Severus ♣ Ecaille de serpent et plume de hiboux.

Sur le pas de leur porte, Lullaby attend son cher et tendre alors que ce dernier finit d'annoter quelque chose dans le grimoire de potions qu'il n'aime pas qu'elle lui emprunte. Patiemment, la sorcière le fixe et sourit. Ils ont prévu d'aller acheter un nouveau hiboux pour leur foyer. Gaïa, qu'elle avait hérité de son professeur, ayant quitté ce monde quelques jours plus tôt, un nouvel oiseau devenait nécessaire, d'autant plus que celui de Severus n'était jamais revenu de sa dernière mission.

"- Aller chéri on ne pourra pas passer chez l'apothicaire en revenant du royaume du hiboux si on ne se dépêche pas de partir !" fait remarquer la sorcière pour que le vert et argent se décide.

Finalement de longues minutes plus tard, après avoir transplané, les deux jeunes gens sont sur le chemin de traverse, bondé en ce début du mois d'aout et la jeune femme presse l'allure pour se rendre au plus vite au vendeur de hiboux, sachant pertinemment que si elle se rend chez l'apothicaire en premier lieu, elle y passera la fin de journée jusqu'à la fermeture.

"- On en prend un jeune hein !?"

En couple, nous achetons notre oisillon

"Mon pauvre coeur est un hibou
Qu'on cloue, qu'on décloue, qu'on recloue.
De sang, d'ardeur, il est à bout.
Tous ceux qui m'aiment, je les loue."

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetuer adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi.

Toute la nuit de la mort de Gaïa, Severus avait dû serrer une rousse en pleur dans ses bras suite à la découverte de son hibou mort dans sa cage. L'oiseau était très vieux et ce dernier avait fini par mourir dans son sommeil. Cela avait grandement affecté la jeune femme. Le Serpentard n'arrivait pas à comprendre sa peine aussi immense pour la perte de cet oiseau. Évidemment, il ignorait qu'il lui avait lui-même offert avant de mourir le 2 mai 1998. Après, il s'attachait rarement et encore moins à des animaux. Son propre hibou avait disparu depuis l'été et n'était jamais revenu, mais cela l'agaçait plus que cela l'attristait. Il devait acheter un autre hibou! Il n'avaient pas tant d'argent que cela non plus, alors ils décidèrent de s'en acheter un a deux.

C'est le matin de 20 juillet qu'ils décidèrent de quitter leur petit logement de Londres afin de gagner le chemin de traverse, lieu rempli de magasins pour sorcier les plus intéressants les uns que les autres. Il posa à côté de la boutique de l'apothicaire en soupirant, songeant qu'il aurait préféré mettre son argent dans un investissement plus sûr, comme des produits pour faire des potions. Ça coûtait moins cher et ça ne risquait pas de se perdre tout seul. Malheureusement, l'université ne possédait pas de volière et il était nécessaire au couple d'acheter un stupide oiseau s'ils voulaient recevoir leurs courriers.

- Tu sais bien que l'hibou va nous couter si cher qu'il nous restera assez que pour manger et on n’achète pas n'importe quel hibou, je te préviens! Je ne veux pas que tu me montres l'un d'eux et que ta seule raison de l'acheter soit " qu'il est mignon"! Il devra être assez vieux porter apporter des lettres, mais pas trop pour ne pas mourir dans les prochains mois. Il devras être silencieux et calme! Je veux pouvoir travailler tranquille sans qu'il vienne toujours me déranger!

fiche codée par shirosaki

La jeune femme tourne la tête vers son potionniste en faisant une petite moue triste comme il parle de leur hiboux. La sorcière à vrai dire ne s'est pas remise de la mort de Gaia encore. Alors elle espère bien pouvoir choisir leur prochaine petite bestiole et ce d'autant plus que son hiboux est un compagnon pour elle. Comme un animal de compagnie en somme. Alors il est important que la petite bête lui plaise. Lullaby espère bien avoir gain de cause.

“- Oui oui chéri. Mais j'en veux un qui me plaise quand-même ! Je peux choisir celui que je veux ? Tu t'en fou toi de toute façon !” fait remarquer la rouquine.

Lui adressant une petite mine d’aiglonne battue, la jeune femme finit par vadrouiller dans les allées en regardant les oiseaux mais les plus calmes et âgés ne lui plaisent pas. De fait malgré les demandes du vert et argent elle commence à regarder des hiboux plus jeune sans encore s'arrêter devant un en particulier. Jusqu'a ce qu'une toute petite boule de plume endormie n'attire son attention. La jeune femme sourit en approchant de la créature sans encore réaliser qu'il ne colle en rien aux critères de Severus.

“- T'es trop chou toi !” dit-elle en grattouillant doucement la tête du piaf.

Severus avait repérer des oiseaux bien plus intéressants à son sens. Des hiboux droits dont le regard exprimait une certaine fierté et un sérieux inébranlable. Ils ne faisaient pas un son à comparé aux plus jeunes qui piaillaient et qui bougeaient sans arrêt. Le petit hibou qui dormait n'avait pas attiré son regard puisque ce dernier était si petit qu'il lui semblait pas assez âgé pour transporté des colis lourds comme des fioles de potions par exemple. La rousse le supplie et lui demande de pouvoir choisir le hibou comme ce n'est pas important pour lui. Il croise les bras et il la regarde grattouiller la tête de la petite bête. Même s'il arrivait que ses yeux suppliants suffisaient à le faire craquer, cette fois, il n'était pas prêt à démordre. Il voulait un hibou qui ferait un travail exemplaire et pas une figure de mignonance. L'oiseau s'était réveillé et venait presser sa tête contre la main de la rousse. La chouette était toute noire. Severus l'ignorait, mais c'était Gaïa qu'il allait acheter quelques années plus tard lorsqu'elle serait plus âgée.

- Tu ne veux quand même pas acheter cette chouette? Nous avons besoin d'avoir un oiseau compétant, pas d'une petite chose fragile qui ne saura pas transporté un simple petit paquet!

La bête, touchée dans sa fierté, vole au travers la pièce et prend l'objet le plus lourd de la pièce afin de prouver au jeune homme qu'elle pourrait faire l'affaire.

Devant cet oiseau terriblement mignon, le choix de Lullaby est fait. Sans vraiment comprendre les raisons de ce choix, c'est cet oiseau trop mignon et tout petit que la sorcière en bleu et bronze veut avoir, sans se douter un seul instant du lien qui la relie à cette petite bête. La jeune femme a même déjà un prénom en tête pour le volatile et il ne manque finalement plus que l'aval de Severus pour que Lullaby se précipite en direction de la caisse avec la petite bête. Ce devrait être facile... Mais le sorcier résiste aux yeux larmoyant de sa douce. Bee soupire en s'imaginant déjà devoir laisser derrière elle cette petite Anthéros. Mais comme si l'oiseau voulait prouver sa valeur ou avait senti que Lullaby serait une merveilleuse maîtresse, il s'envole pour s'emparer d'un gros paquet qu'il transporte.

"- Tu vois pauvre bête, tu l'as vexé !" lance la sorcière en grattant de nouveau la tête de l'animal. "Tu vois qu'il peut porter les paquets !" renchérit la bleu et bronze même si elle a bien remarqué que l'oiseau fatigue vite. "Puis il pourras prendre des forces à la maison, avec nous..." demande la rouquine en tournant de nouveau la tête vers Severus pour essayer de l'amadouer. "Allez il est trop mignon..."

Severus grommelle devant sa belle rousse qui semble déjà attachée à l'animal. Il n'en voulait absolument pas de cette petite créature qui s'endormait aussi vite qu'il s'était posé, mais elle faisait encore ses yeux de biche battue et il soupira en roulant des yeux. La petit bête avait prouver qu'elle pouvait porter un paquet...

- C'est une elle Lullaby, tu n'as pas remarquée? Mais soit... Tu auras cette chouette si tu la veux autant, mais s'il lui arrive quoi que ce soit, on ira sur mon genre de hibou!

L'homme invite l'oiseau à se poser sur son bras, ce que la créature fait après quelques secondes d'hésitations et Rogue alla payer le bébé avec les produits pour les hiboux en bas âges.

- Plus ils sont jeune plus ils sont chers..., il marmonne en l'invitant à sortir du magasin une fois le tout payer.

La jeune femme sourit affectueusement à la petite chouette en remarquant que cette dernière commence à s'endormir. Probablement encore très petite, Bee se doute qu'elle ne pourra pas tout de suite porter de colis trop lourds, mais ce sera bientôt le cas, il suffit qu'elle grandisse encore un peu. Hors la sorcière a besoin d'un hiboux tout de suite et elle a peur que d'ici quelques semaines, quand l'oiseau sera plus grand, quelqu'un d'autre le prenne, si bien que la bleu et bronze préfère procéder à l'achat tout de suite.

Obtenant gain de cause auprès de son petit ami, Bee se hisse sur la pointe des pieds en riant pour atteindre la joue puis les lèvres de son cher et tendre, le remerciant d'un baiser pour cette acceptation, avant de finalement prendre la direction de la caisse. Quand ils sortent de la boutique, elle tient la petite bête contre elle, du fait qu'ils n'ont pas acheté de cage puisqu'ils en ont déjà deux chez eux.

"- On devrait garder la cage la plus grande et peut-être revendre la plus petite, qu'en penses-tu ?" demande la sorcière, même si pour sa part l'oiseau est souvent libre et n'utilise la cage que pour y dormir ou pour les voyages.

La petite créature se presse contre sa nouvelle propriétaire comme si elle se blottissait contre sa mère. Elle s'endort rapidement, se sentant en sécurité dans les bras de la rouquine. Pour sa part, Severus ne s'occupe pas de l'oiseau et se contente de regardée autour de lui. La bonne humeur de sa belle n'était pas du tout contagieuse pour l'ancien vert et argent et son baiser sur sa joue ne l'avait fait que grommeler comme quoi il est trop permissif. S'il ne lui avait pas laisse le prendre cette journée là, elle en aurait choisi aucun et il serait retourné dans cette animalerie l'acheter pour lui faire plaisir et apaiser sa conscience.

- Évidemment, c'est une bonne idée. Ça ne servirait à rien de garder une cage qui ne servira plus lorsque la bestiole sera trop grande pour rentrer dedans. La vendre pourras nous permettre d'acheter des accessoires en potion que nous ne pourrions pas avoir avec nos maigres salaires. D'ailleurs, on rentre ou tu veux aller à une boutique avant?

La jeune femme adresse un sourire à son cher et tendre. En fait, elle a bien une petite idée de ce qu'elle voudrait faire maintenant mais elle sait aussi que toute proposition risquant d'entrainer des frais l'expose à la mauvaise humeur de son amoureux. Alors que la rouquine aurait bien proposé qu'ils aillent manger une glace chez Florian Fortarôme. Mais ce ne serait probablement pas une bonne idée dans la mesure où ils n'ont pas de quoi enfermer l'animal et que c'est couteux, tout de même. Si bien que la jeune femme adresse un sourire à son amoureux.

"- Non pas spécialement mais nous ne sommes pas obligés de rentrer tout de suite, peut-être que l'on pourrait se promener un peu tout les deux non, qu'en penses-tu ?" propose la jeune femme.

Après tout une balade ne coute rien et permet de passer un peu de temps ensemble. Alors que quand ils sont chez eux, ils se laissent envahir par les commandes en leur possession, pour obtenir des paiements plus vites.

"- Tu veux dîner quoi ce soir !?"

Les commandes... Il y avait une grosse différence entre faire des potions pour le plaisir et en faire pour le travail. Il était surchargé et ne trouvait plus de plaisir à pratiquer son art dans des conditions aussi stressantes. Par ailleurs, il était obligé de cacher une partie de ses commandes à Lullaby qui ne pourrait pas comprendre. Toutes les potions louches, il les faisait. Ça rapportait assez bien et ils n'avaient pas assez d'argent pour cracher sur un salaire. La moindre manière qui pourrait leu mettre du pain dans leurs assiettes était bonne et Severus s'en fichait royalement si c'était à la limite de la légalité.

- Pour dîner... Je n'ai pas d'envies particulières... Tu sais que je ne suis pas difficile, fais ce que tu veux tant que ce ne soit pas trop cher...

Si l'ancien Serpentard était aussi grippe-sou, c'était par peur et inquiétude. Il avait trop longtemps vécu dans la pauvreté et l’insalubrité et il espérait pouvoir, enfin, en sortir un jour ou l'autre. Puis il n'était plus seul et il ne voulait pas que la rouquine vive la même chose qu'avait dû vivre sa mère. Hors de question que Lullaby vit dans les mêmes conditions que lui.

- Je te propose, ce soir, nous pourrions mettre sur pause nos commandes pour quelques heures. Je sens que j'aurais besoin d'une pause et si toi aussi, nous pourrions en profiter pour nous changer les idées et relaxer. Qu'en penses-tu?

Bee n'était pas une grande cuisinière. Elle pourrait l'être, ce n'était pas bien différent de la préparation des potions, mais elle n'avait jamais vraiment apprit et ses plats étaient donc des plus basiques, pour ne pas dire que ça en devenait répétitifs et que la plupart du temps, par mesure d'économies, ils ne mangeaient pas de viande. La rouquine commençait à se lasser et la dernière fois qu'elle avait voulu acheter un livre elle avait réalisé que les recettes dedans seraient probablement trop chères à concocter, oubliant alors rapidement cette idée pour en revenir à la saucisse-purée et jambon-pâtes.

"- Oui mais... j'aimerais bien changer un peu. On mange toujours pareil. On a pas d'épices, pas de recettes... J'aimerais... te régaler mieux que ça, être... un peu plus à la hauteur." soupire la jeune femme en baissant la tête. "Tu crois qu'on pourrait trouver un livre avec des recettes pas chères dedans ?" propose la rouquine tout en ne sachant pas comment il prendra cette proposition d'achat, le sachant fort réfléchis et méticuleux quand à leurs dépenses.

La rouquine pose la tête sur son épaule et sourit en entendant la proposition que le sorcier lui fait et à laquelle naturellement elle ne va pas dire non, d'autant plus qu'elle trouve aussi qu'ils ne passent pas vraiment de temps ensemble en ce moment. Certes ils partagent la même pièce faisant office de laboratoire mais ils restent concentrés sur les commandes, chacun d'un côté du paravent pour ne pas se déconcentrer.

"- Oh oui, j'aimerais bien !" répond la sorcière en adressant un sourire à son tendre.

Le jeune homme soupire, désespéré et il lui jette un regard blasé avant de roule des yeux et croiser les bras sur son torse. S'il détestait quelque chose, c'était bien ce genre de remarques.

- Que je ne t'entende plus parler de me régaler ou d'être "à la hauteur"! Ma mère a voulu être à la hauteur les première années de ma vie... Elle est morte aujourd'hui. Je ne veux pas une ménagère Lullaby, je veux tout simplement que tu sois heureuse. Alors, que tu aime faire la cuisine, soit, mais ne t'imagine pas que tu va me combler avec ta cuisine! Je ne pense pas avec mon estomac, mais avec ma tête! Ce que j'attend de toi, c'est du soutiens, ta franchise, ton sourire... ton amour... Rien d'autre. Alors ne me demande pas ce que je veux manger, demande toi ce que tu veux faire.

Le sorcier passe ses bras autour de sa douce lorsqu'elle pose sa tête sur son épaule. Il se sentait chanceux d'avoir quelqu'un comme elle dans sa vie. Elle était beaucoup trop gentille... Il avait toujours peur pour elle quand elle sortait. Il avait l'impression qu'il pouvait la perdre dans les minutes qui suivait. Après le soupé, il la laissa se pelotonner tout contre lui et il la couvrit d'un couverture en laine verte qu'il avait trouvé dans ses affaires. Il pris un livre et il commença sa lecture.

En entendant le propos de son partenaire, la jeune femme soupire et lève les yeux au ciel avant de baisser la tête, se mordant la lèvre inférieure. Elle comprend ce que l’homme veut lui dire, mais soupire qu’il ne la comprenne pas, lui aussi.

«- Et tu as pensé que peut-être, idiotement, bêtement, je suis… follement amoureuse de toi ? Et peut-être que c’est de te rendre heureux qui me rend heureuse, non, tu as pensé à ça ?» demande vivement la sorcière en redressant le regard vers lui, dévisageant alors son interlocuteur. «Peut-être que tu m’apporte beaucoup et que je veux te rendre beaucoup ?» reprend-t-elle vivement avant de soupirer.

Plus tard, pelotonnée contre le sorcier, couverte d’un lainage vert malgré la chaleur de l’été, la sorcière attrape un livre à son tour pour se plonger dans une étude du professeur Smith, l’homme avec qui elle travaillerait dès la rentrée, à l’université, puisqu’il serait son maître de stage. La jeune femme voulait être sûre d’être au point sur les recherches de ce dernier, même si en soit, elle avait déjà connaissance de ses travaux en 1998 et du dénouement de ces derniers. Elle ne dirait rien, bien sûr.

«- A la rentrée… j’espère qu’on pensera quand-même à prendre du temps pour nous, comme ce soir… J’ai… Je sais qu’on sera dans le même secteur de l’université mais… avec tout ce qu’il y aura à faire, j’ai peur de ne pas assez profiter de toi. » fait-elle finalement remarquer en fermant son livre.

- Je sais très bien cela Lullaby, mais je ne veux pas que tu t'imagines que mon amour te sera donné en faisant ces choses. Je ne te donne presque rien en fait. Ne me récompense pas pour des choses que je n'ai pas faites. Bref, ne te prends pas pour ma femme de maison. Si je veux absolument un service impeccable, je me prendrais un elfe de maison... Alors, je te demande de faire comme tu le penses et arrêter de t'inquiéter si je suis content de ton choix ou non...

Pour sa part, plus tard lorsqu'ils lisaient tout simplement l'un contre l'autre, Severus avait recouvert sa belle d'un lainage. L'appartement était constamment frais, même en été, vu qu'ils vivaient dans un sous-sol. Son manuel de potion en main, il hausse un sourcil en remarquant le livre qu'elle lisait.

- Attend... Tu lis ce torchon? Ce prof est peut-être moins pire que Slugorn, mais il n'est pas le plus talentueux... Franchement... Ses découvertes ne me fascinent pas du tout! J'aurais fait mieux moi-même... Pour ce qui en est de tes inquiétudes, je te rassure, rien ne devrait nous empêcher de profiter de la présence de l'autre. Je ne vois pas en quoi notre vie sera plus différente qu'à Poudlard. C'est seulement plus spécialisé, pas plus dur... Franchement, je pourrais ne pas écouter en cours et je suis sûr et certain que j,aurais la note maximale à mes examens. J'ai lu leurs plan de cours, rien de bien extraordinaire ou de difficile pour des passionnés comme nous.

Il embrasse son épaule et il réfléchit .

- Si cela peu te rassurer, nous pourrions convenir qu'ici, pas de travaux scolaires. On les termine à l'université avant d'arrivé ici. Quand on n'as pas de commandes, le temps sera pour nous... Sauf, bien sûr, quand j'aurais besoin de temps pour moi.

La jeune femme soupire et ne répond plus rien, en se disant qu’ils ne tomberont jamais d’accord sur ce point et si, certes, elle se doute qu’il ne veut pas et ne la voit pas comme une femme de ménage, la demoiselle souhaite tout de même faire son maximum pour lui. C’est ainsi qu’elle voit les choses. Elle a ce besoin de le contenter, de lui faire plaisir, d’adoucir son existence et lui-même, sans en avoir l’impression pourtant, apporte beaucoup à la jeune femme. Plus que celle-ci ne pourrait jamais le lui dire. Il avait sauvé sa jeune vie et ce plus d’une fois, dans plusieurs sens du terme.

Plus tard, contre le sorcier, la jeune femme soupire en entendant la réaction de son cher et tendre et elle tourne la tête vers lui en le dévisageant. Ce n’est pas comme s’ils avaient beaucoup d’ouvrages qu’elle n’avait pas déjà lu, dans leur appartement.

«- Je lis parce que je n’ai pas grand-chose d’autres à me mettre sous la dent et dans la mesure où je vais aider cet homme l’année prochaine je suppose que je dois savoir où il en est de ses recherches. Arrête de dénigrer tout le monde. Oui tu es bon, mais Monsieur Smith est le meilleur de sa génération. » répond la demoiselle.

La rousse hausse les épaules avant de hocher la tête et poser ses pages pour se blottir contre lui. Pourtant, une partie de ses mots la perturbent franchement. Et la demoiselle ne sait pas si elle doit lui en parler. Mais c’est ce qu’elle décide de faire en fin de compte.

«- Pas de travail ici mais… qu’est-ce que tu entends par… des moments à toi ?»

» Antéros ♣ Hiboux de Severus Rogue et Lullaby Williamson
» Héméra N. Pucey ► plume à papote
» Le vieux guerrier au serpent
» Une aigle et un serpent [Mathéo A.Collins]
» William Stevenson - Un méchant serpent arrive