Sirius - il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les mangemorts.

→ Parle moi de ta vie jusqu'ici...
« Kreatur assez de ton venin, fiche le camp ! »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Sirius, Black. » Un silence parsemaient de quelques murmures curieux s'installe dans la Grande Salle de l'école Poudlard. Pendant une seconde il reste à sa place, incapable de faire le moindre mouvement. Son corps bat si fort qu'il le sent dans sa gorge. Dans son dos, il sent les regards curieux et incisifs de Bellatrix, Narcissa et Androméda. Ses cousines, ses chères et tendres cousines - ironie. Toutes les trois attablés à Serpentard, comme tout Black qui se respecte. Putain de famille. Il grimace, lance un regard en biais au garçon qui est à côté de lui : James Potter. Ce dernier lui renvoie un sourire confiant et l'encage à monter sur l'estrade en le poussant avec son bras. Alors il avance. Il monte les quelques marches qui le mènent au tabouret et au professeur McGonagald - une vraie mégère il le sent bien - qui attend de le voir s'assoir pour poser le Choixpeau sur sa tête. Et il retient son souffle. Le choix est rapide, étonnement. Un choix qui va briser les Black, et le rendra fou. Un choix qui lui fera connaitre les véritables valeurs morales : l'amitié, l'amour, le courage. « Gryffondor ! »  Alors qu'un vacarme explose autour de la table des dorés et des rouges, les Serpentards restent stoïques, et se tournent les uns vers les autres avec des regards hurlant aux scandales. Gryffondor. Ses oreilles sifflent à cause de la montée d'adrénaline qui lui étreint le corps. Gryffondor. Il se lève tant bien que mal, et rejoint la table, s'asseyant à la première place qu'il trouve. Gryffondor. James vient le rejoindre bientôt, et lui sourit. Un sourire qu'il lui rend, sentant une douce chaleur l'envahir. Il s'appelle Sirius Black, premier et seul membre de cette ancienne et noble famille à rejoindre la table des courageux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il la regarde, sceptique, avant de se tourner vers ses amis comme pour avoir leurs avis. Comme toujours James sautille sur place comme l'excité qu'il est. Remus pose un regard attendri et chaleureux sur la jeune femme, et Peter semble s'en moquer complètement. Quant à lui, il se demande bien ce qu'une Serdaigle peut bien faire sur un terrain de Quidditch. « T'as finit de lire tous les livres de la bibliothèque ? » demanda-t-il, mi-moqueur mi-sérieux (paradoxe affligeant n'est-ce pas). Elle se tourne vers lui, reste stoïque un instant avant d'exploser de rire. Un rire qui finit par le contaminer. Il oublie sa question, et son a priori. Il prend la décision de l'inviter à venir avec eux alors qu'il se dirige vers leur arbre dans le Parc de l'école. Elle s'appelle Charlie Davis, le regard pétillant et les cheveux noirs. Les semaines s'écoulent paisiblement à Poudlard, entre les frasques de ce groupe si étonnant de Gryffondor qui se font nommée Les Maraudeurs , les cours terriblement longs et soporifiques, ou incroyablement divertissants, et cette orage qui gronde au-dehors et semble pourtant si lointain. Rapidement, Sirius vient à considérer Poudlard comme sa maison, incapable de supporter les deux mois d'été où il est enfermé au 12, Square Grimmaurd. Le sujet est délicat, et sans doute James est-il le seul à oser l'aborder avec Sirius. D'autant lorsqu'au début de leur seconde année, c'est Regulus Black qui s'avance à son tour sur l'estrade sous le Choixpeau.  
Cet instant restera gravé dans l'esprit de Sirius. Il observait son frère, tendu, alors qu'il le voit s'avancer. Il ne sait ce qu'il ose espérer. Que Regulus rejoigne ses cousines pour une année, au risque de voir son esprit pervertis par les discours haineux des Serpentards. Ou qu'il vienne à ses côtés à Gryffondor et subisse avec lui les regards, les sorts, et la violence de parents qui se sentent trahit et bafoués. Les coups, il peut les encaisser. Les regards mauvais, et les insultes de sa mère glissent sur lui à mesure que sa haine des Black et des sangs purs grandit. Mais Regulus aura-t-il ce courage ? Il le fixe, ne faisant pas cas de James qui pose sur son épaule une main amie. Il tremble, il s'en rend compte à présent. « Serpentard ! »  Hurlement de joie, fierté exacerbé, et une réponse. Non, son frère n'a définitivement pas ce courage.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Il cache un truc. » Le regard de James croise le sien. Sourires. Peter à côté d'eux semble ne pas comprendre tout de suite de qui il s'agit. « Qui ça ? » C'est James qui répond. « Remus. » La deuxième année à Poudlard est bien entamé, et leur ami semble de plus en plus... fatigué. Constamment. Ou pas. Sirius ne sait pas l'expliquer, mais depuis quelques temps il a ce sentiment qui grandit en lui. Remus leur cache un truc. Un gros truc. Un truc énorme. James ne le quitte pas des yeux, et il semble que cette échange silencieux suffisent pour qu'ils se lèvent d'un bout et sorte de la salle. « Vous allez où ? » Courant à leur suite, Peter essaie de prendre le même rythme de course qu'eux. « Mais vous ne pouvez pas sortir... le couvre feu... » Dans un même geste, Sirius et James se tourne vers le troisième, sceptiques, mais joueurs. « Les règles ne servent... » « ... qu'à être enfreints. » Rire. Les trois maraudeurs sortent alors de la salle commune de leur maison pour entreprendre de découvrir le plus gros secret qu'il leur a été donné de connaitre. Remus Lupin est un loup garou. La découverte se fait face à ce dernier, dans l'infirmerie. Il tente de cacher son trouble, face à ses trois amis. Rire. C'est James qui réagit le premier. Sirius le suit en venant se caler sur le lit de Remus et prenant un chocolat qu'il lui vole. Peter reste sur une chaise, et les conversations reprennent comme toujours. Et Severus a fait ça. McGonagald les a mit en retenue parce que ... La coupe de Quidditch approche. Une amitié qui ne regarde ni le sang ni la créature. Une amitié entière, pleine, sincère. Une amitié qui poussa Sirius, James et Peter a rejoindre la Bibliothèque lors des journées où Remus restait allonger, pour trouver une solution. Incapable de laisser leur ami subir ce sort qu'il n'avait pas choisit. Pas seul en tout cas. Parce que les maraudeurs s'était avant tout cela au final : ne plus être seul.
Animagus. La réponse se trouvait limpide sous leurs regards. Animagus. Complice, travailleurs soudainement, ils se mirent en tête de réussir à cette métamorphose complète, écumant les ouvrages sur la question, et s'efforçant de s'entrainer dans les salles vides du château dés qu'ils le pouvaient. Animagus. Jusqu'à leur cinquième années ils tentèrent de se transformer sans grand succès. Une cinquième année qui fut marquer par un changement profond.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La première s'appelait Selena McLowen. Elle était en sixième année à Serdaigle, et Sirius avait connu son premier émoi quand il l'avait croisé au début de sa quatrième année. Selena, elle n'avait pas froid aux yeux, et sans doute avait-elle vu en lui plus qu'il ne pensait être. Un don Juan, dirons nous. Elle lui apprit à séduire, à plaire, à satisfaire. Sirius Black, le séducteur de Poudlard. Beau, populaire, et charmeur. Selena lui avait expliqué que les filles adoraient les rebelles, et rebelle il l'était sans aucun doute. Outre ses frasques envers les Maraudeurs il était aussi le traitre-à-son-sang et si ce statue lui valait bien des colères et des disputes entre les murs du Square Grimmaurd, il était aussi au coeur de toutes les demoiselles de Poudlard. Un rebelle. Indépendant, courageux, fort. Hautain, fier, et charmeur. Aucune attache, aucun amour. Du plaisir, pur, brut. Et si c'était auprès de Sang-mêlé ou de née-moldue cela n'en était que plus jouissif, car il savait que ses parents seraient mis au courant. Et le désir de les mettre en colère, de les frustrer, de les vexer, de les trahir était devenue une drogue dont il ne pouvait plus se passer.
Cinquième année, celle de toutes les crises, de tous les interdits, de tout. La cinquième année, celle où Sirius se perd, s'éprend. Héléna White, gryffondor. La jeune femme lui fait face lui renvoyant son propre orgueil et son dédain. Et ca l'excite le maraud, il sourit, et se penche à son oreille. « Aller White, je sais que tu en meurs d'envie.» « C'est toi qui va crever, Black, si tu bouge pas d'là. » Il ne bouge pas, et la gifle part soudainement. Le soufflant. Il reste choqué. Il se tourne vers elle, et sans plus attendre se met à rire. « En fait, je crois que t'es plus intéressante qu'Evans; White. Vraiment plus intéressante. » il s'éloigne, physiquement. Mais entre eux s'installe alors une sorte de confiance. White, c'est la fille qui a du cran. Une putain de Gryffondor, et ça lui plait. Beaucoup. Amicalement parlant, car personne ne saurait lui plaire autrement. Il se complet dans ses flirts et ses dérives dans les salles obscures du château. La vie lui semblait alors si douce...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Tu as pensé à Remus, Sirius ? Tu as pensé à ce que ca pourrait lui faire ? » Ils se font face, au milieu de la salle commune de Gryffondor. Il est tard, terriblement tard, et ils sont seuls - fort heureusement. Ils se font face, regards foudroyant, la colère se lisant clairement sur leurs visages. « Je suis désolé, Cornedrue, combien de fois faudra-t-il que je le répète ? » Il grimace. S'excusez c'est pas son genre, et tout ceux qui le connaissent un tant soit peu vous le dirons : Sirius Black est un crétin têtu, hautain et arrogant. Jamais il ne s'excuse pour être un parfait enfoiré. Mais là il a déconné. Il ne saurait pas expliquer son geste : colère, stupidité ? Un peu les deux sans doute. Pas il ne maitrise plus sa colère quand il voit les Serpentards, futur mangemorts en puissance. Dont son frère. Regulus. Evocation qui le meurtrie et le fait reculer d'un pas. Il soupire, baisse les yeux, et s'assoit sur le canapé face à l'âtre où le feu brûle timidement. Il ne faut qu'une minute pour que James le rejoigne finalement. « J'arrive plus à... à y voir clair, Cornedrue. La colère est constamment là, je ne la maitrise plus. Chaque fois que les croise je me rappelle les mots de ma chère mère. Cette guerre les pourrit, tous. Si tu les entendais... si tu savais... » Le silence se fait entre eux, Sirius fixant les flammes qui semblent vouloir survivre tout en suffoquant dans le foyer brûlant de la cheminée. Comme lui. Il suffoque, il le sait. Et ca lui fait faire des conneries. Ce soir il avait failli faire tuer Severus Rogue. Pire encore, ce soir il avait failli faire de Remus Lupin un meurtrie. « Pars alors.» Il se tend, incapable de croire que son meilleur ami, son frère, le convier à quitter Poudlard. A le quitter lui, et les maraudeurs. Il cherche son regard, et son coeur bat plus vite quand il croise l'air confiant de James. « Tu n'es pas comme eux Sirius. Tu n'as pas ta place au Square Grimmaurd, plus maintenant. Alors pars. Tu sais que tu es comme mon frère. Je serai là pour toi... » Sourire. « Jusqu'à la mort et au-delà. » Il vient d'avoir 16 ans. Sa cinquième année à Poudlard vient de prendre fin, et il se retrouve ici. Encore. Les mots de James tournent en boucle dans sa tête, alors qu'il se prépare pour un énième repas en famille . Narcissa et Bellatrix doivent venir ce soir. Andromeda est absente. Andromeda a été bannie de cette famille lorsqu'elle est tombée amoureuse de Ted Tonks. Folie douce, qui lui vaut l'admiration et l'amertume de Sirius. Elle est partie, sans regarder en arrière. Elle est partie pour aimer celui qu'elle avait choisit. Folie douce. Il soupire lourdement alors que Kreattur le prévient - d'une voix mauvaise - qu'il est attendu pour diner. Soupire. il sort de sa chambre, croise Regulus dans le couleur. Une seconde de suspens, il laisse son frère passer le premier qui ne lui dit pas un mot. Il ne lui dit jamais rien. Putain de famille. Le repas commence, sous le discours de propagande de Bellatrix. Il reste calme, stoïque. Les phrases de James tournent en boucle dans sa tête. Tu n'as plus ta place au Square Grimmaurd. « Laissez le prendre en charge l'éducation de Sirius, Il saura le remettre dans le droit chemin. » Silence, alors que le verre que Sirius tenait à la main vient de se briser par terre. Pardon ? Ses parents l'observent du coin de l'oeil, attendant sa réaction. Pardon ? Non. Il ne s'approchera pas de lui. Il ne pourra pas faire de lui un parfait Mangermot. Non, le tatouage ne recouvrira jamais la peau de son bras droit. « Jamais ! » Il s'est levé, tremblait. « Sirius ! » Le crie de son père se perd dans son dos alors qu'il monte les escaliers qui mènent à sa chambre.
Il prend sa valise, d'un coup de baguette y met toutes ses affaires et ses livres, et sort pour la descendre. Il repasse devant la salle où sa mère se tient, debout, impérieuse. Putain de sang pur. Il la foudroie d'un regard brûlant. Tu n'as plus ta place au Square Grimmaurd. Mais ce n'est pas elle qu'il regarde. Il se tourne vers son frère qui n'a pas bougé. « Regulus, en restant ici tu sonne le glas de ta liberté. Viens avec moi, c'est ta dernière fois. » Il l'observe, sans bouger. Une minute passe. Avant que sa mère n'intervienne. « Si tu passes cette porte, Sirius, ce n'est plus la peine de revenir. Tu ne seras plus un Black ! » Il croise le regard de sa mère, et sourit. Hautain. Putain de sang pur. « Je ne reviendrais pas, soyez en assurée. » Il se tourne, ouvre la porte... « Traite à ton sang ! » ... et s'enfonce dans les ténèbres de cette nuit sans lune.
Il reste un instant à inspirer l'air chaud de cette nuit d'été. Il ne bouge pas, assis sur le trottoirs, deux rues le séparant de chez ses parents. Ses parents... Il grimace, quand le Magicobus arrive soudainement devant lui. Il y monte, alors que le commis s'occupe de sa valise. Où doit-il aller ? Que faire ? Tu es comme mon frère. Il sourit. « Godric's Hollow.»

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Liberté. Il séjourna chez les Potter durant la fin de l'été, retrouvant auprès d'eux le sentiment de sécurité et de chaleur qu'il recherchait depuis toujours. Une famille, véritablement, considérait comme le frère de sang de James. Une famille, auprès de son meilleur ami, de son frère, de son Cornedrue. Maraudeur, frères, plus encore. Ils se sont promis de rester toujours ainsi, liés plus que quiconque en ces temps troublés. Animagus. Désireux de faire leur preuve, de devenir des hommes de bien, des combattants, des soldats contre les Mangemorts qui semait la terreur dans toutes l'Angleterre. Le retour à Poudlard, pour leur sixième année, emporta avec elle un passé trouble. Ils étaient toujours eux-même, populaire et séducteur. Ils étaient toujours farceurs et mauvais avec ceux qui maltraités les sang-mêlés et les nés-Modlus. Sang-de-bourbe. Lily Evans essuya la dur réalité de cette guerre en perdant l'amitié qu'elle vouait à Severus Rogue. James en fut le premier témoin. Témoin d'un amour grandissant depuis plusieurs années pour la jolie rousse. « Tu passe pour un pervers, Cornedrue, arrête de la harceler. Soit... Sois toi-même. » Mauvais conseil, ou pas. Peut être. Sirius n'était désireux que de voir son ami heureux, et s'il devait l'être aux bras de la belle préfère, alors soit. Il l'avait choisie, et les années de refus de la belle rousse ne suffisait pas à le faire fuir. « Demande des conseils à White. » Lança-t-il alors que cette dernière passait derrière eux, accompagnant les mots de Sirius d'une tape non-sympathique derrière la tête de ce dernier. Il rit de bon coeur. Et pour sa part il jouissait de cette liberté retrouvée. Moins hautain, moins têtu, moins furieux et colérique, il avait le sentiment de revivre. Chaque instant lui semblait plus parfait que le précédent, et il s'aventurait toujours plus loin dans les méandres de l'amour charnel. Sans amour réel. Bien vite il fit le tour de toutes les demoiselles qui osaient s'offrir à lui, et s'ennuya de cette popularité chevaleresque.

Comment résumer sa vie à l'aube de cette septième année : libre à présent. Il pouvait jouir comme il l'entendait de la somme astronomique que son oncle lui avait légué avant de mourir. Les maraudeurs étaient d'autant plus soudés qu'ils vivaient avec leurs secrets, et leurs désirs d'intégrer les forces anti-mangemorts à leur sortie de Poudlard. James et lui semblaient s'être calmé, prenant en maturité, sans perdre de leur audace, preuve en était de leur place dans l'équipe de Quidditch et des frasques qu'ils préparaient contre les Serpentards (à l'aide de leur merveilleuse et nouvelle Carte du Maraudeur). Cette année promettait d'être riche - encore - en émotions.

 

→ Maintenant, l'écrivain...
« Pseudo de l'écrivain, âge - m/f »

   

J'ai connu le forum grâce à facebook et beechou. Mon avis sur le forum est  j'aime beaucoup. Loin des forums usines qui misent tout sur l'apparence, vous avez un véritable caractère, et j'kiffe bien l'ambiance du forum. Je m'inscris pour être actif un minimum de 5 jours par semaine Pour finir, j'essaierai de rp à mort, parce que vive les Maraudeurs !