Kléo ▬ Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.

“Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.”

Kléo & Axel

Axel avait eu une longue et rude journée. Les professeurs semblaient tous s’être mis d’accord pour les massacrer en devoir. Défense Contre les Forces du mal, Soins aux créatures magiques, Botanique, métamorphose … Chacun leur avait donné au moins trente centimètres de parchemin à faire. Ils avaient à peine recommencer les cours en plus. Le jeune homme était actuellement dans salle commune, avachi sur l’un des grands fauteuils. Il avait beaucoup de travail à faire mais n’était vraiment pas motivé à faire quoi que ce soit cette après-midi. Il préférait se pavaner, et attendre que Léna ramène ses fesses pour pouvoir lui proposer de s’entrainer un peu au Quidditch avec lui. Malheureusement le temps passait, et la jeune femme n’arrivait toujours pas. Peut-être avait-elle décidé de se rendre à la bibliothèque pour étudier un peu. Si c’était le cas, Axel lui tirait son chapeau, elle avait beaucoup plus de volonté que lui. S’ennuyant tout seul ici, il se décida à quitter la salle commune des Gryffondor pour se balader un peu dans le château avant l’heure du diner. Il avait un peu de temps devant lui. Alors le jeune homme descendit les étages. Il y avait très peu d’étudiant dans les couloirs. Tout le monde devait surement être dehors, avec ce beau temps c’était compréhensible. Et Axel allait surement faire de même d’ailleurs. Léna ou pas, il avait bien l’intention de se rendre au terrain de Quidditch pour voler un peu et faire quelques exercices. Il ne pouvait pas laisser passer cette occasion.

Alors le jeune homme continua de descendre les marches. Mais au détour d’un couloir du deuxième étage, il tomba nez à nez avec Kléo. Et mince, ça ce n’était absolument pas prévu dans son emploi du temps. Bien au contraire. Depuis qu’il était revenu à l’école, il avait quand même tout fait pour l’éviter, ne sachant pas trop quoi lui dire. Remettons donc un peu les choses dans leur contexte. En fait, Axel et Kléo étaient sortis ensemble pendant quelques mois l’année dernière. Ils formaient un couple très mignon, et le jeune homme était très attaché à elle. Mais à la fin de l’année, Tib et Cab avait organisé une grosse fête, la dernière avant que tout le monde ne rentre dans leurs maisons respectives pour les vacances. Pendant cette soirée, Ax avait beaucoup bu, vraiment beaucoup bu. Et il s’était retrouvé dans une pièce de la cabane hurlante avec une belle jeune femme. Oui il avait fauté, il avait fait une erreur et avait trompé la Poufsouffle. Cette histoire aurait pu s’arrêter là, Ax aurait pu être discret et Kléo n’en aurait jamais rien su. Mais le problème arriva quand ils sortirent de cette fameuse pièce. En effet, il tomba nez-à-nez avec sa petite amie, et là c’était tout de suite beaucoup plus dur de mentir. Il était en train de reboutonner sa chemine, et une fille décoiffée était avec lui. Ax n’avait pu rien dire pour se défendre, puisque Kléo l’avait simplement planté là. Le Gryffondor avait essayé de la chercher en cette fin de soirée, mais soit elle s’était bien caché pour qu’il ne la retrouve pas, soit elle était tout simplement partie, puisqu’il ne put pas la trouver. Ils étaient donc partis en vacances sans avoir pu s’expliquer sur cette histoire.

Il n’avait reçu aucune lettre de sa part pendant les vacances, et n’avait donc pas cherché à la contacter. A vrai dire, il était quand même assez honteux de ce qu’il avait fait, et n’avait pas trop envie de connaître la réaction de la jeune femme. Oui il aurait pu être plus courageux pour un Gryffondor pour le coup, mais il avait préféré éviter de se prendre la tête avec elle. Surtout que son but n’avait jamais été de lui faire du mal. Il était juste bourré et n’avait pas eu vraiment conscience de ce qu’il avait fait ou dit.

*Je ne suis pas sûr qu’avoir trop bu soit une excuse suffisante pour une fille pour excuser une tromperie. Après je dis ça, je dis rien.*

Mais là, pas de chance pour le coup. S’il avait évité de la croiser cette première semaine à l’école pour ne pas avoir cette conversation, il s’était bien fait avoir. Le hasard les avait fait se rencontrer et désormais il était difficile pour Axel de fuir. Quoi qu’elle n’avait surement pas très envie de lui parler non plus. Mais c’était le moment ou jamais, il devait faire quelque chose. Il ne pouvait pas la laisser partir sans lui parler.

– Kléo. Je suis désolé. Je sais que tu dois m’en vouloir, et que je suis surement la dernière personne que tu as envie de voir mais …

Oui elle devait surement le détester, et c’était normal après tout. Si elle lui avait fait la même chose, lui non plus n’aurait surement pas très bien réagi et l’aurait surement ignoré pendant des semaines et des semaines. Mais il fallait quand même mettre les choses au clair, essayer de voir ce que la jeune femme voulait vraiment. S’ils avaient encore une chance ou si leur relation était vraiment finie de chez fini.

– Tu m’as donné aucunes nouvelles cet été. On peut discuter ?

par humdrum sur ninetofive

Kléo & Axel
Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.

Kléo se trouvait dans les couloirs de l'école, elle n'était pas loin de la tour des Gryffons mais elle n'y avait pas vraiment prêté attention, elle cherchait juste à s'éloigner de sa salle commune, à prendre l'air et à retrouver un peu le silence, c'était assez étrange, car elle supportait peu le silence depuis son arrivée à Poudlard et pourtant de temps à autre, elle avait besoin de se retrouver seule pour penser librement et ne rien n'entendre. Dans ce genre de moment, elle aurait aimé naître comme ses parents cela ne lui aurait pas manqué vu qu'elle n'aurait jamais su ce qu'était le son. C'était sans doute tout l'inverse de ce que ses parents pensait eux voudrait sans doute être à sa place et entendre, pas trop conscient du handicap qu'ils avaient tout de même transmis à leur fille qui n'avait pas su parler avant d'entrer à l'école n'ayant personne pour le lui apprendre. Et qui aujourd'hui encore peinait à trouver sa place dans une société où il fallait réussir à s'imposer pour être entendu des autres. La blondinette était trop douce et effacée pour ce faire une véritable place de choix dans ce monde, mais elle savait qu'elle aurait le même souci dans celui de ses parents, aucune des deux sociétés n'était faite pour les personnes comme eux et par extension pour elle qui était plus à l'aise avec ses mains qu'avec sa bouche.

La jeune fille n'avait pas vraiment prévu de tomber sur Axel, pas aujourd'hui pas maintenant alors qu'elle ne l'avait pas vu, ou que croiser de loin depuis le fameux jour où elle l'avait surpris avec une autre fille, un gros coup dur pour son moral et pour son estime d'avoir subi une tromperie. Elle n'avait pas cherché d'excuse de la part du garçon, elle n'avait pas fait de scandales, car ce n'était pas elle de se mettre à crier de partout et à exiger des choses, non, elle avait simplement fui la soirée, était rentrée dans sa salle commune et avait longuement pleurer dans son lit, car si leur histoire n'avait duré que quelque mois, c'était la première histoire amoureuse de la blonde qui vivait alors son premier chagrin d'amour sa première désillusion. Heureusement, elle n'avait pas eu à affronter le brun tout de suite les vacances d'été ayant sonnée, elle quitta le château et pu soigner un peu son cœur chez elle loin de tout cela. Kléo n'avait envoyé aucune lettre à Axel, choisissant que l'ignorer était mieux que de se mettre à le détester, elle était comme cela, elle n'allait pas chercher les problèmes et elle essayait de les régler le plus silencieusement possible. Elle avait aimé le lion et ne voulait pas avoir à se déchirer avec lui pour cette histoire même si cela lui faisait mal d'y penser.

Cependant aujourd'hui, elle ne pouvait pas fuir, ils étaient l'un face à l'autre, dans un couloir qui ne lui offrait pas la possibilité de partir calmement comme si de rien n'était. Surtout que lui semblait décider à lui parler, elle entendit bien sûr ses premiers mots qui glissèrent jusqu'à elle. Il voulait donc discuter avec elle, c'était sans doute une bonne chose, mais Kléo ne savait pas si elle pouvait vraiment parler avec lui sans avoir trop mal, sans sentir de la colère monter en elle, c'était une chose qu'elle voulait vraiment éviter pour rester dans une attitude positive pour pas que leur relation tourne au cauchemar. La Poufsouffle souffla un coup avant de répondre au Gryffondor il avait au moins le droit à une réponse de sa part. " Je t'en veux, c'est une certitude, mais non, tu n'est pas la dernière personne que j'ai envie de voir, il y en a d'autre avant toi ", car oui même si elle lui en voulait de lui avoir fait mal, de ne pas l'avoir quitté plutôt qu'aller voir ailleurs, la douleur aurait présente bien sûr, mais elle n'aurait pas eu le goût de la trahison. " Je ne t'en ai pas envoyé, je ne pensais pas que cela servirait à grand chose d'échanger après ce que tu as fait, et puis je ne voulais pas me mettre à te haïr. Mais si tu veux discuter, discutons" Elle n'était pas le genre de fille fermé à la conversation, elle pouvait bien entendre les explications du garçon surtout que celui-ci semblait réellement désolé de lui avoir causé du mal, il n'avait sans doute pas réfléchis avant d'agir et se retrouvait aujourd'hui à payer les conséquences de ses actes.

Elle ne lui en voulait plus réellement, en deux mois sa douleur, c'était un peu estompé et elle n'était pas du genre rancunière et colérique ce qui faisait qu'elle passait vite l'éponge, pour pouvoir retrouver sa paix intérieure et extérieure, c'était sans doute une des grandes qualités de Kléo elle savait pardonner et quand elle faisait ce n'était pas à moitié, elle ne gardait pas rancœur envers la personne. Non, elle oubliait ses fautes et passait à autres choses.

BY .SOULMATES

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Kléo & Axel

Quelle journée fatigante et épuisante. Rien de mieux après le travail qu’un peu de réconfort. Axel s’était décidé à flâner un peu dans les couloirs, espérant trouver quelque chose d’intéressant à faire. Ou du moins, moins ennuyant que de rester dans la salle commune des Gryffondor déserte. Il ne savait pas encore ce que pouvait bien faire Léna, la jeune femme était totalement introuvable. Et c’était bien dommage, il lui aurait bien proposé de venir embêter quelques Serpentard avec lui. Cet été, il avait eu plein de nouvelles idées, et il se devait de les partager avec elle. Oui Axel aimait beaucoup tendre des pièces aux Verts et Argents, mais s’il y en avait bien une qu’il aimait mettre en rogne par-dessus tout c’était Irélia Morgan. Cette fille était tellement marrante à voir quand elle s’énervait. Encore mieux qu’un spectacle humoristique, vraiment. Mais elle, tout comme la Gryffondor devait se cacher quelque part, car le jeune homme ne l’avait pas croisé non plus pour le moment. Au lieu de ça, au détour d’un couloir, il tomba sur Kléo. Ce n’était pas qu’il n’était pas content de la voir. Pas vraiment. Il se sentait plutôt mal à l’aise de la croiser après ce qu’il lui avait fait juste avant les vacances d’été. Il faut dire que le jeune homme n’avait pas été très classe. Lors d’une soirée vraiment alcoolisé, il s’était enfermé dans une chambre avec une autre jeune femme. Et bien évidemment, ils n’avaient pas que discuter, en jouant aux cartes. Oui Axel avait trompé la Poufsouffle, qui était sa petite amie à l’époque. Quand ils étaient sortis de cette fameuse chambre/pièce délabré de la cabane hurlante, Kléo les avait vu, et avait vite compris ce qu’ils avaient fait. Elle n’avait pas fait de scandale, elle n’avait pas crié, elle ne l’avait pas giflé. Elle était restée calme, et avait simplement fui. Elle était partie loin d’Axel, loin de cette fête, et le jeune homme n’avait même pas eu l’occasion de discuter avec elle pour s’expliquer avant de partir en vacances et de retourner dans sa famille.

Il avait repensé plusieurs fois à Kléo cet été. Déjà parce qu’il s’en voulait, il culpabilisait beaucoup de lui avoir fait ça. Cette fille ne méritait absolument pas qu’on lui mente et qu’on la trompe. C’était la jeune femme la plus gentille qu’Axel avait rencontré de sa vie. Elle était tellement compréhensive, tellement patiente, souriante. Mais le jeune homme avait été trop con pour se rendre compte à quel point elle était parfaite. Il avait préféré tout gâcher en couchant avec la première venue, après avoir beaucoup trop bu. Oui l’alcool était loin d’être une excuse évidemment, mais il n’aurait surement pas fait ça, étant sobre. Kléo n’était pas vraiment sa première petite amie, il en avait eu quelques autres avant pendant sa scolarité à Poudlard, mais il était surement resté avec elle plus longtemps qu’avec toutes les autres. Ça lui avait quand même fait un coup de ne pas pouvoir la revoir avant l’été. Et maintenant qu’ils étaient tous les deux revenus à Poudlard, il ne savait vraiment plus où ils en étaient. Ils n’avaient pas eu d’explications, pas de contacts pendant l’été. Leur histoire était simplement restée au point mort après cette horrible trahison.

*C’est quand même grandement de ta faute si elle ne t’a pas parlé de tout l’été. Et puis tu aurais pu lui envoyer une lettre aussi, soit dit en passant.*

Oui le jeune homme n’avait rien envoyé non plus. En réalité, il avait un peu peur de la réaction de Kléo, il avait peur qu’elle soit vraiment trop énervée contre lui, et avait préféré laisser les choses se calmer, laisser la jeune femme réfléchir, et peut être faire le point. Il lui avait fait de l’air, pensant que ça l’aiderait. Bon pour le coup, il n’avait pas été très courageux non plus. Puisqu’envoyer une lettre à la Poufsouffle l’obligeait aussi en quelque sorte à affronter ses erreurs, et cet été, il ne s’en sentait pas vraiment capable. Mais aujourd’hui la jeune femme était devant lui, il ne pouvait plus vraiment fuir, plus se cacher derrière des excuses. Il n’allait pas la planter là, l’ignorer totalement et partir sans un mot. Ils avaient été ensemble pendant plusieurs mois, et il lui devait au moins quelques explications et surtout des excuses, c’était sans doute le plus important même.

C’était étrange de la revoir. Puisque la dernière fois qu’il avait posé son regard sur elle, elle s’en allait, triste et trahi de cette fameuse fête. Il ne pouvait plus reculer maintenant, alors il commença à parler. Il lui présenta ses excuses. Il savait qu’elle devait lui en vouloir, et qu’il était sans doute la dernière personne qu’elle avait envie de voir. Mais il était devant elle, et il ne pouvait pas l’ignorer, pas après ce qu’il lui avait fait. Cette fille, elle n’était pas n’importe qui. Et s’il n’avait pas été correct pendant leur relation, il pouvait commencer à l’être maintenant. Il n’était jamais trop tard pour apprendre de ses erreurs, et essayer de se faire pardonner. Le jeune homme rajouta qu’elle ne lui avait pas donné de nouvelles pendant l’été. Bon ça il n’avait surement pas besoin de le préciser, elle était sans doute déjà au courant, et c’était son choix à la base. Il lui demanda s’ils pouvaient discuter. Oui parce que lui voulait lui parler, mais elle avait très bien le droit de refuser de le voir, de refuser de l’écouter. C’était à elle de décider, et Axel respecterait surement son choix. Il préférait qu’elle réponde par l’affirmative. Il avait envie de crever cet abcès une bonne fois pour toute. Car la jeune femme était quelqu’un de bien, et Axel n’avait pas vraiment envie de totalement la perdre, et ne plus jamais lui adresser la parole.

Finalement Kléo ouvrit enfin la bouche. Elle déclara qu’elle lui en voulait. Evidemment c’était bien normal, et Axel n’était pas surpris de l’entendre. A vrai dire il aurait été plutôt surpris d’entendre le contraire. Mais elle lui annonça qu’il n’était quand même pas la dernière personne qu’elle avait envie de voir, qu’il y en avait d’autre avant elle. Bon ce n’était pas le moment pour le Gryffondor de faire son curieux, mais il se demandait bien qui pouvait être devant lui dans cette petite liste des gens à ne pas voir. Est-ce que quelqu’un lui avait fait une crasse pire que celle d’Axel. Intéressant, s’ils arrivaient un jour à s’entendre, peut-être que le jeune homme lui poserait la question. Pas maintenant, c’était une certitude. La jeune femme continua et expliqua à Axel que si elle ne lui avait pas envoyé de lettre, c’est qu’elle ne voyait pas l’utilité d’échanger après ce qu’il avait fait, et qu’elle ne voulait pas se mettre à le détester. Visiblement elle voulait bien parler avec lui.

– J’ai jamais voulu te faire de mal. C’était pas mon but. Mais les fêtes de Tib et Cab dégénèrent souvent. Et j’avais tellement bu …

*J’ai besoin de te dire que tu t’enfonces ou tu la remarqué toi-même. Je suis pas sûr que te chercher une excuse soit la bonne technique.*

Oui il était vrai que le jeune homme était quand même sur une pente glissante. Il voulait essayer de s’expliquer, mais au final il n’avait pas d’excuse convaincante pour excuser son geste. Ce n’était pas comme s’il avait quelque chose à se venger, ou si c’était parce que ça n’allait plus dans leur couple, parce que tout roulait très bien avant qu’Ax ne fasse cette connerie.

– Je m’en veut beaucoup de t’avoir fait du mal.

*Encore heureux que tu t’en veuilles espèce d’idiot.*

Il ne trouvait pas les mots. Vraiment pas. Il aurait peut-être du préparer cette confrontation avant parce que là, il semblait vraiment pataugé le pauvre petit garçon.

– On est plus ensemble ducoup ?

*Ah parce qu’en plus tu poses la question ? Tu me fatigues, vraiment.*

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Kléo & Axel
Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.

Kléo était donc sortie de sa salle commune pour se balader dans les couloirs de l'école, elle s'était réellement éloignée du repère des blaireaux, car maintenant, elle se trouvait près de la tour des lions. Les lions chez qui habitait Axel le garçon qui l'avait trompé avant les vacances d'été, ce n'était pas du tout dans ses projets de le voir aujourd'hui. Depuis leur retour, quelques jours plutôt elle n'avait fait que de le croiser de loin sans chercher à l'approcher de plus près. Pour elle, c'était à lui de venir la voir étant donné que c'était lui qui avait fauté, elle ne pensait pas avoir de tort dans cette histoire, elle n'avait rien fait de mal au garçon et ils n'étaient même pas en embrouille au moment des faits, parce que Kléo n'était pas une fille à embrouille de manière générale, elle trouvait toujours le moyen de tout régler de manière totalement calme et rapide pour que les mauvaises choses ne traînent pas en longueur. C'était un amour de fille quand on arrivait à passer au-dessus de son apparente timidité et son mal-être à se trouver en groupe. Mais aujourd'hui la Pouffy allait devoir discuter avec le brun qui ne l'avait pas laissé filer et qui avait sauter sur l'occasion pour venir, la trouver et commencer à lui parler, s'excusant de lui avoir fait du mal et lui demandant un peu pourquoi elle ne lui avait pas donné de nouvelles pendant les vacances. Mais Kléo n'avait pas eu le besoin d'écrire à Axel pour ne pas rendre les choses encore plus compliquées qu'elle ne l'était au moment de sa fuite. Car si la jeune fille avait fui, c'était pour éviter de rendre la situation complexe et pénible, elle aimait les choses simples et ignorer le brun le temps de se calmer était la chose la plus simple à faire à ses yeux. Et la plus bénéfique aussi.

Elle regardait ce garçon devant elle, qu'elle avait aimé et qu'elle n'avait jamais réussi à détester, oui, elle avait eu mal, et elle avait été en colère contre lui, mais aucun sentiment négatif n'était arrivé, elle s'attendait à le haïr pour lui avoir fait une telle chose, mais non, elle avait toujours pensé à lui en bien parce qu'elle avait déjà pardonné, elle ne lui dirait pas de suite voulant voir si il allait faire des efforts envers elle pour se faire pardonner, pour qu'elle ne se souvienne plus de sa faute. Bien sûr, il était le seul responsable de la situation, car personne ne l'avait pousser à boire autant et à finir au lit avec une autre fille que sa copine, mais elle était certaine que cela avait totalement irréfléchi de sa part et n'avait pas pour but de la faire souffrir. Non, il avait dû totalement l'oublier à ce moment-là et ne penser à elle qu'au moment où elles les avaient vu sortir de la pièce, débraillé comme pas possible et le regard coupable du brun lui avait suffit, déjà qu'elle n'avait que peu de doute sur leur activité secrète. Il lui expliqua donc que rien de toute cela n'était voulu qu'il eût trop bu et que les fêtes de Tic et Tac dégénérait bien souvent parce que l'alcool et les bombes, ils coulaient à flot surement.

Kléo ne savait pas vraiment quoi dire, c'était certain que sobre, il n'aurait pas été la trompée, mais en même temps, le fait de boire n'excusait pas ce qu'il avait fait ensuite, elle aussi avait bu à cette soirée et aucun mec n'avait fini entre ses jambes. Un petit sourire triste prit place sur son visage. " Je sais que ce n'était pas voulu, sans doute que si j'avais eu le moindre doute là-dessus, j'aurais mis mes principes de côté pour te coller un coup de talon entre les jambes. La prochaine fois que tu bois reste à côté de ta copine ça t'évitera de coucher avec la mauvaise personne..." Elle ne pouvait pas lui donner meilleur conseil, car étant un adolescent, il n'arrêterait pas de boire et encore moins de fréquenter les fêtes du duo tout le monde voulait y aller et s'amuser alors elle pouvait juste lui dire de rester proche de la fille avec qui il est en couple, qu'elle puisse lui éviter ce genre de mésaventures. Ensuite, il lui redit qu'il s'en voulait de lui avoir fait du mal chose qu'elle avait bien compris et qu'elle ne releva pas. Par contre quand il lui demanda si du coup, ils n'étaient plus ensemble elle éclata totalement de rire. La blonde n'avait plus aucun contrôle sur elle-même tellement elle trouvait que la question était rigolote. Il l'avait trompé et il venait encore lui demander si il était ensemble tellement Axel tout cela. " Tu me le demandes sérieusement ? Je dirais que cela dépend de toi après tout, tu es celui en tord alors à ton avis somme nous toujours ensemble ? Et attention si te trompe de réponse comme de copine, je risque de mal le prendre"

Elle pouvait bien rire un peu et tacler un peu le brun au passage, c'était fait de manière assez gentille après tout et il méritait surement moins de gentillesse de sa part. Mais on ne change pas la nature profonde d'une personne, Kléo à toujours été douce et gentille, voir même adorable avec tout le monde même ceux qui le méritent le moins et elle ne compte pas changer, car peut-être que des gens mal dans leur peau ont besoin de personne comme elle qui les acceptent et les laisse être eux même sans les juger. Mais elle devait pour le moment se concentrer sur Axel qu'elle regardait malicieusement attendant sa réaction à sa question, parce qu'elle ne lui avait donné aucune réponse.

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Kléo & Axel

Axel avait pensé à la jeune femme pendant ses vacances d’été. Il y avait pensé assez souvent, à ce qu’il avait fait, à ce qu’elle devait penser de lui maintenant, si elle le détestait. Il n’avait jamais osé lui envoyer une simple lettre. Il aurait pu le faire, ça aurait été la moindre des choses après ce qu’il avait fait. D’ailleurs il en avait écrit des lettres, mais il ne les avait jamais terminés parce qu’il ne savait pas quoi dire, comment tourné la chose sans passer pour le pire des connards. A la base, il n’était pas forcément un méchant garçon, il ne prenait pas son pied à faire du mal aux filles ou à les prendre pour des connes bien au contraire. Mais il avait fait une connerie, le genre de bêtise qui est plutôt difficile à assumer. Encore plus sur une lettre. Alors il avait attendu, et attendu encore et finalement la fin de l’été était arrivée, et il était revenu à l’école Poudlard. Il aurait pu tout de suite aller la voir, aller s’expliquer ou même s’excuser, mais pareil il n’avait pas réussi les premiers jours. Il l’avait vu, aperçu plusieurs fois, mais chaque fois il avait pris une direction différente. Il avait peur de sa réaction, peur que cette fille, la plus gentille et merveilleuse personne qu’il n’ait jamais rencontrée, le rejette et ait finit par le détester totalement. Parce qu’il l’appréciait énormément, et qu’il trouvait qu’elle était une très belle personne. Il ne voulait pas de sa haine. Ce n’était pas très classe pour un Gryffondor de fuir ses problèmes, et de ne pas avoir le courage d’aller voir quelqu’un.

D’ailleurs il lui devait des excuses. Encore une chose à laquelle il n’avait pas arrêter de penser pendant les vacances d’été. Il avait même rédigé une lettre pour ça, mais il ne l’avait pas envoyé, elle trainait encore dans sa valise, et la petite Kléo ne la verrait surement jamais. « Je n’ai pas les mots pour t’expliquer ce qu’il m’a pris. J’aurais voulu réagir autrement, et si je pouvais revenir dans le passé, je ferais bien évidemment les choses autrement. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Et je sais bien que l’alcool n’est pas une excuse convaincante pour fauter comme je l’ai fait, surtout pour une fille qui ne signifiait absolument rien pour moi. Je t’ai fait mal, alors que tu as toujours été parfaite avec moi. Ce qui est arrivé n’est pas de ta faute, en aucun cas. Je suis seulement trop stupide pour me rendre compte de ce qui est vraiment important. Sache qu’il n’y a pas un jour où je regrette mon comportement. J’espère qu’un jour tu trouveras la force de me pardonner … » Mais il n’avait jamais fini cette lettre. Il y avait tellement de chose qu’il avait envie de lui dire, mais les mots lui manquaient à ce moment-là.

*En même temps, tu peux rien dire. Tu l’as trompé voilà tout, tu es en faute, et elle a le droit de te détester si elle le veut.*

Il ne savait plus sur quel pied danser. Il ne savait plus quoi faire pour se donner le courage de l’aborder. Mais le destin avait choisi pour lui visiblement. Alors qu’en cette fin d’après-midi, il se promenait dans les couloirs de l’école, au détour de l’un d’entre eux, il tomba nez-à-nez avec la jeune femme. Et maintenant que Kléo se trouvait devant lui, il ne pouvait pas prendre ses jambes à son coup et fuir la discussion encore une fois. Il avait besoin de lui parler, besoin de s’expliquer et de crever l’abcès une bonne fois pour toute. Ca ne pourrait sans doute que leur faire du bien de se parler un peu et de se retrouver après tout ce temps. Le jeune homme lui annonça son envie de discuter avec elle. Parce que même si Axel voulait avoir une discussion, elle était totalement dans son droit de refuser catégoriquement le dialogue. Mais elle accepta, visiblement ouverte à la discussion. Alors il commença par s’excuser, et essayait de s’expliquer aussi. Les fêtes de Cab étaient toujours folle et dégénèrent la plupart du temps, surtout qu’il était totalement bourré ce fameux soir. Mais tout ça, ce n’était pas des excuses très bonnes. Les fêtes des deux compères étaient pleines de filles super jolies mais ce n’était pas une raison pour tromper sa copine. L’alcool n’en était pas une non plus. Mais Axel s’en voulait terriblement d’avoir fait du mal à Kléo. C’était une fille très gentille, patiente et compréhensive, elle méritait vraiment beaucoup mieux que de se faire tromper à une soirée.

*Des excuses, des excuses, mon garçon assume, tu l’as trompé, tu savais ce que tu faisais, tu n’as pas d’excuse.*

Kléo lui annonça qu’elle savait que ce n’était pas voulu. Parce que si elle avait eu le moindre doute, elle lui aurait filé un coup entre les jambes. Elle lui donna également le conseil de rester au côté de sa copine la prochaine fois, ça lui éviterait de coucher avec la mauvaise personne. Ax ne savait pas si c’était un vrai conseil, ou un pique mais dans les deux cas, il l’avait bien mérité après ce qu’il avait fait. Surtout qu’il avait de la chance qu’elle ne lui gueule pas dessus, et qu’elle ne lui fasse pas tous les reproches du monde. Elle était vraiment très calme d’ailleurs pour une fille qui s’était faite trompé par son petit ami. Axel s’était attendu à plus que ça, peut-être des cris, des reproches, quelques pleurs. Mais le temps avait passé depuis cette histoire, elle avait eu toutes les vacances pour y penser, et maintenant la pression était surement redescendue.

– Ca veut dire que tu ne m’en veux plus ?

*Euh n’en demande peut-être pas trop mon garçon. Elle te parle c’est déjà bien, lui demande pas de tout te pardonner d’un claquement de doigt.

Il avait envie qu’elle lui pardonne, que les choses arrêtent d’être bizarre entre eux, et qu’il puisse enfin se parler sans être gêné. D’ailleurs, pour éclaircir la situation, le Gryffondor lui demanda s’ils n’étaient plus ensemble du coup. Oui c’était surement une question fort stupide, mais visiblement il n’en était pas sûr lui-même. Kléo éclata de rire, ce qui laissa le jeune homme perplexe. Il n’avait pas fait une blague, c’était une question très sérieuse pour lui, alors pour le coup il ne comprit pas tout de suite ce qui était aussi hilarant dans les mots qu’il avait prononcés. Et puis elle reprit la parole en lui posant la question s’il demandait vraiment ça sérieusement. Puis elle lui dit que tout dépendait de lui puisqu’il était en tort, avant de lui demander s’il pensait qu’ils étaient toujours ensemble, avant de lui dire de faire attention, car s’il se trompait de réponse comme de copine, elle pourrait mal le prendre.

– Euh … Et bien.

Son tacle était un peu déconcertant, mais après tout c’était juste. Elle avait bien le droit de lui envoyer quelques piques vus ce qu’il lui avait fait quelques mois plus tôt.

– J’imagine que ça veut dire que tu ne veux plus de moi ?

Ouais c’était à moitié une question, à moitié une affirmation. En fait il ne savait pas vraiment sur quel pied danser avec Kléo. Leur coupla allait plutôt bien avant cet incident, donc il ne savait pas si ça pouvait être possible de recoller les morceaux ou pas. Il ne savait pas s’il avait envie de vraiment continuer avec la jeune femme ou pas.

– On était bien tous les deux.

Axel ne savait pas vraiment ce qu’il cherchait ou voulait en prononçant une phrase comme celle-ci. Mais c’était un fait, leur couple marchait plutôt bien l’année dernière. Mais par sa faute, rien ne serait plus jamais comme avant.

par humdrum sur ninetofive

Kléo & Axel
Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.

Kléo ne savait pas vraiment pourquoi elle ne ressentait aucune colère, comme si ce sentiment n'était pas fait pour elle, comme si son corps refusait de le ressentir tout simplement et cela l'intriguait réellement, car elle savait que ce n'était pas normal de ne jamais s'énerver, même les personnes les plus patientes avaient quand même des moments de colère, mais non, elle n'y arrivait pas. Comprenez bien, elle en veut à Axel, mais elle n'est pas en colère contre lui, elle est juste blessée de son erreur, de son écart. Pas de haine, pas de colère juste un sentiment de peine. N'importe quelle fille à sa place aurait sans doute hurlé, se serait venger, aurait tellement été énervée qu'elle aurait pu frapper le garçon, mais non elle, petite Kléo trop gentille se trouvait là devant lui, calmement en train de converser sur le sujet comme si elle parlait de la pluie et du beau temps. Parce qu'elle avait eu le temps en deux mois de comprendre qu'elle n'était pas en colère et que si elle avait fui, c'était simplement pour ne pas craquer devant lui et la fille avec qui il venait de fauter. Trop douce et trop gentille Kléo donnait toujours beaucoup aux autres, elle s'attachait et se livrait entièrement, c'était dans sa nature et souvent, elle finissait pas en souffrir, car les autres n'étaient pas capable de prendre son amour et sa gentillesse à leur juste valeur. C'était ce qui était arrivé dans sa relation avec le brun.

Pour la Poufsouffle tout allait bien entre eux, c'était sympa, pas compliqué et ils s'entendaient parfaitement bien et à cette fête tout, c'était écroulé. Elle qui pensait pouvoir faire confiance à son petit ami ne l'avait pas collé toute la soirée pour le laisser profiter avec des copains garçons, elle savait que les garçons avaient souvent le besoin de se retrouver entre potes, et que les copines n'étaient pas toujours les bienvenues même si dans le genre discrète la blondinette pourrait sans doute avoir un prix. Elle avait donc été s'amuser de son côté, jusqu'à ce qu'elle veuille retrouver Axel, elle l'avait cherché longtemps et avait fini par le trouver sortant d'une pièce seul avec une fille et là la gifle qu'elle s'était prise avait été forte. Son histoire sans problème finissait sur une sale tromperie, elle comprenait bien ce que lui disait le lion sur le fait d'avoir trop bu, de s'être laisser emporter par la fête, mais il aurait pu venir la trouver elle si il avait ressentis l'envie d'avoir un moment intime. Bordel, elle était sa petite amie, elle se trouvait au même endroit que lui et il partait se soulager avec une fille attrapée comme cela, et c'était terriblement blessant, car il l'avait oublié. Purement et simplement, il avait totalement oublié sa présence et elle en avait assez d'être transparente. C'était réellement un poids pour Kléo qui avait toujours eu l'impression de ne pas réellement compter.

Le brun lui demanda ensuite, après ses explications si elle lui en voulait encore ou non. Elle ne savait pas vraiment quoi répondre, elle lui en voulait certes, mais elle n'était pas en colère alors cela finirait bien par partir, comme tout le reste, elle passerait au-dessus à un moment donner. Sa nature était sans doute trop douce et allait surement se retrouver souvent dans ce genre de situation à être le dindon de la farce, mais elle avait toujours réussis à prendre sur elle, jusqu'au jour où elle craquerait réellement. Au final Kléo n'était rien d'autre qu'une adolescente mal dans sa peau ayant besoin d'attention, d'amour et de tendresse, depuis son entrée à Poudlard ses parents, c'était considérablement éloigné d'elle ce qui la laissait encore plus seule qu'avant. Et le manque se faisait de plus en plus important pour la jeune fille qui était lassée de ne pas être assez intéressante pour les étudiants de l'école. Kléo ne voulait pas être remarquée par tout le monde, mais elle aurait aimée qu'une personne comme Axel à qui elle avait donné de l'importance, lui rende correctement son attention, mais cela n'avait pas été le cas et elle ne savait pas si elle devait se blâmer elle-même pour cela.

" Je n'ai même pas réussi à être en colère contre toi, juste profondément blesser alors non, je ne t'en veux plus, enfin plus réellement" Comment pouvait-elle en vouloir à une personne alors que se sentait elle-même responsable d'une situation à laquelle, elle ne pouvait rien changer. Depuis toujours Kléo avait cette drôle d'impression, celle de ne servir à rien, d'être un poids que l'on traîne et elle garde toujours cette impression en secret pour ne pas se victimiser aux yeux des autres. Il lui a fait du mal, mais ce n'est ni le premier ni le dernier, elle ne peut rester bloquer là-dessus cela ne lui servirait strictement à rien de toute manière. La blondinette avait ensuite éclaté de rire quand le brun lui avait sérieusement demandé si cela voulait dire qu'ils n'étaient plus ensemble, elle avait d'abord pensé à une blague, mais il avait l'air totalement sérieux, il l'avait trompé puis avait fait le mort pendant deux mois pour elle, c'était une séparation, mais pour lui visiblement les choses n'étaient pas réellement claires. Mais au final voulait-elle encore de lui ? Sans cela, elle ne se serait même pas posé la question, car tout allait pour le mieux entre eux, mais maintenant elle réfléchissait sérieusement à la question, car elle n'était pas certaine de la réponse à donner.

" Cela dépend de toi Axel, tu veux quoi te rattraper ? Te faire, pardonner ou simplement passer à autre chose avec une autre fille ? C'est toi qui as commis la faute alors je me dis que c'est à toi de répondre à cette question... Moi, j'étais bien avec toi et je n'avais aucun souci, mais peut-être en à tu un qui ta pousser à aller voir ailleurs, je ne peux le deviner" Oui tout simplement, elle avait besoin de savoir son point de vue sur la question parce qu'elle pouvait pardonner, mais elle voulait être sûre avant de pouvoir redonner sa confiance à Axel, que cela soit pour une deuxième chance ou pour une histoire amicale. " Oui, on était bien tous les deux" Ils pouvaient l'affirmer jusqu'à cette soirée tout allait pour le mieux dans leur couple.

BY .SOULMATES

“Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.”

Kléo & Axel

Kléo était une fille peu commune. Elle n’était pas forcément bizarre ou étrange, mais elle avait surement des réactions assez différentes de la plupart des autres femmes. La Poufsouffle avait toujours été très calme, du moins avec Axel. Après quelques mois ensemble, il pouvait sans doute dire qu’il la connaissait un minimum maintenant. C’était le genre de fille qui était très patiente, très douce, qui ne prononçait jamais un mot plus haut que l’autre. Elle avait vraiment un self-control à toute épreuve. Comme si tout allait toujours bien dans le meilleur des mondes. Axel ne savait pas vraiment si elle était très optimiste, ou si au contraire elle gardait simplement tout pour elle. Oui certaines personnes ne s’énervaient que très rarement, ils préféraient garder leurs sentiments négatifs en eux, peut-être pour ne pas vexer, ou pour ne pas faire d’histoire pour rien. Alors peut-être que la jeune femme était au final comme ça. Elle n’avait peut-être pas envie de crier pour n’importe quoi, alors elle préférait se taire ou passer à autre chose. Pendant ces quelques mois où ils avaient été ensemble, les deux adolescents ne s’étaient jamais vraiment disputés. En même temps, il serait difficile de trouver une raison de se disputer avec la Poufsouffle. Elle était très facile à vivre et ne faisait pas de crise de jalousie si Axel s’approchait trop des filles. C’était plutôt bien, même si pour le coup elle aurait pu lui en faire. Il y avait pas mal de filles dans l’équipe de Quidditch et le jeune homme passait donc pas mal de son temps avec elles. En plus de ça, il avait aussi Léna, une fille qu’il adorait plus que tout et avec qui il trainait dès qu’il en avait l’occasion dans sa salle commune. Il avait également son jeu de chien et chat avec Irélia. Mais ça, ça remontait bien avant qu’il commence à fréquenter Kléo. Axel passait beaucoup de son temps à embêter la Vert et Argent. C’était l’une de ses activités favorites, et il regorgeait toujours d’imagination pour lui faire des sales coups. Peut-être qu’une autre fille aurait pu voir des signes, quelque chose d’étrange dans cette relation, dans cette obligation de toujours être proche d’une manière étrange de la jeune femme. Mais Kléo non. Elle lui faisait confiance, et ne l’embêtait pas avec ses relations amicales ou pas avec d’autre filles. C’était tout à son honneur. Et c’était surement l’une des raisons pour laquelle leur couple roulait si bien l’année dernière. Parce qu’elle lui laissait de l’espace pour vivre, pour s’amuser avec ses amis, et pour profiter, sans être en permanence collé.

Mais cette relation plutôt parfaite avait volé en éclat ce fameux soir, à cette dernière soirée de l’année des deux compères : Tib et Cab. Tout le monde avait l’habitude de leurs soirées, elles étaient toujours exceptionnelles, et personne ne voulait les manquer. L’alcool coulait toujours à flot, au même titre que les jolies filles. Axel avait toujours adoré ce genre de soirée. Bien sûr, en temps normal, il n’était pas le genre de garçon à coucher avec une fille différente chaque soir, bien au contraire. Au final, le nombre de fille avec qui il avait couché pouvait se compter sur les doigts d’une main. Mais ce soir-là, il avait beaucoup bu. Bon ce n’était pas une bonne excuse, je vous l’accorde. Mais il était totalement dans l’ambiance, profitant de chaque instant, et dansant comme jamais. Il n’avait pas vraiment passé la soirée avec Kléo. La jeune femme lui avait laissé un peu d’espace pour qu’il puisse passer une bonne soirée avec tous ses copains. Oui à cette époque, Axel adorait avoir des moments avec sa petite-amie, mais quand il était en soirée, il avait envie de s’amuser avec les garçons, ce qui était totalement compréhensible, chose que Kléo comprenait également. Donc le jeune homme avait bien profité de ses potes, faisant la fête avec ses camarades de Quidditch, mais également avec des garçons d’une maison différente que la sienne. Tout se passait très bien jusqu’à qu’il aperçut cette fille. Elle était brune et avait un décolleté à faire baver tous les garçons présents dans la salle. Elle s’était approché du Gryffondor et avait commencé à danser avec lui de manière assez aguicheuse, il fallait l’avouer. Axel n’était qu’un homme et en avait quand même bien profité. Il avait continué de boire encore et encore. Et finalement, la jeune femme lui avait murmuré dans l’oreille de le suivre. Il n’avait pas réfléchi, même pas une seconde. Comme si la Poufsouffle lui était totalement sorti de l’esprit. Comme s’il n’avait pas de petite-amie.

*C’était vraiment très classe de ta part.*

Oui il avait été faible, et con en plus de ça. Mais le mal était fait, et il ne pouvait pas revenir en arrière pour changer sa décision. Kléo devait lui en vouloir, et ce serait totalement normal. Il s’était attendu à des cris. Mais encore une fois, la jeune femme le surprenait par son attitude calme et zen. A croire qu’elle ne s’énervait jamais pour rien. Si ce genre de chose ne la faisait pas sortir de ses gonds, il ne savait vraiment pas ce qui le ferait un jour. Oui car l’attitude de la Poufsouffle était plutôt étrange, bien qu’Axel n’allait pas se plaindre qu’on ne lui hurle pas dessus, c’était comme si elle ne lui en voulait plus à propos de ça. Alors finalement le Gryffondor lui posa la question. Si elle ne lui en voulait plus, ça allait forcément simplifier grandement cette conversation, et le jeune homme pourrait arrêter de s’excuser toutes les deux phrases. Kléo lui répondit simplement qu’elle n’avait même pas réussi à être en colère contre lui, elle avait été profondément blessé mais elle ne lui en voulait plus réellement. Axel était quand même surpris. Même si elle n’était pas en colère contre lui, il aurait pensé qu’elle l’aurait été peut-être cet été. Si elle lui avait fait la même chose, si elle l’avait trahi de la même manière que lui, il n’aurait certainement pas réagi de la même façon, il n’aurait pas été calme, et il ne lui aurait pas pardonné. Pas aussi facilement en tout cas.

– Si tu m’avais fait la même chose, j’aurais été en colère, je t’aurais détesté probablement. Et je ne te parlerais pas aussi gentiment même deux mois après les faits.

Axel ne savait pas vraiment pourquoi il avait dit ça. Dans un sens ses paroles sonnaient comme s’il reprochait à la jeune femme de ne pas être énervé contre lui. C’était une bonne chose pour le Gryffondor, mais lui ayant le sang chaud, n’aurait jamais eu la même réaction qu’elle. Peut-être que ce n’était pas si mal que Kléo soit comme ça. Deux personnes au sang chaud l’une contre l’autre ne devait pas donner quelque chose de bien. Du moins leur relation aurait été beaucoup plus explosive, et beaucoup moins calme.

Elle avait ri quand le jeune homme lui avait demandé s’ils étaient toujours ensemble. Ça pouvait paraitre marrant comme question mais ce n’était pas une blague de la part du Gryffondor. Après tout, ils n’avaient jamais eu l’occasion de mettre les choses au clair, puisque Kléo était partit en courant après cette fête, et qu’ils n’avaient pas eu de contact pendant tout l’été. Pour lui cette question valait la peine d’être posé, au moins pour connaitre le point de vue de la jeune femme. Celle-ci lui répondit que tout cela dépendait de lui, s’il voulait se rattraper, se faire pardonner ou simplement passer à autre chose avec une autre. Comme c’était lui qui avait commis la faute, c’était à lui de répondre à cette question. Elle lui rappela qu’elle était bien avec elle et qu’elle n’avait aucun souci, mais que lui en avait peut-être pour se jeter dans les bras d’une autre à une soirée. Encore une fois, la jeune femme lui laissait le choix, comme si sa parole n’avait pas d’importance. Axel ne comprenait pas trop, lui n’aurait jamais eu ce genre de réaction.

– Il y avait surement des problèmes entre nous.

Commença le jeune homme. Oui s’il avait couché avec une fille, il devait y avoir quelque chose qui n’allait pas. Ce n’était pas possible autrement. Quand tout va bien dans le meilleur des mondes, et qu’on est amoureux de sa petite amie, on ne va pas voir ailleurs, surtout quand il n’y a aucune raison. Il y avait surement des problèmes, après il fallait pouvoir mettre le doigt dessus. Et Axel devait avoir le courage d’en parler également.

– Si tu réagis aussi bien, et si tu es prête à me reprendre après ce que j’ai fait, c’est peut-être que tu n’étais pas si amoureuse de moi que ça.

*Oui t’as raison, t’es bien placé pour faire des reproches à qui que ce soit toi.*

Ouais c’est vrai qu’il était peut-être un peu hypocrite pour le coup. Mais il n’avait pas fini. Le problème ne venait pas que d’elle bien sûr, il venait forcément de lui aussi après ce qu’il avait fait. Le garçon inspira un grand coup avant de reprendre la parole pour lui expliquer son point de vue sur la question. Ce n’était pas facile, il ne voulait pas lui faire plus de mal qu’il ne lui en avait déjà fait, et en même temps, elle était tellement merveilleuse qu’elle méritait qu’il lui dise la vérité. Alors il allait le faire. Simplement.

– Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée qu’on se remette ensemble … Je t’aime beaucoup Kléo. Mais je crois que je ne t’aime pas assez, ou du moins pas de la bonne façon …

Axel se sentait géné de dire tout ça à Kléo. Il avait peur de lui faire mal encore une fois. Et il ne voulait pas qu’elle souffre encore. Mais il avait préféré être honnête avec elle. Ce n’était pas la peine pour elle de perdre son temps avec un garçon qui ne l’aimait pas à sa juste valeur. Elle méritait quelqu’un qui soit vraiment à fond dans sa relation avec elle, quelqu’un qui ne la ferait pas souffrir en allant voir ailleurs, quelqu’un qui était vraiment amoureux d’elle et qui la considérait comme la chose la plus merveilleuse qui lui était arrivé dans sa vie. C’était dur à avouer, c’était dur à accepter, mais elle n’était sans doute pas faite pour lui.

– Je suis désolé Kléo. Encore une fois.

par humdrum sur ninetofive

Kléo & Axel
Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.

Kléo avait toujours pris sur elle pour tenter de faire ressortir le positif de chaque situation, de bon de chaque personne qu'elle voyait ou côtoyait aujourd'hui cela ne dérogeait pas à la règle, encore une fois, elle prenait tout sur elle et faisait de son mieux pour rester agréable et souriante. Posé et calme, mais il fallait bien le dire le brun, déjà coupable de l'avoir trompé, de l'avoir blessé ne l'aidait pas le moins du monde avec son comportement, si à la base, il avait commencé par lui faire des excuses ce qui était normal dans un sens après avoir fauté de la sorte maintenant son discours changeait un peu et plaisait de moins en moins à la jeune fille qui allait petit à petit commencer par se braquer. Elle voulait bien être gentille et pardonner l'écart de conduite du brun pour que leur relation ne passe pas de l'entente parfaite à la guerre de tranchées. Mais si ce que voulait Axel, c'était qu'elle s'énerve et soit mal alors il allait tout gagner à continuer dans cette voie-là. Pourquoi tout le monde s'acharnait-il toujours à la repousser alors qu'elle faisait de son mieux pour que tout aille bien. Il voulait peut-être qu'elle change toute sa personne pour ses beaux yeux ? Ce n'était malheureusement pas possible la blonde n'avait pas choisi d'être tel qu'elle était, de même qu'elle n'avait pas choisi sa famille, tout lui avait été imposé et personne ne semblait remarqué à quel point cela pouvait être pesant pour elle.

Mais elle pouvait commencer à s'énerver si cela lui ferait plaisir et si il se sentait mieux face à une fille en colère contre lui. Aller comprendre la logique masculine, elle-même n'en n'avait pas le mode d'emploi. Il était carrément décidé à lui faire des reproches alors que c'était lui qui était coupable. Et c'était surréaliste pour la jeune fille qui ne comprenait pas ce qu'il se passait d'un coup dans la tête du garçon en face, lui qui faisait le gentil au début de la conversation avec des excuses bidon pour faire passer la chose de manière simple et efficace, mais maintenant, il changeait de visage d'un coup d'un seul. Et cela ne passait pas pour Kléo qui sentait son cœur se compresser de douleur. " Tu es toi, je suis moi, tu vas me reprocher de ne pas te hurler dessus ? Tu préférerais avoir une hystérique en face de toi, qui hurles, frappe et cris ", C'était incompréhensible totalement à ses yeux, elle avait l'impression d'être un monstre parce qu'elle était gentille. Le monde à l'envers en quelque secondes, elle passait de victime à méchante fille parce qu'elle avait décidé d'avancer et de ne pas rester bloquer sur le passer.

La colère ne venait toujours pas, parce qu'elle ne connaissait pas ce sentiment, mais la douleur, elle était bien présente et elle se demandait si elle allait finir par pleurer. Elle n'avait eu aucun souci et si lui ne lui en avait pas parler ce n'était pas de sa faute, elle n'avait jamais été le genre de fille à crier parce qu'on venait lui parler d'un problème, mais là, c'était trop pour elle et sa main partie à la rencontre de la joue du brun sans qu'elle ne se contrôle au moment même ou les larmes remplissaient ses yeux. Tout partait de travers et s'en était trop pour la blondinette qui atteignait sa limite. " Tu te sens mieux maintenant peut-être ! Putain, je n'en reviens pas comme tu es un con. C'est toi qui es partie coucher avec une fille en m'oubliant et c'est moi le problème non mais je rêve" Il voulait qu'elle soit mal qu'elle lui en veuille, c'était désormais chose faite, elle ne voulait plus le voir, plus l'entendre, il avait été trop loin en venant lui rejeter la faute de son action. Il ne pouvait pas lui parler avant de la tromper non, c'était bien trop compliqué, beaucoup plus simple de tringler la première pouffiasse venue dans un coin. Bon sang même ses pensées devenaient vulgaires maintenant ce n'était réellement pas bon. " Tu ne peux juste pas comprendre que je ne peux pas m'énerver parce que j'ai l'habitude de souffrir et d'être insignifiante non, il faut tout que tu ramènes à toi, toi l'imbécile d'infidèle assez lâche pour ne pas pouvoir dire à sa copine qu'il ne l'aime pas avant de coucher avec une autre fille." Il pouvait être désolé, elle s'en fichait royalement.

Les excuses, c'était bon cinq minutes, mais il ne faisait que continuer à accumuler les erreurs. Tellement trop simple de dire désolé à tout bout de champ, elle ne pouvait accepter ses excuses encore et encore alors qu'elle n'avait rien fait pour mériter toute ses mauvaises choses, elle avait tout fait pour qu'Axel soit bien avec elle et voilà la façon dont il la remerciait. " Arrête avec tes excuses bidon que tu ne penses même pas ! Tu me dégoûte ta réussis ton coup maintenant, je ne veux plus te voir" Elle était sur le point de fondre en larmes si il voulait la voir mal, il avait bien réussis son pari, il pouvait retourner tranquillement rire d'elle avec ses copains Gryffondor." J'espère que tu te sens mieux maintenant"Que cela faille le coup de la mettre dans un état pareil, oui, elle l'espérait, car c'était la première fois en six ans à Poudlard qu'elle craquait de la sorte.

BY .SOULMATES

“Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.”

Kléo & Axel

Et bien s’il y avait bien une chose qu’Axel ne savait pas vraiment faire, c’était parler correctement à une fille. Pourtant il n’était pas un méchant garçon, il n’avait jamais voulu être ce genre de type. Il n’aimait pas faire du mal aux filles exprès et normalement ne les prenait pas pour des jouets du tout. Il n’était pas comme Tibus par exemple, qui prenait un malin plaisir à coucher avec toutes les filles de Poudlard, qui aimait les noter, balancer à tout le monde qui était bonne ou qui ne l’était pas, qui n’en avait rien à faire que les filles souffrent ou non. Axel n’était pas comme ça. Il ne couchait pas à tout va, et ne prenait pas des filles pour les jeter ensuite. Il préférait apprendre à connaître une personne et faire un petit bout de chemin avec pour la découvrir. Il avait toujours été quelqu’un de gentil et prévenant. Et pourtant il avait fait l’erreur du siècle à cette fameuse soirée. Il avait couché avec une autre fille que sa copine. Et il s’en était tellement voulu, il s’en était mordu les doigts d’avoir fait autant de mal à une fille aussi magnifique, à une personne aussi gentille que Kléo. Parce que cette fille elle était tout simplement parfaite, elle était mignonne comme tout, tout le temps gentille avec tout le monde. On ne pouvait sans doute pas trouver meilleure personne ici à Poudlard. Et pourtant, dans tout ça, Axel avait quand même réussi à la blesser en couchant avec une autre. C’était idiot, c’était un acte stupide. Pourquoi aller voir ailleurs lorsqu’on a déjà une gentille fille à ses côtés. Elle ne méritait vraiment pas ce que le Gryffondor était en train de lui faire subir. Pas du tout. C’était surement l’une des seules personnes qui ne méritait pas la méchanceté gratuite comme ça. Oui parce qu’il avait déconné. Beaucoup trop. Et quoi qu’il dise ou qu’il fasse, il ne pourrait plus revenir en arrière maintenant. Le mal était fait. Kléo devait en souffrir et c’était normal. Pourtant, elle était forte, elle ne montrait pas sa tristesse, et restait calme face au garçon qui l’avait trompé. C’était un comportement admirable quand on y pensait. Un comportement que peu de fille avait. Elle montrait encore une fois sa douceur et sa maturité devant un garçon qui n’aurait mérité que des cris et du mépris.

Mais Axel était idiot, vraiment. Au lieu de vraiment comprendre la jeune femme et sa réaction, il commençait à douter de ses sentiments envers lui. Dans sa petite tête irréfléchie, le garçon pensait qu’elle réagissait aussi bien parce qu’elle n’était peut-être pas si amoureuse de lui que ça. Il n’aurait pas dû émettre toutes ses hypothèses. Il aurait peut-être dû être content que la Poufsouffle soit aussi calme et compréhensive. La logique masculine était quand même dur à suivre. A croire que le garçon avait vraiment envie que sa petite amie ou ex lui gueule dessus pour qu’il se sente mieux, parce que c’était la réaction normale qu’aurait eu n’importe qui. Mais Kléo n’était pas n’importe qui et il avait dû l’oublier un instant pour dire des choses aussi idiotes. Un garçon n’était surement pas assez intelligent pour se rendre compte de la valeur d’une aussi gentille fille quand il l’a devant les yeux. Les paroles que prononçait le jeune homme n’était pas pour la blesser. Il essayait de comprendre, pourquoi il avait fait ça, s’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans leur couple ; il essayait d’être honnête avec lui-même et avec la jeune femme aussi. Tout était quand même confus, il ne savait pas où il devait mettre les pieds.

Axel n’aurait pas réagi comme ça. Il était en train de lui dire. Si elle lui avait fait la même chose, il n’aurait surement pas été aussi gentil avec elle, parce qu’il se serait senti trahi, parce qu’il aurait été déçu et en colère. La jeune femme lui répondit qu’ils étaient différents, et c’était vrai ils n’avaient pas le même caractère et de ce fait une manière différente de réagir face à une même situation. Elle lui demanda s’il avait l’intention de lui reprocher qu’elle ne soit pas actuellement en train de lui hurler dessus. Il voulait une hystérique qui cris et qui frappe en face de lui ? Non surement pas non plus même si ce serait amplement mérité. Il avait dit des mots, que Kléo avait visiblement très mal pris. Mais il s’était mal exprimé, il n’avait jamais voulu la blesser une nouvelle fois.

– Non je ne te reproche pas ça Kléo.

Commença-t-il. Mais il s’arrêta dans sa phrase. Il était en train de regarder la jeune femme et comprenait qu’il lui avait du mal. Que ses mots l’avaient touché. Elle ne criait toujours pas, mais Axel sentait qu’elle n’était pas bien et il s’en voulait de la mettre une nouvelle fois dans cet état. En voulant lui parler, il voulait simplement essayer de calmer la situation et peut-être essayer de renouer le dialogue avec elle. Parce qu’elle était quelqu’un de formidable et qu’il avait envie d’avoir une personne comme elle dans sa vie. Axel se prit une gifle par la jeune femme. Oui finalement il avait dû réussir à l’énerver un petit peu. Mais il ne pouvait pas lui reprocher ce geste non plus, puisque c’était entièrement mérité. La jeune femme lui demanda s’il se sentait mieux maintenant. Elle le traita également de con, parce que c’était lui qui était parti coucher avec une autre fille et que maintenant il lui faisait des reproches.

Axel restait silencieux. Il savait qu’il avait merdé dans ses paroles encore une fois. Il ne voulait pas qu’elle se mette dans cet état finalement et regrettait tout ce qu’il venait de dire. D’ailleurs la Poufsouffle reprit la parole. Elle lui demanda s’il ne pouvait pas comprendre qu’elle ne pouvait pas s’énerver parce qu’elle avait l’habitude de souffrir et d’être insignifiante. Elle lui reprochait de tout ramener à lui, qu’il était lâche de ne pas avoir dit à sa copine qu’il ne l’aimait pas avant de s’en taper une autre.

– Tu n’es pas insignifiante.

Glissa-t-il dans un murmure. Parce qu’elle ne l’était pas. Elle était aussi importante qu’une autre ici à Poudlard. Et elle avait sa place ici, et dans son cœur. Il ne lui avait pas dit qu’il ne l’aimait pas. Simplement que son amour n’était pas le bon, ou qu’il n’était pas assez fort pour qu’ils puissent vivre une relation épanouie. Mais il tenait beaucoup à elle. Cette fille était très importante dans sa vie. Elle était tellement gentille, tellement parfaite. C’était une lumière, et il avait besoin d’elle encore et toujours. Elle était énervée, ou du moins déçu, en tout cas, elle lui demanda d’arrêter avec ses excuses bidonnes qu’il ne pensait même pas. Elle lui annonça qu’il la dégoûtait, et qu’il avait réussi son coup puisque maintenant elle ne voulait plus le voir. « J’espère que tu te sens mieux maintenant ». Non il ne se sentait pas mieux bien au contraire. Il se sentait très mal.

*En même temps, tu l’as bien cherché. J’espère que tu te sens misérable maintenant. Elle est adorable et ne mérite pas ça.*

– Tu es la personne la plus gentille qu’il m’est arrivé de rencontrer. Tu es belle, tu es calme, tu es souriante. Tu es quelqu’un de bien Kléo et tu es loin d’être insignifiante. Tu es importante. Tu l’es pour moi en tout cas.

Commença-t-il. Il ne disait pas ça pour se rattraper mais c’était quelque chose qu’il pensait vraiment. A vrai dire maintenant, il avait surement tout gâché. Il l’avait blessé, et avait réussi à lui donner envie de pleurer.

– Il n’y a pas une fille qui t’arrive à la cheville dans ce château.

C’était vrai aussi. On pouvait surement chercher, il n’y avait surement pas plus gentille que Kléo dans toute l’école.

– Je suis un con tu as raison. Mais je ferais n’importe quoi pour que tu me pardonnes, pour ce que j’ai fait à cette soirée, et pour les mots que j’ai dit aujourd’hui. J’ai besoin de toi dans ma vie. Parce que tu es un rayon de soleil.

Et, il ne savait pas quoi dire de plus. Il l’aimait évidemment. Peut-être pas comme un garçon aime sa petite amie, mais il l’aimait. Parce qu’elle était aussi très importante dans sa vie, et qu’il avait eu peur tout l’été de la perdre vraiment.

par humdrum sur ninetofive

Kléo & Axel
Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.

Kléo ne s'attendait pas à ce que la conversation tourne ainsi, bien sûr elle s'attendait à ce que le brun s'excuse pour ce qu'il lui avait fait. Déjà elle n'attendait pas à ce qu'il pose la question de savoir s'ils étaient toujours ensemble alors qu'ils l'avaient trompé sous ses yeux. Mais en plus cela avait tourné en une sorte de règlement de comptes ou le brun reprochait à la jeune fille d'être trop calme, de ne pas assez s'énerver ce qui pour lui était une preuve qu'elle n'était pas amoureuse de lui comme elle le disait. Mais pour qui il se prenait pour lui faire des reproches alors qu'il avait été assez lâche pour ne pas la quitter préférant la quitter pour lui faire remarquer qu'il y avait un souci entre eux deux. Ce n'était pas logique et la jeune fille ne pouvait pas se laisser accuser à tort sans réagir, alors son corps avait choisi pour elle et sa main était partie claquer la joue du brun. La blonde n'avait jamais frappé quelqu'un avant ce jour, c'était une première fois pour elle qui avait toujours su garder son calme et gérez les mauvais sentiments qui pouvaient prendre possession de son corps, elle avait toujours eu le contrôle parce que voulait toujours rester positive et calme mais aujourd'hui elle ne pouvait pas rester ainsi alors que c'était ce qu'on lui reprochait de manière injuste c'était comme si elle venait reprocher à Axel d'être un homme. Il s'attaquait à sa nature profonde.

Cela la blessait réellement parce qu'elle était ce qu'elle était et ne pouvait pas changer son comportement pour faire plaisir à un garçon qui l'avait trahis et blesser déjà une première fois et qui eut lieu de tout faire pour se faire pardonner il s'enfonçait encore plus et ne pas donner à la jeune blonde envie de continuer à lui parler ou de le voir de nouveau. Déjà qu'elle n'avait pas vraiment eu envie d'avoir cette conversation après deux mois de silence, elle aurait vraiment dû continuer son chemin et ne pas prêter attention au Gryffondor. Parce qu'il ne lui rendait pas sa gentillesse, la jeune fille aurait aimé qu'il ne fasse que ses excuses qu'il lui propose juste d'être amis et de continuer leur chemin de manière séparer. Mais non il avait fallu qu'il cherche à la blesser et qu'il se mette à faire des reproches en disant de mauvais mot à son intention. Et elle se trouvait maintenant au bord de la crise de larmes car même dans cette situation son corps et son esprit était incapable de s'énerver, il trouvait le moyen de s'exprimer à travers des larmes pour le moment contenus dans ses yeux tant bien que mal."C'est exactement ce que tu viens de faire"

Après qu'elle se soit laissé aller à expliquer qu'elle avait l'habitude de souffrir et d'être insignifiante elle ferma les yeux quelques instants, elle n'était pas prête à faire des déclarations parce qu'elle ne parlait jamais d'elle ou de ce qu'elle ressentait, ne sentant pas que cela intéressait ou était important pour les autres, elle le savait elle était quasiment invisible et peu de gens faisaient attention à elle-même si certains étaient l'exception à la règle elle pensait que c'était le cas d'Axel mais au final elle tombait de haut et voyait bien qu'il n'était pas aussi intéressé par elle qu'elle pouvait bien le penser. " Je sais que je le suis, je l'ai toujours été cela ne changera jamais" parce qu'elle pouvait voir le bon chez les autres, dans leurs actions mais pas dans sa propre vie, pour elle rien de positif ne pouvait bien lui arriver. Parce qu'elle avait eu une assez belle vie et qu'elle ne pouvait pas demander mieux même si ses parents lui en voulaient d'être une sorcière, même si elle n'était pas proche de sa sœur trop âgée au moment de sa naissance. Elle n'avait pas cela mais elle était en bonne santé, elle étudiait et surtout elle entendait et parlait de manière correcte contrairement à ses parents ce qui était déjà un miracle.

Il pouvait bien dire ce qu'il voulait maintenant elle ne voulait plus l'écouter parce qu'elle lui avait donné sa chance de pouvoir s'excuser, d'arranger les choses même si à la base elle lui en voulait moins que maintenant, elle aurait pu pardonner l'infidélité ou du moins l'oublier un peu en mettant cela de côté pour rester ami avec le garçon mais elle ne pouvait pas si facilement passer au-dessus de ses dernières paroles. Il pouvait tenter de se rattraper avec ses jolis mots mais c'était un peu tard pour Kléo qui avait beau être gentille elle n'aimait pas être prise pour une idiote non plus. Il ne fallait pas confondre sa gentillesse et de la bêtise elle pouvait donner très facilement sa confiance et son amour pour se sentir utile et aimer. Mais quand on la trahissait trop elle mettait du temps à pouvoir oublier et passer à autre chose. " C'est trop tard pour dire ce genre de choses. C'est ce que tu aurais dû dire pour t'excuser de m'avoir trompé et la conversation se serait fini sur une bonne note. Tu as tout gâché" parce qu'elle ne voulait pas que la situation entre eux dégénère ce soit même pour cela qu'elle n'avait envoyé aucune lettre au brun durant les vacances d'été. Pour qu'ils puissent faire le point chacun de leur côté et qu'ils se retrouvent calmes et sachant ce qu'ils voulaient pour la suite. Pour Kléo c'était d'abord simple ils ne pouvaient pas continuer après une tromperie synonyme pour elle de problème.

Elle pouvait entendre les belles choses qu'il avait à lui dire mais elle ne pouvait pas les laisser entrer en elle réellement ayant l'impression que cela n'était dit que pour l'apaiser et la faire redescendre. " C'est surement pour cela que tu m'as trompée..." Les mots c'était bien beau mais les actes, les gestes étaient souvent plus important et plus blessant pour elle en tout cas. Il lui en demandait trop elle ne pouvait pas tout pardonner en un claquement de doigts elle avait déjà fait l'effort de mettre de côté la tromperie du brun pour ne pas le houspiller pour une chose qu'il savait ne pas être correct. " Et moi j'ai besoin d'une personne qui accepte qui je suis sans me faire des reproches sans chercher à me blesser sans raison aucune. Je suis peut-être un rayon de soleil mais moi je suis constamment dans le noir parce que personne ne cherche à savoir ce que je ressens réellement" Parce qu'elle ne criait pas sur tous les toits qu'elle se sentait mal, elle ne l'avait jamais fait et ce n'était pas prêt d'arriver et pourtant elle se sentait terriblement à l'écart des autres.

BY .SOULMATES

“Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.”

Kléo & Axel

Il avait fait le con et il le savait. Il s’en rendait bien compte, il n’était pas stupide. A la base, Axel n’était pas du tout un garçon méchant, il n’aimait pas faire du mal aux gens exprès simplement pour avoir le bonheur de les voir souffrir ensuite, ce n’était absolument pas son style. Mais il avait fait une erreur, une grosse erreur d’ailleurs. Tromper une fille avec qui l’on sort c’est l’une des plus grosses conneries qu’un garçon puisse faire. Parce que la vérité peut faire mal, mais la trahison détruit. Et lui c’était bien un couteau dans le dos qu’il avait mis à Kléo ce soir-là. Il n’avait pas pensé à elle, il n’avait pas réfléchi un instant à quel point il pouvait la blesser. Il avait été purement et simplement égoïste pour le coup, et il avait eu tout l’été pour s’en rendre compte. Pourquoi il avait fait ça ? Il n’avait pas d’explications claires car malgré tout, tout restait encore un peu flou dans son esprit. Jamais il n’avait pensé un seul instant à la faire souffrir volontairement. Il était simplement à cette soirée, en train de s’amuser avec ses amis, buvait beaucoup et cette fille était venue se frotter à lui, lui faisant bien comprendre qu’elle voulait bien plus que danser. Et il aurait dû la repousser, il aurait dû lui rappeler qu’il avait une copine et qu’il n’y avait donc pas moyen de faire quelque chose avec lui mais il ne l’avait pas fait. Il n’avait rien dit et avait finalement finit dans une pièce avec cette même demoiselle, à faire des choses très peu catholique. Et en sortant, ils étaient évidemment tombés sur Kléo, sa petite amie, qui devait sans doute le chercher depuis un moment. Il avait dû assumer, il n’avait pas eu d’autre choix. Parce que la Poufsouffle n’était pas stupide et avait très bien compris ce qui s’était passé entre eux. Axel aurait pu mentir, trouver une excuse, mais de tout façon ça n’aurait pas marché, car quand leurs regards s’étaient croisé, ses yeux l’avaient tout de suite trahi. A ce moment précis, c’était comme si tout l’avait frappé et qu’il se rendait compte de ce qu’il avait fait. Oui voir sa petite amie lui avait rappelé qu’il en avait une et qu’il était vraiment con. C’était stupide, et idiot. Comment avait-il pu ne pas penser à elle quand la jeune femme avait commencé à le chauffer ? C’était inimaginable, et pourtant. Il avait fait une grosse erreur, et il ne s’était pas passé un jour où il ne l’avait pas regretté. Il avait tellement eu peur de perdre la jeune femme, ça l’avait travaillé tout l’été. Maintenant il se retrouvait face à elle, et c’était le moment d’assumer réellement ce qu’il avait fait. Ce n’était pas facile d’avoir ce genre de discussion, parce qu’il n’avait tout simplement pas d’excuses pour expliquer ce geste.

« Un amour trahi est une blessure insurmontable parce qu’elle ne faisait pas partie de la conception et de la nature de la relation, laquelle est une vertu et non pas un arrangement social ou psychologique. Elle est vécue comme une injustice, une blessure incurable. On ne comprend pas et on s’en veut d’avoir donné le bien le plus précieux à quelqu’un qui ne le méritait pas ou qui n’a pas compris le sens et la gravité de ce don. On s’est trompé et on a été trompé. La rupture s’impose parce que l’amour de souffre pas de concessions avec le faux, la tiédeur et la perversité. » Axel ne pouvait même pas imaginer ce que ressentait la jeune femme. Car lui avait surement la place du méchant, celui qui avait fait souffrir, ou qui avait fait du mal à l’autre. Mais Kléo était celle qui s’était pris un boomerang dans la figure, celle qui avait vu ses espoirs et sa confiance se briser en un regard. Elle avait subi, elle avait perdu ses illusions et avait eu retour mouvementé à la réalité. Tout ce qu’elle pensait du jeune homme, tout ce qu’elle avait vécu avec lui avait sans doute été totalement remis en question. Axel ne pouvait pas se mettre à sa place. Il se sentait néanmoins terriblement mal et coupable. Il ne comprenait même pas lui-même son comportement. Et avait même essayé de trouver des excuses, mais encore une fois il avait été bien trop maladroit. Vraiment, puisqu’il avait à nouveau fait souffrir la jeune femme, qui lui avait donné une gifle sans doute bien mérité.

*Tu n’en rates vraiment pas une toi.*

Elle se sentait mal et blessé qu’Axel puisse sous-entendre qu’elle avait eu un rôle dans cette trahison, que c’était peut-être aussi de sa faute si Axel avait agi comme il l’avait fait. Il s’était très clairement mal exprimé, il n’avait jamais voulu lui faire comprendre qu’elle était responsable comme lui. Parce qu’il savait qu’il n’y avait qu’un seul responsable : lui. C’était sa connerie et pas la sienne. Mais ses mots avaient dépassé sa pensée, il avait été maladroit et avait désormais réussi à rendre la jeune femme encore plus mal qu’elle ne l’était face à cette situation. Il ne savait pas comment arranger les choses maintenant, après ce qu’il avait dit. Il ressentait tout le mal-être de la Poufsouffle, tout ce manque de confiance en elle et se sentait mal pour elle. Parce qu’elle n’avait aucune raison de se sentir comme ça. Elle était quelqu’un de bien, sans doute la meilleure personne qu’il avait jamais rencontrée. Elle était belle, drôle, gentille et brillante. Elle avait tout pour elle, et était vraiment fantastique et en plus de ça altruiste. Alors quel était son problème ? Pourquoi avait-il fait ça ? Quand on rencontre une fille aussi formidable, on devrait tout faire pour la garder, on devrait tout faire pour la chérir et essayer de la rendre heureuse. Et pourtant Axel ne l’avait pas fait. Au contraire, il lui avait fait du mal et l’avait laissé dans un mauvais état.

Elle l’avait mal compris ou il s’était mal exprimé. Il ne voulait pas lui reprocher des choses, mais comme elle semblait le penser, c’était exactement ce qu’il était en train de faire. Elle n’était pas insignifiante. Elle pensait qu’elle l’était, qu’elle l’avait toujours été et que ça ne changerait jamais. Elle avait une très mauvaise opinion d’elle-même et avec ce qu’il avait fait, Axel n’avait en rien arrangé les choses. Evidemment qu’il s’en voulait encore plus maintenant.

– Kléo. Regarde-toi. Arrête de dire que tu es insignifiante. Tu te rends compte à quel point tu es exceptionnel ? Pourquoi tu dis ça ?

Annonça le jeune homme. Non il ne pouvait pas l’entendre dire des choses pareilles sur elle-même. Car il pensait vraiment qu’elle était une personne à part, bien meilleure que la plupart des personnes qui foulaient le sol de ce château. Elle devait s’en rendre compte pour gagner de la confiance en elle et ne pas se laisser marcher dessus par n’importe qui. Axel essayait de se rappeler en étant honnête avec elle. Elle était une fille magnifique bourré de qualités. Mais visiblement Kléo ne voulait plus rien entendre de ce qu’il avait à lui dire. C’était compréhensible. Après ce qu’il lui avait annoncé un peu plus tôt, le Gryffondor pouvait comprendre qu’elle avait du mal à le croire maintenant et qu’elle ne voulait plus vraiment entendre parler de lui. Pourtant il n’avait pas envie de la perdre, il avait besoin d’une personne comme elle dans sa vie. La jeune femme était néanmoins catégorique. Pour elle, il était trop tard pour dire ce genre de chose. C’était ce qu’il aurait pu dire avant pour s’excuser de l’avoir trompé et la conversation aurait pu se finir sur une bonne note. Il avait tout gâché, il était d’accord avec elle.

Maintenant il ne savait pas comment se rattraper. Il ne savait pas quoi dire pour qu’elle se sente mieux, pour qu’elle lui pardonne, pour qu’elle n’ait plus envie de le détester. Peu importe ce qu’il disait, ça n’allait plus. Si elle était si exceptionnelle que ça, pourquoi l’avait-il trompé. Elle se posait la question. Il avait besoin d’un rayon de soleil dans sa vie, ce à quoi elle répondit qu’elle avait besoin d’une personne qui l’accepte telle qu’elle est sans reproches et sans la blesser. Elle était peut-être un rayon de soleil mais était constamment dans le noir parce que personne ne cherchait à savoir ce qu’elle ressentait réellement.

– Kléo … ce que j’ai fait est inexcusable, je m’en rends bien compte.

Commença-t-il. Il ne pouvait rien dire de plus sur le sujet. Parce que plus rien ne dépendait de lui mais bien de Kléo qui déciderait elle-même si elle aurait un jour la force de lui pardonner un peu.

– Alors dis-moi. Dis-moi ce que tu ressens. Arrête un instant de penser aux autres et de vouloir tout garder pour toi.

Dit-il d’une voix douce car ce n’était pas encore des reproches. Il était vrai qu’il avait peut-être était un peu trop concentré sur lui dans cette relation et pas assez sur ce que ressentait la jeune femme. Il voulait rattraper ses erreurs. Et si elle avait besoin de dire pour une fois ce qu’elle ressentait, il était là pour l’écouter. Il n’avait pas l’intention de partir et de l’abandonner à son sort maintenant. Parce qu’elle comptait pour lui, parce qu’il l’aimait aussi, même si ce n’était pas un sentiment amoureux, c’était quand même de l’amour.

par humdrum sur ninetofive

Kléo & Axel
Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.

La jeune fille ne savait plus quoi penser, elle ne savait plus non plus comment agir et réagir elle n'était pas dans sa zone de confort, elle était en proie à une tonne de sentiments plus contradictoires les uns des autres. Elle aurait juste aimé être en colère pour que cela soit simple à gérer qu'elle puisse hurler toute sa haine au garçon et que cela soit derrière elle. Pour pouvoir simplement penser à autre chose de manière rapide et efficace mais rien ne se passait jamais comme on le voulait alors elle était là à la limite de pleurer toutes les larmes de son corps, venant de gifler ce garçon qu'elle avait tant aimé et qui l'avait tant blessé en enchaînant les erreurs de parcours. Si elle avait pu passer au-dessus de la tromperie, parce qu'elle avait choisi de l'oublier pour ne pas rendre leurs relations compliquées. Parce qu'elle tenait à Axel c'était l'une des seules personnes au château à l'avoir remarqué et à lui avoir donné de l'importance. C'était une chose rare pour elle que d'être remarqué et elle tombait aujourd'hui de tellement haut que cela lui faisait mal. Très mal, c'était sans doute pour cela qu'une gifle était partie elle ne l'avait pas voulu car elle n'était pas du genre à frapper les gens quand elle était dans son état normal.

Pour elle c'était normal parce qu'elle était totalement invisible en temps normal et que pour elle cela ne servait à rien d'agir comme une harpie. Quand personne ne nous remarque faire n'importe quoi pour avoir de l'attention n'était pas une bonne chose. Kléo n'était pas mauvaise elle était douce et gentille mais elle passait souvent à la trappe parce qu'elle était justement trop gentille pour que cela compte réellement, les adolescents autours d'elle prenaient sa gentillesse comme normale et acquise d'avance et pensait qu'elle était et resterait toujours aussi souriante et sympathique mais elle pouvait être blessée comme n'importe quel être humain et mal le prendre. Elle avait tout de même un cœur et n'était pas capable de tout supporteur avec le sourire. Axel le comprenait à ses dépens aujourd'hui. Ses mots l'avaient poussé dans ses retranchements et avaient réveillé sa peine. " Je n'ai rien d'exceptionnel, je suis banale et je me fonds dans les décors" depuis toujours elle était banale et était perdue dans la masse.

Le pire dans tout cela était surement le fait que Kléo soit mal à cause des mots du brun plus que part sa trahison physique c'était peut-être disproportionné comme réaction mais elle pouvait mettre la tromperie sur le compte de l'alcool par les mots que le garçon venait de prononcer droit devant elle en la regardant sans ciller. Et même si maintenant il s'excusait et semblait mal à l'aise d'avoir pu utiliser ses termes devant elle, la jeune fille ne pouvait pas juste le croire et laisser passer c'était au-dessus de ses forces. La Poufsouffle ne pouvait plus lui faire confiance ce n'était plus possible pour le moment peut-être que dans un moment cela reviendrait s'il faisait ce qu'il fallait pour se rattraper et se faire pardonner mais pour aujourd'hui il avait gâché toutes ses chances pour que leurs retrouvailles se passent bien. " Je t'avais excusé... Bordel je t'avais excusé pour m'avoir trompé et toi tu as seulement compliqué les choses en étant pas capable de te taire au bon moment" Parce que s'il n'avait rien dit ils auraient pu passer à autres choses parce qu'elle avait pris ses deux mois de vacances pour oublier les actes de celui qui était son copain à l'époque.

C'était terriblement difficile pour elle de ne pas craquer totalement, mais elle était dans un lieu public et ce n'était pas son genre de se mettre à pleurer dans un couloir où tous un tas d'élèves pouvaient passer à tout moment. Elle ne voulait pas non plus montrer à Axel à quel point il réussissait à la toucher avec de simples mots, c'était se montrer faible et ce n'était pas réellement dans les projets de Kléo qui avait déjà bien assez parler. Il lui a demandé de lui dire ce qu'elle ressentait, parce que la blondinette ne parlait jamais d'elle c'était une habitude qu'elle avait pour ne pas se plaindre. La jeune fille était terriblement discrète sur sa vie car elle ne voulait pas parler de sa famille et des sensations étranges qu'elle pouvait ressentir. C'était surement un de ces gros défauts elle gardait tout absolument tout pour elle, ne se dévoilant jamais réellement. " Je me sens nulle, différente, seule et invisible. J'ai l'impression que je ne suis que la bonne copine dont on profite quand on va mal et qu'on jette quand on va mieux. Je me sens seule et délaissée. J'ai juste envie d'être importante aux yeux d'une seule personne sur terre au moins une mais bordel même mes parents m'ignorent totalement quand je ne suis pas à la maison à jouer leurs toutous parce qu'ils n'entendent rien et ne parlent pas. Je n'ose pas parler dans un groupe parce qu' trois ans je ne savais même pas parler je ne savais que signer. J'ai l'impression de ne pas être à ma place dans ce monde"

C'était clairement tout ce qu'elle ressentait, tellement de choses négatives à son propre sujet qu'elle n'arrivait pas à avancer positivement en ne s'acceptant pas réellement. Et pourtant elle ne renvoyait pas une image d'une fille qui ne s'aimait pas, elle cachait juste trop bien les choses, ne voulant pas s'attirer la pitié des habitants du château. Voulant réussir à travailler sur elle-même seule mais aujourd'hui elle avait besoin de s'extérioriser un peu pour aller mieux ensuite pour tourner la page de cette mauvaise conversation. Il ne fallait pas qu'elle se laisse trop toucher par les paroles d'un garçon, si lui avait se pouvoir sur elle ce n'était pas bon car il pourrait en profiter par la suite si leur relation restait conflictuelle et ce n'était pas imaginable pour la blondinette qui n'avait jamais eu de relation tendue avec une personne. Jamais de la vie.

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Kléo & Axel

Tout était devenu tellement compliqué en peu de temps. Axel avait gâché une jolie relation pour quelques minutes de plaisir. Et s’il ne s’en était pas rendu compte sur le moment, il avait eu tout l’été pour y penser. Et pourtant même s’il avait repassé cet épisode dans sa tête un bon nombre de fois, il avait l’impression que ce souvenir était encore pire en y repensant maintenant. Parce qu’il n’était pas tout seul. Il s’en était beaucoup voulu évidemment. Quand on fait une erreur, on est obligé de le reconnaitre. Il avait fait une énorme fissure dans sa relation avec la Poufsouffle, et si les choses étaient devenues aussi compliqués maintenant, c’était de sa faute. Kléo, elle, n’avait rien fait au final. Elle lui faisait simplement confiance pendant cette soirée, l’avait même laissé tranquille pour qu’il puisse s’amuser avec ses amis. Elle n’avait pas fait d’histoire et était resté discrète, et lui l’avait remercié de la pire des façons. Qu’elle ne veuille pas lui pardonner serait tout à fait compréhensible. Parce que comment pouvait-on continuer à avoir confiance en une personne qui nous déçoit à ce point, comment continuer, avancer et pardonner à quelqu’un qui nous avait fait du mal comme cela. Axel avait merdé sérieusement et maintenant il n’avait plus d’autre choix que d’assumer ce qu’il avait fait, et essayer de se faire pardonner du mieux qu’il pouvait. Et même ça, il n’était pas capable de le faire correctement. Etre un garçon n’était pas une excuse pour le coup. Il devait se mettre à la place de la jeune femme cinq minutes et comprendre pourquoi elle avait réagi de cette manière. Certes ce n’était pas très commun pour une demoiselle de rester si calme face à quelqu’un qui avait fauté, quelqu’un qui avait brisé son cœur. Mais Kléo était comme ça, c’était dans son tempérament. Elle n’était pas le genre de fille à crier très fort, à hurler quand elle était blessée. Bien au contraire. Elle avait un contrôle d’elle-même totalement incroyable, qui pourrait sans doute être enviable par beaucoup de personne. Mais sur le coup, l’absence de réelle réaction, n’avait pas été compris de la même manière par le Gryffondor. Pourtant il connaissait la jeune femme pour être sorti avec elle plusieurs mois. Mais quand il l’avait vu si calme et si patiente devant lui, alors qu’elle aurait dû lui en mettre plein la tête, son esprit s’était inondé de doutes.

Et si cette jeune femme ne réagissait pas ou peu parce qu’elle n’était pas amoureuse de lui. Cette réaction était-elle dû à un total désintéressement de sa part. Quand on est amoureuse d’une personne, se faire trahir est l’une des pires souffrances et la colère, la déception, la tristesse prend le dessus, rendant probablement incapable de pardonner facilement. Alors voilà Axel s’était laissé un peu emporté par les émotions, et avait mal jugé la belle jeune femme. Il avait tout de suite pensé à mal, alors que ce n’était pas du tout ce qu’elle pensait. Evidemment qu’elle était attaché au garçon, elle était quand même sortie de nombreux mois avec lui, et avait beaucoup donné dans cette relation. Elle n’avait pas agi de la sorte, pas parce qu’elle ne tenait pas à lui. Simplement parce que ce n’était pas dans son comportement d’être comme ça. C’était une jeune femme encore plus formidable qu’il ne pouvait se l’imaginer. Cette fille était tellement parfaite, tellement gentille, tellement à l’écoute des autres. Et Axel n’avait pas réussi à s’en rendre compte, il l’avait fait souffrir égoïstement et il était l’heure de réparer les pots cassés.

Car c’était une chose de la blesser en fautant, mais s’en était une autre de la faire souffrir à nouveau en remettant en cause ses propres sentiments. Elle ne méritait pas ça, et Axel se rendait enfin compte qu’elle n’avait jamais pensé à mal. Il voulait se rattraper, se faire pardonner, mais avait tellement peur que ce soit trop tard. Parce que maintenant elle était vraiment en colère contre lui, maintenant elle lui en voulait réellement et n’avait plus envie de le voir. Elle avait simplement envie qu’il la laisse tranquille. Ce n’était pas ce que le Gryffondor avait voulu. Non il ne voulait pas la blesser, il ne voulait pas qu’elle le déteste et qu’elle n’ait plus envie de le fréquenter. Il avait besoin d’une personne comme elle dans sa vie. Kléo avait un mal-être intérieur dont Alex n’avait pas fait tellement attention avant. Elle avait un mauvais avis sur sa propre personne, elle ne se voyait absolument pas comme lui la voyait. Et c’était tellement dommage, c’était comme si elle ne s’appréciait pas elle-même. Le garçon ne comprenait pas, parce que cette fille était tellement exceptionnelle, que ça le rendait presque triste de voir l’image qu’elle avait. Elle était peinée, elle était triste désormais, Axel ressentait cette peine et avait mal pour elle. Il se sentait encore un peu plus coupable en voyant dans quel état il avait mis la jeune femme. Il donnerait tout pour revenir en arrière, mais malheureusement il ne le pouvait pas. Il ne pourrait jamais effacer ce qu’il avait dit ou fait. Et le gamin se rendait compte maintenant que les actes et les mots ont du pouvoir. Et parfois, ce pouvoir faisait du mal aux gens. Axel allait comprendre maintenant qu’il fallait savoir peser ses mots et réfléchir avant d’agir et de parler. La jeune femme venait de lui répondre qu’elle n’avait rien d’exceptionnel, qu’elle était simplement banale et qu’elle se fondait dans le décor. C’était son impression, c’était ce qu’elle pensait. Et c’était dommage parce que c’était vraiment une fille bien et qu’elle méritait d’être connue. Si des gens s’intéressaient à elle, ils se rendraient surement compte à quel point elle était une fille bien.

– Arrête de raser les murs Kléo et ouvre-toi aux autres, tu es loin d’être banale. Les gens s’en rendraient compte s’ils prenaient la peine de discuter cinq minutes avec toi.

Répondit simplement le Gryffondor. Il pensait vraiment ce qu’il disait. Peut-être que la jeune avait une trop mauvaise opinion d’elle-même ce qui l’empêchait de s’ouvrir aux autres, mais elle était loin d’être banale. C’était une jeune fille très bien, qui était quand même très impressionnante. Elle était capable de parler le langage des signes, ce qui n’était pas donné à tout le monde non plus. Elle avait vécu dans une famille de sourd, et elle avait quand même réussi à apprendre à parler comme tout le monde. Elle avait un vécu, et tout ça faisait d’elle une jeune femme loin d’être ordinaire, loin d’être banale. Il fallait qu’elle arrête de penser mal d’elle de la sorte.

Axel ne l’avait pas aidé avec les mots durs qu’il avait prononcé à son égard. Si elle aurait pu lui pardonner l’acte qu’il avait fait en fin d’année, les mots semblaient plus difficiles à passer pour la Poufsouffle. Ils avaient surement mis à jour tous les problèmes de confiance que la jeune femme avait, toutes ses incertitudes. Elle était en colère maintenant contre lui, il le sentait. Il avait surement gâché toutes ses chances de pardon. Pourtant elle lui avait donné l’occasion de se faire pardonner. Encore une fois, Axel n’avait pas su saisir sa chance. La jeune femme reprit la parole en lui rappelant qu’elle l’avait excusé pour l’avoir trompé et lui n’avait fait que compliquer les choses en étant incapable de se taire au bon moment. Il en avait conscience maintenant, et cette piqure de rappel le faisait sentir encore plus mal qu’il n’était.

– Je sais Kléo, je me rends compte. Je suis tellement désolé, vraiment.

Il s’excusait à nouveau parce qu’il ne pouvait rien faire de plus. Il ne savait pas quoi faire pour arranger les choses maintenant qu’il avait surement tout gâché. Pourtant leur histoire avait été belle, et c’était tellement dommage de voir à quel point tout avait pu se dégrader en si peu de temps. Il continuait de la regarder en silence. Elle lui faisait de la peine, il voyait toute la tristesse sur son visage, et aurait pu pouvoir arranger ça facilement. Mais il ne le pouvait plus. Elle avait l’air de se retenir pour ne pas totalement craquer devant lui. Axel lui avait demandé ce qu’elle ressentait. Oui car la jeune femme parlait trop peu d’elle, et ne se confiait pas assez sur ses sentiments. Axel ne pensait pas que ça faisait d’elle quelqu’un d’invisible. Mais il était sûr que parler pourrait l’aider à se sentir mieux, et peut-être avoir un avis moins dur sur elle-même. La jeune femme commença donc à se confier un peu au Gryffondor, elle lui annonça qu’elle se sentait nulle, différente, seule et invisible. Elle avait l’impression de n’être seulement que la bonne copine dont on profite et qu’on jette. Elle avait simplement envie d’être importante aux yeux de quelqu’un. Ses parents l’ignoraient aussi, la prenant pour leur toutou. Elle n’osait pas parler en public parce qu’elle n’avait appris qu’à parler tard. Elle finit par lui dire qu’elle avait l’impression de ne pas être à sa place dans ce monde.

Axel était un peu sous le choc d’entendre toutes ces pensées négatives sur elle-même. Il ne pensait pas qu’elle se sentait à ce point mal, il ne l’aurait pas imaginé. Et pendant un moment, il était simplement à cours de mot, tellement touché par tout ce que la Poufsouffle venait de lui dire. Il n’avait pas les larmes aux yeux parce qu’il restait quand même un garçon qui ne montrait pas tellement ses émotions, mais il était vraiment ému par les paroles de la jolie jeune femme.

– Tu es différente. Mais ce n’est pas forcément quelque chose de négatif tu sais. Je suis là pour toi et je le serais toujours, peu importe ce qu’il arrive.

Commença le jeune homme. Même s’il lui avait fait du mal, même s’il avait fait des erreurs, il resterait là pour elle, si jamais elle avait besoin de lui un jour. Le jeune homme se rendait compte de tout ce que la belle gardait pour elle, et c’était fou. Comment une personne pouvait avoir tout ça à l’intérieur et ne pas le laisser paraitre.

– J’ai eu souvent l’impression d’être ignoré aussi, que personne n’en avait rien à faire de moi avant d’arriver à Poudlard. J’ai été dans une dizaine de famille d’accueil avant mes onze ans.

Il n’avait jamais parlé de ça à personne, et pour la première fois il se confiait à quelqu’un. Il ne voulait pas lui faire pitié mais simplement faire comprendre à la jeune femme qu’elle n’était pas toute seule. Qu’il pouvait la comprendre, comprendre ce qu’elle ressentait. Il s’était senti seul, invisible aussi quand il pensait qu’aucune famille ne voulait de lui, quand il pensait qu’il était seul au monde alors qu’il n’était encore qu’un gamin.

– Tu trouveras ta place. C’est pas facile tous les jours, mais tu comptes plus que tu ne le penses Kléo.

Annonça le jeune homme. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Il ne savait pas ce qu’elle allait penser de ce geste. Elle était surement encore en colère contre lui et pouvait le repousser si elle le souhaitait. Mais après tout ce qu’il avait entendu il avait envie, besoin de lui donner un peu d’affection, de lui montrer qu’elle n’était pas toute seule ici.

par humdrum sur ninetofive

Kléo & Axel
Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.

La conversation n'était pas réellement heureuse et joyeuse et Kléo n'avait pas vraiment envie d'être là écouté Axel lui était apparu comme une bonne idée quand ils c'étaient croiser dans les couloirs mais maintenant qu'elle avait entendu ce qu'il pensait d'elle la blondinette n'avait plus du tout envie de l'écouter parler. Pourtant elle restait plantée là dans ce couloir à l'écouter parler et à le regarder, sans doute espérait-elle pouvoir se mettre en colère en restant là elle voulait s'énerver pour de bon et faire sortir tout ce qu'elle avait sur le cœur pour pouvoir avancer. Mais elle n'arrivait pas à dire simplement les choses, jamais elle n'avait parlé de ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle-même ne réussissant pas à trouver les mots et à se sentir assez en confiance avec quelqu'un pour pouvoir ouvrir son cœur. Au final Axel avait raison il y avait bien un problème entre eux des deux côtés, car Kléo n'avait pas eu assez confiance en son petit ami pour pouvoir lui ouvrir de manière clair son cœur et lui livrer ses ressentis qui lui pourrissaient la vie depuis tant d'années. Depuis sa plus tendre enfance à vrai dire même si au début elle n'arrivait pas à réellement à se rendre compte des choses ayant un innocent esprit d'enfant qui ne pouvait pas savoir que la différence de ses parents allait lui porter préjudice.

Elle avait été blessé par ses mots mais en même temps il semblait avoir remarqué qu'elle n'allait pas aussi bien qu'elle avait essayé de le faire croire, comme si son masque était tombé aujourd'hui alors qu'elle c'était sentie terriblement trahi par le brun, plus que quand il l'avait trompée car à ce moment-là elle avait réussi à sauver les apparences et à juste quitter la soirée sans que personne ne remarque rien. Aujourd'hui cela n'avait pas été le cas car son honnêté avait été remise en cause ce qui déplaisait grandement à la jeune fille qui avait toujours eu l'habitude d'être très franche et honnête malgré son côté effacé. Kléo n'était pas comme les autres la colère ne la faisait pas réagir la peine si, parce qu'elle avait toujours eu de la peine de se sentir différente et était devenue plus sensible à ses sentiments. La Poufsouffle devait régler ce problème car cela la rendait faible et vulnérable devant des personnes qui pouvaient en profiter, car les personnes qui vous blessaient n'avaient que rarement de bonnes intentions à votre égard. Elle avait tout de même de la chance Axel semblait terriblement mal de l'avoir mise dans cet état et ne semblait pas avoir envie de l'enfoncer plus, au contraire il lui demandait de se libérer de ses mauvaises choses qui l'empêchaient d'avancer. La jaune et noir n'étaient pas certaines de pouvoir tout déballer ici dans un couloir exposé aux oreilles des autres et en même temps elle en avait sans aucun doute besoin pour que cette journée ne soit pas juste mauvaise et qu'elle puisse en retirer du positif.

Il lui conseilla de s'ouvrir aux autres et d'arrêter de raser les murs en se rabaissant de la sorte et en se croyant banale. Mais c'était plus simple à dire qu'à faire pour elle qui avait pris l'habitude de tout contenir en elle depuis de nombreuses années. Et les habitudes dans ce genre-là son difficile à perdre surtout quand on ne se sent pas apprécié ou même aimé comme c'était le cas aujourd'hui ou elle avait l'impression que tout ce qu'elle avait vécue avec Axel n'était qu'une illusion de son cerveau qui avait embelli la réalité pour la rendre heureuse. Mais en même temps elle tentait de faire des efforts qui n'étaient justes pas réellement remarquer par les autres trop habitué à la laisser dans son coin depuis six ans. " Personne ne prend cette peine, j'écoute juste les gens leur donne deux trois conseils de temps à autre mais jamais personne ne me retournent la question... Et je ne suis pas du genre à m'imposer aux autres j'ai appris à vivre dans la solitude tu sais..." Et jusqu'à présent elle n'avait pas vraiment ressenti le besoin de changer de comportement c'était en début d'année scolaire qu'elle avait réellement remarqué qu'elle était tellement différente des autres.

Les mots de son ex petit ami ne l'étaient pas à se sentir en confiance, à se penser être une fille bien, parce qu'elle n'avait pas confiance en elle et que cela n'allait pas s'arranger si on continuait à lui faire du mal, de façon voulut ou détourné. Les blessures qui s'accumulaient étaient de plus en plus dur à encaisser et la laissait de plus en plus peinée. Kléo ne savait plus quoi faire pour ne plus avoir à souffrir de la sorte c'était une chose qui lui donnait encore plus envie de fuir les êtres humains ce qui n'allait pas l'aider à se sentir intégrée et aimée c'était donc totalement contradictoire et laissait la jeune fille totalement perdue. " Je pensais que toi tu me voyais réellement comme je l'étais mais même pas..." Il n'avait rien remarquer avant aujourd'hui, qu'elle soit sur le point de craquer sous ses yeux. Pour elle sa différence n'était pas une bonne chose cela l'éloignait des adolescents de son âge et la faisait se sentir incomprise mais le brun devait tenter de la convaincre que ce n'était pas une mauvaise chose pour qu'elle l'accepte plus facilement surement.

Pour l'adolescente il tentait seulement de rattraper ses vilaines paroles en lui remontant le moral et en tentant de lui faire comprendre qu'il voulait être son ami, c'était une chose possible mais pas tout de suite, maintenant Kléo devait accepter les choses, les encaisser et ensuite elle pourrait peut-être être ami avec le garçon. Dans quelque temps, quand elle aurait oublié ses mots vu qu'elle avait déjà accepté la tromperie et que ce fait grave était déjà pardonné de son côté, ne pas oublier mais le plus gros du travail était déjà fait contrairement aux mots du brun qui était encore tout frais dans son esprit. " Quand cela te met à l'écart c'est un peu négatif... Et tu n'es plus réellement là, parce que cela mettra un moment avant d'être comme avant" Elle ne pouvait pas mentir au lion parce qu'elle l'avait aimé et qu'elle était toujours très attachée à lui ses sentiments n'étant pas encore totalement disparus, elle pourrait lui pardonner car elle n'était pas rancunière mais il lui faudrait du temps pour le faire et c'était un peu normal.

" Mais toi ça à changer une fois à Poudlard moi ça à continuer... Au final on est un peu pareil tout les deux on a pas réellement de famille et on est un peu tous seul" Elle avait ses parents mais ils n'était pas réellement aimant, lui avait grandit dans des familles d’accueil il n'étaient pas si différent l'un de l'autre. Tous les deux pouvaient comprendre le sentiments de solitude de l'autre même si pour l'un cela semblait s'être améliorer au château. Et quand il repris la parole il s'approcha d'elle pour lui faire un câlin ce qui la surprit totalement elle ne s'attendait pas à cela , pas maintenant après tout ce qui c'était passer entre eux mais en même temps toute la conversation avait été assez surprenante. "Je n'ai pas de place... Une fois qu'on l'accepte tout paraît plus simple... Je suis seulement Kléo fille née avec des pouvoirs magique qui lui complique la vie" Sans cela ses parents s'occuperais encore d'elle.

BY .SOULMATES

“Et quand tu réalise que le garçon qui t'aime et que t'aime te prends pour une conne ça fait mal très mal.”

Kléo & Axel

Bon la discussion n’était pas forcément très bonne entre les deux adolescents. Tout devenait compliqué. Axel ne savait plus quoi dire ou quoi faire pour que son ex-petite-amie ne se sente pas aussi triste. Tout cela était entièrement sa faute, oui il l’avait trompé, et c’était déjà quelque chose de mal, mais en plus de ça il avait eu des mots durs avec la jeune femme en sous-entendant qu’elle avait sans doute sa part de responsabilité dans l’échec de leur relation. Ce n’était pas ce qu’il voulait dire, du moins ce n’était pas comme ça que ça aurait dû sortir. La Poufsouffle avait déjà été meurtri une première fois à cause de son erreur. Oui parce que c’était une grosse erreur, le genre qu’on ne pouvait pas effacer. Il avait trompé sa petite amie, et si aujourd’hui tout était terminé, c’était de sa faute. Sans cela, cette histoire aurait sans doute pu continuer encore. Ça se trouve ils seraient toujours ensembles aujourd’hui s’il n’avait pas eu le malheur de fauter. Il ne le saura jamais. En tout cas, ce qui se passe maintenant est bien réel. Kléo lui en veut évidemment, en même temps c’était fortement compréhensible en vue de leur discussion. Axel avait enfin voulu prendre son courage à deux mains et lui parler lorsqu’il l’avait croisé dans ce couloir, mais finalement il se demandait maintenant si ce n’était pas une très mauvaise idée. Au lieu d’arranger les choses, il les avait très clairement empirés avec ses paroles idiotes. Et maintenant, il était comme un con, essayant désespérément de se rattraper. Il était sans doute trop tard. La jeune femme n’avait plus l’air d’avoir envie de lui parler ou de lui pardonner. Elle donnait l’impression de vouloir tout simplement le sortir de sa vie et ne plus jamais lui adresser la parole. Mais ce n’était pas ce que voulait Axel, il ne voulait pas que cette merveilleuse personne sorte définitivement de sa vie. Ce n’était pas possible, il ne pouvait pas l’accepter. C’était une femme géniale, et incroyable, et tout le monde avait besoin d’une personne comme ça proche de lui. Comment allait-il faire pour réparer les pots cassés.

Il l’avait blessé, et en avait très clairement conscience. Pourtant il se rendait compte de quelque chose. Tout n’allait pas si bien pour Kléo. Aujourd’hui, elle semblait avoir laissé tomber un masque. Elle était le genre de fille souriante, pour qui tout réussissait dans la vie. Mais visiblement ce n’était pas le cas. Elle n’allait pas aussi bien qu’elle voulait bien lui laisser croire depuis des mois et des mois. Elle n’avait pas réagi de la même façon lorsqu’elle s’était rendu compte de la tromperie. D’ailleurs, Axel n’avait même pas eu le temps d’observer son comportement puisqu’elle s’était sauvé presque immédiatement. Il avait couru ensuite, il l’avait cherché partout, dans la fête et même dans les couloirs du château mais ne l’avait pas trouvé. Et puis le lendemain ils étaient tous rentrés chez eux pour les vacances d’été. Ainsi il n’avait pas été frappé par sa réaction. Il savait qu’il avait dû lui faire mal, qu’elle s’était sans doute senti trahi mais rien de plus. Et aujourd’hui, elle semblait même (au début de leur conversation) vouloir totalement passer l’éponge sur cette histoire, comme si ce n’était pas grand-chose, et qu’il pouvait tout oublier. Elle avait essayé de faire la fille forte, qui supporte tout, mais les choses l’atteignaient bien plus qu’elle ne le laissait croire.

Aujourd’hui, elle sortait un peu de sa coquille et se révélait sous une apparence différente. Elle montrait ses faiblesses et visiblement rien n’allait si bien que ça dans sa vie. Elle se sentait mal dans sa peau, se sentait trop différente des autres, et surtout avait l’impression que personne ne la voyait et faisait attention à elle. Le Gryffondor essaya de la conseiller en lui disant d’arrêter de raser les murs et de se rabaisser elle-même. C’était évidemment plus facile à dire qu’à faire. Mais Axel essayait simplement de trouver les bons mots pour qu’elle se sente mieux. Il n’aimait définitivement pas la voir dans un tel état.

*Tu as été son petit ami pendant plusieurs mois et tu ne t’ai jamais rendu compte qu’elle allait si mal que ça ?*

La jeune femme lui répondit que personne ne prenait vraiment la peine de la connaître ou de discuter avec elle. Elle écoutait beaucoup les gens, et leur donnait des conseils dès qu’elle le pouvait mais personne ne lui retournait la question, personne ne lui demandait réellement si elle allait bien, si elle avait besoin de parler. Alors la jeune femme gardait tout en elle, parce qu’elle n’était pas du genre à s’imposer aux autres. Cela faisait du mal à Axel d’entendre tout ça. Il ne s’en était jamais vraiment rendu compte. Elle lui annonça qu’elle avait finalement appris à vivre dans la solitude. Mais il n’était pas d’accord, elle ne devait pas se résoudre à ça. Il avait passé toute son enfance ballotter de famille d’accueil en famille d’accueil, n’ayant que très rarement un environnement stable. Il s’était senti tellement seul lui aussi, et avait eu l’impression que personne n’en avait rien à faire de lui. Il avait déjà ressenti les mêmes choses que la jeune femme, et c’était sans doute pour ça que ça lui faisait autant mal au cœur. Il ne voulait pas qu’elle vive de cette manière, et surtout il ne voulait pas qu’elle s’en contente.

– Tu ne peux pas te contenter de ça Kléo. Tu dois commencer à vivre ta vie au lieu de la subir.

Déclara le jeune homme. Oui parce que clairement, elle ne se sentait pas bien dans sa vie à cause d’une multitude de raison. Elle ne pouvait pas continuer comme ça sinon dans cinquante ans elle se réveillerait et aurait l’impression de n’avoir pas profiter de sa vie. Non il fallait qu’elle change d’optique, et Axel pourrait l’aider si elle acceptait. Avec les mots qu’il avait prononcés un peu plus tôt, et ce qu’elle lui disait maintenant, le jeune homme se rendait compte du pourquoi il l’avait blessé et s’en voulait énormément. Elle le pensait différent, et en disant ce genre de chose, il était devenu comme tous les autres à ses yeux.

Il lui murmura encore une fois qu’il était désolé. Parce qu’il n’avait plus aucun pouvoir entre ses mains sur l’opinion qu’elle avait de lui. Il n’avait jamais voulu lui faire du mal, et tout ça avait été loin d’être intentionnel. Mais exprès ou pas, ces mots il les avait prononcés, et ne pouvait plus les retirer désormais. Kléo se sentait différente des autres. Mais ce n’était pas forcément une mauvaise chose. Si tout le monde était pareil, le monde deviendrait très ennuyeux, il était là pour elle. Mais la jeune femme lui répondit que la différence était négative si elle te mettait à l’écart, et que lui n’était plus réellement là car ça mettrait un moment avant que les choses redeviennent comme avant entre eux.

– Fais de ta différence une force alors. Ca mettra un moment peut-être, mais sache que si tu as un problème n’importe lequel, tu peux venir me voir et je serais toujours là pour t’aider.

Répondit-il. Il ne pouvait certes pas faire grand-chose pour le moment pour que les choses s’arrangent entre eux. Mais en tout cas, elle devait savoir qu’il était là. Et qu’elle pourrait toujours venir le voir peu importe ce qu’il se passe. Il n’avait pas l’intention de lâcher la Poufsouffle et de la laisser seule face à tous ses ennuis.

Alors pour lui montrer qu’elle n’était pas seule, Axel se décida à lui parler de son enfance. C’était la première fois qu’il parlait de ça avec quelqu’un et ça lui faisait bizarre. Il avait ressenti les mêmes choses que la jeune femme à cette époque. Mais elle lui répondit que contrairement à elle, tout avait changeait pour lui lorsqu’il était arrivé à Poudlard. Oui c’est vrai, parce qu’il s’était donné une nouvelle chance, et avait pris son entrée à l’école comme le début d’une nouvelle vie, chose que la Poufsouffle n’avait surement pas fait. Kléo lui annonça que finalement ils étaient un peu pareils, qu’ils n’avaient pas réellement de famille et qu’ils étaient un peu seul.

– Ouais on se ressemble beaucoup. Mais on n’est pas obligé d’être seul tu sais. Ou alors on peut être seul, mais ensemble.

Déclara le Gryffondor en lui faisant un petit sourire. S’ils avaient tous les deux besoins de compagnie, ils pouvaient toujours se retrouver. Kléo avait sa place à Poudlard comme tout le monde, elle n’avait pas besoin d’être mise à l’écart. Mais elle n’était pas d’accord avec Axel, pour elle, elle n’avait pas sa place et elle avait simplement dû l’accepter. Elle n’était qu’une fille avec des pouvoirs magiques qui lui compliquent la vie. L’image qu’elle avait d’elle-même était vraiment triste, et ça faisait presque mal au cœur à Axel d’entendre ça.

– Ne vois pas que le mauvais côté de la chose. Essaie de faire une liste de tout ce que la magie peut t’apporter de bien.

par humdrum sur ninetofive

» Kaylee - Quand le passé fait son retour au présent
» William Smith - Quand tu as envie d'abandonner pense à la raison qui t'a fait commencer
» Mec de Poudlard ▬ Dieu a fait l'homme avant la femme pour lui permettre de placer quelques mots.
» Kléo ♠ Sale journée
» Alice ▬ Je sais, quand il le faut, quitter la peau du lion pour prendre celle du renard.