n'était pas souvent réceptive et ouverte à des parties de jambes en l'air sans lendemain ce n'était pas son genre de relation et elle n'y pouvait rien, elle avait craqué avec Tibus mais elle ne comptait pas cela comme une relation basé uniquement sur du sexe entre eux, c'était tellement plus complexe que cela, sinon tout aurait été beau sous le soleil.


Rentrant de le vif du sujet la jeune femme avait alors reparler de leur partie de jambes en l'air imprévu, avouant qu'il était drôle que cela ait un peu tout chamboulé dans leur relation alors que le blond adorait normalement cela pour la simplicité de la chose. L'aigle poussa même le vice à se vanter un peu d'être une bombe atomique au lit et qu'il ne trouverait pas mieux qu'elle, c'était un peu une façon de se mettre en avant et de se lancer un peu des fleurs pour être en confiance. Mais cela semblait réveiller les envies du blond qui avait déjà essuyé deux refus de la part de la jeune femme qui ne voulait pas coucher avec lui aujourd'hui sa réponse n'avait bien entendu pas changé ce n'était pour elle pas le bon moment pour un moment intime. " La bête dort, c'est nouveau ça maintenant ? Je la voyais plutôt du style prête vingt-quatre heures sur vingt-quatre suis un peu déçue pour le coup" Mais elle quitta ses genoux pour mettre un peu d'écart physique entre eux deux et ne pas avoir envie de succomber, son corps pouvait-être plus faible que son esprit, c'était donc à elle de tenir et par conséquent de mettre de la distance, elle allait retourner à sa tour pour faire un peu le point et elle reverrais surement rapidement le garçon après tout, ils étaient dans la même école. " C'est tout à fait ça pas de biscuit dans brioche aujourd'hui, je pense qu'il vaut mieux que je te laisse" Elle se pencha et l'embrassa sur la joue en souriant avant de quitter le lieu de paix. Cela avait été dur et pénible, mais l'éclipse se levait enfin sur leur relation, ils n'avançaient plus dans le noir complet, mais commençaient à apercevoir les fins rayons de l'aube, ils leur faudrait du temps avant d'arriver au zénith de leur relation, mais ils étaient en bonne voie.

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Télia ▬ Tu peux prendre ce que tu veux si tu le veux assez fort. Mais après il faut courir vite.
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