Phoenix E. Malefoy * "Un jour Drago a dit "Tu t'imagines, se retrouver à Poufsouffle ? Je préférerais m'en aller tout de suite."... Elle est restée."

Traditionellement, les Malefoy n'ont qu'un seul enfant, toujours un garçon, on ne sait pas trop comment ils font... même si l'on s'en doute un peu. Le soucis, c'est que la version officielle n'est pas toujours très vraie. Par exemple... Quand un Malefoy donne naissance à des jumeaux au début des années 1900 et qu'il n'ose pas en abandonner un, de peur de faire le mauvais choix, de choisir le mauvais bébé, le moins fort, le plus fragile, celui qui ne le couvrira pas d'honneur. C'est ainsi que depuis le début du vingtième siècle, il existe deux branches Malefoy, dont la seconde vie dans l'ombre de la première, se faisant plus discrète, en partageant pourtant les même traditions, les mêmes aspirations... C'est dans cette branche cadette qu'est née Phoenix, cousine du Drago malefoy que nous connaissons tous.

Donc, en théorie, les Malefoy n'ont que des fils. A d'autres. En 1980 Lucius Malefoy a dût faire une tête de cent pans de long en apprenant la naissance de sa nièce avec deux mois d'avance, au cours d'un voyage d'affaire à Moscou. C'est pour cela d'ailleurs qu'il n'a pas parlé de ce bébé à Drago, qui a ignoré l'existence d'une cousine jusqu'à son entrée à Poudlard. Une fille... La branche principale se sentait presque déshonorée par un tel affront. Inutile de dire comme c'était par la suite assez tendu dans les réunions de Mangemorts...

Comme son cousin, Phoenix a été endoctrinée dès le plus jeune âge à devenir une parfaite petite sang-pur. A mépriser ceux qui lui étaient inférieur. Heureusement pour la blonde, elle a échappé à l'emprise paternelle en arrivant à Poudlard. Ce soir-là, elle a peut-être bien manqué de tuer son cousin, quand il a entendu Minerva McGonagall appeler une « Malefoy Phoenix ». Et quand le choixpeau a dit «Poufsouffle» il a probablement eût envie de la tuer, Phoenix n'a jamais trop cherché à le savoir en vérité. Il pouvait bien la haïr s'il le voulait, il ne pouvait pas nier qu'elle avait le regard bleu acier, la chevelure blonde platine et l'air hautain caractéristique de la famille. Il ne pouvait pas nier sa grâce, son éducation, sa prestance. Elle était une Malefoy dès le premier regard.

A l'aube de sa septième année, la petite poupée, la presque-parfaite petite princesse Malefoy en a néanmoins eu assez de l'éducation qui lui était donné, eu assez de la doctrine Voldemort, eu assez de devoir croire que les sangs-mêlés étaient inférieurs. Qui pouvait dire de telles âneries devant le talent de sorciers comme Hermione Granger par exemple, pourtant née-moldue ? Alors Phoenix a tout envoyé valser. Elle a refusé de continuer à vivre selon les lois de ses parents, a tout envoyé bouler, a refusé la marque et les missions, tout ce qui n'était pas pour elle en somme. Inutile de vous dire qu'elle en a bavé au cours de la septième année, que les Carrow ne lui ont par fait de cadeau. Que les autres étudiants ont eu du mal à la croire capable de changer, de «ne pas être une Malefoy». Aujourd'hui encore elle essaye de s'adapter à cette nouvelle vision des choses. Ce n'est pas facile de changer. Mais peut-être que ce voyage dans le temps lui donnera l'occasion de prouver une bonne fois pour toute que non, elle ne partage pas les idéaux des mangemorts.