Mione ☆ La saveur délicate de l'interdit.

"- Miss Ocny ? Pouvez-vous rester après le cours s'il vous plait ?" demande la jeune Destiny Rosier après son cours de sortilèges, le dernier cours de la journée pour les septième années comme pour elle et posant sur Hermione son regard bleu.

Destiny retourne à son bureau noter quelques copies du cours precedent tandis que les septième années finissent le petit test en dix minutes et purement théorique que la sorcière leur a donné. Après chaque cours la jeune femme aime voir un étudiant pour faire le point avec lui et prendre le temps de discuter quelques minutes afin de l'aider au mieux dans son parcours. Aujourd'hui ce sera donc avec une verte et argent sans que l'enseignante ne puisse encore imaginer que les choses risquent de ne pas se dérouler comme elles le devraient, pas comme elle en a l'habitude. Et cela simplement parce que la jolie blonde ignore l'attention de son élève, son intérêt pour sa personne.

Dans son élégant tailleur sorcier de couleur bleu marine et bordé de bronze par endroits, aux couleurs de la maison dont elle est la directrice et qui a été la sienne, Destiny de lève et comme retentit la sonnerie de fin du cours elle ouvre la porte d'un mouvement de baguette après avoir fait léviter les copies jusqu'à son bureau de sorte à ce que les étudiants ne puissent pas continuer leur écriture. Elle notera cela plus tard. Attendant que tout le monde sorte, la sorcière adresse un sourire à Hermione qui range ses affaires comme les autres.

"- N'oubliez pas de venir me voir avant de sortir Mademoiselle." rappelle le professeur avant de se tourner vers le tableau qu'elle nettoie d'un recurvite. Puis elle prend place à son bureau en prenant le dossier consacré à Hermione qu'elle a prit avec elle ce matin et elle le feuillette rapidement bien qu'elle connaisse déjà par coeur tout les dossiers de ses élèves.

La saveur délicate de l'interdit

Ah … Ce cours de sortilèges … Bon sang que j’adorais ce cours ! Oui, je le trouvais passionnant, et pas seulement à cause du contenu du cours et ce qu’il pouvait m’apprendre. A notre époque, je suivais déjà attentivement les enseignements du professeur Flitwick, mais là, avec le professeur Rosier, c’était encore autre chose. Je ne savais pas ce qui m’arrivait, mais je ne pouvais la lâcher des yeux. Je commençais même à faire des rêves étranges, assez accès sur le … enfin le … vous voyez quoi. Je ne pouvais m’empêcher de la trouver magnifique, et tout ce qui sortait de sa bouche me semblait d’une intelligence hors du commun.

Bref, j’étais vraiment heureuse d’assister à ce cours et je fus étonnée lorsque le Professeur Rosier m’annonça qu’elle voulait me voir à la fin du cours. Mon cœur rata un battement et tandis que je l’observais, je sentis mes yeux courir le long de ses jambes, remonter le long de ses courbes et une chaleur s’empara de mois. Je prenais une profonde inspiration, et je déboutonnais deux boutons de mon chemisier, me permettant de respirer un peu plus et de me sentir moins oppressée. Je commençais déjà à stresser pour notre entrevue alors qu’au final, elle faisait ça avec tout le monde, non ? Oui voilà, j’étais simplement une élève comme les autres, à mon grand désarroi.

Le cours se termina, et je rangeais tranquillement mes affaires tandis que le professeur Rosier me rappela que je devais aller la voir. Comme si j’avais pu oublier ! Je fis un signe à Bee, et je m’avançais doucement vers le bureau de la jeune femme. Merlin ce qu’elle était belle ! Pourquoi ressentais-je ce genre de choses à son égard ? Pourquoi me sentais-je soudainement attirée ? Pourquoi repensais-je au rêve que j’avais fait la nuit dernière ?

« Oui, Professeur Rosier. Vous vouliez me parler ? J’espère que je n’ai rien fait de répréhensible. »

Les boutons détachés offraient à la jeune femme une vue irréprochable sur mon décolleté qui s’était bien rempli au cours de ces années. Je posais mes mains sur le bureau, plongeant mon regard noisette dans le sien, océan.

(c) naehra.

Lorsque le cours se termine et que tout les élèves sont sortis, Hermione Ocny approche enfin du bureau de son professeur et celle-ci remarque alors que son étudiante a l'air pour le moins stressée. D'ailleurs elle pose ses mains sur le bureau en demandant si elle a fait quelque chose de mal et Destiny lui accorde un délicat sourire en espérant bien rassurer la verte et argent sans encore remarquer le manège de cette dernière pour la séduire. Le professeur continu seulement de sourire en faisant venir une chaise juste en face d'elle avant d'inviter Hermione à prendre place dans le siège. Puis enfin elle prend la parole.

"- Miss Ocny ne vous en faites pas il n'y a pas de problèmes particuliers. J'aime seulement faire le point avec mes élèves de temps à autres et aujourd'hui c'est votre tour ni plus ni point. Vous pouvez vous asseoir."

Destiny la regarde prendre place et remarque alors les deux boutons ouvert lui donnant le loisir d'apercevoir la naissance de ses seins. Le professeur ne s'y attarde pas vraiment et remonte le regard vers le visage de son élève comme si de rien n'était. Alors qu'une seconde elle l'a trouvée vraiment jolie et très bien faites et que cette pensée résonne encore dans sa tête. Assurément Hermione est une jolie fille c'est ce que pense la sorcière. Et même que si le professeur l'avait connu en d'autres circonstances elle l'aurait dragué. Mais non c'est son élève alors la jolie blonde oublié cette idée bien vite et adresse un sourire à la sorcière m.

"- Pour commencer Miss avez-vous des difficultés particulières dont vous voudriez que nous parlions ?" interroge le professeur pour penser à autre chose que la beauté innocente de Mione comme ce ne serait pas une bonne idée mais elle ne songe pas que Mione ne l'entend pas de cette oreille.

La saveur délicate de l'interdit

Pfiou, quelle chaleur ! Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression de totalement déconnecter de ma raison, comme si je n’étais plus vraiment maîtresse de mes gestes, ni de mes mots. Comme si doucement, une autre Hermione prenait place en moi, une Hermione bien moins sage et qui assumerait un peu mieux son attirance pour le professeur Rosier. Des images m’envahissent, images qui datent de ma dernière nuit, de mon dernier rêve … Des images où le magnifique petit tailleur du Professeur Rosier avait quitté ses parfaites petites fesses moulées … Oui, j’ai chaud. Très chaud … Trop chaud. Je déboutonnerais bien un bouton de plus, mais pour l’instant, je semble avoir encore ma raison.

Je m’installe donc dans le siège qu’elle me présente et je reste figée dans son regard. Ne surtout pas regarder ailleurs … Tu as repris tes esprits, tu sembles de nouveau avoir le total contrôle de tes gestes, alors regarde-la dans les yeux, où elle se rendra compte que tu regardes son décolleté … Bon sang, si elle aussi avait pu enlever un ou deux boutons. Mione ! Quoi ? Ses yeux ! Ah oui ! Bon, qu’est-ce qu’elle me raconte là ? Oui, elle aime voir ses étudiants pour parler de leurs difficultés, de leur parcours. Et elle me demande si j’ai des difficultés. Moi, avoir des problèmes dans sa matière ? Je suis une élève des plus brillantes, je l’ai toujours été ! Pourquoi je viens d’ouvrir la bouche ? Je n’ai même pas réfléchi à ce que j’allais répondre ! Je m’entends alors dire :

« Pour être tout à fait franche, j’ai un problème. Oh, pas avec la matière, ni avec mes capacités, je suis quelqu’un de particulièrement douée. Mais voilà, depuis peu, j’ai du mal à me concentrer. Il faut dire que vous êtes totalement hypnotisante, Professeur Rosier, et j’ai tendance à plus m’attarder sur vos courbes que sur vos paroles. Vous m’obnubilez, Professeur. »

J’ai vraiment dit ça ? Impossible ! Je ne peux pas avoir dit ça ! Là, j’ai l’impression d’être en survol au-dessus de mon corps. Je me vois assise, le sourire aux lèvres, remettant doucement mes longs cheveux châtains derrière les oreilles.

(c) naehra.

La sorcière est loin de se douter de ce qui l'attend, de ce qui se cache derrière la face faussement innocente de son étudiante qui loin d'être douce et délicate comme on pourrait le songer, imagine son enseignante dans de rocambolesques situations incluant leurs deux corps nus se pressant l'un contre l'autre. Destiny pose son regard doux sur miss Ocny en s'adressant à cette dernière pour la pousser aux confidences et savoir comment elle se porte pendant ses cours. Le confort de ses étudiants lui importe beaucoup. Et elle-même n'ayant pas eu une enfance très facile, ce genre de petits rendez-vous lui servent aussi à analyser la psychologie de ses élèves. Leur état d'esprit ou leur situation familiale parfois aussi peu simple que peut l'être la sienne alors qu'il lui est impossible de sortir de Poudlard sans courir de risques.

Le moins que l'on puisse dire au sujet de Mademoiselle Rosier, c'est que quand Hermione commence à parler elle est pour le moins surprise par les mots de son étudiante. Non la miss Ocny ne peut pas sérieusement lui dire une chose pareille ce n'est pas son genre. Ainsi pense la belle blonde au regard azur. De telles paroles sont surprenantes dans cette bouche. D'une étudiante c'est encore plus déconcertant. C'est même carrément flippant quand on y pense. Mais ça ne veut probablement rien dire. Hermione n'est pas la première à apprécier physiquement Destïny. L'ennuie c'est que si les autres ne lui plaisaient pas les choses sont différentes avec la verte et argent. Destiny aime tant les femmes que les hommes. Et Hermione est à son goût une très jolie femme. Surtout quand elle ouvre ces fichus boutons comme un appel à la luxure. Le professeur se mord la lèvre. Non non ce n'est pas réel. Intérieurement la jeune femme se donne une claque.

"- Miss Ocny... vous réalisez bien que vos propos sont insensés ? Je suis votre professeur et... bien plus vieille que vous." répond la blonde en ne sachant pas quoi dire d'autre. Son regard croise les yeux noisettes de la sorcière lui faisant face et la blonde pose une question qui la surprend un peu même si la réponse pourrait expliquer les propos d'Hermione. "Miss Ocny avez-vous déjà fantasmé sur un professeur auparavant ? Ou avez vous parmi vous exs une jeune femme blonde et des yeux bleus ?" Amour par transposition ce serait plus rassurant quand même songe la blonde.

La saveur délicate de l'interdit

Comme c’est étrange de se regarder agir et parler sans pouvoir intervenir ! C’était comme si je regardais un film dans lequel je connaissais les personnages mais qui ne réagissaient pas comme l’on pourrait s’y attendre. J’avais envie d’appuyer sur pause tandis qu’elle … enfin que je faisais clairement du charme au professeur Rosier ! Bon, oui, je l’avoue, je la trouve juste magnifique, mais jamais il ne me viendrait à l’esprit de lui dire cela ! Etait-ce encore l’un de ces rêves érotiques comme j’en avais déjà fait les nuits précédentes ? Il y avait fort à parier pour que la potion que j’avais avalée il y a quelques jours avait quelque chose à voir avec tout ça. Bon, et si je regardais simplement la scène, afin de voir comment l’enseignante allait réagir à tout ça ? La pauvre … Elle allait sûrement me virer de sa classe. Faites que je sois dans un rêve, et pas que je sois possédée !

Bien plus vieille que moi ? Non, là, elle abusait. Elle devait avoir quoi, 25 ans à tout casser ? Quand on voyait Rogue et Bee dans le futur, on ne pouvait pas s’offusquer de seulement 7 ans d’écart ! D’ailleurs, c’est bien ce que mon autre moi semblait penser puisqu’un léger rire s’éleva dans la pièce, rire que je reconnus comme étant le mien :

« Professeur ! Vous avez à peine 7 ans de plus que moi ! Puis excusez-moi, vous êtes parfaitement conservée ! Comment pouvez-vous dire que vous êtes vieille ? Dites plutôt que vous me trouvez trop jeune … »

Un sourire malicieux apparut sur mes lèvres (enfin, celle de l’autre moi), tandis que j’écoutais ses autres questions. Moi ? Amoureuse ? Comme si ! Et d’un autre professeur ? Pensait-elle vraiment que j’aurais pu avoir des fantasmes envers le professeur Flitwick ? Ou envers une Minerva McGonagall ? Ca y est, la nausée me prend … Mais cela ne déstabilise pas la Mione qui agit :

« Non. Vous êtes la seule et l’unique. Jamais un enseignant ne m’a donné envie de la déshabiller, et la seule femme avec qui j’ai eu une aventure dont je me rappelle que peu … était brune. Ne cherchez pas une excuse, Professeur Rosier. Je n’en ai aucune. J’ai envie de vous embrasser, j’ai envie de parcourir votre corps avec mes mains … J’ai envie que vous me fassiez découvrir les joies de l’amour. »

Euh … Attends-là ! Je viens de me lever, non ? Ah ben oui … Et je déboutonne encore deux boutons … Ce n’est plus un décolleté ! Attends, c’est quoi ce soutien-gorge ? Je n’en ai aucun en dentelle rouge transparente ! Par Merlin, qu’est-ce qu’il m’arrive ?

(c) naehra.

Dans l'esprit de la jolie Destiny il y a forcément une raison logique à l'intérêt de son étudiante pour elle. Probablement ressemble-t-elle à un ancien amour de la jeune femme ou alors elle a l'habitude de courir après les professeurs même si cette idée lui paraît saugrenue. Alors en agitant ses longs cheveux blonds d'un revers de la main la délicate enseignante en sortilège évoque la question de l'âge et les idées qui lui passent par la tête sans savoir bien sûr qu'Hermione a en réserve quelques exemples pour montrer que l'âge n'est pas un problème. Mais la verte et argent rit aux propos de son professeur et la directrice des aimons la regarde d'un air médusé. Tout ceci lui semble si peu possible, si irréel ! La jeune femme ne sait plus quoi penser et a bien du mal à savoir comment elle devrait réagir.

Parfaitement conservée ? Heureusement à vrai dire il serait inquiétant que cela ne soit pas le cas, surtoit si Hermione lui donne vingt-cinq ans quand son professeur en a vingt-trois seulement, quatre bientôt. Mais la directrice des bleu et bronze ne corrige pas les propos d'Hermione comme ce n'est pas le moment de s'attarder sur des détails comme Miss Ocny lui demande si elle-même n'est pas simplement réfractaire car la trouvant trop jeune. Oui. Cette jeune femme a eu dix-sept ans il y a quelques semaines à peine. Ce n'est pas assez mûr pour que la brune soit sûre de ce qu'elle raconte si ? Et pourtant Destiny a envie de la croire comme elle se mord la lèvre en entendant ce dont Hermione a envie. Elle n'est pas sérieuse et Destiny est livide en la voyant déshabiller son buste.

Dans ses dessous rouge Hermione a fière allure et Destiny s'est levé de son bureau pour se rapprocher de la fenêtre. Regardant par celle-ci la jeune femme espère pouvoir garder une certaine contenance et ne plus penser au dessous rouge de la serpentard alors que la seule envie qui martèle son esprit maintenant c'est qu'elle en verrait bien davantage.

"- Miss vous... vous savez que c'est illégal ?" demande finalement la sorcière en se tournant vers elle. "Si on avait le moindre soupçon que j'ai put vous contraire... vous faire boire quelque chose pour "parvenir à mes fins" je risque gros. Dont ma place à Poudllard."

La saveur délicate de l'interdit

Je ne sais pas ce qui me prend. Pourquoi je me comportais de cette façon-là ? Pourquoi sentais-je cette chaleur dans le creux de mon ventre ? Pourquoi ne parvenais-je pas à détourner mon regard de ses longues jambes et de son creux de reins appelant à la luxure ? Plus le temps passait, plus je ne faisais qu’un avec le moi délurée qui était à présent en soutien-gorge, ayant totalement laissé ma chemise ouverte et ma cape tombée sur le sol. Drago trouverait au moins que je me comporte comme une vraie verte et argent là, non ? Bon, ce n’était pas le moment de penser au blond gominé. Le professeur Rosier me tournait maintenant le dos, regardant par la fenêtre. Par Merlin qu’elle était belle, tant de face que de revers. J’avais une envie folle de m’approcher d’elle et je fis quelques pas avant de la voir se retourner pour s’adresser à moi.

Et bien évidemment, le professeur de sortilèges se mit à me parler de légalité. Je soupirai longuement, écoutant la raison de l’enseignante parler. J’avais plusieurs possibilités dans ma façon d’agir, et je ne savais pas du tout laquelle le moi délurée allait choisir. Je pouvais simplement lui répondre que l’on s’en fichait, ce qui était une probabilité vu l’attitude adoptée. Je pouvais la comprendre et me sauver, ce qui me semblait bien moins probable. A mon grand étonnement, je ne dis rien de suite, mais j’avançais, de plusieurs mètres, de façon à me retrouver à moins d’un mètre de mon enseignante. Ma main se posa alors sur sa joue, la caressant doucement. Bon sang qu’elle avait la peau douce.

« Ce que Merlin ignore ne peut nous nuire … Et jamais je ne renierai l’attirance que j’ai pour vous, Professeur Rosier. Si la porte est fermée et si nous lançons un sortilège pour que personne ne nous entende, nous pourrons nous adonner à des plaisirs luxurieux … A moins que je ne vous attire pas du tout. Dans ce cas, arrêtez-moi … »

Mes lèvres s’approchèrent doucement de ceux de la jeune femme. J’ignorai si elle allait me repousser, et mon cœur battait à tout rompre.

(c) naehra.

Destiny a l'impression de devenir folle, devant l'image de son étudiante qui la branche, carrément. Il n'y a pas d'autres mots pour raconter ce qu'il se passe, pour décrire la situation. La blonde est bouche-bée dace à ce spectacle sans comprendre ce qui se passe. Non ce n'est pas possible elle voit mal, elle entend mal, quelque chose ne tourne pas rond tout simplement. La demoiselle déglutit, c'est forcément un rêve. Miss Ocny n'est pas vraiment en train de lui faire des avances, cela lui semble totalement fou, totalement dingue. Non ce n'est pas possible et ce qui l'est encore moins c'est que Destiny se sente tentée par son élève. Non, non et non, elle doit repousser fermement ce genre d'idée. Mais c'est compliqué. Jusqu'au moment où la jeune femme se dit qu'elle est forcément dans un rêve. Et que donc elle peut se laisser aller à cette main sur sa joue, à ce regard posé sur elle. Bon sang. L'arme fatale, dire qu'elle n'en a peut-être pas envie. mais bien sûr. Elle en crève d'envie en réalité et c'est bien ça le problème.

Les lèvres d'Hermione approchant de celles de son professeur, la sorcière réduit la distance entre elle et pose ses lèvres sur celles de la brune. C'est un rêve, voilà ce que se dit la rouquine. Elle se dit que le visage de cette partenaire est anecdotique. Juste parce que son étudiante est jolie, pas plus. Elle est intelligente aussi mais la demoiselle repousse cette idée pour ne pas sombrer dans la folie totalement. Bon sang, elle embrasse Hermione Ocny, c'est une pure folie, elle le sait. Destiny glisse une main sur la hanche de l'étudiante et une autre dans son dos pour l'approcher un peu plus d'elle et l'embrasser encore.

"- Vous a-t-on déjà dit Miss Ocny que vous êtes la pire vélane qui soit ?" souffle le professeur alors que, de l'autre côté du pays des songes, Destiny grimace en songeant qu'elle ne peut pas faire cela.

La saveur délicate de l'interdit

Je n’arrive pas à contrôler ce qu’il se passe en moi. Cette chaleur qui m’envahit, ces idées qui parcourent mon esprit tandis que je sens nos lèvres se rapprocher. J’ai une peur, celle que le professeur Rosier me repousse. Mais c’est comme si ma raison était totalement déconnectée de mon cerveau. Plus l’espace entre nous rétrécit, et plus la chaleur de mon corps augmente. La sensation est étrange. Je suis à la fois stressée par ce sentiment nouveau, si irréel, et le besoin d’être avec cette femme qui fait chavirer mon cœur. Jamais encore je n’avais eu cette sensation de papillons voler dans mon ventre. Pourtant, ce n’était pas la première fois que je m’apprêtais à embrasser quelqu’un. Il y avait eu Viktor … Puis Daphné aussi. D’ailleurs, c’était plus qu’un simple baiser avec cette dernière, mais mes souvenirs de cette nuit étaient embrumés. Et ce n’était pas pareil avec mon professeur de sortilèges.

Un gémissement s’échappe alors de mes lèvres tandis que les douces lèvres de mon enseignante se posent sur les miennes. Je n’ai pas rêvé, elle a comblé le vide qui nous séparait. Je savoure alors le moment, ayant l’impression de déguster une fraise sucrée, les lèvres de cette femme qui me fait fondre sont si douces et si délicieuses que je me permets d’approfondir le baiser, lui demandant de franchir la barrière de ses lèvres à l’aide de ma langue. J’embrasse le Professeur Rosier … Je ne réalise pas ce qu’il se passe, mais lorsque je sens sa main se poser sur ma hanche, et l’autre dans mon dos, je sens que je ne vais pas réussir à rester sage. Je ne peux m’empêcher de sourire tandis que je l’entends me dire que je suis pire qu’une vélane. Je me sépare alors à contrecoeur de ses lèvres, la regardant dans les yeux :

« Si je suis une vélane … Vous en êtes la reine. Professeur Rosier, vous me rendez folle. Vous êtes si belle … »

Je me permets alors de me saisir de nouveau de ses lèvres, posant mes mains sur chacune de ses hanches, puis je descends doucement mes lèvres dans son goût, humant le parfum enivrant de ma dulcinée.

« Vous sentez si bon … »

(c) naehra.

Voilà c'est sûr, c'est certain, elle perd les pédales. Elle est complètement folle, elle laisse son étudiante l'embrasser. Ce n'est peut-être rien de plus qu'un rêve mais cela reste assez inquiétant et pourtant le professeur frissonne à l'écoute des douces paroles de la jolie sorcière qui est face à elle. La demoiselle glisse la main dans le dos vers la chevelure de la verte et argent pour presser son visage contre le sien, l'empêcher de fuir, l'empêcher de mettre fin à leurs baisers. La blonde se sent perdre les pédales, sombrer tout doucement vers les enfers. Cette fille est une nymphe, une... une vélane, il n'y a pas d'autres mots ! Elle l'observe, la détaille, se mord la lèvre avec un petit sourire. Et la demoiselle impertinente lui renvoie la balle quand son enseignante lui dit qu'elle est la reine des vélanes, qu'elle est belle et qu'elle sent bon. La demoiselle a un petit sourire tout heureux.

Destiny glisse une main sur la joue de la verte et argent face à elle, avec douceur. Elle la regarde, plonge son regard bleu dans le sien, ne décroche plus son regard de celui, si envoutant à son gout, de la sorcière lui faisant face. Qu'elle est jolie. Et que la sorcière est donc folle de l'embrasser ! Elle ne sait pas se dire autre chose. Elle ne devrait pas ainsi s'abandonner à son rêve, à cette folie. Et pourtant, la voilà qui embrasse de nouveau son étudiante, après avoir tant frissonné sous ses baisers dans le cou. Heureusement que la sorcière face à elle est majeure, c'est déjà un moindre mal. Mais la blonde s'en veux tout de même, elle sent son coeur battre la chamade mais il est trop tard maintenant pour faire marche arrière et leurs lèvres s'unissent de nouveau.

La saveur délicate de l'interdit

Ce moment est si … parfait … Cela ne peut être qu’un rêve, je m’en doute bien. Un de plus parmi ceux que je fais chaque nuit, toujours de plus en plus torride. La mise en scène est toujours différente, l’histoire n’est jamais la même, mais je finis toujours pas goûter aux lèvres sucrées de mon professeur de sortilèges, parfois plus. Bien sûr, le réveil est toujours le même. Je suis en sueur, je me sens excitée et l’image du Professeur Rosier ne me quitte plus. Autant vous dire que lorsque je la croise dans les couloirs, je baisse le regard et je me fais toute petite. Mais dans mes rêves, j’en profite … Et pour cause, l’enseignante a un corps parfait, et je suis bien plus à l’aise en rêve qu’en réalité.

Nos corps sont au plus proches. Je ne peux m’empêcher de respirer son magnifique parfum. Lorsque je sens sa main sur ma joue, je ferme les yeux, l’embrassant, que dis-je, dévorant son cou. Je perds totalement le contrôle de mes actes, et je sens bien qu’elle me laisse totalement maîtresse de la situation. Elle reprend alors possession de mes lèvres, et ma main droite file à la découverte de son chemisier, enlevant un par un les petits boutons pour me laisser accéder à sa peau si douce. Je ne fais qu’effleurer son ventre du bout de mes doigts. Mon autre main, à ma grande surprise, se pose sur ses fesses, que je malaxe tendrement. Je m’entends alors murmurer.

« Professeur Rosier … Votre peau … Elle est si douce … J’ai envie de vous. »

Je pousse doucement la jeune femme contre son bureau et je lui ôte son chemisier, qui tombe sur le sol. Je recommence alors doucement mon petit périple, embrassant d’abord le lobe de son oreille, sa mâchoire, son cou, puis je descends doucement, embrassant chaque parcelle de peau jusqu’à embrasser le tour de son nombril. Puis, en souriant, j’attrape ses hanches par les mains et je la conduis à s’asseoir sur le bureau.

(c) naehra.

La sorcière ne souhaite pas brusquer sa partenaire, elle ne sait pas pourquoi, en théorie dans un rêve il n'y a pas de raison qu'elle le soit, mais Destiny reste douce et prévenante/ Peut-être que, bien que cela soit un songe, la sorcière se sent chamboulée par celui-ci, et que cela la freine, même si elle pourrait au contraire s'abandonner. En attendant, Hermione semble prendre confiance grâce à cette liberté et la sorcière peu voir son étudiante chercher à la déshabiller doucement, flatter son égo... Destiny frissonne du compliment qui lui est fait. Acculée contre le bureau, la sorcière a un peu de mal à réaliser ce qui lui arrive. Ce n'est qu'en sentant les mains d'Hermione sur ses hanches, le bureau sous ses fesses, que la sorcière aux cheveux blond se redresse d'un coup dans son lit. Pantelante, en sueur, la jeune femme regarde autour d'elle, pose son regard sur l'horloge. Trois heures du matin. Comme elle l'a pensé, ce n'était rien de plus qu'un rêve mais elle en est encore toute retournée. Quittant son lit, la jeune femme va prendre un verre et le rempli pour boire de longues gorgées d'eau en pensant que cela lui fera le plus grand bien. Et puis elle retourne dans sa chambre afin de terminer la nuit, ne parvenant pas à se rendormir tout de suite. Alors elle fixe le plafond en comptant les secondes, les minutes, pour ne pas penser à son rêve, sinon elle va se flageller l'esprit. C'est ainsi qu'elle s'endort après avoir tourné et viré dans son lit en se maudissant d'avoir osé, ne serait-ce que quelques instants, songer à une étudiante de la sorte. Mais demain est un autre jour, une autre nuit et la belle espère bien que ce genre de choses ne se reproduira plus.
Et je te laisse ouvrir le retour de fête ?

Sujet: Re: Mione ☆ La saveur délicate de l'interdit.

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