Besoin de vos conseils {feat. Minerva McGonagall}

Un hibou. Un simple hibou. Un simple hibou apportant un message, un message très bref qui plus est. Un simple « J’ai besoin de vous parler », et un rendez-vous pour le soir même au Trois Balais à Pré-au-Lard. Ce bref message reçu pendant une heure de libre avait laissé Minerva pensive. Assise à son bureau, elle laissait ses pensées vagabondaient dans son esprit. Pour une fois, elle se laissait aller et ne s’inquiétait pas à se créer un masque de bonne figure, qu’elle utilisait pour chaque moment. Non, elle était elle-même, sans aucun artifice, sans aucune comédie, sans aucun filtre. Quiconque rentrait dans son bureau à ce moment-là, la verrait assise à son bureau, fixant un point dans son bureau, mais en s’approchant de plus près, verrait que son regard était absent et que son esprit était ailleurs.

Cette lettre, venant de Ginny Weasley avait fait ressurgir dans l’esprit de Minerva la scène de l’autre nuit. C’était pourtant un événement qu’elle avait mis dans un coin de son esprit afin de ne pas trop y penser, mais sans succès. La professeure s’en rappelait comme si cette nuit s’était déroulée la veille, alors que cela faisait déjà plusieurs semaines. Une réunion de l’Ordre, un début de nuit de sommeil, un cauchemar, un Patronus l’appelant à l’aide alors que la Lune éclairait encore le château, une Ginny Weasley blessée, agonisant, un James Potter pleurant, déstabilisé, menaçant son ancienne professeure, les trois Oubliettes qu’elle avait lancés et les mensonges qu’elle avait inventé. La directrice adjointe de Poudlard ne l’avait dit à personne et avait fait en sorte que personne ne s’en rende compte mais cette nuit l’avait plus ébranlée qu’elle ne pouvait se l’admettre. Elle avait dû mettre de côté ses propres convictions et faire des concessions., et malgré ce qu’elle pensait elle avait du lancé trois Oubliettes, elle avait dû mentir. Elle savait qu’en temps de guerre, il fallait pouvoir faire des concessions, elle en avait fait, elle avait fait des sacrifices, mais effacer la mémoire des gens était vraiment un geste qu’elle avait toujours souhaité ne jamais faire. Cependant, elle ne pouvait pas montrer ses faiblesses, et elle devait garder la tête haute, malgré les difficultés. La fière Ecossaise ne souhaitait pas demander d’aide.

Ce fut Albus Dumbledore qui vint la déloger de ses pensées. Il lui demanda si tout allait bien et d’un bref sourire, elle essaya de mettre fin à ses inquiétudes. Heureusement pour elle, un cours força le directeur à laisser son amie.

Quelques heures plus tard, Minerva marchait dans les rues de Pré-au-Lard, vêtue d’une cape émeraude. Son visage était caché par sa capuche. En marchant, elle se demandait ce que la jeune femme voulait lui dire. C’était sûrement lié à ce qui s’était passé l’autre nuit, la sorcière en était persuadée. Sinon, cela serait pour quelle autre raison ? Finalement, elle arriva au Trois Balais, rentra dans le pub, et chercha du regard la jeune rousse. Dans un coin isolé de la salle, elle la remarqua. La professeure s’approcha de la jeune femme et arrivée devant la table, elle retira sa capuche.

« Bonjour Miss Weasley. »

Minerva n’avait pas peu aller plus tôt au rendez-vous à cause de son emploi du temps. Depuis qu’elle avait reçu la lettre, elle avait donné plusieurs cours de Métamorphoses à différentes classes, Après ses cours, elle n’avait pas pu partir immédiatement, elle devait encore s’assurer que tous ses Gryffondors allaient bien, et elle devait aussi un peu aider Albus Dumbledore dans ses fonctions de directeur de Poudlard, étant la directrice adjointe. A bout d’un moment, en jetant un regard à l’horloge dans le bureau du directeur, et voyant que l’heure défilait, elle s’excusa auprès de son employeur et ami et lui apprit qu’elle était attendue autre part. A ses mots, il fut heureux d’apprendre qu’elle allait sortir un peu et la chassa presque de la pièce. La professeure passa d’abord par son bureau pour récupérer sa cape couleur émeraude avant de quitter l’enceinte de Poudlard pour marcher jusqu’à Pré-au-Lard. Marcher lui permettait de réfléchir. Cette mystérieuse lettre l’inquiétait depuis qu’elle l’avait lue plus tôt dans la journée. Elle finit par rentrer dans le célèbre pub du village sorcier et s’approcha de la jeune rousse. Après avoir retiré sa capuche, Ginny lui apprit qu’elle était contente que la professeure soit venue.

« Je m’excuse de ne pas être venue plus tôt, Miss Weasley. J’espère ne pas vous avoir fait attendre trop longtemps. »

D’un geste de Ginny, Shaun s’approcha de la table et Minerva put passer sa commande. D’habitude, elle prenait quelque chose de léger comme un jus d’œillet dans un petit verre ou du thé, mais elle sentait que la conversation à venir ne serait pas qu’un simple échange de banalités, elle choisit donc de commander un Whisky Pur Feu. Etant Ecossaise, et aimant boire, elle tenait bien l’alcool et un petit verre ne pourrait pas faire de mal. Après avoir passé sa commande, la professeure de Métamorphose s’assit face à Ginny et n’eut pas à attendre longtemps avant que cette dernière ne reprenne la parole et s’excusa d’avoir dérangé la directrice adjointe mais elle devait lui parler.

« Pas de problème, je vous ai dit l’autre nuit que vous pouvez me contacter si vous avez besoin d’aide. Je vous écoute. »

Minerva faisait allusion à l’autre nuit, il y a plusieurs semaines, quand Ginny s’était réveillée à Poudlard après que le professeur Dumbledore l’ait soignée. La vieille sorcière lui avait fait comprendre qu’elle était présente si la jeune rousse avait besoin d’aide. Il semblerait que ce jour-là soit arrivé. Pendant que Ginny expliquait qu’elle ne se souvenait de presque rien, la directrice ajointe but une gorgée de son Whisky, arrivé entre temps, pour digérer les propos de la jeune sorcière. C’était normal qu’elle ne se souvienne pas de l’agression, elle était tout juste sortie de l’imagination de la fière Ecossaise, peu fière de ses mensonges. Mais elle ne pouvait pas dire la vérité à la jeune fille, après tout, elle l’avait oublietté à sa demande.

« Je pense que les Mangemorts ont dû vous jeter un sort qui a eu des conséquences dans votre mémoire. Ou peut-être que votre cerveau a décidé d’oublier cette agression, la jugeant trop traumatisante. Quand je suis arrivée, il n’y avait que deux Mangemorts, et ça n’a pas été difficile de les maîtriser. Mais je pense qu’ils ont eu l’avantage de la surprise. Je suis restée auprès des Potter et vous pour m’assurer que tout allait bien et renforcer la protection autour de la maison. Quand le professeur Dumbledore vous a ramené à Poudlard pour vous soigner, vous étiez dans un piteux état. Cela peut expliquer votre perte de mémoire, mentit Minerva, s’enfonçant encore plus dans ses mensonges. »

Minerva aurait toujours fait du mieux qu’elle pouvait pour se libérer pour son ancienne élève. Elle s’était toujours investie pour ses élèves, qu’ils soient encore élève à Poudlard, ou partis depuis plusieurs années. Elle faisait toujours tout son possible pour les aider du mieux qu’elle pouvait et s’inquiétait toujours pour eux. En recevant son hibou, dans la journée, la professeure de Métamorphose avait tout de suite compris que Ginny avait besoin d’elle, et avait donc fait en sorte de se libérer le plus rapidement possible pour elle. La vieille sorcière pensait savoir pourquoi la jeune rousse voulait la voir, elle pensait que c’était à cause des événements de l’autre soir. Elle n’en était pas certaine mais presque. Ginny comprit sans difficulté que son ancienne professeure n’avait pas pu venir plus tôt.

Minerva avait écouté attentivement tout ce que racontait Ginny, tout en buvant de temps en temps quelques petites gorgées de son Whisky Pur Feu, pour digérer les propos qu’elle entendant. Ce n’était pas facile d’entendre ces propos, pas facile d’apprendre que la jeune rousse avait du mal à se remettre des récents événements, et la directrice de la maison Gryffondor s’en voulait de ne pas avoir assez accompagnée, soutenue, aidée son ancienne élève à s’en remettre. C’était pourtant son rôle, elle devait protéger ses lionceaux. La vieille sorcière fit donc de son mieux pour essayer de rassurer la jeune femme, en inventant une histoire sur cette soirée, pour expliquer pourquoi elle ne se souvenait de rien. La professeure de Métamorphose put respirer de soulagement quand elle se rendit compte que son interlocutrice semblait croire ce qu’elle racontait, même si ce n’était que pure mensonge. Minerva n’avait jamais été une grande menteuse, elle ne mentait jamais. Elle pensait comme Kant, qu’il fallait tout le temps dire la vérité, même si cette dernière pouvait blesser. Mais elle avait appris, ce soir-là, en faisant des concessions et en racontant le premier mensonge de sa vie, que parfois, il fallait mentir, pour le bien du monde et de la guerre.

Ginny reprit les paroles après les explications de son ancienne professeure et avoua qu’elle se sentait honteuse d’avoir risqué la vie des Potter, avant de demander de leurs nouvelles. Les sourcils de Minerva se froncèrent d’inquiétude pour la jeune rousse.

« Miss Weasley, vous n’avez pas à vous sentir honteuse, vous n’y êtes pour rien. Avez-vous donné une indication à un Mangemort sur l’adresse des Potter ? demanda Minerva avant de répondre à la place de la jeune fille, connaissant déjà la réponse. Non, vous n’avez donc pas livré les Potter et vous n’y êtes pour rien dans cette attaque. Votre présence leur a peut-être même sauvé la vie, Miss Weasley. Sans vous, Potter se serait retrouvé tout seul devant deux Mangemorts, et même si je crois en lui, ses chances de survie auraient été plus faibles. Mais grâce à vous, le combat était plus équitable. Donc, ne vous sentez pas honteuse. Et en temps de guerre, personne n’est à l’abri, nous ne pouvons que faire de notre mieux, sourit tristement Minerva. »

Minerva but une gorgée avant de reprendre la parole.

« Au sujet des Potter, ils se portent à merveille. Avec le professeur Dumbledore, nous avons renforcé les protections et nous surveillons leur maison au cas où, mais aucune nouvelle menace ne semble se présenter. »

Minerva essayait du mieux qu’elle pouvait de rassurer Ginny et la mission semblait bien plus compliquée qu’elle ne le pensait. Plus la jeune rousse expliquait ce qu’elle ressentait et plus la professeure se sentait coupable. Heureusement qu’elle avait du Whisky Pur Feu l’aider à digérer cette conversation qui s’engageait très mal. La vieille sorcière se sentait coupable de découvrir que son interlocutrice se sentait aussi mal pour un mensonge qu’elle avait crée de toute pièce. Cette attaque de Mangemorts n’avait jamais eu lieu, elle sortait tout simplement de l’imagination de la vieille femme, pour protéger les Potter et Ginny, et au lieu de cela, elle était en train de détruire son ancienne élève. Le cœur de Minerva se serrait un peu plus à chaque minute. Ginny semblait s’imaginer les pires scénarii. La professeure les écoutait tous, pour essayer de tous les défaire, car ils étaient tous faux, mais est-ce que la jeune rousse la croyait ? Elle n’en savait rien. Le nouveau scénario était le suivant : Ginny aurait trahi James et Lily sous Imperium. Minerva essaya de faire naître un sourire confiant sur son visage, alors qu’intérieurement, elle tirait la grimace et se tordait les mains de nervosité.

« Je ne pense pas Miss Weasley. Nous ne pouvons avoir aucune certitude mais je ne le pense pas. Je ne pense pas qu’ils vous auraient laissé aussi saine après s’être servi de vous. Ils ont la fâcheuse tendance d’abimer, voire de tuer, leurs indics. Et puis, qui vous dit que c’est vous et pas moi, par exemple ? Les Mangemorts auraient très bien pu me mettre sous Imperium aussi et j’aurais très bien pu leur avouer où habitaient les Potter. Et même si c’était vous, vous ne pouvez pas vous en vouloir, vous n’y seriez pour rien. Une personne sous Imperium n’est pas coupable de ses actes, même les plus horribles, c’est la personne qui le contrôle qui est le véritable coupable. »

Malgré cela, Ginny semblait toujours inquiète au sujet des Potter, et là encore, Minerva essaya de la rassurer du mieux qu’elle peut.

« Je suis d’accord avec vous, elle est courageuse, mais elle n’a pas été trié à Gryffondor pour rien, murmura la directrice de la maison Gryffondor avec fierté, elle était toujours fière de ses élèves et encore plus quand ils étaient passés par sa maison. »

Minerva attendit la prochaine question de Ginny en buvant une autre gorgée de Whisky. Elle ne tarderait surement pas à devoir prendre un autre verre. Elle ne s’était pas attendue que la prochaine question la concerne. Son élève voulait changer de sujet, soit.

« Avec le contexte actuel, mes cours se déroulent bien. Il y a toujours quelques accidents, mais rien de bien grave. »

Minerva ne savait pas ce que pouvait ressentir la jeune femme qui lui faisait face, elle ne savait pas toute ce que Ginny avait vécu, tous les événements plus ou moins marquants, voire traumatisants pour certains, l’avait conduite jusque-là. Peut-être que cette attaque de Mangemorts purement fictive avait été la goutte de trop pour la jeune fille, pour sa confiance en elle ? La professeure de Métamorphose n’en savait rien et ne pouvait pas savoir. Sans cette connaissance, elle essayait quand même de faire du mieux qu’elle pouvait pour rassurer son interlocutrice. Elle l’avait menée à cet état-là, à elle maintenant d’assumer les conséquences de ses actions, un mensonge suivi d’un sortilège d’Amnésie, à elle de réparer ses bêtises en essayant de rassurer la jeune rousse. Elle est une Gryffondor, elle était même la directrice de la maison Gryffondor, elle ne pouvait pas, et elle ne le ferait pas, fuir et laisser quelqu’un d’autre réparer ce qu’elle avait fait.

Minerva fut soulagée d’entendre son ancienne élève dire qu’elle avait raison. Elle savait qu’elle avait raison, mais maintenant Ginny la croyait aussi, et ça c’était le principal.

« Miss Weasley, vous ne pouvez pas assumer tous les maux sur Terre. Ce n’est pas votre faute s’il pleut, ou s’il existe une seule Lune, ce n’est pas non plus de votre faute si les Mangemorts ont attaqué les Potter. »

Minerva aurait pu se sentir flattée par la remarque de son élève, mais ce fut plutôt un sourire amer qui apparut sur ses lèvres.

« Si, Miss Weasley, c’est tout à fait possible. Même si je fais de mon mieux pour être vigilante à chaque instant, je ne peux l’être tout le temps, je suis humaine après tout, même si je le cache, j’ai des défauts et des faiblesses. »

Minerva espérait qu’elle pourrait lutter contre les Mangemorts, qu’il ne lui arriverait jamais de craquer devant eux, mais elle ne pouvait pas en être certaine. Elle s’était entraînée durement pour être la plus forte possible pour protéger Poudlard et les élèves qui y étudiaient, mais aussi pour protéger les membres de l’Ordre, ses rares amis, et le peu de famille qui lui restait. Elle s’était entraînée à lutter contre l’Impérium, Albus lui avait lancé le sort pour qu’elle puisse s’entraîner à contrer les effets, mais elle n’avait aucune certitude qu’une personne ayant vraiment la volonté de se servir d’elle, n’arrive pas à lui lancer le sort. Après tout, Albus ne voulait qu’aider la professeure, pas se servir d’elle.

Minerva avait répondu à la question de Ginny sur ses cours, une question ayant pour seul but de changer le sujet de la discussion et elle avait bien vu que sa réponse avait fait naître des inquiétudes dans la tête de son ancienne élève.

« Miss Weasley, nous avons traversé une période difficile à Poudlard… soupira Minerva qui faisait allusion à des événements pas assez lointains à ses yeux, la mort d’une élève, tuée par un de ses camarades, pour n’en citer qu’un, mais pour le moment, l’école semble avoir repris un rythme normal, aussi normal que cela puisse l’être dans une école de magie pendant une guerre, et les accidents sont des accidents mineurs, dus, essentiellement, à la maladresse et à l’étourderie des élèves. Mais je pense que ces accidents ne datent pas d’hier et qu’ils ne s’arrêteront pas demain, il y a dû en avoir à votre époque, je suppose. Des sorts lancés trop vite, des métamorphoses loupées, des potions qui explosent. Ce n’est pas nouveau. Mais je préfère avoir affaire à ce genre d’accidents… ajouta Minerva, en sous-entendant la fin de sa phrase. »

Même si Minerva essayait de le cacher, elle ne pouvait pas se le nier, elle était étonnée, voire choquée par les paroles de Ginny. En effet, la jeune fille venait de lui apprendre qu’elle admirait son ancienne professeure car elle était consciente de ses faiblesses et n’hésitait pas à l’avouer, et que pour elle c’est une preuve d’une force. La jeune rousse leva même son verre, un moyen d’accentuer ses propos. La vieille sorcière n’avait jamais pensé, même une seule fois, qu’elle pourrait susciter l’admiration chez une personne. Elle n’avait jamais cherché à créer de l’admiration à son égard, ni à recevoir des remerciements, elle faisait juste ce qui lui semblait normal pour aider le plus possible les autres. La seule chose qu’elle souhaitait recevoir c’était le respect.

« Miss Weasley, tout homme, qu’il veuille l’accepter ou non, a ses faiblesses, c’est tout à fait inutile, voire stupide d’essayer de nier le contraire. Les personnes qui essaient de masquer leurs faiblesses car ils pensent que ça les rend moins intéressants, ne font que les montrer un peu plus, premièrement, ça montre un manque de confiance en soi. Je ne pense pas que le fait d’avouer que j’ai des faiblesses devrait susciter de l’admiration, cela devrait être normal. Je suis humaine, j’ai des défauts. Il n’y a pas de honte à avoir, c’est la condition humaine d’avoir des faiblesses. Il faut juste savoir les affronter et y faire face. »

Minerva fut heureuse de voir un sourire naître sur les lèvres de son interlocutrice quand elle parla des maladresses de ses élèves. Même si elle n’a peut-être pas pu la rassurer, et elle aura, au moins, pu la faire sourire. La professeure se doutait que la jeune fille avait dû sûrement être témoin de quelques accidents de magie pendant les cours, et peut-être même, avait-elle été à l’origine de certains ? La vieille sorcière n’eut pas le temps de poser plus de questions, Ginny avait déjà repris la parole pour remercier la professeure et annoncer qu’elle devait partir. Minerva esquissa un rapide sourire avant de lui répondre.

« Je vous souhaite une bonne soirée à vous aussi et reposez-vous bien. Ne me remerciez pas, c’est normal, et si le besoin se fait à nouveau ressentir, vous savez comment me contacter. »

Ginny partit. Minerva but la dernière gorgée de sa boisson avant d’elle aussi quitter le pub pour revenir à Poudlard. En chemin, elle songea à la conversation et espérait que son ancienne élève irait vite mieux. Elle se sentait tellement mal à cause de ce mensonge.