Libre • Un sot peut poser plus de questions en une heure qu'un homme sensé n'en peut résoudre en un an

Kléo  & Libre
Un sot peut poser plus de questions en une heure qu'un homme sensé n'en peut résoudre en un an
Tout avait été plutôt calme dans la journée de Kléo, la soirée débutait dans le même état d'esprit alors qu'elle se trouvait dans un coin de la salle commune, des livres, des plumes, de l'encre et des parchemins étaler autour d'elle. Oui, la Poufsouffle était en train de travailler sur ses devoirs à rendre, ceux de demain était déjà fini, mais elle avançait son travail n'ayant pas mieux à faire et voulant se laisser du temps de libre pour les jours à venir, et puis l'ambiance dans la salle était tellement calme et tranquille qu'il lui était facile de se concentrer sur ses travaux ce qui n'était pas toujours le cas dans un endroit regroupant plusieurs adolescents d'âge et de sexe différent entre les garçons qui n'arrêtait jamais de draguer, les filles qui ne faisait que bavarder pendant des heures, les joueurs d'échec mauvais perdant, les sportifs qui élaboraient des stratégies pour le prochain match, la salle commune des blaireaux était souvent un vrai fouillis. Un brouhaha sans nom ou Kléo se faisait souvent peu remarquer, elle n'aimait pas la foule et les groupes ayant du mal à s'y intégrer et à parler, il fallait le dire, elle était plus à l'aise avec ses mains qu'avec sa langue, ayant toujours usé du langage des signes pour ce faire comprendre à la maison. Et à Poudlard c'était tout l'inverse, peu de sourd y étudiait et la jeune fille se retrouvait donc obliger de s'exprimer de manière normal, avec sa voix et souvent, elle avait du mal à le faire, en petit comité, elle s'en sortait, devant un grand groupe, elle restait de côté en retrait et attendait que l'on pose des questions pour parler. Ce n'était pas bien dérangeant pour elle qui avait appris à grandir dans le silence, il fallait le dire dans une maison de sourd et muet le silence était d'or, pas de musique à part la sienne, pas de paroles à part quand elle se parlait à elle-même. Quelque bruit des fois quand ses parents ne remarquent pas que les objets qui tombent sont bruyant ou que la porte qui claque est aussi bruyante. Ce genre de chose que des enfants ayant grandi dans le bruit ne remarquent plus, mais qui la font toujours sursauter. Kléo fait de son mieux pour que personne ne remarque ces petites choses qui font d'elle une personne différente parce qu'elle aurait aimé être totalement pareille qu'eux, mais on ne décide pas de sa famille, on ne choisit pas non plus sa famille, on fait avec et on avance dans la vie avec les cartes que l'on nous a donner à notre naissance. Sa différence familiale est peut-être une force aussi, car elle lui a apprit à être autonome et forte plus jeune, plus rapidement que les autres, parce que ses parents ne pouvaient l'aider réellement, apprendre à parler, à réciter un poème, à reconnaître un son tout cela, elle avait le faire plus ou moins seule, parce qu'une fois sortie de l'école plus personne ne pouvait lui venir en aide.




C'était donc bénéfique dans un sens et compliqué dans l'autre, mais la blondinette s'en sortait plutôt pas mal à Poudlard, depuis six ans qu'elle y était, elle avait beaucoup changé, pris de nouvelles habitudes et si certain tic restait la plupart était atténue si bien que des fois en rentrant pendant les vacances, elle se mettait à parler devant ses parents qui ne comprenait rien avant de ce souvenir qu'elle devait s'adresser à eux en langages des signes. Secouant la tête et arrêtant de penser à sa vie la jeune fille retourna son attention à son parchemin qu'elle devait remplir pour un cours de métamorphose. Ce n'était pas sa matière préférée et elle n'était pas une intello de service, mais elle se débrouillait pour avoir des notes dans la moyenne dans chaque matière qu'elle suivait pour ne jamais être dans les mauvais élèves.
Pas que ses parents surveillent beaucoup ses résultats scolaires, ceux-ci ne souhaitant pas vraiment s'intéresser au monde sorcier ou à la vie de leur fille dans ce genre d'endroit ce qui était un peu blessant pour la jeune fille qui ne comprenait pas pourquoi ses parents était si fermé à la magie, alors que deux de leurs filles étaient sorcières et étaient à Poudlard. Il ne fallait pas toujours chercher à tout comprendre sinon on finissait par avoir une migraine. C'était du moins ce que pensait Kléo, même si elle savait que pour des Serdaigle les réponses aux questions étaient importantes, elle était une Poufsouffle alors elle n'avait pas à chercher une réponse à chaque question de la vie. Surtout qu'elle n'aurait surement pas de réponse concrète, même si il fallait qu'un jour elle aille en parler à sa sœur aîné. Elle devrait sans doute le noté quelque part pour ne pas oublier.

BY .SOULMATES