Un cerf peut en cacher un autre ft Minerva Mcgonagall

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James Potter & Minerva Mcgonagall Un cerf peut en cacher un autre.

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Un cerf peut en cacher un autre

*James était complètement à bout de nerf. Plusieurs raisons expliqué son humeur et il était bien décidé à régler certains de ses problèmes. D’ici quelques semaines il allait être papa et bien que James ait eu de nombreux mois pour se préparer savoir que sa vie allait être bouleversé dans quelques jours le rendait nerveux. Toujours avec des questions que tout parents avaient dû avoir, serais-je à la hauteur ? Celle était certainement celle qui le rendait le plus nerveux. Parce que maintenant il n’était plus question s’amuser à faire des farces ou l’irresponsable. Le futur papa ne se santé par très préparer, néanmoins il avait hâte de pouvoir rencontrer ses enfants, de pouvoir enfin les sentir dans ses bras.

Le maraudeur venait de se lever, bien trop tôt à son goût mais n’arrivant pas retrouver le sommeil et ne voulant pas réveiller sa femme il était sorti du lit. D’un coup de baguette, James avait préparer un petit café. Il faisait chaud, trop chaud mais il était trop fatigué pour ne pas prendre de café. Et maintenant ? Oui parce que en ce moment ses journées n’étaient pas pleine passionnante. Le couple Potter se limitait en sortie depuis l’attaque des mangemorts. De ce fait James et Lily se retrouvaient cloîtrait dans leurs maisons. Heureusement Sirius ou Remus faisait en sorte de sortir avec lui, mais ce n’était plus comme avant. Les prémices de la guerre étaient toujours présent dans leurs tête et les maraudeurs perdaient parfois un peu de leur superbe.

James avait également limité ses missions pour l’ordre du phénix. Décidé à se rattraper auprès de Lily et de sa toute nouvelle famille, il mettait beaucoup de son énergie à faire en sorte que tout soit prêt pour l’arrivée des jumeaux. Maintenant que tout l’était, il tournait rapidement en rond. S’habillant rapidement, James eu finalement l’idée de partir faire une petite balade à Pré-Au-Lard. Il aurait pu se rendre sur le chemin de traverse mais honeydukes restait le magasin avec les meilleurs nougats moelleux du monde sorcier et étant donné que sa femme en raffolait en ce moment ou peut-être simplement ses enfants, James avait décidé d’en rapporter à la maison. Et oui certainement que James allait également se prendre quelques sucreries en même temps.

En arrivant sur place le maraudeur fut vite étonné de voir le village pratiquement vide. Aucuns élèves en vue, certaines boutiques avaient même fermé. James avait l’impression de se retrouver dans un village fantôme. Ou était passé toute la joie de vivre et les cris d’euphories des étudiants ? Complétement refroidit par l’atmosphère, James avait maqué un temps d’arrêt avant de se diriger vers la boutique de confiserie. Faisant rapidement ses emplettes, en sortant il jeta un coup d’œil à Poudlard. Lui au moins n’avait pas perdu de sa superbe. Empreint d’une envie de se rapprocher du château, James au lieu de rentrer chez lui prit le chemin pour se rendre à Poudlard. S’éloignant au bout d’un moment de la route, il se transforma en cerf pour rejoindre la forêt interdite et donc passer les barrières du château en toute tranquillité.

Portant son sac de caramel dans sa bouche, cornedrue avança rapidement vers le château et s’arrêta soudain alors qu’un groupe de professeur l’avait aperçu. Sa forme animagus n’était pas connu de tous, voir même de personne. Le maraudeur observa à la manière d’un animal le groupe, ne sachant s’il devait partir en courant ou attendre. Ayant simplement envie de s’amuser le cerf attendit, quand même prêt à bondir mais il voulait juste voir ce que ses anciens professeurs allaient penser de ce cerf en plein mois de juillet avec un sac de honeydukes dans sa gueule.

Reconnaissant Minerva, James se dit qu’il avait également besoin d’une petite discussion avec la directrice des Gryffondor. Elle avait certainement plus de renseignement que lui sur l’ordre du phénix et ce qu’il se passait en ce moment. De toute façon James trouverait bien comment se tirer de cette situation.*

Dernière édition par James Potter le Mar 4 Juin - 21:33, édité 1 fois

Cette période n’était facile pour personne. Peu importe le parti qu’on avait décidé de suivre, rejoindre les Mangemorts et se battre pour les idéaux de Voldemort, ou rejoindre l’Ordre et s’opposer à Voldemort et vouloir un monde où tout le monde vivrait en paix, sans s’intéresser à des questions futiles comme la qualité de leur sang ou leur arbre généalogique. Un troisième choix s’offrait dans la manière de survivre à cette guerre, celui de ne pas prendre parti, de rester neutre, de ne pas avoir un rôle actif dans la guerre qui séparait le monde sorcier et de juste vouloir sauver sa peau. Mais ce n’était pas certain que cette possibilité de ne pas s’engager resterait longtemps une possibilité. A un moment donné, l’engagement ne serait plus un choix à faire de son propre gré mais une obligation. Après tout, même la Suisse n’était pas restée si neutre que cela.

Minerva avait fait son choix, elle s’était engagée dans la lutte, elle avait choisi de se battre pour le bien, pour la paix, pour la tolérance, elle avait donc rejoint l’Ordre. Pas dès le début, malgré sa très grande confiance en Albus, elle ne faisait pas confiance en cette organisation et avait commencé par espionner pour le compte du Ministère. Sa forme de chat était très pratique pour entendre des conversations qui ne devaient pas être entendues. Elle pensait continuer sur cette route jusqu’à l’arrivée des élèves de 1998 à leur époque. Elle avait été là quand Hermione avait expliqué ce qui se passait dans le futur, dans leur futur, qui se déroulerait sûrement autrement, leur arrivée avait chamboulé les événements et aurait sans beaucoup de doute chamboulé le futur. Le récit de la jeune fille lui fit comprendre qu’on ne pouvait se fier au Ministère, il était trop facilement corrompu. Elle avait donc cessé les missions d’espionnage pour le Ministère, prétextant un manque de temps, avant de rejoindre l’Ordre et de continuer comme avant, des missions d’espionnage essentiellement, mais cette fois pour le compte de l’Ordre du Phénix.

Dans cette guerre, Minerva restait toujours aussi stoïque que d’habitude, elle n’avait pas changé d’un poil de chat. D’apparence. Mais à l’intérieur, tout n’allait pas aussi bien. Elle était inquiète, pas pour elle, mais pour ses proches, ses rares mais très bons amis et aussi pour ses élèves. Malgré la période de troubles qu’ils traversaient, elle essayait de faire en sorte qu’ils aient l’année la moins dangereuse et la plus belle possible. Elle serait prête à tout pour eux, même à mourir. Elle allait moins bien depuis cette soirée chez les Potter. Ce souvenir la rongeait de l’intérieur. La culpabilité l’empêchait de dormir. Elle ne pensait plus qu’à cette soirée, à son mensonge et aux trois oubliettes qu’on lui avait demandé de lancer. Elle ne pensait jamais lancer ce sort, elle espérait n’avoir jamais à le faire et la guerre l’avait forcé à le faire. Elle s’en voulait de la peur qu’elle avait fait naitre chez les Potter en faisant croire qu’ils avaient été attaqués alors qu’il ne s’était rien passé, ou plutôt rien passé de ce genre.

La journée de Minerva ressemblait aux autres et suivait sa routine. Pour le moment. Elle s’était levée ce matin, tôt, elle n’avait jamais été une lève-tard. Elle avait pris le petit-déjeuner à la Grande Salle et avait pris du parchemin dans son bureau pour commencer à créer les emplois du temps pour la future année scolaire dans la salle des professeurs. Elle était retournée dans la Grande Salle, cette fois pour prendre le déjeuner. Elle pensait retourner dans la salle des professeurs et y passer le reste de sa journée sur ces emplois du temps. Mais c’était sans compter sur l’idée du professeur de Botanique de profiter du magnifique soleil du mois de juillet. Elle comptait refuser mais ses collègues avaient insisté, cela serait fort dommage de gâcher cette si belle journée et ce si beau soleil pour des papiers qui seraient encore là ce soir et qui pouvaient bien attendre une journée de plus. Elle n’était pas procrastinatrice mais elle avait fini par céder. Une petite promenade ne pouvait pas faire de mal et cela lui permettrait de se changer les idées. Elle avait rejoint ses collègues pour leur promenade dans le parc de Poudlard.

Ils se promenaient près de la Forêt Interdite quand une scène insolite se produisait, une scène que s’empressa de pointer du doigt la jeune professeure d’Etudes des Moldus : un jeune cerf les observait un sachet de bonbons qui venait sûrement de chez Honeydukes dans la gueule. Les professeurs commençaient à faire des hypothèses sur cette scène bizarre mais ce fut la dernière qui fit tiquer Minerva : Ce cerf nous fixe, peut-être qu’il veut partager ses bonbons avec nous ? Elle n’avait plus la patience pour de tels enfantillages.

« Je pensais avoir tout entendu mais je me trompais. Je suis certaine qu’il existe une explication rationnelle à tout cela. Un élève a acheté un paquet de bonbons chez Honeydukes, a fait tomber le paquet en retournant à Poudlard et l’a laissé sur le chemin. Ce cerf est passé par là, a pris le paquet dans sa gueule sans réfléchir et se promenait avec. Il se promenait à la lisière de la forêt, quand il a dû entendre nos voix, et au lieu de fuir, il reste à nous fixer, se demandant peut-être si nous sommes dangereux ou pas. Voilà tout. Rien de bien sorcier. Maintenant, je vous remercie pour la promenade, elle était fort agréable mais je dois finir ces emplois du temps, ils ne vont pas se faire comme par magie. Je vous dis à ce soir, pour le dîner. Si vous me cherchez, je serais à mon bureau. Mais je ne souhaite pas être dérangée pour des futilités. »

Et sur ces paroles prononcées d’un ton énervé, elle se retourna et prit la direction du château. Elle ignorait que le cerf qui avait mis à mal sa patience n’était autre que Potter qui ne souhaitait que lui parler.

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James Potter & Minerva Mcgonagall Un cerf peut en cacher un autre.

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Un cerf peut en cacher un autre

*Lily aurait certainement dit à son mari qu’il était incroyablement irresponsable et stupide. Et clairement en se retrouvant dans une situation plus que cocasse il ne pouvait qu’être en accord avec sa femme. Stupide et irresponsable. Deux mots qui se répétaient inlassablement alors qu’il fixait du regard son ancienne professeure de métamorphose, Minerva Mcgonagall. Il n’y avait vraiment que lui pour s’attirer ce genre d’ennuis. Enfin il était de nature courante que James Potter attire les ennuis. C’était d’ailleurs en parti ce qui faisait sa réputation et il était bien décidé à l’entretenir. Tendant l’oreille à l’explication de Minerva, le cerf en question avait bien envie de rire mais il resta de marbre comme tout bon cerf sauvage. Oui peut-être qu’un jour il irait se faire répertorier en tant qu’animagus mais pour l’instant en temps de guerre, il valait mieux laisser cela secret. C’était une capacité qui pouvait être très utile.

Voyant Minerva s’éloigner, James savait parfaitement ce qu’il avait à faire. Attendant le bon moment pour reprendre sa forme humaine, le jeune homme avant toute autres action envoya son partonus à la rencontre de sa femme pour éviter qu’elle ne s’inquiète. Avec un sort il fit en sorte de rapetisser son sac de bonbon pour le glisser facilement dans la sa poche. Autant éviter que la directrice des Gryffondors ne fasse le lien avec le cerf qu’elle venait d’apercevoir. James rentra dans une boutique bien connu des maraudeurs, celle-ci abritait un passage secret qui conduisait droit à Poudlard. James attendit que le gérant soit distrait pour se glisser sous une dalle.*

- Lumos !

*Cela faisait un bout de temps qu’il n’était pas venu ici. Cela se faisait ressentir puisque quelques toiles d’araignées avaient commencé à pousser sur les murs. S’éclairant de sa baguette, James avança concentré sur la discussion qu’il voulait avoir avec Minerva. Il y avait bien des questions qu’il voulait lui poser, mais le maraudeur devait faire le tri et aller au plus simple. Du moins s’il voulait obtenir des réponses. Décidé à ce que son ancienne professeure soit l’une des première à être au courant, James accéléra le pas. De toute façon en pleine période d’été il ne devait pas avoir grand monde.

La chance lui souriait donc puisque la voie était libre. Du moins pour l’instant. Tentant de se faire le plus discret possible, James rasait les murs. Il ne savait pas vraiment ce qu’il pouvait lui arriver s’il se faisait prendre, dans le doute autant rester cacher. L’ancien Gryffondor arriva devant le bureau ou il avait passé la moitié de sa scolarité en heure de colle. Que de bon souvenir. Enfin presque. James toqua à la porte, Minerva ne devait certainement pas s’attendre à voir son maraudeur préféré devant la porte de son bureau. James attendit la permission pour rentrer dans le bureau quand ce fut le cas, il afficha un sourire un peu provocateur. Attendant que l’effet de surprise s’estompe, James prit le temps de s’approcher du bureau.*

- Excusez-moi professeur, enfin Minerva. Je me doute que vous ne vous attendiez pas à ma visite mais j’aimerais aborder quelques sujets avec vous.

*Laissant un peu le doute planer. James resta debout, restant dans la politesse de ne pas non plus prendre trop ses aises. Si cela ne tenait qu’à lui le jeune homme serait déjà en train de manger un cookie sur l’une des chaises en face du bureau. Mais il n’avait plus seize ans, enfin presque et les cookies étaient certainement réservé aux élèves.*

Minerva serait évidemment d’accord avec Lily : effectivement, James était incroyablement irresponsable et stupide. Elle avait été sa professeure pendant sept années, et elle pouvait dire que cela n’avait pas été les sept années les plus reposantes qu’elle ait connues. C’était vrai que la montée de pouvoir de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom n’avait pas non plus aidé entre la peur créée par les différentes attaques maléfiques, la souffrance de perdre un proche et la lutte plus ou moins impliquée contre le mal, mais même à Poudlard, elle ne pouvait pas se reposer. Après, travailler dans une école de magie, remplie d’élèves apprenant la magie, avec les accidents de magie, les hormones des adolescents et les parents parfois trop impliqués dans l’éducation de leurs enfants, n’était pas de tout repos. Mais les Maraudeurs avaient aggravé la situation. Cependant, la stricte professeure était peut-être un peu trop sévère dans son jugement, James Potter savait être intelligent et très inventif quand il s’agissait de faire des bêtises et il était aussi un très bon élève, malgré son penchant très prononcé pour le non-respect des règles et un talent inégalé dans l’art d’énerver sa directrice de maison. Par contre, elle n’irait pas jusqu’à dire qu’il était responsable, même s’il avait été meilleur préfet en chef qu’elle ne l’avait espéré dans ses rêves les plus optimistes, il avait été doué pour aider les élèves les plus jeunes. La pauvre sorcière ne le savait pas encore, mais dans le futur, Harry avait hérité du talent de son père pour s’attirer des ennuis et du même penchant pour le non-respect des règles.

Enervée par la conversion futile et digne d’une discussion entre deux élèves de première année, le professeur McGonagall avait rejoint son bureau dans l’intention de créer les emplois du temps pour l’année à venir. Ce n’était pas l’activité la plus passionnante, mais il fallait bien le faire, et elle aimerait s’’acquitter de ces papiers le plus tôt possible afin de pouvoir passer autre chose rapidement.

Assise à bureau, le dos bien droit, la stricte professeure était plongée dans son travail quand elle entendit quelqu’un frapper à la porte. Pensant que c’était une de ses collègues de tout à l’heure, elle répondit assez sèchement :

« Je pensais avoir été claire sur le fait de ne pas vouloir être dérangée pour des futilités. Entrez ! »

Elle replongea la tête dans ses papiers, avant de la relever quelques secondes plus tard. Elle avait entendu la porte s’ouvrir et la personne rentrer dans la pièce et se demandait donc pourquoi cette dernière ne lui avait toujours pas indiqué la raison de sa visite. Elle fut très surprise de voir James et aussi très heureuse, malgré ses trop nombreuses bêtises, elle l’appréciait et il lui manquait, même si son sourire provocateur sur les lèvres, qu’elle avait trop souvent vu ne lui manquait pas du tout. Elle se demandait ce qu’il faisait là et la raison de sa venue. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle se doutait qu’il n’était pas seulement venu pour prendre le thé et donner de ses nouvelles. Il s’approcha du bureau, lui apprenant qu’il devait aborder différents sujets avec elle. Elle hocha simplement de la tête, attendant qu’il s’installe et prenne la parole, ce qu’il aurait habituellement fait. Mais il ne le fit pas et donc d’un geste de la main, elle l’invita à s’asseoir sur une chaise qui était face à son bureau. Elle mit la pile de papiers de côté pour regarder fixement James qui s’était finalement installé.

« Je vous écoute Monsieur Potter. Avant de commencer, souhaitez-vous boire quelque chose ou un biscuit ? »

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» Minerva McGonagall
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