Cours de médicomagie n°1: le 10 février à 11H (ouvert à tous)

Cours de médicomagie n°1: le 10 février à 11H

Mon premier cours ! Voilà qui me rendait un peu nerveuse. Je n’étais pas femme à me laisser dépasser par les challenges mais j’avoue que me retrouver face à une horde d’étudiants totalement bouleversés par les hormones, cela ne me rendait pas sereine. C’est pourquoi ce matin-là, j’étais arrivée assez tôt, afin de me préparer. J’avais demandé quelques conseils aux collègues enseignant ici depuis le début de l’année, et j’en avais conclu que je devais avant tout me fier à mon instinct. Je récupérais le parchemin d’inscription à mon cours. Il s’agissait de volontariat de la part des élèves, qui choisissaient les cours qui les intéressaient et l’horaire que je proposais. Pour mon premier cours, je pensais faire assez simple, c'est-à-dire une initiation à la médicomagie. J’étais curieuse de savoir ce que des élèves pouvaient connaitre de cette branche.

Je montais donc à la salle de classe que le professeur Dumbledore m’avait réservée au quatrième étage, une demi-heure avant le début du cours, c'est-à-dire vers 10H30. Je dépoussiérais un peu l’endroit à l’aide de deux ou trois sortilèges de nettoyage, j’installais quelques mannequins pour pouvoir travailler dessus et je déposais quelques fioles sur les tables des élèves. L’introduction à ce cours qu’ils allaient pouvoir suivre toute l’année allait être riche en informations, et j’espérais que cela leur donnerait envie de s’inscrire au prochain cours. Je ne devais tout de même pas oublier que j’étais professeur, et que par conséquent, je devais aussi me faire respecter.

11H00. Les élèves arrivaient au goutte à goutte et je les saluais les uns après les autres. Une fois que tous semblèrent installés, je pris une grande respiration avant de prendre la parole.

« Bonjour et bienvenue à tous dans ce cours d’initiation à la médicomagie. Je suis le Docteur Abbot. Je suis guérisseuse-en-chef au service des blessures par créature vivante à Ste Mangouste. Le professeur Dumbledore a pensé qu’il serait judicieux de vous apprendre quelques soins de base vous permettant de soigner les petites blessures, ou de prodiguer les premiers soins en attendant l’arrivée d’un médicomage. Cela peut donc vous permettre de sauver la vie de quelqu’un. Pour ce premier cours, je vais partir de vos connaissances, afin de préciser ou de modifier si ce que vous savez est faux. Commençons par les sortilèges. Quelqu’un connait-il un sortilège utilisé par les médicomages ? »

acidbrain

Un cours de medicomagie voilà qui est une bonne idée. La jolie Lullaby arrive à l'heure comme à chaque fois malgré le trouble des récents évènements. La sorcière pense que travailler avec une medicomage peu vraiment lui apporter beaucoup. Peut être pas pour ses études mais dans la guerre qui se profile à l'horizon et dont la jeune femme a déjà connaissance comme elle vient d'un temps qui n'existe pas encore. Alors elle sort ses affaires et regarde cette femme qui lui rappelle tant Ayla. Une fille de sa maison. Ce qui tombe sous le sens lorsque cette femme débute son cours et se présente comme étant un guérisseur de sainte-Langouste répondant au nom d'Abbot. Probablement la mère de la blonde aux yeux de glace de la maison des bleus et bronze.

La salle s'est bien remplie et c'est pour cela que le cours peu débuter. Bee est déjà plume en main, encrier plein, prête à prendre des notes pour ne rie oublier et pouvoir approfondir ses connaissances un peu plus tard en allant fureter à la bibliothèque laquelle regorge de livres intéressants sur la medicomagie. Lullaby est tellement dans son truc qu'elle ne sait même pas qui a prit place à ses côtés pour cet exercice.

La sorcière écoute attentivement le début du cours. Ce sera facile au début mais ça la rousse s'en doutait un peu avant de venir. De toute façon il faut bien commencer quelque part. Et commencer par les bases c'est une méthode qui fait ses preuves depuis la nuit des temps, curieusement. De fait Lullaby lève la main en regardant son professeur et attendant que cette dernière l'interroge ou donne la parole à quelqu'un d'autre. En attendant elle jette quelques regards tout autour d'elle pour voir qui est venu assister à cette leçon du jour plus que nécessaire pour leur futur à tous.

Correction en rentrant de vacances.

Cours de médicomagie n°1

Bien évidemment, je m’étais inscrite à ce cours supplémentaire donnée par une guérisseuse. Je me disais clairement que cela ne pourrait être que bénéfique. Quand on voit tous les blessés que nous aurons dans le futur, avoir davantage de connaissances en médicomagie n’était pas du luxe. Je savais que Bee s’inscrirait elle-aussi et je me disais que d’autres de nos camarade de 1998 comprendraient aussi que ce cours était une bénédiction pour nous tous. Autant dire que je fus à l’heure ce jour-là, à ce cours-là. Je m’assis d’ailleurs aux côtés de Bee, et j’observais longuement l’enseignante qui se présentait.

Elle avait un certain charisme et elle semblait sûre d’elle. En même temps, elle savait de quoi elle parlait. Pour une fois que nous avions l’intervention d’un professionnel, nous devions vraiment en profiter. Puis ce n’était pas une médicomage de base ! Elle était tout de même guérisseuse en chef, et même si je ne souhaitais pas faire des études là-dedans, j’étais admirative devant les sorciers décidant de consacrer leur vie à sauver celle des autres. Il faut dire qu’il faut un sacré sang-froid, de solides connaissances et surtout une certaine assurance pour agir vite et efficacement, surtout quand le pronostic vital est engagé.

Je sortis un parchemin de mon sac sans fond, imitant Bee, ainsi que ma plume et mon encre. J’étais sûre que beaucoup de choses allaient nous servir, même s’il ne s’agissait que d’un cours d’introduction. J’écoutais alors l’enseignante nous demander si nous connaissions des sortilèges servant aux médicomages. Je levais donc la main, suivant Bee sur sa lancée, réfléchissant à plusieurs sortilèges afin d’avoir d’autres réponses si quelqu’un donnait ma première idée. J’en avais trois en tête et je me disais qu’en levant la main en second, je devrais normalement pouvoir placer une de mes idées.

(c) naehra.

Les élèves & Ayla
Cours de médicomagie

Premier cours de sa mère aujourd'hui à Poudlard, et Ayla avait bien sûr décidée de suivre ce cours, elle ne souhaitait pas ce spécialisée dans la médicomagie comme sa génitrice, mais elle savait déjà pas mal de chose dans ce domaine grâce aux histoires de celle-ci, elle voulait donc perfectionner son savoir, comme toujours dans un domaine qui était important, car il pouvait lui permettre de sauver une vie si une situation complexe se présentait à elle. Du coup, la jolie blonde s'était rendue dans la salle où serais donner le cours et elle s'était installée comme à son habitude en silence, elle n'allait pas agir différemment, car le professeur faisait partie de sa famille, elle n'était pas comme ça et pourrait discuter avec Améthyste après le cours. L'aigle s'était donc assise, avait sorti parchemin et plume et avait attendu avec ses camarades le début du cours en silence. Sa mère se présenta nommant son poste à l'hôpital et son nom, tous ou presque allait donc faire le rapprochement avec elle, mais elle s'en fichait un peu, la jeune fille était là pour apprendre, que cela soit sa mère ou une autre médicomage c'était du pareil au même tout le temps que durerais la classe, elle eut cependant un petit sourire quand elle remarqua l'absence de son petit ami celui-ci avait dû apprendre que la mère de sa copine était dans le château, mais n'avait pas daigner venir assister au cours, la peur de rencontrer cette femme importante dans la vie d'Ayla ou une simple flemme de suivre un cours supplémentaire et de ne plus avoir le temps pour faire des bêtises et récolter des heures de colle, la blonde lui demanderais plus tard quand elle le verrais.

Bien sûr, les débuts de leur apprentissage serait simple, car ils n'étaient pas en formation de médicomagie et que sa mère ne pouvait pas réellement les former pour tous les cas de figure qu'elle pouvait voir défiler pendant ses gardes, mais apprendre les premiers gestes, des petites choses simple qui sauve une vie, c'était déjà extrêmement important. La jeune fille ne savait pas encore qu'une guerre allait surement se jouer dans son monde, mais elle comprenait déjà l'importance d'une telle formation et était heureuse que sa maman est accepté de le faire pour elle, mais aussi pour tout les autres élèves de l'école qui pourrait en sortir que plus intelligent.

BY .SOULMATES

“Elle est grave bonne celle-là.”

Prof, élèves & Tib'

Tibus regarda sa montre pour la cinquantième fois pendant cette heure-ci. Ce cours d’Histoire de la Magie était vraiment ennuyant à crever, et le jeune homme avait vraiment du mal à garder les yeux ouverts. Leur professeur était aussi puissant qu’un somnifère. Cab était en train de ronfler à côté de lui. Tib’ aurait bien fait comme son pote, mais ils avaient une règle : quand l’un des deux dormait en cours, l’autre devait rester éveiller pour prendre des notes. Et cet abruti avait réussi l’exploit de fermer les yeux avant lui. Il essayait tant bien que mal de faire tout son possible pour rester éveillé. Mais malgré tout, à la fin du cours, il avait écrit « magie » et « guerre des troll ». Et merde, il devrait essayer de recopier sur quelqu’un pour ne pas être totalement à la masse le cours prochain. Après une bonne douzaine de minutes, qui avait paru des heures pour le Poufsouffle, la cloche sonna.

*YOUPIIIIII C’EST LA RECREEEEEEE.*

Tranquille, le jeune homme donna un gros coup de cahier à Cab qui ne s’était toujours pas réveillé. Il fallait qu’ils se bougent le cul s’ils voulaient avoir le temps de prendre l’air avant de retourner en cours. Mais à peine les deux compères avaient mis le nez dehors, que la cloche sonna à nouveau, les obligeant à rentrer et à se rendre à leur prochain cours : Etude des Runes. Ce cours était d’un ennui mortel. Tib’ se demandait la plupart du temps ce qu’il pouvait bien foutre ici. C’était Cab qui l’avait poussé à s’inscrire parce qu’apparemment il y avait des filles bonnes. En attendant lui était coincé là, à côté de la Grosse Marie, tandis que son super poto de toujours était assis près de la chaudasse. Abusé, mais bon, Tib’ savait que son Cab aurait fait la même chose pour lui, et puis en échange il faisait ses devoirs, donc bon il n’allait pas se plaindre non plus.

Onze heures sonna. Putain qu’est-ce qu’il avait faim, et fallait encore attendre plus d’une heure pour se taper un gros méga plat de pâte bolo.

– Hé Tagel, t’as fait le devoir de Défense ?
– NON QUOI ? DE QUOI ?

Fitch, un mec de Serpentard. Un type genre musclé et sans cervelle, qui savait que Tib’ était un grand stressé et qu’il n’avait aucune mémoire. Pour la bonne raison qu’il n’avait même pas cours de sortilège aujourd’hui. Le Pouffy sourit, rigola un coup pour lui faire plaisir, faire genre que sa blague était top, trop drôle.

*Quel con celui-là.*

Le Pouffy se remit à courir comme un forcené dans les couloirs. Cab avait fait son salaud et s’était barré sans lui. Il avait été retardé par la blague de l’autre idiot. Tib’ regarda son emploi du temps. Ah merde c’était le cours de médicomagie. Ah mais non c’était super cool en fait. Il avait appris que c’était la mère d’Abbot qui donnait ce cours, et s’y était donc immédiatement inscrit pour pouvoir mater sa génitrice et vérifier si ses gros boobs venaient de là ou non. Tib’ débarqua en trombe dans le couloir. Il passa devant la salle de classe pour voir si les autres étaient déjà arrivés, et en voyant que c’était le cas, il entra.

– Tain’ elle est aussi bonne que la fille.

Balança t-il en s’adressant à son pote Cab pendant qu’il s’asseyait à côté de lui. Il n’avait pas été discret et ne s’en était même pas rendu compte. Une Serpy de cinquième année le regardait comme s’il venait de dire la chose la plus insultante au monde. Oh la la fallait se détendre les gars, on était pas à la maison blanche non plus.

Bref la mère d’Ayla commença à parler, les salua et leur souhaita la bienvenue. Bon très sincèrement, Tib’ n’écouta pas un mot de ce qu’elle était en train de raconter. Il se contenta dans un premier temps de la reluquer de la tête au pieds.

– Les boobs c’est elle.
– Le cul je pense pas par contre.

Murmurait les deux compères entre eux au fond de la classe en rigolant. Tib’ réussit à entendre la dernière phrase de la milf qui demandait aux autres s’ils connaissaient un sortilège utilisé par les médicomages.

par humdrum sur ninetofive

Cours de médicomagie

Ft. Professeur Abbot et les élèves volontaires

Eleanor s’était levé un jour normal à Poudlard. Enfin si le mot normal pouvait s’appliquer dans une école comme Poudlard. Au lieu d’apprendre les mathématiques, l’anglais ou l’histoires, comme dans n’importe quelle école Moldue ou « normale », ici, les élèves apprenaient la Métamorphose, les Potions ou le Vol. Parler des cours peut nous permettre de faire une transition avec la suite du sujet.

Alors un jour, Eleanor en se levant, comme tous les matins, elle regardait les affiches sur le panneau d’affichage, sans trouver grand-chose qui l’intéressait, mais bon, je ne vous parlerais pas d’une journée comme les autres, où serait l’intérêt ? Elle remarqua une affiche qui parlait de cours de médicomagie. Comme toute Serdaigle, qui se respecte, la jeune fille était curieuse et voir une matière qui changeait des habituelles matières, l’intéressait beaucoup. Elle nota soigneusement dans son carnet l’horaire et la salle de classe, afin de ne pas l’oublier.

Le jour arriva enfin, et Eleanor se présenta à l’heure à la salle prévue pour le cours. Cela s’avérait du miracle, elle ne s’était pas perdue pour y aller et faisait partie des premiers. Elle salua la professeure, et s’assit à une place, vers le devant. Elle pourrait suivre ainsi plus facilement le cours d’ici et prendre des notes. Elle ne savait pas encore quel métier, elle voudrait faire, et la médicomagie est une branche qui l’intéressait. En ferait-elle son avenir et son quotidien ? Elle l’ignorait.

Mais dès que la professeure se mit à parler, Eleanor mettait de côté, son côté insouciant et se transformait en élève studieuse et aussi sérieuse. Un changement qui laissait beaucoup de gens perplexes, mais dont la raison était simple. La Serdaigle voulait réussir dans sa vie, réussir ses études pour faire le métier qui lui plait et ainsi pouvoir aider sa grand-mère, sa façon de la remercier. Ainsi, elle écouta attentivement tout ce que disait la femme plus âgée.

Quand la professeure les interrogea, elle leva la main. Elle pensait avoir une réponse qu’elle avait lu une fois dans un livre pour sa culture générale, lors d’une de ses insomnies.

by Epilucial

Cours de Médicologie 1
J. Faucett

C'était le premier cours de la mère d'Ayla. Depuis le temps que Jay entendait parler de la mère de son amie, elle avait vraiment hâte de la rencontrer. C'était donc tout naturellement qu'elle s'était inscrite au cours. Egalement pour se renseigner un peu plus sur cette discipline qu'était la médicomagie. Jay savait déjà comment guérir certaines infections grâce aux plantes information que sa mère à elle lui avait enseigné. La serdaigle avait donc suivi les cours du matin comme à son habitude, toujours studieuse, même si elle avait parfoisdu mal à répondre aussi vite dans certaine matière qu'Hermione ou Lullaby Potter. Les deux jeunes filles venaient aussi de 1998. La matinée s'était donc déroulé le plus naturellement possible, sans qu'il n'y ait rien d'autre à déclarer que des devoirs de plus à remplir. Jay se demandait si Madame Abbot leur donnerait des devoirs ou se contenterait juste de lui enseigner des bons gestes pour sauver des vies. Elle n'avait pas eu le temps de demander à Ayla son avis sur la question puisque la blonde avait disparu du champs de vision de Jay vers la fin du deuxième cours. Sans doute que l'autre serdaigle était partie voir son petit copain. Et avait laissé son amie toute seule. Non pas que Jaylin ne pouvait pas traîner avec d'autres personnes, mais celles qu'elle appelait les glousseuses étaient loin d'être intéressantes. Et si c'était pour entendre encore les mêmes ragots de bas étages. Jay trouvait cela amusant de les entendre glousser ainsi. Elle se serait crue dans une basse-cour, non loin de là où elle habitait en 1998. Elle ne resta pas longtemps avec ce groupe puisqu'elle se dirigea vers la salle de classe où avait lieu le cours de Medicomagie.

La salle de classe était déjà bien remplie. Elle aperçue Eléanor, Hermione et Lullaby au premier rang, prêtes à prendre des notes. A côté d'elle Jaylin faisait un peu tâche. Même si elle suivrait le cours avec attention et qu'elle prendrait des notes, elle n'était pas aussi assidue que les trois demoiselles du premier rang. Elle les adorait toutes les trois, enfin Lullaby était une curiosité pour la brune, mais sinon oui elles s'entendaient très bien. La serdaigle s'en alla s'asseoir à côté d'Ayla. En allant s'asseoir, elle vit alors une autre curiosité : Tib et Cab dans cette classe. C'était sans doute les premières personnes qui auraient tout fait pour éviter d'avoir trop de cours et pourtant ils se tenaient bien là assit sur leur chaise à fixer Madame Abbot. D'accord ils avaient clairement une idée derrière la tête. Jay s'assit sur la chaise à côté d'Ayla. La medicomage commença à parler et elle tenta de l'écouter. Mais c'était sans compter les deux garçons derrière. Elle entendit rapidement ce que disait les deux comparses. Elle devait halluciner ou ils parlaient vraiment des seins de la famille Abbot ? Non Jay ne rêvait pas, c'était bien le sujet de Tib et Cab. Pourquoi cela ne l'étonnait qu'à moitié ? Ils étaient là pour savoir si la mère ressemblait à la fille et vice-versa. Jay entendit quand même que Madame Abbot demandait si certains connaissaient des sortilèges pouvant être utilisés par les médicomages. Trois mains se levèrent au premier rang : Mione, Bee et Eléa. Jay ne connaissait pas de formule pouvant aider à soigner. Elle attendait la question sur les plantes. Ayla devait savoir, mais elle était avantagée. Jaylin resta alors silencieuse, laissant Madame Abbot intérrogeait ses camarades.

electric bird.

Cours de médicomagie n°1: le 10 février à 11H

J'étais ravie bien qu'un peu stressée de donner mon premier cours. Dumbledore me faisait confiance, et je n'avais pas envie de décevoir ce grand sorcier, qui était pour moi le plus grand sorcier de tous les temps. En plus de son charisme impressionnant, il possédait des capacités magiques hors-norme. Et sa façon de diriger Poudlard était tout simplement parfaite, puisque cela en faisait l'école mixte la plus réputée au monde. Bref, cet homme méritait d'avoir des enseignants à la hauteur. Bien sûr, j'avais les capacités en ce qui concernait la médicomagie. Presque vingt ans de service à Ste Mangouste, ce n'est pas rien. Mais pratiquer et enseigner sont deux choses totalement différentes.

Les élèves arrivèrent les uns après les autres, et, alors qu'ils franchissaient la porte, je les saluais, regardant par la même occasion qui ils étaient. J'avais pu avoir un trombinoscope de mes élèves d'après la liste des inscrits, et j'observais à présent chacun d'entre eux s'installer : Miss Williamson, Miss Ocny, Miss Abbot, Monsieur Tagel accompagné de son pote Caleb, Miss Logan et Miss Adams. Me présentant rapidement, j'avais tout de même l'oreille assez fine qui me permis d'entendre une réflexion du blondinet qui ne me laissa pas de marbre. Je terminais ma présentation, vis trois mains se lever et, avant de les interroger, je fis quelques pas dans la direction de ce jeune homme qui avait sans nul doute besoin qu'on lui remette les idées en place.

« Monsieur Tagel … Je suppose que vous n'oseriez pas parler d'une enseignante de cette façon-là, ni de sa fille ? Que suis-je sotte, bien sûr que si ! Vous faites partie de ces gamins de 17 ans, au physique de verracrasse, qui parviennent parfois à chopper une petite minette mais qui n'ont ni la charisme, ni ce qu'il y a dans la tête pour parvenir à faire autre chose. Vous ouvrez encore une seule fois la bouche, je vous préviens que le cours pratique sera fait sur vous, et croyez-moi, se prendre des sorts de médicomagie mal lancés, cela peut en traumatiser plus d'un. Cela vous remettrait peut-être les neurones en place, si tenté que vous en ayez, ce dont je doute au plus haut point. »

Mon regard était glacial et ne lâchait pas le jeune homme. Ma voix sèche lui faisait bien comprendre qu'il était allé bien trop loin. Je finis par tourner les talons, gardant l'oreille attentive. Je ne lançais qu'un bref regard vers Ayla, n'oubliant pas que j'étais ici un professeur et non sa mère. Ma voix se radoucit alors :

« Bien ! Allez-y Miss Williamson. Puis ce sera au tour de Miss Ocny puis de Miss Logan. »

acidbrain

Alors qu'Hermione s'assoit à ses côtés et commence à sortir ses affaires, Lullaby lui accorde un sourire en notant que la sorcière et elle-même se ressemblent vraiment pas mal. Ce qui lui rappelle qu'un certain professeur les surnommait toutes deux "Mademoiselle Je-sais-tout". Sauf qu'il le disait plus souvent à Hermione qu'à Lullaby, pour la simple et bonne raison qu'il était amoureux de la seconde, non de la première. La sorcière pousse un petit soupir à cette pensée, son esprit voguant vers un autre souvenir, celui de leur captivité dans une salle inconnue, elle, lui et une dizaine d'autres personnes. Elle pousse un soupir et commence à prendre des notes mais le professeur pose une questions et la rouquine lève alors la main, comme sa comparse à qui elle adresse d'ailleurs un sourire. Oui vraiment, elles se ressemblent beaucoup toutes les deux. La sorcière retient un petit rire, le professeur l'interrogeant.

"- A vrai dire j'en connais deux. Mais je vais choisir le Vulnera Sanentur. Il est utile pour soigner les blessures que ce soit des coupures mineures ou de plus profondes. C'est comme une chanson, il faut la répéter trois fois pour avoir le maximum d'effets. A la première incantation, le flux sanguin diminue, puis les plaies se referment et enfin elle fait disparaitre la plupart des cicatrices visibles. Il faut alors suivre un traitement médical mais l'essence de dictame appliquée rapidement permet de réduire les cicatrices voire de les éviter totalement. La formule se compose de deux mots latins, le premier est vulnero qui a rapport à la blessure et sanare qui peut se traduire par "guérir" ou "soigner"" répond la sorcière avec un sourire satisfait, espérant n'avoir rien oublié.

Cours de médicomagie n°1

Assise à côté de Bee, je n’avais pas entendu ce que Tib avait dit, mais il semblerait que cela mettait notre enseignante dans une colère monstre. Celle qui semblait adorable en début de cours devint froide, voire glaciale, et les mots qu’elle eut à l’égard du Poufsouffle me paraissait vraiment très sévère. Après, il était vrai que Tib pouvait parfois dépasser les limites, et, le connaissant, il avait du se montrer vraiment insultant. Bon, laissons cela de côté. Je ne me voyais pas du tout m’immiscer dans cette histoire et je n’oubliais pas que je ne devais pas me faire remarquer.

Le professeur Abbot interrogea en premier Bee, qui avait du me précéder de quelques dizièmes de secondes pour lever la main. Je ne pus m’empêcher de sourire, car je trouvais cela amusant de voir à quel point Bee et moi nous nous ressemblions. Je l’écoutais attentivement parler du sortilège Vulnera Sanentur, qui était l’un de ceux auquel j’avais pensé. Je décidais donc d’opter pour ma deuxième solution, et je pris la parole lorsque le Professeur Abbot posa les yeux sur moi :

« Je connais le sortilège de l’anapneo qui permet de libérer les voies respiratoires très rapidement. Cela est très efficace en cas d’étouffement, de noyade et même de crises de panique. C’est un sortilège très difficile à utiliser car il faut savoir l’utiliser au bon moment pour éviter les conséquences sur les organes. »

J’étais fière de ma réponse et j’avais hâte d’entendre Eleanor répondre à son tour. J’attendais aussi avec impatience que le professeur parle des potions de guérison, car j’en connaissais une parfaitement, pour l’avoir utilisé plusieurs fois cette année.

(c) naehra.

Cours de médicomagie

Ft. Professeur Abbot et les élèves volontaires

Eleanor se trouvait actuellement dans la classe de médicomagie, un cours qui semblait intéressant. En bonne Serdaigle qu’elle était, elle s’était placée devant, au premier rang, et elle voyait qu’elle n’était pas la seule. Elle ne connaissait pas le Docotr Abbot, avant aujourd’hui et sa fille, elle ne la connaissait que de nom, mais elle ne pourrait pas dire qui elle était.

La jeune Serdaigle avait fait le choix de se mettre tout devant, afin de mieux suivre le cours, et l’autre choix de se mettre seule, car elle ne savait pas avec qui se mettre et puis, cela lui éviterait de parler et de mieux écouter la professeure. Et cela lui éviterait aussi de dire des bêtises. Enfin, elle l’espérait.

Elle avait du mal à retenir son faux nom et elle dut réfléchir pour savoir qui était cette Miss Logan, et elle se rendit compte, que c’était elle. Punaise, il fallait vraiment qu’elle le retienne. Elle fixa la professeure de ses yeux verts énigmatiques et un peu absents et elle commença à parler de sa voix basse et timide.

Il existe, enfin je crois, le sortilège de Ferula. Ce sort permet de faire apparaître une attelle et des bandages qui s’enroulent d’eux-mêmes autour du membre blessé et visé. Ce sort est plutôt simple et peut-être utile en cas de fractures, entorses et autres blessures de ce genre, si on ignore comment les soigner.

Eleanor se tut et regarda sa professeure, de la crainte dans les yeux. Elle espérait n’avoir pas dit de bêtises et de ne pas s’être ridiculisée devant toute la classe. Elle se ratatina sur sa chaise et trouva un intérêt soudain pour sa page, encore blanche pour le moment, mais cela ne serait tarder qu’elle commence à la noircir avec le cours qui allait suivre. Normalement.

by Epilucial

“Elle est grave bonne celle-là.”

Prof, élèves & Tib'

Tib s’était donc rendu au premier cours de médicomagie. Il s’était inscrit avec son meilleur pote Cab non pas pour l’intérêt qu’ils portaient à cette nouvelle matière mais plutôt pour juger leur professeur. Oui parce qu’elle n’était pas qu’une simple adulte, elle était aussi la mère d’Ayla Abbot, une meuf plutôt bonne de Serdaigle. Le Poufsouffle qui avait déjà pu goûter aux talents de la fille voulait à présent voir à quoi pouvait bien ressembler la mère. Voilà donc l’explication du pourquoi il prenait un cours en plus. Bien que Tibus ne soit pas le dernier des idiots en ce qui concernait les cours, il n’était pas pour autant premier de la classe à vouloir gagner des points très facilement. Bref revenons au cours. Tib et Cab étaient arrivés donc dans cette salle de classe et en voyant la mère, il n’avait pu que remarquer à quel point elle était bonne. Visiblement Ayla tenait bien de sa mère. Franchement, elle était trop bonne. Premier commentaire peut-être un peu trop fort de la part du Jaune.

Mais les deux garçons ne s’arrêtèrent pas là, et continuèrent ensemble de discuter des formes de la charmante dame. En effet, l’un affirmait qu’Ayla tenait ses seins de sa mère, et l’autre pensait que les fesses, pas du tout. Une conversation de grand niveau comme vous pouvez l’imaginer. Ce n’était pas non plus très respectueux, en prenant en compte qu’Ayla se trouvait dans la même pièce qu’eux. Mais bon les deux garçons s’en fichaient. Après tout, ils ne pensaient pas vraiment aux autres, ils se contentaient juste de parler entre eux. Pauvre Tibus, un jour il apprendra à se contrôler. Parce que non seulement il n’avait pas été discret, mais en plus de ça, la mère Abbot n’avait pas perdu une miette de sa conversation plus que déplacé avec Cab. Elle l’appela par son nom. Un peu étrange vu que c’était leur premier cours et qu’ils ne s’étaient jamais vu avant mais passons. Elle supposa dans un premier temps qu’il n’était pas en train de parler d’une enseignante de cette manière, ni de sa fille. Visiblement ce n’était pas vraiment une question puisqu’elle y répondit elle-même par l’affirmative. Et puis elle se permit de dresser un petit tableau du jeune homme ensuite. Donc il faisait partis de ces gamins au physique « ingrat » qui parviennent à choper une fille de temps en temps, parce qu’ils n’ont ni charisme, ni intelligence.

Si se prendre ça dans la gueule ne suffisait pas, elle le menaça en lui disant que s’il ouvrait la bouche encore une fois, elle lui lancerait un sort. Puis lui balança par la suite qu’il n’avait pas de neurones non plus.

*Elle est sérieuse celle-là ?*

– Ayla a le mérite de ne pas être complètement hystérique et rabaissante.

Glissa le jeune homme à son comparse de toujours avant de commencer à ramasser ses affaires. Déjà que le cours ne l’intéressait pas le moins du monde, alors si c’était pour se faire insulter par une prof qui le jugeait sans même le connaître, ce n’était pas la peine. Ouais Tib était vexé et alors ? En plus du peu qu’il avait écouté, il trouvait vraiment ce cours pourri. Alors il avait déjà assez de travail comme ça pour se taper un autre cours avec une femme aussi chiante. Cab restait immobile sur sa chaise, ne sachant pas trop quoi faire. Le jeune Serpentard se sentait un peu coupable aussi étant donné que lui aussi avait dit pas mal de chose sur le professeur, mais avait beaucoup moins pris que son comparse Poufsouffle. Bon lui attendrait surement la fin du cours pour se barrer et ne jamais revenir. Mais pour Tib, c’était maintenant. Et il s’en foutait totalement de se faire coller par sa directrice de maison pour ça.

*C’est vrai que c’était pas sympa, mais tu sais que ça va te retomber dessus dans pas longtemps mon grand.*

– Mes deux neurones et moi-même partons. Amusez-vous bien les gars.

Annonça le jeune homme en sortant, avant même que son professeur n’ait le temps de lui dire quoi que ce soit. Il s’assura bien de courir le plus vite possible et le plus loin dès qu’il fut sorti pour être sûr qu’elle ne le rattrape pas. Et voilà, une heure de libre de gagné pour Tib.

par humdrum sur ninetofive

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