Ripped her heart and eat it. Eat it. - Leo

• Commençons par le caractère •

Leopold est un jeune garçon étrange et extrêmement misanthrope. C’est une personne qui déteste le genre humain, et qui a une opinion défavorable, pessimiste de l’humanité. Il n’est vraiment pas sociable, et surtout il ne peut pas saquer les autres gamins de Poudlard. Il trouve les gens tellement cons, inintéressants, et idiots. Il rêve silencieusement de pouvoir tous les tuer. S’il en avait le courage, il ferait surement des recherches dans le domaine des sortilèges ou des potions, pour tous les faire exploser : ses camarades, ses professeurs, et même cette école de malheur.
Bestial, et sauvage. Non il ne se laisse pas vraiment approcher. Bon en même temps, ses camarades n’ont pas forcément non plus envie de l’approcher. Il est complétement dans son monde, totalement déconnecté de la réalité. En plus de ça, il possède un manque d’hygiène apparent. Ses cheveux sont souvent sales, et il ne fait pas du tout attention aux vêtements qu’il porte (au plus grand désarroi de Carter qui est outré à chaque fois qu’elle le voit passer dans la salle commune.

Provocation et mégalomanie ne font pas bon ménage, et pourtant Leopold possède les deux. Il déteste tout le monde et cherche à pousser à bout dès qu’il en a l’occasion. Sa mégalomanie se caractérise par une surestime de lui-même et de ses capacités, qui entraine sa volonté de s’imposer. Mais personne n’en a rien à foutre de lui et de son génie, et ça ne lui plait pas du tout au petit Popold. Il cultive d’ailleurs des fantasmes de puissance.

« Infréquentable moi ? Non je suis juste trop intelligent pour toutes ses pétasses et ses connards. De toute façon la moitié des gamines de mon école seront obligé de vendre leur corps à des pauvres mecs contrôlés par leurs hormones, ils me font tous gerber … Les garçons de mon année sont tous en chiens devant des filles aux allures de prostituées … Ils devraient tous crever. Si ça tenait qu’à moi … »

Bon voilà maintenant que vous connaissez un peu mieux Leopold, je vous conseille de ne pas le chercher trop. Quoi que c’est aussi la victime idéale. Faites comme vous voulez avec ce petit parasite infect avec tout le monde


• Le physique de Popold •

Personne ne le regarde, tout le monde s’en fout, donc on va passer assez vite sur cette partie. C’est juste pour vous donner une petite idée de l’apparence du gosse. C’est un jeune homme maigre, qui possède une peau très claire (dû au fait qu’il ne met jamais le nez dehors surement) et de grands yeux sombres cernés qui reflètent sa cruauté. Ses cheveux sont mi-longs et ébouriffées. Son visage fin et enfantin démontre une fragilité physique et mentale importante. Et puis sinon, il porte souvent des fringues trop larges pour lui (en même temps il n’a pas le fric pour s’acheter des vêtements neufs, donc il porte des trucs d’occas’ vieux de quelques années.


• La vie ennuyant de petit Leopold •

Bon comme ce cher vieux Popold est en train de travailler sur l’un de ses projets très secrets, je me permets d’écrire dans son carnet en sale état, et plein de tâche de gras pour vous résumer sa petite vie jusqu’à maintenant. Parce qu’il me fait chier et qu’il veut même pas me laisser rentrer dans son laboratoire de on-ne-sait-quoi. Bon c’est parti, il était une fois un bébé dégueulasse (ok ca va j’y vais plus doucement mais bon c’est vrai que tous les bébés sont moches d’abord). Je reprends, il était une fois, un bébé, un mioche, tout ce qui a de plus banales qui poussa son premier cri dans le salon de la demeure familiale. A deux heures du matin, le bébé beuglait déjà, alors que sa grosse vache de mère n’a pas été capable de serrer les cuisses pendant une demi-heure pour accoucher décemment à l’hôpital. Leopold était né. Son père accouru dans le salon (ce tarba était trop occupé à regarder à zieuter le foot pour rester plus de dix minutes d’affilée en compagnie de sa femme mettant bas) à moitié heureux de découvrir qu’il avait un gamin. Ils nommèrent le gamin : Leopold. Pourquoi de prénom ? Parce que son père voulait absolument lui donner un prénom qui fasse un peu gosse de riches (alors qu’il était fauché comme le bleu). Il croyait peut-être qu’avec un prénom pareil, le gosse imposerait le respect et ne se ferait pas tabasser à la récré ? Loupé. Parce qu’en plus de se faire taper par les gros bras, on allait se foutre de la gueule de son prénom pendant un bon moment. Enfin bref … Sa mère était une coiffeuse le jour (surement prostitué le soir), une femme grosse … qui l’avait toujours été d’ailleurs, bien avant qu’elle ne se fasse engrosser par un raté. Et son père travaillait au Ministère de la magie … Il avait un emploi tout pourri, avec tellement peu de responsabilités que je me rappelle même plus ce que c’était (t’façon tout l’argent qu’il gagnait finissait dans ses parties de poker avec son gang.) Pas de frères, pas de sœurs, et heureusement, parce que Popold ne les aurait surement pas supportés.

Bon voilà, je vous ai résumé la famille dans laquelle Leopold a pointé le bout de son nez à son arrivée dans la vraie vie. Pour son enfance, il a été élevé par des parents divorcés qui ne pouvaient plus se saquer, et qui balançait des horreurs sur l’autre … D’ailleurs, ils se servaient même du gosse pour régler leurs comptes. Maltraité par son père, et délaissé par sa mère, c’était un bon combo pour créer un mini-monstre. Ses parents sont d’ailleurs deux sorciers au passé obscurs (je peux pas trop vous donner de détails sur le sujet par contre, c’est juste sombre quoi) … Le petit popold les voit donc séparément. Une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre. Le gamin se renferme un peu plus sur lui-même chaque année qui passe, au point de ne même plus adresser un mot ni à l’un ni à l’autre, à part quand cela est réellement nécessaire. A part ça, sa vie est chiante à en mourir quand il est gosse. Petit con solitaire, il reste seul la plupart du temps. Il ne va pas à l’école moldu, parce qu’il ne veut pas se mêler à cette race de sous-être, et surtout parce qu’il a failli en étrangler un lors de son premier jour à l’école public. Bon je m’attarde pas plus là-dessus, vous avez compris l’idée. Sur le bon chemin pour devenir un grand psychopathe. On va passer directement à la première apparition magique pour le gosse. Il avait six ans, ou six ans trois quart. Bref, on s’en fout. En gros, Leopold était dans son jardin, et alors qu’il s’amusait avec des araignées mortes, il avait entendu un groupe de gamin du quartier. Beaucoup plus grand, beaucoup plus fort que lui. Ils avaient vu ce gamin repoussant à l’hygiène douteuse, et avait commencé à l’insulter, et à vouloir le taper. Alors que le gosse sentait la haine dans son corps montait tout doucement, une brique vola pour se cogner contre l’un des gamins. Impressionné, mais surtout fier de lui, Popold vit tous les autres dégager loin de lui … D’ailleurs à partir de ce moment, ils ne sont plus venus lui chercher des noises, pour le plus grand plaisir du gamin.

Finalement quelques années plus tard, le gamin reçut sa lettre de Poudlard. Ses parents étaient contents de ne pas avoir élevé un cracmol. Leopold était excité à l’idée de pouvoir enfin apprendre la magie. Il allait aller à Poudlard, et devenir l’un des meilleurs sorciers, pour se débarrasser de tous les parasites de la terre, et surtout pour étudier sa passion … Puis il allait enfin quitter ses deux ratés qui lui servaient de parents, alors pour la première fois on avait pu voir un sourire sur le visage du gamin. Sadique le sourire, certes, mais un sourire quand même. Ainsi quelques semaines après, il se rendit au chemin de traverse. Sa grosse vache de mère le déposa simplement, parce que Leo ne voulait pas à avoir à la supporter toute la journée. Il voulait faire ses achats tout seul. Là-bas, il prit le temps de faire toutes les boutiques pour acheter ce qu’il avait besoin : des livres, son chaudron, ses fioles pour la potion … Et finalement sa baguette magique. Pauvre Ollivander, sa boutique ne ressemblait plus à grand-chose après le passage de Zygler. Mais au moins il avait trouvé chaussure à son pied, ou plutôt baguette à sa main : Bois de saule pleureur, 35 cm, ventricule de dragon.

Franchement la vie du gosse est pas des plus marrantes à décrire. Surtout qu’on s’en fout un peu de ce qui s’est passé. Je vais donc accélérer la cadence, et vous la faire vite. Il arriva à Poudlard en conquérant, et fut envoyé dans la maison Serpentard. Le Choixpeau avait misé sur sa ruse, même s’il aurait surement eu toute sa place à Serdaigle. Il n'a pas d'amis, n'en a jamais eu, et n'en veut pas. Il a passé ses cinq premières années à Poudlard tout seul, en gardant une attitude infecte envers tous les élèves. Il ne parle presque jamais et on le croise peu souvent dans les couloirs du château.

Vous en voulez plus de Leopold. D’accord, je le laisse se présenter lui-même en quelques mots, ça tombe il vient de bouger son cul du laboratoire :

« Je suis comme tout le monde. Je n’aime pas parler, sauf à mes amis. J’aime les animaux, surtout quand ils sont morts. Je n’aime pas les vivants, sauf lorsqu’ils sont hybridés. J’ai des loisirs : voilà trois ans que je tannais mon directeur de maison pour l’ouverture d’un club laboratoire d’expérimentation hybride. Face aux refus répétés (bon faut que je demande quand même à la nouvelle), j’ai du bricoler ça tout seul, dans le plus grand secret – ce qui est finalement mieux, vu que j’aime pas les gens, mais qui pose problème quant au nombre de cobayes expérimentaux … »

Quoi que finalement le laisser parler n’était pas forcément une bonne idée. Dites coucou à votre gentil camarade.